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| (liov), because you don't trust anyone. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: (liov), because you don't trust anyone. Ven 27 Nov 2015 - 23:52 | |
| liov anatoli meyrick écrire une petite citation de votre choix ici.
| time for telling tales on meNOM : MEYRICK le patronyme du gamin ayant grandi en écosse, l'héritier d'un lignage aussi ancien que les terres immortelles du lointain pays. PRÉNOMS : LIOV, le prénom du loup solitaire, et ANATOLI, son patronyme entier est le savant mélange de racines russes et écossaises. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : il est né un VINGT-NEUF JANVIER, dans la petite ville écossaise de BLANTYRE, où il a vécu une enfance recluse, exigeante et archaïque. ÂGE : QUARANTE-QUATRE ANS, des errances et égarements qui semblent durer depuis au moins aussi longtemps. ORIGINES : on pourrait l'croire né partout et nulle part à la fois, il porte en lui un sang ÉCOSSAIS tout autant que RUSSE, et SERBE, chacun des territoires où il a déjà mis les pieds, d'ailleurs. NATIONALITÉ : sur le papier, il a encore la double-nationalité ÉCOSSAISE et RUSSE, mais ça n'l'empêche pas d'aller partout, au gré de ses caprices. STATUT CIVIL : il est techniquement CÉLIBATAIRE, sur l'papier, son cœur rendu veuf par une trahison imprévue, la réalité qui a repris ses droits. MÉTIER : le plus simple serait de dire qu'en l'échange d'un bon paquet d'argent, il fait c'que vous voulez. on l'appellerait volontiers MERCENAIRE, mais il s'est spécialisé dans la CHASSE AUX TRANSMUTANTS : écrivez-lui un chèque à plusieurs zéro, et il trouver sa cible. ORIENTATION SEXUELLE : il est HÉTÉROSEXUEL, facilement volage, sans attache, aucunement gêné par l'idée d's'envoyer en l'air avec une parfaite inconnue. TRAITS DE CARACTÈRE : ambitieux, dur en affaires, honorable, noble, déterminé, audacieux, sarcastique, misogyne, impétueux, stratège, calculateur, solitaire, froid, précis, secret, colérique, rancunier, passible, indéchiffrable, cultivé, rusé, volage, charmeur, charismatique, vieux jeu, patient. AVATAR : DANIEL CRAIG, 007. GROUPE : PROTECTING THOSE WHO FEAR THEM et justement, il protège ouvertement ceux qui tremblent dans leurs bottes devant les dégénérés, et il chasse en l'échange d'un gros chèque de leur part ; on n'a rien sans rien et la solidarité, c'est pas son truc. CRÉDITS : @TUMBLR. |
nothing left to say≈ 001. il a deux chats, il les trimballe partout où il va, et il y tient plus qu'à la prunelle de ses yeux : ces deux maine coon aux poils longs sont les rares joyaux semblent être les deux seules créatures sur cette planète qu'il supporte un tant soit peu. bref, si vous voulez vivre, ne touchez pas à ces deux bestioles, quand bien même elles peuvent avoir sale caractère avec les étrangers - un peu comme lui, quoi. ≈ 002. il parle l'anglais et le russe parfaitement, ce sont les deux langues avec lesquelles il a été éduqué lors de son enfance. l'expérience a appris au meyrick des bases d'arabe, de chinois et de français. mais sa langue de prédilection semble être le sarcasme et l'ironie, le venin au bord de ses lèvres pour masquer la triste réalité. ≈ 003. c'est un lettré avant tout ; liov est de ceux qui ont la capacité de se supporter au point d'pouvoir rester le cul vissé sur une chaise à lire pendant des heures, à se vider l'esprit d'une quelconque façon sans sentir l'agitation le reprendre - de bien des façons, le russe est similaire à une eau calme et paisible, impassible et patient. jusqu'à ce qu'un faux pas de la part d'autrui fasse tout dérailler, du moins. ≈ 004. difficile à imaginer, quand on l'appréhende, le voit si froid et inatteignable, mais liov est plus volontiers protecteur que manipulateur, car infiniment franc dans ses attachements, aussi rares sont-ils. liov n'manipule pas, liov n'ment pas - au contraire, il est d'une franchise à couper au couteau, sans état d'âme et sans demi mesure. mais il est aussi, surtout, un solitaire qui n's'égare pas bien longtemps au même endroit. ≈ 005. sa faiblesse - si tel doit en être - est incontestablement la femme, son charme indéniable, l'aura se dégageant d'une créature aux courbes félines et agiles. c'est un charmeur invétéré, qui se laisse volontiers charmé lui aussi : les femmes avec du mordant, un brin de piquant, ont le don de captiver son attention, caresser son amusement, toutes telles des petits plaisirs dont il a bien besoin, pour donner un petit élan au quotidien. petra a été la seule à voler son cœur, son âme et sa conscience, une part gelée de lui qui tient à lui rester fidèle, quand bien même ça ne rime plus à rien. ≈ 006. les arnaques, c'n'est pas son truc : on pourrait pourtant croire que ça peut couler dans le sang, comme la génétique. mais liov a toujours ressenti une profonde rancoeur pour son père, bandit à la petite semelle, qui s'expatriait à travers tous les pays du monde pour continuer ses trafics : le fils abandonné a travaillé avec interpol pendant des années pour mettre la main sur son père, alors devenu un trafiquant recherché dans plusieurs pays. y'avait eu un temps oui, où liov avait eu une vision très précise de la justice et de l'ordre - maintenant, c'est une autre histoire. ≈ 007. peu bavard, discret, silencieux, il a un talent tout particulier pour la filature ; quand il le veut, il sait très bien n'pas se faire repérer, pas besoin d'avoir un don d'invisibilité pour ça. liov sait se faire oublier quand il le désire, se fondre dans la masse malgré son aura glaciale : quand il attire l'attention, c'est qu'il le veut d'une manière ou d'une autre. observateur, stratège et pointilleux, il réfléchit toujours dix coups à l'avance, histoire de. ≈ 008. il fume, il boit, il baise, il conduit vite, il saute d'un toit à l'autre et traverse la rue sans regarder des deux côtés - bref, ça fait des années que liov vit dangereusement, et qu'il est bel et bien toujours vivant. comme quoi, les statistiques n'ont pas toujours raison ; c'est pas pour rien qu'il a une aversion profonde pour l'informatique. la seule bonne chose que liov fait quotidiennement, c'est s'entretenir : le sport est sa façon de se défouler. il fait surtout de la natation, de la course à pieds mais aussi de l'escrime, le mma, de nombreuses techniques qu'il a apprises au cours du temps, et qui lui permettent sûrement de garder ce calme de façade. le gamin du fin fond de l'écosse a touché à tout au contact d'interpol, apprenant à manier les armes, glanant des connaissances sur les explosifs, les réseaux internationaux, ou encore à piloter un petit avion. ≈ 009. c'est un mauvais perdant, revanchard et bagarreur lorsque son orgueil est remis en question - parce que malgré son flegme, il en a beaucoup. liov aime la réussite, la victoire couronnée de lauriers, elle le motive et lui donne une direction nette et précise. bref, si vous n'voulez pas vous faire péter le nez, évitez de le battre aux cartes. ≈ 010. sa solitude, son aura froide, son devoir de faire les choses par lui-même, sans doute encore une faiblesse ; liov n'est pas capable de faire confiance à qui que ce soit - il peut plus aisément dévisager quelqu'un avec véhémence plutôt que de lui confier sa vie sans concession. il aime se débrouiller par lui-même, faire les choses par lui-même, et a tendance à repousser toute personne qui le prendrait pour un assisté d'une quelconque manière. faire équipe, c'n'est définitivement pas son truc. Comment êtes-vous entré parmi les hunters ?fait-il seulement officiellement partie des hunters ? Liov n'voue pas de haine sans borne aux transmutants, il ne fait pas partie de ces familles renommées dans le milieu ; il a tué des transmutants, il sait comment on fait, mais c'est surtout en l'échange de zéros sur un chèque de banque qu'il vend ses convictions les plus profondes au plus offrant. Le reste... il n'en est pas lobotomisé au point de soutenir les pensées les plus extrêmes des uns et des autres - au contraire, il les trouve volontiers stupide. A Radcliff, pourtant, il s'affiche volontiers comme un chasseur, histoire de n'pas s'attirer l'attention des mauvaises personnes, n'pas faire de vague ou attiser la curiosité/méfiance des uns et des autres. Il n'en reste pas moins qu'au cours de sa vie, il a tout aussi bien su sauver des dégénérés qu'en sauver, tout dépendait du paquet d'argent qu'on lui offrait, de l'importance de la "mission" ou autre. Liov n'se voit pas changer le monde, inverser la tendance naturelle qui semble se créer dans les codes génétiques des uns et des autres. C'est juste un opportuniste, qui sait où placer ses pièces maitresses pour être le mieux loti possible. Avez-vous déjà effectué votre devoir de chasseur ? est-ce vraiment un devoir de tuer ? Sans doute qu'aux yeux blasés du Meyrick, ça peut s'présenter comme un devoir. C'est du moins, une option, qu'il n'a pas eu grand mal à choisir, à vrai dire. Il n'est pas celui qui donne le nom des cibles, pas celui qui ordonne l'acte ; tout juste celui qui presse la détente pour satisfaire d'autres gens. Somme toute, sera-t-il celui damné aux gouffres les plus brûlants de l'Enfer une fois le Jour du Jugement arrivé ? Peut-être bien. Peut-être pas. Il n'prétend pas que sa cause est la meilleure de toutes, à vrai dire, il se contente juste de fermer les yeux en sachant qu'il a plusieurs millions soigneusement conservés sur un compte en banque loin des emmerdes. Que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles nommé Uprising ?il s'en fiche comme de sa première cigarette, et vu comment il fume, ça veut dire quelque chose. Que les transmutants s'mettent à riposter, qu'ils s'mettent à faire la guerre, tant qu'ils ne lui cherchent pas des noises à lui directement - ou à la gamine des Lecter. Faut bien s'assurer ses revenus, hein. Liov est presque amusé par la petite guerre qui se joue à Radcliff ; on aurait pu croire que cet endroit serait un coin paisible, mais il faut croire que les choses sont plus compliquées que prévu. Il ne porte que très peu d'attention à Uprising, n'soutient pas leur cause mais ne la défend pas non plus : à vrai dire, si on lui demandait demain d'aller foutre une balle dans le cœur de Sheldon Smith, il le ferait sans sourciller, ni ressentir quelque pitié que ce soit pour les "pauvres petits transmutants" acculés de tous les côtés. Ce sont des gens capables de créer des flammes avec leurs mains, ou d'soumettre qui ils veulent à leur volonté ; sûrement qu'ils ont d'quoi se défendre. Que pensez-vous des actions de Thaddeus Lancaster à la tête du Comté ?énigmatique jusqu'au bout, Liov ne dit rien, Liov ne laisse rien paraître, si ce n'est parfois un mince rictus au coin de ses lèvres. Ses opinions sur Lancaster peuvent tout aussi bien varier que l'interlocuteur à qui il a affaire : pour le Meyrick, ça pourrait être n'importe qui à la tête du comté que c'en serait pareil. C'n'est pas vraiment le métier qui l'a amené ici, ni le désir d'changer les choses ; simplement l'ambition d'se mêler dans la foule, inspecter furtif comme une ombre. Et repartir à la première occasion. Les ambitions du russe vont bien plus loin que les minuscules frontières de Radcliff - il a vu le reste du monde, lui - et c'n'est pas Thaddeus Lancaster qui s'affiche à l'esprit du tueur comme la plus grande menace de l'humanité, à l'heure actuelle. m. - that's classified - 007 PAYS : london, uk, mi-6. DISPONIBILITÉ : 7j/7, vous m'connaissez, en plus j'ai un compte pour chaque jour de la semaine : voici dimanche. et dieu créa ses sept comptes hihihi. sauf quand les blagues créent une surtension dans mon cerveau et que j'dois prendre des vacances. VOTRE AVIS SUR TH : il pue des pieds, j'pense qu'il a une mycose. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : la foudre m'ait tombé sur la tronche. PERSONNAGE : inventé, tu voué. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : chais pas, plus de dc's ? hahaha. UN DERNIER MOT ? : j'crois que ma sœur m'a refilé son rhume, et ça, j'pardonne pas.
Dernière édition par Liov Meyrick le Mar 1 Déc 2015 - 0:52, édité 20 fois |
| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Ven 27 Nov 2015 - 23:53 | |
| we're all stories in the end just make it a good one
liov, vingt ans (blantyre, écosse) | y’avait eu son père. Y’avait eu sa mère. Et puis y’avait eu Petra. Presque trois éléments qui avaient toujours fait partie de sa vie ; des électrons qui avaient gravité avec plus ou moins d’omniprésence, égrenés dans son quotidien. Un patriarche obscur, souvent absent, distrait ; dont il portait le nom comme une plaie béante affichée aux yeux de tous : pour tout le monde, c’était évident. Liov, le gamin aux yeux bleus pétillants et à l’air toujours sérieux, était le fils d’un criminel notoire, aux activités sombres et peu recommandables – presque digne de ces mafieux dont tout l’monde connaissait l’identité, mais qu’personne n’osait regarder droit dans les prunelles en signe de défi. Le fils, l’héritier suprême avait décidé de se retourner contre l’homme dont il portait le patronyme : une erreur, somme toute. Une erreur qu’il n’pouvait que regretter désormais, l’asphalte de la tombe le rappelant à ses responsabilités. Dans les ténèbres, y’avait toujours eu Petra ; une étoile accrochée au firmament comme une destination nette et précise : tous les deux, entremêlés l’un à l’autre dans leurs destinées, leurs misères respectives, ils avaient décidé de se dresser contre leurs familles pourries jusqu’à la moelle, contre leurs parents qui n’faisaient que leur nuire. Et Petra l’avait payé de sa vie ; assassinée alors même qu’elle n’avait rien fait de particulier – il avait été celui qui avait emmêlé leur existence avec Interpol, toutes les organisations possibles et imaginables qui avaient besoin d’indices sur les activités illicites du père Meyrick et de tous ses complices. Petra avait toujours su de quoi il en retournait ; dans quel univers elle évoluait – si prompte à détester l’époux qu’on lui avait choisi, qu’elle avait fini enceinte d’un autre homme. Ni Liov, ni qui que ce soit d’avoué et de reconnu ; une silhouette sans visage fondue dans l’anonymat, les secrets de la jeune femme, ravalés dans les profondeurs de ses lèvres. Ses lèvres, le velouté de ses mains, la caresse de sa voix filtrant dans l’air – tant de choses qui lui étaient désormais inatteignable, tant de vérités que lui hurlait cette sépulture impersonnelle, vide de sens et froide sous tous ses aspects. Liov, le fils indigne, avait décidé de croiser son père pour le faire tomber ; et ç’avait été toute une suite d’événements qui s’était enchainée jusqu’alors. Petra était morte à cause de lui, à cause des preuves accablantes qu’elle lui avait rapportées, des informations secrètes qu’elle avait dérobées du cœur même de l’organisation pourrie de son patriarche. Tant de vérités, de causes et de conséquences qui se précipitaient aux frontières de son esprit – et rien pour lui permettre d’obtenir une véritable vengeance. Rien pour mettre des noms clairs et précis sur les auteurs du crime, sur d’quoi il en retournait. Rien pour indiquer quand il sentirait cette rage être apaisée – justice obtenue, enfin. Rien n’pourrait la ramener, rien n’pourrait lui permettre de faire marche-arrière ; et la route toute tracée par la destinée n’semblait pas être l’idéal qu’il avait tant recherché. Déjà, Liov errait, brusquement ramené sur la terre ferme après avoir alimenté d’infimes espoirs ; pour un temps, de frivoles mois qui avaient disparu désormais, des années à sustenter un amour à sens unique, sûrement. Sûrement - ils n’sauraient jamais. Parce que maintenant, Petra appartenait à un temps figé, un jadis gravé dans le marbre, là, au milieu des cadavres.
liov, vingt-cinq ans (rio de janeiro, brésil) | « monsieur Stevens. » sans demander l’autorisation, sans s’encombrer d’une quelconque politesse fausse, le russe venait de trouver la place de l’autre côté de la table, face à l’homme qui venait tout juste de lever les yeux vers lui – sûrement surpris par l’accent roulant avec force sur sa langue, la façon dont il faisait tâche dans le décor. Presque trop propre sur lui, mais aussi bien loin du style que se trimbalaient habituellement les brésiliens, ces temps-ci. Une main dans une poche, cherchant le paquet de cigarettes qui l’avait accompagné jusque-là, le Meyrick adressa un geste au tenancier du bar, pour lui commander de quoi se rafraîchir – ou alléger un tant soit peu la rencontre. Le lieu de rendez-vous avait été décidé au dernier moment, Stevens ayant été baladé d’un endroit à l’autre de Rio, histoire de. C’n’était pas dans les habitudes de la boîte, d’intégrer des habitants lambda du coin dans des histoires, mais à de nombreuses reprises déjà, le dénommé Stevens s’était retrouvé sur le chemin des autorités d’Interpol, marquant les esprits par la ténacité avec laquelle il creusait dans le passé de la famille Meyrick, et les faits et gestes du patriarche de la famille. Celui-ci ne se cachait qu’à peine, certes, mais toute personne regardant de trop près les activités du bandit pouvait à tout moment le faire disparaître – à défaut de s’faire tuer dans un coin de rue. Bref, si Liov avait encore l’ambition de coincer son père et de lui faire payer ses crimes, il n’allait pas laisser un type inconnu lui barrer la route, ou lui compliquer les choses. Le dénommé Stevens avait pourtant d’bonnes raisons de faire ce qu’il faisait – sûrement ; au moment où il sortit une photo d’une gamine du fond de son portefeuille pour la lui montrer, toutes les conclusions qui s’imposaient avaient été faites. « Croyez-moi, si je pouvais éviter de mettre mon nez dans des affaires trop compliquées, je le ferais. Ma vie me convient très bien telle qu’elle est. Mais c’est ma fille- » de ses prunelles glacées, Liov avait analysé la photographie, le visage si jeune de l’enfant pour y reconnaître certains traits, certains aspects. Des Meyrick, des gens comme lui. Des gens d’sa famille. Un fait que son interlocuteur ignorait, bien heureusement. « Ma femme et moi l’avons adoptée il y a près de dix ans. Et… nous vivons une certaine situation. J’ai besoin de retrouver la trace de cet homme. Son père biologique. » toute suspicion n’avait pas sa place ; après tout, il était impossible pour Liov de jurer que son père n’avait pas semé des enfants aux quatre coins du monde, d’une façon ou d’une autre. Sans autre forme de procès, Liov rendit la photographie au père de la famille ; cette gamine était mieux loin de toutes ces histoires, peu importaient les problèmes qu’elle pouvait traverser aujourd’hui. Tant de vérités crues qu’il aurait volontiers balancées à n’importe qui, n’importe quel crétin lui barrant la route pour une raison comme celle-ci. Mais là. Là. « Arrêtez de chercher après cet homme. Il peut pas vous aider. » non, le grand chef de la famille Meyrick n’était pas réputé pour aider les autres ; au mieux, il était nominé au prix du père le plus imprévisible de tous les temps. De la poche intérieure de sa veste, Liov tira malgré tout un billet vert – non pas de l’argent brésilien, mais bel et bien un dollar américain. Un stylo en main, il nota son numéro de téléphone sur le billet, pour le tendre à son vis-à-vis. « N’utilisez c’numéro qu’en dernier recours. Mais si vous avez un problème concernant cette affaire, ou si vous trouvez quelque chose. Appelez-moi. Mais n'vous mettez plus sur mon chemin. » l’ordre claquait comme clair et concis, dénué de toute compassion à l’égard du bon père de famille ou de sa pauvre fille qui avait des problèmes. Depuis bien longtemps déjà, Liov s’était coupé de toute envie d’faire du social, de compatir avec qui que ce soit, ou d’s’attarder sur les bons sentiments des uns et des autres. Tout c’qu’il voulait, c’était coincer son père, aider les incapables de flics avec lesquels il travaillait à le foutre en taule – et passer à autre chose. Passer à autre chose ; comme si c’était encore possible. Quatre ans plus tard, dix ans plus tard, six mois plus tard : peu importait l’temps qui avait passé, Liov Meyrick avait déjà consumé toutes ses chances d’passer à autre chose, aussitôt qu’il avait mis un pied dans cette histoire. C’était bien pour ça que Petra était morte. Bien pour ça qu’il n’avait plus rien vers quoi retourner.
liov, trente-neuf ans (genève, suisse) | l’appartement transpirait de cette aura familière, cette présence qui avait résonné entre les murs de sa maison d’enfance ; Liov la connaissait bien, la respirait à pleins poumons, quand bien même elle pourrait facilement lui filer la nausée. Depuis de longues dizaines de minutes déjà, il était resté impassible, concentré sur son travail comme un robot : c’n’était pas faute d’avoir enfin mis la main sur son père, d’avoir passé les menottes à un trafiquant de première, et d’l’envoyer pour le restant de ses jours en prison. Accusé de meurtre, d’arnaques, de contrebande, de blanchissement d’argent, de trafics d’armes et de drogues – les chefs d’inculpation étaient interminables, et s’étiraient à travers tout le globe. Et dans tout ça, la justice pour Petra, la justice pour l’autrefois, s’était perdue au milieu du reste. Comme l’âme du fils Meyrick, l’idéaliste à la recherche de l’application de la loi avant tout ; combien de pas en dehors du chemin tout tracé de la vertu avait-il dû franchir ? Avec les décennies, il avait arrêté d’les compter, et il n’savait plus désormais à quoi il ressemblait. Etait-il quelqu’un qui venait de rendre justice ? Quelqu’un qui venait d’se venger ? Ou tout autant un criminel que l’homme qui était son père ? A coup de cigarettes et de songes silencieux, Liov éloignait cette idée pernicieuse et traitresse. Il était pourtant tout autant un traitre que son patriarche, ayant vendu des informations sur son pays, sur d’autres pays, des secrets soigneusement conservés par l’Interpol pour qui il travaillait – il avait vendu son âme, ses convictions, ses croyances, l’homme qu’il avait été, dans l’seul objectif de répondre à cette soif intarrissable grondant dans ses veines. Et quinze ans plus tard, il venait enfin d’atteindre son but : pour quoi ? Il n’s’était jamais vu devenir celui qu’il était désormais. Il n’s’était jamais vu s’acoquiner d’autres criminels pour attraper un criminel. Il n’s’était jamais ambitionné n’être qu’une ombre se fondant dans la masse pour arrêter les malfrats de ce monde. Idéaliste, presque naïf, déterminé, ambitieux, c’était ça, le Liov qu’il avait laissé mourir à Blantyre sur la tombe de son aimée. Et maintenant. Maintenant. « Justice sera rendue bien assez tôt. Vous avez accompli votre travail, monsieur Meyrick, j’espère que vous êtes satisfait. » l’ironie était qu’il n’l’était pas ; que vingt ans plus tard, ça n’rimait plus à rien. « J’démissionne. » répondit-il simplement au type qui l’avait rejoint ; comme s’il espérait encore sauver quelque chose de lui, une substance à son âme. Liov n’savait pas encore qu’il l’avait d’ores et déjà perdue, jetée dans les affres de l’Enfer le plus glacial et le plus imprévisible. Il n’savait pas qu’il s’était déjà vendu au crime, conditionnée à des teintes de gris bien loin du blanc pur qu’il avait voulu être, avec Petra. Pour Petra. La morale n’avait plus sa place dans sa vie, et c’n’était pas quinze ans trop tard qu’il la retrouverait.
liov, quarante-quatre ans (radcliff, états-unis) | Un coup de fil, une indication – ça sonnait presque comme un retour en arrière. Une vieille dette à payer, alors même que le monde partait en vrilles ; ça semblait sûrement être le meilleur moyen pour équilibrer la balance à nouveau, et n’plus rien devoir à personne. Le père Stevens avait parlé d’une ville, Radcliff, où se trouvait sa fille. La fameuse Clémentine ; une petite humaine parmi la foule d’humains, qui partageait pourtant quelques brins de génétique avec lui. Etrange, la façon dont quelques gouttes de sang pouvaient pousser Liov à une certaine loyauté déplacée, à s’accrocher au sens du devoir quel qu’il soit. C’n’était pas son genre pourtant ; il aurait presque dû demander un chèque, histoire que les choses prennent la forme de ses habitudes. Mais le Meyrick n’en avait rien fait, ne s’faisant même pas prier au moment de quitter son appartement luxueux d’une petite ville tranquille dans un coin d’Italie, pour travers l’Atlantique et foutre le pied aux Etats-Unis. Il n’aimait pas particulièrement c’continent, la façon dont les gens fonctionnaient dans ce pays, le manque grandiose de finesse des américains. Mais Radcliff avait quelque chose d’inquiétant tout autant qu’intriguant – et à Radcliff, s’trouvait son nouveau job. La seule façon d’effacer une dette qui s’étalait depuis trop longtemps dans la chronologie de sa vie : depuis cinq ans déjà, les informations du père Stevens avaient permis à Liov de retrouver son père, de le coffrer au nom d’une justice débile que celui-ci avait fini par plier à sa volonté. Meyrick père, criminel, bandit, assassin, était déjà sorti de prison à cause d’un vice de forme, et rien n’avait pu être fait à ce sujet : sûrement avait-ce été ça, qui avait achevé de détruire le peu de foi que Liov avait encore eu à l’égard des lois d’ce monde, de l’équilibre bien posé d’une société mensongère. Il vivotait désormais, presque calqué sur les attitudes qui avaient fait la renommée de son père. Lui au moins, aux yeux de certains, il faisait les choses bien ; quand avait-ce été la première fois qu’il avait pris un contrat pour tuer quelqu’un, sous prétexte qu’il s’agissait d’un être humain capable de faire des choses extraordinaires à cause d’un défaut génétique quelconque ? Il n’se souvenait plus déjà, d’la façon dont la ligne autrefois bien définie entre le bien et le mal avait été flouée, détruite et réduite à néant. On n’était jamais mieux servi que par soi-même, une loi immuable que le russe avait fini par apprendre ; il lui était rentré dans le crâne, ce credo, qui aurait pu ressembler à toutes les règles qu’avait voulu lui apprendre son père, lors de son enfance. On n’était jamais mieux servi qu’en étant un criminel qui défiait les lois du monde au point d’les mettre à genoux. N’était-ce pas ça aussi, le concept de Radcliff, de Thaddeus Lancaster, des hunters tout simplement ? Lui au moins, il était payé pour sacrifier ses convictions, et tous les autres sur le chemin de sa rage ; et c’était toujours ça de prix.
liov, quarante-quatre ans (radcliff, états-unis) | « Va te faire foutre. » Trisha avait c’caractère piquant, mordant, offensif jusqu’au bout de ses ongles. Trisha était une emmerdeuse de première, et elle le faisait chier à longueur de journée, depuis qu’il avait accepté ce job. Mais le nom Lecter, la confiance du patriarche de la famille renommée de Radcliff, permettait au point à Liov d’acquérir une certaine crédibilité dans le milieu de la chasse, omniprésent et gouverneur de tout, ici dans le Kentucky, sous la tutelle de Lancaster. Ce n’serait pas sa loyauté pour le maire qui payerait, ni même son intérêt démesuré pour la haine envers les transmutants, qui le rendrait crédible – non, Trisha, sa famille, leur cause par procuration, c’était le meilleur moyen de se fondre dans la masse sans attiser la curiosité de qui que ce soit. Le business avait une façon de s’faire, quoiqu’il arrive, quoiqu’on dise. Pour le chèque que Carlisle Lecter lui avait fait, Liov était bien prêt à tout supporter, à affronter toutes la rage enflammée de la brune qu’il était chargée de surveiller, garder et protéger. Les motivations du chef de famille étaient encore obscures, comme si le russe n’en avait pas grand-chose à faire : il connaissait les conditions d’son travail, les limites et les règles élémentaires de celui-ci, c’était tout c’qui importait. Tant que la si jeune Trisha demeurait vivante et loin de l’influence néfaste des dégénérés, le Meyrick aurait son argent : somme toute, un deal simple qui lui apportait plus encore que ce que les Lecter pouvaient soupçonner. On n’faisait pas facilement confiance, dans un minuscule endroit comme Radcliff. Liov n’s’en préoccupait pas, en temps normal, mais ici, droit dans la gueule du loup, là où l’atmosphère était électrique, mieux valait surveiller ses arrières, s’assurer la confiance et le support de quelques personnes, quelques familles influentes. Il lui semblait avoir fait une bonne pioche, quand bien même il n’lui semblait rien y avoir de pire, que faire la nounou pour une chieuse de première.
Dernière édition par Liov Meyrick le Mar 1 Déc 2015 - 3:08, édité 7 fois |
| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Ven 27 Nov 2015 - 23:58 | |
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| | | Seth Koraha MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4656
SUR TH DEPUIS : 01/11/2014
| Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Ven 27 Nov 2015 - 23:59 | |
| ARTOOOOUUUUUR COUILLEEEEEEEERE Je sens venir les RPs bien rigolos avec Camille, HOW SURPRISING Bonne chance pour ta fiche, sexy u Et on aura un lien, pas le choix |
| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Sam 28 Nov 2015 - 0:05 | |
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| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Sam 28 Nov 2015 - 0:08 | |
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| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Sam 28 Nov 2015 - 0:14 | |
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| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Sam 28 Nov 2015 - 0:18 | |
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| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Sam 28 Nov 2015 - 0:24 | |
| Quand tu veux mon chou, Theo sera ravie de faire la biatch avec toi en plus |
| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Sam 28 Nov 2015 - 0:27 | |
| Mister Bond itself, c'te classe Re(puissance6)bienvenue ici toâ |
| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Sam 28 Nov 2015 - 0:34 | |
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| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Sam 28 Nov 2015 - 0:46 | |
| Des douches à deux et du sass plein la tête, moi j'dis oui |
| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Sam 28 Nov 2015 - 0:52 | |
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| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Sam 28 Nov 2015 - 0:59 | |
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| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. Sam 28 Nov 2015 - 1:01 | |
| N'empêche, il devrait sourire plus souvent le Danny |
| | | | Sujet: Re: (liov), because you don't trust anyone. | |
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| | | | (liov), because you don't trust anyone. | |
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