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| William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Mer 14 Sep 2016 - 20:05 | |
| William Kasper Blackson He asked me if I’d like to play with him... NOM : Blackson PRÉNOMS : William : maman était anglaise et aimait les prénoms royaux, papa était un grand admirateur de William Blake... C'est donc sans surprise que l'on affubla le gamin d'un nom tout ce qu'il y a de plus ordinaire et pompeux. Quant à Kasper, probablement le prénom le plus ridicule que la Terre ait portée. Peu de gens connaissent le deuxième prénom de William, et lui se garde bien d'en parler. Bien évidemment, Jimmy a fini par le savoir et ne perd pas une occasion de se moquer de lui à ce sujet. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 18 avril 1977 à Brooklyn (New-York city) ÂGE : 38 ans ORIGINES : Anglo-américain : paraît-il que la mère descendrait d'une lointaine famille noble du Kent, mais il a été élevé dans l'hyper patriotisme américain du père. Le tout en ne ratant jamais l'heure du thé ! NATIONALITÉ : Américain STATUT CIVIL : Il a abandonné l'idée d'avoir un jour une vie sentimentale ordinaire. Traité comme un monstre par celle qu'il aimait, rejeté pour sa violence pour la mère de sa fille... Son statut civil pourrait se résumer à célibataire par la force des choses. MÉTIER : Conseiller financier ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel, il n'a jamais cherché plus loin. MUTATION : Contrôle des ombres : William peut user et abuser des ombres qui l'entourent, comme d'un bouclier, d'une arme, ou encore pour porter des charges lourdes. Les ombres deviennent alors matérielles, et il peut les manipuler à sa guise comme un marionnettiste. S'il maîtrise parfaitement son pouvoir et peut s'en faire une arme redoutable, il est à double tranchant : dans une zone sans ombre, en plein soleil, son pouvoir est totalement inefficace.TRAITS DE CARACTÈRE : Solitaire : William fuit toute forme de compagnie dès qu'on la lui impose plus de dix minutes. L'orateur, le type charismatique, c'est Jimmy, pas lui. Ça n'en fait pas quelqu'un de désagréable pour autant, disons plutôt qu'il n'a pas besoin d'être entouré de quinze personnes pour se sentir à l'aise. Taciturne : William n'est pas un grand bavard, il préfère écouter que parler. A vrai dire, il n'y a que Jimmy qui arrive à lui arracher plus que des micro phrases. Renfermé : Il y a des événements qui marquent et laissent des séquelles. Après ce que sa fiancée lui a fait subir, William s'est renfermé sur lui-même et n'accorde plus sa confiance qu'à de rares personnes. Observateur : si William est toujours en retrait, c'est pour mieux observer ceux qui l'entourent et déduire de leur personne d'un simple regard. Loyal et Fidèle : réussir à faire changer de camp William relèverait du miracle. Il est loyal à ses idées mais surtout à Jimmy. Borné comme il est, la torture et la menace ne suffiraient pas pour qu'il le trahisse. Colérique et rancunier : William maîtrise très mal ses excès de colère, qui se traduisent souvent par des coups, de la casse et un abus de sa mutation. Lorsqu'il est dans un état de rage indescriptible, mieux vaut le laisser se calmer que de lui chercher des noises. De même, il pardonne difficilement et n'oublie jamais une erreur. Brave et protecteur : malgré son caractère un peu bourru, William est très soucieux du bien-être des personne qu'il aime. Ce n'est ni un couard, ni un type qui a peur de se salir les mains. Sa capacité à ne reculer devant rien relèverait presque de l'inconscience ou du suicide, parfois. AVATAR : Thorin Oakenshield Richard sexy Armitage GROUPE : The future is here CRÉDITS : écrire ici. | (001), Cadet d'une famille de trois enfants, William a un frère de trois ans son aîné, et une jeune sœur, quatre ans plus jeune que lui. (002), Lorsque sa mutation s'est réveillée, William en a tout de suite parlé à sa famille, loin d'imaginer qu'ils le rejetteraient et le traiteraient de monstre. D'une façon très surprenante, cette mutation a commencé par se matérialiser sous la forme d'un double de lui-même, qui semblait avoir une volonté propre, et qui fut son compagnon d'infortune pendant les années qu'il mit à se contrôler. (003), Il entre brillamment à Havard, où il poursuit des études en droit et commerce, jusqu'à sa rencontre avec Sorcha. (004), Solitaire, renfermé et peu sûr de lui, il ne lui a pas fallu longtemps pour se persuader que sa charmante moitié disait vrai à son sujet : sa monstruosité en faisait un être à part, à peine humain, et William a longtemps cru qu'il valait moins que ses semblables. (005), Ayant le sentiment de devoir se faire pardonner pour sa nature déviante, il accepte de se joindre à Sorcha et d'autres mercenaires pour traquer des mutants, allant jusqu'à tuer certains d'entre eux pour la satisfaire. (006), S'il est toujours stoïque et se sent souvent obligé de contenir la fougue de Jimmy, il lui voue une admiration sans borne : c'est à lui qu'il doit son libre-arbitre et sa rébellion. C'est un homme qu'il respecte autant qu'il apprécie, et c'est probablement la seule personne qui arrive à lui arracher autre chose que des phrases sérieuses toutes faites. (007), Il n'y a rien que William craigne plus que son propre reflet dans un miroir. Il y craint autant son ombre que le visage du monstre qu'il a si longtemps cru être. (008), William est dévoué corps et à âme à la mission que Jimmy lui a confié. Il prend soin des mutants que tous deux recueillent, les aide à retrouver confiance en eux, mais il n'hésite pas pour autant à les malmener pour les pousser dans leurs retranchements. S'il n'a pas mauvais fond, William n'est pas un enfant de chœur. (009), William est un mélomane et un musicien aguerrit. Il ne jure que par Beethoven, Rossini, Bach et Debussy, et grince souvent des dents lorsque Jimmy tente de le convertir à d’écœurants et insipides morceaux de rock. (010), S'il est né et a grandit aux États-Unis, William a été élevé par une mère londonienne. Il a gardé d'elle un très fort accent anglais, qui lui donne cet air à la fois snob et raffiné qui lui sied tant. (011), William est père d'une petite fille, âgée de trois ans. Il lui aura fallu du temps pour faire de nouveau confiance à une femme, mais cette dernière l'a quitté lorsqu'elle a su à quel point William pouvait être violent. Il n'a donc jamais rencontré sa fille mais sait qu'il est père. (012), William a le dos et les épaules couverts d'un grand tatouage. (013), Contre toute attente, William a la main verte. Fasciné par les plantes et leurs bienfaits, il aime entretenir un petit jardin derrière chez lui, et s'amuse à croiser toutes sortes d'espèces de fleurs. Il a horreur que l'on pénètre dans son petit jardin secret, et en garde l'intégrité pour lui seul. Il connaît aussi bien les effets positifs que dévastateurs de certaines plantes, et pourrait bien plaider coupable si on l'accusait du meurtre mystérieux de certains hunters. |
Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez. Le don de William ne s'est pas manifesté d'un coup, comme surgit de nulle part. Il est venu progressivement, presque timidement. Au début, William avait le sentiment d'être suivi, de ne pas être seul... Et puis il a commencé à voir son ombre bouger quand il était immobile. Il n'a jamais parlé de ça à qui que ce soit, car au début, il se croyait simplement fou. Difficile à croire quand on est encore enfant que l'on est capable de faire bouger les ombres. C'est seulement lorsqu'il a commencé à faire se mouvoir les ombres sous des accès de colère ou de tristesse qu'il a compris que quelque chose n'allait pas... Et en a parlé à ses parents. A partir de ce jour, William est devenu l'incongruité de la famille, le gène défaillant, la tare, le monstre... Il s'est renfermé sur lui-même et n'a trouve de réconfort que dans son ombre, qu'il assimilait presque à une autre personne. Il a appris à contrôler son don maladroitement, seul, et sans personne pour l'aider, malheureusement. Aujourd'hui, après des années d'entraînement, mais aussi avec l'appui de Jimmy qui ne cesse de le pousser dans ses retranchements pour voir jusqu'où sa mutation peut aller, William est capable de donner vie aux ombres, de les utiliser comme des armes ou encore comme boucliers. Seulement, s'il a un contrôle quasi-total sur sa mutation, il en a trop abusé, à tel point que lorsqu'il use trop de son don, son sang se charge de toxines, l'obligeant à cesser toute utilisation de sa mutation, au risque d'y rester. Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ? William déteste viscéralement tous les chasseurs de mutants. Il ne supporte pas le terme de dégénéré, vomit les vaccins et n'est jamais le dernier à se lancer dans un combat contre un chasseur. Il a tendance à être comme Jimmy, c'est à dire à voir les mutants comme une branche supérieure de la race humaine, et répète à tous les mutants qui l'entendent qu'ils valent bien mieux que ce que les chasseurs disent. A force, William a dû se faire des ennemis parmi les hunters, il a tué, blessé et fâché plus d'un, mais il porte lui aussi les cicatrices de ces combats passés. En ce qui concerne le Gunpowder Squad, inutile de dire que William était dans une rage folle le jour où le groupe a été créé. Persécuteurs de mutants, les membres de ce groupe ont poussé trop de mutants à se cacher ou se vacciner pour échapper aux chasseurs. Malheureusement pour lui, William a énormément de mal à être conciliant vis à vis des hunters : même s'il s'agit d'un individu modéré, qui ne pratique que la vaccination forcé, c'est une chose qu'il ne tolère pas, et il vaut mieux ne pas le lancer sur le sujet. Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ? A l'inverse, William est extrêmement bienveillant à l'égard des groupes rebelles pro mutants. Il est même étonné de voir autant d'humains dépourvue de mutation s'investir auprès d'Uprising. Pourtant, il n'a jamais rejoint l'un ou l'autre de ces groupes, par respect et loyauté pour Jimmy. Si ce dernier décide de rejoindre l'un des deux, il est possible que William le suive, mais il apprécie leur petite coopération indépendante. En revanche, le mutant n'y réfléchirait pas à deux fois avant d'aider un membre de l'un de ces groupes s'il était en péril. Simplement, William a tendance à trouve Uprising trop modéré, et Insurgency trop désorganisé. Il a beau haïr les hunters, il est bien obligé de reconnaître que la rigueur militaire de la plupart d'entre eux est un avantage considérable sur les mutants, dont la plupart savent à peine se battre. Skweecky - Mathilde - 24 ans ft. Richard Armitage - Scénario de Jimmy, cette andouille et vile tentatrice ! fréquence de connexion : Plus jamais pays : Une grotte avis sur le forum : Je sais pas si mon avis est très objectif vu le temps que j'y passe... avez vous des suggestions : Empêchez les gens de poster des scénarios cool ! comment l'avez vous connu : Faut lapider Seth... dernier mot :
Dernière édition par William Blackson le Jeu 15 Sep 2016 - 19:53, édité 7 fois |
| | | | Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Mer 14 Sep 2016 - 20:05 | |
| Stories are where memories go when they´re forgotten. Un craquement, le saphir accrocha le sillon du vinyle, et le tourne disque se mit en route. Il y avait ce souffle si caractéristique des vieux appareils et ce petit halètement en début de piste qu'il aimait tant... Il était de la vieille école, il aimait les vieux objets, les vieilles choses... Les vieux compositeurs poussiéreux qu'on avait tendance à oublier, leur préférant la soupe insipide actuelle. Après quelques instants de crépitement, un premier accord, un hautbois qui se dessine... Et un ricanement dans l'ombre. Il tourna la tête vers le mur, plongé dans une pénombre si opaque qu'elle paraissait tangible.
« Beethoven... La 7ème... T'as toujours été vieux jeu, William... Tu changes pas, même quand tu viens pour buter les gens... », grogna une voix de femme déformée par ce qui semblait l'étrangler.
L'homme qui lui faisait face la regarda un moment en silence puis baissa les yeux sur les cadavres qui jonchaient le sol. Le plus âgé avait eu la nuque brisée alors qu'il tentait d'attraper le tisonnier de la cheminée. Un peu plus long gisait dans un fauteuil le corps sans vie d'une jeune homme. Près de la porte, il y avait encore deux autres individus, désarmés de leurs revolvers, qui n'avaient pas connu un sort plus joyeux. Il les avait tous tué. A l'exception de celle qui gesticulait au mur et de son plus fidèle ami, ligoté et inconscient au sol. Il vint se planter devant elle, un rictus aux lèvres.
« C'est pourtant pas moi qui collectionne les vinyles de façon compulsive... Puis tu sais... Ce n'est pas seulement mon amour pour Beethoven qui a guidé mon choix. Pas plus que le hasard. Tu sais ce qu'il lui est arrivé ? Le pauvre est arrivé à Vienne, plein d'espoir et d'ambition, déterminé à laisser sa marque dans l'histoire... Seulement voilà. Il a été hanté par le fantôme de Mozart toute sa vie. Il a écrit quelques unes des plus belles partitions qui soient, malgré sa surdité et la précarité... Tu veux savoir pourquoi j'admire cet homme ? Parce que malgré toutes les critiques, il ne s'est jamais laissé abattre. J'ai trop longtemps subit ton jugement, Sorcha. Tu m'as brimé pendant des années pour m'enfermer dans le rôle d'un monstre qui n'est pas le mien... Laisse-moi te rendre la pareille aujourd'hui. »
« T'es cinglé... Tu te compares à un abruti qui a passé sa vie à griffonner des notes dont personne n'a rien à foutre... La différence c'est que t'es un monstre, rien qu'un monstre, et tu le resteras, que tu l'acceptes ou non... »
La fin de sa phrase fut étranglée par son lien, qui sembla se resserrer autour de sa gorge.
« Chuuut... Ne te fatigue pas à parler... Je ne t'écoute pas, et tu risquerais de t'étrangler avec tes paroles de vipère... »
Il était d'un calme effroyable, dans une telle situation. Avec nonchalance, il repoussa le cadavre du jeune homme pour pouvoir prendre place dans le fauteuil. Après s'y être installé confortablement, il repris.
« Tu n'a jamais su apprécier la moindre note de musique... La seule chose dont tu te délectes, c'est du malheur d'autrui... Et je ne peux pas t'en blâmer, c'est ton éducation qui veut ça. Tu es née au sein d'une famille de chasseurs... De gens pétris de haine dont le seul but est d'éradiquer les gens comme moi, ça je l'ai bien compris. T'es-tu déjà demandé ce qu'on pouvait ressentir en subissant ton mépris ? »
« Oh ta gueule, tu vas m'faire pleurer... »
« Attends donc le dénouement pour ça... Je suis né dans une famille ordinaire. Ni chasseur, ni mutant à l'horizon. Imagine le visage de ma mère le jour où ma mutation a pointé le bout de son nez. J'avais l'impression qu'elle découvrait pour la première fois un cancrelat particulièrement répugnant. Ça n'a rien d'agréable quand la femme qui t'a mis au monde, élevé et chéri se met à te craindre pour quelque chose que tu ne maîtrises pas. Mais elle ne m'a jamais traité de monstre ! Jamais à haute voix, en tout cas, mais ça se voyait dans son regard. Le plus étrange dans tout ça c'est que j'ai toujours été le seul. Ni mon frère, ni ma sœur, ni mon père, ni ma mère n'ont jamais présenté les mêmes... Symptômes que moi. Je n'ai eu personne pour m'aider, pour m'apprendre à me contrôler... Cette mutation a d'abord été une étrangère, puis ma pire ennemie... Et enfin ma plus fidèle alliée. Je n'ai jamais voulu faire de mal à qui que ce soit, tu sais. Je suis entré à l'université comme beaucoup de jeunes de mon âge, j'ai étudié le droit et la finance... Je me suis vu traitant de gros contrats et empochant des milliers de dollars, comme tous les gamins encore un peu con... Et puis t'es arrivée... »
Il ne put s'empêcher de ricaner tant la situation était risible. Il y avait quelque chose de profondément ironique dans l'arrivée de Sorcha dans sa vie, une putain d'ironie dont il se serait finalement bien passé.
« T'es arrivée... Toi, Sorcha, la jolie et talentueuse étudiante en biologie, la blondinette sur laquelle tout les garçons flashaient mais qui restait inaccessible... Ah c'est sûr, tu as de quoi séduire avec tes jolis yeux bleus et ta détermination... Mais tu sais c'que t'es ? Une garce dans le corps d'une poupée... Et je ne dis pas ça pour te flatter, ce n'est pas mon genre. Je parie que tu sais pas pourquoi c'est moi que t'as choisi et pas un autre... J'devais savoir mieux expliquer les exponentielles que les autres pendant les tutorats, qui sait ? »
Contre le mur, il l'entendit gesticuler et articuler un « vas te faire foutre » tout aussi mérité qu'inutile. Se penchant en avant, il repris.
« Je t'ai aimé Sorcha. T'as pas idée d'à quel point je t'ai aimé. J'ai tout plaqué pour toi, les études, mon avenir, j'ai aligné des conneries sur mon casier judiciaire pour te faire plaisir... Et toi tu as continué à me répéter que je n'étais qu'un monstre, tout juste bon à faire tes sales besognes... »
« Oh j't'en prie arrête... J't'ai jamais forcé à rien qu... »
D'un bond il se leva, le regard brillant de colère, tandis que le lien se resserrait un peu plus autour du cou de la jeune femme. A peine s'était-il avancé qu'un crescendo de la musique accompagnait son mouvement.
« Ose me dire que tu ne m'y a jamais forcé ! Ose me dire que tu n'es pas responsable du sang que j'ai sur les mains... Que tu ne m'as jamais forcé à tuer mes semblables... Ma mutation, je l'ai mise à ton service, je me suis sali les mains pour toi, tout ça pour quoi ? Pour t'entendre me répéter que j'étais un moins que rien... J'ai fini par y croire, tu sais... J'ai fini par me dire que tu avais raison... »
A la lumière vacillante du feu qui périssait dans la cheminée, faute de bois pour le faire brûler, il voyait dans ses prunelles si bleues toute la haine qu'elle lui vouait. Comment avait-il pu avaler une seule de ses promesses, comment avait-il pu boire ses paroles sans jamais se poser de questions ? Combien de mutants avait-il traqués et tués avec elle en usant de sa mutation pour lui faire plaisir ? Combien d'âmes lui avait-il offertes, sans qu'elle ne soit jamais satisfaite ?
« C'est terminé, Sorcha... On m'a aidé à ouvrir les yeux... Le problème ce n'est pas moi, ce n'est pas ma mutation... C'est toi... Depuis le début... Et ce problème, j'y mets fin dès ce soir... »
« Tu comptes faire quoi ? M'butter comme les autres ? T'as vraiment rien dans l'froc, mon pauvre... »
« C'est l'idée, ouais... Tu crois vraiment que mes sentiments pour toi vont me retenir ? Tu es tellement naïve... Et si peu convaincante... Mais je suis magnanime. Si tu veux me présenter tes excuses, je suis prêt à les entendre. »
« Cas t'faire f... »
Elle n'eut pas le loisir de terminer sa phrase. Ce n'était pas une corde ni une chaîne qui la retenait prisonnière contre le mur, mais bien sa propre ombre. Celle-ci vint se plaquer sur son visage comme un bâillon pour la faire taire, tandis que William se tournait calmement vers l'unique rescapé, qui émergeait tout juste de l'inconscience. Sans qu'il n'ait à faire le moindre geste, l'ombre du pauvre homme sembla se détacher du sol pour se glisser dans sa gorge à la manière d'un énorme et répugnant reptile. Jetant un regard suppliant à son assaillant, il luta un moment pour se libérer de ses entraves, sans succès. Lassé de ce spectacle pathétique, William soupira alors que le reste de l'ombre du jeune homme lui glissait dans les entrailles. Lorsqu'il en eut assez, il se contenta de faire volte face juste à temps pour ne pas recevoir la giclée de sang qui fut projetée au mur et au sol, au moment où l'ombre de l'homme lui broyait les entrailles de l'intérieur. Une morte lente, douloureuse... A l'image de ce qu'il pouvait ressentir à présent.
Il se tourna vers Sorcha, sembla un instant hésiter quant au sort qu'il lui réservait, puis quitta la pièce sans un mot de plus. Il avait massacré ses amis sans le moindre état d'âme, mais il étai tout bonnement incapable de la tuer maintenant. C'était trop dur, trop... Trop récent. Ses sentiments pour elle bien trop présents. Sa désagréable besogne accomplie, il quitta l'imposante maison pour la fraîcheur d'une soirée pluvieuse de novembre. Relevant le col de son manteau, il s'apprêtait à descendre les quelques marches du perron pour regagner sa voiture, quand une voix l'interpella, le figeant dans un soupir.
« Alors, ça s'est bien passé, Bill ? »
Sans se retourner, William sortit ses clés de voiture et en déverrouilla la portière. D'un revers de la main, il chassa le liquide noirâtre qui coulait de ses lèvres, marque indélébile d'une utilisation trop importante de sa mutation.
« Ne m'appelle pas Bill, James... Ça s'est passé comme ça aurait dû se passer il y a des années... Monte au lieu de raconter des conneries... »
Sans attendre, il démarra, relevant une dernière fois les yeux vers la maison. Dès qu'ils se seraient éloignés, elle retrouverait l'usage de ses membres, et William ne doutait pas qu'elle se vengerait un jour. Le plus tard serait le mieux. A ses côtés, James était déjà en train de l'assommer de conneries qu'il écoutait d'une oreille distraite. C'est qu'il lui tapait sur le système, parfois, l'autre mutant... Mais ce n'était rien en comparaison de ce qu'il lui devait. Sa liberté. Son libre arbitre. Sa confiance... S'il y avait bien une personne sur qui il était sûr de pouvoir compter, c'était bien James Archer.
Sauf pour l'appeler par son prénom.
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| | | | Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Mer 14 Sep 2016 - 20:07 | |
| Et comme on dit jamais deux sans trois : Je ne sais pas quel métier lui mettre ! Si y a besoin d'un truc en particulier à Radcliff, à la mairie ou je sais pas... Qui impliquerait d'avoir fait d'assez longues études, je prends ! En gros si quelqu'un a besoin de quelque chose... |
| | | James Archer MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 286
SUR TH DEPUIS : 28/04/2016
| Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Mer 14 Sep 2016 - 20:13 | |
| Vous ici, quelle bonne surprise Toi et moi, on va aller mettre un peu d'ordre à Radcliff et on va casser quelques chasseurs (et Theo viendra te faire des bébés ) Encore une fois, j'suis TELLEMENT CONTENTE que tu le joues, je m'attendais tellement pas à ce que quelqu'un le prenne un jour, pis tu l'as tellement bien écrit Vivement la fin de ta fiche |
| | | Kaisa Makinen MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 595
SUR TH DEPUIS : 06/12/2015
| Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Mer 14 Sep 2016 - 20:14 | |
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| | | Aidan Hamilton MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 536
SUR TH DEPUIS : 09/08/2016
| Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Mer 14 Sep 2016 - 20:25 | |
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| | | Harvey Sunderland MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1198
SUR TH DEPUIS : 01/03/2015
| Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Mer 14 Sep 2016 - 20:39 | |
| Coucou toi tu es bien pipou, toi |
| | | | Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Mer 14 Sep 2016 - 23:19 | |
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| | | Silas Barnes ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1186
SUR TH DEPUIS : 05/11/2015
| Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Jeu 15 Sep 2016 - 18:02 | |
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| | | | Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Jeu 15 Sep 2016 - 19:46 | |
| Jimmy : Avoue t'es surpriiiiiise, hin ! On va leur montrer qui c'est les chefs... (quand elle veut... ) Et je suis trop contente que mon Willy te plaise ! J'espère qu'il te plaira toujours autant en rp et qu'on leur fera faire de grandes choses, à ces deux débiles ! Kai : Il est screugneu, hin... Merciiii ! Aidy : T'as rien vu, c'est faux, regarde ! Elle est finie ma fiche ! Clem : Coucou toi... T'es choupinette, toi ! Vitali : Toupaiiiin ! Ouaiiiis allons picoler en répétant à quel point elle est vilaine avec nous... Et merci ! Silas : Kewkew, toi ! C'est bon, le club m'a l'air complet ! Ouaiiiis hin ! Il a de ces yeux... Et du coup j'ai terminé ma fiche, j'vais aller la signaler comme ça hop ! Pas besoin de changer la mutation ! |
| | | Valentina Sandrelli ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1336
SUR TH DEPUIS : 25/06/2015
| Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Jeu 15 Sep 2016 - 20:20 | |
| Il nous faudra l'avis de James avant de te valider du coup |
| | | James Archer MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 286
SUR TH DEPUIS : 28/04/2016
| Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Jeu 15 Sep 2016 - 20:23 | |
| C'est toi le plus beau, c'est toi le plus fort des BFF, ta fiche est plus parfaite que parfaite |
| | | | Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Jeu 15 Sep 2016 - 20:44 | |
| Si Jimmy valide alors Je l'aime bien ton William, je vais réfléchir à un ou deux lien avec mes ptits zozios félicitation jeune mutant tu es validé et tu pues la classe. Te voilà validé, félicitations Avant de commencer à jouer, n'oublie pas d'aller faire un tour dans la partie administrative si ce n'est pas déjà fait pour prendre connaissance du contexte, des différentes intrigues et des annexes. Tu peux dès à présent commencer à rp, mais pense également à créer une fiche de liens pour que ton personnage ne se retrouve pas tout seul. Une envie de relation particulière ? N'hésite pas à poster un scénario ou a créer un mini-pv Pense également à recenser le métier de ton personnage, et s'il provient d'une famille de hunters, n'oublie pas de la recenser. Tu peux également recenser l' anniversaire de ton personnage, son habitation, et s'il agit d'un double compte (ou d'un triple, ou d'un quadruple), c'est ici que tu dois l'indiquer. Également, si tu veux que ton personnage soit ultra-technologique, tu peux lui créer un téléphone cellulaire pour qu'il reçoive des textos de tous ses amis (ou de tous ses ennemis). Si tu veux un rp facile, tu peux t'inscrire aux rps missions. N'oublie pas de faire un tour dans le flood et de passer par les jeux pour se détendre entre deux rp, sans oublier de voter pour le forum toutes les deux heures. Encore une fois bienvenue sur TH, et bon jeu parmi nous, n'hésite pas à contacter le staff si tu as la moindre question |
| | | | Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Jeu 15 Sep 2016 - 20:49 | |
| Jimmy valide, il a besoin d'une nounou... Ooooh avec plaisir, je veux bien des liens avec tes ptits poussins ! Merci ! |
| | | | Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. Ven 16 Sep 2016 - 14:55 | |
| même pas eu le temps de te dire bienvenue tu sais que tu m'aimes |
| | | | Sujet: Re: William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. | |
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| | | | William Blackson | I met a strange man... And he saw my despair. | |
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