≈ 001. Tu as ce qu'on appelle une mémoire eidétique. Autrement dit, mémoire photographique ou absolue. Tu as donc la faculté d'assimiler une très grande quantité d'information et à t'en souvenir dans les moindres détails des années durant. ≈ 002. Tu es un Callahan, celui que tout le monde appelle le 'loup solitaire'. Tu as appris à aimer la solitude, et tu préfères sa compagnie à celle de ta famille. Pourtant, ce n'est pas faute d'aimer ton père et d'apprécier ta sœur. Or, deux ombres assombrissent le joli tableau … Ta belle-mère, et ton frère. Tu n'as jamais pu apprécier la première, tu as toujours refusé qu'elle prenne la place de ta mère. Tandis que le deuxième n'a engendré chez toi qu'indifférence et soupir exaspérer. ≈ 003. Tel un enfant-soldat, tu as subi un entraînement strict dès ton plus jeune âge, au point que tu savais démonter et remonter un fusil avant même de connaître tes tables de multiplication. À l'aise dans différents arts martiaux, ton paternel a fait de toi une arme. ≈ 004. Pourquoi faudrait-il toujours que le monde se divise perpétuellement en deux ? Mettre les gens dans une case pour définir ce qu'ils sont ? Noir ou Blanc ? Méchant ou gentil ? Ne peut-on pas être simplement un nuancé de gris ? Toi, tu ne t'es jamais encombré à entrer dans un moule, t'évertuant à être toi-même, tu te plais à croire que tu es unique. Tu n'as jamais fait preuve d'une quelconque bravoure héroïque, n'as jamais eu l'étoffe d'un bon samaritain non plus. Cela fait-il pourtant de toi un psychopathe bon à être enfermé ? Tu ne te sens ni bon, ni méchant. Tu n'as pas trouvé un juste-milieu non plus. Tu es juste de ceux qui n'étiquettent pas les gens, de ceux qui croient au gris. Après tout, être bon ou gentil ne dépend au final que de l'endroit où on se trouve. À gauche ou à droite de la barrière ?  ≈ 005. Monstre de froideur et d'intelligence, tu restes un prince des glaces, écrasant dans ta paume le moindre sentiment, la moindre faiblesse. Tu te caches au final. Tu caches toute ta douleur ; tu caches tout ce que tu ressens vraiment. Personne ne sait à quoi s'attendre avec toi. Un sourire de ta part, prédit un avenir mortelle. Une caresse, un simple avertissement. Tu n'es que contradiction. ≈ 006. Tic tac, tic tac. C'est le bruit que tu fais, c'est le bruit de ta propre folie. Depuis toujours, tu es sur une pente raide, prêt à la dévaler à toute vitesse pour te fracasser contre un mur avec violence. Tu la sens en toi, elle s'est immiscée partout dans la moindre pore de ton être, et tu te retiens. Tu te retiens pour ne pas exploser, pour ne pas partir en vrille. Car tu le sais, tu es à bout. Peut-être es-tu déjà fou ? ≈ 007. Les dégénérés ? L'un d'eux a tué ta mère, et c'est à partir de ce moment-là que tu as commencé à avoir … Comment dire ? Des idéaux un peu radicaux. Pourtant à mesure que le temps passe, ta colère vengeresse se transforme peu à peu en indifférence, pas que tu es appris à les aimer ou à les tolérer non. Ta maturité à transformé ta façon de penser, en une idéologie encore plus cruelle et beaucoup moins justifiable : tu n'es plus en colère, tu n'as plus de haine qui te pousse à commettre le pire. C'est juste devenu une habitude, une façon d'être. Tu les tues, les massacres, parce que … Parce que tu le fais bien, parce que tu es doué et surtout … Parce que ça t'apaise. ≈ 008. Tu fumes encore et toujours. Tu fumes en ouvrant les yeux le matin, tu fumes après chaque repas, après ton café, après une bonne douche, tout le temps … Et jamais il ne t'est venu à l'idée d'arrêter. Ce cancer en bâton te fait du bien, il t'apaise, atténue ta frustration, et calme tes instincts. ≈ 009. Tu es un fin palet. Tu aimes la bonne cuisine et les bouteilles qui valent des millions. Tu n'as pas les défauts d'un fils à papa non, tu as juste cette manière de penser : quitte à payer, tu manges ce qu'il y a de meilleur. Pourtant, tu as une certaine habitude qui souligne encore une fois cette contradiction qui te sied à merveille : après une chasse digne de ce nom, il te faut absolument manger un bon hamburger, et un milk-shake. ≈ 010. Tu es connu, aussi bien chez les chasseurs que chez les dégénérés. Tu es connu pour ton caractère à la limite de la sociopathie, tu es connu pour ton apathie légendaire, mais également pour les armes que tu créé depuis plusieurs années. Et en parlant d'arme … Tu en as créé une nouvelle. Révolutionnaire. Une arme d'un tout autre genre, de celle qui ont des jambes, des mains, et surtout un visage. Tu l'as poli, modelé. Tu l'as vu grandir aussi. Et elle est tienne.

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