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 Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life...

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Hippolyte Caesar
Hippolyte Caesar

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SUR TH DEPUIS : 26/05/2015
MessageSujet: Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life...   Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life... Icon_minitimeLun 1 Fév 2016 - 15:05

Le regard éteint, la mine pâle et le corps tremblant, il n'était plus que l'ombre de lui-même. Cela faisait deux semaines qu'il s'était réveillé dans ce vieil immeuble désaffecté, et tout autant de jours qu'il traînait une immonde mutation comme un boulet. Il haïssait tout son corps, tout son être, aurait voulu pouvoir mettre en pièces son adn pour en extraire l'immondice et le jeter aux ordures comme un vulgaire emballage. Mais il était là... Il était là, le gêne dégénéré qui souillait son si précieux patrimoine génétique, là l'horreur qui faisait de lui ce qu'il chassait depuis trente ans. Les premiers jours, il n'avait pas voulu y croire, persuadé que c'était simplement l’œuvre d'un mutant capable de transmettre un don à n'importe qui, persuadé qu'en quelques poignées d'heures, il serait guérit... Il avait tenté d'occulter l'immondice qui faisait de lui un être aussi tangible qu'un fantôme, capable de traverser les murs ou d'esquiver la moindre balle. C'était contre nature, anormal, son esprit rationnel ne pouvait tolérer qu'il soit capable de faire une chose que la science ne reconnaissait pas. Alors, les premiers jours, il s'était contenté d'ignorer la chose, de se convaincre que tout ceci était passager et qu'il lui suffisait de se contrôler suffisamment longtemps pour que personne ne s'en rende compte... Mais c'était bien mal connaître ce qui courait dans ses veines. Ça s'accrochait à son corps tout entier et ne semblait pas décidé à le lâcher.

Et puis il y avait eu ce mutant venu rôder autour de ses bureaux... Un dégénéré capable de changer son corps en sable, qu'il avait vacciné pour mieux l'interroger. Il haïssait presque autant les mutants que ce foutu sérum imparfait, et s'était juré de tuer le malheureux une fois l'interrogatoire mené à bien, mais il n'en avait pas eu le loisir. La révélation avait été trop brutale, trop soudaine... Marius. Son fils cadet, un enfant qu'il cherchait à sauver de sa maladie par tous les moyens, un gamin qu'il avait martyrisé pendant des années, dont seuls les résultats scolaires et la bonne tenue avaient de l'importance aux yeux du père... Marius était un mutant. La seule chose qu'il aurait du voir venir, il l'avait totalement laissée filer. Marius portait en lui un gêne défaillant, et parce qu'il était entré dans le bureau à ce moment précis, son père n'avait pu que le regarder dans les yeux avec un air effaré, incapable de savoir comment il devait réagir à cette nouvelle. Son instinct de chasseur lui hurlait de faire son devoir, mais son instinct paternel, aussi enfouit soit-il, en avait décidé autrement. Il ne pouvait se résoudre à tuer son fils ni à lui faire le moindre mal... Il en avait bien trop fait jusqu'à présent. Aussi portait-il depuis le poids d'un secret qu'il aurait voulu pouvoir confier à Victoire, si seulement il n'avait pas été certain qu'elle aurait probablement moins hésité que lui.

Alors il était allé voir son épouse, déterminé à garder pour lui la mutation de Marius mais aussi à lui confier un tout autre secret, vieux de plus de vingt ans. Se sachant condamné à cause de sa mutation, il n'avait pas réfléchit bien longtemps. Il avait tout avoué, soulagé sa conscience et perdu par la même occasion la confiance de la femme qu'il aimait. Il lui avait confié son adultère, sa fille cachée, sa présence à Radcliff... Avait imploré son pardon tout en étant certain que jamais elle ne le lui accorderait. Alors seulement, il lui avait avoué ce qu'il était devenu. Parce qu'il n'avait pas vu son agresseur et parce que les agissements d'Insurgency n'étaient pas encore connus de tous, il ignorait qu'il s'agissait en réalité d'un sérum qu'on lui avait injecté. La mort dans l'âme, abattu et conscient d'avoir fait bien plus de mal à Victoire qu'il ne l'aurait cru, il lui avait simplement demandé de faire son travail. Après une longue et houleuse discussion, elle avait tout simplement refusé, et ils avaient pu tous deux constater que même avec la meilleure volonté du monde, tout projectile ou arme passait au travers du corps du chasseur sans l'atteindre.

Il se retrouvait ainsi attablé au bar d'un café lugubre et miteux, des cernes noircissant son regard, une barbe mal taillée couvrant ses joues et son menton, et un air hagard qui ne lui ressemblait pas. Habitué à tout contrôler, il n'était plus que l'ombre de lui-même car tout lui filait entre les doigts. De son fils mutant à l'aîné qui lui cachait des choses, en passant par son épouse qu'il n'osait plus regarder dans les yeux. Mais avant de tenter de recoller les morceaux avec qui que ce soit, il fallait qu'il se débarrasse de la saloperie qui lui souillait les veines. Or, il refusait d'avoir recours au NH25, de peur que celui-ci n'aggrave encore plus les choses. Avalant une dernière gorgée de son verre de scotch, il déposa un billet sur le bar et sortit dans le froid de la nuit tombante. Allumant une cigarette – son seul petit réconfort du soir – il répétait en boucle son petit discours. Car il avait une idée en tête, le chasseur dégénéré ! Il n'avait rien perdu de son intellect, si ce n'est... Que son idée était aussi saugrenue que celles de Marius. Seulement, il n'en voyait pas d'autres.

Il sorti son téléphone de sa poche, consulta le plan et bifurqua vers la gauche pour s'engouffrer dans une rue tranquille et déserte. Il avait quitté le cœur de la ville pour s'aventurer aux alentours, là où l'on trouvait des quartiers résidentiels plus calmes et plus modestes que dans le centre ville. Et à son grand regret, il ne lui fallu pas longtemps pour trouver la maison. A présent sur le pas de la porte, il ne se voyait pas reculer. Alors il inspira profondément et appuya sur la sonnette. Il aurait presque espéré qu'il ne soit pas là, mais bientôt, la porte s'ouvrit, et il se retrouva nez à nez avec la personne qu'il avait le moins envie de voir au monde.

Andreas Kovalainen. Un scientifique qu'il méprisait, dont il détestait les idéaux soit-disant pacifique, qu'il jugeait poule mouillée et avec qui il avait refusé de retravailler. Et pourtant, c'était probablement son seul espoir de s'en sortir. S'appeler Hippolyte Caesar ne sous entendait pas seulement être assit sur une montagne d'or et être le roi des gens malhonnêtes, cela signifiait aussi avoir un ego tel que demander de l'aide à quelqu'un revenait presque à le poignarder dans le dos.

- Bonsoir, Andreas, marmonna-t-il.

Un instant, il fut tenté de lui présenter ses condoléances pour le décès récent de sa fille, mais se retint de justesse. Il n'avait pas spécialement envie de repartir avec le nez cassé, même s'il compatissait, aussi étonnant que cela puisse paraître. Lui-même aurait été abattu s'il avait appris la mort de l'un de ses enfants.

- Ecoutez... Prenez cela comme vous voulez, vous pouvez me rire au nez si ça vous chante, je m'en contrefiche mais... J'ai besoin de votre aide.

C'était dit, il sentait son honneur personnel mis à sac et piétiné dans la boue, mais au moins il l'avait reconnu : Il avait besoin d'aide pour se débarrasser de l'horreur qui le faisait passer à travers les objets, et Andreas était la seule personne capable de l'aider. La seule qui connaisse son aversion pour les mutants mais qui soit suffisamment ouverte d'esprit pour l'aider. En théorie...
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MessageSujet: Re: Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life...   Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life... Icon_minitimeMer 3 Fév 2016 - 12:44

No pardon, no quarter
Andreas était calme, anormalement calme en réalité. C’était comme si la vague qu’il attendait n’arrivait pas, comme si tout ce qu’il avait enduré depuis la mort d’Aisling l’avait rendu imperméable à tous les malheurs qui pourrait lui tomber dessus. Ou alors, tout cela n’était que le fait du contrecoup de ce qu’il avait dû faire pour sauver Moira pourtant déclarée morte. Il avait joué le jeu, trompant son monde, homme abattu d’avoir perdu sa femme et sa fille en l’espace de quelques mois. On lui avait laissé le droit de faire son deuil, comme si c’était une faveur et la pilule était mal passée à l’université. Il était entré dans une colère noire, pas tout à fait justifiée puisque sa fille était vivante mais, totalement compréhensible étant donné ce qu’il avait traversé depuis le mois de novembre. Andreas était certes calme mais, il était fatigué, épuisé par tout ça. Au fond, il n’avait aucune difficulté à paraître usé tout en restant l’homme que tout le monde connaissait. Il l’était.
Cloîtré chez lui, il repensait à Moira, Artur et ce qu’il avait appris sur le compte de son fils, Alana nouvellement arrivée dans sa vie, à Lynch qu’il avait dû faire sortir d’Insurgency. La vie se compliquait encore et encore et les choses n’allaient guère s’arranger alors il s’armait de patience, il tentait de se retrouver un minimum avant de ne plus pouvoir faire le point et il était compliqué à faire. Il n’était pas homme à se laisser ballotter par les événements alors, il cherchait des solutions, envisageait des stratégie, prévoyait des portes de sorties. Parce que c’était ce qu’Andreas faisait, il étudiait sans cesse. Au moins avait-il cessé de faire à manger pour deux, de mettre la table pour deux... Il vivait pour deux. Pour trois, officiellement.

Plongé dans un des livres de sa femme, Andreas n’attendait personne. Il était ce genre d’homme à ne pas supporter les visites impromptues et la plupart des gens qu’ils côtoyaient étant parfaitement conscient de ce fait préféraient le téléphone. Aussi, que l’on sonne à sa porte n’avait rien de normal. Crispé en permanence, il se leva, tendu, sur ses gardes comme toujours, refusant de se laisser aller à une autre faiblesse, celle de se dire qu’il maîtrisait la situation. On ne maîtrisait jamais rien dans la vie, il l’avait compris grâce à l’essence même de sa mutation. Négligé, il grogna. C’était la deuxième fois qu’il se faisait surprendre chez lui. En même temps, ne pouvait-il pas avoir la paix à son domicile ? Il estimait que si. Cependant, il était réellement négligé cette fois, subissant encore le contrecoup de ce qui était arrivé à Moira. Elle n’était pas morte mais, il avait réellement eu peur et la tension qui l’habitait depuis ne le quittait plus même si elle était en sécurité chez Malachi.
Mal rasé, les cheveux en pagaille, pieds nus, pantalon et pull lâches, il n’était pas conforme à l’image stricte et hautaine qu’il renvoyait à l’université ou hors de chez lui en général. Il en fut d’autant plus contrarié lorsqu’il ouvrit la porte pour tomber nez-à-nez avec Caesar père. Sa mâchoire se contracta immédiatement et ses muscles se préparèrent deux-même. Il n’était pas encoure tout à fait guéri. Ça n’avait été qu’un seul coup de feu mais, il avait fait des dégâts de par son emplacement. Il en souffrait encore et la tension permanente n’aidait pas un seul instant à accélérer sa guérison. Andreas avait déjà la mémoire longue mais, plus encore lorsqu’il s’agissait de cet homme-là. Parfaitement impoli, il ne lui répondit rien du tout. Il était ici chez lui et ne comptait pas s’engager dans une bataille verbale dont eux seuls avaient le secret. Cependant, quand Hippolyte lui annonça qu’il avait besoin d’aide, il n’en crut pas ses oreilles. Un autre que lui aurait éclaté de rire, lui se contenta de le dévisager avec intensité avec un rictus mauvais sur les lèvres.

- « Vous avez raison, je vous rirais bien au nez en d’autres circonstances. Allez donc réclamer de l’aide ailleurs Caesar. Je n’ai pas de temps à vous consacrer et je n’en ai certainement pas envie. »

Sur ces paroles, Andreas lui claqua la porte sans autre forme de procès. Avait-il sincèrement cru qu’il lui apporterait une aide quelconque ? Lui qui le méprisait ? Alors qu’ils avaient un passif de plus en plus lourd ? Il fallait bien s’appeler Caesar pour avoir un culot pareil. Seulement voilà, lui claquer la porte au nez était bien joli mais, il n’avait pas prévu que cette immondice passe au travers ou plutôt, une partie. Ce n’est que lorsqu’il s’attarda sur cette incongruité qu’il commença à comprendre ce qui se passait. Une partie de la jambe et d’un bras dépassaient de la porte et se trouvait à l’intérieur. Il avait déjà vu ça. Lilo. Intérieurement, il enragea. Il avait dit à Isolde que ce qu’elle faisait était une mauvaise idée. Il le lui avait répété et voilà qu’un imbécile pourvu de son sérum avait injecté à sa Nemesis le fruit de son travail. Il sentit la migraine poindre et tout un tas d’autres chose ainsi que des sentiments relativement négatifs.

- « Débrouillez-vous pour entrer Caesar. »

Il alla se servir une grande tasse de café et attendit.


Dernière édition par Andreas Kovalainen le Jeu 4 Fév 2016 - 22:33, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life...   Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life... Icon_minitimeJeu 4 Fév 2016 - 14:25

Il n’était pas venu de gaité de cœur. S’il avait pu éviter de se présenter ainsi chez un homme qu’il méprisait profondément, Hippolyte l’aurait fait. Plus que cela, il ne supportait pas l’idée d’avoir à demander son aide. Seulement… Et bien c’était le seul scientifique qu’il connaisse et qui soit susceptible d’être en mesure de l’aider. Le seul qui n’ait pas embrassé la cause des hunters, le seul qui connaisse véritablement le caractère abominable du chasseur… Le seul qui soit susceptible de lui claquer la porte au nez, aussi. Finalement, lorsqu’Andreas lui ouvrit la porte, Hippolyte ne fut pas surpris de le voir aussi débraillé, la mine tirée et l’expression peu aimable. Qui ne l’aurait pas été dans sa situation, après tout ? Finalement, ils avaient à peu près la même allure, le même regard éteint et le même manque d’intérêt pour leur apparence… Mais pour des raisons bien différentes. Hippolyte n’arrivait pas à s’ôter de l’esprit cette petite voix qui lui murmurait que la meilleure chose à faire, le seul moyen de sauver Marius de son abomination… C’était de le tuer. Vite et proprement. Et il ne pouvait s’y résoudre, sa famille était sa plus grande faiblesse et il savait que jamais il ne pourrait s’en débarrasser. Il préférait cent fois souffrir d’un trop plein d’amour mal exprimé pour ses enfants que de les chasser purement et simplement de son esprit. Mais cette idée trottait dans son esprit, l’empêchait de dormir et mettait à mal sa patience.

Il ne fut cependant pas étonné de la réponse d’Andreas, et poussa un profond soupir. Bien sûr qu’il n’avait pas envie de l’aider, mais le chasseur ne comptait pas en rester là. On ne lui disait jamais non, surtout dans une situation aussi délicate. Seulement, il n’avait pas prévu que cette porte claquée aurait un tel effet. S’il s’était attendu à en sentir la surface lui marteler le crâne, il n’avait absolument pas songé à passer au travers. Sa première réaction fut la surprise. Il n’était pas encore assez habitué à tout cela pour ne plus s’étonner de passer au travers de tous les éléments qu’il rencontrait. Puis une pointe de panique lui comprima la cage thoracique : Si par malheur il redevenait tangible maintenant, il perdrait un bras et une jambe dans la bataille. Et il n’avait absolument pas envie de ça. Aussi, lorsqu’Andreas lui lança qu’il pouvait bien se débrouiller pour entrer, Hippolyte pris cela comme une invitation. Il traversa la porte si elle n’existait pas et s’avança dans la pièce où Andreas l’attendait, une tasse de café à la main.

- Vous comprenez ce que je veux dire quand je vous dis que j’ai un problème et que j’ai besoin de votre aide ? Je n’ai pas besoin de vous faire de dessin, vous connaissez très bien mon avis sur le phénomène mutant. Seulement, je n’avais pas vraiment prévu de rejoindre leur petit club…

Il ne faisait même pas attention à la pièce qui l’entourait, aux éléments qui s’y trouvaient… Il regardait simplement où il mettait les pieds histoire de ne pas lamentablement passer au travers d’un objet.

- Je ne fais pas confiance aux vaccins, ils sont instables et je n’ai pas spécialement envie de me retrouver sourd ou paralysé. Tout ce que je vous demande, c’est de m’aider à me débarrasser de ça. Je suis prêt à vous payer, votre prix sera le mien…

De l’argent, Hippolyte en avait suffisamment pour vivre confortablement sur plusieurs générations. Aussi, signer un chèque de quelques milliers de dollars ne lui faisait ni chaud ni froid. En revanche, si Andreas attendait autre chose de sa part… Ce serait différent. De l’amabilité ou un semblant de respect, par exemple. Ca… C’était autre chose.

- Je sais que beaucoup de choses nous opposent… Mais je ne sais pas vers qui d’autre me tourner. Je vous promets d’oublier cette affaire aux laboratoires Holgersen, car que vous le vouliez ou non, il y avait des caméras de sécurité. Ce n’est pas du chantage, c’est de l’entraide.

Hippolyte était venu avec son idée en tête,  sans se doute qu’en effet, sa proposition pouvait presque s’apparenter à du chantage. Il espérait cependant que son vis-à-vis ne lui en tiendrait pas trop rigueur.
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MessageSujet: Re: Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life...   Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life... Icon_minitimeJeu 4 Fév 2016 - 22:32

No pardon, no quarter
L’humeur d’Andreas -et sa patience- était inversement proportionnelle au nombre de mois qu’il avait passé sans sa femme, aux mois qu’il avait passé ici et à tout ce qui était arrivé récemment. Un Caesar dans son environnement proche, en train de respirer son air, c’était une chose avec laquelle il ne pouvait pas composer de gaîté de cœur. C’était d’autant plus vrai lorsque le Caesar en question était Hippolyte, capricieux notoire, scientifique sans scrupule et hunter de son état, la même personne qui lui avait tiré dessus mais, à qui, fort heureusement, il pouvait causer quelques désagréments dont il ne risquait pas de se relever d’un claquement de doigts. Le pire, c’est que ça n’était pas de le savoir encastré dans sa porte qui le dérangeait... c’était qu’il puisse s’encastrer dedans. Ses recherches avaient été perverties, utilisées de la mauvaise manière et sur les mauvaises personnes. Il ne décolérait pas à ce sujet et prenait avec des pincettes chaque demande qui lui parvenait désormais. Ce qui s’était produit n’arriverait plus jamais. Foi de Kovalainen. C’était le travail d’une vie que l’on avait traîné dans la boue et son orgueil -ainsi que sa conscience et quelques autres petites choses- ne le supportait pas. La cause aurait pu être naturelle mais, il y avait trop de facteurs pour qu’il n’y croit pas un instant.

Quand il se retourna, il aperçu Caesar, debout dans l’entrée de sa maison et ça le révulsait. Il se contenta de le regarder avec ce sempiternel regard qu’il lui réservait, se fichant comme de sa dernière chemise du problème que l’homme était en train de rencontrer. Sans broncher, il but une gorgée de son breuvage. Il n’était peut-être pas présentable mais, il restait fidèle à lui-même et son environnement dans un ordre relatif. Autant que pouvait l’être celui d’un chercheur, professeur d’université qui plus est.
En toute honnêteté, il n’avait que faire de ce qu’était en train de rencontrer Caesar. Il espérait même qu’il se tire une balle en dernier recours. Il n’aurait pas à se salir les mains plus tard lorsque le moment serait venu. En revanche, il fut à deux doigts de perdre son sang froid quand il parla du vaccin.

- « Mon pauvre Caesar... Si vous saviez comme je me fiche des problèmes que vous pouvez traverser. D’autres que vous l’ont vécu, ne soyez donc pas si dramatique. Et puisque le vaccin semble convenir à vos cibles, goûtez-y donc et empoisonnez-vous avec. Mieux. Débarrassez-nous de votre exécrable présence en vous tirant une balle dans le crâne dans un fossé. Évitez donc aux autres de nettoyer les fluides de votre misérable carcasse. »

S’il était généralement relativement correct, Andreas n’avait pas la patience ni même l’envie de l’être cette fois. Il aurait tout entendu, décidément. Le vaccin n’était pas assez bien pour monsieur Caesar mais lui avait bien failli l’utiliser sur la jeune femme des laboratoires et l’avait probablement utilisé sur d’autres mutants. Peut-être serait-il judicieux qu’il goûte à cette médecine et qu’il périsse dans la foulée. Peut-être que si la chose arrivait, il finirait par croire qu’il y avait bien une justice cosmique ou quoi que ce soit d’approchant.

- « Tout le monde n’est pas à vendre. Vous devriez le savoir depuis que je vous ai laissé vous débrouiller avec cet échec à venir qu’était le projet Malaria à l’époque. Certains ont encore une éthique. »

Lorsqu’à nouveau, Hippolyte ouvrit la bouche, Andreas perdit son air moqueur et la haine envahit son visage à une vitesse que sa Nemesis n’avait encore jamais pu voir. Ne se fiant pas à la tangibilité de son détestable vis-à-vis, il ne fit que se rapprocher.

- « Vous prétendez que votre santé est plus importante que celle des gens que vous empoisonnez ou abattez, vous insultez mon éthique, vous me faites du chantage sous mon propre toit et vous venez me réclamer de l’aide ? Mais dans quel monde sordide vivez-vous Caesar ? Votre mutation vous aurait-elle causé quelques dégâts irrémédiable au cerveau pour que vous ne soyez plus capable de pousser une réflexion digne de ce nom jusqu’au bout ? Votre intellect serait-il, lui aussi, devenu intangible au point de disparaître ? »

Il termina sa tasse de café et la posa sur un meuble proche de lui, jonché d’une collection de dossiers d’étudiants et autres rapports contenant probablement un tas d’inepties. Il se serait bien masser les temps mais, c’aurait été un signe de faiblesse. Certes, c’était mince mais, il ne pouvait pas se le permettre face à cet homme.

- « Écoutez-moi bien Caesar car je ne me répéterai pas. Si vous me demandez de vous soustraire à votre mutation, vous pouvez tourner les talons. Le seul moyen connu à ce jour, ce sont les vaccins et vous en connaissez visiblement les effets. Modifier la formule de ce médicament raté prendrait je ne sais combien de temps et je doute que vos nerfs tiennent jusque là. Dois-je également vous rappeler le désastre de la précipitation en la matière ? » Les semi-mensonges qu’il était en train de proféré sonnait aussi vrai qu’une vérité parfaite. On aurait pu croire sans aucune difficulté qu’Andreas considérait le vaccin comme une médecine comme une autre. « Non. Nous sommes d’accord. »

Il s’éloigna et partit se resservir une tasse de café. Ça n’était certainement pas bon ni pour ses nerfs ni pour son estomac mais, il n’était plus vraiment à ça près à présent. Depuis des mois maintenant, cet organe devait ressembler à une véritable passoire.

- « Il est temps de vous interroger sur ce que vous souhaitez réellement concernant votre vie et votre santé Caesar. Dans votre cercle, il me semble que ce que vous êtes devenus ne fait pas long feu. »

Oui, Andreas en rajoutait. Il insistait lourdement sur la mutation en étant pratiquement certain qu’il était la cause de ce qui arrivait au chasseur et... il jubilait. Faire ainsi souffrir Hippolyte et l’enfoncer lui procurait une joie intense et la culpabilité qu’il aurait ressentie si Aisling avait été à ses côtés étaient, pour ainsi dire, inexistante. Il évoluait dans son deuil mais, certainement pas dans la bonne direction.
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MessageSujet: Re: Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life...   Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life... Icon_minitimeDim 13 Mar 2016 - 19:37

Il regrettait déjà d'être venu le voir. Il le regrettait d'autant plus que dès qu'Andreas avait ouvert la bouche, il avait été pris de l'irrésistible envie de lui écraser le nez contre le parquet de son salon. Et pourtant, Hippolyte ne pouvait faire marche arrière, ne pouvait se permettre de repartir la tête haute alors qu'il avait désespérément besoin de l'aide d'Andreas. Dire que le Caesar était perdu était un euphémisme presque insultant. Trop de choses étaient arrivées en quelques semaines, trop d'événements fâcheux et de crises qu'il ne parvenait pas à gérer. Andreas n'avait finalement vu que la partie émergée de l'iceberg, celle qu'Hippolyte ne pouvait dissimuler tant elle échappait à son contrôle : Sa mutation. Car il était bel et bien un mutant, et les paroles de Marius lui revenaient sans cesse en mémoire lorsqu'il songeait à cela. Il était un mutant et devait l'accepter, vivre avec... C'était ça, le deal, à l'origine. Le chasseur devenu ce qu'il haïssait tant. Et tout bien réfléchit, les haïssait-il réellement, ces mutants ? Pas une seule fois dans ses souvenirs, Hippolyte ne se souvenait avoir été gratuitement attaqué par un mutant. Il avait vu des dégénérés déviants, croisé des pyrugistes mégalomanes et des télépathe peu altruistes, mais jamais un mutant n'avait fait le tiers de ce que lui avait fait. Il n'avait eu que les représailles de mutants dont il avait exterminé la famille à subir, que les larmes d'autres le suppliant de les épargner... Mais tout cela n'aurait pu lui permettre de se remettre en question sans l'intervention de Marius.

Hippolyte lui avait tiré dessus. Le père avait tenté de mettre fin aux jours de son fils, celui qui s'était juré de toujours le protéger avait lamentablement échoué parce qu'il avait été incapable de lutter contre des convictions qu'on lui avait gravé dans la cervelle sans lui demander son avis. Il avait fallu une balle, un regard empli de haine et la confiance de Marius se fracturant en un millier d'éclats, pour qu'il comprenne qu'il était aller trop loin. Hippolyte avait demandé à Victoire de mettre fin à ses jours, il l'avait presque supplié de faire son travail et ce que lui dictait son instinct... Mais jamais il n'aurait pu imaginer cela possible pour Marius. Et c'était ça, cette balle, ce geste, qui remettait tout en question. Ses convictions, ses certitudes... Absolument tout. Etait-il dans le vrai ? Ou se fourvoyait-il depuis le début ? Il n'imaginait pas Marius dangereux une seule seconde. Tout au plus pouvait-il être vulgaire, bruyant, agaçant... Mais pas violent. C'était Marius le mutant de la famille, mais c'était aussi celui qui n'avait jamais tué, Hippolyte en était certain. Tout ce mélangeait dans son esprit, car il ne parvenait pas à accepter l'idée que ces trente dernières années aient pu être pavées de bonnes intentions tout en dissimulant un mensonge odieux.

Mais pour l'heure, il fallait qu'il se concentre sur une chose : Se débarrasser de sa mutation sans avoir recourt au NH25. Et seul Andreas pouvait l'y aider.

- Oh je vous en prie, arrêtez de me faire la morale, Kovalainen... Vous ne me ferez pas croire que vous êtes seulement un bon samaritain vous aussi... Je n'utiliserai pas un vaccin défectueux, et, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je n'ai pas plus de matière qu'un hologramme. Les balles me traversent sans me toucher, les lames également. Faites donc marcher deux minutes vos neurones : Le corps prime sur l'esprit lorsqu'il s'agit de se défendre.

Il avait tout essayé... Ou presque. Il n'avait pas tenté de se faire sauter la couenne avec un bâton de dynamite. Se pinçant l'arrête du nez, il soupira alors qu'Andreas continuait à lui débiter ses remarques en appuyant bien le fait qu'il ne l'aiderait pas, argent ou non.

- Ne m'insultez pas, Kovalainen... J'ai subit un échec avec le vaccin contre la malaria, c'est un fait. Et je n'ai jamais renouvelé l'expérience, car j'estime être en mesure d'apprendre de mes erreurs. Avez-vous oublié le nombre de vaccin et remèdes qui sortent chaque années de mes laboratoires ? Jusqu'à preuve du contraire, je n'ai pas besoin de vous faire une liste des antidotes parfaitement fonctionnels qui y sont mis au point...

Ça non, il n'en avait pas besoin. Inutile de fouiller bien longtemps pour avoir vent de la sombre affaire Malaria, mais il ne fallait pas plus de temps pour se rendre compte que la fortune d'Hippolyte ne sortait pas de nulle part. Vaccin amélioré pour lutter contre le tétanos, antalgiques puissant pour soulager les migraines, tarifs défiant toute concurrence en se basant sur ceux pratiqués en France pour permettre au plus grand nombre d'y avoir accès... Sans compter les quantités de médicaments qu'il faisait expédier à ses frais dans des pays en voie de développement. Hippolyte n'en avait peut-être pas l'air, mais il était professionnellement très altruiste. S'il avait pu l'être dans la vie de tous les jours et surtout avec son entourage, peut-être aurait-il était quelqu'un de respectable.

Finalement, cette entrevue se passerait plus mal encore qu'il ne l'avait imaginée. Convaincre Andreas ne serait pas une mince affaire, mais Hippolyte avait-il seulement le choix ? Il perdait patience et ne pouvait se permettre de réellement exploser comme il en avait envie, car il aurait alors ruiné toutes ses chances.

- Écoutez... Cette mutation, je n'en veux pas. Si elle sied à d'autres, tant mieux, mais je ne veux pas vivre avec ça. La seule chose que je vous demande c'est êtes-vous capable de m'en soustraire, oui ou non ? Peu importe le temps que ça prendra, faites autant de tests que vous voulez, quitte à faire de moi votre cobaye, je m'en fiche...

Hippolyte n'avait aucune certitude que cet argument marche ou non, aucune garantie qu'Andreas puisse accepter... Ils avaient travaillé une fois ensemble, les imaginer à nouveau œuvrer de concert, c'était aussi ridicule que d'imaginer Marius prix Nobel de la politesse et du raffinement. Seulement, ils avaient tout intérêt à s'entendre ou du moins à se tolérer. Hippolyte ne pouvait dire à Andreas pourquoi il penchait de plus en plus entre un camp et l'autre, après tout.

- Ecoutez... Je ne vous demande pas de me prendre en pitié ni de le faire pour la beauté du geste. Je vous demande simplement de m'aider à comprendre et à me débarrasser de ça. Je préférerais que nous travaillions ensemble plutôt que de nous chamailler ainsi, pour... Pour trouver une formule plus stable et adéquate du vaccin. Que vous défendiez ou non les mutants, certains sont dans mon cas et refusent de s'y plier.

Ce n'était pas un mensonge ni une tentative de manipulation, Hippolyte avait réellement conscience qu'un bon vaccin, bien aboutit et fiable était peut-être la clé de tout ça.
Mais son acidité naturelle parlait pour lui, chaque mot prononcé aurait pu être choisi avec plus de soin pour paraître pacifique et non agressif...

- C'est amusant, finalement... Pour un père en deuil, vous avez tout de même la langue bien pendue...

C'étaient les mots de trop, la chose à ne pas évoquer, à ne pas dire... Lui-même aurait réagit au quart de tour, s'il avait été dans la situation d'Andreas. Mais c'était plus fort que lui : Souvent, sa ressemblance avec Marius le frappait. Ils oubliaient parfois de tourner leur langue sept fois dans leur bouche avant de parler.
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MessageSujet: Re: Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life...   Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life... Icon_minitimeJeu 17 Mar 2016 - 12:30

No pardon, no quarter
Hippolyte s’attendait-il réellement à être bien accueilli ? Cet homme n’avait décidément honte de rien. Le pire, sans aucun doute, c’était qu’en plus, il venait avec des exigences. Il réclamait son aide tout en l’insultant au passage. Non, franchement, le Caesar ne doutait de rien. C’était une chose de ne pas s’apprécier, s’en était une autre de venir et se comporter en terrain conquis dans la maison de quelqu’un qui vous haïssait pour en plus demander des solutions à un problème qui n’en était pas un. Alors certes, Andreas comprenait parfaitement les mutants qui souhaitaient se débarrasser de certaines mutations invivables. Il en avait croisé et il pouvait aisément dire que certains dons étaient tout bonnement des fardeaux, des malédictions. Ce que vivait le hunter n’était en aucun cas à mettre dans cette catégorie. L’arroseur avait été arrosé et ne parvenait pas à vivre avec ce fait. Au fond, Andreas n’était pas tout à fait mécontent que son produit ait atterri dans son sang. Ça lui ferait de quoi ruminer un moment. Il ne pouvait être sûr que ce soit réellement ça mais, il y avait plus de chance que ce soit ça plutôt qu’une mutation en sommeil qui se soit réveillée. Le pourcentage de la population mondial qui développait des mutations à plus de cinquante ans était infime, donc, il ne restait pas d’autres options.
Amusé, réellement, autant qu’excédé par l’attitude du Caesar, Andreas sourit, moqueur et hautain. Non, il n’était pas un bon samaritain. Il en était même très loin. Ses bonnes actions compensaient à peine les mauvaises et encore, tout dépend du point de vue que l’on avait des situations en question. Croisant les bras, absolument pas impressionné par sa diatribe, il haussa un sourcil.

- « Oh, vous êtes parfois parfaitement tangible Caesar, croyez-moi, j’ai l’œil et vous êtes très curieusement matériel lorsque vous vous stabilisez sur une émotion. Si vous vouliez réellement y passer pour ne plus être l’un de ces soi-disant abominations que vous vous évertuez à chasser, vous seriez redevenu vous-même pour recevoir cette balle. Tout est également une question de volonté en la matière. »

Il en avait vu des mutants dans ce cas, dont la volonté et l’instinct primait sur tout le reste. Ils étaient tous comme ça. S’il avait réellement compté mettre fin à ses jours, il serait mort. Quelle ironie... un hunter dont les convictions n’en étaient pas vraiment ou n’en étaient plus. Il en avait également croisé de ceux-là. Des chasseurs devenus protecteurs par amour, par culpabilité. Tout n’était pas toujours perdu.

- « Vos réussites pèsent-elles suffisamment lourd dans la balance pour équilibrer une telle erreur ? Votre chasse aux monstres n’amoindrit-elle pas votre merveilleux altruisme ? Combien de vos médicaments, vaccins et antidotes ont sauvé la vie de mutants qui voudraient certainement votre peau ? Il va un jour falloir commencer à envisager la portée de tous vos actes. »

Lui l’avait fait depuis longtemps et il vivait parfaitement avec lui, du moins jusqu’à ce qu’Aisling ne paie le prix de ses actes, qu’elle soit la victime de ses combats à lui. Il avait dû se rendre à l’évidence pourtant, ne pas agir, il en aurait été incapable mais, dans le cas présent, sa capacité à relativiser et faire preuve de pragmatisme était inexistante. C’était pour cette raison précise qu’il lui mettait le nez dans la fange dont il était responsable. Un petit rappel ne serait pas de trop. Certes, Hippolyte était malgré tout altruiste mais, il avait également la fâcheuse manie de se comporter comme un enfant capricieux.

- « C’est possible, oui. Je travaille déjà sur un véritable suppresseur de mutation, sans effets secondaires. Contrairement à vous, certains mutants ont véritablement des dons pesants et dangereux pour eux et les autres, des mutations dont certains aspects sont incontrôlables. Et je prends bonne note de votre volonté à jouer les rats de laboratoires. »

Ce qu’il ne ferait bien entendu jamais. Andreas, en matière de recherche, était toujours très humain dans sa façon de procéder. Il respectait scrupuleusement les étapes jusqu’à ce que les essais soient assez convaincants. Il ne mettrait la vie de personne volontairement en danger au nom de la recherche ou de la médecine. Un des points qui les avaient tant opposés d’ailleurs, en plus de leur caractère trop semblable, chose qu’il n’admettrait jamais. Il était hors de question de lui donner des munitions.

- « Vous prendre en pitié ? Vous n’en méritez pas et je ne suis pas ce genre d’homme. Je laisse la pitié aux autres. Mais oui, comme je l’ai déjà dit, je suis parfaitement au courant de ce fait, vous ne m’apprenez rien et n’essayez pas de m’amadouer avec un tel discours. Il m’étonnerait que vous ayez réellement quelques choses à faire du destin de ceux que vous tuez depuis je ne sais combien de temps. »

Prêt, il était presque à deux doigts d’accepter quand Hippolyte prononça les mots de trop. Instantanément, il se figea et darda sur le Caesar un regard froid, dénué de toute expression, un masque de mort imprimé sur le visage. Il était la parfaite illustration de la colère froide et de la violence maîtrisée. L’atmosphère s’alourdit brusquement autour d’eux et l’air était chargé d’électricité. S’il avait pris garde à ne pas se dévoiler au laboratoire, il venait de trancher la question en parfaite connaissance de cause. Il plissa les yeux et lorsqu’il fut certain que le hunter avait repris corps, il l’attrapa à la gorge pour le coller contre le mur sans aucune retenue.

- « Vous allez m’écouter Caesar car je ne vous le redirez pas deux fois. Mentionnez encore ce qui est arrivé à ma fille devant moi et vous êtes un homme mort. Ce sont des membres de votre sale espèce qui m’ont enlevé la moitié des être qui me sont chers et ont saccagés ce qui restait de ma famille, alors soyez certains que je n’aurai aucun scrupule à mettre fin à vos jours. Est-ce que j’ai été suffisamment clair ? »

Il ne flanchait pas, ne plaisantait pas une seule seconde. Andreas avait déjà fait montre de colère face à Hippolyte mais, ici, les choses étaient différentes. Il était réellement menaçant et n’hésiterait pas un seul instant.
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MessageSujet: Re: Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life...   Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life... Icon_minitimeLun 21 Mar 2016 - 19:31

Hippolyte serra les dents. Il détestait avoir tort, plus encore lorsqu'on le lui faisait remarquer. Et que ce soit Andreas qui lui mette ses torts sous le nez le faisait d'autant plus enrager. Il avait raison... Lorsqu'il le voulait réellement, Hippolyte pouvait être parfaitement tangible, à tel point qu'on ne l'aurait pas cru mutant un seul instant. Seulement, être tangible lui demandait un plus gros effort de concentration que l'inverse... Et par instinct de survie, son corps refusait qu'il mette fin à ses jours, quand même la condition de mutant le répugnait-elle. Andreas pouvait bien dire ce qu'il voulait, les faits étaient là : Hippolyte ne tenait pas réellement à mourir. Il ne tenait pas non plus à rester un dégénéré pour le restant de ses jours. Il fallait donc trouver un compromis entre les deux, sans quoi il serait bien forcé de se faire à sa nouvelle condition. Et ça, il ne préférait pas y penser.

« Vous semblez bien sûr de vous, quand vous dites ça... »

Avait-il des choses à cacher ? Des cobayes mutants qu'il observait pour tout savoir de leur mutation ? Nul doute qu'il s'agissait sûrement plus de sarcasme, mais mieux fallait rester méfiant. Puis il leva les yeux au ciel, n'en pouvant plus des leçons de morale d'Andreas. Il avait fini, avec les années, par oublier à quel point leurs conversations pouvaient le barber.

« A vrai dire, je ne m'amuse pas à demander à un mutant que je traque s'il a ou non sur lui une boîte d'ibuprofène sortant de mes laboratoires. Je m'en fiche royalement, j'ai la conscience tranquille sur tout le reste et vos petites leçons de morale à deux sous ne suffiront pas à me faire culpabiliser. »

L'affaire malaria lui pesait toujours sur la conscience, c'était un fait, mais le reste n'éveillait pas en lui la moindre culpabilité. Il se sentait pleinement serein lorsqu'il chassait... Du moins avant qu'il ne découvre que Marius en était un et ne puisse plus voir un mutant sans imaginer son fils à la place. Il lui avait fallu ça pour réfléchir à ses trente années de traque, voir la confiance mourir dans les yeux de son enfant pour comprendre que ce qu'il faisait étant probablement la pire chose qui soit. C'était tout de même ironique... Combien de regards de mutants avait-il croisé sans jamais éprouver de pitié à leur égard ? Combien d'hommes et de femmes avait-il froidement abattus avant cela ? Sa culpabilité vis à vis de l'affaire malaria n'était rien en comparaison de celle qu'il éprouvait à l'égard de Marius. C'était une chose qu'il ne se pardonnerait et n'accepterait jamais. Quand bien même les années passeraient-elles, il resterait persuadé d'avoir commis là la plus grosse erreur de son existence et de n'avoir droit ni au pardon, ni à l'indulgence.

Aussi, lorsqu'Andreas lui parla d'un véritable vaccin efficace, d'une solution qui lui permettrait non seulement d'échapper aux effets néfastes du NH-25 mais aussi de se débarrasser de sa mutation, Hippolyte ne pu contenir cette lueur d'avidité qui brillait dans son regard et animait son visage. Soudain, il se faisait bien plus attentif et moins acide. Bien sûr que certains mutants se retrouvaient affligés de mutations autrement plus destructrices que la sienne... Et Victoire l'aurait probablement fusillé sur place pour penser cela, mais s'il y avait eu sur le marché un vaccin digne de ce nom, Hippolyte s'en serait servi plutôt que de tuer. S'il tuait, c'était uniquement pour épargner aux mutants le fardeau d'effets secondaires parfois pire encore que leur ancienne mutation. Son épouse, quant à elle, ne voyait aucune autre solution que le meurtre, et ce point de vue avait été la cause de l'une de leurs premières grosses disputes. Pourquoi tuer lorsqu'on peut soigner ? Certes, mais à cette époque, même le NH-24 n'existait pas. Alors il s'était résolu à tuer, et c'était devenu naturel pour lui. Combien avait-il tué de mutants depuis son intronisation ? C'était une excellente question, à laquelle lui-même n'aurait su répondre. Il n'avait ni tableau de chasse, ni liste sordide de mutants abattus.

« Ecoutez, Kovalainen... Vous ne m'appréciez pas, et c'est réciproque. Je n'attends aucune sympathie ni patience de votre part. Je suis seulement persuadé qu'en combinant nos efforts, nous pourrions arriver à un résultat plus convaincant. J'y gagne, vous y gagnez, où est le problème ? »

Le problème ? Il venait de son incapacité notoire à tenir sa langue lorsqu'on le provoquait. Ne pouvant résister à la tentation de lancer une pique bien sentie, Hippolyte commis l'erreur de mentionner la fille d'Andreas. Inutile de dire que si le finlandais avait fait de même dans la situation inverse, le chasseur aurait réagi de la même manière. Seulement, il ne s'attendait absolument pas à la réaction qui suivie. L'air sembla s'alourdir, et Hippolyte sentit soudain que l'air lui manquait, comme si cette cravate qu'il portait autour du cou s'était resserrée sur sa gorge. De petits décharges électriques faisaient crépiter l'air, à tel point qu'il manqua de s'électrocuter en voulant prendre appui sur le dossier métallique de la table la plus proche. Qu'il y ait de l'électricité dans l'air à l'approche d'un orage, c'était courant. Mais aussi soudainement, en intérieur, alors que la météo était plutôt à la pluie ? Ca, ça relevait de l'étrange et du surnaturel. A peine Hippolyte avait-il eu temps de résoudre mentalement l'équation que déjà, Andreas le saisissait à la gorge et le plaquait violemment contre le mur le plus proche. Surpris par la situation, Hippolyte ne s'était pas rendu compte que son corps était à nouveau tangible. Pourtant, il soutint le regard d'Andreas avec la même froideur et le même dédain, le fichant royalement de ses menaces.

« Aaah... Alors c'est donc ça, votre petit secret ? Vous en êtes un vous aussi ? Intéressant », siffla-t-il d'une voix rendue rauque par l'étranglement. « Le dernier survivant d'une lignée de mutants maudits, ça ferait presque un pitch hollywoodien, vous ne trouvez pas ? Résumons... J'imagine que votre fille devait avoir le même gêne dégénéré que le vôtre, pour avoir été tuée par quelqu'un comme moi, comme vous dites... Et qui est l'autre moitié ? Votre épouse ? Votre fils ? Rajoutez donc un peu de mélodrame à la situation, que j'ai une véritable raison de rire... »

Il était venu pour quémander de l'aide... Il venait de ruiner ses dernières chances d'en obtenir. Peut-être que, quelque part, Hippolyte s'était dit que la seule aide qu'Andreas pouvait lui apporter, c'était de le débarrasser de sa mutation d'une manière plus... Musclée. Peut-être que, sans le vouloir, il était venu le provoquer en espérant que lui éprouverait suffisamment de haine à son égard pour le détruire. Il en avait à présent la preuve, mais il n'acceptait pas plus que ça l'idée d'y rester. Aussi, usant des conseils avisés de Lilo et de toute la concentration dont il y était capable, le chasseur parvint à rendre son bras gauche intangible, et traversa la cage thoracique du mutant face à lui. En fin connaisseur de l'anatomie humaine, il savait où et comment viser... Un peu plus à gauche, et il y était. Lorsqu'il fut certain que sa main était au bon endroit, il la rendit à nouveau tangible et enserra le cœur d'Andreas suffisamment pour le faire suffoquer. Un tel effort de concentration lui coûtait, et le sang battant à tout rompre dans son crâne ne l'aidait pas à réfléchir, d'autant que la poigne d'Andreas l'empêchait de respirer normalement.

« Maintenant vous allez me lâcher gentiment... Ou je me ferai un plaisir de faire éclater votre pauvre petit cœur meurtrit... Il me suffit d'une pression... »

Resserrant légèrement la pression, il sentit l'ongle de son pouce s'enfoncer dans un ventricule. Il ne plaisantait pas, ne souriant pas ni ne riait. Il avait l'air on ne peut plus sérieux, et ce n'était certainement pas ses lèvres violacées par le manque d'oxygène ni ce filet de sang coulant de son nez qui allaient le faire reculer.
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MessageSujet: Re: Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life...   Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life... Icon_minitimeVen 25 Mar 2016 - 0:52

No pardon, no quarter
Si Andreas était sûr de lui en disant au Caesar qu’il redevenait parfois tangible et qu’il n’avait aucune envie de se prendre une balle auquel cas sa volonté aurait suffit ? Oh que oui. Combien de jeunes mutants n’avait-il pas provoqué à dessein, mis en colère, acculé pour qu’ils se rendent compte que leurs émotions jouaient un rôle majeur dans tout ça mais aussi leur volonté, leur force de caractère, leur inconscient. Au fond, le généticien de fichait bien de savoir concrètement ce que pouvait ressentir Hippolyte, il ne cherchait qu’à lui mettre le nez dans la fane qu’il remuait sans cesse. Certes, ses laboratoires avaient sorti de bons produits mais, cela pèserait-il un seulement un jour dans la balance. Lui au moins ne se leurrait pas, ses bonnes actions ne compenseraient jamais les morts qu’il avait sur la conscience, le sang qu’il avait sur les mains. Ses raisons étaient bonnes pour lui, suffisantes pour qu’il s’accommode des morts avec le pragmatisme qui était le sien mais, ça ne changeait rien aux faits et il en avait parfaitement conscience.
Cependant, ce pourquoi était venu Caesar était une chose qu’il désirait réaliser également. Il haïssait cet homme et détestait l’idée de devoir travailler avec lui mais, s’il existait une chance de trouver une solution, il n’avait pas le droit, pour ceux qui avaient réellement besoin de ça, de tourner le dos. Il ne pouvait pas être sûr que ce serait un simple vaccin, que ce serait utiliser volontairement mais, il n’avait pas le droit d’ignorer la chance que ça représentait pour certains. Il aurait aimé vivre dans un monde où les mutations étaient la norme, ne revenant qu’aux meilleurs d’entre eux mais, il avait nettement revu à la baise les choses depuis le désastre du sérum. Son problème dont, pour l’instant, était simple, il ne pouvait décidément pas encadrer le patriarche Caesar. Pas alors qu’il lui prouvait à nouveau qu’il était incapable de ne pas être désagréable ou blessant. Sa propre réaction avait été incontrôlée, rapide, sans appel.

- « Vous ne pouvez donc pas vous taire, pas vous retenir de salir la mémoire d’une femme honorable, tuée par une raclure de votre espèce pour m’atteindre moi. » Il sera plus fort. « Vous et ceux de votre espèce méritez à mes yeux autant de considération que vous en avez pour ceux qui sont comme moi. Ne vous avisez plus jamais de parler de ma femme, de tenter de salir sa mémoire. »

Il n’avait qu’une envie, serrer. Serrer davantage au point d’en sentir ses doigts se rejoindre derrière la trachée. Il se ferait un plaisir de faire ce que nul ne semblait avoir réussi à faire jusqu’à présent, tuer ce déchet et abandonner son cadavre dans un endroit qui n’en serait pas entaché. Il ne pensait plus à la promesse faite à Moira, tout ce qu’il voyait, c’était cet homme qu’il haïssait, hunter, méprisable, incapable d’être respectueux envers la seule personne qui avait un jour pu faire ressortir ses bons côtés. Sa faiblesse, c’était sa femme, toujours elle. Mais le Caesar visa le cœur, à nouveau mais, cette fois, au sens propre. Andreas hoqueta, chercha à inspirer plus fort comme pour expulser ce corps étranger, relâchant sa prise légèrement malgré lui.
Quand Hippolyte renforça sa menace et que la douleur eut traversé chaque nerf, il le lâcha pour de bon, s’écartant de lui au maximum. La haine au fond du regard, la pression autour d’eux ne s’allégea pas.

- « Je vous conseille de déguerpir de chez moi et de ne plus jamais vous présenter devant moi. La prochaine fois, même si je dois y laisser la vie, je me chargerai de la vôtre. Je vous souhaite d’être abattu par un de vos très estimés collègues chasseurs. Trouvez donc votre aide ailleurs, ma porte est close. Dégagez d’ici avant que l’existence de vos enfants ne retienne plus mon envie de vous voir mort. »

Car il pensait à Marius et Martial. Il savait que Moira était toujours amie avec eux et il ne pouvait pas priver des gamins de leur père, père aussi mauvais soit-il pour un de ces enfants. Mais, si Hippolyte s’éternisait chez lui, il ne répondait plus de quoi que ce soit. Sa mort ne lui faisait ni chaud ni froid. Il avait insulté la mémoire de la seule personne au monde à laquelle il n’avait jamais fallu toucher devant Andreas. Sa femme.
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MessageSujet: Re: Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life...   Andreas | Times of peace, times of fights, constant movement is our life... Icon_minitimeLun 4 Avr 2016 - 1:13

Hippolyte devait bien le reconnaître, en plus d'être un mutant bien caché, Andreas avait une sacrée poigne. Toutes ces années où ils avaient travaillé ensemble, le chasseur n'y avait vu que du feu, et Victoire également. D'un autre côté, leur haine mutuelle et leurs nombreux désaccords les avaient clairement amenés à se poser d'autres questions et à ne pas vraiment se soucier de ce que l'autre pouvait être. A présent, les choses étaient claires, ils étaient donc supposés s'entre-tuer pour un désaccord entre mutant et chasseur ? Si Hippolyte n'avait pas eu cette fichue mutation en lui, et s'il n'avait pas découvert celle de Marius... Les choses seraient probablement déroulées ainsi. Mais désormais, il avait quelques scrupules à l'idée de tuer des mutants... Même s'il détestait viscéralement Andreas, il ne pouvait nier qu'il respecter son expertise de scientifique... Et qu'il ne pouvait s'empêcher de voir Marius à la place de chaque dégénéré qui se présentait devant lui.

Alors il fixait Andreas dans le blanc des yeux, malgré l'air qui commençait à lui manquer et la pression de plus en plus force sur son os hyoïde qui menaçait de se briser à tout instant. Il ne donnerait pas à Andreas la satisfaction de le supplier ou d'avoir l'air de suffoquer. Pourtant, les paroles du finlandais n'étaient pas rentrées par une oreille pour ressortir par l'autre. Malgré toute la haine et le sarcasme qu'il mettait dans ses mots, il ne pouvait s'empêcher de ressentir cette petite pointe de compassion. Andreas avait perdu en peu de temps son épouse et sa fille à cause des hunters... N'était-ce pas une phénomène qui remettait beaucoup de choses en question, finalement ? Le problème n'aurait-il pas pu être réglé si mutants et hunters avaient cessé de se faire la guerre ? Alors oui, quelque part il compatissait. Car il tenait énormément à sa famille, et n'aurait pu supporter que quelqu'un s'en prenne à son épouse ou ses enfants. Seulement, ça ne l'empêchait pas pour autant d'être aussi acide avec Andreas.

Le bras plongé dans son thorax, Hippolyte serrait le cœur de son adversaire à mesure que se dernier resserrait ses doigts autour de sa gorge. Il n'avait pas l'intention de lâcher avant que l'autre fasse de même, dussent-ils en faire un malaise tous les deux. Il était venu pour de l'aide, à l'origine, il allait repartir bredouille et avec la certitude que jamais Andreas ne l'aiderait, finalement. Alors, quand Andreas le relâcha, il s'écarta à son tour, se massant la gorge en crachotant.

- C'est drôle, finalement... Vous me mettez dans la même case que ceux qui vous ont arraché votre femme et votre fille... Je n'ai jamais tué de gens... Sains, dirons-nous. Il ne faut pas vous étonner d'être à votre tour rangé dans la case des mutants dangereux, les amalgames se font vite... Une chance pour nous deux que j'ai laissé les armes de côté...

S'il n'avait encore rien promis à Marius, il s'était juré d'y réfléchir à deux fois avant de descendre un mutant à l'avenir. Il avait eu tort de croire qu'une entente, même cordiale, serait possible avec Andreas... Trop de choses les opposaient, et à moins de faire une croix sur leur passé ou d'être prêt à oublier tout ce qui était source de dispute entre eux, aucun accord n'aboutirait.

- Faites-en ce que vous voulez, mais je vous présente mais condoléances pour votre fille et votre épouse.

C'était probablement la première phrase sincèrement compatissante qu'il prononçait depuis qu'il avait mis un pied chez Andreas. Et parce qu'il n'avait plus rien à ajouter à cela, Hippolyte ne pris pas la peine d'ouvrir la porte, se contentant de passer au travers, comme il était entré. Il n'avait pas l'intention de laisser tomber de si tôt ni de rester sur un tel échec... Tôt ou tard, il trouverait un moyen de convaincre Andreas, même si cela devait lui coûter son orgueil.
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