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| (M/LIBRE) ZANE HOLTZ ≈ with your big lies. | |
| Auteur | Message |
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Celeste Trager MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 547
SUR TH DEPUIS : 13/09/2015
| Sujet: (M/LIBRE) ZANE HOLTZ ≈ with your big lies. Mer 3 Fév 2016 - 23:43 | |
| Anton prénom Bradford citation de votre choix ici, blablabla. NOM : Bradford (au choix). PRÉNOMS : Anton + deuxième prénom facultatif, au choix. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Au choix pour les deux, même si Anton doit être à Radcliff depuis au moins depuis les 21 ans d'Edith, qui étaient en 2009. ÂGE : Entre 28 et 32 ans. ORIGINES : Au choix. NATIONALITÉ : Au choix. STATUT CIVIL : En couple. MÉTIER : Au choix (je le vois dans quelque chose de haut placé, soit dans le droit ou en médecine, un poste à pouvoir où on lui laisse sans problème des responsabilités qu'il sait gérer). ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel. MUTATION : Aucune. TRAITS DE CARACTÈRE : Grand manipulateur - menteur - protecteur - patient - calme - réfléchi - intelligent - malin - moqueur - déterminé - borné - infidèle – mystérieux - distant – assuré – impressionnant – passionné - etc. AVATAR : Zane Holtz, mais c'est au choix aussi, pas de souci ! GROUPE : protecting those who fear them. CRÉDITS : tumblr. | (001), Anton est issu d'une grande famille de chasseurs. Propriétaire du stand de tir de Radcliff, elle a établi une certaine influence au fil des années qui la rend redoutable. Le maître-mot des Bradford est pourtant le suivant : la discrétion. L'ombre des Bradford plane sur la ville, tout comme sur tous les endroits où les membres de cette longue lignée de dignes chasseurs peuvent se trouver. On ne peut jamais vraiment en identifier les membres, on méconnaît l'utilité de chacun. Néanmoins, ils parviennent toujours à leur fin : tuer des mutants qui se révèlent, selon leurs propres mots, dangereux. C'était en tout cas la doctrine des premières générations ; à présent, il devient difficile pour les Bradford de masquer aux yeux des autres leur tendance à l'attaque plutôt qu'à la simple défense anodine, et leurs méthodes pour contrer les groupes de mutants qui sévissent à Radcliff ne font pas partie des plus recommandables. (002), Anton est le deuxième fils d'une fratrie de quatre. Il a été le premier à démontrer certaines facilités au combat, et surtout à l'asservissement aux ordres de son père, chasseur émérite. Ce dernier lui a tout appris, en particulier la façon idéale pour obtenir ce qu'il veut des autres : la manipulation. Anton construit, fabrique, met en scène toutes sortes de situations qui lui permettent de cacher son espère de véritable identité, celle d'un homme sans foi ni loi qui vit pour rendre hommage aux précédentes générations de chasseur de sa famille. (003), Toutefois, les choses se sont quelque peu corsées le jour où Anton a dû tuer un homme et une femme, deux mutants, pour la première fois. Ces derniers n'étaient autres que les parents d'Edith. Elle et son frère se sont retrouvés sans repère, abandonnés par des parents, en particulier un père, qui ne voulaient que protéger leurs enfants de leurs propres mutations, mais qui n'ont pas eu l'occasion d'achever leur tâche en ce bas monde à cause d'Anton et des Bradford (d'où l'indication au niveau de la ville de naissance plus haut, Anton devant se trouver ici avec sa famille depuis un moment pour que tout concorde). (004), Sans savoir pourquoi, Anto est souvent retourné sur la tombe de ses premières victimes durant les deux années qui suivirent ce jour sacré (pour sa famille ; pour lui, les choses prennent une tournure bien plus lointaine, presque d'indifférence), jusqu'à y apercevoir un jour une jeune femme se maudissant pour le sort ayant été réservé à ses parents : Edith. A l'aise avec ce qu'il a fait, Anton s'approche jusqu'à vite comprendre qu'il a affaire à la fille des deux victimes. Il n'ose alors pas lui avouer la vérité, mais initie sans le comprendre tout de suite, un premier contact avec elle. Il se présente, elle répond d'abord de façon agressive, puis s'apaise. (005), A la suite de ce premier échange, Anton et Edith se revoient. Ils nouent bien vite un lien évident, singulier, d'autant plus qu'Anton devine bien vite qu'Edith déteste sa mutation et préférerait la voir disparaître que de continuer à vivre avec. La promesse d'Anton ne se fait pas attendre : un jour, il la débarrassera de sa mutation, il trouvera un moyen. (006), Leur histoire ne plaît pas dans leurs entourages respectifs : Anton manque se mettre à dos sa famille, Edith s'éloigne de son frère jusqu'au point de non-retour : un jour, elle n'a plus qu'Anton sur qui compter, et c'est là tout ce qui le satisfait. Ce dernier a bien vite calmé sa famille en lui faisant comprendre que ses sentiments pour Edith n'étaient pas véritables, mais que s'amuser un peu avec le cœur de la fille des premiers mutants qu'il a tué lui a semblé être une forme de distraction inédite. Ce qu'il ne comprend pas alors, c'est qu'il développe malgré tout un certain attachement envers Edith, un sentiment amoureux évident, qui l'empêche de mettre un terme à leur histoire le jour où il injecte le vaccin NH25 à Edith. (007), A présent, Anton s'est mis en tête de former Edith à devenir une chasseuse. Il tente de l'initier aux techniques qu'il a lui-même apprises étant plus jeune, mais il la sent réticente. De même, les effets secondaires liés au NH25 n'aident pas la jeune femme à comprendre les motivations d'Anton, la plaçant dans une situation délicate dès qu'elle s'adonne à des activités trop physique. (008), Ces derniers temps, Anton sent qu'Edith s'éloigne. Elle se fait plus distante, mystérieuse, il ne parvient plus à lire de façon claire dans son comportement et dans ses mots, et cela lui déplaît. Il s'adore à maîtriser la moindre petite situation, et sentir la blonde lui échapper ne fait pas partie de ses plans. Est-ce ses mauvaises habitudes de manipulateur se retrouvant bafouées ou bien son égo et ses sentiments qui se retrouvent mis à rude épreuve, qui le font mal réagir ? Anton ne saisit pas la nuance et préfère se concentrer sur le fait qu'Edith, à ses yeux, n'a aucune raison de s'éloigner de lui et des Bradford. |
Edith Holloway & Antonwith your big eyes, and your big lies. - extraits de ma fiche + warning = c'est un peu long, désolée
→ automne 2009 (21 ans) « Viens-là. » Les bras de son frère se referment autour de Edith. Les larmes continuent de rouler sur ses joues, comme depuis des jours, abîmant son visage de porcelaine, mordant ses traits doux, encore et encore. Ses yeux embués ne se détachent pas des tombes face à eux. C'est injuste, c'est dur, de ne plus les voir. Tout est arrivé tellement vite, bien trop tôt. Edith n'a même pas eu le temps de leur dire au revoir. Elle revoie leurs visages partout : sur les photos, dans les différentes pièces de la maison, au cœur des cauchemars qu'elle a commencés à faire dès la première nuit en leur absence. La jeune femme a parfois l'impression de sentir leur présence, près d'elle, l'accompagnant dans ce quotidien douloureux, tel un encouragement à ne pas baisser les bras. Si ça tenait qu'à elle, elle aurait déjà tout abandonné. Elle se serait laissée tomber au sol, aurait arrêté de vivre, n'aurait plus cherché à poursuivre son chemin après avoir aperçu leurs visages sans vie. Mais son frère ne l'a pas laissée faire. Comme toujours, comme souvent. Il est le seul être cher qui lui reste. Le seul qui partage encore des souvenirs complices et communs avec elle, celui qui n'a plus aucun droit de l'abandonner. Malgré toutes les disputes, que ce soit avec elle ou avec ses parents, son frère a continué à se montrer présent, jamais bien loin. « Ils me manquent tellement », souffle-t-elle, un nouveau sanglot obstruant sa voix. La jeune Holloway comprend, maintenant. Les mots de son père résonnent d'une façon nouvelle dans son esprit, prenant sens comme jamais auparavant. Voilà pourquoi ses parents devaient se cacher, voilà pourquoi son frère était rarement sur la même longueur d'onde, voilà pourquoi sa famille se déchirait depuis des années. Par peur de la Mort. Par peur d'être retrouvée par des chasseurs sans foi ni loi qui ne supportent pas l'idée de les voir vivre. Ses parents ont pourtant tout fait pour ne pas être découverts. La main de Edith vient agripper le t-shirt de son frère. Ses jambes commence à trembler. Et, alors qu'un nouveau torrent de larmes brouillent sa vision, que tout son être quémande l'aide de son aîné en se tournant vers lui, le sol se met à trembler brusquement. Surprise, la poigne de la jeune femme se resserre sur sa prise, tandis qu'un bruit sourd se fait entendre près d'eux. Inspirant frénétiquement, Edith se retourne vers les tombes de ses parents, son regard s'accrochant à une fissure qui vient de se former sur celle de son père. De nouvelles larmes s'échappent de ses paupières fatiguées. « C'est- c'est moi qui ai fait ça ?! », crie-t-elle dans un désespoir nouveau, ses genoux coulant au sol pour de bon. Déposant une main tremblante sur le marbre froid, brisé, abîmé, la blonde secoue la tête de gauche à droite. Le bout de ses doigts caresse dans une douceur infinie la pierre, comme si de ce simple geste tout serait réparé. « Je suis désolée, papa, je suis désolée... » Un sanglot la fait pencher en avant, alors que la présence de son frère derrière elle se rapproche, sa main frôlant son épaule fébrile. « Ed- », a-t-il à peine le temps de dire. « LAISSE-MOI ! » Le geste de rejet qu'elle exerce dans sa direction est d'une violence que l'aîné n'a jamais décelé chez sa cadette. Restant en retrait quelques secondes, il s'avance de nouveau, glissant ses bras sous les genoux et sous les épaules de sa sœur, avant de la soulever doucement. « Je te ramène à la maison », souffle-t-il à son oreille, avant de déposer un baiser sur son front brûlant.
→ automne 2011 (23 ans) « Tu n'es qu'un monstre » est la première phrase qui passe les lèvres d'Edith, alors que la tombe de son père repose à ses pieds. La fissure du marbre est toujours présente, évidente, indélébile. Elle marque de la pire des façons un acte qu'elle a commis il y a de cela deux ans. Un geste dépourvu de toute intention et hors de sa volonté qu'elle haït au quotidien. Sa mutation fait d'elle une personne détestable. Qui peut faire une chose pareille à ses parents ? Serrant les lèvres un instant, elle relève son visage vers les nuages grisonnants au-dessus d'elle. A cause de toutes ces choses qui se sont passées deux ans auparavant, l'automne n'est plus sa saison préférée. Elle n'en a plus, d'ailleurs, de saison préférée. Edith a perdu l'envie de profiter de cette période de l'année où elle admirait autrefois les feuilles des arbres tomber et les couleurs du quotidien devenir rougeoyantes. Reposant ses iris aux multiples couleurs sur le prénom de son père, puis de sa mère à côté, elle s'abaisse doucement. « Je vais m'en débarrasser, papa, je te le promets. » Pour le moment, elle n'a juste pas trouvé comment. « Je fais tout pour essayer mais je ne trouve rien, je ne sais plus où... » Les graviers derrière elle se mettent à bouger. Se relevant brusquement, Edith pense croiser le regard de son frère, mais non. Devant elle se trouve un tout autre homme, de la même tranche d'âge qu'elle sans doute, le visage aussi triste et concerné que le sien. Méfiante, la jeune femme croise les bras dans le même temps que son expression étonnée disparaît pour laisse place à l'agacement. « Qu'est-ce que vous voulez ? » Sauvage, elle l'est, à cet instant précis. Elle opère un mouvement de recul ; il est bien trop proche, presque intime, trop intrusif. Elle ne le connaît pas, ne l'a jamais vu, mais devine qu'il n'est pas près de partir tout de suite. Sa posture crie le contraire. Les pieds ancrés dans le sol, un sourire se dessinant sur ses lèvres, son regard se frayant un chemin jusqu'au sien, fuyant. « Je m'appelle Anton », se présente-t-il brièvement. « T'es pas un monstre. » Edith reste incrédule. Depuis combien de temps est-il là, à l'espionner ? A écouter les quelques mots qu'elle s'adresse à elle-même, ou bien à ses parents, et qu'elle ne dirige à personne d'autre ? « Je t'ai pas demandé ton avis », répond-elle de ce petit ton agressif qui semble fait pour tout le monde, sauf pour elle. « Je te le donne quand même. » Arquant un sourcil, la jeune femme ne le quitte pas des yeux. Au fond d'elle, elle se met à apprécier ce soudain répondant que lui offre cet inconnu, cette personne qui n'a pas peur de la froisser avec son ton légèrement acerbe et ce sourire avenant qui n'a rien à faire ici. Les lèvres d'Edith se courbent elles-mêmes en une mimique délicate, à la fois naturelle mais si oubliée depuis le temps qu'elle donne l'impression de déformer quelque peu ses traits. La main du fameux Anton vient s'échouer près de son front, avant de s'en éloigner à plat, dans un signe d'au revoir presque semblable à ceux des militaires, puis il s'éloigne. Quelques minutes s'écoulent, durant lesquelles la cadette Holloway pèse les pour et les contres de ce qu'elle a envie de faire, de cette idée fugace qui germe dans son esprit, de cet appel à l'inconnu que cet homme mystérieux semble lui offrir. « Edith ! », crie-t-elle alors, la voix teintée d'un certain enthousiasme, révélateur de la tempête intérieure qui se déroule en elle. « Je m'appelle Edith ! », développe-t-elle d'une voix plus douce, plus calme, alors qu'Anton se retourne une dernière fois, au loin, sans s'arrêter pour autant.
→ printemps 2012 (24 ans) Edith un souffle chaud naître au creux de son cou. Un sourire ne peut s'empêcher de parcourir son visage, tandis que le bras d'Anton se resserre autour de sa taille. S'éveillant peu à peu, la jeune femme ouvre ses yeux un instant, avant de les refermer tout aussi vite. Le soleil baigne la chambre d'un éclat bien trop scintillant pour que ses yeux soient prêts à s'y habituer. Penchant légèrement la tête en arrière, ses cheveux échouent contre le torse de son petit-ami. Les lèvres de ce dernier viennent déposer un premier baiser contre ces derniers, avant de descendre le long de sa joue. « Anton, arrête de... », murmure-t-elle d'une voix douce, jusqu'à ce que ses mots se perdent dans son esprit. La main d'Anton remonte lentement le long de son ventre, passant sur sa poitrine, avant de venir se déposer derrière son cou, son pouce caressant l'angle de sa mâchoire. Doucement, il l'oblige à tourner la tête dans sa direction, où Edith rencontre son éternel visage bienveillant, accompagné d'un sourire tendre. Si différent de l'homme qu'il peut être lorsqu'il occupe sa fonction de chasseur. Edith ne résiste pas longtemps avant d'approcher ses lèvres des siennes et d'y déposer un baiser. L’œil pétillant, elle laisse ses prunelles mémoriser une nouvelle fois ses traits, de peur d'avoir manqué le moindre changement opéré durant la nuit. Les deux amants peuvent rester des heures durant ainsi, dans un silence berçant, sans avoir besoin de se dire plus de choses que nécessaires. Au creux de ses bras, la jeune Holloway se sent protégée, comme elle ne l'est plus en présence de son frère. « Tu me crois quand je te dis que je vais te trouver un remède ? », prononce alors Anton d'un ton sérieux, préoccupé. Depuis leur rencontre au cimetière, quelques mois plus tôt, les choses sont allées très vite entre eux. Cependant, Edith a été surprise de l’honnêteté de l'homme auprès d'elle : il n'a jamais caché être un chasseur, et ce, dès le début. Lorsqu'elle l'a recroisé quelques temps plus tard, alors que ce dernier était venu lui rendre visite au bar où elle travaille, qu'elle a accepté un premier rendez-vous et qu'ils ont débuté de longues conversations, l'une des premières révélations qu'il avait faite était qu'il faisait partie des chasseurs de Radcliff. D'abord surprise, puis effrayée, Edith a appris à lui faire confiance, jusqu'à ce qu'elle lui avoue elle-même être dotée d'une mutation, dont elle lui avait déjà fait quelques démonstrations maladroites et non-intentionnelles. Toutefois, Anton s'en doutait bien avant qu'elle n'ose lui en parler. Elle pouvait avoir confiance en lui. C'est peut-être naïf, c'est peut-être inconscient, mais c'est tout ce que la jeune femme parvient à ressentir auprès de lui : une entière confiance et un attachement profond, qui commencent à se transformer en des sentiments bien plus forts que sa piètre volonté à les masquer. « Je te crois », qu'elle souffle du bout des lèvres. Un nouveau sourire ponctue sa réponse, tandis que sa tête s'échoue contre son torse, profitant de cet instant de complicité avant d'être obligée de faire comme s'ils ne se connaissaient pas aux yeux des autres. Une relation entre une mutante et un chasseur, ce n'est pas supposé se dérouler aussi bien.
→ décembre 2012 (25 ans) « C'est un chasseur, Edith ! Tu comprends ce que ça signifie au moins ? Y'a quelque chose qui s'entrechoque dans ta tête quand t'entends ce p*tain de mot ou pas ?! », hurle son frère dans sa direction, alors que sa jeune soeur lève les yeux au ciel, telle une enfant prise sur le fait d'une bêtise. S'ils avaient été plus discrets, son frère n'aurait jamais eu l'idée de la suivre jusqu'au petit cabanon où elle et Anton se retrouvent la plupart du temps et l'affrontement violent qui a eu lieu entre les deux aurait été évité. « Je le sais ! Je sais ce qu'il est depuis le début », répond-elle les dents serrées, agacée par le comportement et les réactions de son aîné. Le visage de ce dernier commence à virer aussi rouge que le sang qui a ruisselé sur son front une heure plus tôt. « Et tu ne t'es pas posée de questions ? Tu ne t'es pas dit qu'il allait s'en prendre à toi un de ces jours ? Que j'allais te retrouver la gorge tranchée un beau matin ?! » Toutes les questions de son frère rebondissent contre les parois du crâne de la blonde. Réalise-t-il ce qu'il est en train de dire ? Secouant la tête, Edith détourne le regard de ce frère qu'elle ne reconnaît plus, ou bien peut-être justement trop. « Anton ne me ferait jamais de mal. » Il n'est pas comme ça. Il a tout fait pour essayer de l'aider à gérer sa mutation, lui a enseigné quelques petites choses pour la contrer, voire l'oublier. Alors que la seule ambition de son frère a toujours été de lui faire prendre le même chemin que lui : aimer sa mutation, l'assumer et s'en servir. A quoi bon, en ce qui la concerne ? Edith n'a jamais eu pour dessein de détruire la ville entière dans un accès de colère ou de tristesse. « Pourquoi ? Parce qu'il t'aime, peut-être ? » Edith relève un regard furibond et corrosif en direction du dernier membre de sa famille lui restant. « T'as besoin de dire ça avec autant de dégoût ? », crache-t-elle, commençant à prendre le même chemin que lui concernant le niveau de nervosité qui flotte dans l'air de la maison familiale. Son frère lâche un rire mauvais. « J'aurais jamais pensé que tu puisses être à ce point naïve ou suicidaire, mais alors les deux à la fois, c'est le gros lot ! Il va te tuer, Edith, quand il en aura assez de toi. Parce que tu n'es pas comme lui, tu ne seras jamais comme lui. » Le coup de poignard vient d'être planté. Secouant la tête, la respiration de la jeune Holloway s'accélère alors que ses bras reprenennent leur liberté de chaque côté de son corps, ses poings se serrant un instant. « Qu'est-ce que tu en sais que je ne le serais jamais ?! », répond-elle, frustrée, accablée par le fait de se retrouver face à un tel mur d'incompréhension. Le sol est secoué d'une brusque secousse. Fermant les yeux un instant, Edith perçoit la réponse de son frère comme s'il se trouvait à des années lumières d'elle. « Tu ne peux pas te débarrasser de ta mutation, Edith ! C'est impossible... » Impossible ?! Pourquoi est-il aussi fermé à son désir de se libérer de ce fardeau ?! Un nouveau tremblement, plus long et plus puissant, émerge depuis l'endroit où se trouve la jeune femme, les ondes se propageant dans tout l'espace de la pièce, faisant tomber chaises et autres objets futiles et vides de toute âme à leur passage. Rouvrant les yeux, Edith cherche son frère du regard. Ce dernier s'est déplacé doucement vers la table proche de lui, cherchant à éviter une probable chute si Edith continuait d'insuffler des ondes toujours plus fortes. « Pourquoi ?! Pourquoi est-ce que ce serait impossible ?! Je suis sûre que je peux trouver quelque chose pour me défaire de- de ça ! Regarde, même toi tu as peur de moi ! Comment est-ce que tu veux que j'éprouve le moindre affect pour ce que ce gêne, ou cette- cette espèce de chose qui me coule dans les veines à cause de papa, ou même de maman, alors qu'il m'empêche de vivre ! » Ses mots sont douloureux à entendre, car ils trahissent la certaine rancœur que la cadette Holloway peut éprouver envers ses parents, même s'ils n'ont sans doute pas souhaité la faire hériter du gêne mutant. En particulier son père. Les ondes disparaissent progressivement. Le bruit assourdissant qu'elles ont provoqué s'évade, laissant place dans l'esprit d'Edith à des battements de cœur affolés et incontrôlables. Énervée, bouleversée, la mutante jète un dernier regard noir à son frère avant de se diriger vers sa chambre, au fond du couloir. Se saisissant d'un grand sac, elle s'affaire à rentrer un maximum de vêtements et autres affaires à l'intérieur, avant de faire le chemin inverse. Passant devant son frère, à qui elle n'adresse pas la moindre attention, elle laisse échapper un : « On trouvera un moyen. » La réponse de son frère ne se fait pas attendre, bien qu’essoufflée. « Jamais je t'aiderai à faire un truc pareil... » La blonde lui balance un sourire mauvais, avant de poursuivre le rassemblement de quelques biens à elle, essentiels à sa fuite. « Je parlais pas de toi. » Sa main droite attrape ses clés de voiture, avant de les fourrer dans son sac à main, et d'enfiler ce dernier sur son épaule. « Anton va m'aider. Il m'a promis qu'on trouverait une solution ensemble et, lui, je lui fais confiance. » Puis elle passe la porte d'entrée prestement, ses pas s'envolant presque du sol dans la précipitation, jusqu'à sa voiture. Son bagage en main, elle laisse la voix de son frère lutter contre le vent et la pénombre. « Tu vas le regretter, Edith, il va te faire du mal, tu peux pas le rejoindre ! » Le désespoir et la frustration, la jeune femme les perçoit au creux de son ton, mais elle ne s'arrête pas. C'est fini. « EDITH ! » est la dernière intonation qu'elle entend avant de démarrer en trombe et de quitter les lieux, abandonnant au bord de la route la dernière personne qui la reliait à la famille Holloway.
→ décembre 2013 (26 ans) « Edith », souffle Anton à quelques pas d'elle. Assise près de la fenêtre, la jeune femme garde son regard rivé sur la rue plus bas, observant le peu d'agitation qui s'y déroule. Désormais, Edith vit auprès de son petit-ami, en ville, dans cet appartement dont il lui a tant parlé. L'accord des autres membres de la famille du hunter de la voir rester ici a été longue et compliquée à obtenir, mais Anton n'a laissé le choix à personne : si Edith ne pouvait pas rester chez lui, il partirait. Bien évidemment, c'est ainsi que le jeune homme a présenté la situation à la blonde, qui se doute bien que les bleus qu'elle a aperçus sur ses bras ou ses jambes le soir-même n'étaient pas arrivés là comme par enchantement. Cependant, la jeune femme se doit dorénavant d'être extrêmement prudente quant à sa mutation. Personne ne doit savoir à son sujet, personne. « Edith », prononce le hunter d'un ton plus assuré, pour la ramener à lui. Haussant brièvement les épaules, la cadette Holloway tourne son visage vers lui, un petit sourire triste aux lèvres. Presque enfermée dans cette tour d'ivoire, bien qu'autorisée à poursuivre son travail au bar et ses autres activités quotidiennes, on peut aisément deviner que quelque chose ne va pas depuis quelques temps. Le comportement d'Edith est étrange, perturbant, difficile à comprendre pour un Anton qui n'a jamais vraiment appris à soigner les peines du cœur. Ce dernier vient déposer une main sur son épaule, avant de s'asseoir face à elle, sur le large rebord. « Ça va faire un an que je ne l'ai pas vu... », souffle-t-elle doucement, presque par peur de le blesser ou de briser ce qu'ils ont construit tous les deux depuis toutes ces années. Est-ce qu'il comprend, Anton, ce qu'elle peut ressentir ? A-t-il déjà vécu ça ? Le manque d'un être cher, qui est pourtant encore présent, non loin ? Est-ce qu'il s'est déjà empêché de penser à un membre de sa famille pour ne pas souffrir, pour éviter de voir s'effondrer ses certitudes ? Car c'est ce qu'elle traverse, Edith, depuis une ou deux semaines. Des doutes permanents, des regrets croissants et un cœur oppressant. « Il te manque ? » Edith l'a remarqué, que sa mâchoire s'est légèrement contractée alors qu'il posait sa question. Elle sait qu'il est douloureux pour lui d'imaginer qu'elle puisse avoir envie de reprendre contact avec son frère, mais c'est plus fort qu'elle. Au moins pour savoir si tout va bien pour lui, si... Si elle lui manque aussi. S'il va toujours au cimetière comme avant, s'il pense toujours à eux comme elle, elle le fait si souvent. La blonde a tant de questions mais tout autant de freins à ces dernières : son frère n'a pas été présent pour elle, a blessé Anton, n'a pas respecté ses choix de vie ni même son existence tout court en admettant qu'elle puisse ne pas aimer sa mutation. « J'arrive pas à savoir », répond la serveuse en ne quittant pas Anton du regard. « Tu sais que je ne peux pas te dire de retourner le voir, je peux- je peux juste pas. Tu étais censée pouvoir compter sur lui. Et il t'a laissée tomber. » Ces mots, il les lui répéte souvent. Dès qu'elle éprouve le moindre doute quant à son comportement, quant à son départ ou ses choix, Anton n'est jamais loin pour lui rappeler qu'il y a des raisons à ses décisions. Que rien ne se fait sans rien. « Je sais. »
→ octobre 2014 (26 ans) Affairée à ranger quelques affaires à l'étage, un sourire naît sur les lèvres d'Edith lorsqu'elle entend la porte d'entrée claquer en bas. Jetant un coup d’œil à sa montre, elle constate qu'Anton revient plus tôt que d'habitude. « Edith ! » La voix de son petit-ami est essoufflée, comme s'il venait de parcourir une distance infinie à un rythme effréné. A peine la jeune femme a-t-elle le temps d'ouvrir les lèvres que l'impatience du hunter lui coupe la parole. « Edith, t'es où ?! » Secouant la tête, la blonde referme le placard face à elle. « Dans la chambre ! », lui indique-t-elle d'une voix amusée, avant de s'avancer vers le lit à quelques pas et de se saisir du tas de vêtements qu'elle doit encore trier. Le visage d'Anton apparaît soudain dans son champ de vision. Ce dernier s'approche, dépose un preste baiser sur ses lèvres, la déleste de toutes les affaires qu'elle soutient de ses petits bras frêles et la fait asseoir sur le matelas derrière eux. « Qu'est-ce qui se passe ? » L'interrogation d'Edith est légitime : il est rare que le brun parle si peu, et encore plus qu'il se comporte aussi nerveusement. L'observant s'agenouiller devant elle, elle arque un sourcil, avant qu'il ne se saisisse délicatement de sa main gauche pour y déposer un petit flacon, à l'intérieur duquel se trouve un liquide transparent. Fronçant les sourcils, la jeune Holloway approche la curieuse chose de son regard inquisiteur, essayant tant bien que mal de déchiffrer les quelques petites indications qui se trouvent dessus. Au bout de quelques minutes silencieuses, Edith ancre son regard perdu dans celui d'Anton. « Ça s'appelle du NH25 », souffle-t-il avec tendresse, comme pour ne pas la blesser de ses mots, comme s'il s'adressait à une enfant. « Je- Je ne comprends pas... », avoue-t-elle simplement. Edith n'a jamais obtenu de maîtrise en science, qu'on se le dise. Elle possède quelques notions de base mais ça s'arrête là. Si Anton espérait qu'elle allait faire le lien avec un quelconque souvenir de collège ou de lycée, il allait être plus que déçu. Le hunter ne sourit pas. Quelque chose semble le priver de sourire, l'empêche de se montrer trop rassurant avec elle, car lui-même ne semble pas être apaisé. « C'est un sérum définitif contre le gêne mutant, Edith. » Les yeux de la cadette Holloway s'écarquillent. Elle manqua lâcher ce qu'elle a dans la main avant de le rattraper de justesse, comme si le petit flacon venait de devenir aussi brûlant qu'un four. Sa respiration s'accélère légèrement, alors qu'elle plonge son regard en direction du remède qu'Anton lui a promis depuis longtemps. Le hunter lui explique que ce dernier n'est pas mis sur le marché, seulement un substitut, le NH24, qui calme une mutation mais ne la fait pas disparaître totalement. Secouant la tête, Edith relève un regard désespéré dans celui de son petit-ami. « Je peux pas le faire toute seule... », murmure-t-elle, à peine audible. Se relevant de sa position, Anton vient déposer un baiser sur le haut de son crâne. « Je suis là. » Le flacon passe de la paume d'Edith à la sienne, avant qu'il n'intime d'un geste à cette dernière de s'allonger sur le lit. Les poumons de la blonde se vident et se remplissent d'air à un rythme de moins en moins contrôlé. Ce moment arrive trop vite, trop soudainement. Est-elle prête ? Est-elle certaine de son choix ? La voix de son père lui revient en mémoire. Elle ressent ses bras autour d'elle, les battements sereins de son palpitant, ses mots attentionnés et apaisants, protecteurs. Oui, c'est la meilleure chose à faire. Tournant son visage en direction d'Anton, Edith a tout de même du mal à ouvrir la bouche pour reprendre la parole. « Est-ce que- est-ce qu'il y a des effets secondaires ? », quémande-t-elle. « Pas à ma connaissance. » Elle acquiesce. Ses prunelles détaillent avec attention les moindres mouvements de l'homme auprès d'elle, occupé à défaire une seringue de son emballage unique et à la planter au sommet du petit flacon renfermant son futur. « Est-ce que ça va faire mal ? », fait Edith d'une voix étranglée, l'angoisse commençant à se frayer un chemin certain dans son esprit. « Pas longtemps. » La blonde doit prendre une grande bouffée d'air. Elle cherche à se détendre, déliant ses doigts, étirant ses jambes, balançant sa tête d'un côté puis de l'autre contre les draps du lit. Puis, son être ne quémande que la vision du visage d'Anton. « Reste avec moi. » Sa voix n'est plus qu'un murmure. « Je pars pas, Edith, je reste là. » Et, enfin, il s'avance doucement vers son cou, repoussant ses longs cheveux blonds, pour venir donner à son corps le baiser de l'aiguille, la morsure ultime avant la disparition d'une partie d'elle-même. Edith et Anton, ils se sont rencontrés pour la première fois au cimetière, deux ans après la mort des parents d'Edith. Alors âgée de 23 ans, elle a d'abord été surprise de l'arrivée soudaine du jeune chasseur dans sa vie, avant de comprendre que l'attachement profond qu'elle avait développé pour lui au fil de leurs entrevues secrètes à la vue de tous n'était autre que de l'amour. Plus soutenue par Anton dans sa décision de se débarrasser de sa mutation que par son propre frère, la jeune femme a vite choisi son camp : celui d'Anton, malgré le fait qu'elle n'adhère pas aux méthodes de la famille Bradford. A présent ensemble depuis quelques années, Edith ne s'imagine pas faire sa vie sans lui. Toutefois, elle a dernièrement fait la rencontre de Camille, un homme qu'elle a secouru après que ce dernier ait été attaqué par des hunters en pleine rue. Semblable sur bien des points, la jeune femme cherche à incarner l'épaule réconfortante dont a besoin l'ancien mutant pour dépasser cette épreuve post-vaccination qui le bouleverse, tant et si bien qu'elle cherche à faire taire ces sentiments étranges qui la bouleversent une fois près de Camille (lien en cours). Elle lui apporte une aide précieuse et régulière, si bien qu'Anton commence à se douter que la jeune Holloway lui ment : toutes ces sorties soudaines qu'elle fait, toutes ces excuses qu'elle peut trouver, elles ne font qu'amplifier un sentiment de perte de contrôle qu'il ne supporte pas. Il est le seul à pouvoir mentir dans cette relation, comme dans toutes celles qu'il entretient avec la moindre de ses connaissances (mis à part les membres de sa famille), et il est hors de question pour lui de la laisser lui échapper de la sorte. Anton est un homme perdu entre sa nature manipulatrice, prétendument là pour l'empêcher de s'attacher à quiconque, et cette impuissance nouvelle qui l'étreint, lorsque la seule personne avec laquelle il a réussi à construire quelque chose (même s'il prétend pouvoir tout balayer du jour au lendemain) commence à se détacher de leur histoire avant lui. Un juste retour des choses, quand on sait qu'un jour (peut-être) Edith découvrira qu'Anton est celui qui a tué ses parents, avec l'aide de sa famille, et que leur rencontre n'est peut-être pas tout à fait le fruit du hasard, le deuxième aîné Bradford se doutant qu'un jour il croiserait forcément la fille des premiers mutants qu'il a abattus froidement.
Dernière édition par Edith Holloway le Ven 5 Fév 2016 - 21:16, édité 6 fois |
| | | Celeste Trager MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 547
SUR TH DEPUIS : 13/09/2015
| Sujet: Re: (M/LIBRE) ZANE HOLTZ ≈ with your big lies. Mer 3 Fév 2016 - 23:44 | |
| ce scénario est libre. ft. Zane Holtz ≈ négociable.
Bonjour/bonsoir. Si vous êtes ici, c'est que vous avez survécu à tous ces pâtés que j'ai écrit pour ce petit scénario. je suis vraiment désolée, c'est vrai que ça fait de la lecture, mais je voulais vous donner le matériau nécessaire pour que vous puissiez cerner (et ensuite vous approprier, eheh) Anton. à présent, passons donc aux choses négociables : l'avatar, le nom de famille, le deuxième prénom, l'âge, la date de naissance+lieu de naissance, l es origines et la nationalité, bref, tout ce que j'ai mis "au choix" plus haut, l'est. je trouve que Zane colle bien au personnage, mais s'il ne vous inspire pas ou ne vous plaît pas, n'hésitez pas à proposer ! Je ne suis pas très difficile de toute façon, l'essentiel pour moi est que l'avatar vous plaise et vous inspire, et comme les goûts et les couleurs c'est relatif à tout un chacun, c'est à vous de voir pour ce point. Vraiment, n'hésitez pas. (bon, certes, ne pas me prendre un homme trop aux antipodes de Zane non plus, qui peut vous servir un peu de repère, j'imagine Anton très grand, baraqué, au visage saillant et légèrement froid, m'enfin, si vraiment vous avez vu un bonhomme en particulier en lisant le scénario, no problemo ) La seule petite chose que j'aimerais conserver, c'est le prénom : j'utilise Anton un peu partout, puis j'aime bien le prénom, je trouve qu'il lui convient bien. Si toutefois vous aimeriez tenter le personnage mais que le prénom c'est pas votre tasse de thé, on peut peut-être trouver un arrangement. Mais, vraiment, c'est en dernier recours. Ensuite, deuxième chose (enfin, choses) peu négociable : toutes les petits anecdotes sur sa famille + son histoire avec Edith, détaillée dans le scénario. J'y tiens beaucoup, ça impacte sur le lien en lui-même, du coup impossible de s'en séparer, j'espère que vous comprenez. Après, beaucoup de choses restent libres, que ce soit au niveau de sa place exacte dans la famille, son rôle en ville, le rapport que peut avoir son métier officiel avec son job officieux d'hunter, sa jeunesse, puis même pas mal de petites choses en parallèle de son histoire avec Edith (c'est un manipulateur, je l'ai décrit comme infidèle, v'là, c'est peut-être pas pour rien ) ! Voilà, voilà, que dire de plus. TH est un super forum, je suis certaine que vous vous y sentirez bien. je pense que vous n'aurez aucun mal à trouver de liens à Anton (déjà, j'ai deux autres comptes, Noeh et Roman, si vous n'en avez pas assez avec Edith ) en ce qui concerne la suite des aventures Edith/Anton, je pense qu'on peut partir sur pleins de choses : entre Edith qui s'éloigne, Anton qui la perd et perd ses repères,/ses certitudes, la pression de sa famille depuis toujours, la menace que la vérité soit révélée à Edith, etc, on a pas mal de choses à leur faire vivre à ces deux-là, donc prenez Anton. question présence etc, tant que vous êtes là pour faire vivre et évoluer correctement Anton, j'suis pas bien difficile. |
| | | | (M/LIBRE) ZANE HOLTZ ≈ with your big lies. | |
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