Vide. La cabane était vide. Pourquoi? Sans doute parce que ce n'était pas la bonne période pour la chasse. Juste le vide. Cayen a franchi les portes pourtant, parce qu'il cherchait un peu de tranquillité et il savait qu'ici il en trouverait. Chez lui, il y avait toujours possibilité que quelqu'un lui rende visite si jamais il s'aventurait dans l'esprit d'un animal trop longtemps. C'était pour cela qu'il s'était réfugié ici. Sur la route le menant jusqu'à la cabane, il avait croisé un aigle. Une bête magnifique. Il avait décidé d'explorer son esprit, de voir avec ses yeux, mais pour cela, son corps devait être à l'abri. A l'abri des regards indiscrets, mais aussi du danger permanent qui émanait autour de son espèce, les mutants. Il ne faudrait pas qu'un hunter tombe sur son corps ou ce serait la fin avant même qu'il ne retrouve ses esprits. Cayen ne restera sans doute pas trop longtemps dans l'esprit de cet aigle royal, de peur que des gens ne viennent tout de même pour boire un verre. Ces chasseurs, ces ivrognes... Alors Cayen se posa doucement sur l'une des chaises et écarta ses mains, paumes vers le bas. Et son esprit s'envola. Le corps du jeune homme tomba inerte, et ses yeux se retournèrent, laissant le blanc apparaître dans sa totalité. Cette vue pouvait donner des sueurs froides aux humains et c'était compréhensible. Même le jeune homme se répugnait en voyant son corps à travers les yeux d'un animal. Rapidement, son esprit remplaça celui de l'aigle, ou plutôt le partagea. Le jeune animal était en chasse à la base, mais Cayen décidé d'interrompre ce moment pour profiter de la vue époustouflante qui s'offrait à lui. Il avait de nombreuses fois pris possession d'oiseaux quelconques, mais jamais d'un aigle royal et la vitesse de pointe de ce dernier lui plaisait énormément. Il vogua comme cela une dizaine de minutes, ne partant pas loin de la cabane des chasseurs au cas ou. Il avait besoin de garder un œil sur son corps d'humain. Sauf que. Comme il le craignait, plusieurs voitures arrivèrent aux alentours de la petite cabane de bois. Cayen se posa sur l'une des branches les plus proches et rapidement quitta l'esprit de l'aigle. Ce dernier retourna à ses occupations pour se nourrir. Le réveil se passait toujours de la même manière. Tout d'abord, les yeux revenaient à la normale, et dans un sursaut, le corps reprenait vie. Le jeune blond manqua tout simplement de tomber de sa chaise à ce moment précis. Juste le temps pour lui de se redresser que les premiers chasseurs pénétrèrent dans la cabane, bacs de bière à la main. Cayen les accueilli avec des accolades et son sourire le plus chaleureux, bien qu'il ne les aime pas spécialement. Ils faisaient trop de bruits et terrassaient trop les animaux.  

Cayen comprenait l'importance que pouvait avoir la chasse. Pouvoir régler une population trop nombreuses était l'un des principaux objectifs de ces chasseurs. Il ne comprenait juste pas pourquoi certains éprouvaient du plaisir à le faire et parfois, le pratiquait illégalement, hors saison. Cayen était garde forestier, c'était son devoir d'éloigner les chasseurs délinquants. Il avait sa manière bien à lui de procéder. Il avait tendance à prendre possession d'un prédateur et de mener une attaque vers le dit chasseur. Il avait été blessé plus d'une fois en faisant ce procédé, mais c'était celui qui avait tendance à les dissuader le plus. Puis parfois, Cayen tombait sur des restes bien malheureux d'animaux qui n'auraient jamais du mourir et la peine était toujours de mise. Il était bien trop sensible quand il s'agissait d'animaux et de nature. Les chasseurs s'étaient installés autour de deux tables qu'ils avaient collés l'une à l'autre. La bière coulait déjà à flot alors que d'autres personnes arrivaient et que d'autres sortaient pour fumer. Cayen veillera à ce que rien ne traine quand ils seront tous parti, au sinon il devra sans doute leur coller une amande. Même s'il était jeune, le blond savait se faire respecter par ses ainés et surtout par ces chasseurs. Après tout, il pouvait leur retirer leur permis de chasse en cas de problème. Cayen n'aimait pas usé de ses pouvoirs en tant que garde forestier, mais parfois il n'avait pas le choix et était amené à prendre des décisions fâcheuses. L'un des chasseurs lui proposa une bière et il refusa poliment. Non pas qu'il ne buvait jamais, mais simplement que ça ne l'intéressait pas pour l'instant. Il buvait que lorsqu'une occasion était bonne, c'est à dire pas très souvent. Tous les chasseurs présents étaient des habitués de longues dates. Juste un novice, plus jeune que le blond encore, était nouveau à la table. Alors que le jeune blond allait s'installer sur l'une des chaises pour essayer d'intégrer la conversation, une jeune demoiselle franchit la porte de la cabane et le silence intégral s'installa dans le bâtiment alors que tous les regards se posèrent sur la demoiselle, y compris celui de Cayen. Que venait elle faire ici? Le blond ne l'avait jamais vue ici, ni dans les parages à vrai dire. L'un des chasseurs se leva, une bière à la main. « Et bien ma beauté, tu t'es perdue? Viens donc boire un verre avec nous, on a toujours une place pour les jolies demoiselles à notre table. Puis qui sait, l'un d'entre nous repartira peut-être avec toi comme trophée? » Cayen grimaça sous l'effet du dégout. Oui, ce genre d'attitude avait le don de le dégouter. Si bien que le jeune blond se leva à son tour, dévisageant le chasseur. « C'est sur qu'en lui proposant de la sorte, elle en aura envie. Vous êtes stupides par moment. » Ce n'était pas par moment, mais trop souvent. Le chasseur se rembrunit, n'osant pas tenir tête au jeune blond. Cayen fit le tour de la table et s'approcha de la demoiselle en question. Il se demandait sincèrement ce qu'elle faisait ici.  « Je peux vous aider? » Il se gratta l'arrière de la nuque un peu timidement. Après tout, il était toujours intimidé lorsqu'il voyait quelqu'un pour la première fois.

Cayen ne trainait pas souvent avec ces chasseurs à vrai dire, mais il les connaissait tous. Il avait une mémoire photographique de chaque visage et pouvait s'en souvenir même des années après. Ce n'était pas un don, juste un grand sens de l'observation. Il n'était pas partisans de leurs activités et encore moins de ces beuveries auxquels ils s'accoutumaient en dehors de la période de chasse. Parmi eux, Cayen savait qu'il n'y avait que des humains. Un seul d'entre eux créait le doute chez le jeune blond. Celui qui avait justement pris la parole, déjà ivre alors qu'il venait à peine d'arriver. Cayen le soupçonnait d'être un hunter, mais jamais au grand jamais, il n'avait agis. Certes, le blond ne parlait pas de son don, ne le montrait tout simplement pas et se faisait passer pour un parfait petit humain aux yeux du peuple, mais les hunters avaient des moyens de détecter ceux de son espèce. Du moins, c'est ce qu'il avait entendu dire. Pourtant, cet homme n'avait jamais agis. Il ne s'en était jamais pris au jeune blond, si bien que Cayen commençait sincèrement à se poser des questions sur son esprit critique. Il se méfiait tellement des hunters comme la peste, que sa panique altérait son jugement. C'était compréhensible après tout. Il suffisait qu'il tombe sur l'acolyte de son frère hunter qui avait pris part à l'assaut de son ancienne ferme familiale pour que sa vie prenne un nouveau tournant. Ou prenne fin, selon l'envie du dit hunter. Cayen savait pertinemment que son frère était toujours en ville. Il ne l'avait pas recroisé durant toutes ses années, parce que le jeune blond avait appris à se cacher. Puis, vu sa mémoire photographique, il pourrait sans soucis repérer ses ennemis avant même que ceux ci ne le voient. Mais ce n'était pas le sujet après tout. Cayen n'aimait pas les chasseurs même s'il trainait avec eux et il désapprouvait cette façon qu'ils avaient de traiter les femmes. Le jeune blond les considérait comme son égal et avait bien plus de respect envers elle que quiconque dans cette pièce. Le seul qui pourrait encore relever le niveau, c'était le petit dernier, la nouvelle recrue. C'était naturel cette réponse que Cayen avait sorti pour ce chasseur. La demoiselle ne semblait pas intimidée pour un clous, prononçant même que c'était minable et le jeune blond ne pouvait être que d'accord avec ce qu'elle disait. Et une fois Cayen à proximité de la jeune femme, tous les chasseurs se mirent à parler entre eux, braillant plus que des bêtes, refaisant couler la bière dans leur gorge.

Et heureusement sans doute qu'ils firent du bruit. Le jeune blond sourit doucement à la demoiselle, ignorant toujours pourquoi elle était venue. Elle parla d'estime de soit, si bien que Cayen s'empressa de rajouter. « Oh, je n'en doute pas détrompez vous. Je suis un peu maladroit en parole. » Le jeune blond se gratte une nouvelle fois la nuque. Pauvre petit être stupide et innocent qui passe son temps à se justifier et à craindre. Le massacre de sa famille ne l'a pas aidé à grandir et à devenir quelqu'un de fort. Peut-être que si son caractère avait été différent, il aurait décidé lui aussi de tuer des humains, de les massacrer, comme on s'en était pris à sa famille. La jeune femme affirma que Cayen pouvait l'aider et le jeune blond arqua un sourcil. Il l'observa aller dans sa poche, tout en restant sur ses gardes. Après tout, il ne savait pas su c'était une hunter, une comme lui ou une simple humaine. Ses muscles s'étaient tendus inconsciemment, comme prêts à prendre la fuite si ça tournait au vinaigre. Lorsque le jeune blond vit sa photo sur l'écran de la demoiselle, il recula d'un demi pas, instinctivement. Son regard se voila et c'est sans doute la panique qui le gagna en premier.  « Hunter? » Ce n'était qu'un chuchotement effrayé, comme celui d'un enfant qui était sur le point de se faire remonter les bretelles. Si la jeune femme faisait partie réellement des hunters, il n'y avait que trois solutions pour Cayen. Soit il allait mourir, soit on allait se servir de lui, soit on allait le vacciner et ça il ne le voulait pas. Tout cela, il ne le voulait pas. Perdre son don était juste impensable, mourir encore plus. Servir les hunters sous la pression, sous la force, serait le plus plausible à ses yeux. Même s'il refusait d'être esclave dans une guerre qu'il désapprouvait plus que tout. Vraiment l'aider? Cayen ne comprend pas. Elle n'est pas là pour le forcer à quoi que ce soit? Alors, se peut-il qu'elle ne soit pas une hunter comme il l'avait pensé au départ? Le jeune blond jette un coup d'œil à l'assemblée. Quelques regards indiscrets se posent encore sur les deux, de temps à autre. Il ne faut pas rester ici. Pas pour discuter de cela. Puis, si elle veut le tuer, ou autre, c'est mieux de ne pas avoir de témoins, non? Cayen a cette boule au ventre qui lui fait mal. Il est pris au dépourvu. « On peut aller dehors? » Il pointa du bout du menton l'assemblée, comme pour faire comprendre à la jeune femme ses pensées. Trop d'indiscrets dans ce monde. Cayen ne comprenait pas comment cette jeune femme pouvait avoir une photo de lui sur son portable. Que signifiait tout cela?

Les apparences sont trompeuses. Cayen en est la preuve incarnée sans aucun doute. Qui pourrait se douter que derrière ce tas de muscle se cache un jeune garçon qui vit dans la peur et la tourmente? Qui peut se douter de sa naïveté, de sa gentillesse et de son innocence? Personne évidemment. Son visage reste enfantin pourtant et cela ne lui pose aucun problème. Il a toujours préféré paraître plus jeune que plus vieux, se disant que plus tard, cela serait positif et non plus péjoratif. Les gens avaient le don aussi de le mettre dans la catégorie pas très intelligent. Muscles = intelligence moindre selon la nouvelle société. Ils se trompaient. Parce que malgré sa naïveté sur certains sujets; le blond était sans doute plus intelligent que la moyenne. Hélas, il n'avait pas l'occasion de le prouver en permanence. La jeune femme affirma qu'elle voyait cela et ça arrache une grimace au jeune blond. Trop maladroit en parole, c'est sur. Il ferait mieux de se taire parfois. Il est un peu trop impulsif, un peu trop spontané. Mais à 23 ans, ce sera sans doute dur de changer ces manières n'est-ce pas? La jeune femme semblait tellement sure d'elle, peut-être un peu froide, mais Cayen avait appris à ne pas se fier à la première approche. Il fallait prendre le temps de connaître les personnes. Il prenait toujours le temps de faire la part des choses. Trouver les points positifs et les points négatifs. Trouver les défauts, les qualités de chacun. Parce que le blond était comme cela, un peu trop observateur et il le cachait aux autres. Puis, il retenait tout aussi avec sa mémoire photographique. Mais ce n'était pas le sujet. Hunter. C'était la première chose auquel le jeune homme avait pensé et la panique l'avait gagné. Elle affirma qu'elle était au dessus d'eux, et le jeune blond fut complètement dans le flou, arquant à nouveau un sourcil. Se moquait elle du blond? Même sans la réponse que Cayen attendait, il proposa de sortir, loin des regards indiscrets. C'était sans doute mieux.

Silencieusement, le jeune homme jette un dernier coup d'œil aux chasseurs qui braillent toujours autant. Il pousse un léger soupir de soulagement, bien content de partir de cette odeur, même s'il ne sait pas ce qui l'attend pour la suite. Il suit la jeune femme qui une fois dehors, ne fit que quelques pas avant de s'arrêter et de prononcer son prénom. De nouveau, Cayen est surpris. Visiblement elle le connaît bien, tout le contraire de lui. Mon dieu, une cigarette s'imposait pour essayer de détendre le jeune blond. Il s'empressa d'en sortir une et de l'allumer, la nicotine l'aidera sans doute à se calmer. Il écoute, interloqué, le discours de la jeune femme. Il n'y comprenait rien bon sang! Elle n'était pas hunter et déjà un poids le soulageait, mais elle n'appartenait pas non plus aux mouvements mutants, ce qui signifiait qu'elle même possédait un don. Elle était donc semblable au jeune homme. Nouveau soulagement. Elle n'était ni là pour le tuer, ni la pour le vacciner. Déjà un poids en moins. La fin de son discours décocha un sourire à Cayen. « Ceux qui disent cela sont sans doute stupides. » Et machos, comme ces chasseurs à l'intérieur Faith donc. Cayen est donc un peu mieux renseigné sur la jeune femme, mais toujours pas sur ses intentions. Un bruit dans les bois attire l'attention du jeune homme. Shenzi, son berger australien s'approche d'eux. Il grogne sur Faith, sans doute parce qu'il ne la connaît pas. Ce chien a des mauvaises manières avec les inconnus.  « Et bien t'es revenu toi! » D'un geste de la main, Cayen le fait taire et le chien se couche docilement. Il ne l'avait plus vu depuis le matin, Shenzi était un solitaire et aimait se barrer. Le jeune homme finit par reporter son attention sur la jeune femme tout en tirant sur sa sèche de temps à autre. « Et bien, Faith, en quoi puis je vous être utile? » C'était cela, la véritable question.

Neutre. Cayen n'avait jamais choisis de camp dans un premier temps à cause de la crainte. La mort n'était pas pour lui. Il n'était pas prêt, pas si jeune. Même si la mort le menaçait parfois, lorsqu'il croisait des hunters. La seconde raison, c'était sa vision du monde. Il aspirait à un monde en paix et il était bien naïf que cela arrive un jour. Pour lui, ce n'était pas en tuant qu'on réglait les problèmes loin de là. Ni même en vaccinant les mutants, car la mutation n'est pas une maladie, mais un don. Certes, parfois certaines personnes se détestent d'être ainsi, alors ils auraient le choix. Le choix de prendre ce vaccin ou non. Aux yeux de Cayen, la parole était la seule chose possible pour remédier à la paix, mais qui oserait asseoir hunters, humains et mutants autour d'une même table pour négocier cela? Personne. Cayen regrettait parfois de ne pas être né comme simple humain, puis il  repensait à son frère, non mutant, qui avait périt dans les flemmes à cause de son autre frère. Il n'avait pas su se défendre, pas su partir. Et Cayen n'avait pas su le protéger. Il avait pris son frère mutant pour fuir, ne sachant pas s'occuper des deux en même temps. Le choix n'avait pas été influencé par la mutation, loin de là. Un monde en paix. C'est le genre de vision qu'on en général les femmes. Pas un homme. Pas un gars comme Cayen. C'est un peu du n'importe quoi, mais le jeune blond l'assume totalement. Etait il le seul dans ce cas? Dans les deux camps, il devait bien y avoir des gens comme lui non? C'était le mal du siècle cette histoire et Cayen pourrait débattre autour d'une table pendant des heures avec quelqu'un pour lui affirmer qu'un monde en paix pourrait être possible, seulement si chacun sait faire des concessions. Mais les gens n'aiment pas se priver de certaines choses. Et il sait que les hunters ne se priveront pas de chasser les mutants.

Le chien s'était allongé au pied du jeune homme, mais son regard restait rivé sur la jeune femme. Cayen savait qu'au moindre geste déplacé de sa part, ce dernier s'en prendrait à elle. Certes, un chien ne fait pas le poids face à une mutant, mais Shenzi est comme ça. Un peu trop impulsif comme son maître. Cayen était d'une politesse irréprochable et vouvoyait tout le monde, même les enfants. Et lorsque Faith lui indiqua de cesser, on pourrait partir mille dollars qu'il avait le feu aux joues. « Oh, désolé, c'est par habitude. » Peut-être trop gentil, trop galant? Ou peut-être tout simplement trop poli. Puis... Elle sait. Elle sait pour la mutation de Cayen et c'est déroutant pour le jeune homme une nouvelle fois. Se rend elle compte qu'elle le déstabilise à chaque nouvelle information qu'elle lui donne? Le jeune blond se gratte doucement les cheveux avec le bout de ses doigts, imprimant chaque parole de la jeune femme.  « Est que cet arrangement va tuer des gens? Si c'est le cas, ma réponse sera non. Si ce n'est pas le cas, ce sera sans doute un oui, je n'ai rien à perdre après tout si je gagne une protection supplémentaire. » Parce que Cayen savait que la menace qui planait sur sa tète allait faire surface tout ou tard. Que son frère le retrouverait et le chasserait. « Mais dis moi, que connais tu de ma mutation? » Elle était privilégiée sans le savoir. Cayen n'admettait jamais sa mutation, même aux gens qu'ils connaissaient. Mais c'était différent avec Faith. Etrangement, il lui faisait confiance. Jusqu'à un certain point certes, mais cette fille état franche et il fallait être aveugle pour ne pas le remarquer. Cayen était curieux de savoir ce qu'elle connaissait exactement, car elle était sans doute bien loin de la vérité, ou alors elle ne connaissait que vaguement la chose. Le blond était discret lorsqu'il utilisait son don.