Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: rp mission : cesare, carlisle et moira. Sam 16 Juil 2016 - 21:34 | |
| Olivia Greenberg. Mathias Greenberg. Rien d’autre que des noms, qui s’ajouteraient à la liste interminables des patronymes qui n’avaient que trop d’sens à la mémoire du DeMaggio. Y’avait pourtant pas d’quoi s’torturer l’esprit : tous les deux, ils étaient des tueurs – une distinction qui allait bien au-delà de leur simple nature de dégénérés. Combien de gens est-c’qu’elle avait soumis à ses volontés rien que par la force de sa voix ? Combien de gens avait-il lui, assassiné d’un mouvement tout juste, à tel point que c’en était devenu facile ? Pour avoir lu leurs exploits à travers les dossiers et les informations qu’il avait récoltés leur sujet, Cesare connaissait les nombres. Il avait une bonne idée des statistiques – d’un compas moral qui le pousserait volontiers à s’dire qu’il n’était pas en train d’accomplir quelque chose avec des arômes de deux ans plus tôt, mais bel et bien le fruit de sa propre volonté, et d’une justice qu’ils méritaient. Après tout, n’avaient-ils pas fait que défendre leurs vies, la rousse et lui ? S’ils s’étaient contentés de baisser les armes en espérant une quelconque clémence de la part de leurs adversaires, ils seraient à leur place désormais. Ou pire encore. A Radcliff, d’toute manière, s’il fallait s’mettre à vivre selon les lois d’une jungle aussi dangereuse et imprévisible, Cesare n’avait pas l’intention d’être le premier à crever sous les coups des autres. Les jugements de sa vis-à-vis, alors, il n’en avait rien à foutre, comme le prouvaient probablement ses attitudes, cette distance glacée qu’il avait initiée entre eux, ou le jugement qui dormait, explicite, dans son propre ton à lui. Son regard froid, alors, il n’lui fit aucun effet, et le chasseur aurait bien pu le soutenir pendant un moment, si son attention ne se dirigea pas à nouveau vers les deux transmutants. « Vous êtes venus faire du repérage sur des dégénérés dont n’vous connaissiez rien, alors ? » qu’il ricana vaguement, haussant les sourcils pour la défier, comme elle l’avait fait avec sa question rhétorique à elle, à laquelle il espérait, qu’elle n’attendait pas d’réponse, parce qu’elle n’en aurait pas. « J’suis venu pour des raisons qui n’concernent que moi. Et à la fin d’l’histoire, j’me suis retrouvé avec une incapable sur les bras et un imbécile qui s’était fait retourner le cerveau et a failli tout faire foirer, en plus de vouloir me tuer. » il esquissa un pas dans la direction de la mutante. « J’suppose que j’ai aucune excuse à te donner. Tu peux toujours m’remercier, d’avoir au moins limité les dégâts. Et la prochaine fois qu’tu veux faire du repérage, j’te conseille de commencer en te renseignant sur les timbrés que tu traques. » ça n’faisait de mal à personne – certainement pas à tous ceux qui se retrouvaient au beau milieu de l’histoire ; comme lui. Un peu plus et les deux transmutants leur échappaient. Ou les tuaient. Au choix. Dans tous les cas, ç’aurait pu mal tourner, jusqu’à c’qu’il n’ait même plus la moindre ressource pour traquer le tueur d’Aria.
Il s’en foutait, alors, du sang qu’il pouvait voir dans ses cheveux encore, malgré la pénombre et la couleur originelle de sa tignasse. Il s’en foutait des cadavres qui resteraient cette nuit, et peut-être pour les jours à venir, à moisir dans cette bicoque à moitié en ruines. « Fais gaffe, en sortant. On sait toujours pas c’que la fille a fait du troisième type qui était là ce soir. » marmonna-t-il malgré tout, l’œil fuyant, comme si ça pouvait être une marque de politesse à elle toute seule, cette réplique. Au fond, dans la relation qui s’était établie entre eux, ils n’étaient pas voués à être polis l’un avec l’autre. Autant qu’elle s’contente de ce qu’elle avait. Et qu’elle fasse comme elle avait dit – qu’elle s’en aille, quitte à revenir demain pour s’occuper de ses fameux collègues. Il aurait pu, pousser le vice Cesare, jusqu’à aller s’attaquer à elle aussi parce qu’elle était une transmutante, et que ce simple prétexte avait servi à galvaniser sa motivation pendant des décennies. Mais il n’pouvait s’en foutre plus qu’aujourd’hui, de tout ça ; c’qu’il voulait, c’était retrouver ceux qui s’en étaient pris à Aria, et le leur faire payer, peu importait qui ils étaient. Quelque part, il pouvait au moins s’fier à ses instincts pour croire qu’elle n’avait rien à voir dans cette histoire, la fameuse Moira qui fuyait à la vue du sang. Ce serait trop facile, qu’il en soit ainsi. SUJET TERMINÉ |
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