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 where i come from ≈ PV ANDREAS

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MessageSujet: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeLun 4 Jan 2016 - 21:34


Where I Come From
— andreas & alana —
The stars light the road That’s bringing me back home With beat-up dreams, Open eyes and broken wings. No matter how far, You’re always on my mind. I don’t know where you are But somehow you always find me. So why am I feeling so alone Looking back.

C'était aujourd'hui. Le grand jour. Le Jour J. La rencontre. Dire qu'elle est complètement affolée était bien faible. Affolée, paniquée. Sur le point de sentir son coeur exploser en milles morceaux. Voilà quelques semaines qu'elle a appris son nom. Andreas. Le prénom de son père, cet inconnu que sa mère avait toujours pris soin de garder hors de la vie de la jeune femme. Mais maintenant que sa mère n'était plus là, tout comme son pouvoir, Alana n'avait plus rien qu'une rage au ventre mêlée d'une peine. Tristesse qu'elle avait besoin de soulager, d'apaiser du moins. La Kovalainen savait bien que d'embarquer comme ça chez l'homme, ça n'allait pas la faire entrer dans sa vie aussi facilement. Elle était une grande fille maintenant, une étrangère. Mais elle avait besoin de quelqu'un et depuis toujours elle avait eu envie de rencontrer son père même si sa mère lui avait dit que c'était peut-être mieux qu'il reste loin de son existence. Mais maintenant qu'elle était morte, elle lui avait fait un dernier cadeau. La chance de pouvoir trouver son père. Son prénom, quelques informations datant d'une trentaine d'années. Et la liberté dans faire ce qu'elle voulait. Plus que tout, le Destin avait amené l'homme jusqu'à Radcliff. Est-ce que c'était un signe ? Bon, c'pas qu'elle était très croyante la jeune femme mais elle avait presque l'impression que tout autour d'elle l'amenait vers son paternel inconnu. Finalement, tout vient à point à qui sait attendre, c'était plus vrai qu'de raison.

Andreas. Andreas. Ça sonnait très européen, exactement comme le nom de famille qui venait avec. Elle se demandait vraiment ce qu'il pouvait bien être venu faire ici, le Kovalainen. Après tout, Radcliff était un coin assez paumé. Le professeur aurait pu aller vivre à New York, Los Angeles, n'importe quelle ville importante, quoi. Peut-être était-il un mutant venu se battre contre le régime de Lancaster. Un point commun avec elle qu'elle espérait presque naïvement qu'il soit vrai. Après tout, elle s'était toujours demandé d'où lui venait son gène mutant... et comme sa mère avait toujours été qu'une simple humaine, ça devait probablement venir du père. C'était ce qu'elle en avait conclu du moins, raison de plus qui avait poussé la belle à vouloir le connaître. Sans lui, elle avait dû apprendre seule à vivre avec son don. Un don impossible à contrôle, lié directement à ses émotions - son instinct de survie. Même après toute une vie, elle doutait qu'elle aurait pu vraiment le contrôler. À défaut, elle avait appris à vivre avec, s'assurer de ne pas vivre de relations trop intimes. Seule sa mère avait été très proche d'elle et voilà le résultat... ça avait fini par la tuer. Maintenant, elle se retrouvait sans une mère... mais peut-être allait-elle trouver un père... Elle l'ignorait. Et ce n'était qu'en se lançant qu'elle allait le découvrir.

Elle prit donc le volant jusqu'au quartier où vivait apparemment le fameux Andreas. Elle avait pensé lui rendre visite pendant une conférence mais avec le genre de nouvelles qu'elle trimbalait avec sa personne, c'était probablement mieux de le faire chez lui. Mais bon, voir une étrangère se pointer à sa porte en clamant être sa fille, Alana se doutait que peu importe l'endroit, ce serait déroutant. De toutes les scénarios qui lui passaient pas la tête alors qu'elle remontait l'allée, celui qu'elle craignait le plus était celui où il lui claquait la porte au nez. Sa mère l'avait averti, il avait été un jeune homme assez ingrat avec elle. Un passage furtif dans sa vie que Sonya avait tout de suite balayé mais qui sait, avec le temps, peut-être cet homme avait changé. La jeune femme monta les quelques marches de la maison et se stoppa. Grandes inspirations. Son coeur qui lui donnait la nausée à force de frapper sur ses cotes. Et finalement, elle leva le poing tout en frappant à la porte. Toc. Toc. Toc. Trois coups qu'elle espérait régulier. Après un instant, elle entendit des pas approcher et la porte s'ouvrit sur un grand brun dans la cinquantaine. Si elle n'écoutait que son coeur, elle se serait déjà lancée dans un grand monologue expliquant tout mais elle préférait s'assurer... C'était... Lui ? « Bonsoir, est-ce que vous êtes bien Andreas Kovalainen ? Parce que j'ai quelque chose d'important à vous dire. » Pas juste important... qui change une vie.
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MessageSujet: Re: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeMar 12 Jan 2016 - 0:28

Spirit rose a metre and stepped aside
Stands a solitary candle
Avec difficulté, Andreas se remettait des derniers événements. Heureux, il ne l’était pas. Apaisé, certainement pas non plus. Disons simplement qu’il était au moins plus calme, un peu. Il essayait en tout cas de l’être. Il s’y efforçait en tout cas, il n’avait pas d’autres choix. Son contrôle sur lui-même était parfait, pour ainsi dire mais, il avait eu trop de choses à affronter en trop peu de temps. Il en avait discuté avec Theodora, du moins autant qu’il se l’était permis et il s’en était retrouvé calmé, un peu, juste un peu. Il n’avait toujours pas digéré la façon dont avait agi Artur, ce qu’il avait fait à Moira et encore moins le chemin qu’il empruntait. Il n’appréciait pas plus que Moira ait tenté de couvrir son frère. Il s’était fait tiré dessus par une des personnes qu’il exécrait le plus. Et, s’il avait appris la vérité à propos de ses enfants, c’était grâce à un étranger dont il ne savait rien à part son nom et sa mutation. Dire que la vie d’Andreas était un bazar sans nom était un euphémisme et il devait faire avec, avancer avec ces handicaps multiples qui pesaient sur ses épaules, aussi lourds que le décès de sa femme.

Ce jour, il comptait bien l’utiliser pour se changer les idées, s’oublier, oublier provisoirement son quotidien actuel même s’il n’était pas homme à fuir. En cela, Moira avait vu juste, il ne pouvait pas toujours être un roc. Chaque homme avait ses limites et il semblait qu’il commençait dangereusement à dépasser les siennes. Il était en train de tirer sur la corde et il y avait de forte chance qu’elle cède un jour où l’autre s’il ne relâchait pas la pression exercée sur elle.
Si son habituel réflexe de préparer la table pour deux s’estompait avec le temps, il était incapable de préparer les quantités exactes. Trop de café, trop de toasts, trop de tout, tout le temps. Il avait fait face à ça toute la journée, occupé à relire ses recherches sur le sérum qu’il avait créé, occupé à ruminer son emploi. Il respectait Isolde mais ce choix lui déplaisait plus qu’il ne daignait se l’avouer. Jamais sa découverte n’aurait dû être utilisée de cette manière. Avec ça aussi, il se débattait. Pour une fois, sa conscience lui pesait réellement, conscience qu’il arrivait pourtant à museler en temps normal. Il enfouit les papiers dans un faux-fond de tiroir. Ils étaient cryptiques, ce qui le protégeait mais, il ne les laissait jamais apparents. Rageur, il se massa le front tout en optant pour commander sa nourriture. Il avait assez jeté pour la journée et il n’avait pas le cœur à cuisiner de nouveau, il se forçait déjà suffisamment comme ça pour le faire, pour lui seul. Seul... Cette solitude qui le prenait au corps, au cœur et à l’âme. Il n’y croyait pas mais, il était persuadé qu’on lui avait bel et bien arraché une partie de lui-même. Ça n’était plus à prouver.

Lorsqu’il entendit sonner à la porte, il fut pour le moins surpris. Le livreur n’arrivait pas aussi rapidement habituellement. Il était même plutôt du genre en retard sur le temps annoncé par le restaurant. Il fronça les sourcils et se dirigea vers la porte, la main prêtre à se saisir de l’argent qu’il avait mis de côté pour payer sa note le plus rapidement possible. Andreas détestait perdre son temps, y compris quand il s’agissait de nourriture. Il était clair que son équilibre alimentaire était déstabilisé depuis qu’Aisling ne lui rappelait plus de se nourrir ou au moins de se nourrir décemment au moins une fois par jour. Il faisait des efforts mais ils étaient dérisoires.
Il éloigna sa main des billets une fois la porte ouverte. La personne, la femme qui se trouvait en face de lui n’avait rien d’un livreur. Intérieurement, il enragea de n’être pas présentable. Il détestait que l’on puisse le voir ainsi... débraillé, affaibli. S’il avait su, jamais il n’aurait ouvert la porte sans savoir. Il avait commis une erreur. Erreur qu’il devait assumer vêtu d’un pull noir informe et d’un pantalon qui n’avait rien de présentable. Il ajusta autant que possible sa piètre tenue et braqua son regard droit dans les yeux de la personne face à lui. Si son visage reflétait une neutralité parfaite, il se demandait ce que lui voulait cette femme, ce qu’elle avait de si important à lui annoncer. Il resta cependant imperceptiblement sur ses gardes. Les inconnus étaient, par défaut, une menace.

- « Lui-même. Que puis-je pour vous ? »

Son ton collait à son attitude, neutre. Il attendait avant de voir et ne l’invitait pas immédiatement à entrer, pas avant de savoir ce pourquoi elle se trouvait devant sa porte.

- « À qui suis-je en train de m’adresser ? »

C’était, après tout, le minimum. Elle le connaissait, connaissait son adresse et bien que ces informations n’étaient sans doute pas difficile à trouver sur le site de l’université, il appréciait de savoir à qui il parlait. Il avait cependant cette manie persistance de rendre ses questions le plus impersonnelles et distantes possible. D’une certaine façon, on lui avait même déjà qu’il était le seul à parvenir à déshumaniser les gens. Une nouveauté puisque ce fait ne se produisait que depuis qu’il avait perdu Aisling. Il était plus avenant autrefois... beaucoup plus.



Dernière édition par Andreas Kovalainen le Mar 19 Jan 2016 - 16:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeVen 15 Jan 2016 - 17:17


Where I Come From
— andreas & alana —
The stars light the road That’s bringing me back home With beat-up dreams, Open eyes and broken wings. No matter how far, You’re always on my mind. I don’t know where you are But somehow you always find me. So why am I feeling so alone Looking back.

La porte s'était ouverte. Elle était tellement dans tous ses états qu'elle ne remarqua pas l'accoutrement de celui qui était venu lui ouvrir. Elle dévisageait plutôt son visage même si elle essayait de ne pas trop avoir l'air ingrate. C'était difficile pour la jeune femme qui avait passé toute sa vie à se demander qui était cet homme. Avant quelques semaines, elle ignorait jusqu'à son prénom et maintenant, elle était debout, devant lui. D'un bond, elle pourrait le serrer dans ses bras et il lui fallut toute la volonté du monde pour se retenir de faire une chose si spontanée et dérangeante sachant que pour lui, elle n'était qu'une inconnue. Puis bon, c'était sans compter que c'était peut-être un colocataire, un ami en visite. Peut-être que son véritable père avait refusé de venir répondre à la porte.

Mais bientôt, il vint dissiper tous les doutes et une lueur d'espoir se mit à briller dans les yeux de la belle. « Lui-même. Que puis-je pour vous ? » C'était lui. Lui, lui lui. Elle avait sous les yeux son père. Elle prit un instant pour l'étudier de la tête aux pieds. S'imprégner chaque parcelle de ce moment en tête. Il avait l'air fatigué, c'était la première chose qu'elle nota alors qu'il replaçait son accoutrement. Mais elle se fichait pas mal de son style vestimentaire, tout ce qui lui importait était de ne pas échapper un seul instant. Elle venait de trouver son père. Enfin... après tout ce temps. Et bien qu'il ne le réalisait pas... et probablement elle non plus, elle avait besoin de lui. Le stress l'envahissait soudain, réalisant qu'elle ne supporterait pas un rejet. Dans quoi s'embarquait-elle encore ? Le deuil l'avait poussé à bout, au pas de cet porte et devant cet homme. Advienne que pourra... « À qui suis-je en train de m’adresser ? » La question la prenait vraiment au dépourvu. Elle, si diplomate, si habituée de parler devant des foules, devant des milliers de personne avec une aisance impressionnante, elle était soudain sans mots devant un seul homme. Comment annoncer une telle chose. Salut, j'suis ta fille. Non, ce n'était pas la meilleure façon de s'introduire. Surtout pas comme ça au pas de sa porte. Fallait l'avouer, elle était terrifiée qu'il ne veuille rien entendre et lui claque la porte au nez. « Alana. Enchantée. » La jeune femme lui tendit la main pour serrer la sienne, comme le voulait la bienséance. Elle était stressée, complètement confuse dans la marche à suivre mais au moins, elle semblait se rappeler comment effectuer une simple poignée de mains.

Elle préféra quand même taire ses patronymes... pour le moment, sachant très bien que Kovalainen était loin d'être un nom courant, surtout dans la région. Et puis elle ignorait s'il se souviendrait d'une dénommée Mactyr... après tout, ça faisait plus de trente ans et sa mère avait bien fait attention de ne plus jamais avoir ce cher Andreas dans sa vie. Car apparemment, il avait pas été des plus tendres, très distant même. L'indifférence qu'affichait l'homme ne surprenait donc pas Alana. Peut-être qu'au final, ce n'était pas une bonne idée. Peut-être était-elle mieux de s'imaginer un père parfait plutôt qu'être déçue. Secrètement, elle s'était imaginée depuis toute gamine que son géniteur avait disparu de la vie de sa mère car il allait sauver le monde. Trouver des remèdes aux cancers, propager des vivres dans un pays ravagé par la famine. C'était naïf mais Alana avait toujours été optimiste. Et sans s'en rendre compte, elle souriait un peu comme une idiote sans lâcher Andreas des yeux. « On m'a reférée à vous... en quelque sorte. C'est difficile à expliquer et ce serait vraiment préférable de ne pas faire ça ici. Sur le pas de la porte. » L'homme avait l'air bien méfiant alors, elle haussa un peu les épaules tout en affichant ce sourire qui allait si bien sur ses lèvres. Elle savait très bien que ça devait faire vraiment étrange qu'une inconnue se pointe ainsi à sa porte... mais c'pas comme s'il y avait un manuel d'instructions pour ce genre de choses. Salut, j'suis ta fille. Non encore une fois, elle ne pouvait se permettre une telle franchise bien que ce serait probablement plus facile. Mais contrairement à l'habitude, Alana ne savait plus trop comment agir. Quels mots employés, comment ne pas avoir l'air d'une folle furieuse... presque une groupie venant adulée le chanteur de son groupe de rock favori.

Tout de même, elle s'efforça de paraître la plus douce possible. En général, la jeune femme inspirait confiance, ça ne devrait pas être si difficile. « J'ai aussi apporté des beignets-maison. Je me suis dit que c'est toujours un bon moyen de s'présenter. C'est... » Elle tira de son sac en bandoulière un petit plat au couvert transparent qui laissait voir les délicieuses pâtisseries à l'intérieur. Saupoudrée de sucre fin, la petite touche personnelle de Sonya. Un voile de tristesse passa subtilement sur ses traits enjoués alors qu'elle s'efforçait de continuer à lui sourire tout naturellement. « C'est la recette de ma mère. » Elle tendit ensuite les bras pour lui donner le contenant, qu'il l'invite à entrer ou pas, c'était à lui. Fallait aussi avouer qu'elle n'avait aucunement faim tellement l'angoisse d'être rejetée lui retournait l'estomac alors aussi bien lui donner les beignets plutôt que de devoir les jeter une fois chez elle. Tête-en-l'air comme elle pouvait l'être, ce ne serait pas étonnant que le contenant finisse à la poubelle plutôt qu'au frigo. L'attente était insupportable pour la mutante qui observait les moindres faits et gestes du père en espérant si fort de ne pas commettre de faux pas.
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MessageSujet: Re: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeMar 19 Jan 2016 - 16:51

Spirit rose a metre and stepped aside
Stands a solitary candle
Andreas ne savait pas à qui il faisait face mais, la réciproque n’était pas vrai semble-t-il. Elle n’était pas là par hasard, elle savait qui il était. Du moins en partie. Elle semblait presque attendre quelque chose de sa part, son regard fixe planté sur lui, une lueur étrange s’y étant allumé comme si son identité était quelque chose d’important, voire plus. Comme à son habitude, il ne bougea pas, monolithique bien que gêné par sa tenue débraillée. Il attendait alors qu’elle semblait le détailler sans même tenter de le cacher. Elle semblait nerveuse tout en paraissant ne pas s’en faire. Il ne comprenait absolument rien à ce qui était en train de se passer, pas plus qu’il ne comprenait ce qui arrivait pour l’instant sous ses yeux.
À sa question la plus basique, elle ne répondit qu’en partie, taisant son nom de famille, involontairement ou non. Quoi qu’il en soit, il n’appréciait guère n’avoir qu’une information lacunaire. Qui se présentait en n’offrant que son prénom ? La politesse était-elle morte avec le bon sens de cette ville ? Pas improbable hélas. Il lui serra cependant la main sans s’y attarder. C’était déjà un bon geste de la part de cette inconnue.

Dire qu’il ne comprit rien à ce qu’elle dit ensuite était un euphémisme. Référé à lui ? En quelque sorte ? Qu’est-ce que cela voulait dire ? Rien. On ne pouvait pas indiquer de parler à quelqu’un sans le faire vraiment. Ça n’avait pas de sens. Et pourquoi l’avait-on mentionné à cette fille... femme ? Sa porte était grande ouverte à l’université et il n’était pas difficile à trouver, visiblement. Ce qui était assez contrariant du reste. D’autant plus qu’elle refusait de donner le motif de sa visite sur le pas de porte. Il aurait presque été tenté de se masser les tempes. Quant à ce qui suivit, ce fut d’autant surréaliste. De beignets-maison, pour se présenter ? Mais qui se trouvait donc devant sa porte à vouloir lui parler d’une chose en mangeant des beignets ? Cette soirée promettait d’être étrange et bien qu’il restait méfiant, il était curieux.
Il mit un moment à se saisir de la boîte et un autre à le réaliser et se décaler. Il haussa les épaules, oubliant une fois de plus qu’il avait été blessé et que curieusement, une blessure par balle était quelque chose qui mettait un temps infini à guérir. Il retint donc une grimace de douleur.

- « Entrez donc, si c’est la seule façon pour moi de savoir ce que vous avez de si important et particulier à me dire et que ça ne puisse se passer ni sur le pas de ma porte, ni au téléphone ou encore par e-mail. »

Sa maison, Andreas la voyait comme une refuge, un sanctuaire où il aimait avoir la paix. Le fait qu’on vienne l’y trouver était assez agaçant, car personne, il fallait l’admettre, ne lui aurait rendu visite. Il ne laissait à aucun collègue l’occasion de se rapprocher suffisamment que pour lui donner l’idée de se présenter devant chez lui. La seule qui avait jamais mis un pied ici depuis qu’il était propriétaire de la maison était Moira.
Se forçant à être un hôte un minimum agréable, il se tourna vers son invitée surprise après avoir fermé la porte.

- « Puis-je vous offrir quelque chose à boire Alana ? »

Il n’était ni dans le rôle, ni dans l’attitude mais, c’était la moindre des politesses disait-on. En attendant sa réponse, il lui indiqua le salon, droit devant et bien visible puisque c’était très ouvert à dessein. Il posa la boîte de pâtisseries ouverte sur la table basse et coupa la télévision.
Andreas n’était pas toujours un homme très agréable, il n’était pas non plus le genre de personne avait qui on aimait généralement parler de la pluie ou du beau temps mais, encore une fois, il était assez poli pour focaliser son attention sur son interlocuteur, parfois même les pires. En agissant de la sorte, il prouvait à son invitée, à qui il n’avait pas tourné le dos à un seul instant, qu’il allait l’écouter, quoi qu’elle ait à lui dire mais, qu’il était également prêt à être un participant actif de cette conversation, que la chose plaise ou non.

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MessageSujet: Re: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeMer 27 Jan 2016 - 1:41


Where I Come From
— andreas & alana —
The stars light the road That’s bringing me back home With beat-up dreams, Open eyes and broken wings. No matter how far, You’re always on my mind. I don’t know where you are But somehow you always find me. So why am I feeling so alone Looking back.

Avoir perdu sa mère. Avoir perdu son pouvoir. Avoir dû s'absenter du boulot pour plusieurs mois et rattraper tout ce temps perdu pendant lequel la ville n'avait fait que plonger dans le chaos en son absence. C'était trop. Ouais... d'abord sa mère, aussi meilleure amie. La personne la plus importante à ses yeux. Celle qui l'avait supporté toute sa vie. Sans elle, elle avait l'impression de se noyer. Elle se retournait, certaine de la trouver dans son dos, souriante et le regard remplit de fierté. Maintenant, sa mort laissait un espace vide dans sa vie, dans son coeur. La tentative de meurtre par les chasseurs avait aussi mené à la perte de son don. À défaut de tomber sous leurs balles, elle s'était vue arrachée à son don. Un don avalé dans le néant. Elle devrait se compter chanceuse, elle ne semblait pas éprouver de symptômes dérangeants d'effets secondaires, inconsciente que son corps s'était fermé à la possibilité d'un jour avoir un enfant mais elle était en colère. Son pouvoir avait toujours fait partie d'elle, l'ayant brandi à la face du monde fièrement. Elle se sentait différente avec ce don, spéciale. Maintenant, elle n'était qu'une fille des plus ordinaires. Certes, elle pouvait toucher les gens aujourd'hui sans risquer de les empoisonner. Elle pouvait avoir une relation sans craindre que l'intérêt qu'on lui porte ne soit seulement l'effet de phéromones ou même de transmettre un trop plein d’adrénaline autour d'elle. Elle était pathétiquement normale aujourd'hui et elle ne savait pas si elle s'en remettrait un jour. Sans parler qu'elle se réveillait d'un coma pour voir que la ville partait en flammes, notamment avec la fête foraine... c'était un véritable enfer. La ville, mais aussi sa vie.

Tout ce qu'elle avait trouvé pour se réconforter un peu, c'était quelques gouttes d'alcool. Mais ce n'était pas suffisant. Sa mère lui avait au moins fait un dernier cadeau. L'identité de son père qu'elle avait tant voulu connaître tout au long de sa vie. « Entrez donc, si c’est la seule façon pour moi de savoir ce que vous avez de si important et particulier à me dire et que ça ne puisse se passer ni sur le pas de ma porte, ni au téléphone ou encore par e-mail. » Et maintenant, elle était au pas de sa porte, peinant à rester tranquille et cacher sa nervosité. « Merci. » Il la laissa entra et elle s'exécuta aussitôt, avant qu'il ne change d'idée. Puis, refermant la porte derrière lui, il se tourna vers elle en ajoutant. « Puis-je vous offrir quelque chose à boire Alana ? » Elle était assoiffée... probablement un effet de ce stress immense qui l'envahissait à chaque seconde qui la rapprochait du moment d'annoncer - claire et nette - qu'elle était sa fille. Pourtant, elle secoua la tête, refusant gentiment sa proposition. « Non merci, j'ai pas vraiment soif. C'est gentil. » Elle se rendit compte qu'elle tremblait et inspira profondément pour se calmer. Lentement, elle réussit à reprendre un peu contenance alors qu'ils se dirigeaient vers le salon. Tout allait bien. Elle devait reprendre le contrôle, ne pas laisser paraître sa panique. Car elle était paniquée la Kovalainen. Excitée, apeurée, toutes des émotions trop fortes à contenir. Pourtant, elle réussissait à se tenir debout sans tomber dans les pommes... c'était déjà un début. Une fois dans le salon, il ferma la télévision avant de poser son regard sur elle, visiblement attentif à ce qu'elle avait à dire. Elle garda un instant le silence, préférant ne pas s'asseoir. De toute façon, elle se doutait bien qu'elle se redesserait tout de suite la seconde où elle poserait son derrière sur le coussin, incapable de rester tranquille un instant. Alana prit une grande inspiration et se lança enfin. Elle n'avait jamais été du genre à tourner autour du pot, c'était pas maintenant qu'elle allait commencer. « Comme je vous disais, je m'appelle Alana. Alana Kovalainen-Mactyr. » Elle marqua une pause, n'arrivant toujours pas à croire qu'elle allait enfin dire ses quelques mots lourds de conséquences. « Ce qui fait de moi... votre fille. » Surprise ! Si elle avait pu, elle serait arrivée emballée dans du papier emballage, un chou sur la tête dans l'espoir de ne pas faire partie de cette catégorie de cadeaux que l'on jette à la poubelle dès que l'autre a le dos tourné.

Elle souriait bêtement, pleine d'espoirs car au fond, elle avait besoin d'un père plus qu'elle ne le réalisait. Son coeur se gonflait, comme s'il espérait accueillir Andreas, et qu'il fasse lui aussi une petite place pour elle. Toute petite place. Minuscule. Parce qu'elle ne se faisait pas d'illusions. Elle était une adulte maintenant, plus une enfant qu'il faut tenir par la main. Trente années s'étaient écoulées et il était impossible de revenir en arrière. Maintenant - aujourd'hui -, elle avait besoin d'un père. Elle avait besoin de lui... et elle n'avait pas le droit de lui imposer cela. Pendant un instant, elle se sentit idiote d'être venue. Elle aurait dû le laisser vivre sa vie, son train-train quotidien. Et elle aurait dû prendre son mal en patience et ne jamais se dévoiler. C'était peut-être égoïste d'être là à attendre d'être accueillie à bras ouverts et pourtant c'était exactement ce qu'elle faisait. Naïvement, sans penser aux conséquences. Il était son père... ses mots se retournaient dans sa tête sans arrêt... toujours incapable de réaliser tout ce que cela impliquait. Prise d'un malaise, elle cessa immédiatement de sourire naïvement... « C'est probablement pas facile à avaler, prenez un beignet ça aidera. » Mais qu'est-ce qu'elle racontait ? Depuis quand cherchait-elle ses mots autant. Et depuis quand disait-elle des trucs aussi bêtes ? Prendre un beignet... n'importe quoi... c'était des plans pour qu'il s'étouffe avec. « Enfin... Je. C'est la vérité. Je suis... votre fille. » Il avait probablement besoin d'explications mais, exaspérée à l'idée d'continuer à dire des bêtises, elle préféra se taire et tapoter ses cuisses nerveusement.
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MessageSujet: Re: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeDim 31 Jan 2016 - 16:50

Spirit rose a metre and stepped aside
Stands a solitary candle
Dire qu’Andreas n’aimait pas les visites n’était pas tout à fait faux mais, pas exact non plus. Il n’aimait pas l’imprévu. Il n’était pas psychorigide mais, à Radcliff, il appréciait moyennement les visites impromptues de la part de parfaits inconnus qui se présentaient de façon lacunaire. Si elle n’avait pas semblé aussi tendue et nerveuse et qu’il n’avait pas été aussi intrigué quoi que dérangé par sa présence, il lui aurait tout bonnement claqué la porte au nez. Et, bien qu’il ne voulait pas l’admettre, le spectre de sa femme planait dans son inconscient, le réprimandant de cette attitude si acariâtre qu’il avait adoptée ces derniers temps. Bon sang qu’il aurait aimé redevenir le pédant et l’exécrable étudiant qu’il avait été autrefois, faisant abstraction des conventions sociales et des sentiments d’autrui.
Il aurait pu soupirer d’agacement s’il n’en avait pas déjà assez, quelque part. Pourquoi diable les gens s’acharnaient-ils à tenter de paraître plus qu’être ? Il ne dit rien cependant, jugeant que si elle souhaitait s’assoiffer, c’était son problème, pas le sien.

- « Par pitié, je ne vais pas vous mordre. Calmez-vous. »

Il avait l’impression désagréable d’être face à un de ses étudiants à peine préparé pour un oral et qui savait d’avance qu’il allait se planter mais, qui essayait tout de même. C’est quand elle cessa enfin de gesticuler pour arrêter de respirer et parler qu’il sut qu’il était bien loin de l’étudiant nerveux. Il cessa lui-même de respirer quelques secondes quand il apprit enfin qui il avait en face de lui. Kovalainen. Était-ce une blague grotesque ? Ce ne serait ni la première, ni la dernière mais, elle était de très mauvais goût. Ses étudiants allaient entendre parler de lui très longtemps s’il trouvait le responsable de cette mascarade.
L’espace d’un instant, il eut envie de se lever et de s’enrager contre cette bande d’imbécile mais sa crispation lui rappela que lancer les bras en l’air à grand renfort de menaces résolument non-pédagogiques ne lui offrirait aucun poids. Aussi, son immobilisme se renforça et toute expression le déserta. C’était la façon la plus sûre de procéder pour lui, le temps d’analyser les informations. Aisling aurait été là qu’elle aurait comparé les expressions connues d’Artur avec les siennes. Aisling... Si un ailleurs existait, elle devait très certainement l’invectiver.
Andreas scinda ses réflexions quand il entendit la proposition la plus absurde qui soit sortir de la bouche de la créature qu’il avait en face de lui. Diminutif qui lui irait à merveille tant qu’il n’avait pas fini d’en débattre avec lui-même. Manger ? Pourquoi faire ? Il avait déjà oublier la livraison d’ailleurs. Livraison qui se rappela précisément à eux alors qu’il allait s’attarder sur les prénoms qu’elle avait fourni. Sans prononcer un seul mot, il se leva pour ouvrir, prendre sa commande, payer et revenir à sa place initiale, non sans claquer la porte au nez du pauvre livreur qui n’avait rien demandé à personne.

Mactyr... pourquoi donc ce nom restait-il ainsi perché à son oreille et à l’orée de sa conscience. Il connaissait ce nom, ça, c’était évident mais, pourquoi ? Il n’avait travaillé avec aucun Mactyr, n’avait enseigné à personne de notoire qui aurait pu porter ce patronyme. Vu son âge, elle n’était pas l’une de ses étudiantes et s’il admettait un instant l’hypothèse qu’elle soit sa fille, ça ne pouvait remonter qu’à une seule et unique période. L’université. Avant ses enfants, avant Aisling, avant qu’il ne prenne conscience qu’il ne pouvait pas toujours traiter les gens comme des êtres inférieurs ou au mieux, des parasites gravitant autour de lui.

- « Mactyr... »

La solution arriva presque trop vive, trop soudaine. Il avait oublié jusqu’au nom de cette étudiante, femme, tant elle n’avait été qu’une distraction, quelques heures agréables dans sa vie tout au plus. Il l’avait envoyé sur les roses -pour être poli- avec autant de délicatesse qu’un boulet de démolition. Cependant, c’était presque trop facile à accepter et il ne le pouvait pas.

- « Asseyez-vous bon sang ! » Sec, brusque, la parfaite image de celui qu’il était à l’époque. Si c’était bien sa fille, il espérait au moins que sa mère l’avait prévenue. « Quel âge avez-vous ? Et qui êtes-vous ? Je ne vous demande évidemment pas votre identité mais ce qui fait de vous celle que vous êtes. »

Une de ses questions pourrait ainsi trouver réponse facilement. Si elle était plus jeune ou du même âge que Moira, il ne lui resterait qu’une chose à faire, jeter cet invité indésirable dehors. Si elle était plus âgée, ce qu’elle lui dirait pourrait toujours aider à cerner cette créature sortie tout droit de nulle part pour en rajouter à ses tourments.

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MessageSujet: Re: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeJeu 4 Fév 2016 - 16:42


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The stars light the road That’s bringing me back home With beat-up dreams, Open eyes and broken wings. No matter how far, You’re always on my mind. I don’t know where you are But somehow you always find me. So why am I feeling so alone Looking back.

Voilà, c'était dit. Les mots étaient tombés. Elle était sa fille. Elle avait les tests de paternité comme preuve. Papiers que sa mère lui avait donné avant de mourir. Une précaution qu'elle avait prise si un jour il lui arrivait quelque chose et que sa fille avait besoin de l'identité de son père. Une entreprise qui avait demandé beaucoup d'efforts et de subtilité pour que personne ne s'en rende compte et aujourd'hui, Alana l'en remerciait presque devant l'expression vide de son vis-à-vis. Comme elle s'y en attendait, aux premiers abords, il ne semblait pas la croire mais ils n'eurent pas l'occasion d'échanger davantage, la porte sonna. Un livreur de pizza auquel Andreas alla rapidement répondre dans une indifférence toujours aussi totale. Impossible de savoir à quoi il pensait. Alana lui laissa le temps de se faire quelques idées. Peut-être cherchait-il à reconstruire les évènements dans sa tête qui pourraient expliquer l'apparition d'une fille sortie de nulle part.

L'attente, son silence devenait insupportable pour la blonde qui d'ordinaire restait patiente. Mais là, elle gigotait un peu, craignant sa réaction une fois la surprise passée. Mactyr. Il prononça le patronyme de sa mère dans une réflexion soutenue, qui semblait demander un certain effort avant que l'ancienne mutante ne lise la révélation dans l'éclat de ses yeux. Et c'était avec éclat qu'il renchérit, faisant un peu sursauter la jeune femme. « Asseyez-vous bon sang ! Quel âge avez-vous ? Et qui êtes-vous ? Je ne vous demande évidemment pas votre identité mais ce qui fait de vous celle que vous êtes. » Alana n'était pas du tout en état de s'asseoir alors elle ignorait son ordre pratiquement gueulé à sa tête. Il la bombardait de questions qu'elle savait qu'elle aurait dû répondre avant plutôt que de seulement lancer dans le vide ; j'suis ta fille. Elle se trouvait vraiment stupide présentement mais encore une fois, c'était pas comme s'il y avait un mode d'emploi pour ce genre de révélations. Même pour une fille si habituée à prodiguer des discours et faire affaire à un public attentif. Apparemment, c'était une chose de séduire une foule, toute une autre de se présenter à son père. Père qu'elle avait toujours tant voulu rencontrer et que maintenant, elle trouva légèrement brusque et froid. Cependant, ça ne l'étonnait pas trop, sa mère avait pris le soin de l'avertir. Il y avait bien eu une raison pourquoi elle avait pris soin de l'élever seule, sans rien demander au géniteur. Elle ne l'avait pas voulu dans leurs vies justement parce qu'il avait pu se montrer assez désagréable. Mais Alana continuait de refuser de croire qu'il pouvait être autant sans coeur. Capable de la rejeter si facilement.

Heureusement, ce ne fut pas le cas, l'homme tentant de comprendre comment elle pouvait avancer une telle chose. Maintenant que la révélation était tombée, Alana inspirait à fond, essayait de se reprendre. Retrouvant un calme précaire, elle planta son regard dans le sien. « J'ai trente-trois ans. Je suis née à Dublin mais vous remarquerez que je n'ai pas d'accent parce que ma mère est venue rejoindre sa famille ici après ma naissance. » Elle lia ses doigts les uns dans les autres en les tortillant dans l'espoir de relâcher cette tension désagréable qu'elle ressentait envahir l'espace du petit salon. « Sonya Mactyr. C'est ma mère si ça vous sonne une cloche, bien que ça m'étonnerait. Elle est... décédée il y a quelques semaines et comme elle savait à quel point j'ai toujours rêvé de rencontrer mon père bah... elle m'a dévoilé qui vous étiez. Et que vous étiez en ville en plus. » La jeune femme tira les papiers de test sanguin de son sac et les lui tendit. Sa mère avait précisé qu'il était scientifique alors il ne croyerait rien sans avoir la preuve tangible sous les yeux. Maintenant que le plus dur était passé... elle l'espérait, elle se sentait plus en contrôle bien que son coeur continuait de battre erratiquement dans sa cage thoracique. Elle le laissa jeter un coup d'oeil aux papiers mais détestait l'idée que le silence puisse s'installer par le fait même. Alors, elle haussa les épaules en fourrant les mains dans les poches de son jeans. « J'imagine que j'ai hérité de mon gène mutant de vous ? Ma mère n'en était pas une, c'est la seule explication logique. » Dans une ville comme celle-ci, parler de mutation, avouer haut et fort ce qu'elle avait été pouvait paraître surprenant mais pas pour Alana. Elle n'avait jamais cherché à se cacher mais elle savait bien que ses semblables eux, préférait ne pas trop aborder le sujet, encore moins avec des gens qu'ils venaient de rencontrer.

Mais Alana n'en avait cure ; parler de son ancienne mutation lui faisait un pincement au coeur mais elle devait savoir. La curiosité était plus forte que toute les retenues du monde.
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MessageSujet: Re: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeSam 6 Fév 2016 - 21:12

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Andreas ne savait franchement pas s’il devait croire qu’il avait une autre fille. Il avait même tendance à pencher en faveur du refus complet face à cette annonce. Le problème, c’était que le nom de Mactyr lui évoquait bel et bien quelque chose. Il avait la mémoire longue et il en fallait de peu pour exhumer certains faits. Ce simple nom de famille avait fait office d’outil d’excavation et à présent, il essayait de reconstituer le visage de la femme qui y était associé. Il se souvenait parfaitement de sa propre attitude mais d’elle... fort peu. Il lui fallait plus d’informations cependant, le temps de reconstituer ses souvenirs. Faisant fit de son presque-ordre désobligeant, elle resta debout. Fort bien, au moins ne s’offusquait-elle pas du ton qu’il avait employé. Le contraire l’aurait passablement déçu, il fallait l’avouer.
Sa patience n’ayant pas été mise à trop rude épreuve, il l’écouta s’exprimer ou plutôt, répondre à ses questions. Pour son plus grand agacement, les réponses concordaient. Etait-il réellement agacé ? Pas vraiment. Ce qui le faisait enrager le plus, c’était de se dire que c’était possible. Il n’était pas prêt à la croire sur parole évidemment mais, il y avait le doute, quelque chose qui relevait du domaine du possible. Il ne pouvait accepter son existence ainsi. Méfiant de nature, c’était tout bonnement impensable.
En attendant, il notait soigneusement les informations qu’elle lui donnait. Il se demandait bien comment Sonya s’était débrouillée pour savoir qu’il était en ville mais, s’il était réellement le père, il fallait supposer qu’elle avait voulu garder une idée de sa localisation. Cette donnée-là lui plaisait nettement moins que les autres. Il saisit également les tests et il fut bien forcé de se rendre à l’évidence, cette femme était sa fille et l’histoire tenait très largement debout. Impassible, il se mit à lire consciencieusement les feuilles qu’il avait entre les mains. Il releva les yeux, conservant un masque soigneusement étudié quand elle lui annonça à brûle-pourpoint qu’elle avait probablement hérité son gène mutant de sa part.

- « De moi ? Cela me semble fortement improbable puisque je ne suis pas mutant. De ma grand-mère maternelle, la chose est sans doute bien plus crédible. »

Il ne sautait pas de joie à l’idée d’avoir une fille qu’il n’avait pas vu grandir, un autre enfant avec qui, finalement, il avait commis l’erreur d’être absent. Il était en train d’assimiler le fait que ses enfants avaient une demi-sœur plus âgée qu’eux, fille qu’il avait eue avec une femme dont il ne savait rien, fille dont il ne savait rien à part le fait qu’elle était mutante. Il allait devoir l’accepter pourtant, son esprit scientifique ne pouvait rejeter les informations présentent sur le papier, des résultats difficile à falsifier, d’autant qu’il connaissait le laboratoire qui les avait réalisé. Sonya avait au moins eu la bonne idée de faire faire ces tests il y a fort longtemps, bien avant la chasse aux mutants, il ne risquait donc rien à ce niveau.
Pour l’heure, il ne se voyait certainement pas lui dire qu’il était un mutant, que Moira en était une et que Artur... chassait pour le compte de ceux qui voulaient leur peau à tous. Les Kovalainen ne faisaient jamais dans la simplicité, il en avait une preuve de plus s’il lui en fallait.

- « Tu devrais peut-être éviter de claironner que tu es mutante dans une ville comme celle-ci et surtout éviter de dire une chose pareille devant mon fils... ton frère. Je te déconseille d’ailleurs vivement de tenter des présentations. Ça ne pourrait que très mal se passer. Avec ma fille... ta sœur donc, je dois dire que je n’en sais rien. Je lui en parlerai. »

Pas un instant, Andreas ne pouvait se douter qu’il était déjà trop tard pour l’un de ses conseils. La vaccination n’était pas quelque chose d remarquable au premier coup d’œil. Pour l’heure, il ne pouvait que la mettre en garde à propos d’Artur. Si lui avait des difficultés à se faire à l’idée qu’il avait une fille de trente-trois ans, lui risquait fortement de ne même pas vouloir reconnaître l’évidence même si elle lui était exposée. Il avait une capacité de rejet au moins autant proportionnelle à la sienne. La seule différence entre eux, c’était qu’Andreas se forçait à accepter l’inacceptable et à faire avec. Artur avait vraisemblablement pris le pli de contourner. Quant à Moira, il fallait qu’il lui en parle lui-même, il avait décidé de ne plus lui cacher les choses bien qu’il en gardait encore pour lui malgré tout mais, ça, il ne pouvait pas se le permettre.

- « Quelle est ta mutation ? »

Chassez le naturel et il revient au galop. Le scientifique en lui ne pouvait s’empêcher de poser cette question. Il n’avait pas pu remonter toute sa généalogie mais, il était sûr d’une chose, souvent, les mutations n’était pas sans origine. L’analogie avec les volcans était facile à faire, il y avait des cycles, des ramifications environnementales même parfois. Il était curieux de voir s’il y avait eu quelque chose de semblable dans l’histoire de la famille. De plus, s’occuper l’esprit de cette façon lui permettait d’assimiler la vérité et d’en apprendre plus sur elle sans avoir l’air de trop s’y intéresser. Un compromis qui le tranquillisait et le satisfaisait.

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MessageSujet: Re: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeMar 9 Fév 2016 - 17:57


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The stars light the road That’s bringing me back home With beat-up dreams, Open eyes and broken wings. No matter how far, You’re always on my mind. I don’t know where you are But somehow you always find me. So why am I feeling so alone Looking back.

Visiblement elle avait eu raison d'apporter les papiers de sa mère. C'était peut-être son petit côté militante, toujours prête à présenter les arguments tels qu'ils sont pour gagner la confiance et la sympathie des gens. Ou peut-être pour s'assurer de ne pas être remballée. Elle ne l'aurait pas supporté. Dire adieu à sa mère et aussi à son don, ça l'avait détruite plus qu'elle ne le réalisait. Un autre rejet, elle ne le supporterait pas, non. Pourtant il sembla lentement se faire à l'idée. Un peu surpris même quand elle scanda sans gêne qu'elle avait probablement hérité de son héritage mutant de lui. « De moi ? Cela me semble fortement improbable puisque je ne suis pas mutant. De ma grand-mère maternelle, la chose est sans doute bien plus crédible. » Mains toujours dans les poches, Alana haussa les épaules. Il pouvait nier, elle n'allait pas insister même si au fond d'elle, elle avait cette conviction qu'il était mutant lui aussi. Mais bon, s'il n'avait pas envie d'en parler avec une inconnue - même si elle clamait être sa fille -  elle comprenait. Toute sa vie, ça n'avait été que cela. Ses amis mutants qui n'osaient pas s'afficher aussi ouvertement qu'elle. Et même après l'attentat qu'elle avait subi, Alana n'en regrettait rien. Certes, elle regrettait son pouvoir même si ce dernier pouvait être compliqué et contraignant mais elle ne changerait aucune décision qu'elle avait fait par le passé. « Tu devrais peut-être éviter de claironner que tu es mutante dans une ville comme celle-ci et surtout éviter de dire une chose pareille devant mon fils... ton frère. Je te déconseille d’ailleurs vivement de tenter des présentations. Ça ne pourrait que très mal se passer. Avec ma fille... ta sœur donc, je dois dire que je n’en sais rien. Je lui en parlerai. » D'un seul coup, Alana s'affala sur le divan qu'elle avait jusqu'à maintenant ignoré. Un frère. Une soeur. Elle n'y avait pas réellement pensé.

La possibilité que son père ait fait sa vie ailleurs avait toujours plané à ses pensées comme un voile qui se posait lentement sur sa tête mais elle n'y avait pas porté plus attention en prenant le courage de venir cogner à la porte d'Andreas. Elle  s'était préoccupée de rencontrer son père avant de penser à la suite. Elle resta donc muette, à essayer de se faire à l'idée qu'elle n'avait pas seulement gagné un père mais aussi un frère et une soeur là-bas, quelque part en ville. Bon apparemment, son arrivée ne serait peut-être pas le mieux accueilli par le frère mais la simple idée de ne pas être seule lui suffisait. « Quelle est ta mutation ? » Elle releva la tête vers son père. Ouais, elle peinait encore à s'y faire, qu'il était devant elle, en chair et en os. Sa question faisant lentement son chemin jusqu'à ses pensées, elle essaya de se reprendre. Elle avait un frère, une soeur. Pour le moment, elle était seulement heureuse d'avoir trouvé son père et qu'il ne l'ait pas renvoyée de chez lui, cherchant plutôt à en savoir plus sur elle. Un peu gênée aussi, ses joues se teintant de rouge légèrement. « Merci du conseil, mais il est déjà trop tard. » Sa mère, ses amis, tout le monde l'avait grondée pour sa décision qu'elle avait prise de s'afficher ouvertement. Elle s'demandait bien si son père aussi allait s'indigner du choix qu'elle avait pu faire. Mais bon... il n'avait pas été là pour l'en empêcher alors elle se lança tout de même. Ce qui était fait, est fait. Elle ne pourrait pas revenir en arrière. Lui non plus. « Vous... Tu. Je peux vous tutoyer ? N'êtes pas en ville depuis longtemps, n'est-ce pas ? » Le simple fait qu'il n'avait pas entendu parler de la conseillère à la mairie Alana Kovalainen et que ça n'ait pas éveillé des soupçons prouvait qu'il ne pouvait être à Radcliff que depuis quelques mois. Après son sommeil profond, prisonnière d'un coma depuis des mois. Suspendue dans le temps avant de revenir parmi les vivants et pouvoir arriver à temps pour retrouver son père.

Elle marqua une pause, cherchant ses mots avant d'enfin ajouter. « J'ai jamais caché que je suis mutante, c'est pour ça que je m'étais lancée aux dernières élections contre Lancaster. Que j'ai perdu, évidemment. » De nouveau incapable de rester assise, elle se redressa encore, haussant par le fait même les épaules. Revivre les dernières années lui semblait difficile mais étrangement, ça lui faisait du bien de se confier à son père. « Faut croire que les gens ne se faisaient pas à l'idée que je pouvais sécréter toutes sortes de substances. Alors ils ont votés pour lui. » Un dernier mot lancé dans le dégoût puisque c'était tout ce que lui inspirait Lancaster. Surtout qu'elle savait très bien qu'il supportait les chasseurs mais elle n'avait jamais réussi à prouver les faits. Maintenant, à cause de son échec, la ville vivait dans une tyrannie qui avait de plus en plus l'allure d'une guerre civile. « J'ai été attaquée il y a presque un an par les chasseurs, comme fallait s'y attendre parce que même après avoir perdu, j'voulais pas la fermer sur les droits des mutants. » Elle eut un petit rire nerveux puisqu'en réalité, ce n'était pas drôle du tout. Beaucoup seraient soulagés de ne plus avoir ce pouvoir qui avait toujours compliqué sa vie mais pas Alana. Elle en avait fait une fierté. Une responsabilité. Protéger les gens d'elle-même et leur montrer qu'elle n'était pas un monstre. Pas plus que ses semblables. Maintenant, elle avait l'impression d'avoir perdu une partie d'elle. Sans parler de la mort de sa mère à cause de son pouvoir mais ça, Sonya s'était assurée qu'sa fille ne se blâmerait jamais pour ça. Oh, Alana se blâmait oui, mais elle avait accepté l'idée qu'elle ne pouvait pas changer les choses et puis le regard de fierté de sa mère dans les derniers instants de sa vie lui faisait bien comprendre qu'elle ne regrettait rien. Qu'elle soit morte mais que la mutante soit encore en vie, elle n'y comprenait rien. Par chance, elle n'était pas très catholique, ça lui permettait d'injurier les dieux s'ils existaient seulement. « J'ai survécu - de justesse - mais ils m'ont vacciné. » Abattue. Déchirée, voilà ce qu'elle était... baissant les yeux sur ses mains qu'elle avait rejoint et entortillait ses doigts les uns dans les autres.
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MessageSujet: Re: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeMer 10 Fév 2016 - 14:46

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Andreas ne pouvait le nier, il avait bel et bien une fille. Une autre fille sortie tout droit d’une histoire qui n’avait existé qu’un soir, juste comme ça. Une histoire dont il n’avait jamais rien eu à faire car elle n’existait pas pour lui. Il n’avait fait que prendre du bon temps avec une autre étudiante et il ne s’en était plus soucié, il ne s’était pas soucié des conséquences. Il fallait l’avouer, les mœurs n’étaient pas franchement les même qu’aujourd’hui à l’époque. En attendant, il ne pouvait réellement pas faire l’impasse sur l’existence d’Alana. Elle était là, devant lui et elle avait -semblait-il- hérité d’une partie de ses gènes ou même de ceux de sa mère. Pour ce qu’il en savait, il était possible que Sonya Mactyr ait eu des mutants dans sa famille, c’était possible. Comme il l’avait signalé à plusieurs reprises, les gènes récessifs n’étaient pas une nouveauté en génétique.
En attendant, il n’allait pas lui avouer qu’il était lui-même un mutant. Comme il l’avait expliqué à Moira, sa mutation pouvait déranger bien plus que certaines autres probablement plus dangereuses que la sienne. Contrôler et créer des orages n’était pas anodins. C’était certes une grande fierté mais Andreas était un homme censé. Il ne se mettrait pas à découvert inutilement. L’orgueil était une chose qu’il connaissait bien mais, certainement pas à ce sujet.

Quand il vit Alana s’affaler dans le fauteuil, il ne comprit pas immédiatement pourquoi. Il se rejoua donc ce qu’il venait de dire dans sa tête. Frère et sœur. Ah, elle n’en avait rien su. Voilà qui était fait. Apparemment, elle s’était précipitée chez lui avant de vérifier tout le reste. Légèrement imprudent dans un sens même s’il n’y avait qu’une seule famille du nom de Kovalainen dans cette ville. Il était cependant judicieux de la mettre en garde contre Artur qui n’accepterait probablement pas son existence et encore moins ce qu’elle était. Son fils avait été jusqu’à vacciné sa propre sœur, l’avait mise en danger. Que ferait-il donc à une inconnue qui prétendait être sa demi-sœur ? Andreas ne prendrait pas ce risque. Il ne se faisait peut-être pas à l’idée d’avoir un enfant de plus mais, il ne se ferait pas plus à l’idée qu’il arrive quelque chose au dit enfant. Ce qui, visiblement, était déjà trop tard d’après ses dires. Tiens donc.

- « Trop tard ? Oui, tutoie-moi, ce sera plus simple. » Plus réel aussi. « Non, je suis en ville depuis le mois de décembre, un peu avant la mise en place du couvre-feu. »

Il était arrivé de justesse, son post et ses origines aidant pour beaucoup. Les mailles des filets devenaient flexibles quand il s’agissait de relations internationales. Il écouta donc ce qu’il avait visiblement manqué et il ne fut pas déçu du voyage. Sa... fille avait non seulement été dotée d’une mutation aussi incroyable que dangereuse et elle avait été attaquée par les hommes de Lancaster. Cette ville lui plaisait de plus en plus, aucun doute. Le ricanement nerveux qui s’en suivit ne le rassura pas sur la suite de ce qu’elle allait lui racontait. Elle s’était déjà relevée et lui restait impassible, écoutant poliment pour en apprendre davantage sur cette enfant inconnue. C’était à peu près tout ce qu’il pouvait faire faut d’accepter tout à fait la réalité des choses pour l’instant.

- « Je vois. »

Andreas réfléchissait, il analysait ce qu’elle venait de lui dire et plus encore, il était persuadé qu’il ne fallait qu’Artur la rencontre en face à face. Il était déjà plus que surpris qu’il ne lui ait jamais demandé de compte quant à son nom de famille. Militante, politicienne... grande gueule... -un trait qu’elle n’avait pas hérité de lui, du moins il ne l’admettrait pas-, il était étonnant qu’elle n’ait pas encore été tuée.

- « Ils ont malgré tout bien failli t’avoir. Je ne peux que me répéter. Je dirai à Artur qui tu es mais, il ne vaut mieux pas que vous vous retrouviez en face à face, pas seuls en tout cas. »

S’il pouvait garder pour lui qu’il était un mutant, il ne pouvait pas se permettre de ne pas dire à Alana qu’Artur était hunter. C’était prendre des risques, jouer avec une vie et il ne pouvait pas faire ça. Il jouait déjà bien assez avec la vie et ce malgré lui en ce moment.

- « Mon fils fait partie des hunters et je suis relativement étonné qu’il ne soit pas déjà venu te demander des compte si tu te présentes avec le nom de Kovalainen. J’apprécierai assez avoir le temps de connaître mon autre fille et ne pas avoir à gérer une catastrophe familiale pour le moment. »

Il n’arrivait déjà pas à gérer son deuil et les problèmes récurrents qui apparaissaient les un après les autres. Il n’avait pas donc légitimement pas envie de faire face à un drame familial supplémentaire en plus du reste. Ils y avaient déjà échappé de peu parce qu’il s’était contenu en apprenant ce qu’Artur avait fait et était, il n’était pas pressé de revivre ça.

- « Un vaccin permanent je suppose ? »

Oui, il savait pour ce fichu vaccin permanent, il l’avait constaté, vu à l’œuvre. Il pouvait douter de sa permanence mais, en se basant sur ses observations et la tranche temporelle qu’il possédait, il avait tendance à le penser bien qu’il surveillait la chose attentivement. Cette chose était un traumatisme pour l’organisme et certains s’en sortaient nettement mieux que d’autres. Il avait eu vent de personnes qui à terme, risquaient d’en mourir.

- « Tu en connais les effets secondaires ? »

Moira s’était retrouvé aveugle et il espérait sincèrement que sa vue ainsi que sa voix lui reviendrait.

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MessageSujet: Re: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeMer 17 Fév 2016 - 1:10


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Rassurée de pouvoir le tutoyer comme elle le ferait si elle avait toujours connu son père, elle ne put échapper un sourire. Sourire qu'il ne remarqua probablement tellement il fut bref alors qu'il ajoutait : « Non, je suis en ville depuis le mois de décembre, un peu avant la mise en place du couvre-feu. » Ça expliquait pourquoi il n'avait jamais entendu parler d'elle, ayant été agressée bien avant le fameux couvre-feu qu'elle avait découvert en se réveillant. Andreas restait si calme, si imperturable, ça la perturbait elle. Alana avait toujours été... colorée. Vivante. Il avait presque l'air d'un robot. Elle se trouva stupide de l'associer ainsi à un être robotique mais c'était l'impression qu'il lui donnait alors qu'elle racontait son histoire et qu'il semblait analyser, assimiler ses paroles sans laisser aucune émotion transparaître. Il lui annonça alors que son frère inconnu faisait partie des chasseurs. Cette révélation fit bouillir le sang dans les veines de la jeune femme. C'était pas possible... Elle ne voulait pas le croire. Andreas recommanda par le fait même qu'il serait préférable qu'elle ne le croise pas. Peu importe le conseil, elle n'avait pas peur de ce frère chasseur tout comme elle n'avait pas peur des autres. Mais alors que quelques instants plus tôt, elle avait été excitée à l'idée d'avoir un frère de sang, maintenant, elle n'en était plus si certaine. Une partie d'elle voulait s'accrocher, avoir cette famille dont elle avait toujours rêvé. Mais de l'autre côté, elle se doutait bien que leurs deux avis opposés sur la question des mutants ne feraient que déchirer cette famille qui n'en était pourtant déjà pas une. Pas pour elle. Pas encore. Elle se demanda bien pourquoi ce dénommé Artur, son frère, n'aimait pas les mutants et si elle venait à le rencontrer, elle n'allait pas hésiter une seconde à lui demander des comptes.

Pour le moment, elle préféra se taire et ne pas inquiéter son père. Et si elle ignorait qu'il y avait un autre Kovalainen en ville s'était probablement parce qu'elle avait passé pratiquement l'année entière dans le coma et a été reléguée à l'oubli alors que Lancaster prenait le contrôle. Ce que cette ville était devenue sans elle... d'une certaine manière, elle s'en blâmait. « Un vaccin permanent je suppose ? » En tout réponse, Alana hocha la tête positivement. Plus jamais elle n'aurait accès à ce don qui la rendait si unique. Beaucoup lui disaient que c'était une bonne chose. Alfie, Raven. Ils lui répétaient, bien qu'elle ne voulait rien entendre que sa vie serait plus facile ainsi. Que c'était en partie ce qui avait tué sa mère. Ce qui l'empêchait d'avoir des relations intimes sans prendre de précautions avant et s'assurer de ne rien sécréter de dangereux au moment de poser ses lèvres contre celles des amants au goût du risque. Que sans ce don, elle pourrait peut-être enfin être avec Darian, ce qu'elle s'était toujours refusé avant. Mais alors, pourquoi continuait-elle d'être en colère ? De se sentir souillée ? « Tu en connais les effets secondaires ? » Alana l'observa d'un air songeur. Non, elle ignorait tout des effets secondaires qui étaient cessés venir avec le vaccin. Elle n'affichait aucun mal physique, pas même d'apparition de boutons. Rien. Aucun inconfort qu'elle ne vivait pas déjà à cause de ses blessures par balles. Peut-être bien que le destin avait décidé de l'épargner sur ce point et devait bien être déçu de voir qu'Alana était loin d'être reconnaissante. « Non, y'a rien qui s'est manifesté... Encore. » Passant une main dans ses cheveux dans un tic pour se calmer un peu, elle ajouta : « Connaissant ma chance, ça ne devrait pas tarder. » Bien que cela faisait des semaines, que techniquement, elle devrait déjà en avoir affiché les effets, elle continuait de penser que quelque chose allait lui tomber sur la tête, sans se douter que le vaccin l'avait déjà rendue infertile. « Tout le monde autour de moi dis que c'est une bonne chose. J'ai... mon pouvoir, il a anéanti le système immunitaire de ma mère. D'une certaine manière, c'est ma faute. Elle est morte à cause de moi. J'ai jamais eu de contrôle sur mon pouvoir. Il se calquait à mes émotions, tu vois. Alors... je sais pas. Je suis un peu perdue avec tout ça... » Elle aurait tant aimé que son père soit un mutant comme elle se l'était imaginé. Il pourrait peut-être l'aider avec toute cette situation. Mais en attendant, elle pouvait bien se contenter du fait qu'elle l'avait trouvé. Qu'elle avait un père alors qu'elle avait perdu sa mère. « Tu es un professeur de biologie, non ? - Ouais j'ai fait mes petites recherches, j'étais curieuse. » Elle parut un peu gênée pendant un instant avant d'ajouter. « Si jamais des effets secondaires apparaissent, j'imagine que tu pourrais m'aider ? » Elle lui sourit dans l'espoir qu'il accepte.

Elle jeta un coup d'oeil à la maison pour analyser à son tour tout ce qu'elle pouvait sur son père. Elle remarqua enfin qu'il avait l'air dans un sale état et surtout, la maison était étrangement vide pour un père de famille. « Est-ce que tu as... une femme ? La mère de mon frère, et de ma soeur... Je sais pas... Tu as l'air bien seul ici... et enfermé aussi. » Sur ce compte, elle avait fait peu de recherches, fallait l'avouer, déjà qu'il n'y avait pas eu beaucoup d'informations à collecter. Elle ne le connaissait pas encore mais déjà, elle commençait à comprendre qu'il était un homme assez secret, ce qui piquait grandement sa curiosité maladive. Elle tentait de ne pas être trop envahissante, comme si elle approchait un animal sauvage, du coup, sa voix avait été douce. Prudente. Elle avait un don pour ne pas brusquer les gens, comme sa mère disait...
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MessageSujet: Re: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeVen 19 Fév 2016 - 18:21

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En toute franchise, Andreas n’avait pas pris le temps de se renseigner sur l’histoire de la ville en sachant déjà bien assez à son goût. Il y avait ici un problème hunter en plus du reste et il avait également eu à gérer ses propres soucis. Mettre son nez dans le passé de la ville ne lui était donc toujours pas venu à l’esprit. Visiblement, il avait raté quelques petites choses qui auraient pu lui être extrêmement utiles. Il remédierait à ça lorsqu’il aurait un peu plus de temps.
Cependant, elle semblait n’avoir pas entièrement fait ses devoirs non plus puisqu’elle avait semblé tomber des nues en apprenant l’existence d’un frère et d’une sœur. Si elle allait vraiment rendre visite à Artur, il... et bien il en serait fortement contrarié vu ce dont il avait été capable avec sa propre sœur. Une inconnue prétendant être de la famille ne serait pas bien reçue, c’était le moins qu’il pouvait imaginer.

S’assurant qu’il s’agissait bien d’un vaccin permanent, il retint un soupire. Il aurait préféré qu’il en soit autrement, cela dit, ça ne l’empêchait toujours pas de chercher ne solution à ce problème. Il ne comptait certainement pas en parler à une fille qu’il ne connaissait pas et avec qui il conversait depuis quelques minutes mais, ça n’était qu’une raison de plus qui s’ajoutait à sa liste. Elle n’avait pas vraiment l’air ravie d’être privée de sa mutation et il devait avouer que ça ne pouvait que lui être sympathique à entendre et voir. La question réellement importante pour le moment, c’était de connaître les effets secondaires. Si elle ne savait pas ce qu’il en était, c’était qu’ils étaient bien cachés et ça n’était pas forcément une meilleure chose.
Imperceptiblement, il fronça les sourcils quand il entendit ce qu’elle lui disait. Il avait un avis sur la question et prétendument non mutant ou pas, il allait le lui donner parce que précisément, c’était malgré tout son rayon.

- « Personne ne peut dire à qui que ce soit ce qui est mieux ou pas. Ta mutation était peut-être difficile à gérer et je suis navré qu’elle ait entraîné la mort de ta mère mais si elle te manque, c’était que tu vivais avec elle. Malheureusement, tu ne l’as plus et tu vas devoir apprendre à vivre de cette façon, réapprendre à vivre même puisque tu avais sûrement développé des automatismes aussi bien conscients qu’inconscients. Malgré tout, personne ne peut prétendre savoir si c’est mieux ou non puisque chacun réagit de manière tout à fait différente à ce qu’il vit. »

Lentement, il hocha la tête mais il cru bon d’éclaircir la situation, il n’était pas que professeur, il avait beaucoup d’autres cartes dans sa manche, presque trop parfois prétendait sa femme.

- « En réalité, je suis professeur en génétique et en biologie, chercheur dans ces deux même branches et sans être reconnu dans le domaine, je m’y connais en pharmacologie. Donc oui, je pourrais éventuellement t’aider mais tu dois savoir que les solutions miracles n’existent pas. Trouver ce qui ne va pas ne veut pas forcément dire soigner. »

Les espoirs vains, il n’appréciait pas. Les promesses que tout irait mieux, il laissait ça aux autres. La réalité de la science, c’était qu’il fallait parfois des années, des décennies avant qu’il n’y ait de vagues solutions. On pouvait passer sa vie, comme lui, à chercher comment résoudre une énigme. Il n’avait pas toutes les réponses, pas toutes les solutions.

Surpris, réellement, Andreas le fut quand Alana lui demanda s’il avait une femme. Elle n’avait donc effectivement pas fait de vraies recherches approfondies sur son cas. Toujours aussi neutre, plus encore qu’avant si c’était possible, il l’observa un moment.

- « Nous avons tous notre deuil à porter Alana. Aisling, ma femme, la mère de Moira et d’Artur a été assassinée au mois de novembre. Je suis venu seul à Radcliff. Tout comme toi, ils ont perdu leur mère. Chacun est responsable de son fardeau. »

Si la phrase ne voulait pas forcément dire quelque chose pour elle, elle voulait dire beaucoup pour lui. Elle se jugeait responsable de la mort de sa mère ? Lui l’était de la mort de sa femme. Sa culpabilité ne décroissait pas, elle augmentait avec le temps, se convaincant toujours plus qu’il était le seul coupable de cette mort même s’il n’avait pas pressé la détente. Pourtant, sa culpabilité ne l’empêcherait à aucun moment de vouloir la peau de celui qui avait pointé l’arme et tiré. Ce jour-là, quand il verrait la vie quitter le regard du meurtrier, il pourrait peut-être enfin avancer.

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MessageSujet: Re: where i come from ≈ PV ANDREAS   where i come from ≈ PV ANDREAS Icon_minitimeSam 27 Fév 2016 - 16:16


Where I Come From
— andreas & alana —
The stars light the road That’s bringing me back home With beat-up dreams, Open eyes and broken wings. No matter how far, You’re always on my mind. I don’t know where you are But somehow you always find me. So why am I feeling so alone Looking back.

Vaccinée... ce mot donnait l'impression de cendres sur sa langue. Ça la dégoûtait de se savoir privée de sa mutation bien que c'était probablement mieux ainsi. Pour sa mère, il avait été trop tard, elle avait trop longtemps exposée à la jeune femme et son venin pour que son corps ne résiste plus longtemps. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de ne savoir qui elle était. Ce pouvoir définissait qui elle était. Définissait sa vie jusque dans ses habitudes quotidiennes. D'avoir vu sa mère mourir à cause d'elle... ça n'avait en rien soulagé ce mal qu'elle ressentait depuis qu'elle n'avait plus son don. Au contraire, elle savait maintenant - elle était convaincue - que d'avoir tenu Darian à distance avait été la bonne décision. Elle ne se serait jamais pardonnée si à cause d'elle, il se serait retrouvé à l'hôpital une deuxième fois. Peut-être bien que sans son pouvoir elle pourrait enfin se laisser approcher, vivre une vie normale. Mais elle n'en avait jamais voulu d'une vie normale et maintenant, il n'y avait que le vide et l'incompréhension. L'incapacité à se faire à l'idée. Comme si quelque chose n'allait pas, une ombre planant au dessus de sa tête. « Personne ne peut dire à qui que ce soit ce qui est mieux ou pas. Ta mutation était peut-être difficile à gérer et je suis navré qu’elle ait entraîné la mort de ta mère mais si elle te manque, c’était que tu vivais avec elle. Malheureusement, tu ne l’as plus et tu vas devoir apprendre à vivre de cette façon, réapprendre à vivre même puisque tu avais sûrement développé des automatismes aussi bien conscients qu’inconscients. Malgré tout, personne ne peut prétendre savoir si c’est mieux ou non puisque chacun réagit de manière tout à fait différente à ce qu’il vit. » Peut-être bien qu'il avait raison. Peut-être bien qu'elle se posait trop de questions et qu'elle devait accepter ce qui lui arrivait. Chose plus facile à dire qu'à faire et elle voulait bien l'écouter mais jusqu'à maintenant, c'était encore la hargne qui l'animait lorsqu'elle pensait à sa vaccination. Le fait qu'elle avait failli mourir ce jour là n'aidait pas non plus à s'apaiser.

Tout de même, elle se comptait chanceuse d'être vivante. Maintenant, elle devoir réapprendre à vivre, il avait raison. Quand elle avait encore son pouvoir, elle pouvait approcher les gens, les câliner, leur serrer la main mais elle devait sans cesse s'assurer qu'elle ne propageait pas une substance dangereuse pour les autres. Tout dépendait de son humeur et en général, ça allait. Les quelques amants qu'elle avait eu dans sa vie, avaient été affectés par ses phéromones, elle en avait conscience et c'était pourquoi elle avait toujours refusé d'aller plus loin dans ses relations avec les hommes. Même en amitié, elle s'assurait de ne pas se montrer trop colleuse au risque d'affecter Léda d'une quelconque manière. Alors maintenant qu'elle n'avait plus son don, tout cela ne servait à rien. Les précautions, les doutes. Peut-être que maintenant, elle allait réaliser qu'elle était la femme la plus mode au monde et que tous ceux qui avaient été affectés par ses phéromones seraient dégoûtés de la voir aujourd'hui. Ou peut-être bien qu'elle allait réaliser que d'être tactile avec ses amis n'était tout simplement pas dans sa nature et non à cause de son pouvoir qui l'obligeait à refréner ses envies de serrer les gens dans ses bras, ou de leur serrer simplement la main. Peut-être que sans son pouvoir, elle allait pouvoir déloger Lancaster une fois pour toute.

Tant de questions que seul l'avenir lui dirait. Les paroles de son père avait le don d'apaiser au moins un peu ses doutes. Un père qu'elle ne connaissait que depuis quelques instants et qui réussissait déjà à l'atteindre. « En réalité, je suis professeur en génétique et en biologie, chercheur dans ces deux même branches et sans être reconnu dans le domaine, je m’y connais en pharmacologie. Donc oui, je pourrais éventuellement t’aider mais tu dois savoir que les solutions miracles n’existent pas. Trouver ce qui ne va pas ne veut pas forcément dire soigner. » Les promesses qu'on ne pouvait pas tenir, Alana en avait également horreur alors, elle hocha la tête pour montrer qu'elle était du même avis. Qu'elle comprenait. Elle ne se faisait pas d'illusions. Elle ne retrouverait jamais son pouvoir et il suffisait maintenant d'attendre de voir les effets secondaires se pointer le bout de leur nez et d'apprendre à vivre avec. C'était tout ce qu'elle pouvait faire, Andreas avait raison. Il sembla d'ailleurs déstabilisé quand elle mentionna une femme, la mère de son frère et sa soeur. À moins que ce soit de deux femmes différents et qu'il n'était qu'un homme volage qui avait utilisé les conquêtes comme sa mère simplement pour quelques heures de plaisir. De ce qu'elle en savait... Ça pouvait très bien être le cas. Pourtant, quelque chose lui disait qu'il n'était plus ce gamin irresponsable que sa mère lui avait décrit. Il avait une attitude si... froide et posée. Rien à voir avec l'impulsivité dont lui avait parlé Sonya. « Nous avons tous notre deuil à porter Alana. Aisling, ma femme, la mère de Moira et d’Artur a été assassinée au mois de novembre. Je suis venu seul à Radcliff. Tout comme toi, ils ont perdu leur mère. Chacun est responsable de son fardeau. » Elle écouta ses mots avec attention, un air désolé voilant lentement ses traits.

Visiblement, lui aussi avait perdu un autre cher et pendant un instant, elle eut l'impression de se voir dans un miroir et pas seulement parce qu'il était son père. Sauf que sa femme avait été assassinée... Meurtre... C'était tellement plus violent et soudain que le corps qui lâchait de cause plus ou moins naturelle comme ce fut le cas pour sa mère. Meurtre... Ça lui faisait trop penser aux hunters pour ne pas paraître choquée. Elle garda un instant le silence avant de s'approcher et de poser sa main sur son bras dans un espoir naïf de le réconforter. Une main qu'elle retira aussitôt, comme un automatisme qu'elle avait hérité après des années à tenter de vivre avec son dos. « Je suis désolée aussi. Ils ont attrapés le ou les responsables ? Ou c'est pour ça que tu es ici, à Radcliff ? parce qu'ils sont encore en liberté et tu comptes bien rectifier le tir ?  » La vengeance n'était jamais la solution, elle avait tenté de marteler cette idée dans la tête de tout ceux qu'elle connaissait, à commencer par Léda mais y'avait rien à faire. Ils semblaient tous, dans cette ville et ailleurs, se dire que se faire justice soi-même allait régler les conflits alors que ça ne faisait que les alimenter. Elle ne pouvait se permettre de juger Andreas si c'était le cas, elle ne le connaissait pas assez encore pour cela, mais c'était bien pour cela qu'elle demandait, en s'assurant de ne pas avoir l'air de ne pas être d'accord. Seulement curieuse, seulement désireuse d'en savoir plus sur son père et ce qui avait pu l'amener ici, loin de l'Irlande. « Est-ce que c'est pour ça que... Artur, c'est ça ? Est devenu hunter ? Parce que les responsables sont comme moi ? »

Elle se laissait un peu emportée par tant de questions et s'en rendit bien vite compte, se stoppant dans sa lancée. « Désolée, ce n'est pas de mes affaires...  » Elle attrapa son sac, en sortit une de ses cartes d'affaires et lui tendit alors qu'elle ajoutait ; « Je ferais mieux d'y aller avant de t’assommer de toutes mes questions. Voici mon téléphone si tu veux me contacter. Moi... Ça me ferait plaisir. » Elle lui sourit le plus naturellement du monde en haussant les épaules alors qu'elle était envahie de l'espoir d'enfin connaître son sang paternel et peut-être un jour sa fratrie... Bien que cela s'annonçait difficile avec le fameux frère. Tout de même, avoir rencontré Andreas était un bon début et elle ne pouvait être que soulagée. Au final, ça ne s'était pas si mal passé que cela... Enfin, c'était une situation étrange mais cela aurait pu se terminer bien plus mal que présentement.
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