i wanna run away (ljunggrens)

i wanna run away

-- ljunggren siblings --

A constant wave of tension On top of broken trust. The lessons that you taught me ; I learn were never true. Paper bags and angry voices Under a sky of dust. Another wave of tension Has more than filled me up. All my talk of taking action, These words were never true and Now I find myself in question.

S’aventurer dans les rues de cette ville devenait un vœu de mort. En arrivant, plusieurs mois plus tôt, elle n’aurait jamais cru qu’elle serait encore là, et encore moins que la situation aurait pu empirer entre chasseurs et ses semblables. C’était déjà tendu mais là, ça atteignait des sommets. Elle se tenait le plus loin possible de tous conflits même si elle n’aimait pas voir les autres mutants tomber sous les balles. Alors, elle aidait quand elle le pouvait, sans jamais s’engager pour autant. Anja essayait de rester neutre mais ça devenait difficile en voyant toute ce merdier qu’était Radcliff. Mais bon, elle ne comptait pas rester ici éternellement. Au moindre signe de l’immature petit frère et elle foutait le camp. Elle avait beau s’être fait des amis en ville, son cœur était resté en Suède, là où les mutants comme elle étaient acceptés. Elle ne comptait plus le nombre de fois qu’elle avait dû abuser de son pouvoir, dans cette ville, pour détourner les soupçons sur elle. Pourquoi fallait-il qu’elle se défile au juste ? Pour ne pas se prendre une balle dans la tête bien sûr, mais l’ouverture d’esprit de sa Suède lui manquait. Elle voudrait pouvoir se promener en ville sans devoir cacher ce qu’elle est vraiment. Ils étaient rares voir pratiquement inexistants ceux qui savaient sa mutation dans cette ville et valait mieux comme ça. Magnus l’avait mise en garde et elle s’assurait d’effacer ses traces le plus possible. Elle restait donc prudente, le regard toujours porté sur ses arrières de peur d'y voir surgir un prédateur sorti de nulle part. Elle entrait du boulot, l'heure du souper approchait et elle était affamée. La mutante s'arrêta donc au restaurant du coin, un petit bistro italien.

Quelques pâtes ne lui ferai pas de tort, se commandant du spaghetti pour emporter plutôt qu'une pizza. Elle n'était pas du genre à bouffer ce genre de choses mais elle était épuisée et n'avait aucunement l'envie de se préparer elle-même à manger une fois à l'appartement qu'elle louait temporairement. Temporairement car elle ne comptait pas rester longtemps... Si ce gamin de Magnus pouvait enfin comprendre raison et revenir avec elle à la maison. Sac de plastique sous le bras, elle se dirigea vers son bloc appartement, monta les escaliers jusqu'à l'étage et sortit ses clés pour déverrouiller la porte quand elle se rendit compte qu'elle était déjà entre-ouverte. Elle fronça les sourcils. Les lumières étaient ouvertes à l'intérieur et elle entendait du bruit provenant de sa chambre. Peu importe qui s'était, il ou elle n'était pas très subtile pour essayer de la cambrioler... ou lui tendre un piège. Elle poussa silencieusement sur la porte et passa son visage dans le cadre pour s'assurer qu'aucune surprise ne l'attendait dans le hall. Personne. Elle se faufila prudemment dans son appartement, déposa le sac de sa commande au beau milieu du couloir pour se libérer au cas où elle aurait besoin de se défendre et s'aventura jusqu'à sa chambre. La porte de cette dernière aussi était ouverte et elle entendait quelqu'un farfouiller partout au niveau - de ce qu'elle devinait - son placard. Elle entendit patiemment que l'intrus s'approche de la porte où elle se tenait et dès qu'elle aperçut la silhouette se pointer devant elle, elle bondit, plaquant son avant-bras bien enfoncé dans la gorge du cambrioleur ou peu importe ce qu'il était. Elle le plaqua au mur et plongea son regard dans le sien au cas où elle aurait besoin d'user de son pouvoir mais elle réalisa aussitôt que c'était Magnus.

Une seconde de plus et elle lui aurait planté son poing sur la figure. Par chance qu'elle était en contrôle de ses émotions et pas une boule de stress qui sautait à la gorge de tout ce qui bouge. « Bordel, Magnus ! » Elle le relâcha et fit quelques pas en arrière en jetant un coup d'oeil à sa chambre. Sa valise sur son lit, ses vêtements étalés partout... C'était quoi cette histoire ? Il était venu faire ses bagages pour elle ? Elle reporta aussitôt son regard sur lui, remplit d'incompréhension. Y'avait des moyens plus doux pour lui dire de foutre le camp... Et puis qu'est-ce qu'elle avait fait récemment qui aurait pu le pousser à se jeter ainsi chez elle et agir ainsi ? Rien alors, elle l'observait avec reproche. « Qu'est-ce qui se passe ? T'as pas pensé me prévenir avant de débarquer comme ça ici ? » Il avait l'air perturbé. « Qu'est-ce qui va pas ? » Oui il était agité, plus que d'habitude en tout cas et même si elle était hors d'elle qu'il se soit donné le droit de s'introduire chez elle et remballer son linge sans lui donner le choix, elle pouvait bien voir qu'il était dans tous ses états et se gardait bien d'éclater. Elle resta donc calme, un peu inquiète aussi pour son petit frère qui faisait tout pour l'exaspérer mais qu'elle aimait plus que tout.

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i wanna know the answers, no more lies

- A constant wave of tension On top of broken trust. The lessons that you taught me ; I learn were never true. Paper bags and angry voices Under a sky of dust. Another wave of tension Has more than filled me up. All my talk of taking action, These words were never true and Now I find myself in question. I wanna run away, Never say goodbye. I wanna know the truth Instead of wondering why. I wanna know the answers No more lies. I wanna shut the door And open up my mind. / ANJA & MAGNUS LJUNGGREN ★

Le soleil achevait lentement sa chute dans les rues de Radcliff, réchauffant enfin les terres gelées par l’hiver. L’air était encore frai, mais rien de comparable aux températures glaciales de la Suède natale de Magnus. Raison supplémentaire qui avait poussé le jeune homme à fuir son pays, détestant la morsure gelé du froid sur sa peau. Sa capuche masquant son visage, le hackeur se taillait un chemin entre les gens pressé, soucieux de rentrer chez eux avant le couvre-feu. Lui ne rentrait pas chez lui, pas tout de suite. Pas après ce qu’il venait de se passer. Le coeur de Magnus tapait si fort contre sa poitrine qu’il ressentait le choc rauque dans tout son corps ; le choc, la peur, l’essoufflement, il ne savait pas trop d’où ça venait. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il devait se dépêcher de mettre la main sur sa soeur après la connerie qu’il venait de faire. Mais comment avait-il pu être si con ? Il était habitué à se faire surnommer de la sorte, c’était un peu son quotidien. Lui-même n’hésiterait pas à se nommer de la sorte, étant pleinement conscience de son inconscience, embrassant bien volontiers cette part d’immaturité. Le suédois ne pensait plus pouvoir se surprendre, et pourtant ; il était encore étonné, au bout de trente ans, par sa propre connerie. Lui qui était si méticuleux, si attentif quant à ce qu’il faisait sur son ordinateur ; pour lui, c’était sacré. Comment avait-il pu laisser passer une telle connerie ? Certes, il ne pouvait pas prévoir que Nomi décide de fouiller dans ses dossiers, mais cela restait tout de même de sa faute. Il aurait dû prévoir, il aurait dû sécuriser des informations aussi importantes. Ce foutu dossier, qu’il gardait sur sa soeur et qui regroupait toutes les informations sur la belle Anja, il aurait dû le boucler à double tour dans un coin sombre de son disque dur, ou dans un dossier nommé « Photo de vacances », là où la chasseuse n’aurait jamais été voir. Mais non, il n’avait même pas pris la peine de fermer ma fenêtre, laissant à la belle libre accès à toutes ces informations secrètes. Magnus avait oublié de verrouillé sa session, était parti prendre sa douche et c’était terminé ; il était revenu sous le regard hébété de la jeune Bernstein, la souris toujours entre les mains. « Ta soeur est une dégénéré ? » avait-elle soufflée, le regard vide de toute expression, la voix emplie d’un déchirement palpable. Magnus avait essayé de l’arrêter, de la retenir, de lui expliquer. Trop tard. Elle avait claqué la porte dans son dos, laissant son amant sans un mot, avec une seule serviette autour de la taille et la panique qui commençait à le gagner. Magnus, il n’avait jamais été doué sous la panique. Il avait enfilé des vêtements, et s’était précipité vers l’appartement de sa storasyster. Surement pas l’idée la plus sage, de se précipiter chez une mutante avéré quand on est suivis de près pour les chasseurs ; mais aujourd’hui, ce ne serait pas la pire connerie de Magnus. Il fallait qu’il la prévienne, qu’il arrive à la convaincre de faire ses valises et de rentrer à la maison avant qu’il ne soit trop tard. Car si Nomi allait prévenir Callahan, s’en était fini de sa précieuse aînée.

Courir, ce n’était pas naturel pour ce adepte du canapé, allergique au sport et autres efforts physiques. Rares étaient les choses qui réussissaient à le faire accélérer de la sorte, mais aujourd’hui il n’avait pas le choix. Il avait merdé, salement merdé, et se dépêcher était une priorité. Le suédois bousculait les gens, se frayant difficilement un chemin à travers tout les piétons. Finalement, il arriva au pied de l’immeuble qu’occupait l’aîné Ljunggren, à quelques rues de son propre appartement. Le suédois monta les escaliers quatre à quatre, martelant sans attendre la porte de son appartement. Pas de réponse, elle devait être sortie. Magnus souffla, encore essoufflé par sa course folle. Descendant les escaliers qu’il venait de gravir, il contourna le bâtiment pour trouver une issue de secours, tout en sortant son téléphone portable. Le hackeur appela la brune ; tombant sur le répondeur, il laissa un message dans sa langue natale. « Anja, j’ai merdé. Salement merdé. Rappelle moi dès que t’as ce message, c’est important. » Rangeant son portable dans sa poche, il aperçut enfin l’issue de secours et l’échelle qui permettait d’accéder à l’escalier de service. Magnus grimpa difficilement sur la benne à ordure et réussit à agripper le fer gelé de l’échelle ; il la tira vers lui, avant de se hisser jusqu’à l’étage de sa soeur. Il testa une première fenêtre -fermée- puis une seconde qui s’ouvrit sans problème. Le jeune homme pénétra rapidement dans l’appartement de la belle, parcourant en vitesse les lieux pour s’assurer qu’elle était belle et bien absente. Il regarda son téléphone ; pas de nouvelles. Inquiet, mais impuissant face à cette situation qui lui échappait, Magnus décida d’attendre la belle dans son appartement. Eventuellement, elle rentrerait chez elle. Il l’espérait en tout cas.

Il s’alluma un joint, allant s’asseoir sur le canapé du salon. Autour de lui, les meubles Ikea le firent sourirent ; tout était suédois dans cette pièce impersonnelle. Les minutes filèrent alors qu’il s’impatientait. Au moins, à présent il était presque détendu. Du moins, il essayait de s’en convaincre alors que sa jambe tressautait sans relâche, vraie boule de nerf. Il ne voulait pas rester là à rien faire, il devait s’occuper en attendant son retour. Magnus sauta sur ses jambes, se dirigeant vivement vers la chambre de la belle. Anja devrait partir au plus vite, pas le temps d’attendre que les chasseurs la trouve, pensa-t-il en cherchant la valise qu’elle avait ramené avec elle de leur Suède natale. Dans un coin de la pièce, et commença à s’activer, sortant les vêtements du placards pour les stocker dans la valise qu’il avait ouverte sur le lit. Se dépêchant de faire ses bagages, le hackeur n’entendit pas la porte de l’appartement s’ouvrir, ni les pas se rapprocher. La tête plongé dans l’armoire, il ne sentit que les bras musclés de sa soeur le tirer vers l’arrière, avant de la plaquer contre le mur. Un cri de panique s’échappa de sa bouche quand son dos frappa le mur en béton. « Bordel, Magnus ! » cria sa soeur, sous les yeux hébété du garçon apeuré. Un peu sonné par l’impact de son crâne, il réussit pourtant à s’extirper de la prise de sa soeur, s’éloignant, un peu inquiet de la furie de la brune. Le regard de l’aînée Ljunggren passa en revu la scène qui se dessinait sous ses yeux, ne comprenant pas ce qu’il se passait. « Bonjour à toi aussi, storasyster. » souffla-t-il en se frottant l’arrière de la tête, son ton habituellement blagueur empli d’inquiétude. « Qu'est-ce qui se passe ? T'as pas pensé me prévenir avant de débarquer comme ça ici ? Qu'est-ce qui va pas ? » Le regard de Magnus fuit celui de sa soeur, ne sachant pas comment lui annoncer la chose. « J’ai fais une connerie Anja. Une grosse connerie. » Son ton était devenu sérieux, peu commun pour l’immature jeune homme. Le jeune Ljunggren se dirigea vers l’armoire, se remettant à remplir la valise de sa soeur frénétiquement. « J’suis désolée, faut que tu partes. Que tu rentres à la maison, tu s’ra en sécurité. » Il releva un regard grave, qu’il plongeant dans les yeux azurs de son aînée. « Faut que tu partes, maintenant. »

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Sujet: Re: i wanna run away (ljunggrens) Mer 13 Jan 2016 - 6:37

i wanna run away

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Elle connaissait par coeur la tendance du cadet à faire des conneries mais elle ne pensait jamais qu'elle le trouverait au milieu de son appartement en train de faire ses valises. Pour elle. Pas pour lui. C'était ça le plus dérangeant. Qu'est-ce qui lui prenait à la fin ? Lui en voulait-il encore à tel point qu'il voulait la voir disparaître complètement de sa vie ? Si c'était le cas, il s'faisait bien des illusions car elle avait aucunement l'intention de ficher le camp. « Bonjour à toi aussi, storasyster. » Elle lui lança une moue exaspérée, encore secouée d'une adrénaline qui vibrait dans son palpitant. C'était que le petit frère, pas un assaillant, ça, elle pouvait au moins s'en rassurer mais l'état du jeune homme suffit à l'inquiéter encore plus que si elle était attaquée. Ce dernier s'était défait de l'emprise de la boxeuse, surprise de poser les yeux sur son visage à lui. Peut-être qu'elle aurait dû s'excuser, elle savait pas trop, l'ayant quand même malmené involontairement mais c'était c'qui arrivait quand on entrait par effraction chez quelqu'un, non ? Le risque de s'en faire coller une puisqu'il était un intrus après tout. Un intrus mais aussi son cadet. Et il avait beau être un petit con, il était son petit frère malgré tout. C'était pas pour rien qu'elle avait fait tout ce voyage, et s'était installée ici. C'était pour lui. Seulement lui. Y'avait personne de plus important dans sa vie que Magnus et ce, même si son attitude lui faisait grincer les dents.

Le hacker se frottait l'arrière de la tête, Anja n'y étant pas allé par quatre chemins. Pourtant, aucune excuse ne s'échappa de ses lèvres. Seulement des questions. De l'incompréhension. Que lui valait donc cette intrusion spontanée... totalement insensée. « J’ai fais une connerie Anja. Une grosse connerie. » Évidemment. Ça ne l'étonnait pas trop, la belle se contentant de rouler les yeux. Elle était tentée de lui ordonner de tout lui expliquer, regard plongé dans le sien avec cette aura hypnotique mais elle avait déjà brisé sa promesse une fois, elle n'avait aucune intention de recommencer. Elle avait foiré avant, c'était pas en recommençant qu'elle allait oublier ce qu'elle avait fait. L'hypnose avait toujours été son échappatoire. Dès que les choses se corsaient, elle n'avait qu'à planter son regard dans les yeux de son vis-à-vis, de prononcer quelques mots et tout se réglait selon ses plus profondes volontés, ses moindres désirs. Mais avec Magnus, ça avait toujours été différent. C'était bien pour ça qu'elle n'avait toujours pas ordonné au garçon de la suivre en Suède. Si seulement... tout cela aurait pu être évité. Mais il avait vu le subterfuge, la connaissait trop bien pour s'être laissé envoûter. Et maintenant, elle regrettait... même si ça aurait été tellement plus simple s'il s'était laissé faire. Parce que raisonner avec le cadet, c'était comme parler avec une pierre inerte sur le sol qu'on aurait prit pour ami. Le jeune homme se remit d'ailleurs à mettre ses vêtements dans la valise.

Il était sérieux, dans tous ses états. C'était vraiment grave ce qui s'était passé, elle pouvait bien le voir. Il ne prendrait pas la peine de s'introduire chez elle ainsi simplement pour lui dire comment c'était passé sa journée. Qu'il cesse de tourner autour du pot, bordel ! Qu'il lui dise enfin ce qui n'allait pas, ce qui le poussait à être autant désespéré. Et qu'il arrête enfin de foutre ses affaires dans les bagages, elle avait pas l'intention d'aller nulle part. Du moins, pas sans lui. « J’suis désolé, faut que tu partes. Que tu rentres à la maison, tu s’ra en sécurité. Faut que tu partes, maintenant. » En une enjambée rapide, elle s'était rapprochée de son cadet et l'avait arrêté dans son mouvement lui empoignant fermement le bras pour l'empêcher d'ajouter un nouveau t-shirt à la pile déjà entassée de sa garde-robe pratiquement entière dans le bagage. « Hey, hey... calme-toi, lillebror... » Elle s'interposa entre lui et la valise, n'ayant clairement pas envie de devoir tout remettre ses affaires à leur place dans le placard. Et s'il continuait comme ça, il aurait tout foutu dans la valise et obligé la belle à défaire ses affaires une seconde fois. À son arrivée, ça lui avait suffit, elle avait pas trop envie de recommencer. « Qu'est-ce que t'as fait, Mag' ? » Son ton s'était durci, s'efforçant pour ne pas lancer dans ses mots quelques fluctuations hypnotiques. Elle avait promis. Elle ne devait pas encore briser cette promesse. Même si le mal était déjà fait, Anja n'avait pas envie de creuser encore plus ce fossé qui s'agrandissait entre eux depuis qu'elle s'était pointée à Radcliff. Ouais, décidément elle détestait cette ville. Elle avait bien hâte de foutre le camp de ce plaid perdu et même si le jeune homme la suppliait de s'en aller - son plus grand voeu à vrai dire - elle ne pouvait pas. Pas sans lui. Jamais. « Réponds, bordel. » Ajouta-t-elle, impatiente, élevant légèrement la voix, c'était plus fort qu'elle. La mutante commençait déjà à s'imaginer le pire... « Ne vient pas me dire que t'as tué quelqu'un... un mutant. » D'une certaine manière, il était déjà un complice de ses fous qui s'nommaient hunters.

Mais des chasseurs, ça mutilait des animaux. Hors, ses semblables et elle étaient humains. Pas des bêtes, même si ces terroristes s'acharnaient à s'imaginer protéger le monde de monstres tels que eux. Et le pire dans tout ça, c'était que Magnus les aidaient. Elle avait prononcé ces mots avec inquiétude même si elle n'y croyait pas. Elle connaissait trop bien son frère pour savoir qu'il ne pouvait pas faire ça. Mais pour dire vrai, elle ne l'aurait jamais imaginé être capable de vendre les noms de mutants non plus... alors en réalité, la belle ne savait plus quoi penser. Sa main toujours serrée autour de son bras. Ne pas perdre pied. Impétueuse, sévère. Pour qu'il arrête aussi de ranger frénétiquement ses bagages. S'il n'avait tué personne... qu'avait-il bien pu faire pour être dans un état de panique pareil... Qu'est-ce qui pouvait être pire que de vendre des mutants aux hunters ? Non, fallait pas penser à tout cela, ça ne faisait que la faire bouillonner davantage.

» « do you wanna touch ? » (israël g.)
» (Kumi) ♔ Just wanna be the one you tie
» so let me come to you close as i wanna be Δ aaron-éris
» ALLEN ∅ and if we only die once, i wanna die with you
» hey baby, i think i wanna marry you.

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