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 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei

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MessageSujet: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 12:29

Sergei Nikolaï Belikov
I find it soothing when I am confined. I'm just fearing one day soon I'll lose my mind


time for telling tales on me
NOM : Belikov, la morsure glacée du nord, la froideur du lointain. L’unique vestige d’une famille au visage anonyme. La trace d’une ascendance oubliée dans les neiges de la taïga. Le patronyme d’un homme sans visage, d’un songe se fondant dans la masse sans nom de ses identités multiples. Un nom claquant sur la langue de ses anciens maîtres comme un fouet mordant la chair. Un nom vendu aux enchères d’une vie passée à l’effacer, le réécrire, le cacher sous la surface, l’oublier.   PRÉNOMS : Sergei, le prénom de l’étranger, de l’inconnu. Le prénom de l’homme sans nom, le rustre muet qui cherche toujours à couper court à la conversation. Un prénom aux consonances slave et à la froideur nordique. Un prénom souvent écorché par les lèvres maladroites d’anglophones aimant trop s’écouter parler que pour entendre le bruit de disque rayé s’échappant de leur bouche.  Et puis Nikolaï, le prénom de l’enfant prodigue, du père de famille soufflé par une bourrasque de vent. Le nom de celui avalé par le temps, effacé par la vie. La réminiscence d’un futur possible, d’un passé avorté, d’un présent s’oubliant à l’aube d’un été. Un prénom que Sergei abhorre pour sa pureté, pour cette déférence qu’il lui porte. Un nom qu’il a oublié comme il s’est oublié au travers de ses pseudonymes, de ses vies factices. Un prénom le rattachant à une vie qu’il n’a pu avoir, des rêves qu’il n’a su consommer.  DATE ET LIEU DE NAISSANCE : C’est sous l’épais manteau blanc de Saint-Pétersbourg qu’est né Sergei le doux soir d’un trois décembre mille neuf cent quatre-vingt cinq ÂGE : Trente ans. ORIGINES : La Russie coule dans les veines du hunter. Des torrents glacés lui rappelant les contrées de l’ex-URSS coulent dans ses veines en lui rappelant ses origines. NATIONALITÉ : Bien que les différents passeports et autres papiers d’identités que possède Sergei disent le contraire, ce dernier est russe. Néanmoins, à l’image d’un caméléon apatride, le Belikov change de nationalité comme de déguisement, enfilant le plus approprié à sa mission du moment. STATUT CIVIL : Le soldat au cœur de plomb est un éternel célibataire. Amputé des sentiments, robot gelé à qui on n’a pas appris à aimer, ce dernier n’a jamais ressenti le besoin de s’attacher. Les chaines dont il est affublé sont nouées à ses poignets, autour de sa gorge et le poids de celle-ci l’étouffe toujours malgré les années. Néanmoins, le sourire d’une fille, la douceur de ses traits a réussi à s’infiltrer dans son système. Comme une fièvre dont il ne peut se défaire, le blond se retrouve à faire face aux premiers émois d’un cœur n’ayant jamais battu. MÉTIER : Dans sa vie, Sergei a exercé de nombreuses professions. Lors de ses missions, ce dernier a été plombier, vendeur d’œuvres d’art, banquier. Au final, ce dernier n’a jamais été rien d’autre qu’un dealer d’espoir, vendeur de rêves prononcés à demi-mots. Se fondant dans des rôles trop étroits, courbant l’échine afin d’assumer des postes ne lui convenant pas, le hunter est actuellement assistant juridique dans le cabinet de la ville. Bien qu’il ne connaisse rien au droit américain, ça n’empêche pas le russe d’être un membre à part entière du cabinet de la ville bien que ses talents soient utilisés pour d’autres choses que le rangement de dossier. Néanmoins, la véritable profession du Belikov est gravée dans ses veines, mission divine qu’on lui a pressé sur les épaules depuis sa tendre jeunesse. Chasseur aguerri, défenseur de l’humanité, il ne se considère pas comme un sauveur. Comme pour chaque mission lui ayant été imposée, il se contente de tenir son rôle, jouer sa partition, car c’est tout ce qu’il connait. Il s’agit de sa seule raison d’exister.   ORIENTATION SEXUELLE : La sexualité est quelque chose de très simple pour Sergei. Ce dernier ne s’intéresse pas à l’attirance, seulement au besoin physique et à ce que son physique peut lui apporter. Véritable arme de guerre, parfaitement conscient de ses atouts et des regards parfois languissants de ses proies, le Belikov n’a jamais hésité à se glisser entre les draps pour atteindre ses objectifs. S’il devait mettre un terme sur son orientation, le hunter se décrirait surement comme bisexuel. Toutefois, il ne voit pas la raison d’un tel libellée pour lui qui n’a jamais rien fait qu’agir dans l’intérêt de ses missions, n’apprenant que récemment qu’elle goût possède le désir d’une autre personne. TRAITS DE CARACTÈRE : Sergei est un parfait petit soldat. Arme de guerre prête à détruire tout sur son passage s’il en reçoit l’ordre. A l’image de ses origines, il est un homme froid et inflexible. Il fera toujours passer sa mission en premier et ne reviendra jamais sur une décision. C’est un homme sérieux qui se laisse trop vivement aller à ses impulsions. Son caractère brusque dérange souvent. Il est homme de peu de mots, mais dit toujours ce qui compte. Personnage mystérieux et rusé, le Belikov est extrêmement secret en ce qui concerne son passé. Il a du mal à s’ouvrir aux autres et s’attache extrêmement difficilement. Cependant, arriver à s’infiltrer dans le système du blond revient à obtenir son indéfectible loyauté. I]Impulsif, trop téméraire[/i] pour son propre bien, il n’est pas rare que le Belikov se mette en danger pour le bien de sa mission. Lors de son entraînement, ses formateurs le trouvait un peu trop introverti, silencieux et même perturbé. Ces caractéristiques n’ont pas desservis qui en grandissant s’avéra posséder plus de ressources qu’ils ne l’avaient imaginés. Façonné à l’image du parfait élément nécessaire à l’organisation dans laquelle on l’éduqua, Sergei est devenu une pièce polie jusqu’à outrance. Quelque chose en lui s’est brisé depuis la disparition du laboratoire pour lequel il travaillait, peut-être cela fait il plus longtemps que c’est le cas. Avec le temps, il a perdu la notion de bien et de mal, perdu la capacité de retenir la violence battant dans ses veines. Comme une maladie s’échappant des pores de sa peau, le blond est malsain a croire qu’une aura de négativité tourne autour de ce tueur qu’aucun élan de sa moral ne peut arrêter.  AVATAR : Armie Hammer GROUPE : protecting those who fear themCRÉDITS : tumblr
nothing left to say
001.L’histoire de Sergei est celle d’un foyer brisé, d’une vie sacrifiée au nom d’une guerre sans front. Des parents disparus, avalés par les neiges de la Sibérie, un grand-père que la vie avait usé jusqu’à la moelle. L’enfant n’a jamais su la vérité. Su pourquoi, contrairement aux autres enfants, il n’était rien de plus qu’un orphelin en devenir, un gamin dont la famille allait s’éteindre ne laissant à sa mémoire que la chaleur des souvenirs. Sa mère était couturière, son père pianiste. Ils étaient prêts à quitter le pays, se reconstruire ailleurs, peut-être l’Amérique. Toutefois, leur pays natal, mère possessive envers sa progéniture, ne voyait pas la chose ainsi. Ainsi, le couple Belikov se retrouva dans le viseur de membres du parti majoritaire de l’époque et leurs manières européanisées, pire encore américanisées, ne plurent à personne. Un récital au milieu de nulle part, un pneu qui éclate sur une route gelée. L’accident ne laissa pas de trace, juste un enfant sacrifié au nom d’une cause plus grande que lui.   002. Le corps du Belikov est une fresque représentant la voie lactée. Sa peau est un canevas sur lequel des artistes sans nom ont laissé une marque indélébile à même la chair meurtrie du gamin, de l’homme amnistié. Les boursoufflures, les déchirures oubliées, les cicatrices, tant de souvenirs d’une vie dont il ne pourra jamais entièrement se délier. Le brun a des années d’histoire tatouées sur sa peau à l’encre de ses erreurs. Des marques au fer rouge que ses geôliers ont gravé dans la chair tendre d’un gamin pas prêt à se battre. Aujourd’hui encore, faisant face à la glace, Sergei ne reconnait pas toujours ce corps meurtris par des années de souffrance. Pourtant, il connait chacune des marques, chacun des croissants en forme de lune, des bosses ayant amené l’écume à ses yeux secs. Il a mémorisé les fragments de cette toile de sa vie, du récit de son histoire. Un récit qu’il garde jalousement des yeux indiscrets.   003. L’entraînement appris à Sergei à devenir un songe, un mensonge. Plus ombre que personne, le russe s’est déplacé dans une masse d’individus cherchant à se faire reconnaître alors qu’il change d’identités au fil des années, cherchant toujours plus à ne laisser qu’une trace confuse dans la mémoire des vies qu’il croise. On lui a appris à exceller tout en l’enjoignant d’apparaître à jamais comme un éternel moyen. Il s’est affublé de passions factices, de passés dont le poids ne l’a jamais atteint, de vies dont il ne connaissait rien. Ses goûts ont été façonnés, modelé sous le poids de ses identités multiples, tant est si bien qu’il n’aime rien. Ou plutôt qu’il ne connaît pas ses propres goûts. La nourriture est une source d’énergie, la musique une source de distraction et aucun hobby ne vaut de perdre son temps lors de la réalisation d’une mission. A force, le Belikov a sacrifié son humanité sur le bucher d’une cause gouvernant ses poings. La seule chose qu’il n’arriva jamais à abandonner fut une passion, un talent qu’il possédait avant que sa formation ne commence. Le piano. Son grand-père avait l’habitude de lui dire qu’il tenait ça de son géniteur, comme si la démangeaison au bout de ses doigts n’était rien de plus que le dernier lien le rattachant à cet homme qu’il n’a pas connu. 004. A treize ans, Sergei fut arraché à son lit à l’orphelinat. Se débattant comme un beau diable, le gamin ne put lutter contre la poigne de l’homme l’ayant arraché à son sommeil alors que ce dernier l’emmenait loin de la seule chose s’approchant d’un foyer pour ce gamin sans plus personne. Il avait beau crier, se débattre tout en s’époumonant, les personnes s’occupant de l’orphelinat fermèrent les yeux sur les cris d’enfants se faisant arracher à leur lit. Comme bien d’autres gamins  à l’époque, le nom de Sergei fut rayé de la liste de l’orphelinat, on le porta disparu, effaçant son existence de la surface de la terre. Pour le Belikov, il n’existe aucune trace de son passé. Rien de plus qu’un dossier portant son numéro de matricule et quelques informations sur l’enfant qu’il était. Aucune image, pas de photos d’une famille aimante retraçant l’aube de sa vie. Sergei n’est rien de plus qu’un numéro pour une organisation. Un soldat sans nom qu’on déplaca tel un pion sur un échiquier. Lorsque l’échiquier fut renversé, ce dernier fut troublé. Il n’était rien, a oublié ce que ça signifiait de vivre par soi-même. La corde autour de son cou semble être la seule chose le rattachant la vie, tel une bouée de sauvetage lui rappelant qu’il doit battre des pieds et des jambes pour avancer dans cet océan sans fin. Il n’est rien de plus qu’un animal prêt à courber l’échine pour un maître prêt à faire sens de ce qu’il a vécu, de cette douleur qu’on lui a imposé. Parce que, sans cela, ce qu’il a vécu ne rime à rien, sans cela on lui arracha sa vie en vain.   005. Sergei est quelqu’un d’extrêmement carré. A la limité du trouble obsessionnel compulsif, le blond a horreur qu’on trouble les rares choses sur lesquelles, dans sa vie, il a une véritable emprise. Ainsi, chaque chose à une place et chaque place sa chose. Homme fait d’habitude, il commence toujours sa journée de la même manière, levé à l’aube, quelques exercices physiques, un petit déjeuner copieux et le rangement méticuleux des éléments dissonants de son appartement. Il ne sortira jamais de chez lui sans une montre à son poignet et n’associera jamais certains vêtements ensemble. Son appartement à une disposition particulière qu’il se borne à maintenir au centimètre près. Cependant, depuis quelques temps une tornade est entrée dans sa vie, brisant ses habitudes et le forçant à sortir de sa zone de confort. C’est ainsi que le Belikov se retrouve à faire face à l’incertitude et au trouble, des éléments qu’il avait réussi à éradiquer de sa vie depuis de nombreuses années.   006. Le Belikov a toujours détesté qu’on l’affuble d’un quelconque surnom depuis la mort de son grand-père. Ce dernier avait l’habitude de l’appeler affectueusement : Michka. Terme russe désignant un petit ours. A l’époque, pour l’enfant encore maladroit et un petit peu trop grand comparé aux autres enfants de son âge, il s’agissait d’un surnom le caractérisant bien. Toutefois, en devenant une arme, le blond a perdu toute identité. Effacé des registres, vagues traversant le pays sans que personne ne le reconnaisse, Sergei n’est devenu rien de plus qu’un numéro sur un dossier. Son matricule était la seule chose le définissant du temps de son entrainement. Bien qu’Oleg l’appelait par son nom de famille, pour les autres enfants il n’était que le numéro 324B21.Rien de plus qu’un énième essai dans une expérience grandeur nature. C’est pourquoi il déteste tant qu’on l’appelle par autre chose que son prénom ou son nom de famille. Même si ça n’est pas grand-chose, aux yeux du russe il s’agit de la seule preuve de son existence.   007. Soldat de plomb, plus robot qu’homme. Sergei dénote. Celui-ci a parfois l’impression que les personnes l’entourant peuvent entendre la mécanique défectueuse de son cœur. Il se sait différent. Il l’a toujours été. Trop grand, trop imposant. Les yeux se posant sur lui sont toujours intimidés. Sa démarche est mécanique, ses sourires sont cycliques. A croire que quelqu’un a mal réglé le coucou dans sa poitrine et que l’horloge ne sonnera pas à l’heure. Le Belikov ne le fait pas exprès, c’est juste qu’il s’est fait Atlas des temps modernes. Porteur d’un monde trop grand pour lui. Alors, il avance le dos droit, les épaules carrées. Pareil à un militaire paradant, un pied après l’autre, on pourrait presque en entendre ses jointures grincer parce qu’on ne les a pas assez huilées. On aimerait bien lui donner un coup de pieds dans les tibias, le bousculer un peu pour que ses mouvements soient plus fluides, moins chorégraphiés au millimètre près. Sauf qu’il est comme ça. Toujours saccadé, toujours trop raide.   008. Sergei n’est pas un homme qui prend plaisir à tuer. Son but est de protéger les hommes, pas de les tuer. Bien qu’il ne ressente aucune honte, aucun remord à mettre fin aux jours de certaines personnes, il n’en tire aucun plaisir. Il a beau être un tueur de sang-froid, il n’agit que dans l’intérêt supérieur de la collectivité. Son but est de protéger les hommes de la vermine pullulant à ses côtés. Il suit les ordres du laboratoire l’employant et prend sa tâche à cœur. Les autres mutants qu’il croise, il leur rend leur humanité, purifie leur âme consumée par le mal. C’est ainsi qu’il s’est mis à vacciner les mutants croisant son chemin. Il n’hésitera, néanmoins, jamais à arrêter un mutant trop dangereux s’il n’est pas capable de l’atteindre avec ce précieux produit. 009. Le russe a toujours été un enfant extrêmement rusé. Même au cœur de l’oubli, se perdant dans les méandres d’une vie qu’on lui imposa, il sut toujours se raccrocher à quelques souvenirs. Des souvenirs qui, une fois sa formation terminée, le ramenèrent à la maison de son grand-père. Dans les décombres de ce qu’elle avait été, il retrouva une caisse remplie d’affaires. Se défaisant de la majorité de celles-ci, brulant ce tout, il ne put se résoudre à brûler une partition de piano annoté des mots de son père et au dos de laquelle son grand-père avait écrit quelques mots. Le papier est usé aujourd’hui, jauni par le temps. Des mots d’Anton ne subsiste que sa signature et de la partition que le titre ainsi qu’une dédicace : « Pour mon Michka, tu es tout ce que j’ai toujours espéré Sergei. » 010. Entrainé comme un élément dont on pouvait se débarrasser, Sergei s’est toujours battu contre le courant. Maître d’arme hors pair, même s’il maîtrise les armes blanches il préfère les armes à feu et le combat à mains nues. Pareil à un homme n’ayant rien à perdre, ne craignant pas la souffrance, il se sert de l’entièreté de son corps comme d’une arme. Se jetant sur ses ennemis, se servant de ses membres comme de remparts, il possède une manière brusque et violente de se lancer dans le combat. Souvent, désarçonnés par sa manière brutale de se battre, ses adversaires se retrouvent écrasés par cette tornade russe qui reçoit autant les coups qu’elle ne les donne. Il n’a juste pas peur de souffrir, pas peur de mourir. Il est ainsi trop téméraire, prêt à sauter sur des mutants dangereux, peu soucieux de se briser contre un mur de brique. On lui a tant répété que sa vie n’était pas sienne, qu’il n’agissait que dans un bien supérieur que le Belikov a fini par le croire. Il pense ainsi que sa valeur n’est mesurable qu’à ce qu’il fait, ce qu’il est prêt à faire. Quitte à y perdre une dent, un bras, la vie.


Comment êtes-vous entré parmi les hunters ?
Sergei n’a pas choisi sa vocation. A l’image d’un métal qu’on aurait travaillé à haute température, ce dernier a été façonné pour cette tâche depuis l’adolescence. Pion sur un échiquier bien trop grand pour lui, il n’a eu de cesse de courber l’échine face à ses maîtres impitoyables. Endoctriné, éduqué comme un enfant auquel fallait encore tout apprendre, il fut façonné par les mains expertes de maîtres penseurs. Plus qu’une vocation, aux yeux du Belikov il s’agit d’un devoir. Se dressant comme le dernier rempart d’une humanité au bord de l’instabilité, le blond a été poussé dans cette voie. Perdant l’innocence des premiers émois, perdant la douceur des premiers choix, sa vie fut sacrifiée sur l’autel d’un bien commun. Le choix n’était pas sien, il ne l’a jamais été. Son supérieur parlait de destiné, d’un bien plus grand que la somme de leurs souffrances personnelles. Il y croyait. Il y a toujours cru et, malgré la mort d’Oleg, il ne peut s’empêcher d’y croire encore.

Avez-vous déjà effectué votre devoir de chasseur ?
La première fois que le Belikov dû abattre la sentence sacrée et inviolable de la mort menant sa main, ce dernier avait à peine plus de dix-sept ans. Un homme plus vieux que lui de quelques années avaient été attaché à une chaise alors que l’enfant soldat attendait ses ordres de l’autre côté de la porte. Le spectacle funeste du mort en devenir aurait pu entacher la volonté du presque homme si ce dernier avait encore eu le cœur de s’attacher à ces choses-là. C’est avec une indifférence funèbre que Sergei s’installa face à sa future victime en attendant les ordres. Durant les années passées à s’entraîner, le blond avait dû réaliser plus d’une chose effroyable aux personnes amenées sous ses doigts. Il avait arraché des vérités imprononçables, offert des douleurs insoupçonnables. Et, toujours, d’un mot un seul, Oleg avait le don de manier son soldat de plomb comme une arme ne répondant qu’à ses ordres. Ainsi, lorsqu’il demanda à sa chose de prendre le colt lui faisant face, Sergei s’exécuta sans broncher. Seul le recul de l’arme fit bouger le russe alors que l’inconnu repeignait l’intérieur de la pièce délabré d’une vie qu’il venait de perdre.

Que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles nommé Uprising ?
De nombreuses choses ont été apprise à Sergei, de la politique jusqu’ à l’histoire des sociétés les plus importantes. De l’anglais jusqu’à l’italien. Cependant, on n’apprit jamais au blond à avoir un avis. Ce dernier a été éduqué afin de suivre les ordres, accomplir sa mission comme une bête bien entraînée sans jamais remettre en question les instructions données. Son but, à l’heure actuelle, est d’appréhender une mutante en particulier. Le reste n’est que perte de temps, distraction non nécessaire dont il se passerait bien. Ainsi, le groupement Uprising n’est, aux yeux du russe, qu’une mascarade. Un mouvement dont il rigolerait s’il en avait le cœur et l’envie. Leurs idéaux lui semble ingénu alors que leurs actions  lui paraissent dénuées d’impact. Selon lui, si un mouvement pareil c’était élevé en Russie, celui-ci n’aurait certainement pas fait long feu. Néanmoins, dans un pays aussi mal  géré que l’est les Etats-Unis, le Belikov ne s’étonne pas de voir la gangrène pervertir la population sans que personne ne réduise au silence la source de pareille infamie.

Que pensez-vous des actions de Thaddeus Lancaster à la tête du Comté ?
L’avis du russe concernant le maire de la ville est indifférent. Ce dernier, peu soucieux de s’intéresser aux guerres intestines polluant les fondements de Radcliff ne se soucia jamais du Lancaster et des actions qu’il mit en œuvre. Sergei a une mission et l’achèvement de celle-ci est la seule chose qu’il garde à l’esprit. Le reste n’est que distraction dont il ne veut pas s’encombrer. Ainsi, la Gunpower Squad que Thaddeus créa, le couvre-feu et maintenant la quarantaine laissent de marbre le hunter. Il a d’autres choses à faire que de s’impliquer dans la vie d’une ville qu’il quittera surement une fois sa mission achevée. Il y aura toujours un nouveau mutant à chasser, un nouveau lieu où se rendre. Radcliff n’est qu’une étape sur le chemin de Sergei et ce dernier se rend bien compte qu’il finira par quitter cet endroit une fois qu’il aura mis la main sur la mutante qu’il cherche.


the-last-shewolf - amandine - 21 ans

PAYS : Belgium forever bitches.  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3865114578  DISPONIBILITÉ : Comme pour Priamou d'amuuuuur, ça dépend de la charge de travail que j'ai. Cependant, je suis là souvent.  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3107078471 VOTRE AVIS SUR TH : C'est pas cool... c'est pour ça que je me fais un DC.  :hi5:  COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : J'ai traversé une armoire et bam je suis arrivée ici. PERSONNAGE : Scénario de Roos. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : écrire ici. UN DERNIER MOT ? : écrire ici.




Dernière édition par Sergei Belikov le Dim 29 Nov 2015 - 18:25, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 12:30

we aren't  born for ourselves  alone
There's fire in my veins and it's pouring out like a flood


Les doigts de Sergei dansaient sur le vieux piano ayant appartenu à son père. Dans cet hiver sans fin s’étant abattu sur la Russie, les flocons venaient paresseusement recouvrir Saint-Pétersbourg d’un manteau blanc. Installé à côté de la fenêtre du salon, le garçon répétait inlassablement la même partition afin d’arriver à maîtriser l’enchainement complexe de notes glissant de ses doigts. Une guerre faisait rage sur les touches du piano alors que l’enfant caressait celle-ci dans une douceur et précision qu’il mettait dans tout ce qu’il entreprenait. Installé dans la cuisine annexe au salon, le grand-père du gamin s’occupait du maigre repas qu’ils allaient manger un sourire usé aux lèvres. La nourriture sur le feu, l’adulte alla rejoindre son petit-fils dans le salon. Passant une main dans les cheveux décoiffés du gamin, un sourire tendre aux lèvres, le grand-père de Sergei ne put s’empêcher de souffler : « Michka, ce n’est pas en t’échinant sur cette partition que tu vas y arriver aujourd’hui. » Les doigts du gamin se figèrent sur les notes du piano alors qu’il relevait son visage vers la dernière personne qu’il lui restait sur la planète. Se mordillant la lèvre inférieur, un air déterminé au visage, le blondinet ne put s’empêcher de répondre : « Mais je veux savoir jouer comme mon père. » La tristesse noyant le regard de l’adulte n’atteignit pas l’enfant aveuglé par sa propre impétuosité. Sergei n’avait pas idée de ce que son inflexibilité pouvait signifier pour son grand-père. Il ne savait rien de ses parents. Juste leur métier et qu’ils étaient morts dans un accident. Le reste, gardien de la mémoire de son fils et de sa belle-fille, le Belikov avait juré de l’emmener dans sa tombe. Protégeant, par la même occasion, son petit-fils de ce goût pour la liberté qui avait mené sa progéniture à la mort. Caressant les cheveux de l’enfant avec douceur, Anton laissa le silence emplir la pièce quelques instants. L’hiver sera rude, l’homme pouvait le sentir à la douleur dans ses os, comme la vie de cet enfant qu’il allait finir par abandonner en laissant la mort prendre ce corps usé par les années. Anton le savait, à force de s’user la santé à l’usine, s’échiner à ramener de quoi mettre dans la bouche de son petit-fils, la mort allait réclamer son dû plus rapidement que prévu. Pourtant, le grand-père de Sergei, ne pouvait se résoudre à faire les choses autrement. A laisser l’enfant avoir faim, avoir froid. Il regrettait juste de sentir la mort et ses bras glacé le menacer aussi tôt dans la vie de son petit-fils. « Ton père a écrit cette partition peu avant de t’avoir, tu as encore toute ta vie devant toi pour arriver à la maîtriser. » Reposant ses yeux trop émotifs pour ses larges épaules, le petit Belikov laissa ses doigts glisser à nouveau sur les touches en réfléchissant à ce que venait de lui dire son grand-père. Le piano. La musique. C’était tout ce qu’il avait de son père. Il s’agissait de l’unique héritage que ses parents lui avaient laissé en décidant de disparaître de sa vie sans prévenir, abandonnant un orphelin au froid de l’hiver. Malgré tout, Sergei ne pouvait s’empêcher de vouloir être proche de ses parents. De vouloir les comprendre, leur ressembler. « Je veux être meilleur que lui. » Souffla-t-il finalement plein d’une pudeur qu’il haïssait. Il voulait tellement être fort, arrêter d’incomber son grand-père de sa personne qu’il ne voyait pas clair. Il n’avait pas conscience de la portée de ses mots, de leur incongruité pour lui, gamin d’une dizaine d’années apprenant à peine à vivre. Plein des flammes de l’innocence, trop jeune que pour imaginer l’épée de Damoclès résidant au-dessus de sa nuque, peut-être qu’Anton aurait pu mieux le préparer. Peut-être qu’à force de le couver ce dernier n’a fait que le rendre plus fragile face aux secousses s’apprêtant à troubler sa vie. Ce ne fut pourtant pas faute d’avoir essayé. « Il ne voudrait pas que tu fasses mieux que lui, Sergei. Il voudrait que tu sois heureux. » Ébouriffant une dernière fois la crinière de son petit ours, l’adulte n’imaginait pas que le gamin fuirait le bonheur de peur qu’il ne se sauve. Ni que cet instant n’était rien d’autre qu’un dernier fragment de bonheur prêt à s’effacer entre les doigts du gamin.

†††

La sensation s’insinuant dans ses veines n’avait rien d’un feu. Au lieu de cette chaleur envoutante dont on lui avait conté la morsure, il ne faisait face qu’au froid trop connu de ses origines. Aucun brasier ardent ne vint naître dans les entrailles de l’enfant presque homme alors que son poings rencontrait le visage encore juvénile de l’adolescent lui faisait face. Sergei ne voyait pas rouge. La lumière blafarde du néon suspendu au-dessus de sa tête semblait incapable d’atteindre les rétines de l’adolescent alors que ce dernier continuait à abattre son poing salutaire sur la mâchoire ensanglantée de son voisin de chambrée. Il ne sentait rien. Pas les flammes de la colère, pas le feu de la violence. En son cœur ne se trouvait que le froid trop connu des glaces ayant progressivement recouvertes son myocarde. La colère n’était rien d’autre qu’une engelure venant recouvrir le palpitant battant entre ses côtes. Rien d’autre que des plaques de verglas venues s’installer dans ses veines. Le sang s’échappant du gamin sans nom avait beau tâcher les vêtements du Belikov, ce dernier restait indifférent face au spectacle qu’offrait le presque mort entre ses doigts. En lui, le temps s’était arrêté. A l’image d’un hiver blanc gelant la taïga, le gamin pouvait sentir en lui le souffle glacé de sa colère venue figer tout sur son passage. Tout ce qu’il savait, c’était qu’un instant plus tôt les rôles avaient été inversé. Sanglé à une chaise, incapable de se défaire de ses liens, le jeune Sergei avait dû apprendre de la pire des manières ce qu’il arrivait aux enfants pas assez vif pour leurs geôliers. Aveugle à la douleur ankylosant ses membres, le gamin se contentait de laisser la glace dans ses veines s’échapper de son être en gerbes ensanglantées écorchant ses poings. Lâchant l’adolescent qui, quelque instant plus tôt, avait dû lui faire payer ses erreurs, l’orphelin se jeta sur la carcasse immobile du garçon plus âgé de lui de quelques années. Une main agrippée à la chevelure de ce dernier, le Belikov n’hésita pas une seconde à écraser avec virulence le crâne de ce presque ami avec lequel il venait de partager trois ans de sa vie. Les gémissements plaintifs du gamin appelant sa mère n’arrivèrent pas à atteindre le cœur du pétersbourgeois. Avec l’indifférence d’un fermier mettant fin à la vie d’une de ses bêtes trop faible pour survivre à l’hiver, Sergei répétait inlassablement le même geste sans ne rien ressentir. En son cœur, ni trouble, ni flammes, rien de plus qu’une précision chirurgical dans l’exécution du mouvement. Des muscles se nouant sous sa peau, à la force exercée à la base de ses doigts pour ne pas lâcher prise, avec un calme flegmatique le blond ne cherchait même pas à adoucir la douleur de son ancien ami. Il ne tenta pas d’abréger ses souffrances dans un dernier sursaut d’humanité. Dans l’inhumain, la violence d’un cœur froid,  Sergei ne ressentait rien de plus qu’une paix glacée trouvée dans le froid de sa rancœur. Dans la force de sa douleur. « Belikov ! Stop. » Prédateur forcé de lâcher sa proie, les mâchoires crispées de l’adolescent claquèrent alors que ce dernier regardait la carcasse ensanglantée sur laquelle il était penchée. Blessures plus que chair, le corps disloqué du gamin s’étant autrefois entrainé au côté de Sergei n’avait plus rien d’humain. Le sang offrait à ses traits des allures de Joconde transcendée. Sur cette toile de chair, le gamin avait peint une fresque éphémère d’une rare beauté. Son  officier traitant semblait d’accord avec les pensées du gamin, l’homme aux cheveux grisonnants incapable de retenir un léger sourire carnassier d’étirer ses lèvres dessoudées par des années gravées au fer rouge sur sa peau. L’homme s’occupant de l’entrainement de Sergei et d’autres adolescents disparus de la surface de la terre comme ce dernier, tendit une main vers celui-ci. S’exécutant sans broncher, le presque homme toujours gamin se redressa avant d’avancer vers l’homme tirant les ficelles de sa personne. Les traits dénués de toute émotion, le sang immaculant son visage offrait à son facies une gravité qu’aucun adolescent de son âge n’aurait dû avoir à porter. Néanmoins, les épaules trop large pour la tenue réglementaire des gamins de son âge, Sergei avait déjà des allures de presque homme. Faisant presque la taille de son supérieur, il se bornait à garder les yeux au sol alors que ce dernier évaluait sa pièce de collection comme s’il ne s’agissait que d’un pion sur un échiquier. Satisfait de l’état du soldat en devenir, il se contenta d’hocher la tête avant de claquer des doigts et que l’on vienne chercher la carcasse encore gémissante de l’autre garçon. « Seul les plus forts sont en mesure d’accomplir ce à quoi tu es destiné, Belikov. Ta vie ne t’appartient pas… » « Elle n’est qu’un rempart pour l’humanité. » Hochant la tête, le rire gras et dénué de bonhommie de l’homme grisonnant éclata dans la pièce alors que son protégé ne bougeait pas d’un millimètre. « Exactement. C’est pourquoi rien ne devra jamais te faire hésiter à compléter ta tâche. Maintenant, dis-moi est-ce que tu avais reçu l’ordre de tuer Ianek ? » Baissant la tête un plus légèrement, Sergei resta silencieux face à la menace imminente de ce qui allait se produire. Le silence dans la pièce était intenable, chape de plomb venue recouvrir les épaules de l’adolescent faisant face à un jugement dont il ne pouvait ressortir innocenté. C’est alors qu’Oleg retira sa ceinture avec une lenteur mesurée. Habitué à torturer ces gamins, arracher l’essence de leur violence, la sève de leurs peurs, il savait ce qui les faisait véritablement réagir. Un frisson glacé parcouru l’échine de Sergei alors que le gamin serrait les poings en attendant d’entendre le premier claquement annonçant le début de la punition. « Ta violence est ta plus belle arme. Cependant, tu n’es pas en droit de prendre des décisions de ton propre chef. Si tu n’en reçois pas l’ordre, tu courbe l’échine. Est-ce compris, Belikov ? » Hochant la tête avec une lenteur figée, le gamin dont les épaules s’étaient affaissées sous le poids de l’anticipation entendit le premier coup plus qu’il ne le senti. Habitué à ce traitement, le recevant moins que les autres enfants vivants avec lui, le gamin connaissait la marche à suivre. Endurer la douleur en silence, ne pas se plaindre des flammes naissant sous les coups d’Oleg. Il se contentait de courber l’échine, attendre le prochain coup et celui d’après. Et tous les coups qu’Oleg jugerait nécessaire à l’expiation de sa faute. « Belikov, est-ce que tu as compris ?! » La ceinture s’abattit encore le long de la colonne de Sergei alors que ce dernier ne put réprimer le gémissement incertain de dessouder ses lèvres. Dans un souffle court, le blondinet hocha la tête alors qu’il répondait : « Je ne dois agir que s’il m’a été ordonné de le faire. »

†††

Le grondement du tonnerre avait laissé place à un silence dont le poids n’aurait pu être traduit par des mots. Un bruit parasite emplissait la pièce, s’échappant de la télé écrasée au sol dans un grésillement désagréable. La pièce de séjour de l’appartement n’était rien de plus que l’épicentre d’un tremblement de terre que les voisins avaient pu ressentir. Au sol, les fragments brisés d’une vie factice s’étalaient comme le sang métaphorique d’une personne qui n’avait jamais existée. Les photos d’un homme souriant jonchaient le parquet perdues entre des babioles venues des quatre coins de la planète. Le bonheur factice suintait des images alors que le propriétaire de ce visage fixait le plafond dans une immobilité mortuaire. Si ce n’était pour le souffle s’échappant de ses lèvres disloquées par le poids d’une nouvelle pesant sur son être depuis trois jours, on aurait pu croire que la mort lui avait offert un dernier baisé. Cependant, la vie s’échappait de ses lèvres en expirations fébriles qu’il ne savait retenir. Les yeux fixés sur le plafond de cet appartement dans lequel il avait vécu pendant quatre mois, Sergei attendait. Il savait que rien n’allait venir, que personne n’allait le trouver, pourtant il attendait. Comme le bon soldat qu’il était, le soldat qu’on lui avait appris à être, il attendait des ordres qu’il savait que personne ne donnerait. Le laboratoire était détruit, sa mission était partie en fumée comme le corps sans vie de son amant sur le lit. Il n’avait pas de raison de se lever, aucune raison de continuer à avancer. Naufragé au milieu d’une mer d’épaves, il laissait son esprit voguer à la dérive. La colère s’était mise à couler de ses doigts comme l’encre d’un stylo. Dans une froideur chirurgicale, il avait pris soin de détruire chaque élément de cette vie que sa mission lui avait imposé. Cette vie qu’il méprisait du plus profond de son être. Les faux sourires de joies, les photos partagées avec cet homme qu’il n’aimait pas. Les jours passés à prétendre qu’il avait peur de tout pour ne pas qu’on remarque qu’il n’avait peur de rien. Il détestait ce simulacre de faiblesses que cette mission lui avait imposé. Détestait avoir eu à vendre sa chair aux enchères afin de faire tomber sa proie dans ses draps. Celle-ci n’était plus, le masque était tombé. Au milieu de la destruction, du bruit de verre cassé s’échappant de son appartement, personne n’avait surpris les derniers soubresauts du mutant. Le Belikov lui avait offert la liberté. A défaut de pouvoir le ramener au laboratoire, au moins il avait achevé sa vie misérable d’erreur de la nature. C’était sa seule alternative, la dernière chose faisant sens dans ce monde où la terre venait d’arrêter de tourner. Les yeux bornés à fixer le plafond, le blond se contentait d’attendre. Peut-être qu’il allait finir par dépérir sur le sol de cet appartement. Cela faisait trois jours. Trois jours passés dans un état d’entre deux. Entre vie et mort. Trois jours d’un silence déchiré par le grésillement de la télévision qu’il avait méthodiquement écrasé sur le sol du salon alors que le regard vitreux et sans vie de son ancien amant observaient la scène. Trois jours que plus rien ne faisait sens et qu’il hésitait à mettre fin au chaos régnant dans ses veines. Son téléphone se mit alors à sonner. Phare jetant une lumière nouvelle sur le bord de cette jetée où le chasseur s’apprêtait à s’écraser. Aucune joie ne vint réchauffer le cœur de Sergei. Aucune excitation ou même appréhension ne lui déchira les entrailles alors qu’il se redressait pour récupérer le téléphone perdu au milieu des décombres d’une vie lui paraissant si lointaine. Collant le combiné à son oreille, incapable de songer à la personne pouvant l’appeler, il eut du mal à arracher un quelconque mot de sa bouche. Oleg était mort, les autres aussi. Il n’y avait plus rien. Rien au bout du fil prêt à le rattacher à la vie. Pourtant, il arracha à ses lèvres un mot d’anglais fébrile : « Allo ? »  La chaleur étouffante de Buenos Aires n’avait jamais autant déplu au russe. Ce dernier aurait aimé pouvoir s’éteindre dans la neige, comme son grand-père, comme ses parents avant lui. Il aurait aimé trouver le repos au cœur de sa mère patrie. Cependant, à l’autre bout du téléphone, quelques mots ravivèrent en lui un feu pourtant si prompt à s’éteindre ces derniers jours : « Les laboratoires Holgersen et moi-même aurions une proposition pour vous monsieur Belikov. » Le cœur du blond eut un sursaut de vie alors que ce dernier se demandait comment cette personne avait pu obtenir son véritable nom. Dans un silence grave, il attendit que l’homme au bout du fil ne reprenne la parole. Puis, naturellement, du chaos émergea quelque chose de nouveau. Quelque chose ressemblant à de l’espoir. Au fond, il ne s’agissait que d’autres chaines, la seule chose capable de forcer son sang à couler dans ses veines.  

†††

Comme tous les jours à la même heure, Sergei posa les clés de son appartement sur le crochet à l’entrée de celui-ci. Il prit ensuite soin de poser sa veste de costume sur la chaise à l’entrée avant de desserrer la cravate autour de son cou. C’est avec plaisir que le Belikov retrouva la quiétude de son appartement après avoir passé une énième journée à entendre des américains parler pour le plaisir de parler. Bien que son travail lui fournisse une excellente couverture, le hunter devait se rendre à l’évidence que la tâche d’assistant juridique n’était pas quelque chose qu’il prenait plaisir à accomplir. En plus d’entendre idiots sur idiots se plaindre de leurs problème, il devait subir l’acide qu’ils crachaient à sa personne au lieu de la tourner vers les individus concernés. Poussant un soupire las, il passa une main dans ses cheveux légèrement ébouriffé avant d’atteindre le séjour de son logement. Les lieux étaient froids, presque impersonnels. Si ce n’était pour un tableau accroché au mur, quelques photos soigneusement encadrées et placées ci et là, l’endroit n’inspirait aucune chaleur. Les meubles avaient été poussés contre les murs suite à la dernière visite de Roos pour son entraînement. Pareil à une ombre se contentant de manger et dormir en ces lieux, le russe n’avait pas senti le besoin de réinstaller à leur place d’origines les différents éléments de la pièce. Néanmoins, Sergei ne manqua pas de remarquer le tiroir mal refermé d’un bahut ainsi que les coussins éparpillés sur l’un des divans. D’abord sur ses gardes, il ne lui fallut pas longtemps pour conclure que la personne s’étant introduite dans son appartement ne lui voulait aucun mal. Indifférent à la présence dans son dos, il se contenta d’aller nonchalamment jusqu’à sa cuisine avant de pivoter sur lui-même de manière impromptue. Posant ses mains sur les épaules de l’intrus il n’eut aucun mal à la plaquer au mur tout en la toisant de toute sa grandeur. Entre ses doigts, la jeune femme avait des airs de porcelaine de chine. Il ne lui suffirait que d’une seconde d’inattention pour qu’elle ne vienne à céder sous la pression et qu’il se retrouva avec des fragments de la Bristow étalés à même le sol de son appartement. « Si tu te faufiles chez quelqu’un, essaye au moins d’être discrète. » Souffla-t-il d’un ton sec alors qu’à son cœur ne se trouvait ni rancœur, ni colère. Roos avait réussi quelque chose que personne n’avait su faire depuis que le Belikov avait abandonné son passé sur l’autel de sa destinée. Cette dernière s’était infiltrée dans son système, à l’image d’une mauvaise fièvre, d’un rhume tenace. Il pouvait parfois la sentir glisser entre ses côtes, venir danser entre ses reins. Ainsi, même ses manies les plus dérangeantes, les pires de ses effronteries lui paraissaient attachantes. Il avait l’impression de tenir entre ses mains la chose la plus précieuse que le monde lui avait offert à contempler. Lui, dont les doigts se contentaient de briser des vies, donner la mort, il se demandait comment cette course contre le temps allait s’achever. Insidieusement, à sentir l’étau se refermer autour de sa gorge, il savait qu’une seule issue était possible. Le crash. Malgré ça, malgré la voix d’Oleg dans sa tête lui répétant que sa vie ne lui appartenait pas, qu’il y avait une raison pour laquelle il avait laissé cette jeune femme s’approcher de lui, il ne pouvait s’empêcher de repousser sa rationalité du revers de la main. Percevant à peine les mots de la jeune femme, il se contenta de la lâcher, les traits de son visage toujours crispé en cette moue dénuée d’émotions qu’il arborait en permanence une fois le masque tombé. Avec l’indifférence d’un aveugle au bord du précipice, il se rendit dans sa chambre tout en retirant sa chemise avant de revenir vêtu d’un marcel et d’un training. Récupérant dans une armoire des tanto, il en lança un à Roos avant de dire en s’installant au centre de la pièce : « Il y a un double des clés dans le tiroir de l’entrée. » Pas un mot de plus. Pas une explication. Avec cette retenue froide le caractérisant tant, Sergei venait d’ouvrir de manière permanente sa porte à la jeune femme. Suivant une impulsion, un élan de cet organe dont il ne connaissait rien, le blond se répétait inlassablement qu’il ne s’agissait que d’un moyen de gagner la confiance de la Bristow. Tel un disque rayé, alors qu’il expliquait à la jeune femme des mouvements à pratiqués, il continuait à répéter une litanie de justification expliquant son geste. Parce qu’il n’était pas le genre de personne à se laisser attendrir. Parce que ça faisait longtemps qu’il avait abandonné son cœur en Russie, ce dernier enterré entre ses souvenirs d’enfance et la tombe de ses parents. Pourtant, il n’avait aucune raison de faire un tel geste, d’offrir à la brune une porte ouverte sur sa vie. Sauf qu’il avait envie qu’elle défonce cette porte, envie qu’elle se love entre les ventricules de son cœur et qu’elle repeigne l’intérieur. Il avait envie de sentir un peu d’elle entre les côtes de cette cage thoracique trop large. Se faire rempart de son corps pour la brune et que jamais rien ne l’atteigne. Mais le monde allait finir par l’atteindre et lui par la briser. Il le savait au fond de lui-même alors qu’il lui montrait comment désarmer un assaillant. Il savait qu’il allait souffler les fondations de sa vie tel le méchant loup en dehors de la maison en paille. Il croyait le savoir, persuadé d’être le seul capable de briser l’autre dans cette histoire. Le Belikov était aveugle, ignorant bienheureux refusant de voir la fin. Refusant de sentir les fragments de son être s’embraser au contact de la jeune femme, se transformant en poussière alors qu’il était sur le point de s’écrouler. Dieu seul savait à quel point il avait envie de se briser sous les doigts de la Bristow.


Dernière édition par Sergei Belikov le Dim 22 Nov 2015 - 21:28, édité 8 fois
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Octavia Lovecraft
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 12:33

TU AS CÉDÉÉÉ !!!  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 996374593  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3107078471  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2528048821
Qu'il va être cool le Sergei, tu vas encore envoyer du feels à foison.  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3013803170  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 921491218
Je t'ai déjà tout dit par mp, mais again, excellent choix, j'ai hâte de lire ta fiche et vos rps ! Et je te garde Lys & Zelda sous le coude. most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3563753149
Rebienvenue ! most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 422354165
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 12:57

ouuuuh, pripri rejoint le camp des DC most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3440612238 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2765873474 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2765873474
rebienvenuuuuuuue most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 243543726 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 1838896285 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2675131757 bonne chance pour cette fiche most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 1734149047

(HUNTERS RPZ most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3589615265 )
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 13:08

Un chasseur pour Priamus most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 996374593 . JTe reserve ... allez, les trois, on est fous, au cas ou tu t'ennuies et qu'on a pas assez de rp ensemble most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2765873474 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2497508888
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 13:14

http://33.media.tumblr.com/tumblr_lyfljpg3pG1qhfn1xo1_500.gif
ça casse un peu le mythe du hunter hein most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 937015410 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2636227509
Rebienvenuuue et très bon choix <3
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Seth Koraha
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 13:49

C'est bien, il faut céder à l'appel du DC most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2765873474
Rebienvenue parmi nouuuus most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 284087483
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 14:27

Excellent choix de scenario most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 1091897475

Re-bienvenue chez les fous most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 243543726
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Benjamin Moreno
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 14:50

Rebienvenuuuue most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 921491218
Bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions, n'hésite pas most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 243543726
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Marius Caesar
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 15:36

Rebienvenuuuuuue du coup most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 921491218
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 15:46

Rebienvenue ! most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3589615265 Les DC, c'est le bien. most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 937015410
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 16:07

MON SEEERGEEIIIII D'AMUUU(...)UUUR most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3440612238 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 243543726 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2765873474 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 996374593 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2567386121 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3384828687 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2636227509 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2976688543 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 937015410 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3890427017 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 1134108285 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2558279357 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 921491218 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3753776951 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3563753149 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 235762262 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 4051910872 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 422354165 :keur: I love you ohlala, merci encore te prendre mon affreux chasseur, hâte de faire fondre ce gros bisounours most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 996374593 bon courage pour cette fiche, hâte de voir ce que tu vas faire de lui most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 475114356 puis rebienvenue ici du coup, j'suis ravie que tu aies cédé most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2798156964 I love you (puis bébé wolfgang dans tes gifs, j'suis in love most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3440612238 )

et bas les pattes astrid, c'est mon mien most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 658998169 Arrow
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Hippolyte Caesar
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 18:58

Rebienvenueeeeeee monsieur ! most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 921491218 Bon courage pour ta fiche ! :keur:
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 19:17

most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 292007208 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2976688543 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 284087483

J'ai, par faiblesse, mais avec fierté, rejoins le club des DC. most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 359046985 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3440612238

Merci pour les petits mots d'amuuuuuuuur. most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3167136188 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 1838896285

Octa, j'ai cédé, impossible de résister. most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2636227509  Faut dire, que tu m'as bien aidé en vendant les mérites du craquage. most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 244575618 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 115991268

Malachou, on aura jamais trop de rp ensemble, puis je m'ennuie souvent. most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 937015410 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 1030106593 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 1734221201

Rosa, tu sais comment exposer le pire des gens. most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3991503307 C'était juste une couverture pour Sergei, il est trop viril et effrayant que pour s'habiller comme un patchwork de couleurs. most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2147571588 most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 1172902275


Roos,  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 292007208  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 2976688543  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 1838896285  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 1134108285  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 3167136188  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 115991268  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 422354165  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 284087483  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 996374593
C'est un plaisir de prendre l'affreux monsieur, rien de mieux qu'un hunter russe un peu brute.  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 996374593  :super:
(bébé wolfgang c'est le plus chou... malheureusement Sergei arrêtera d'être chou après cette époque à part peut-être avec Roos...  most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 359046985 ).
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 20:31

il rêve d'être un prince charmant ouai most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei 937015410 je diras rien t'inquiète Arrow
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MessageSujet: Re: most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei   most days my demons are silent, but when they talk... oh, god. how they scream + sergei Icon_minitime

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