Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Mer 3 Fév 2016 - 12:58
And we knew you would always be so close.
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Just an hour and we'll be home, With my family that i chose You're my family. And on the pavement still gripping the phone, You came and wrapped your arms around my soul And we were shaking and you're so much a part of me. And so this is why I'm here. When we called you, You came so fast And sat beside me while hours and days past, I'll always thank you for that.— home.
Il fallait qu’elle oublie, au moins pour un temps, toutes les conséquences de ce vaccin sur sa vie. Quelques minutes ou quelques heures, juste assez de temps pour réussir à se détendre un peu. Parce que ça reviendrait, c’était certain et ça allait être compliqué, elle le savait déjà, mais si seulement pendant quelques instants, elle arrivait à tout oublier, elle était certaine que ce serait beaucoup plus simple. Laisser un peu de répit à son esprit, ça ne pouvait pas être une mauvaise chose de toute façon. Il fallait bien qu’elle le fasse, sinon elle risquait probablement de devenir cinglée. Ça finirait par aller mieux de toute façon, alors à quoi bon se torturer avec des pensées négatives ? Ça finirait par s’arranger. Ils trouveraient une solution. Fallait croire que tous les deux, ils pouvaient trouver des solutions à tout. L’amour, ça permettait de garder espoir dans les moments les plus difficiles et ils en avaient tous les deux besoin. Elle était amoureuse de lui, elle le savait et ça suffisait un peu à apaiser son cœur de toute cette douleur dont il était victime. Elle se plaisait à croire qu’Alec partageait ce sentiment, même s’il ne le disait pas clairement, même si, il ne le dirait peut-être jamais à haute voix. Elle commençait à le connaitre. Suffisamment pour ne pas lui en vouloir si ces mots n’avaient pas passé le seuil de ses lèvres ou s’il ne les prononçait jamais. Y avait des intentions qui valaient mieux que tous les mots du monde après tout. Cette dévotion qu’il avait pour elle, elle la voyait dans chacun de ses gestes et même dans cette dispute qu’ils avaient pu avoir. Il ne la laisserait pas tomber et savoir ça, ça lui suffisait.
Vaincue, elle laissa retomber son téléphone un peu plus loin sur le lit. Ça ne servait à rien de faire semblant de toute façon et malgré sa passion certaine pour le monde magique d’internet elle n’avait même pas l’envie d’aller écumer le web dans le but d’y trouver un truc qui lui remonterait un peu le moral. Même pas les vidéos de chats, même pas les réseaux sociaux. Alec, ça lui suffisait de toute façon. Lovée dans ses bras, ça semblait déjà aller mieux. Au moins un peu. Assez pour qu’elle puisse encore retenir ses larmes. « J’aimerai qu’on puisse rester comme ça pour toujours. Le seul endroit où je me sens à l’abri c'est lorsque je suis dans tes bras. » Là, elle avait l’impression qu’il ne pouvait rien lui arriver et que le monde dehors pouvait bien s’effondrer, ça n’aurait pas d’importance, tout irait bien puisqu’elle était avec lui. Comme quoi les câlins parfois ça pouvait être vraiment efficace pour rassurer. « T’étais où hier soir ? C’est pas un reproche, ni la question chiante de la fille jalouse. Pas que j’sois pas jalouse. Pas question que j’partage tes merveilleux abdos, ton fessier parfait ou n’importe quel autre partie de ton anatomie avec qui que ce soit. » Elle aurait pu en parler pendant des heures de son physique parfait, c’était pratiquement la première chose dont elle parlait dès qu’elle évoquait Alec avec quelqu’un. « C’est juste histoire de parler d’autre chose. » Autre chose que tout ce qui pouvait toucher à ce qu’elle faisait là et des conséquences qu’auraient cette hospitalisation sur sa vie. « Mais si tu préfères, j’peux continuer de vanter ton corps de rêve, j’pourrais faire ça pendant des heures. Y a quand même un risque que ça finisse par sonner érotique. » Elle avait toujours eu le regard baladeur, même à l’époque où ils ne se connaissaient pas vraiment, alors c’est qu’elle avait eu l’occasion de la détailler sa plastique parfaite, elle en avait des choses à dire ; elle ne s’était jamais gênée pour le regarder avec beaucoup d’admiration. Le reluquage ce n’était pas réservé qu’aux hommes après tout. Alec était sexy, fallait bien qu’il le sache, ça faisait partie de son charme après tout.
Alec Lynch
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Mer 3 Fév 2016 - 22:56
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S’enticher de Calista n’était certainement pas bien compliqué – sa bonne humeur, son caractère, son attitude ou même le moindre des mots qui sortaient de sa bouche avaient tout pour être drastiquement différent de tout ce qui appartenait de près ou de loin à l’univers des hunters. Blonde, pétillante, spontanée, élancée, c’était presque un avantage pour Lancaster lui-même, de se faire voir en compagnie d’une jeune femme aussi anodine afin de ne pas éveiller les soupçons – qui pouvait voir la discrète, maladroite blonde dans le sillage de Thaddeus comme une chasseuse plus redoutable que certains autres ? Le domaine de prédilection de la Wolstenholme, ça n’avait probablement jamais été le terrain, les armes, le sang et le meurtre : mais tout c’qu’elle faisait du bout de ses doigts, en quelques caresses sur un écran tactile ou un clavier, ç’aurait le don d’énerver jusqu’à l’explosion quelqu’un comme le Lynch. Et clairement, sans elle, la moitié des hunters de la ville serait encore prise dans des procès sans fin à cause de leurs actes – comme quoi, tout Radcliff était indéniablement ingrat à l’égard de ce que beaucoup auraient jugé l’insignifiante, lâche et trop discrète Calista Wolstenholme. Etait-ce comme ça que le patriarche dont elle parlait tant la dépeignait intérieurement ? Au fond, Alec n’avait jamais spécialement eu envie de comprendre le point de vue du fameux Alistair Wolstenholme – une discussion à cœur ouvert avec le géniteur de Calista, pousserait sûrement le chasseur à vouloir balancer beau-papa du haut d’une tour de quarante étages. Que Calista soit prête à y croire, à accepter cette idée ou pas, c’était la réalité ; l’affection que le Lynch avait eue pour elle depuis bien longtemps, avait mué en une dévotion qui remuait ses tripes à chaque fois qu’il lisait le désarroi, la tristesse ou le moindre sentiment noir sur le visage de la jeune femme. Et ç’aurait été son réflexe, presque un moyen d’prouver ouvertement ses sentiments et son admiration pour la blonde qui n’payait pas de mine que de gentiment remettre celui qui l’avait tant brisée à sa place. Ils en avaient eues, des discussions, pendant lesquelles il l’avait entendue se dévaloriser parce que son père disait que- où s’ensuivait toute une litanie, probablement crachée avec haine, par un père qui n’aurait, biologiquement, jamais dû mériter enfanter qui que ce soit. Clairement, le culte de Calista à l’égard d’son patriarche, il n’la comprendrait jamais. Un jugement bien acerbe, de la part de quelqu’un comme le Lynch, si froid, si peu prompt à dégouliner de tendresse, ou à laisser son extase brillant dans les yeux. C’était du moins comme ça qu’il serait dépeint par toutes ses ex, juste un amant – grand fan du sexe sans arrière-pensée, certainement pas c’genre de garçon auquel elles se seraient confiées sans état d’âme. Tant mieux, aurait-il d’ailleurs dit à une époque. Etait-ce le signe avant-coureur d’une grande idylle idéale, avec la Wolstenholme, le fait qu’il soit si prompt à écouter, ingérer, enregistrer et agir en conséquences des confessions qu’elle lui faisait ? De romance à couple, il y avait cette part de réalité – loin des effets pétillants de la passion au creux de leurs entrailles ; un sens de responsabilité, auquel le Lynch semblait infiniment réceptif, dès qu’il était question de la blonde anodine planquée dans un coin du service de police.
Il l’avait vue, pourtant, parfois – c’n’était pas comme si elle était née pour être la plus discrète des demoiselles ; et il aurait pu, se lancer dans un jeu de séduction à lui en faire tourner la tête – parce que comme ils l’avaient dit quelques jours plus tôt, les types comme lui n’s’étaient jamais intéressés aux filles comme elle, et qu’irrémédiablement, rien que ça, le fait qu’il pose la moindre attention sur elle, anodine et pleine de charme l’aurait déstabilisée. Il aurait pu renouer avec ses démons, la charmer pour ne vivre qu’une liaison d’une nuit avec elle, pour le sport, pour le fun. Mais fallait croire que l’histoire avait eu des plans différents pour eux ; et quand était-il passé d’enjôleur, saisissant les œillades furtives de l’informaticienne, à l’amoureux qui enroulait doucement ses bras autour de son âme sœur ? Qu’ils restent donc comme ça, pour toujours ; Alec, déposant des caresses du bout des doigts contre son épaule, au creux de sa nuque, ou à l’orée de ses cheveux dorés. Et dire qu’ils pourraient être en train de se disputer, se déchirer avec toute la ferveur du monde s’ils avaient enchainé du mauvais côté de la barrière, fonçant droit en direction du désastre ; la colère, la culpabilité hurlant plus fort que tout ce qui les rassemblait, les consolidait, les confortait, l’un avec l’autre. Et au moins Calista n’pleurait pas. Elle redevenait elle-même, brillant dans cette aura digne d’un ange embrassant la vie glacée du Lynch – il en lâcha un vague ricanement – qu’elle se lance donc, dans cette longue litanie sensuelle qui éveilla sa curiosité. Tout contre elle, il en laissa glisser sa main le long de son bras, doux comme les prémices d’insouciance qu’elle avait lancées, comme ça – presque à partir de cendres. C’était ça, son talent, à Calista ; être la petite flamme d’espoir survivant, même dans les recoins les plus sombres d’l’histoire sombre de l’humanité ou de l’inhumanité. « Une part de moi est vaaaaguement intriguée par ce que peut être la définition d’érotique pour Calista Wolstenholme. Eeeeet- » il sembla songer, avant de reprendre un tant soit peu de sérieux « une autre part de moi est totalement effrayée à cette idée. » oui, c’était bien plus une moquerie qu’une réelle pensée, mais si la chasseuse était du genre à se péter un talon dans l’escalier et dévaler sur celui-ci sur les fesses, alors y’avait pas à douter de la maladresse avec laquelle elle se lancerait dans une séance de charme pour adultes exclusivement. Au fond, il n’avait même pas répondu à sa question, ses prunelles lorgnant d’avantage sur la possibilité de lui dérober un baiser. Y’avait des choses, après tout, qu’lui n’était qu’à moitié apte à affronter pour l’heure.
Calista Wolstenholme
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Jeu 4 Fév 2016 - 0:04
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Y avait des histoires parfaitement inattendues, des sentiments qui naissaient parfois là où on ne les attendait pas. Ce crush que Calista avait pu avoir pour Alec dans les instants où elle ne connaissait rien de lui, elle n’avait jamais cru que ça pourrait les pousser jusque-là. Elle avait été cette fille qui venait de perdre son petit ami, celle qui ne semblait pas vraiment chercher le grand amour, mais un moyen de tourner la page. Une des nombreuses pages des malheurs de son existence. Est-ce qu’elle avait pensé à un moment, que ce serait avec Alec qu’elle y parviendrait ? Certainement pas. Puis le béguin était né. Il y avait eu une époque où elle aurait volontiers fantasmé sur une histoire juste charnelle avec lui. Du sexe et le reste on pouvait oublier, parce qu’elle sortait d’une histoire qui s’était très mal terminée. Pourtant, ça n’avait jamais été que du batifolage avec Alec. Y avait toujours eu plus que ça. Le temps passant, elle s’était amourachée de lui et sa vie avait rapidement commencé à tourner autour de lui. Elle lui faisait confiance au point de lui confier tous ses doutes, elle voulait le protéger au point de lui annoncer les plans de Lancaster pour qu’il ne se fasse pas prendre par les bracelets de détection. Elle l’aimait au point d’être allée jusqu’à se prendre une balle au cours de ses interminables recherche. Alors elle était loin, la Calista qui s’était compté de l’observer de loin se créant une véritable vénération de son corps parfait au fond de ses songes.
Maintenant, elle était là dans ses bras et il était probablement le meilleur réconfort face aux malheurs qui venaient de la foudroyer. Ceux qu’elle avait besoin d’oublier pour le moment. Elle aurait toujours l’occasion de pleurer plus tard, de désespérer ou d’exploser d’une rage parfaitement justifiée, plus tard. Là elle avait juste besoin de penser à autre chose. Un instant pendant lequel elle n’aurait pas besoin de se dire que sa vie était vraiment complètement pourrie. Un instant pendant lequel elle n’allait pas avoir à penser à comment elle vivrait quand elle serait sortie de l’hôpital. Parce qu’y avait trop de craintes qui venaient avec ces questions et elle n’avait définitivement pas envie de les affronter. Alors, c’était plus simple de parler du corps parfait – et complètement fonctionnel – qu’Alec avait la chance d’avoir. Un sourire sur les lèvres, elle passa de nouveau la main contre sa joue, en une douce caresse, avant de venir déposer un baisersur ses lèvres. « Je ne suis pas aussi bizarre qu’on peut le croire. Ma définition d’érotique est aussi normale que celle des gens normaux. » Elle avait peut-être des comportements parfois bizarre, une maladresse assez impressionnante, mais s’il s’agissait d’être sexy et d’utiliser ses charmes et ses connaissances en séduction pour attirer un homme, elle savait faire. « J'suis pas juste maladroite. J'peux aussi être très sexy et sensuelle. » Ou elle avait pu en tout cas. Coincée dans un fauteuil roulant, sexy prenait soudainement une autre définition que ce qu'elle pouvait avoir en tête. L'idée lui arracha un faible soupire. Ne pas retomber dans la déprime, c'était son but. Alors mieux valait aller plonger dans ses souvenirs pour trouver une histoire moins déprimante. « Et puis, t’sais, depuis qu’un mec m’a dit un jour ‘tu ressembles à une chips, parce que t'es craquante.’ Pour essayer de me draguer, j’me dis que j’peux difficilement faire pire. » Malheureusement pour elle, ce genre de phrases débiles elle en avait entendue plus d’une au cours de sa vie, c’était ce genre de situation qui lui avait souvent fait regretter le confort de son canapé, ces fois où au fond d’un bar elle avait pu tomber sur le lourding du coin. « C’était la première fois de ma vie que je participais à un speed-dating. Et la dernière aussi. » Y en avait des choses qu’elle avait pu tenter dans sa vie, des idées stupides qu’elle avait eue et qu’elle avait fini par rapidement regretter. La liste était longue malheureusement.
Alec Lynch
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Jeu 4 Fév 2016 - 3:04
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Les discussions sur l’oreiller, confessions matinales emplies de tendresse et d’affection, c’était une chose qui se passait relativement rarement, dans ces liaisons uniquement charnelles auxquelles le Lynch avait été habitué. Parler, de manière générale, de quoique ce soit avec qui que ce soit, n’avait pas été un d’ses réflexes les plus naturels ; y’avait eu Felix, le meilleur ami qui était rentré dans sa vie alors qu’il avait été un autre type – de ceux qui pouvaient prétendre tout et n’importe quoi afin de se retrouver en bonne compagnie pour une nuit. Avec Felix, ç’avait toujours été normal – et c’était comme si Calista avait emprunté le même chemin, traversant toutes les zones hostiles où les flammes et la glace se côtoyaient dans une danse incessante. Il n’savait pas vraiment comment l’expliquer ; contrairement à elle, le Lynch avait toujours eu assez d’assurance, assez d’aisance à jouer les enjôleurs pour ne pas se mettre à fantasmer sur ses collègues, les autres qui semblaient inatteignables. A vrai dire, force de l’habitude, avec quelques bonnes paroles, un peu de charme – il avait toujours eu ce qu’il voulait, une conquête, en totale admiration, que ce soit pour son portefeuille, son nom de famille, ou son corps athlétique. Vivoter dans les jeux de séduction, la ferveur d’une nuit charnelle sans conséquence, ç’avait eu ses attraits, pendant un temps. Fallait croire qu’à trente-quatre ans, même avec l’éternité devant lui, y’avait quelque chose dans les sentiments et dans leur cœur qui s’assagissait tout naturellement. Certes, repousser tout ça pour favoriser une existence nomade et solitaire, de lit en lit, juste pour le sexe et jamais le moindre attachement, ça se serait annoncé bien moins laborieux que tout c’qu’ils allaient affronter. De près ou de loin, dans leur idylle doucereuse sans nom propre, ou en tant que couple ouvertement déclaré. Ca n’enlèverait rien à l’extase provoquée par chaque étreinte, chaque caresse, chaque bisou quoiqu’il en soit – ces lèvres di douces qui retrouvaient celles du Lynch, à croire que la chasseuse avait su lire cet appétit droit dans ses prunelles.
« Ouais, donc j’étais pas si mal avec mes fleurs et ma carte de romantico-niaiseuse. » releva-t-il à la réplique de Calista – en soit, c’n’était franchement pas surprenant qu’elle ait fait du speed-dating un jour dans sa vie ; peut-être bien une idée qu’elle avait piochée dans une de ses séries. « Ou-ou j’pourrais dire un truc du genre… ‘Je dois avoir un problème avec mes yeux, ils ne veulent pas te quitter‘. C’était aussi sur une des cartes en bas. Et à vrai dire ça m’étonnerait pas qu’ce soit les paroles d’une chanson ou un truc du genre. » et il avait délivré sa réplique mielleuse avec cette voix digne d’un imbécile qui déclamerait une sérénade à la fenêtre de sa dulcinée. Oui, les fleurs, il pouvait toujours essayer – les petites répliques de Roméo et Juliette, c’était une autre histoire. « A vrai dire, j’t’aurais plutôt vue comme… tu sais, cette fille qui met une superbe robe et qui se retrouverait coincée dedans au moment de l’enlever pour batifoler, tu vois. » oh oui, dans sa tête, ce genre de scène se jouait avec une femme qui avait l’allure, l’apparence et le caractère de Calista ; il en lâcha même un léger ricanement à nouveau, presque songeur, chanceux qu’ça ne lui soit pas encore arrivé. Fallait dire, qu’ils n’avaient jamais eu le rencard digne des amoureux les plus romantiques qui soient encore. Radcliff, n’était pas le paysage idéal pour ça. « Ou alors celle qui se retrouve à donner non-intentionnellement un coup de pied dans les parties sensibles parce qu’elle essaye d’enlever ses chaussures. Ou alors- tu sais, ces filles qui t’embrassent et t’mettent la moitié de leurs cheveux dans la gorge. » oui, avec toute l’expérience qu’il avait, il pouvait en citer des exemples. Rien que pour la provoquer, doucement l’embêter, sans plus franchement y croire ; « T’es plutôt chanceuse d’être tombée sur le seul mec bien foutu de ce commissariat rempli de hunters, qui est aussi capable de survivre à tous les maux possibles et imaginables. » et presque comme elle était venue, la moquerie amoureuse s’estompa, au profit d’un penchant pour l’affection paisible, de ses doigts à lui, caressant sa main à elle ; de ses phalanges à sa paume, le satin de sa peau, sa présence – juste sa présence, qui éloignait les démons du reste du monde, rien que comme ça.
Calista Wolstenholme
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Jeu 4 Fév 2016 - 13:54
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L'affection que Calista avait pour Alec lui permettait de se sentir bien, là dans ses bras, malgré tout ce qu'il venait de lui arriver. Il n'y avait bien qu'avec lui qu'elle pouvait retrouver cette sérénité quand bien même elle était complètement dévastée. Un câlin, un baiser et tout semblait aller déjà beaucoup mieux. Elle n'avait pas envie qu'il la lâche, pas envie qu'il s'éloigne ne serait-ce que de quelques centimètres, quand bien même elle savait qu'y aurait bien un moment où il faudrait qu'il quitte cette chambre d'hôpital. Elle ne voulait pas, elle n'avait pas envie de se retrouver seule avec ses pensées. Elle préférait de loin trouver tout et n'importe quoi à raconter à Alec, quand bien même elle passait pour une fille vraiment maladroite, voir même idiote. C'était mieux que la fille complètement brisée sans doute. Elle avait le cœur en morceaux, parce que c'était toute sa vie qui s'effondrait devant ses yeux, mais Alec il était là et l'amour qu'elle avait pour lui, celui qu'elle pensait qu'il pouvait éprouver pour elle, c'était plutôt efficace pour en recoller les morceaux. Mais c'était fragile comme soudure, alors elle craignait le moment ou pour une raison ou pour une autre, elle quitterait la chaleur de ses bras.
Fallait croire que les phrases pseudos-romantiques toutes faites étaient juste complètement débiles. Ce n'était pas ça qui la ferait fondre elle en tout cas. Au contraire, ce qu'Alec la fit rigoler et s'il avait été sérieux, elle aurait eu la même réaction, sans aucun doute. « Sérieusement ? Le mec qui me dit ça, j'lui donne le numéro de mon ophtalmo, pas le mien. » Elle en était capable, fallait bien se débarrasser des chieurs, venus chercher uniquement le sexe, parce que c'était ceux-là qui faisaient les malins avec leurs phrases à deux balles. Elle avait été plus fêtarde qu'elle en avait l'air, elle en avait passé des soirées au bar et elle en avait rencontré des mecs qui pensaient qu'avec leurs phrases idiotes ils avaient leur chance. Mais nan, ça ne prenait pas avec elle. La romance dégoulinante et hypocrite c'était loin d'être son truc à elle. La simplicité, ça pouvait avoir du bon parfois. « J'ai pas besoin de m'retrouver dans une scène un peu érotique pour me être incapable de défaire la fermeture d'une robe. » Elle n'était vraiment pas douée, mais y avait quand même des moments où c'était plus de la faute de la fermeture que la sienne. « Mais quand même, j'ai jamais castré quelqu'un sans le vouloir ni étouffé quelqu'un avec mes cheveux. » Y avait des limites à sa maladresse quand même. Ouais, elle était facilement celle qui se pétait le talon et qui chutait dans une flaque d'eau juste avant d'arriver dans un rencart. Ou celle qui passait tout le diner à cligner des yeux à cause d'une lentille mal mise. Bref, des trucs débiles, ça lui arrivait facilement, c'était certain, mais elle avait encore espoir de ne pas être un cas complètement désespéré. « Ouais, je suppose que c'est une bonne chose. J'ai déjà renversé un de mes ex en faisant une marche arrière un jour … J'suppose qu'il faut être un minimum résistant pour rester moi. » Elle était dangereuse. C'était certain. « Mais j'ai aussi des qualités hein, faut pas croire ... » Sans doute que de tête, elle n'en avait aucune pour le moment, c'était toujours plus simple de trouver ses défauts que ses qualités. « j'suis blonde aux yeux bleus, paraît qu'les mecs aiment les blondes aux yeux bleus. » Elle haussa les épaules, y avait plus que ça quand même pour faire son charme, mais puisqu'elle s'était attardée sur le physique parfait d'Alec, fallait bien qu'elle cherche de ce côté-là pour elle aussi. Quand bien même elle avait du mal à se voir comme une fille particulièrement attirante. Peut-être que c'était la première de ses qualités, la modestie. Ou une habitude à se dévaloriser elle-même, ce serait pas étonnant sans doute.
Alec Lynch
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Jeu 4 Fév 2016 - 20:11
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Le calme après la tempête, ou la doucecaresse procurée au cœur par quelques instants loin du monde – la réalité reviendrait bien assez tôt les rattraper, assez vite pour qu’aucun d’eux deux ne daigne chercher à mettre des mots clairs et précis sur le batifolage dans lequel ils s’entrainaient l’un l’autre. Les mots enjôleurs, remplis de moquerie et de charme, le Lynch les maîtrisait plutôt bien – ç’avait été son domaine d’expertise, fut un temps, de jouer avec le chaud et le froid, de mener la danse de ses envies avec toutes les filles qui avaient été assez idiotes pour s’enticher de lui. Dans tout ça, il avait toujours été infiniment réaliste, à la recherche de sexe, d’une liaison et sachant exactement quelles déclarations faire, quelles sérénades mielleuses balancer, afin d’avoir qui il voulait dans son lit. Des vieilles habitudes qu’il n’avait pas perdues, visiblement ; c’était comme le vélo, diraient certains, ces vieux réflexes incrustés dans ses chairs, jusqu’au bout de ses lèvres où se dessinait un sourire imprégné d’insouciance. L’insouciance, depuis combien d’temps avait-il renoué avec ce sentiment là ? C’était comme si l’affection qu’il avait si aisément éprouvée pour Calista, était devenue un genre de culte qui l’avait transformé, ou ramené des années en arrière. Alors oui, elle avait des beaux cheveux blonds, de grands yeux bleus et sa façon bien à elle de voir le monde – il en lâcha un souffle, un léger rire tandis que de ses phalanges il laissait glisser quelques mèches de cette fameuse chevelure entre ses doigts. « Ah ouais, t’as vraiment l’impression que j’suis le genre à préférer les blondes ? » encore une petite pique ; c’n’était pas comme s’il avait eu un type bien défini, et même si ç’avait été le cas, Calista et lui avaient déjà parlé d’cette histoire-là, le fait que jamais les statistiques de leurs jeunes années ne les aurait diagnostiqués prompts à se rencontrer, à vivre une romance quelle qu’elle soit.
« Moi j’dirais, c’que j’ai préféré chez toi en premier c’était... tes jambes. T’as toujours bien aimé les montrer, faut dire, en comparaison des autres au poste de police, c’était pas compliqué. » si les hommes ne l’avaient jamais au grand jamais attiré, ses collègues féminines avaient, elles aussi, toujours eu ce côté brute et glacé dont Calista, elle, s’était toujours trouvée tristement dépourvue. Et encore aujourd’hui, il n’savait pas comment elle faisait, comment elle avait pu faire pour toute sa vie, à travers toutes les épreuves – et avant qu’elle ne pense à autre chose, se laisse happer rien que par le mot jambes qui pourrait entrainer toute une succession de pensées parasitaires en la jeune femme, il vint lui arracher un énième baiser, ses yeux clairs à lui se perdant dans l’océan bleu de ses prunelles à elle – comme s’il était tombé en pleine vénération silencieuse, qui n’appartenait qu’à lui. « Mais c’qui est différent de tous les autres chez toi, c’est c’que j’préfère. » et déjà les doigts du Lynch étaient partis, doux pour dessiner les contours de sa mâchoire, le tracé de ses joues comme s’il s’était mis en tête de mémoriser chacun des détails de son visage. « C’est pas grave si tu le vois pas – encore moins grave si les autres le voient pas. Mais… t’es sans doute la personne la plus courageuse que j’connaisse. » il ne lui laissa pas le temps de réagir, certainement pas de le contredire, avant d’avoir un fin sourire - « Et j’veux pas dire… courageuse dans l’sens ‘courir dans un bâtiment en flammes pour sauver des gens’. Dans le genre… tenace. » stable, bel et bien là, l’ancre dans sa vie à lui, qui était partie, s’effilochant entre ses doigts. « Et j’sais même pas comment tu fais. J’veux dire… quand mes parents- » il s’interrompit, ses mâchoires se crispant dans l’indécision la plus totale, avant de soupirer. Ses parents quoi, au fond ? « Quand mes parents sont morts... » non sans une moue évidente du malaise qui se nouait dans ses tripes. « J’suis presque sûr que j’ai… choisi le chemin l’plus évident qui s’offrait à moi. Tout quitter, tout laisser derrière et m’dire que j’pourrai les venger. » et elle le savait déjà, tout ça, c’était tout c’qu’elle connaissait de lui, tout c’qu’elle voyait de lui – le type avec ses flèches et son arc, celui qui n’lâchait rien, certes. Et elle s’en oubliait elle, sa bravoure à elle, ses forces à elle – celles qu’il n’pouvait que voir, lui. « J’veux dire… mes frères et sœurs inexistants- j’crois que j’aurais… j’aurais jamais pu faire tout c’que t’as fait. Et toi- » et elle, dans c’qui changeait toujours, ce qui quittait encore et toujours sa vie. « T’as survécu à des trucs comme ça. Et même plus t’as… t’es devenue c’que t’es grâce à ça, à travers ça. Là maintenant, t’es là, avec moi alors que t’aurais sûrement pu trouver quarante prétextes pour m’envoyer balader. C’que j’aurais fait, parce que c’est comme ça que j’suis et… » et c’était c’qu’elle n’était pas. Humaine, probablement. Unique dans l’monde acerbe et assassin qu’il n’avait que trop longtemps fréquenté. Il pinça les lèvres, un vague sourire empreint de tendresse éclairant son visage, comme si ça, ça pouvait finir sa phrase à la place des mots. Comme si lui, déposant la paume de sa main sur toute sa joue, était une action qui suffisait en soit pour déclarer sa flamme – parce que franchement, il n’était pas doué pour ça.
Calista Wolstenholme
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Jeu 4 Fév 2016 - 22:06
And we knew you would always be so close.
— alec lynch & calista wolstenholme —
Just an hour and we'll be home, With my family that i chose You're my family. And on the pavement still gripping the phone, You came and wrapped your arms around my soul And we were shaking and you're so much a part of me. And so this is why I'm here. When we called you, You came so fast And sat beside me while hours and days past, I'll always thank you for that.— home.
Tout était plus simple, là dans les bras d’Alec, c’était comme si en un clin d’œil, tous ses problèmes avaient pu s’envoler. Ils étaient là tous les deux et elle n’avait aucun mal à oublier le monde qui continuait de s’agiter dehors. Ce monde qu’elle n’allait pas tarder à détester, tant il était cruel avec elle. Pour l’instant, elle était comme dans une bulle, un petit coin où rien ni personne ne pouvait venir lui causer plus de torts. Elle avait déjà assez donné pour aujourd’hui et pour le restant de sa vie sans doute. Elle ne voulait pas que cette bulle ne se perce, elle ne voulait pas être de nouveau confrontée à la réalité. Sans doute qu’une fois sortie de là elle retournait se planquer dans son appartement, comme elle l’avait fait ces dernières semaines. Ce serait encore plus facile de trouver des excuses pour ne pas en sortir, puisqu’elle serait coincée dans une chaise roulante. Evoquer les nombreux charmes d’Alec, c’était plus simple que de penser au futur. Tout était plus simple que de penser à ça sans doute. Elle ne savait pas si ce qui avait pu attirer Alec vers elle, ça avait pu être ses cheveux, ses yeux ou autre chose, fallait bien l’admettre, dans le fond, elle ne savait pas comment il avait pu s’enticher d’une fille comme elle, mais elle n’allait pas s’en plaindre, bien au contraire. « J’en sais rien. J’l’espère, parce que c’est pas demain la veille que je me teindrais en brune. » Ou en rousse ou en n’importe quoi d’autre. Elle était très bien blonde. Elle avait beau se plaindre de ses cheveux parfois, comme la plupart des filles, elle n’avait pas envie de les changer pour autant.
Etre la seule fille du commissariat et tailleur et talons hauts, ça avait fait son effet apparemment. Elle ne regrettait pas les jupes qu’elle portait la plupart du temps, si c’était vraiment ce qui avait poussé Alec à poser les yeux sur elle. Ses jambes. Celles-là même qui n’allait plus servir à grand-chose à présent. Elle aurait pu faire une réflexion là-dessus, parce que c’était logique, parce qu’y avait eu un pincement dans son cœur quand il avait prononcé le mot, mais elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il déposa un baiser sur ses lèvres, comme s’il avait su que ne pas la laisser répondre à ce sujet était la meilleure chose à faire pour ne pas percer cette petite bulle trop fragile dans laquelle ils étaient isolés. Il avait repris la parole, parlant de courage, alors même qu’elle était sûre que c’était bien la dernière chose qui pouvait la définir. Elle était plutôt du genre à prendre la fuite face aux difficultés et à se planquer dès que quelque chose n’allait pas dans sa vie. Quand il s’agissait des autres, c’était différent. Elle l’avait dit et c’était une chose dont elle était convaincue : on ne laisse pas tomber ceux qu’on aime. C’était impensable pour elle. Elle n’aurait laissé tomber Aspen et Lorcan pour rien au monde. Alec non plus. « J’crois pas que ce soit du courage. Juste … d’l’amour. » Ce genre d’amour inconditionnel qui faisait, qu’y avait rien au monde qu’elle ne ferait pas pour eux. « Quand notre mère est morte, fallait bien que quelqu’un s’occupe d’eux. Notre père … » Parler de son père avec Alec c’était probablement une mauvaise idée en cet instant. « De toute évidence, il a jamais été vraiment … très sentimental. » Y avait un tas de mot qu’elle aurait pu dire en cet instant en commençant par simplement dire qu’il n’avait jamais vraiment été un bon père, trop ancré dans ses convictions pour vraiment se préoccuper du reste. « Alors, moi j’étais là. Parce que je les aime. » Parce qu’elle, contrairement à leur père, elle était capable d’éprouver ce genre de sentiments. « Le monde peut bien s’abattre dans mon dos, j’irais bien tant qu’ils vont bien ; je serais heureuse tant qu'ils seront heureux. » Et de toute évidence, c’était fait, le monde s’était abattu sur elle, mais ça irait, ça s’arrangerait, tant que Lorcan, Aspen, mais aussi Alec, eux, ils allaient bien. « J’espère que Lorcan ouvrira son restaurant et qu’Aspen sera une grande architecte. » Elle n’avait pas franchement d’ambition elle, alors fallait bien qu’elle vive de celles des autres. « Et qu’ils trouveront quelqu’un, avec qui ils auront un beau mariage et plein de bébés. Faudra bien qu’ils compensent ceux que j’aurais pas. » Encore un sujet qu’il aurait fallu laisser de côté, c’était fou la facilité avec laquelle ça revenait. « Si j’peux pas être une mère, je serais la meilleure tante du monde, pas le genre à faire plein de cookies, parce que là, je risquerai de les tuer, mais ils auront des cadeaux tous les jours, c’est certain. » Les enfants les plus gâtés du monde, parce qu’ils le mériteraient. Enfin c’était pas de main la veille qu’elle aurait des neveux et des nièces de toute façon. « Peut-être que j’ai pas besoin de bébés tant que j’lai ais eux. C’est eux mes bébés. » Ce serait toujours eux. Lorcan et Aspen, les deux personnes les plus précieuses de son univers. Elle se décolla d’Alec quelques secondes, juste le temps de tendre le bras vers son téléphone qu’elle avait laissé sur le lit quelques minutes plus tôt. « Faut que je prévienne Lorcan avant que … » Avant que leur père découvre ce qu’il était et qu’il décide de lui faire subir le même sort qu’elle. Rapidement, avec cette dextérité qui lui était propre, elle envoya un message à son frère cadet. Histoire qu’il reste loin de leur père. Elle laissa échapper un léger soupire. « Il lui fera pas de mal, pas à lui. » C’était plus pour s’en convaincre elle-même qu’Alec. Merde, elle regrettait d’avoir passé tant de temps à vouloir protéger son père. Il ne le méritait pas, c’était certain, mais elle ne voulait pas qu’il puisse faire du mal à Lorcan.
Alec Lynch
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Jeu 4 Fév 2016 - 23:21
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La dévotion que Calista éprouvait pour son frère et sa sœur était peut-être la chose la plus naturelle qui soit – il n’savait pas au fond ; Alec avait grandi comme ça, fils unique, centre de toutes les attentions. Il avait cru, que l’adoration de ses parents n’avait pas de limite non plus, que leur amour pour lui n’avait jamais failli, n’avait jamais fané d’une quelconque manière. Leur mort les avait rendus sacrés à l’esprit du fils esseulé ; ils avaient été ce père exemplaire, digne et généreux et cette mère douce, empathique, aux gestes baignés d’affection pour le monde. Manifestement, tout ceci n’était qu’un mensonge, une traitrise dont le Lynch ne connaissait pas encore l’ampleur – on n’pouvait pas appeler ça du courage, le fait de se planquer derrière la hargne toute naturelle pour justifier l’fait de ne pas vouloir savoir. De ne pas oser défoncer toutes les portes closes pour retrouver ce fantôme du passé. Elle était à Radcliff, avait dit Calista. Plus atteignable que jamais depuis ces quatorze dernières années, une chance exceptionnelle, somme toute. Etre un orphelin, finalement, ça n’avait pas été l’pire sort qu’il aurait pu subir – y’avait ça, les parents incapables de vouer la moindre tendresse véritable et sans faille pour leurs enfants. Les parents traitres. Et peut-être bien que quelque part, Alistair Wolstenholme et Lilith Raeken pourraient profiter d’une discussion autour d’un café, ou d’un bon repas avec lequel ils s’étoufferaient. Définitivement, rester ici, avec Calista, dans cette chambre glacée et aseptisée, c’était c’qu’il pouvait faire de mieux. Pourquoi risquer tout ça, pourquoi poursuivre le fantôme d’une mère morte en lui depuis quatorze longues années ? Trop rarement en ces quelques heures à peine, le Lynch n’avait pris le temps d’ingérer l’idée pour savoir quoi en faire – dans ce bourdonnement d’indécision, tout c’qu’il savait c’était qu’être ici, à déposer des baisers sur les lèvres de la blonde, à l’enrouler dans ses bras le temps d’un câlin – s’éprendre encore plus d’elle, finalement, était la seule chose qui avait un sens. Calista qui avait besoin de lui, Calista qui n’voulait pas le repousser – n’l’avait pas encore fait, et ne le ferait pas, espérait-il égoïstement, désespérément. Parce qu’à suivre le modèle de sa mère, aimer s’accompagnait de trahison – et s’ils devaient s’finir comme ça, autant qu’ils n’commencent rien. Leur couple, leur idylle – est-c’que toute cette romance serait la chance dont il avait tant besoin, celle qu’il n’avait jamais espéré ? Alec, pris dans le cercle vicieux de sa vie depuis si longtemps. Lilith Raeken n’avait jamais aimé, ni son mari ni son fils, d’la même façon que Calista pouvait aimer. Est-c’que ça suffisait, à tout chasser, à tout faire disparaître au profit d’une simple admiration sans limite ? C’qu’il savait, c’était qu’il commençait à étouffer des flammes rougeâtres et brûlantes qui dévoraient sa vie, tout ce en quoi il avait toujours cru. Calista, au moins, était un infime souffle d’air – si petite au milieu de la masse humaine, et si importante, pourtant. Frêle, blonde perchée sur ses hauts talons, toujours vêtue de robes outrageusement courtes, fraiche, spontanée – il aurait pu trouver, une myriade de mots, une grande variété de vocabulaire pour la définir elle, mais y’avait pas besoin de mots ; car comme ça, rien que dans le silence, une délicate passion filtrant à travers leurs prunelles claires, le cœur gelé du Lynch tambourinait contre son poitrail dans une danse incontrôlable.
Et Calista pouvait parler sans retenue aucune, énumérant les mots mariage et bébé les uns après les autres sans qu’il ne semble s’en fourvoyer d’une quelconque manière – ouais, ça aurait été un putain de tournant dans leurs existences, si elle s’était avérée enceinte. Mais ça s’était toujours lu dans son attitude, ses mots, la façon dont son regard s’illuminait de vie peu importaient les jours sombres – Calista, contrairement à lui, avait toujours songé à l’avenir, et elle l’avait vu d’une manière bien définie. Bébé, pas bébé – leurs sentiments étaient gravés dans le marbre de leurs attitudes ; c’n’était pas juste un béguin capricieux, ni les anciens jeux de séduction auxquels il avait joué autrefois. Il l’aimait. D’une ferveur incandescente, la seule âme qui faisait survivre ses croyances pour c’monde déplorable. Et il resterait là, bébé ou pas bébé, peu importait c’qu’elle disait, peu importait c’que le monde disait – longtemps, aussi longtemps qu’il le faudrait. Jusqu’à s’en cramer les ailes, s’il restait tel qu’il était ; elle, elle était vouée à vieillir, lui, il était voué à… à-. La réalité s’imprégna sur son faciès avec cette idée, alors qu’il avait laissé Calista s’éloigner pour prendre son téléphone. Pernicieuse, la vérité assombrit son visage pour un temps, d’indéfinissables et douloureuses secondes. « Hey-… » et dans ce simple mot, il déposa une caresse sur son bras, pour attirer son attention à nouveau – oui, qu’elle s’inquiète pour Lorcan. « Tu devrais lui dire, c’qu’y s’est passé. J’veux dire… c’est pas à toi, Calista de-de tout gérer. » peut-être qu’elle allait lui rappeler que c’était sa famille et ainsi de suite. Il en pinça les lèvres, hésitant, comme jamais il n’l’avait été dans sa vie de tous les jours, lui si prompt à toujours garder le contrôle de tout. « T’es pas toute seule, et t’as pas à l’être. Ils peuvent t’aider, et ils-ils… tu crois pas qu’ils pèteraient un câble qu’tu leur dises pas que t’es à l’hôpital ? » mais avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre, il surenchérit – il n’connaissait pas Lorcan, n’connaissait Aspen que sur le terrain. Mais s’ils l’aimaient comme elle méritait d’être aimée, ils n’pourraient que voir les choses de la même façon que lui. « C’est bien… j’veux dire, c’est-j’comprends c’que tu ressens. Mais j’te laisserai pas t’oublier dans cette histoire. » et sans toute l’avait-elle fait trop longtemps. A nouveau, en remontant le long de son bras, satin sur sa peau, il arriva au creux de son cou. « J’suis le type qui guérit de ses blessures. Et n’peut pas mourir. Et crois-moi, en quatorze ans à chasser des transmutants, on en rencontre de tous les genres. » il repoussa doucement quelques mèches de ses cheveux clairs derrière son épaule, l’observant dans les yeux histoire qu’elle y croit – vraiment, sans faillir, sans reculer. Sans l’repousser. « On va trouver un moyen. D’arranger ça, de-de… j’sais pas quel est ton ordre de préférence. Mais un jour, Calista, j’te jure que t’auras tout c’que tu veux. Tous les enfants qu’tu peux vouloir, et-et tu sais c’qu’on a dit. » vaguement, il hocha la tête, cherchant un assentiment de la part de la jeune femme. Qu’elle pleure maintenant, ou qu’elle ravale ses ressentiments, qu’elle hurle de rage ou fasse quoique ce soit – ils en survivraient. Et ils chercheraient – toujours droit devant, sans jamais abandonner.
Calista Wolstenholme
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Ven 5 Fév 2016 - 14:19
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Au milieu de cette famille de fous dans laquelle Calista avait vu le jour, elle avait toujours été l’erreur, celle dont on ne ferait jamais rien. La plus grande déception de son père sans doute. Elle avait toujours eu le sentiment de lui inspirer de la honte et du dégout. Cette sensation au fond de ses tripes qui aurait facilement pu la faire sombrer dans une profonde dépression. Elle était sensible, soucieuse de ce que son père pouvait penser d’elle, alors forcément, être la tare de la famille, ça n’avait jamais été facile. Heureusement, à côté de ça, il y avait eu Aspen et Lorcan. Son frère et sa sœur, ces deux-là avaient toujours beaucoup compté pour elle. La famille, c’était important après tout, alors il n’avait jamais été question pour elle d’abandonner son frère et sa sœur. Ils étaient tout pour elle. Aspen était la raison pour laquelle elle n’avait pas du tout envie qu’Alec, ou n’importe qui d’autre, se lance dans une histoire de vengeance. Lorcan en revanche, c’était une raison suffisante pour faire en sorte qu’Alistair Wolstenholme n’ait pas l’idée de commettre deux fois la même erreur. C’était une situation qu’elle ne savait pas comment gérer. Une histoire dont elle pourrait s’occuper plus tard sans doute, mais déjà, ça lui travaillait l’esprit, sa dévotion pour eux était telle qu’elle avait du mal à les écarter de son esprit. C’était Lorcan et Aspen et elle avait cette volonté de les protéger à tout prix. Comme si c’était inscrit à l’avance dans son rôle de grande sœur. Là elle ne savait pas vraiment comment faire, parce que c’était leur père quand même et la preuve que l’amour qu’il avait par eux se limitait à leur génome parfait, si loin de celui des transmutants qu’il détestait tant. Pourtant Lorcan lui, il ne correspondait pas aux attentes paternels.
Elle laissa échapper un léger soupire suite aux paroles d’Alec. Il avait raison, comme souvent. Comme toujours sans doute même. Si elle ne disait pas à Lorcan et à Aspen qu’elle était à l’hôpital, elle risquait de se faire engueuler, tout comme elle aurait poussé une gueulante si l’un d’eux avait été hospitalisé sans le lui dire. « J’sais mais … » Elle soupira encore, fermant les paupières quelques secondes, en profitant pour apprécier les caresses d’Alec contre sa peau, qui avaient le mérite d’arriver à la calmer dès qu’elle commençait de nouveau à paniquer et ça n’arrêtait pas de la prendre, comme des pics de stress qui la rendait complètement instable, elle passait d’une humeur plus ou moins détendue à une détresse totale en moins de deux minutes. « Ça passera jamais dans un sms ‘coucou j’suis à l’hôpital, bye’ … » Fallait trouver la bonne façon de dire ça et là elle ne voyait pas vraiment. Ça c’était typiquement le genre de message qu’elle serait capable d’envoyer, quand bien même elle savait que si elle recevait ça, elle, elle deviendrait rapidement complètement cinglée. Elle esquissa un léger sourire avant de venir poser sa joue contre le torse du jeune homme. « Je suis désolée. Quand j’aurais remis la main sur mon optimisme, qui est enterré très très très très profondément, j’arrêtais de paniquer toutes les deux minutes. » Il était vraiment très difficile à retrouver, elle avait beau faire de son mieux pour ne pas simplement déprimer dans son coin, ça restait compliqué à digérer. « J’te fais confiance. Vraiment. J’ai juste pas encore passé le cap de l’acceptation de tout ça. Alors j’risque de passer d’un état à un autre en un temps record pendant encore quelques temps. » Et encore, elle restait calme malgré tout. Sans doute qu’elle n’était pas encore assez en forme pour passer par la crise de rage, mais ça viendrait sans aucun doute, parce qu’accepter tout ça, c’était loin d’être facile à faire. Ça viendrait, le moment où il faudrait plus que des baisers, quelques mots doux et des caresses pour la calmer. Elle prenait sur elle et y aurait un moment où faudrait sans doute que ça explose.
Alec Lynch
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Ven 5 Fév 2016 - 21:09
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Alec Lynch avait-il un jour été assez altruiste pour tenter de rassurer quelqu’un ? Pour prendre une de ses petites-amies dans ses bras, dans un câlin plein de tendresse afin de chasser tous ses maux ? L’errance entre Elizabethtown et Radcliff avait été si longue, que le hunter semblait avoir repoussé chacun de ces instincts-là, et chaque souvenir de ses romances passées – ça n’avait pas été faute d’en avoir, comme tout jeune prêt à s’faire enjôleur et plein de charme idéal juste pour avoir du sexe en contrepartie. Loin des idylles parfaites qui ne l’avaient jamais vraiment fait rêver, lui ; pas du haut de ses vingt ans en tout cas, alors que l’insouciance avait été c’qui le motivait le plus, indifférent aux liaisons qu’il menait au gré de ses caprices. Définitivement, le respect des autres n’avait que trop rarement fait partie des principes de base du fils Lynch lorsqu’il n’avait été qu’un prétentieux connard, prompt à vivoter sans se soucier de rien. A l’époque, il n’avait rien assumé, n’aurait rien assumé – il n’avait jamais pensé à quelque chose d’aussi concret que des histoires de couple, ou un mariage se profilant à l’horizon ; et si une fille aurait dû lui annoncer un jour qu’elle attendait son bébé, ‘avorte donc’ aurait été la réponse qu’il aurait donnée, avec toute l’indifférence glaciale dont il pouvait se vêtir. C’était à croire qu’il avait eu un cœur de pierre et de glace, avant même de devenir un hunter obnubilé par la vengeance ; sa dévotion toute vouée à ces histoires loin des passionsamoureuses et seul le souvenir de l’amour de ses parents pour moteur. Sa mère si parfaite, immuable dans sa mémoire ; son père si droit, si juste. L’affection du fils unique, trop rarement exprimée de leur vivant, devenant une adoration empoisonnée. Combien d’jours, combien d’mois, combien d’années avait-il sacrifiés à la recherche de l’unique but qui avait importé ? Ça n’avait pas été un choix plus qu’une responsabilité, un devoir coulant dans ses veines à lui, le dernier Lynch survivant au désastre – aux flammes qui avaient lentement mais sûrement tué toute sa famille. Comment sa mère pouvait-elle être vivante ? Avait-elle observé de loin sa lente descente aux Enfers, le laissant faire ? Le laissant se vouer corps et âme, pour le restant de ses jours, à la route la plus solitaire qui soit, en son nom à elle ?! Tant de questions que la simple notion de famille éveillait en lui – et égoïstement, Alec se retrouvait à remercier tout ce qui existait, quelque ange que ce soit pour avoir été fils unique. Comment aurait-il pu annoncer une telle chose à quelqu’un ? Comment aurait-il pu dévisager une sœur ou un frère dans les yeux, pour lui annoncer que tout ce en quoi ils avaient cru pendant tout c’temps, n’avait été en réalité qu’un immense, vaste et aride mensonge mis en place par leur propre génitrice ?
Si Calista dans ses bras, sentait la réalité s’enfuir et n’pas importer, il en était de même pour lui – définitivement, se préoccuper des histoires de fratrie de la blonde était bien préférable à tout ce qu’il pouvait – devrait, un jour – entreprendre s’il cherchait la vérité. « Oh- et tu m’demandes à moi des idées pour formuler ça proprement ? » il en eut un ricanement, observant sa vis-à-vis comme si elle venait de livrer la pire hésitation qui soit – Alec et les mots bien choisis, ça n’allait pas de pair, et même le plus gros béguin qui soit n’aurait pu empêcher la Wolstenholme de savoir ça. Depuis qu’ils s’connaissaient, elle l’avait sûrement plus souvent vu rester muet, ou presque grogner comme un animal blessé, plutôt que parler et s’exprimer clairement. C’en était de même par sms, avec en plus la complexité du simple fait de devoir taper quelque chose sur ces écrans minuscules. « Est-c’que c’est même un truc à dire par sms ? » lâcha-t-il, perplexe, ses sourcils arqués en direction de Calista – elle vivait depuis trop longtemps et trop souvent derrière ses ordinateurs, sûrement, pour savoir que même un coup d’téléphone, c’était préférable à quelques lignes sur un écran. « Quoiqu’il en soit, avec c’que t’écris, même moi j’devinerais que tu caches quelque chose, c’est dire. » oui il n’était pas aveugle au point de ne pas pouvoir lire le sms que Calista envoyait juste sous son nez – elle tapait vite, mais pas aussi vite qu’il n’était capable de jeter une œillade en direction de ce qu’elle faisait. Enfin, c’n’était pas comme s’il était apte à trouver la formulation idéale pour ça ; les gestes, la douceur de ses bisous, il le savait bien, aidait la chasseuse plus efficacement que tous les blablas dans lesquels il pouvait se lancer – qu’ils ne s’prennent quand même pas la tête sur une histoire de sms. Au fond, Calista avait d’autres chats à fouetter, là maintenant, que de trouver la phrase idéale pour annoncer une telle chose à son frère et sa sœur. « La dernière chose que tu d’vrais faire, Calista, c’est paniquer. » lâcha-t-il, alors que du plat de sa main il caressait, fourrageait doucement le tissu contre son épaule, alors qu’elle était là, blottie contre ses bras. « Ca va être long, ouais… mais c’qu’y est arrivé est arrivé. Tu peux être en colère, et t’énerver pour un oui ou pour un non, c’est normal que tu t’inquiètes pour ton frère mais-… » il soupira légèrement, un vague sourire à la commissure de ses lèvres. « On pourra pas revenir en arrière, et l’important ce sera au final de se concentrer sur c’qu’on fait avec ça. Tu-tu… t’as tout ton temps, pour accepter. Et après on prendra nos vacances. Et après on cherchera. » oui, parce que leurs vacances au soleil, il les prendrait : sur le plus ou moins long terme, au gré des circonstances et des événements – ça voulait presque dire qu’ils étaient embarqués dans cette histoire pour longtemps. Mais au moins, embarqués ensemble là-dedans.
Calista Wolstenholme
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Sam 6 Fév 2016 - 13:30
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La famille Wolstenholme avait tout pour être compliquée. Calista l’avait toujours su, elle avait souvent eu le sentiment de ne pas y être à sa place. Parce qu’elle n’était pas faite pour être hunter, comme le reste de la famille, parce qu’elle préférait passer son temps devant l’ordinateur, plutôt qu’à participer aux trop nombreux entrainements qu’on lui imposait. Puis, y avait son père et tout ce mépris non caché qu’il lui accordait. L’amour, ce n’était probablement pas le truc du patriarche de la famille, mais là, fallait quand même admettre qu’il était tombé bien bas. Il avait plus de dévotion envers la cause qu’il défendait qu’envers ses propres enfants. Elle lui en voulait plus qu’elle ne lui en avait jamais voulu et elle espérait vraiment qu’il n’ait pas la mauvaise idée de se pointer devant elle, sans quoi ça risquait de mal se terminer. Elle avait toujours eu trop de respect pour lui pour ne pas lui balancer en plein visage ce qu’elle pouvait pense de son comportement, mais là c’était terminé. L’éviter, ça avait été plus simple que de l’affronter. Il n’avait pas de limite et elle craignait que sa folie finisse par se répercuter sur Lorcan. Parce qu’il était un transmutant et qu’il fallait croire qu’Alistair Wolstenholme avait toujours une dose de NH25 dans sa poche. Il était hors de question que son cadet ait un jour à connaitre ce qu’elle était en train de vivre en cet instant. Les effets secondaires du vaccin étaient imprévisibles et si elle était clouée à un lit d’hôpital, ça ne voulait pas dire que ce serait le cas d’une autre personne ayant subi le même sort qu’elle, mais quand même, il fallait rester prudent.
Elle commençait à bien connaitre Alec et il fallait avouer que malgré toute l’affection qu’elle pouvait avoir pour lui, elle était incapable d’admettre qu’il était beaucoup plus doué qu’elle quand il s’agissait de trouver les bons mots. Il était peut-être même pire qu’elle. Elle disait n’importe quoi, elle s’enfonçait, mais lui il avait tendance à ne rien dire du tout. Ils s’étaient sûrement bien trouvés au final tous les deux. « Parce qu’y a des trucs qu’on ne peut pas dire par sms ? » La question était sérieuse, vraiment sérieuse. Elle était du genre à utiliser les sms pour tout dire elle, puisqu’elle était toujours branchée dessus, ça n’avait pas grand-chose de surprenant sans doute. Elle regarda de nouveau son téléphone portable, avec le message envoyé à Lorcan avant de hausser les épaules. « Tant pis. Au pire, il me demandera et ce sera plus simple pour moi de répondre. » Et puis elle lui demanderait de prévenir Aspen au passage, comme ça, elle n’aurait même pas besoin de trouver les mots justes à taper dans son sms pour prévenir sa sœur. Comme quoi la maladresse ça pouvait avoir du bon des fois. Au moins, elle avait vite fait prévenu Lorcan, pour le reste, elle verrait plus tard. » Ils auraient dû me donner plus de morphine, c’est pas mal ça pour arrêter de paniquer. » Et pour oublier tout ce qui pouvait facilement faire céder à la panique. » J’vais faire de mon mieux. J’veux vraiment ces vacances. » Tous les deux, loin d’ici, au soleil, ce serait l’idylle parfaite. Ils en avaient probablement tous les deux besoin, avec tout ce qui leur arrivait depuis quelque temps. Heureusement, ils avaient encore leur romance pour tenir le coup. Sans lui elle serait loin, très loin au fond du trou. « Si ça te gêne pas de partir en vacances avec une handicapée … » Elle aurait eu envie de se donner des baffes à elle-même, tellement ça l’agaçait d’être encore et toujours confrontée à cette idée. Elle soupira. » Merde. Faut vraiment que je pense à autre chose, mais ça continue de revenir dans mon esprit. Stupide cerveau. » Elle aurait voulu pouvoir le déconnecter son cerveau, comme on aurait pu mettre un ordinateur en veille. » Faut que je pense à autre chose, n’importe quoi d’autre. » N’importe quoi du moment que ça n’impliquait pas ses jambes, ou des bébés.
Alec Lynch
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Sam 6 Fév 2016 - 18:40
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Calista et sa maladresse, Calista et son petit charme spontané, Calista et son incapacité physique, psychique et mentale à ne pas dire la phrase de trop. C’était tout elle, il ne le savait que trop bien – aussi chasseur, distant et peu bavard qu’il était, Alec avait eu toutes les occasions possibles et imaginables pour sonder la personnalité de la blonde pétillante qui l’avait si souvent accompagné dans ses missions. Bien souvent, sur le terrain, la Wolstenholme avait participé à lui sauver la vie, et à bien faire le job – rien que ça, avait suffi à la chasseuse de gagner le respect du Lynch. Certes, il avait bien souvent fait preuve d’une indéniable maladresse gauche à essayer de la pousser sur le terrain à nouveau, mais dans toute l’histoire de leur partenariat, il y avait toujours eu cette entente qui leur avait permis de sonder les forces et les faiblesses de l’un et de l’autre. N’était-ce pas logique, qu’ils finissent comme ça, dans une romance qui leur faisait tourner la tête ? Au fond, y’avait peut-être que Felix, pour connaître autant de choses sur le Lynch que Calista elle-même – mais fallait croire que même avant que leur idylle ne s’mette en branle, Alec et Calista avaient tout eu du couple qui se complétait. Alors évidemment, il n’était pas surpris de voir la jeune femme saisir son téléphone dans un élan d’inquiétude, sa dévotion pour son frère et sa sœur réveillée au beau milieu des tourments qu’elle traversait elle-même. Et chacune des paroles qu’elle prononça non plus, ne l’surprit pas vraiment – il aurait pu en soupirer d’un agacement non négligeable, lever les yeux au ciel de manière explicite afin de lui faire comprendre que tout c’qu’elle voyait comme des problèmes, des obstacles, il s’escrimerait toujours à les ignorer. Ou à faire avec. Ou à les affronter de face. Somme toute, tout ce qu’elle n’avait pas le courage, la force de faire pour l’heure aujourd’hui. Mais Calista était Calista – et elle n’était même pas encore pleinement remise du dernier coup dur que la vie lui avait imposé, la fin de son amourette précédente, la mort tragique de son ancien petit-ami. Alors quoi ? Seul le temps leur permettrait de dire clairement c’qui n’pouvait être dit à l’heure actuelle, mais il semblait bien que des jours compliqués, froids, faits de hauts et de bas, s’enchainaient déjà devant eux. Et que pourrait-il faire contre ça ? Rien, impuissant comme trop souvent ; le chasseur ravalait encore et encore le sentiments qui lui déchiraient les tripes à lui, si prompt à ne pas froisser la jeune femme – ravaler l’ardeur avec laquelle il voulait croire en leurs chances de s’remettre de tout ça, de surmonter tout ça, n’était pourtant pas chose facile. Il avait pourtant assez rarement eu foi en le monde, l’genre humain en général pour se montrer d’un tel optimisme – mais il fallait bien équilibrer la balance. Pour Calista, somme toute, ça lui semblait facile d’agir de la sorte : de privilégier l’idéalisme, les caresses, les bisous et les câlins à la réalité qui aurait tôt fait de les rattraper. Si seulement, ici et maintenant, dans cette chambre d’hôpital, il n’pouvait y avoir qu’eux deux, que l’instant présent, où ils s’retrouvaient enlacés l’un à l’autre, leurs cœurs en douce harmonie.
Vouloir chasser tous ses démons, et faire survivre l’imprudence de Calista – c’était sans doute le genre de devoir qui s’imposait à chacun des amoureux, dans toutes les circonstances possibles et imaginables. N’était-ce pas pour ça, qu’on faisait de l’amour l’un des sentiments les plus précieux qui soient ? Bien souvent, ses liaisons à lui, toutes basées sur le charnel, le sexe et l’éphémère qu’elles avaient été, avaient aussi été un moyen d’échapper à la prescience de la réalité, la vie qui tournait, tournait encore et encore partout autour de lui. Alors oui, peut-être bien que l’affection, la tendresse d’un baiser, la passion à leurs volontés devaient au moins aider, faire quelque chose, donner un p’tit coup de pouce. « Qu’est-c’que tu veux que j’te dise, faut aussi être un peu masochiste pour vouloir partir en vacances avec moi, de toute manière. » dans une œillade en coin en direction de Calista, vaguement enjôleur, Alec eut un sourire, tandis que dans sa tête, sa mémoire s’était mise en branle à la recherche de la dernière fois qu’il avait pu prendre des vacances exotiques. Ca remontait à si longtemps, qu’il avait sûrement dû oublier comment on faisait, comment on lâchait prise. Et avec Radcliff, les transmutants, les hunters, sa mère, Insurgency à ses trousses ; y’avait trop d’informations qui bourdonnaient dans sa tête pour que la simple et sensuelle idée de vacances soit totalement inatteignable. Déconnecter son cerveau, ç’aurait sûrement été une bonne idée, pour l’un comme pour l’autre, alors qu’une ombre indélicate avait glissé sur le visage du Lynch, pour une seconde à peine. Cette guerre, tout c’qu’y se passait à Radcliff, c’n’était certainement pas fini : alors handicapée ou pas, ils n’étaient pas prêts de les voir, leurs vacances. « J’vais finir par croire que j’vais devoir me déshabiller pour que t’arrêtes de réfléchir – j’sais que ça marche avec toutes les filles, ça. » surtout avec elle, pas besoin de prétendre le contraire, alors qu’il la défiait du regard de dire quoique ce soit contre ça ; n’était-ce pas ce qu’elle avait dit un peu plus tôt ? C’t’histoire, elle avait commencé comme ça, avec Calista en train de s’enticher du type bien foutu – alors pourquoi pas, hein ? La séduction, faire tourner les têtes de certaines demoiselles, contrairement aux vacances ou déconnecter son cerveau, c’était comme le vélo. « Ou peut-être que t’as juste besoin de sortir d’cette chambre. » glaciale et aseptisée, aux murs froids et impersonnels – y’avait pas d’quoi s’étonner que quelqu’un comme Calista s’y sente déprimée. Son appartement à elle, était rempli de trucs divers et variés, plus comme une chambre d’enfant que comme l’habitation d’une jeune femme adulte. Heureusement, ils semblaient déjà avoir dépassé ce stade-là, les prémices, la naissance du crush où ce simple fait suffirait à le faire fuir ; il était là, il était là pour rester.
Calista Wolstenholme
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Sam 6 Fév 2016 - 19:52
And we knew you would always be so close.
— alec lynch & calista wolstenholme —
Just an hour and we'll be home, With my family that i chose You're my family. And on the pavement still gripping the phone, You came and wrapped your arms around my soul And we were shaking and you're so much a part of me. And so this is why I'm here. When we called you, You came so fast And sat beside me while hours and days past, I'll always thank you for that.— home.
Calista avait beau essayer de faire tous les efforts du monde pour oublier ce qui venait de lui arriver, ça finissait toujours par revenir. Il suffisait d’un rien pour que tout lui revienne en plein dans la figure. Pourtant, elle avait vraiment envie de faire comme si de rien était. Profiter de cet instant en compagnie d’Alec pour faire le vide dans son esprit, parce que de toute façon, elle avait beaucoup de temps devant elle pour réfléchir à tout ça. A peine réveillée, ce n’était sans doute pas le moment de déprimer. Ça aurait pu être pire après tout ; au moins, elle était encore en vie. Alec était là et sans la tonne de problèmes qui s’imposaient à elle, cette scène aurait pu avoir tout d’une idylle parfaite. Mais y avait toujours quelque chose, pour venir se glisser entre eux. Dès qu’ils étaient tous les deux, y avait forcément quelque chose qui allait mal. Elle espérait qu’un jour, ça puisse passer, qu’un jour ils puissent passer un moment en amoureux sans que l’un de leurs parents ou n’importe quel transmutant, n’importe quel hunter, vienne tout foutre en l’air. C’était beaucoup demandé dans une ville comme Radcliff, alors fallait espérer, qu’un jour ils arriveraient à partir pour prendre leurs vacances en couple, loin du monde et loin des problèmes de cette petite ville. Un jour peut-être. En attendait, au moins elle pouvait se reposer sur la tendresse et la compassion d’Alec pour se sentir un peu mieux. Il était doux et patient avec elle, alors qu’elle remuait le couteau dans la plaie, il continuait de se montrer compréhensif, alors que d’autres en auraient probablement eu marre d’elle depuis longtemps.
L’amour, ça permettait de tout accepté disait-on, alors peut-être que ça les aidait à surmonter cette situation, même si elle avait tout pour être horrible. Mais ça irait, ça s’arrangerait, il l’avait promis et avec tout le respect qu’elle avait pour lui, elle ne pouvait que lui faire confiance. Ah ouais ? Laisse-moi deviner. T’es plutôt du genre randonnée interminable et épuisante dans les bois que longue, trèèèès longue séance de bronzage sur la plage ? » Ce n’était pas compliqué de voir vers où allaient ses penchants à elle. Elle pouvait même lâcher son ordinateur – voir même son téléphone – pour s’allonger au soleil et simplement faire bronzette. Alec lui, elle avait du mal à l’imaginer simplement rester à ne rien faire. Tant pis, au pire elle ferait tranquillement bronzette, pendant que lui, il ferait des pompes, par exemple, comme ça elle pourrait profiter du spectacle tout en se prélassant sur la plage, pour elle, c’était un programme de rêve. Elle ne put s’empêcher de rigoler légèrement suite à sa réplique. Y a pas de doute, ça, ça ne peut que marcher. » Elle lui adressa un sourire enjôleur avant de glisser sa main sous son t-shirt pour venir déposer sa main contre ses abdos, dans une courte caresse. Y a pas plus distracteur que ces abdos. Même les vidéos de petits chats sur youtube c’est nul comparé à ça. » Y avait pas photo, elle préférait observer le corps d’Alec plutôt que des vidéos de chats. Elle préférait regarder le corps d’Alec plutôt que de faire n’importe quoi d’autres. Il avait un pouvoir de séduction sur elle auquel elle était incapable de résister. Est-ce que je dois faire un choix entre sortir de cette chambre et toi nu ? Parce que les deux propositions sont alléchantes. » Elle en avait déjà marre de cette chambre, marre de cet hôpital dans lequel elle était déjà restée trop longtemps. Tu peux définitivement pas de balader à poil dans l’hôpital. J’suis même pas sûre qu’être à poil dans une chambre ça risque pas de poser problème, si quelqu’un entre. » Pas à elle, c’était certain, mais bon, ils étaient quand même dans un espace plus ou moins public alors c’était peut-être pas le meilleur endroit pour faire sauter les vêtements. J’connais vraiment pas la politique de l’hôpital concernant les exhibitionnistes. » Elle lui adressa un nouveau sourire, finalement, il avait réussi son coup, elle avait encore laissé ses problèmes de côtés, sans doute qu’il l’avait eue au mot déshabillé.
Alec Lynch
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Dim 7 Fév 2016 - 1:25
but i know time will tell if we’re meant for this
SUCH BEAUTY YOU HAVE BROUGHT ME.
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Eux deux, Calista et lui, ça n’avait jamais été une histoire de sexe, d’ces liaisons qui s’étaient toujours toutes ressemblées dans le passé du Lynch – les béguins éphémères, petits crush d’un soir et sans lendemain, Alec les connaissait et savait les reconnaître. Il y avait de l’affection, de l’attention doucereuse dans chaque regard qu’ils s’échangeaient ; leurs baisers, eux, avaient cette saveur toute particulière, toute unique, à même d’éclipser tous les visages et toutes les lèvres d’autrefois. Pas un penchant, pas un caprice, pas l’éphémère attirance de deux personnes qui s’étaient entichées l’une de l’autre – on pouvait presque déjà dire que l’historique de la relation du Lynch avec Calista, était l’un des plus longs qu’il ait connus dans sa vie. Des années à se côtoyer, à chasser en équipe et à mener les mêmes missions, à s’comprendre parfois sans même avoir à se parler – définitivement, c’n’était pas pour rien qu’il restait là, dans cette chambre d’hôpital, la blonde blottie contre lui, et le reste du monde bien loin de leurs préoccupations. D’avant en arrière, entre doutes et questionnements, crainte et regrets, la danse des songes de la Wolstenholme menaçait encore et encore de mettre fin à l’idylle qu’ils connaissaient, là, maintenant ; certes, contrebalancer les malheurs qui frappaient subitement la blonde avec des bisous, des caresses sur ses mains, ça n’allait pas marcher très longtemps – ça n’marchait qu’à peine pour lui, quand bien même la simple présence de la chasseuse, enfin réveillée et toute aussi prompte à être elle-même, suffisait à alléger son cœur des doutes glacés qui l’avaient plombé une bonne partie de la journée. Au sujet de sa mère, au sujet de la chasse, des transmutants d’Insurgency, du pacte qu’Andreas Kovalainen avait jugé bon de passer avec le hunter – certes, par dévotion pour ses enfants, pour leur sauver la vie ; est-c’que ça voulait pour autant dire qu’il pouvait lui faire confiance sans concession aucune ? Combien d’temps, combien d’heures ou de jours avaient-ils là, tous les deux, ensemble, avant que la réalité ne revienne à eux à grands coups de pieds dans le cul ? L’empreinte charnelle des doux doigts de Calista, eurent au moins cet effet-là, doucement enjôleurs, comme l’arôme au creux de ses lippes, elle avait son charme à elle, cette beauté à nulle pareille. Oh, il n’se lasserait jamais, rien que par orgueil, d’écouter les sérénades d’adoration de la chasseuse au sujet de son corps à lui ; il en avait des choses à dire, lui aussi, délicatement érotiques, différentes de la tendresse mielleuse qu’ils s’échangeaient depuis le début de leur conversation. Peut-être bien, ouais, qu’on le jugerait pour exhibitionnisme s’il se mettait à se déshabiller ici ; c’n’était pas comme si toute la lignée de sa jeunesse n’était pas faite de rixes et de provocations de ce genre – elle aurait dû le savoir, qu’au fond, il n’était pas particulièrement timide.
« J’suis quand même bien content de venir avant les vidéos de chats sur youtube, comme distraction favorite. » ç’aurait fait mal à son ego, si ça n’avait pas été le cas. Et l’ego du Lynch, mine de rien, c’était une petite chose fragile qui avait besoin d’être bien traitée – question d’arrogance, sans doute. « Et oui, j’pense que tu devras choisir –entre prendre l’air, et me voir me déshabiller. Parce que si dans cette chambre on peut être tranquilles, me balader nu dans les couloirs, ça risque de m’attirer une réputation, en effet. » et au fond, la politique de l’hôpital sur les exhibitionnistes, qu’est-ce qu’ils en avaient à faire ? Ils étaient lancés, partis en flamme après quelques mots sensuels, les doigts aventureux et moqueurs de Calista – sans crier gare, comme ça, Alec bascula par-dessus la jeune femme, lui dérobant un long baiser empreint de passion ; à force de faire ses numéros de séduction, elle n’récoltait que ce qu’elle avait semé. Une distraction, un batifolage de quelques secondes infinies et doucereuses, faites uniquement de leurs lèvres et de l’ardeur avec laquelle elles se retrouvaient pour effacer la triste réalité. Temporairement. Calista restait la fille trahie par son père, celle qui avait perdu un bébé sans crier gare, n’en aurait peut-être plus jamais, et se retrouvait clouée à un lit d’hôpital. Une nostalgie dégueulasse à laquelle il ne laissa pas le temps de se réintroduire et s’incruster dans leurs chairs, leurs regards qui se croisèrent le temps qu’il passe le bout de ses doigts sur sa joue. Aussi vite qu’il avait renversé la situation, le Lynch se redressa, quittant le bord du lit où il s’était installé un peu plus tôt ; « Alors ? Est-c’que t’as le droit de sortir de cette chambre ? Sinon j’vais vraiment finir par croire qu’y’a un complot pour que je doive me déshabiller. » ils en revenaient au même point, il fallait distraire Calista, et rares étaient les choses, loin de l’ordinateur et de la télévision qui hantaient chaque recoin de son appartement, dans cette chambre blanche et lugubre, difficile de trouver de quoi lui changer les idées. « J’veux dire- je sais que mon sang n’a… pas fait grand-chose. Mais j’pense qu’il a au moins agi sur certaines choses. » comme… comme ? Le Lynch n’était certainement pas un scientifique, au lycée déjà, il n’avait absolument pas prêté attention aux dires de ses professeurs de sciences et tous ces domaines qu’il avait jugés inintéressants. Au fond, ici et maintenant avec Calista, ou avec sa propre mutation en règle générale, Alec n’savait pas ce qu’il faisait – et la plupart du temps, les choses marchaient plutôt bien dans ce sens-là.
Calista Wolstenholme
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Sujet: Re: (stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same Dim 7 Fév 2016 - 12:03
And we knew you would always be so close.
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Calista aurait probablement tout fait pour quitter l’ambiance angoissante de cette chambre d’hôpital. Elle n’était pas cette pièce, pas plus qu’elle appréciait les autres couloirs de l’hôpital. Elle aurait voulu quitter les lieux au plus vite et pouvoir rentrer chez elle, dans cet appartement dans lequel elle avait longtemps cru qui ne pouvait rien lui arriver, parce qu’il était complètement en dehors du monde, rempli de choses toutes plus mignonnes les unes que les autres, pour lui permettre d’oublier les horreurs qui rythmaient le monde réel. C’était pourtant dans cet appartement que son père était venu et qu’il avait détruit une bonne partie de sa vie, alors est-ce que ce serait vraiment mieux là-bas ? Elle avait beau se dire que de toute façon, ça ne pouvait pas être pire qu’ici, y avait quand même une partie d’elle qui appréhendait quand même le retour chez elle. Elle l’avait dit de toute façon, il n’y avait que dans les bras d’Alec qu’elle se sentait en sécurité. Ce n’était pas juste quelques doux mots sortis d’une romance à deux balles. C’était un réel sentiment qu’elle avait et pas seulement parce que ses bras étaient forts et musclés et qu’ils pouvaient aisément résister à tous les coups. C’était parce que c’était Alec, et toutes les promesses qu’il pouvait faire, elle y croyait. L’amour et le respect qu’elle avait pour lui ne lui permettait pas d’en douter, alors quand il disait qu’il la protègerait, ou quand il disait qu’ils trouveraient un moyen d’arranger les choses, elle y croyait.
Ses doigts contre le torse d’Alec, elle pouvait ressentir la chaleur de sa peau contre la sienne et sentir sous sa main, les traits parfaits de ces abdos dont elle n’avait de cesse de vanter les mérites. « Tu viens avant tout. » Avant la prudence même, parce qu’elle avait commis suffisamment d’erreurs pour se retrouver avec une balle dans le bide lorsqu’elle était partie à sa recherche. « Je déteste devoir faire des choix si importants. » Le sourire aux coins des lèvres, elle commençait à dessiner du bout des doigts les abdos du jeune homme en quelques douces caresses avant qu’il ne vienne se placer au-dessus d’elle, lui arrachant un léger cri de surprise, qui fut vite étouffé par son baiser. C’était ce genre de moment qu’elle aurait voulu pouvoir voir durer toute l’éternité, ce batifolage innocent qui l’éloignée tellement de tout le reste et dès lors qu’il s’était redressé, les contours de la chambre d’hôpital s’étaient de nouveaux imposés à elle. Est-ce qu’elle avait le droit de sortir ? Elle n’en savait rien dans le fond, elle n’avait pas vraiment pensé à poser la question aux médecins alors qu’ils lui balançaient plus de mauvaises nouvelles qu’elle n’était capable d’en supporter. « Jsais pas. » Elle haussa les épaules avant de suivre du bout des doigts le tuyau enfoncé dans ses veines. « Est-ce que j’peux m’éloigner de tout ça sans risquer ma vie ? » Elle respirait toute seule, la machine qui affichait les bâtiments de son cœur, ne changeait pas grand chose à sa santé, et qu’importait ce qu’on mettait dans ses veines, ça n’avait pas l’air d’être franchement vital, si tant est qu’il y avait vraiment quelque chose passant dans l’intraveineuse et qu’elle n’était pas juste là en attendant une nouvelle dose de médicaments qu’on viendrait lui imposer tôt ou tard. « J’déteste cette chambre, elle est moche. Et il a l’air de faire beau dehors et j’suis presque sûre que tes abdos parfaits seront toujours là après un petit tour dehors … » Y avait pas de raison pour qu’ils disparaissent de toute façon. « Jsais pas si ça à fait grand-chose. J’me sens un peu moins fatiguée … » Elle esquissa un léger sourire, comme pour lui dire que ça n’avait pas été complètement inutile, même si dans le fond, elle n’en savait absolument rien. Mais c’était au moins un peu rassurant de se dire ça.
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(stv|calista (-18)), does she know that we bleed the same