« On arrête ? » Demande la jeune femme avec un sourire amusé sur les lèvres. « On arrête » Conclu-a-t-il. Une page se tournait. Devant eux se trouvait une maison perdue dans la forêt, cette dernière était en miettes. Les deux jeunes gens s’étaient cotisés pour l’acheter et tout casser à l’intérieur. Tout simplement pour se défouler et faire sortir les sentiments enfouis qu’ils n’arrivaient pas à exprimer d’une autre façon. Ils allaient enfin pouvoir prendre un nouveau départ. Harrison avait enfin fait le deuil de sa femme, Diana acceptait enfin que sa vie à Détroit soit finie et qu’il était inutile de s’accrocher au fantôme de sa mère.
« Je n’aimais pas ma femme. » Alors que la jeune fille lui servait son verre, elle ne s’attendait pas à ça. Stupéfaite, elle accepta un rendez-vous avec lui, pour essayer de l’aider, même si ce n’était pas forcément son rôle. Diana le comprit tout de suite. Il aimait sa femme, c’est simplement qu’il ne pouvait pas la pleurer encore. Il était sous le choc. Alors quand elle apprit que s’il était venu, c’était à cause de la mutation de la serveuse, cette dernière pensa écourter la conversation. Mais elle comprit bien vite qu’il cherchait seulement quelqu’un à qui parler et qu’elle semblait correspondre.
Oui il y avait eu de l’amour entre sa femme et Harrison, mais était-ce le grand amour ? Peut-être. Il se reconstruit à peine finalement. Alors que comme deux gros associables, Diana et lui regardait un film chez elle, Harrison lui expliqua finalement comment elle était morte. Amélie avait exactement le même don que Diana. Cette dernière était aussi comme un grand condensateur d’électricité. Sa femme avait aussi de multiples ecchymoses sur le corps, mais elle n’avait jamais blessé qu’elle-même avec son don. Contrairement à Diana qui avait déjà eu des accidents par le passé. Contrairement à la serveuse, la femme de Harrison ne se cachait pas et s’amusait justement à faire ce genre de petits tours, comme le coup de la batterie de portable. Un soir, en rentrant chez eux, il vit un homme sortir de leur garage en courant. Il courut alors vers ce dernier, Amélie suffoquait sur le sol, mais il était bien trop tard. A côté d’elle se trouvait un slogan : Real Human. C’était un tueur de mutant qui avait eu la lâcheté de s’en prendre à elle alors qu’elle se trouvait à son domicile. C’était dans la nature de Diana de vouloir se venger, alors elle lui parla de l’assassinat de sa mère, dû à son père. Mais quelqu’un avait tué son père avant qu’elle ne s’en charge. Près qu’elle n’avait jamais vu avant. Mais Harrison ne sait pas s’il veut se venger ou non…
Tous les deux sont comme un étrange couple. Mais il n’y a jamais eu quoi que ce soit de physique entre eux. Il est veuf et Diana est perdue. Ils sont quand même très souvent que tous les deux.