Sujet: time to say the truth (r&a velasquez ) Mar 4 Aoû 2015 - 16:06
time to say the truth
Je hais les mutants. C’est plus fort que moi : je les déteste autant que je les crains. Et pourtant, on ne peut pas me reprocher de ne pas leur avoir laissé une chance : je l’ai fait, j’ai perdu, la longue cicatrice qui marbre et mon côté et mon bras en est la preuve. Je hais les mutants. Et qu’est ce qu’il y a de plus agaçant lorsque l’on déteste à ce point des types de personne ? C’est de découvrir dans son entourage quelqu’un qui a caché l’être. Mon poing heurte avec fracas la porte métallique de mon casier et résonne dans le vestiaire. Heureusement que je suis seul. Parce que le mail que vient de m’envoyer mon frère cadet, juste treize mois de moins que moi, ne laisse aucun doute, aucune interprétation salvatrice. Ma petite sœur fait partie de ces gens que je déteste, que je hais, qui m’ont blessé, trahi. Ma petite sœur. Mon frère.
J’ai fugué, j’avais quinze ans, je ne l’ai jamais regretté ou alors pas suffisamment longtemps pour revenir sur mes pas. J’ai fugué, j’en avais assez de cette vie de misère, j’en avais assez des dettes de mon père, j’avais la police sur le dos pour avoir volé, tabassé : j’ai fugué. Et entre mon contrat pour l’armée, la chasse des mutants, mon déménagement aux Etats-Unis, je ne les ai plus revus. Mon frère. Ma petite sœur. Ce n’est qu’il y a quelques années que j’ai renoué avec mon frère le plus proche, Julian, celui qui a toujours été posé, responsable, celui qui a eu sur les épaules la charge de toute la famille et la fratrie lorsque j’ai rejeté mon rôle d’aîné. C’est lui qui me fournit en drogues et autres cigarettes bon marché, c’est lui mon point d’attache reconstruit en Colombie. Et c’est lui, aussi, de toute évidence, qui a envoyé la petite dernière de la famille, celle que je n’ai jamais connue, se réfugier dans mes pattes. Charmant cadeau. Et il a attendu que je sympathise avec elle, que je m’attache à elle, chose de toute évidence inévitable lorsqu’on voit dans une gamine le reflet de celui qu’on était, pour m’apprendre qu’elle est mutante. Mon poing percute à nouveau le casier qui grince de mécontentement. J’attrape mes lunettes de soleil, inutiles en hiver, mes mitaines et mon bonnet, vérifie que mon holster est bien attaché et que mon flingue est correctement chargé, récupère une photo de la petiote prise il y a quelques semaines sur la patinoire de la ville. Putain. Julian, pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt, hein ? Et pourquoi est ce que je ne m’en suis pas aperçu plus tôt, moi, aussi ? J’aurais du me méfier, j’aurais du rester sur mes gardes. Je vérifie le chargeur de mon glock. Balles réelles, comme toujours. Quelques balles à blanc, aussi, parce que c’est toujours pratique pour faire fuir les crétins. Mais pas de vaccins, jamais. Je prends enfin les clés de ma voiture, verrouille le casier où j’ai laissé la photo, relis le mail de mon frère sur mon téléphone. Et dans le doute, je mets dans ma poche ce qui traînait négligemment dans mon casier depuis plusieurs mois.
Lorsque j’arrive devant son lieu de travail, je me demande si je suis vraiment capable de la tuer. C’est une mutante, je fais suffisamment confiance à Julian pour savoir qu’il ne me mentirait pas sur le sujet. Me l’a-t-il envoyé pour que je la tue ou pour que je revois ma position sur le sujet ? Je ne sais même pas quel est son avis sur les dégénérés, après tout. Un frisson me glace lorsque je me rends compte que si Rosa est une mutante, alors il se peut que d’autres de mes frères et sœurs le soient aussi. Mon poing se resserre sur la crosse de mon flingue. Ai-je le choix ? En théorie, j’imagine que oui. Moralement, non. Ou alors le choix que l’on me propose ne me convient pas, je ne peux pas m’imaginer m’abaisser aussi bas que Caitlin et lui proposer une vaccination aussi illusoire que cruelle. Je préférerais mourir, personnellement, que perdre ce que je pourrais considérer comme un don ou un talent naturel. Je lâche un énième soupir en m’extrayant de la voiture, attrapant sur le siège passager les deux cafés que j’ai acheté en venant. Mes doigts libres viennent gratter ma barbe naissante et incertaine. Je rentre dans le bâtiment, la cherche du regard et esquisse un sourire qui n’en est, de toute évidence, pas vraiment un. Parce que je ne peux pas me résoudre à la tuer. Mais que je ne peux pas me résoudre à ne pas la tuer non plus. Ca irait contre mes principes. « Rosa, faut qu’on parle. » Douceur, délicatesse, gentillesse. Je suis autoritaire, direct et je vous emmerde. Je regarde son responsable dans les yeux. « Ce ne sera pas long, en théorie. » Je tends un café à ma petite sœur, certain qu’elle ne va pas s’offusquer plus que ça de mes manières : elle doit en avoir l’habitude. « Tiens, c'est chaud. On se trouve un endroit au calme, genre un parc ou tu veux rester à l'intérieur et on vient à mon appart ? » Je ne suis pas du genre à faire des câlins et à lui ébouriffer les cheveux en lui demandant comment vont ses peluches, en même temps.
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Sujet: Re: time to say the truth (r&a velasquez ) Mar 11 Aoû 2015 - 0:59
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Je crois que j'aime cette ville. J'aime le gouvernement et la façon de faire des chasseurs. Ici ils n'ont pas à se cacher, ici on peut montrer son appartenance à la cause anti-mutant. Pourquoi les gens ne voient-ils pas le danger ? Je sais parfaitement de quoi je parle, je suis une mutante d'origine, je me suis détestée pendant des années et maintenant que je suis humaine, je me dis que j'ai contribué à la sauvegarde de la race humaine et maintenant je ne veux plus m'arrêter, c'est une chose sûre. Ils ne doivent pas être aussi nombreux, c'est bien trop dangereux. Et si un jour les humains sont en infériorités ? Comment seront-nous capable à nouveau de nous défendre. C'est peut-être une réaction radicale, mais il faut que les choses s'arrêtent le plus tôt possible avant qu'on ne contrôle strictement rien. On pourrait voir notre espèce s'éteindre... Et... Et les gens s'émerveillent devant un mutant alors qu'ils devraient être naturellement morts de peur. Je ne comprend pas, les gens ont eu peur des noirs il fut un temps alors pourquoi pas de la mutation qui il faut le dire juste une abomination en comparaison. Ce sont des choses que je n'arrive pas à admettre, cela me paume totalement. J'aimerais faire entendre mon point de vue, mais je crois que c'est peine perdu mais je n'ai pas dis mon dernier mot, je peux aider le maire à faire diminuer la population mutante ici au moins, je ne me générais pas, il faut savoir faire des sacrifices et je dois faire des choses pas très claires pour survivre et être heureuse avec moi frère, c'est exactement ce que je ferais. Je n'ai pas du tout de pitié pour monstres qui prennent la place d'humain. Qui nous dit qu'ils ne sont pas des envahisseurs qui nous font croire qu'ils sont mutants et humains ? On ne sait que trop peu de chose et il n'est pas question que j'admette qu'ils puissent être bénéfiques, moi je me porterais sans doute mieux lorsqu'ils auront disparu. Je pourrais aussi dormir sur mes deux oreilles.
Ma vie ici m'a fait prendre conscience de pas mal de choses. Des choses que je ne pensais pas réelles, ou juste dans les films. Je pense aux téléphones portables, la wifi, toute la modernité que la ville, que les Etats-Unis ont. Il m'a fallut quelques jours pour m'y faire mais je crois que je suis un peu près au point maintenant. Et j'espère aussi que je perds doucement mon accent hispanique. Je le trouve affreux et je m'entraîne pour ne pas l'avoir et passer pour une vraie américaine. Je suis tellement contente d'avoir réussi où j'étais persuadée d'échouer. Il faut avouer que peu de personne dans ma situation de départ ont des chances d'arriver là où je suis. Mais j'ai pensé à moi pendant des années, voulant partir depuis que je suis née, ne supportant pas le monde dans lequel je vivais. Impossible de l'accepter, j'en ai presque honte et je crois que si on demande, tout dépendra la personne, mais je ne préfère même plus en parler, aux yeux de la plupart des gens je suis une californienne. Si on ne sait pas que je suis la sœur d'Alejandro on ne sait rien et même si on sait on peut toujours parfaitement mentir et trouver une bonne histoire. Ma vie aujourd'hui c'est être chanteuse à mi-temps dans un pub et l'autre part du temps c'est d'être serveuse derrière le bois du même bar. J'aime bien l'ambiance d'ailleurs c'est sûrement le plus mouvementé. Ils ont perdu leur serveuse récemment, elle est repartie en Angleterre ou je ne sais pas trop quo, peu importe je faisais l'affaire et j'ai été engagée, et comme ma voie à plu à mon chef, il me fait chanter quelques soirs pour les clients sur une petite scène elle aussi en bois, tout est authentique et j'adore ça. C'est tout ce qui me faut je crois, je ne demande rien de mieux, rien de pire qu'en Colombie, tout en mieux alors je ne peux pas me plaindre et en plus de cela, Al et moi tentons de rattraper le temps perdu. D'ailleurs il ne devrait plus tarder. Je guette l'entrée comme une gamine qui attend son premier petit ami. Mais c'est bel et bien mon frère que je veux voir. Je finis d'essuyer le comptoir, mon service touche à sa fin et j'ai vraiment hâte. Puis il franchit la porte. Al est comme dans ma tête, un vrai frère, ce n'est pas encore parfait comme relation mais je ne suis pas déçue et je sens que cela peut devenir de plus en plus fort entre nous. Je veux un vrai frère, une vrai relation avec lui, rattraper le temps qu'on a perdu et j'espère qu'il le désire un minimum aussi. Il approche de moi avec cet air toujours aussi … je ne sais pas encore, je ne trouve même pas le mot pour le dire, il est distant ? Non, ce n'est pas tellement cela, il ne montre pas vraiment ses émotions et j'avoue que même si j'ai cette tendance à faire la même chose, j'aimerais qu'avec moi parfois il puisse être plus démonstratif. Mais pour aujourd'hui, je crois que l'on peut toujours courir. Sa froideur me laisse perplexe. Je perds mon sourire et je jette légèrement le chiffon que j'avais entre les main dans l'évier. Qu'est-ce qu'il veut me dire ? Je ne comprend pas, je n'en ai pas le moindre idée. Il s'adresse à Jimmy, mon patron. « c'est bon j'ai fini mon service de toute façon, on a tout le temps qu'on veut » j'attrape le café chaud qu'il me tend, bien que l'endroit soit surchauffé je ne dis pas non. Je souffle dessus en relevant les yeux vers lui. « Faut que j'aille récupérer mes affaires dans les vestiaires on peut parler là-bas si tu veux, qu'est-ce qui se passe ? » j'avoue que je ne comprend pas la distance qu'il vient de mettre entre nous deux. Je lui fais un signe de tête pour qu'il me suive dans un couloir fermé au public qui mène dans une autre pièce tranquille qui ressemble presque à un vestiaire de gymnase en plus petit. Des casiers, sur chacun se trouve un nom, celui de tous les serveurs qui tournent ici. J'ouvre le miens pour changer mon tablier que je porte autour de ma taille et attraper mes affaires pour dehors. Je ne le regarde pas, une main pour boire mon café, une autre pour fouiner dans mon petit bazar. « je t'écoute Al, ça semblait important, qu'est-ce qui se passe ? »
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Sujet: Re: time to say the truth (r&a velasquez ) Lun 17 Aoû 2015 - 13:29
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Rosa, il faut qu’on parle. Je ne suis pas du genre à perdre mon temps et encore moins à tourner autour du pot. Et encore plus lorsque je me sens effroyablement trahi, autant par Julian et par ma petite sœur. Je ne me doutais de rien, je n’ai rien vu venir et vouloir que mon frère cadet m’apprend comme une fleur, alors que j’ai bien eu le temps d’apprendre à la connaître et à l’apprécier. Parce que bordel, je l’apprécie cette rouquine. J’aime sa tendance à égayer un peu mon quotidien, nos discussions nos entraînements légers lorsque je lui apprends à bien se tenir sur des jambes, à frapper fort là où ça fait mal. Parce que j’aime bien nos discussions et… bordel. Je lui tends un café encore chaud avant d’assurer au responsable de ma petite sœur que ce ne sera pas long : reste juste à savoir si ce ne sera pas long avant que je la tue ou avant que je trouve un endroit où cacher son cadavre. Ou qu’elle revienne ici, en colère. Je jure dans ma barbe. Pourquoi est ce que Julian ne me l’a pas directement dit, hein ? Je soupire en essayant d’être un peu moins rude dans mes paroles et mon ton. La délicatesse, ce n’est pas franchement mon genre, pas plus que le tact et la douceur. Mais Rosie doit en avoir l’habitude maintenant : en même temps, ce n’est pas comme si elle en avait le choix. Malgré mes efforts, c’est visible que ma sœur a perçu ma nervosité. Et qu’elle la reçoit mal : son sourire disparait. « c'est bon j'ai fini mon service de toute façon, on a tout le temps qu'on veut. Faut que j'aille récupérer mes affaires dans les vestiaires on peut parler là-bas si tu veux, qu'est-ce qui se passe ? » Hum… dans les vestiaires ? Instinctivement, je me fais la remarque qu’un coup de feu risquerait de s’entendre avant de me souvenir que je ne sais pas si je serai capable de la tuer. Parce que c’est ce qui va arriver : je ne peux pas laisser ma sœur être une mutante, je ne peux pas laisser ma sœur en vie, je ne peux pas fermer les yeux. Julian, putain, je te déteste. Si ça se trouve, il est lui-même un mutant, d’ailleurs. Et je le suis peut être. Je secoue la tête pour changer ces idées noires, suivant Rosie dans l’arrière du restaurant, vers les vestiaires. Lorsqu’on y entre, je suis directement frappé par la similitude qui existe entre cette pièce et celle où j’ai mon propre casier : la seule différence doit être le contenu des casiers et la décoration. Je me passe des doigts nerveux dans ma barbe, me gratte le menton, me laisse tomber sur un banc pendant qu’elle farfouille dans ses affaires à la recherche de je ne sais quoi. « je t'écoute Al, ça semblait important, qu'est-ce qui se passe ? » Je me lève, comme pour faire les cent pas. Et fini par m’adosser à un pan de mur. Je profite qu’elle me tourne le dos pour faire glisser mon arme en dehors du holster et d’y fixer à son terme un silencieux bienvenu. J’ai déjà regardé : là où je suis positionné, les caméras de surveillance ne peuvent pas me voir. Et pour le reste, j’ai suffisamment confiance en notre maire pour me couvrir si nécessaire. « J’ai reçu un mail de Julian ce matin. » J’essaye de rester détendu, de rester nonchalant dans mes propos. Sans grande réussite : on sent dans ma voix la colère si maladroitement camouflée.
« Pourquoi tu ne me l’as pas dit, Rosie ? Pourquoi tu ne me l’as pas immédiatement dit lorsque tu as débarqué pour me voir ? » Ma voix se fait immanquablement accusatrice, je la mets en joue sans qu’autre chose qu’un tic nerveux ne suinte de mon visage. Elle doit suffisamment me connaître pour savoir que si je décide d’appuyer sur la gâchette, elle mourra immédiatement sans avoir eu le temps de pousser un cri. Je sors de ma poche l’autre option, que j’ai ramassée dans le casier : une seringue, remplie d’un vaccin que j’abhorre et que j’exècre plus que tout au monde. « Soit tu te vaccines maintenant, soit je tire, tout de suite. Et tu sais que je ne te manquerai pas. Tu devais t’en douter, en plus, Rosie, que j’allais le découvrir. Je te fais une fleur parce que tu es ma sœur alors que tu sais ce que je pense de cette substance. » Je lui lance la seringue sans faire trembler une seule seconde mon bras armé.
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Sujet: Re: time to say the truth (r&a velasquez ) Lun 24 Aoû 2015 - 17:49
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J'aime bien lorsque mon frère vient me prendre au boulot. Généralement on va s'entraîner un peu, on parle, on rigole, je lui raconte des anecdotes sur mon boulot, je lui pose un tas de questions. Je sais que cela ne doit pas être facile pour lui de prendre une sœur dans sa vie comme ça. Je suis arrivée comme ça, sans le prévenir et je me suis un peu trop imposée après tout. Je ne veux pas le forcer à m'apprécier, mais je crois que cela se passe bien entre nous. Maintenant que je suis ici, je ne veux pas repartir, je suis trop bien, je commence juste à me faire aux coutumes, je crois même que je commence à perdre mon accent, chose que je détestais le plus. C'est affreux, j'ai l'impression que tout le monde me dévisage lorsque je parle et je ne peux pas être Californienne si j'ai un accent clairement plus du sud du continent. Alors à force de bosser derrière le bar, j'enregistre la façon de parler, j'ai une faculté que je n'aurais pas soupçonné à m'adapter, j'arrive à faire de plus en plus Américaine. Je me sens tellement bien ici, c'est là que je devais être, maintenant j'en suis juste sûre. Je vais finir mon service et j'attends d'ailleurs avec impatience qu'Alejandro vienne me prendre, j'espère qu'on pourra s'entraîner, je suis d'humeur à frapper dans un sac de sable pour me faire les muscles, cela me défoulera, on a tous besoin de ce genre de chose après une journée de boulot. Je trépigne presque, je sais que c'est totalement stupide, mais après tout, même si j'ai l'habitude de faire ce boulot, je suis toujours mieux ailleurs que derrière un bar à servir des mecs qui sont généralement saouls et qui me draguent un peu trop à longueur de journée. Je ne veux pas trouver de types dans ce genre, le jour où je serais prête et bien je le saurais, pour l'instant je n'ai pas pris le temps de laisser les sentiments prendre le dessus sur moi, disons que l'amour rend faible et ce n'est pas ce dont j'ai besoin. De plus, c'est une ville avec une concentration assez importante de mutants et pas tous déclarés je ne voudrais pas tomber sur l'un d'eux à mon insu et qu'est-ce que je devrais faire ? Le tuer ? Le vacciner ? Dans tous les cas, comment avoir une relation après tout ça ? Les quelques hunters que j'ai rencontré ne m'ont pas spécialement fait d'effet. Alors pour le moment l'amour est le dernier de mes soucis et je refuse de m'offrir à n'importe qui, j'ai reçu une éducation et je veux en être digne, je me respecte. Coucher avec un garçon comme ça... très peu pour moi, surtout s'il a bu, c'est à vomir comme première fois. Pour le moment c'est mon entraînement pour devenir hunter qui compte et rien d'autre. Je n'ai pas besoin d'être comblé par autre chose, Al est le seul homme en qui je place assez de confiance pour l'aimer, c'est mon frère, je l'aime c'est juste normal je crois. Je ferais beaucoup pour lui, bien que ma vaccination ne se soit pas passée comme je l'imaginais, j'étais prête à le faire devant lui et je l'aurais fait, ne supportant plus ma nature. Ma mutation avait beau être belle, elle était juste insupportable parce que je ne suis pas faite pour porter la mutation. Je n'aiderais pas cette race à se propager.
Lorsqu'il arrive, il me tends un gobelet de café, comme à son habitude. Je suis heureuse de le voir mais mon sourire se fane vite, il semble avoir quelque chose d'important à m'annoncer et j'ai peur que ce soit grave, qu'est-ce qu'il peut vouloir m'annoncer comme ça ? Aussi soudainement ? Je déglutis et je le rassure, j'ai terminé ma journée. Je l'attire dans les vestiaires le temps d'enfiler une veste. Je range mes affaires, tentant de faire rapidement. Je lui demande ce qui se passe, il semble tendu et je n'aime vraiment pas cela, qu'est-ce qu'il peut bien se passer ? Je ne vois sérieusement pas. Je le sens bouger derrière moi, mais je lui fais confiance alors je ne m'inquiète pas. Il a reçu un message de Julian, notre frère, celui-là même qui m'a aidé à partir. Je fronce les sourcils, pensant qu'il a juste des ennuis ou encore qu'il y a un soucis avec la famille, ils veulent peut-être mon retour, mais je suis majeure, ils ne peuvent pas m'y obliger. « il s'est passé quelque chose ? » ma voix est tranquille alors que je termine de ranger il continue. Je ne comprends pas vraiment, j'allais en placer une pour tenter d'avoir une explication mais il enchaîne. C'est là que la situation devient bien plus claire. Je referme mon casier, je me retrouve face à une arme rattachée à un silencieux et il tient un vaccin aussi. Je hausse les sourcils, posant mon sac et ma veste sur le banc et je lève lentement les bras. «tu crois que je te mens ? » J'attrape avec douceur le vaccin qu'il tient. C'est donc ça qu'on m'a administré de force. « je suis déjà vaccinée, si cela n'avait pas été le cas lorsque je t'ai retrouvé, c'est la première chose que je t'aurais demandé. Je n'ai jamais supporté ce que j'étais, aujourd'hui je suis une humaine et je suis moi, baisse ton arme, je ne te mens pas. » je pose le vaccin sur mon sac et je retire ma chemise trop large pour être en débardeur devant Al. Je dégage mon dos de mes cheveux pour lui montrer mon dos. « tu vois les cicatrices ? Le signe que mes ailes sont tombées il y a presque deux mois, juste avant de te retrouver » je reste de dos le temps qu'il le voit, assimile et me croit, je ne veux pas finir avec une balle dans la tête. « je voulais que ce soit toi qui le fasse, seulement lors du voyage, je me suis sentie mal avant d'arriver ici, mes ailes devenaient incontrôlables et elles sont sortis alors que j'étais tout près de Radcliff, j'étais dans une station service. Je ne me souviens que de peu de chose mais je suis tombée sur deux hunters, leur but étant de vacciner des mutants et de les tuer, ils m'ont laissé pour morte dans les toilettes. Une famille d'humain m'a aidé à me remettre avant que je n'arrive ici … je n'avais pas prévu que cela se passe ainsi mais c'est fait. Elles sont parties et elles m'ont laissé ses marques dans le dos, comme un ange déchu. Tu me crois au moins ? Tu ne vas pas me mettre une balle en pleine tête ? Fais moi confiance, si j'étais encore mutante pourquoi je voudrais apprendre à les descendre ? Je les déteste autant que toi » voir plus mais ça, il n'est pas obligé de le savoir aujourd'hui, chaque chose en son temps. Je reste calme, la panique ne sert à rien, Alejandro me le rappelle chaque jour. Le self-control est la meilleure chose dans ce genre de situation. Je me retourne lentement les mains en l'air pour lui montrer que je suis à sa merci, je ne veux pas l'attaquer juste qu'il me croit.
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Sujet: Re: time to say the truth (r&a velasquez ) Mar 8 Sep 2015 - 16:44
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Mon bras refuse de flancher. Je la fixe sans sourciller, conscient que si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais. Et que je m’en voudrai aussi pendant longtemps. Quelle que soit l’échéance, quelle que soit la finalité de cette discussion je me reprocherai quelque chose. Le sérum quitte mes mains pour atterrir dans les siennes alors que mon glock reste fiché dans sa poitrine, comme une épée de Damoclès moderne prête à s’abattre au moindre faux-pas de sa part. Je ne suis pas en train de m’amuser, je ne suis pas en train de rire, c’est d’une affaire très sérieuse dont il est question et elle doit savoir, elle mieux que quiconque j’imagine, que je suis prêt à aller au bout des choses, la mort dans l’âme, oui, mais j’y suis prêt. Et s’il faut la tuer, ce sera à mes yeux moins douloureux que la savoir difforme et mutante, que la savoir vaccinée, que la savoir atrophiée à vie à son tour. Je respecte les mutants, je les comprends mieux que la plupart des Hunter. Je ne suis pas dupe : si j’étais moi aussi pourvu d’une telle habileté, d’un don hors du commun, je me comporterais comme eux et je développerais, comme eux, ce complexe de demi-dieu dont ils ne peuvent se passer. Je la fixe du regard, mâchoire contractée à m’en faire crisser les dents et saigner les gencives. Elle me fait fasse, elle réception le vaccin. «tu crois que je te mens ? Je suis déjà vaccinée, si cela n'avait pas été le cas lorsque je t'ai retrouvé, c'est la première chose que je t'aurais demandé. Je n'ai jamais supporté ce que j'étais, aujourd'hui je suis une humaine et je suis moi, baisse ton arme, je ne te mens pas. » Je déglutis sans baisser pour autant mon arme. Elle est quoi ? Comment a-t-elle pu se vacciner… volontairement ? Pendant une fraction de seconde, j’ai du mal à respirer et j’envisage de ranger mon arme. Pendant une fraction de seconde, avant de me souvenir du gamin vicieux auquel je dois mes cicatrices. Mon bras se raffermit. « Bien sûr que je crois que tu mens. Personne ne se vaccinerait volontairement. Tu veux peut être juste jouer avec mon… notre… lien pour me faire baisser ma garde. » Je ne me souviens plus de ce que j’ai pu lui raconter à propos de mon bras et de mon côté. La vérité ? J’en doute. Si je n’ai aucun complexe à en parler à mes élèves Hunter, je ne raconte pas cette histoire à toutes les personnes que je croise et encore moins à ceux qui se rapprochent de moi.
Je suis ses mouvements avec attention lorsqu’elle pose le vaccin et retire sa chemise pour finir en débardeur. Alors elle se retourne. Relève ses cheveux. Mes yeux noirs se posent sur deux longues cicatrices dans son dos et je frissonne de dégoût en achevant la comparaison. Elle ne ment pas. Ou alors, elle joue bougrement bien le jeu et est bien plus vicieuse que ce que je pensais. Quelque part, je veux la croire, je veux croire à cette mascarade mais… je n’imagine pas m’ôter volontairement ce qui fait de moi un être exceptionnel. Qu’a-t-elle dit ? Qu’elle… ne supportait pas ce qu’elle était ? Je ne comprends pas, je ne comprends plus. Je hais les mutants : pas pour ce qu’ils sont mais pour ce qu’ils font, libres de toutes contraintes, libres de toutes règles humaines. Il est de mon devoir de les arrêter parce que c’est mon travail et parce que j’ai un compte à régler avec les pyromanes. « tu vois les cicatrices ? Le signe que mes ailes sont tombées il y a presque deux mois, juste avant de te retrouver. Je voulais que ce soit toi qui le fasses, seulement lors du voyage, je me suis sentie mal avant d'arriver ici, mes ailes devenaient incontrôlables et elles sont sortis alors que j'étais tout près de Radcliff, j'étais dans une station service. Je ne me souviens que de peu de chose mais je suis tombée sur deux hunters, leur but étant de vacciner des mutants et de les tuer, ils m'ont laissé pour morte dans les toilettes. Une famille d'humain m'a aidée à me remettre avant que je n'arrive ici … je n'avais pas prévu que cela se passe ainsi mais c'est fait. Elles sont parties et elles m'ont laissé ses marques dans le dos, comme un ange déchu. Tu me crois au moins ? Tu ne vas pas me mettre une balle en pleine tête ? Fais-moi confiance, si j'étais encore mutante pourquoi je voudrais apprendre à les descendre ? Je les déteste autant que toi » C’est son calme qui me convainc, davantage que son récit pourtant plausible. Des ailes ? La capacité de voler ? C’est ça qu’elle a refusé, c’est ça qu’elle a abandonné ? J’ai un compte à régler avec les mutants mais… j’inspire lentement, baissant mon arme, en ôtant le silencieux, la glissant dans mon holster comme si de rien n’était. « Je t’aurais tuée, Rosa. Je ne t’aurais pas vaccinée. » Je tends la main pour qu’elle me remette la seringue de vaccin. « Tu aurais du me le dire quand même. Dès ton arrivée. Tu aurais du me le dire que je sache à quoi m’attendre, que… » J’inspire lentement. En faisant un pas en avant. Garde ton calme, Alejandro, garde ton calme, mosquito. J’entends d’ici la voix de Julian chuchotant dans mon oreille que je ferai mieux de me calmer tout de suite comme lorsque nous n’étions que des gamins et que je bondissais à chaque provocation. Non onze mois d’écart ne pesaient pas bien lourd, à ces moments là, lorsqu’il s’agissait de me faire garder mon sang-froid et mon calme, lorsqu’il s’agissait de faire en sorte que je garde profil bas. « Pourquoi tu es venue me voir, ici. C’est Julian qui t’a soufflé l’idée j’imagine ? C’est un mutant lui aussi ? »
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Sujet: Re: time to say the truth (r&a velasquez ) Mar 6 Oct 2015 - 10:45
time to say the truth
Il ne me fait pas confiance. Je me demande comment il l'a appris. Je n'en ai parlé à personne et pourtant il me pointe son arme en pleine tête. Je suis un peu déçue mais je ne peux pas dire que je ne m'y attendais pas. Il est obligé de se méfier, c'est une question de survie pour lui. Et puis je suppose qu'il n'a pas eu que de bonnes personnes dans sa vie. Pourquoi sa petite sœur qu'il ne connaît pas voudrait renouer contact avec lui ? Pourquoi elle lui dirait la vérité ? Peut-être qu'il me voit comme une manipulatrice et je peux le concevoir mais j'avoue que j'ai un peu de mal. J'aurais aimé prendre le temps de lui expliquer ce qui m'est arrivé. J'avais prévu qu'il me vaccine ou que je sois son élève mais cela ne se passe pas tellement comme je l'avais prévu. Si je fais un truc de travers il me tire dessus et je n'aurais plus rien pour pleurer, je vais juste mourir des mains de mon frère, celui que j'ai idéalisé. On se ressemble mais ça il ne s'en rend pas vraiment compte. S je survis à tout ça, j'espère pouvoir lui montrer que je ne veux rien contre lui, au contraire, il est juste le meilleur exemple. C'est lui qui m'a donné la force de partir, cette ambition elle vient de lui. Je ne pense pas qu'il puisse me comprendre mais je ne me suis jamais sentie heureuse dans notre famille et depuis le peu de temps que je suis là, j'adore ma nouvelle vie, alors je n'ai pas l'intention de le laisser tout gâcher. C'est pour cela que j'agis doucement, je veux qu'il comprenne que je n'ai pas l'intention d'attaquer mais plutôt d'expliquer, c'est de cela qu'il a besoin de voir la vérité. Je ne pensais pas le faire dans les vestiaires et personne n'a encore jamais vu ce qu'il va voir. Enfin juste la famille qui m'a recueillie après mon agression je pense, mais je n'en suis pas vraiment sûre, j'ai tenté de ne pas trop montrer ça. Je trouve que ce n'est pas vraiment beau pour une fille d'avoir une longue cicatrice enfin deux même. J'aurais sûrement dû en parler à Al' plus tôt mais il faut qu'il comprenne que ce n'est pas forcément facile, je ne voulais pas qu'il me voit différemment, surtout j'ai toujours du mal avec cette agression et je ne veux pas être une faible, je n'ai juste rien vu venir et j'étais seule face à deux mastodontes.Je n'ai pas tant de notions de combats, je sais me défendre, je sais faire quelques prises mais face à eux c'était me laisser faire et accepter mon sort en espérant m'en sortir si je suis sage ou mourir illico et ne jamais rencontrer le frère que j'ai en face de moi.
Mon récit raconté il m'assure qu'il m'aurait tué et pas vacciné. Je me pince les lèvres en lui rendant le vaccin. Je suis déçue je dois l'avouer. Le lien du sang ne semble rien vouloir dire pour lui. Il ne me fait pas confiance et dans ce cas moi non plus je ne peux pas avoir cette confiance pleine en lui comme je le voulais. Il est pourtant la seule personne que j'ai ici. Je ne sais pas comment le prendre mais je tente de sourire même si c'est forcé. Je détourne le regard, la suite de ses propos ne me plaît pas non plus. Il imagine quoi ? Qu'on est là pour l'emmerder, lui causer des ennuis ? Julian m'a aidé à le retrouver mais je n'ai pas plus de contacts que ça avec cet autre frère. Je ne lis pas de lien facilement et Julian ne m'intéressait pas suffisamment. Je sais que c'est pervers mais Alejandro est le frère parfait, comme je le voulais, hunter et en plus sans pitié. C'est vicieux d'en arriver là mais il est sûrement la meilleure personne pour le moment qui puisse me former. Je laisserais sûrement pas ses saloperies de mutants se propager. C'est risqué pour trop de choses et cela ne doit pas arriver, les mutants nous causeront du tort, une guerre finira par éclater, il y en aura toujours pour vouloir le pouvoir et je crois qu'on a assez avec les humains tout court, personne n'a besoin d'un mutant pour rajouter plus de danger encore à ce monde si instable. « tu délires, Julian n'est pas un mutant, je ne sais pas comment toi tu as su que j'en étais une à l'origine en revanche et je me sens presque trahie, Peut-être que j'aurais dû t'en parler mais je crois que tu ne me dis pas tout non plus, je ne voulais que te décevoir et il faut comprendre que ce tu viens de voir de moi tu es le premier à poser les yeux dessus. Je n'en parle pas, je ne suis pas fière d'avoir été la victime de deux pourritures, même si je soutiens leur point de vue, ils aurait parfaitement pu discuter au lieu de me laisser pour morte » C'est de la colère que l'on ressent principalement dans ma voix, dans mes propos. « Maintenant la situation est clair, tu es content on peut y aller ? A moins que tu veuilles toujours me braquer une arme sur la tête » je suis bien moins calme que lorsqu'il me la pointait justement. Je reprends mon gilet en rangeant mon tablier dans mon casier. J'attrape aussi mon sac. « je crois que je vais rentrer dans ma petite chambre d'hôtel ça vaudra mieux, finalement je ne suis pas d'humeur à m'entraîner » ça passera et peut-être que des excuses seraient les bienvenues, il ne savait rien et il a voulu me tuer en premier, il n'a même pas cherché à dialoguer. Je suis sa sœur, enfin non apparemment je ne suis qu'une inconnue il faut croire. Je claque la porte en métal du casier, je lui lance un regard dur et à la fois triste et je me dirige vers la porte de derrière pour éviter de repasser dans la salle du bar.
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Sujet: Re: time to say the truth (r&a velasquez ) Dim 11 Oct 2015 - 20:08
time to say the truth
J’avais quinze ans quand j’ai fugué, laissant ma famille sans aucune hésitation. J’en avais assez de devoir passer mes journées à bosser pour ramener de quoi manger, mes nuits à essayer de voler pour ramener deux-trois billets, j’en avais assez de me tailler les veines pour mes frères et sœurs, ces gosses geignards qui ne foutaient rien. Egoïste ? Peut être. J’avais quinze ans lorsque j’ai lâché ma famille, mais j’imagine que j’ai cessé plus tôt d’avoir la moindre affection pour quelqu’un, n’ayant d’intérêt que pour moi-même. Et peut être Julian, un frère trop proche de moi en âge pour qu’il me soit totalement indifférent. Et me voilà à mettre en joue ma petite sœur et à lui assurer, en la regardant dans les yeux, le plus sérieusement du monde, que si elle s’était pointée devant moi avec une mutation avant même de se présenter comme étant ma petite sœur, je l’aurais tuée. Vraiment. Sans hésitation. Le vaccin… je l’exècre. Je lui tends d’ailleurs une main autoritaire pour qu’elle me redonne la seringue inutile, abaissant mon arme. Elle aurait du me le dire, directement. Que je sache à quoi m’attendre. Je déteste le mensonge, je déteste les faux-semblants et plus encore, je déteste lorsqu’on se moque de moi. Mes yeux se fixent dans les siens, je me force à respirer lentement, posément. Garde ton calme me dit mon frère, comme un souvenir de notre enfance. Onze mois, ce n’est pas grand-chose, on nous a souvent confondu et appelés jumeaux. Garde ton calme, mosquito me répète-t-il, comme une ombre derrière moi. Je ne sais pas contre qui je suis le plus en colère présentement. Contre Julian pour m’avoir caché la mutation de ma sœur – une mutation qui court peut être dans mes gènes – ou contre ma sœur qui s’est crue intelligente à ne pas me le dire. Garde ton calme… il le faut bien. Pourtant, entre Julian et moi, il n’y a jamais eu aucun doute : des deux j’étais le plus teigneux et le plus impulsif, le plus fier, le plus susceptible. Ca n’a pas changé, loin de là. « tu délires, Julian n'est pas un mutant, je ne sais pas comment toi tu as su que j'en étais une à l'origine en revanche et je me sens presque trahie. Peut-être que j'aurais dû t'en parler mais je crois que tu ne me dis pas tout non plus, je ne voulais que te décevoir et il faut comprendre que ce tu viens de voir de moi tu es le premier à poser les yeux dessus. Je n'en parle pas, je ne suis pas fière d'avoir été la victime de deux pourritures, même si je soutiens leur point de vue, ils aurait parfaitement pu discuter au lieu de me laisser pour morte » J’étais, entre Julian et moi, le petit teigneux et colérique : de toute évidence je ne suis pas le seul de la famille dans ce cas. Ma sœur n’a rien à m’envier sur ce plan là, je serre les poings et crispe la mâchoire alors que le vaccin glisse dans ma poche et que je me contrains au silence. Je n’ai qu’une envie : lui hurler qu’elle n’est qu’une petite idiote, ingrate. Elle se sent trahie ? Je n’en ai rien à faire. Ou plutôt : je ne veux pas m’en soucier. Elle est comme tous ces nouveaux Hunter, ces petits crétins qui pensent que la question mutante peut être réglée à coup de seringue plutôt qu’avec des balles et du sang. « Maintenant la situation est claire, tu es content on peut y aller ? A moins que tu veuilles toujours me braquer une arme sur la tête. Je crois que je vais rentrer dans ma petite chambre d'hôtel ça vaudra mieux, finalement je ne suis pas d'humeur à m'entraîner » J’écarquille les yeux.
Pardon ? La question est réglée, elle pense vraiment que je vais la laisser me hurler dessus de la sorte sans répondre, sans répliquer quoique ce soit ? Elle ne va pas bien, pas bien du tout. Et elle se trompe. Enormément. Son regard de reproche me survole sans me toucher, ma main enserre son bras pour la retenir. Je ne lui laisse pas le temps de réagir : une clé de bras, un mouvement, un enchaînement, je la plaque au sol, tordant son épaule à l’extrême limite de la luxation voire de la fracture, genou pressé contre sa colonne vertébrale alors que sa tête est tournée sur le sol dans ma direction. Je fais pression sur l’articulation, dosant avec précision la douleur qui doit se diffuser dans ses membres. Elle ne peut strictement rien faire pour se dégager, je peux maintenir cette prise pendant des heures sans me fatiguer. J’espère qu’elle a conscience que se débattre ne servira à rien vu son gabarit et le mien. « La question n’est pas réglée, Rosa. » Je raffermis ma prise, appuyant davantage, sentant son articulation au point de rupture. « Alors maintenant c’est à moi de parler. De un : surveille ton langage la prochaine fois. De deux, ce n’est pas un jeu, putain. De trois, si tu m’écoutais, tu saurais que c’est Julian qui m’a mis au courant pour ton anormalité, par mail. Et enfin, je n’en ai rien à faire de ta petite fierté de pacotille : la prochaine fois que tu vas voir un frère que tu n’as jamais vu et pour lequel tu n’existais même pas, ou même que tu vas voir un mec pour qu’il t’apprenne à te battre, tu lui dis cash ce qu’il y a à savoir sur toi, sans te poser de question. » Je la relâche brutalement en me relevant d’un bond et en lui lançant un regard proche du mépris qui se contente juste, en réalité, de traduire ma colère. Je ne suis pas un tendre, loin de là. La guimauve, je me contente de la bouffer et en plus je n’aime même pas ça. « Allez, relève toi, traîne pas à terre on va te prendre pour une serpillère. » Je ne suis pas un tendre, celui qui m’a entraîné et qui est ce qui se rapproche le plus, pour moi, d’une figure paternelle, n’en est pas vraiment un non plus. Et je ne veux pas que ma sœur devienne une mauviette : si elle n’est pas capable de supporter ça, elle ne mérite aucun intérêt « Alors ravale ta fierté et apprends. Tu es une dégénérée, avec ou sans vaccin. Mais tu es aussi ma sœur, tu as du cran, tu es une Velasquez. Et ça, d’accord, je peux pas passer outre, je te le concède. La prochaine fois, débrouille toi juste pour que je n’apprenne pas des trucs dans le genre par quelqu’un d’autre, je déteste ça. » Je croise les bras sur ma poitrine, m’adossant au casier le plus proche. « Et je n’en ai rien à faire que tu sois d’humeur ou non à t’entraîner : tu vas bosser, compris ? Parce que je refuse qu’une Velasquez soit incapable d’encaisser un coup et d’en foutre quatre derrière sans hésiter. Bordel, t’es pas une lopette, si t’en étais un, j’aurais pas perdu mon temps avec toi. Donc soit tu me déballes ce que tu me caches d’autre, genre j’en sais rien, t’attends un gosse ?, soit on file chez toi pour que tu te changes et on va courir et te faire une séance gratuite de renforcement musculaire. »
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Sujet: Re: time to say the truth (r&a velasquez ) Dim 1 Nov 2015 - 22:54
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Mon frère doute de moi. Si lui n'a pas confiance en moi, alors personne ne pourra me trouver digne de confiance et cela veut aussi dire que je ne suis pas forcément bien entourée. Il n'a pas confiance donc il demande des informations à d'autres personnes sur mon compte ? Je n'aime pas du tout l'idée. Enfaîte j'aurais largement préféré qu'il me parle de cela sans me pointer une arme dessus. Je n'allais pas l'égorger dans son sommeil, je ne sais même pas comment on fait et c'est bien pour cela que je veux apprendre avec lui. C'est son rôle de me montrer comment on combat l'existence des mutants, ces êtres qui n'ont pas lieu d'être. Je lui montre ce que je cache généralement, ce que je ne montre pas, parfois j'oublie que je les ai, je suis fière de savoir qu'elles sont là. Mes cicatrices ne sont certes pas jolies mais elles témoignent de mon passé et je veux que l'on sache que je ne suis plus ce que j'ai pu être. Je ne suis pas une mutante, plus maintenant et j'espère que les gens ne me voient tout de même pas comme un monstre. Le vaccin ne fait pas tout, je le sais mais de toutes manières on est en hiver et peu de monde voient mes marques, je ne me trimbale pas en t-shirt ou débardeur à cette saison mais du coup je crois qu'à part la famille qui m'a aidée, personne n'a vu mes cicatrices, Alejandro en fait parti maintenant et j'espère que cela le fera réfléchir aussi, je ne veux pas qu'il me tue quand même, je doute qu'il le fasse, il ne s'y serait probablement pas pris comme ça mais j'avoue que l'idée qu'il puisse avoir cette envie me faire un peu frémir. En tout cas maintenant tout ce que je veux c'est être loin de lui. Il a été dur et j'ai un peu de mal à l'encaisser. Il brise l'image du frère parfait que j'avais. Je ne pensais pas pouvoir être en danger avec lui. Je ne pensais pas qu'il puisse vouloir me faire du mal. Alors ça fait un peu bizarre. Je lui ai expliqué et maintenant j'ai envie de lui dire d'aller se faire voir. Je ne supporte pas cette idée et je crois que ma fierté en a pris un sacré coup, je dois aussi l'avouer. Je prends mes affaires et je m'énerve un peu. Je m'énerve beaucoup à vrai dire. J'aimerais qu'il me lâche pour rentrer dans ma pauvre petite chambre de motel. Je ne veux pas avoir affaire à lui plus longtemps, je suis sûre que si je l'avais autant agressé il aurait fui en colère tout pareil. enfin c'est une supposition. Parfois lorsque je l'observe, j'ai l'impression de me voir, on ne s'est jamais rencontré avant et pourtant j'ai l'impression d'avoir inconsciemment développé le même caractère que lui. C'est une impression un peu étrange mais au moins je suis bel et bien sûre qu'il est mon frère.
J'allais partir, je tente de régler la chose comme si de rien n'était, je pars pour fuir le conflit, je sais que c'est ça. C'est presque lâche, je n'en suis pas spécialement fière mais je ne veux pas me fâcher avec Al', je tiens déjà trop à lui, je sais que je ne suis rien pour lui, il vient de me montrer qu'il était près à me sacrifier. Alors mon amour propre à parler à ma place et je me suis vexée. Je ne pensais pas qu'il insisterait. Il m'attrape le bras fermement avant que je n'ai le temps de sortir dans le froid, j'en grimace même sur le moment. Cela fait mal et je ne comprends pas pourquoi il met autant de force dans sa poigne. Ce que je ne pensais pas qu'il allait faire c'est carrément me mettre à terre en me tordant à moitié le bras. Je sens les larmes monter. Je le déteste. Il croit que je vais lui obéir comme ça ? Je ne cherche pas seulement un entraîneur, je cherche l'amour d'un frère et il ne semble même pas l'avoir compris. J'aurais dû rester avec Julian, lui il semblerait qu'il soit plus un frère, enfin ou pas. J'écoute ce qu'il me dit sans bouger, je ne peux pas de toute manière. Mais j'apprends surtout que c'est mon frère qui m'a vendu. Je déteste carrément ma famille, ils n'ont aucune intégrité, rien. Je ne sais même pas comment Julian a pu être au courant, j'ai pourtant été la plus discrète possible. Il m'a vu... je le déteste de ne m'avoir rien dit, je le déteste de n'avoir pas respecté mon intimité. Je me sens doublement trahie, entre mes deux frères qui semblent contre l'idée de ce que j'ai pu être, je me retrouve avec rien. Je ne sais même plus pourquoi j'ai voulu trouvé Al', au final Julian et lui sont les mêmes, je n'avais pas besoin de traverser le monde pour nourrir cette pseudo idylle sur mon frère. Je le voyais parfait mais il était loin de l'être. Je ne peux pourtant pas le rejeter, je ne connais pas grand monde ici et j'ai besoin de ses connaissances en matière de chasse aux mutants. Je ne sais pas tirer avec une arme ni me défendre avec. Je sais me battre plutôt bien parce qu'on apprend ça limite à la naissance dans les ghettos où j'ai grandi.
Il lâche la pression et me laisse comme une vulgaire merde au sol. Je ne tarde pas à me relever. Je ne le regarde pas, je ne veux même pas l'écouter. Enfaîte je renifle en lui tournant le dos et ravale mes larmes et j'essuie mon nez avec le revers de ma manche. Je ne sais pas si c'est ma fierté qui ressort ou si c'est juste la déception sur mes deux frères. " à ce que je vois on est toujours trahi par les gens auxquels on tient le plus, je suppose que tu ne me préviendras pas non plus lorsque tu me planteras un couteau dans le dos " s'il est comme Julian alors cela arrivera, ils viennent de me le prouver. Julian aurait dû m'en parler avant de le dire à Al', me dire qu'il savait. J'avais l'intention de le dire à Al mais pas comme ça, je n'allais pas arriver et tout sourire lui sortir, coucou je suis une mutante mais attends on m'a vacciné t'inquiète pas non mais il ne l'aurait pas fait lui-même c'est quoi cette pauvre connerie. Je le déteste. Je soupire. Je me retourne vers lui. " et arrête toi de me prendre pour une gamine ! je sais ce que j'ai à faire, sûrement mieux que toi. maintenant que tu sais tu vas me traiter comme une merde c'est ça ? ta petite soeur, non ta pauvre soeur est une ancienne mutante, elle porte le gène en elle, tu te rends, si j'ai un enfant... ce qu'il sera... vas-y je sais que je te dégoûte et c'est sûrement pour cela que ce n'est pas la première chose que j'ai dis à te voyant. Parce que toi-même tu ne l'aurais pas fait, te fous pas de moi. Oui tu es un dur mais honnêtement je n'en doutais pas mais la diplomatie ça existe et je devrais peut-être te donner des cours pour ça. " Je croise les bras comme lui. J'écoute ce qu'il a ajouté. Je me pince légèrement les lèvres pour calmer mes ardeurs, mes pulsions de colère que parfois je n'ai pas envie de maîtriser. Là j'aurais aimé pouvoir balancer des assiettes ou des verres par terre, m'énerver sur tout un service à vaisselle qui casse ! Il semble vouloir m'entraîner encore, bah on y va, même si là je ne suis pas d'humeur je n'ai pas le choix. Je pouffe à sa dernière phrase. Je sais parfaitement que je n'aurais pas d'enfant, je viens de lui sortir le pourquoi du comment, je ne dis pas que l'idée d'avoir des enfants me révulse, juste l'idée de leur transmettre mon gène mutant m'effraie beaucoup. Le vaccin n'est pas une chose qu'on peut administrait comme cela à un nouveau-né, pas sans risque et je crois que je ne voudrais pas prendre le risque, alors autant ne pas faire d'enfant. D'ailleurs le plus simple c'est de ne pas se faire avoir par un mec qui ne veut que jouer avec votre corps, je ne cède pas et je suis tranquille, je me sers de certains hommes et c'est bien mieux comme ça. Je crois que j'aime ce principe, vierge de tout rapport, je crois même que je peux affirmer qu'aucun homme n'a percé mon coeur et n'a effleuré mes lèvres. Je sais qu'à mon âge c'est tard ou je ne sais pas mais moi j'en suis fière. Bref. Il veut savoir des choses importantes, je peux lui sortir ça, je suis sûre qu'il sera content, ou pas. Il me cherche il me trouve. " Je suis vierge Alejandro oh et j'aurais mes règles à la semaine prochaine, donc mes humeurs seront pires qu'aujourd'hui logiquement, Julian ne te l'avait pas dit ça hein c'est du scoop ! " il m'a cherché il me trouve, je dois bien me défendre un minimum. " on peut y aller maintenant, on s'entraîne ou pas ? " Je lui lance un regard interrogateur et je ne prends pas le temps d'attendre, je connais la réponse après tout. Je prends alors la direction de dehors avec mon sac sans lui dire un mot, je crois qu'on a fait le tour de la question. Je en veux pas m'énerver plus que je le suis maintenant, il faut que je la canalise pour m'en sortir tout à l'heure, je sens qu'il va m'en faire baver, c'est presque vicieux bordel !
Jedikiah Grimwood
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Sujet: Re: time to say the truth (r&a velasquez ) Lun 9 Nov 2015 - 18:55
time to say the truth
Je n’suis pas du genre nostalgique. Ce qui est derrière moi est derrière moi, j’ai aucune raison de traîner des pieds pour avancer et encore moins de raison de me lamenter d’une quelconque manière que ce soit. Je n’suis pas du genre nostalgique, donc ceux qui pensent que mes frères et sœurs me manquent, que la Colombie me manque, que mon enfance me manquent, ils se foutent le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate et encore un peu plus loin. Nan. Le seul truc qui pourrait vaguement me manquer, c’est Julian. Et encore, c’est plus notre complicité qui me laisse un arrière goût d’amertume et de regrets lorsque j’y pense deux secondes. Seuls contre tous, je n’ai – sans trop de surprise – que très peu de souvenirs sans mon frère cadet. On volait ensemble, on faisait même une équipe de tonnerre entre lui qui amadouait et distrayait et moi qui faisais les poches de touristes, on se débrouillait ensemble à l’école les rares années où on y a été, c’était le cerveau et moi les muscles. De mes autres frères et sœurs en revanche, je n’ai le souvenir que de gosses braillards et incapables d’aider, des poids que je devais traîner comme mes parents, des bouches à nourrir qui ne servaient pas à grand-chose. Tout ça pour dire que chercher en moi un soupçon d’affection fraternelle, c’est comme chercher chez un porc des plumes de poulet : c’est bien mignon de rêver mais ça n’existe pas donc autant ne pas se fatiguer pour rien. Et Rosa, justement, depuis quelques semaines, a tendance à jouer à la déesse à foutre des plumes dans le derrière d’un porc qui n’a rien demandé à personne et ça me gonfle d’avance d’avoir à me les arracher, ces plumes, si jamais elle se révèle tout juste au niveau d’une Velasquez qui se respecte.
Une mutante. Une putain de dégénérée. Ma propre sœur. Celle qui a planté des plumes dans mon épiderme. Celle qui m’oblige à apprendre à faire attention à elle et à voir en elle le même sang qui coule dans mes veines, le même caractère à la con que je peux avoir, cette même obstination, cette même opiniâtreté, cette même vénalité, cette même arrogance, cette même susceptibilité. Rosa est mon portrait craché jusque dans nos gènes. Elle me renvoie dans la figure cette suspicion de mutation qui a totalement bousillé ma relation avec Caitlin, la seule relation à peu près stable que j’ai pu avoir dans ma vie. Putain. J’irais pas jusqu’à dire que j’ai rien contre les mutants, vu les cadavres que je me traîne, ce serait un peu abusé comme mensonge, mais en théorie je n’ai pas non plus trop de choses à leur reprocher. Mais là, cette putain de dégénérescence comment à se faire un peu trop insistante autour de moi. Je ne la supporte pas et je supporte encore moins la réaction de ma sœur face à ma colère. Qu’est ce qu’elle est venue foutre dans ma vie alors qu’elle était mutante, qu’est ce qu’elle est venue foutre dans ma vie si elle comptait me cacher cette merde ? Finalement je ne suis pas d'humeur à m'entraîner. Sa conclusion me fait sortir les yeux des orbites, ma propre réaction ne se fait pas attendre. J’enserre son poignet lorsqu’elle passe à côté. Un mouvement, un enchaînement, une clé de bras : elle se retrouve à terre et sans défense alors que je maintiens son épaule aux limites de la fracture. Je sais d’expérience à quel point cette position est inconfortable pour celui qui la subit et si facile à maintenir pour celui qui la provoque. Je sais d’expérience quelle douleur se diffuse dans son articulation, dans ses muscles et si elle me ressemble autant que je le pense, quelle douleur heurte son amour propre à chaque respiration. Je raffermis ma prise, crache ce que je pense de tout ce qu’elle vient de me dire. Je déteste qu’on me manque de respect, je déteste qu’on me tourne le dos, je déteste qu’on s’immisce dans ma vie en me cachant des choses. Et je n’en ai rien à faire qu’elle pleure ou qu’elle m’en veule, vraiment rien.
Rosa n’est rien d’autre qu’une petite emmerdeuse qui se croit tout permis avec moi parce qu’elle a les mêmes parents que moi. La seule différence avec mes autres frères et sœurs ? Je ne l’ai pas vue grandir. Je ne l’ai pas vu au stade geignard et inutile, je ne la connais qu’adulte – ou presque – et à peu près intéressante. C’est d’ailleurs sûrement pour cette raison que j’évite de lui briser l’épaule et qu’une fois le message passé, je la relâche pour me relever d’un bond. Pour cette raison et parce qu’elle a bien plus de couilles que la plupart des gosses que j’ai formés et que ça me plait bien. Allez, relève toi, traîne pas à terre on va te prendre pour une serpillère. J’ai jamais eu besoin d’être aimable, ce n’est pas maintenant que je vais commencer à faire des efforts.
Je l’observe, bras croisés contre la poitrine. Je ricane en la voyant renifler et ravaler des larmes que je ne veux pas voir. Allez, quoi, Rosa, t’es quand même pas une lopette, t’es une Velasquez ! C’est pas une clé de bras qui va te faire chialer quand même ! " A ce que je vois on est toujours trahi par les gens auxquels on tient le plus, je suppose que tu ne me préviendras pas non plus lorsque tu me planteras un couteau dans le dos " J’éclate de rire. Trahison, déjà les grands mots ? « Nan mais tu te fous de ma gueule ? Jamais tu te prendras un couteau dans le dos d’ma part, sinon crois moi, tu le verras pas venir et ce sera du gros calibre dans la cervelle. » Je soupire, me demandant si je ressemble à ça moi aussi lorsque je râle et que je m’énerve sur Caitlin. Probable. Mais là n’est pas la question. Et en plus, c’est même pas la même chose et ce n’est pas comparable et elle m’énerve. " Et arrête toi de me prendre pour une gamine ! Je sais ce que j'ai à faire, sûrement mieux que toi. Maintenant que tu sais tu vas me traiter comme une merde c'est ça ? Ta petite sœur, non ta pauvre sœur est une ancienne mutante, elle porte le gène en elle, tu te rends, si j'ai un enfant... ce qu'il sera... vas-y je sais que je te dégoûte et c'est sûrement pour cela que ce n'est pas la première chose que j'ai dis à te voyant. Parce que toi-même tu ne l'aurais pas fait, te fous pas de moi. Oui tu es un dur mais honnêtement je n'en doutais pas mais la diplomatie ça existe et je devrais peut-être te donner des cours pour ça. " Je ne sais pas vraiment si je dois à nouveau éclater de rire devant cette petite bonne femme de quinze ans ma cadette qui croise les bras comme moi j’ai pu le faire un peu plus tôt, ou si au contraire il fait que je la frappe pour lui remettre les idées en place. « Mais ferme-la avec tes conneries ! T’as pas compris que je n’aurais aucun souci à te flinguer si jamais je le voulais ? Non mais dans quel monde on vit, bordel ! Si je te flingue, c’est que je veux te flinguer, si je te flingue pas, c’est que je n’en ai pas envie, c’est tout aussi simple que ça. Alors mets toi dans le crâne que tu vas douiller sévère le temps que je te pardonne pour ton mensonge mais que je ne compte pas te buter pour le moment vu qu’on a mis les choses au clair et que tu t’es arrachée toute seule comme une bonne sadomaso tes ailes à la con ! » Ma voix claque, résonne, grommelle, grogne même, je m’énerve en miroir.
Parce que bon, c’est bien mignon, mais malgré tout ce que je peux dire et baver, je sais que je suis suffisamment con pour commencer à m’attacher à cette petite chose qui me tient tête, qui m’exaspère, qui me ressemble un peu trop pour que Julian n’ait pas pensé une seule seconde que nous faire nous rencontrer serait la meilleure idée du siècle et la cause d’une guerre nucléaire. Aussi fier l’un que l’autre, ça va envoyer du lourd si on doit encore se prendre la tête comme ça. Putain, que j’étais tranquille sans ma famille, merde. Je croise les bras sur ma poitrine : qu’elle ravale sa fierté et qu’elle m’écoute, bordel. Et je n’en ai rien à faire qu’elle soit d’humeur ou non à s’entraîner, c’est moi qui décide. Et aujourd’hui, j’ai décidé que j’avais envie de lui apprendre ce que ça fait que d’avoir un cocard et un œil bien gonflé. " Je suis vierge Alejandro, oh et j'aurai mes règles la semaine prochaine, donc mes humeurs seront pires qu'aujourd'hui logiquement, Julian ne te l'avait pas dit ça hein c'est du scoop ! On peut y aller maintenant, on s'entraîne ou pas ? " Je décroise les bras mais je n’ai pas le temps de lui foutre le pain que je comptais lui mettre qu’elle a déjà rejoint la porte. Petit conne. Une Velasquez, ça c’est sûr. Je sens dans son attitude, dans sa manière de parler, dans sa fierté et sa connerie tout le sang Velasquez que je charrie aussi. Et un peu de la patte de Julian vu qu’elle est quand même un peu plus cultivée que moi. Rien à foutre, j’ai jamais été scolaire de toute façon donc ça ne m’a pas manqué.
Vingt minutes plus tard, je jette mon sac de sport de l’autre côté de la pièce que j’ai à ma disposition depuis mon arrivée à Radcliff, dans une dépendance de la mairie pas vraiment connue et surtout réaménagée pour les formations que je donne. Pieds nus, comme toujours, je monte sur le tatami, fais un rapide salut plus par réflexe et habitude que par réel respect envers tous les arts martiaux et leur cérémonial dont on a tenté de me bourrer le crâne lorsqu’on m’a appris à me défendre. Je commence à sautiller sur place pour m’échauffer. Je fais même craquer mes articulations, attrapant dans un placard encastré dans le mur des bandes à nouer autour de mes poignets et de mes doigts pour les renforcer. J’ai envie de me défouler, je sens bien qu’elle aussi a besoin de frapper quelque chose, je sens que je vais installer une fois notre rapide échauffement terminé l’un des deux sacs de sable actuellement plaqués contre le mur. « Allez, cours, étire toi, échauffe toi, j’veux pas d’claquage. T’as pris tes mitaines ou je te prête les miennes ? » Pas de gants de boxe, c’est trop lourd, je préfère l’habituer à des simples mitaines renforcées sur le dessus de la main pour qu’elle ait la même sensation qu’un coup de poing américain.
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Sujet: Re: time to say the truth (r&a velasquez ) Mer 2 Déc 2015 - 17:46
time to say the truth
C'était une sacrée idée de partir comme ça pour retrouver son frère. Un frère que je ne connais pas et qui ne sait même pas que j'existe. Parfois il arrive à me rendre tellement en colère que je regretterais presque d'avoir été frapper à sa porte pour lui dire coucou je suis ta soeur, maintenant tu vas me montrer tout ce qu'il faut savoir pour être une bonne chasseuse. Oh je ne suis pas venue sans aucunes bases, je suis la plus jeune et j'ai eu des frères pour m'apprendre à me battre et je crois que sans vouloir me vanter, je suis assez douée. Ok ce n'est peut-être pas très technique mais je me défends et je peux mettre KO quelques adversaires, alors peut-être que s'il m'apprend à être une bonne chasseuse, le tire, les armes et tout ça, peut-être que je pourrais être une très bonne recrue non ? J'ai appris en arrivant que la ville était un QG à mutants rebelles alors je crois que je vais plutôt bien m'amuser. C'était un signe, il fallait que j'y aille et je crois que cet endroit va me plaire, bon il fait sérieusement plus froid mais je dirais que ce n'est qu'un détail. Je peux m'y habituer et puis je trouve que les fringues en Amérique sont 100 fois mieux que dans mon pays d'origine. Et puis je crois qu'ici, je suis tranquille question immigration, si je suis du côté du maire, il ne va pas me renvoyer d'où je viens ? Je ne suis pas sûre en plus de cela, que mon frère laisse faire une telle chose. Quoiqu'il était près à me vacciner voir me tuer parce qu'il pensait que je supportais de vivre avec une mutation. Je ne suis pas un monstre, je sais que les vaccinés portent tout de même le gène mais je sais aussi que je ne veux pas avoir d'enfant juste parce que le risque d'en avoir un mutant est trop important. Je dois ce gène X comme celui du sida, je dirais que c'est la même chose, on refile un sale truc à son gosse alors qu'on ne le veut pas forcément. Enfin bref l'épisode du frère hunter est terminé mais moi je suis toujours furieuse contre lui. Je pensais qu'on avait une certaine confiance mais apparemment c'est que du vent, de la poussière, un truc vraiment tout pourri. Je crois que c'est ce qui me touche le plus, je ne suis pas immunisée comme lui aux sentiments, surtout lorsqu'ils touchent la famille, je pense vraiment qu'il tenait à moi mais je crois qu'il est juste content de former une personne de plus. Cela fait remonter son ego de hunter. Je retiens, je crois qu'il va falloir que je me méfie de lui plus que ce que j'imaginais. Impossible de ne pas retenir cet épisode dans ma tête.
Alejandro est un frère comme je l'espérais, mais en même temps pas. Je sais que c'est totalement paradoxal mais j'aurais préféré qu'il soit un peu plus attentionné, seulement apparemment il veut se la jouer gros dur et j'avoue que j'ai un peu de mal, je ne connais pas grand monde ici et j'aimerais qu'il soit un peu plus chaleureux parce qu'aussi j'en ai besoin, j'ai toujours été plus ou moins entourée au pays alors ici c'est un peu le grand vide, autant vous dire que je ne suis pas la fille qui a le plus d'amis ici, peut-être parce que cela pullule de mutants et que l'on ne peut pas savoir si votre voisin au bar est possédé de pouvoirs surnaturels ou pas. Il faudrait vraiment trouver un moyen pour que l'on puisse les repérer plus facilement. J'espère vraiment qu'un jour on pourrait savoir juste grâce à un détecteur si le client que je sers est mutant ou pas. Autant vous dire que je pourrais foutre de l’arsenic que son verre et que je le regarderais mourir avec ce petit sourire plaisant. Je dis ça mais je suppose que ma réaction serait tout autre, je n'ai jamais tué une seule personne, mutants ou pas. Je n'en suis pas là pour ma formation et une part de moi est nerveuse à l'idée de ne pas pouvoir être à la hauteur et de ne pas y arriver. Je suis déjà un poids social pour mon frère avec mon côté vacciné, je ne veux pas le décevoir d'avantage, il faut que je me fasse violence. J'ai un mauvais souvenir de la mort, lorsque Julian a tué mon agresseur. C'était ça ou c'était moi que l'on retrouvait dans la ruelle derrière le bar où j'étais serveuse officieusement. Bien entendu nous gardons ce secret tous les deux, moins il y a de personnes au courant, mieux c'est. Enfin bref. Je sais que je devrais me contrôler, je sais aussi que mes paroles ne vont pas plaire à mon frère mais je n'en ai strictement rien à faire, je ne suis pas la soeur d'un dictateur, si je veux lui dire mes 4 vérités je le fais et je ne vais pas me gêner, il me connaît pas encore assez pour savoir que j'ai ce côté petite gamine, petite peste que j'assume. Je sais que j'aurais largement eu ma place comme petite peste d'une famille de bourge. Et puis la réponse d'Al m'agace encore plus. Je soupire largement pour qu'il l'entende et mon regard se veut dur, il va encore se moquer ? Il est impossible ! " arrête de faire le bourreau ok ? C'est bon, tu m'as humilié tu es content ? " Parce que j'ai l'impression que c'est exactement cela, il aime me voir faible. Moi cela ne me plaît pas des masses.
Bien sûr il faut que j'en rajoute une dernière petite couche et que je le provoque à fond, il m'a profondément cherché et je crois que cela lui prouve une chose, que je suis bien sa soeur, on a le même caractère. Je pensais que j'allais m'en prendre une mais j'espère surtout l'avoir pris de cour. Je me dirige déjà vers la sortie, il n'a même pas le temps de répliquer. Il n'était pas là pour venir me chercher pour un entraînement ? Parce que je ne vois pas ce qu'on attend dans ce cas là. J'aimerais sortir un peu des vestiaires un peu miteux du bar dans lequel je trime la journée. J'ai bien l'intention de me défouler pour lui montrer que je ne suis pas une gamine comme il le pense. On finit par sortir pour monter dans sa voiture. On ne tarde pas trop pour arriver à la salle qu'il prend pour entraîner. Il faut que je me change. Je file à nouveau dans les vestiaires, j'enfile une brassière et une pantalon de danse jazz et j'enfile de bonnes baskets. Je le retrouve dans le salle et bien sûr il faut commencer par l'échauffement. J'attrape mes mitaines lorsqu'il me demande si j'ai les miennes. " c'est bon, j'y ai pensé cette fois " Je les enfile et je cours sur place quelques minutes avant de commencer à m'étirer. Je suis de nature souple, alors généralement je force un peu plus sur mes étirements. Je fais tout cela bien, j'ai retenu tout ce qu'il fallait aux premiers cours qu'il m'a donné. Je fais craquer mes doigts et mon cou pour être en forme. Je finis avec deux trois figures de gym pour terminer mon échauffement pour être dans le rythme, je sais que la suite va bouger. " Je suis prête, et pas de cadeaux, mais ça je crois que tu ne m'en as jamais fait " Je lui fais un petit sourire taquin. Je suis en face de lui et je suis prête pour n'importe quoi. Je sens que je vais avoir des courbatures en rentrant au motel.
Jedikiah Grimwood
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Sujet: Re: time to say the truth (r&a velasquez ) Lun 14 Déc 2015 - 20:09
time to say the truth
L’affection familiale, la relation fraternelle, les liens du sang et tout ce que l’ensemble implique, ce n’est pas que ça me dépasse, c’est que ça ne me touche pas le moins du monde. J’ai beau être l’aîné d’une fratrie de six, lorsqu’on me demande les noms et prénoms des autres mioches Velasquez qui grouillent en Colombie, je peux vaguement parler de Julian et de Rosa, mais c’est tout. Le concept de fraternité, donc, m’est totalement étranger. Celui de famille, un vague souvenir de bouches à nourrir et d’argent à rapporter à la baraque pour les nourrir donc on aura vu mieux comme définition. L’affection familiale, ce n’est pas pour moi. Et je suis obligé de la découvrir, même un peu, au contact de Rosa. Elle s’est imposée dans ma vie il y a déjà pas mal de temps maintenant et je ne sais toujours pas trop ce que je suis supposé faire d’elle.
Le temps qu’on transite de son travail à la salle de sport dépendante de la mairie, je prends le temps de réfléchir à ce qui vient de se passer. Julian m’avertissant, un peu tard le connard, que Rosa fait parti de ces mutants que je méprise. Moi qui prends sur moi pour aller la tuer si elle refuse la vaccination. Rosa qui m’avoue s’être déjà vaccinée. Et la colère, enflant entre nous deux comme pour mieux nous rappeler qu’on est des putains de frère et sœur et qu’on charrie le même ego et la même susceptibilité dans nos veines. Je n’ai aucun scrupule à tuer des dégénérés à partir du moment où il est confirmé un, qu’ils en sont et que deux, ils sont suffisamment cons pour se faire prendre. Si je n’aurais eu aucun scrupule à lui faire éclater la cervelle ? J’avoue que ça m’aurait bien fait chier mais de là à perdre les pédales à la seule idée de devoir éliminer cette petite merdeuse de sœur et bien… Je jette un regard à Rosa lorsque je balance mon sac de sport de l’autre côté de la pièce. Je ne sais pas quoi penser d’elle. Je sais que j’aime bien, au final, autant pour son caractère de merde que pour son obstination. Elle a terriblement besoin d’apprendre mais elle se montre aussi douée que moi sur certains points. Et puis, bon sang, c’est juste une Velasquez jusqu’au bout des ongles. Je salue rapidement le tatami, commence à sautiller pour dérouiller mes muscles et à donner des coups dans le vide avant de renforcer mes doigts avec des bandes rapidement nouées. T’as pris tes mitaines ? Cette question toute bête signifie deux choses : un, qu’on passe à l’entraînement et donc à autre chose, deux : elle va donner des coups et potentiellement en recevoir. Mon regard file en direction de ses baskets et je me crispe automatiquement.
Je ne suis pas une lumière. Et je n’en ai rien à cirer. Je ne suis pas une lumière mais s’il y a bien un domaine dans lequel je surclasse la plupart des péquenots lambda, c’est la violence. Je me bats depuis que je sais marcher, que ce soit pour voler, me défendre, agresser sans aucune raison ou encore Je me bats donc relativement bien, mais surtout, j’ai été formé pour me battre, par des instructeurs aussi rigides qu’efficaces. Les claques dans la gueule, je connais. La violence pour faire rentrer une notion dans le crâne, je connais aussi. Mieux : je suis d’accord avec le concept et tous les hunters que j’ai pu formés le savent. Et même si je n’ai aucune affection particulière pour le respect des maîtres en arts martiaux et tout le cérémonial, je leur apprends à saluer le tatami et à en prendre soin autant qu’à se battre et à faire gicler du sang dessus. A une condition, bien sûr, qu’ils le nettoient après. Bref. Je ne suis pas une lumière mais j’ai des principes. Et dans ces principes, évidents, il y a pas de chaussures sur les tapis et en entraînement intérieur, ça fait désordre sinon. " c'est bon, j'y ai pensé cette fois " J’attends qu’elle termine de mettre ses mitaines lorsque je lui fauche les jambes et lui fais une clé de bras pour malmener son épaule pour la deuxième fois de la journée. « S’il te plait, Rosa, arrête de me donner des raisons de te frapper ou de me faire réviser les immobilisations. Enlève ces putains de baskets sinon, je te jure que je te fais courir devant la voiture pendant quatre heures » Je me relève d’un bond sans même attendre de réaction de sa part et je vais installer un sac de sable avant de sautiller à nouveau sur place et de m’étirer, en la regardant du coin de l’œil faire pareil de son côté. Au moins, elle a bien retenu les bases. Je ne compte pas faire un échauffement poussé, juste de quoi se dérouiller les muscles. Je vois que mon entrée en matière lui a donné le ton de l’entraînement, j’esquisse un sourire en l’observant faire quelques figures de gym que je serais incapable de réaliser de mon côté. Pas que je manque de souplesse, mais disons que je mise plus sur la force brute et la précision pour planter quelqu’un que sur un grand écart.
" Je suis prête, et pas de cadeaux, mais ça je crois que tu ne m'en as jamais fait " Son sourire taquin trouve un frère sur mes lèvres, je lui fais un clin d’œil avant de désigner le sac de sable du menton. « Ah bah ça, si tu veux des cadeaux, tu t’es trompée d’endroit. Montre-moi déjà ce que tu vaux là-dessus avant de tenter de m’en mettre une. Et t’épuises pas tout de suite, on commence doucement pour dérouiller, puis tu montes en vitesse. » Je monte ma garde et enchaîne un simple direct du gauche – direct du droit – esquive – crochet du droit. Une fois, lentement, posément. Une deuxième fois, un peu plus rapidement. Puis je trouve ma vitesse de croisière, j’augmente la vitesse sensiblement jusqu’à ce que mes mouvement soient si fluides que l’enchaînement ne soit plus observable. Je m’arrête et immobilise le sac de sable. « Tu me fais ça ? Et ensuite, on mettra de la puissance progressivement aussi. L’important, c’est pas de frapper comme un bourrin, c’est de frapper au bon endroit et d’enchaîner les coups. La base, c’est trois-quatre coups qui séparément peuvent mettre KO la personne. » Sans faire de coupure, j’enchaîne directement. « C’est qui les connards qui t’ont vaccinée ? Tu saurais me les décrire ? »