Sujet: million dollar baby. (hyde) Ven 16 Oct 2015 - 15:40
elisa arabella hyde
just might have tapped into your mind and soul
NOM : initialement née hyde, elle a repris ce nom assez récemment. elle a eu bien des identités au travers du temps — l'aspect un peu contraignant de son don, le revers de la médaille. le dernier en date était huxley. PRÉNOMS : née elisa, elle a encore une fois eu autant de prénoms que de vies. son dernier corps portait celui de roxanne. elle l'a plus ou moins gardé, comme à chaque fois qu'elle change de vie. mais elisa ne reste jamais bien loin. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : pour la première fois, le onze juillet mille neuf cent treize, à louisville, dans le kentucky. par la suite, elle a eu bien des dates et des villes de naissance ; une à chaque corps qu'elle empruntait. le plus récent, celui de roxanne huxley, est né le onze septembre, à memphis, dans le tennessee. ÂGE : officiellement, d'après les papiers d'identité de roxanne, vingt-six ans. mais si on fait l'addition de toutes ces années qu'elisa a passées sur terre depuis son tout premier souffle, on monte à cent deux ans. sacré vie que celle ininterrompue de son esprit. ORIGINES :américaine, née aux états-unis, il y a bien longtemps. elle considère que ce sont ses seules véritables origines. le corps de roxanne, lui, est américain. NATIONALITÉ :américaine, là aussi ; comme le corps dans lequel elle a repris vie en dernier. STATUT CIVIL :indépendante. l'idée de « jusqu'à ce que la mort vous sépare » n'a pas de sens pour elle. elle en a rêvé, de trouver quelqu'un qui l'aimerait d'une vie à l'autre. mais c'est trop compliqué ; beaucoup trop compliqué. et elle n'est pas assez attachée à son corps pour se lier. MÉTIER : c'est abonnée aux petits boulots qu'elle vit sa vie, depuis presque toujours. travaillant au noir. refusant les contrats, les vrais. pour autant, elle est professionnelle et appliquée, dans tout ce qu'elle fait. avant son arrivée à radcliff, on l'a vue poser comme modèle, servir des cafés, repeindre des bâtiments, faire les marchés, effectuer des inventaires, livrer les journaux, danser dans des bars ; il y a de longues années, on l'a vue dealeuse de bas puis de haut étage, cambrioleuse, prostituée. ce que l'on retient surtout c'est que, plus récemment, on l'a vue barmaid au strip-club. ORIENTATION SEXUELLE :bisexuelle. pourquoi réduire le champ des possibles ? avoir sept milliards d'ouvertures, c'est tellement plus attrayant que juste trois milliards et demi. et elle est bien placée pour savoir que l'esprit importe plus que le corps qui l'habite — bien que les deux silhouettes l'attirent à part égale. TRAITS DE CARACTÈRE : maligne, calculatrice, prévoyante, déterminée, farouche, adaptable, débrouillarde, séduisante séductrice, curieuse, manipulatrice, fascinante, consciente de ses atouts, roublarde, trompeuse, calibrée pour la survie, cynique, inventive, créative, astucieuse, bonne rhéteuse, habile leader. son instinct de survie n'a pas d'égal. elle fera tout pour s'en sortir et pour s'échapper ; quitte à tuer, à trahir et à tromper. c'est une anguille, insaisissable et habile. caméléon de toutes les situations. MUTATION :réincarnation — ou parasite, comme elle s'appelle parfois. paraît qu'on meurt tous un jour. et elle aussi, ça lui arrive. mais alors que les autres ne mourront qu'une fois, elle, elle a le droit à plusieurs jets. son don ne s'active qu'une fois qu'elle a passé l'arme à gauche : là, son corps va mourir, mais son esprit, lui, se déplace immédiatement dans un autre corps — un corps féminin mort ou mourant mais capable de vivre bien plus longtemps, et transmutant. elle se réveille alors dans la vie d'une autre, sans avoir rien demandé à personne. elle conserve tous les souvenirs de ses précédentes vies, et elle a le droit à des bribes de ceux du corps qu'elle habite. malheureusement, c'est trop incomplet pour qu'elle puisse réellement habiter le quotidien de quelqu'un d'autre comme si de rien n'était. AVATAR :kat dennings. GROUPE :the future is here. CRÉDITS : tumblr.
(001), elisa, c'était la douceur et la gentillesse incarnées. polie et bien élevée, sensible et généreuse, la belle fille couvée et protégée, aimée par ses parents. et plus que ça encore, chérie par son père comme une étoile tombée des cieux, comme la chose la plus précieuse qu'il avait sur terre. elisa, c'était tout ça. un trésor, même après la mort de sa mère. une véritable perle, protégée par les franges de la coquille de l'huître dans laquelle on la gardait enfermée. et puis, son père s'est envolé. son père s'est envolé, on ne l'a jamais revu, et c'est elle qui en a pâti. elisa, on ne lui a pas fait de cadeaux. dans la notion de « se venger des hyde », l'innocence n'existait pas. pas lorsqu'on était le fruit des entrailles de la pègre et des coups bas. (002), la mort l'a cueillie une première fois à cause de ça, et on ne lui a pas fait de cadeaux avant de l'arracher à la vie. elle ne pensait pas s'en réveiller un jour, elle ne pensait pas en revenir — ce fut la première fois que son don se manifesta. le choc du changement de corps, habilement mêlé à l'infernal traumatisme des horreurs de son premier décès, l'a rendue complètement catatonique. figée dans le silence, emmurée dans l'obscurité et la confusion. recroquevillée sur elle-même, dans un coin. cachée sous le lit d'hôpital, dès qu'elle a pu se lever et bouger. incapable de se faire à l'idée que ce corps était le sien, incapable d'accepter ce qui lui était arrivé, et ce qu'elle vivait désormais. alors on l'a enfermée chez les fous, elisa. le corps dans lequel elle s'était réfugié était celui d'emma lawson. et emma lawson a fini sa vie dans la petite chambre froide et inaccueillante d'un asile, prostrée sous une table. lorsqu'elle a compris qu'elle était condamnée à rester ici, qu'elle ne sortirait jamais, et qu'elle n'avait rien à perdre, elle a commis l'irréparable, et elle s'est ôté la vie. misant tout sur ce qu'elle avait cru comprendre être son don. (003), ça a marché. elle s'est réveillé dans un nouveau corps, et elle a pu recommencer. essayer de faire croire aux proches d'ava hampton que, non, leur fille chérie n'était pas devenue complètement folle. elle a fait passer les changements comme des conséquences du traumatisme de l'accident que la jeune fille avait vécu, et elle s'est terrée dans cette nouvelle vie, profitant du confort volé. elle s'est penchée sur la disparition de son véritable père, enquêtant tant bien que mal pour trouver un semblant de logique à ce qui s'était passé. comprendre pourquoi il l'avait subitement abandonnée, sans jamais reparaître. les réponses ne sont pas tombées, mais elle a percé à jour bien d'autres choses dont on avait omis de l'éclairer. ce qu'elle a découvert l'a profondément changée. elle s'est renfermée, elle s'est assombri. cette troisième vie a noirci du regard de l'enfant, noirci sa vie. la douce elisa en a été profondément meurtrie et désabusée. aujourd'hui et jusqu'à peu, il ne restait de son père rien d'autre que les souvenirs d'une vie depuis longtemps passée ; des réminiscences lointaines d'une admiration et d'un respect profond. (004), aujourd'hui, elle est la roublarde. elle est la renarde sans foi, ni lois. elle a compris depuis bien longtemps que le monde était voué à rester enfermé dans une boucle éternelle et vicieuse, que l'humanité n'est rien d'autre que ce fameux serpent se mordant la queue. les erreurs sont répétées, et le seront jusqu'à ce que l'espèce humaine ne soit éradiquée. elle ne méprise pas pour autant son prochain, et elle a peur de la mort et de la fin comme tout un chacun. elle appréhende néanmoins le monde autrement que le commun des mortels. pourtant, elle se sent parfaitement à sa place parmi eux. plus le temps passe, plus elle se perfectionne dans l'art de se fondre dans la masse. caméléon des corps, prenant la vie à pleines mains, effrayée à l'idée de se retrouver dans le noir. colibri tétanisé à l'idée de réellement trépasser, si un jour il cessait de voler. (005), elisa, elle a un rapport à l'argent un peu particulier. du fric, elle en a de quoi vivre au moins une vie entière — modeste, mais tout de même — dans son matelas. et puis à côté de ça, elle a des comptes en banque un peu partout, sous des numéros dont elle se souvient d'une vie à l'autre. un moyen efficace de se livrer l'argent à elle-même, et d'avoir toujours de quoi vivre, quelles que soient les capacités financières du corps qu'elle occupe. (006), si tuer l'a durant très longtemps rebutée, si elle a tout fait pour éviter de commettre l'irréparable durant de longues années, elle a fini par se rendre compte qu'en fait, ça n'avait rien de bien sorcier. on lui avait déjà enlevé la vie, à elle. elle savait très bien ce que ça faisait d'y rester, contrairement à ce que les gens pouvaient dire en suppliant. néanmoins, elle n'oublie que rarement le caractère assez définitif de la mort chez la plupart des gens : la peur de la fin, elle l'a aussi. différente de celle des humains lambdas, mais elle l'a. alors ôter la vie, ç'a n'a franchement jamais été son grand dada. pourtant, si ça doit arriver, ça arrivera. ça fait longtemps qu'elle n'a plus de pudeur à exécuter ce geste, si elle le considère nécessaire. et sachez, mes chers, que pour sauver sa peau ou s'assurer de s'en sortir, à ses yeux, il le sera toujours. (007), elle a un rapport à l'amour et au plaisir charnel assez particulier. pour elle, son corps n'est qu'un outil. un objet qu'elle habite, une coquille dans laquelle elle évolue pour un temps, et qu'elle finira de toute manière par laisser derrière elle ; et elle s'en sert comme tel. bien que prenant soin de ce qu'il représente et de ce qu'il est, les attraits qu'il peut exercer sur les autres sont pour elle une arme, un atout qu'elle sait avoir dans sa manche. se servir de son corps pour séduire, charmer pour obtenir ce qu'elle veut, elle n'y voit aucun inconvénient — d'ailleurs bien plus détachée de son enveloppe charnelle qu'elle ne peut être distante avec l'humanité. ce qui explique qu'elle n'ait ni pudeur, ni restrictions personnelles à l'acte sexuel. pas besoin d'aimer pour faire l'amour. pas besoin de faire l'amour pour se montrer nue. pas besoin d'avoir honte de ce qu'on est, de ce qu'on a. de ce dans quoi on vit. (008), cette fille, c'est un puits sans fond. elle a toujours eu une bonne résistance à l'alcool, mais le corps d'arabella dépasse ses espérances les plus folles. malgré son minuscule gabarit, elle couche même les plus résistants sans avoir l'air si amochée. bien entendu, elle ne ferait pas l'équilibriste au-dessus d'une voix ferrée, mais de toute manière, personne n'est encore suffisamment debout pour lui demander. (009), elle parle l'espagnol, le français, l'anglais, l'allemand, le russe, le grec, le latin, et plusieurs dialectes indiens. elle possède une culture prononcée en histoire, géographie, littérature, mathématiques, sciences occultes et philosophie. tout simplement parce qu'une fois qu'elle a eu compris que ses souvenirs revenaient d'une vie à l'autre, elle ne s'est pas privé d'emmagasiner ce qui allait pouvoir lui servir par la suite. à des années lumières d'être un rat de bibliothèque, elle a juste cent deux ans de mémoire, des corps qui lui laissent à chaque fois des petits savoirs, et elle est bien loin d'être stupide. (010), elisa, elle a toujours aimé dessiner ; et peindre, encore plus. c'est une constante qu'elle a gardée, au travers de toutes ses vies. si ses corps n'avaient aucun rapport à l'art avant de mourir, et bien ils s'en sont réveillés habités un matin, subitement. et aujourd'hui, depuis qu'elle s'est retrouvée enfermée à radcliff, incapable de sortir de cette foutue quarantaine, elle a adopté l'exutoire par la peinture. chez elle, les toiles s'entassent. collages, peintures, dessins ; elle fait de tout, crachant l'imagination sur tous les supports qui lui passent sous la main. (011), elle a une très bonne oreille musicale. et même si elle ne chante que très peu et ne joue pas vraiment d'instrument, elle a suivi l'avancée des nouvelles technologies, et elle s'est immergée dans le monde du mix avec la plus grande des curiosités. elle en retire quelques salaires modérés, occasionnellement. pourtant toujours plongée dans l'anonymat le plus total, que ce soit pour ça, les tatouages qu'elle fait, ou pour ses toiles. (012), elle se présente sous le prénom de roxanne huxley, obligée d'épouser l'identité de cette fille qu'à radcliff tout le monde connaît, depuis sa plus récente mort. d'ordinaire, les combinaisons entre ancienne et nouvelle vie étaient de mise. le foutu fantôme qui changeait de nom comme de corps. ses toiles ? elle les signe hyde. parce que ça, au moins, elle fera en sorte que ça ne change jamais.(013), le corps qu'elle habite actuellement était celui d'une transmutante possédant la faculté d'absorber l'énergie vitale. comme une boîte géante, elle pouvait la garder pour elle ou bien la redistribuer. ce don a disparu lorsqu'elisa a pris possession de l'enveloppe corporelle, mais il a causé bien du tort à sa porteuse avant qu'elle ne meure : elle ne le contrôlait pas, et elle a bien involontairement vidé de leur vie plusieurs personnes, à cause de ça.(014), arabella blackwood, son avant-dernier corps en date, avait un rythme de vie fuyant et effréné. renarde chapardeuse, elle était née dans une tribu d'indiens de la nouvelle-orléans, et avait beaucoup voyagé avec sa mère durant son enfance. itinérante, son habitude de vivre sur la route, dans des caravanes ou des motels, avait façonné son mode de vie d'une manière qui a très bien convenu à elisa lorsque la hyde s'est retrouvée bloquée dans son corps. si elle ignorait encore tout des problèmes que son hôte avait pu s'attirer avant sa mort, elle a néanmoins rapidement compris qu'elle habitait une vie sans attaches. elle a pu mettre les voiles sans personne pour la retenir, et a particulièrement apprécié cette liberté, et l'absence d'éventuels proches pour la freiner, ou émettre des soupçons sur le changement soudain de comportement d'arabella.(015), miss blackwood avait pris le loisir de se faire largement tatouer. et lorsque la hyde a ouvert les yeux dans son corps, elle s'est un instant demandé ce que tout ça signifiait, pour son hôte. au bout du compte, elle s'y est fait. aux grosses pièces dans son dos et sur ses jambes, comme aux plus petites, disséminées un peu partout sur le reste de sa peau. les piercings aussi, elle s'y est habituée. ça lui plaît. ça fait partie de sa nouvelle vie, et elle s'y confond avec une assez bonne volonté. elle a déjà fait bien pire, par instinct de survie. (016), lorsqu'elisa prend possession d'un corps, son esprit est automatiquement influencé par la vie qui y a été vécue avant elle. ainsi, quelques habitudes, capacités ou quelques bribes de souvenirs se retrouvent bien généralement directement greffés à sa mémoire. comme des petites choses que le cerveau de son hôte avait gardées prisonnières après sa mort, et qu'il offre à la nouvelle habitante du corps. ces petites connaissances conservées peuvent être un avantage comme un inconvénient : elle aura parfois du mal à faire le tri dans les souvenirs, entre ceux de ses anciennes vies, et ceux de la première existence du corps qu'elle occupe. néanmoins, c'est une gymnastique à prendre, et elle s'y est faite. d'arabella, elle a principalement hérité la capacité à parler deux dialectes indiens, une grande proximité avec les animaux et la nature, et quelques connaissances sur des pratiques chamanes. une habileté au vol à la tire, aussi. un incroyable rythme dans la peau, et un charme hypnotique tout à fait inattendus.(017), elle ne conserve cependant jamais la mutation précédente des corps. elle doit aussi vivre avec ce qu'on lui a laissé, et guérir si la mort qui a permis sa résurrection a causé des tierces blessures. néanmoins, chaque corps qu'elle vient habiter est capable de vivre plus longtemps si on lui en donne la possibilité : c'est un des critères pour que sa mutation agisse dessus, et elle le sait. pas de corps vieux et fatigué, ou malade. pas de cadavre accidenté qui n'aura qu'une chance sur deux de survivre si un esprit revient l'habiter. rien que la santé volée, et une belle occasion de seconde chance. (018), elisa, c'est une bonne vivante. le genre à ne pas garder la langue dans sa poche, à savoir tourner les situations à son avantage, et à traîner les ennuis derrière elle, empêtrés dans ses filets, sans même en avoir conscience. quand tout dérape, elle est une professionnelle invétérée de la fuite — dût-elle se battre au préalable, pour permettre le retrait. s'en tirer d'une pirouette, c'est sa spécialité. mais mieux vaut se méfier des apparences : pour elle, un corps n'est qu'un corps, et jouer les extorqueuses est sans aucun doute son second domaine de prédilection. elle est bien loin d'être aussi naïve qu'elle peut parfois en donner l'air. et si elle profite des gens qui passent, elle sait parfaitement se débrouiller seule. en cent deux ans de vie, ce genre de choses, ça s'est appris. (019), s'il y a bien une chose qu'elisa ne supporte pas, c'est de se retrouver enfermée. être cloîtrée à radcliff par les temps qui courent, c'est bien la dernière chose qu'elle a voulu. alors elle essaie de s'évader comme elle peut, au travers de la musique, des films, de la peinture et de tout ce qu'elle peut trouver pour s'occuper. elle a la sensation d'avoir été mise en cage, après cent deux années de liberté. et elle n'est pas sûre de vraiment bien le supporter. affronter le danger pour mieux le fuir fait partie de sa manière de vivre. mais comment faire, lorsqu'il n'y a aucun repli possible ?
Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez.
joker. ce truc, ça ne se maîtrise pas. et c'est pas apparu parce qu'elle avait un sentiment trop fort, ou qu'elle perdait les pieds de quelque manière que ce soit. ce putain de truc, ça ne se manifeste ni sur commande ni sur instinct, pas même pour sa protection ou pour toute autre raison. pour que ce truc qui lui sert de don se déclenche, faut qu'elle meure. dès que le décès peut être officialisé, son esprit fout le camp du corps, et va chercher un nouvel hôte. c'est un peu comme de la magie ; comme un fantôme qui s'en irait, qui se désincarnerait d'un corps pour aller en chercher un autre. elle ne va pas n'importe où, et elle ne contrôle rien. son esprit prend le chemin d'un corps jeune et mutant, mais mourant, ou fraîchement mort lui aussi. un corps qui peut porter la vie sans qu'elle ne meure à nouveau dans les quelques heures ou quelques mois à venir. la première fois que c'est arrivé, c'était en 1930. année de sa première mort.
avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
plusieurs fois. même si à l'époque, on appelait pas encore ça des hunters — pas dans les bouches du commun des mortels, en tout cas. au début, ça ne l'a pas vraiment tracassée. ce n'était pas la grande mode, et on lui foutait plutôt la paix. le problème, c'est que pour que sa mutation prenne, il faut qu'elle habite le corps d'un transmutant. et qu'au fur et à mesure, ç'a commencé à lui attirer des ennuis. elle ne possède pas le don que le corps avait avant son arrivée, comme si sa propre mutation annihilait totalement celle qu'il y avait avant son passage. mais parfois, ses hôtes avaient des chasseurs à leurs trousses. et ça lui est arrivé plus d'une fois, à la hyde, d'avoir des ennuis avec ceux qu'on connaît aujourd'hui officiellement comme les hunters. de se faire descendre par certains d'entre eux, aussi ; dans d'autres vies, sous d'autres formes. les joies de ne pouvoir habiter que des corps déjà mutés.
utilisez-vous beaucoup votre don ?
là encore, joker. son don, elle n'en contrôle pas l'usage. ce truc, elle ne décide pas du moment où il se manifeste, sauf si elle emprunte la voie du suicide. cette chose, c'est programmé pour agir lorsqu'elle crève, et elle ne s'amuse pas à claquer pour le simple plaisir de s'en « servir ». de toute manière, lorsqu'il survient, lorsqu'il se manifeste, elle n'est même plus vivante pour s'en rendre compte. alors non, son don, elle ne s'en sert pas souvent. et elle ne s'en sert même pas vraiment. il se sert de lui-même tout seul, comme un grand, lorsqu'il n'y a plus rien d'autre à faire qu'à pourrir six pieds sous terre. il va chercher un nouvel hôte pour l'esprit, et elle se réveille dans un corps qu'il a choisi. personne ne lui demande son avis.
que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
c'est pas une mauvaise chose, dans le fond. même si elle a plutôt été du genre à toujours fuir les conflits, montrer une réelle opposition à ces types va peut-être permettre de les forcer à regarder toujours dans la même direction. ça va leur éviter de s'éparpiller, et ils en foutront peut-être plus facilement la paix aux gens qui se la jouent en solo, et qui n'ont rien demandé à personne. peut-être. au bout du compte, elle n'est pas sûre de croire à cette hypothèse. mais ça l'arrangerait bien, la minette ; surtout depuis qu'elle est coincée à radcliff. elle n'a qu'une crainte, c'est que les regards finissent par se poser sur elle, et qu'elle se retrouve à devoir accueillir le contenu d'une seringue dans ses veines. mourir, d'accord ; mais elle n'est pas prête à ça. alors tout ce qu'elle espère, c'est qu'uprising et ce nouveau groupe, insurgency, feront suffisamment diversion pour qu'elle puisse rester dans l'ombre encore un peu. rien qu'un peu. jusqu'à ce que les frontières s'ouvrent à nouveau, et qu'elle puisse, comme à sa belle habitude, se faufiler et prendre la fuite.
elephant song - clo - twenty-one.
ft. kat dennings - personnage inventé.
PAYS : caribou. DISPONIBILITÉ : jusqu'à la mort. VOTRE AVIS SUR TH : naze. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : chais pu. PERSONNAGE : inventé btches. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : tous à pwal. UN DERNIER MOT ? : rip locki.
Dernière édition par Elisa Hyde le Lun 1 Fév 2016 - 16:37, édité 19 fois
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Ven 16 Oct 2015 - 15:40
Stories are where memories go
when they´re forgotten.
– they say we're crazy –
{ 1930 }
Papa disait toujours : « Lorsque le chat n’est pas là, les souris dansent. » Et aujourd’hui, les souris ont dansé. Elles attendaient, tapies dans l’ombre, depuis trop longtemps déjà. Elles sont sorties, leurs yeux luisant comme ceux des rats ; prêtes et rassemblées. Elles ont tout ravagé sur leur passage, bien décidées à mettre à sac le repère du chat. Parce qu’aujourd’hui, le chat n’est tout simplement pas rentré chez lui. Il n’est pas venu s’occuper de ses affaires, et personne ne l’a vu. C’était le signal inespéré et tant attendu : le matou a disparu. On ne sait où il a pu passer. C’est un mystère que personne ne peut élucider mais une question que tout le monde s’est posé, en regardant les souris débarquer et saccager.
Le chat s’est absenté, et les souris ont dansé ; son domaine est à feu et à sang, le démon s’y promène joyeusement. Et sur les marches au bas de chez lui, laissé comme un cadeau de bienvenue au cas où il remettrait les pieds par ici, le petit corps désarticulé, violé et ensanglanté gît. Lui ne bougera plus, ne dansera plus. Le chat n’est pas rentré, et les souris ont tué tout ce qu’elle pouvait. Elles ont fait payer les années d’humiliation et d’asservissement, toutes ces années à se taire et à avancer sous sa sévère égide, à la chair de sa chair. Bafouant et vouant au martyr la seule véritable pureté qu’il avait laissée briller.
Aux yeux du monde, l’innocence n’existe pas. Alors ce soir, il a laissé l’humanité la tuer.
≈
{ 1952 }
Jamais elle n'aurait pensé faire ça un jour. Mais comme disait le proverbe, la fin justifiait les moyens. Elle voulait savoir. Il était trop tard pour reculer, trop tard pour essayer d'endiguer sa curiosité. Elle voulait savoir, et elle aurait tout fait pour y parvenir, l'obstinée. Ce type, il avait ce qu'elle voulait. Il avait les dossiers, il avait les papiers. Les brochures et les coupures de presse. Le savoir écrit au complet : celui qu'on avait donné à la plèbe, et ce qui s'était vraiment passé.
Les vieilles histoires n'intéressaient plus personne, aujourd'hui. Alors pour avoir le dernier mot, elle avait décidé de devenir personne. Elle avait fait les yeux doux, dans une robe qui l'avantageait. Elle avait souri à cet homme qui savait, et elle l'avait envoûté. Lentement, mais sûrement. Il ne demandait rien de plus qu'une soirée, et elle avait cédé facilement. Jamais elle n'aurait fait ça auparavant. Mais lorsqu'il parsemait son corps de baiser, elle s'était demandé : pourquoi s'en priver ? Ce corps n'était pas le sien. Il ne le serait selon toute vraisemblance jamais vraiment. Elle l'habiterait, et elle le laisserait derrière elle lorsque la vie déciderait de le lui reprendre. Elle n'avait pas l'attachement à leur enveloppe charnelle que d'autres pouvaient avoir. Rien ne l'empêchait de se laisser désirer, embarquer et aimer. Surtout si c'était pour avoir ce qu'elle voulait. Savoir pourquoi tout ça était arrivé, pourquoi oncle Johnny s'était suicidé. Savoir pourquoi on l'avait tuée.
Après l'amour, certains hommes dorment. Et lui s'était endormi, presque directement, lui facilitant la tâche bien plus qu'elle ne l'aurait cru. Il avait le sommeil profond, le bougre ; plusieurs fois, elle avait cru qu'il se réveillerait et qu'il la prendrait sur le fait. Au fond de sa cage thoracique, son coeur battait la chamade, à chaque seconde ; et davantage encore lorsqu'elle faisait un peu plus de bruit qu'elle ne l'aurait dû. Elle se figeait alors et tendait l'oreille — rien. Il lui semblait parfois qu'elle aurait pu tout saccager sans qu'il n'en soit alerté. Mais cela ne figurait pas dans ses projets nocturnes. Se concentrer. Chercher. Et trouver. C'était tout ce qui importait.
Enfin, après une minute d'exaspération, après un bref éclair de désespoir, alors qu'elle se disait que peut-être qu'en fin de compte il n'avait ni ne savait quoi que ce soit, elle se figea. Ses doigts tirèrent un rapport du grand tiroir. Il attendait, tout au fond. Affaire classée depuis des lustres, probablement le prochain papier à passer pour alimenter la cheminée, une fois que l'hiver viendrait. Elle était là, sa vérité. Elle la tenait. Consciente qu'il valait parfois mieux tout en ignorer. Les secrets protégeaient mieux lorsqu'ils étaient enfouis, qu'elle s'était toujours dit. Fermer les yeux, et avancer sans se soucier de ce qu'on lui cachait.
Mais ces secrets-là l'avaient tuée. Alors, fébrilement, elle ouvrit la couverture du dossier.
≈
{ 1966 }
Elle regardait le corps étendu à ses pieds, un peu choquée. Pourtant, pas la moindre trace de larme ou de regret, dans ses yeux bleus. Elle restait immobile, prenant tout juste la peine de déglutir. Dans sa main, le revolver pesait soudain plus qu'il ne l'aurait dû. Elle le sentait pendre au bout de son bras, lourd. Lui rappelant ce qu'elle venait de faire, sans ciller. Pas une seconde elle n'avait hésité. Ce type allait la blesser. Il allait la frapper puis s'excuser, comme il l'avait visiblement si souvent fait auparavant. Elle venait juste de s'installer dans le corps d'Alison Chambers, mais elle n'avait pas mis bien longtemps à comprendre les raisons de sa mort. Il lui était déjà arrivé de prendre des coups, par le passé. De voir des hommes ou des femmes battus, les marques sur leur épiderme. Et en ouvrant les yeux, elle avait exactement les mêmes. Elle regardait Tom Chambers ramper à ses pieds depuis qu'elle s'était réveillée. Il avait trouvé sa femme changée, et elle le lisait dans son regard. Mais il tenait tant à se faire pardonner pour une chose dont il n'osait pas parler, qu'il se gardait bien de tout commentaire. Rien ne comptait plus que de longer les murs, et de retourner dans les petits papiers de sa dulcinée.
Mais Alison Chambers était morte. Elle avait démissionné, face la violence de son mari, et la captivité qu'il exerçait sur lui. Il avait donné le coup de trop et elle avait signé un pacte avec la Faucheuse. Elle aurait mérité le Paradis, d'avoir supporté un sale type comme lui. Depuis qu'Elisa avait repris les commandes de cette carapace charnelle, elle constatait avec effarement que certaines personnes étaient encore bien plus répugnantes que ce qu'elle avait pu imaginer. Comment pouvait-on en arriver là ? Elle peinait à croire qu'Alison avait aimé ce type. Et si elle l'avait fait, elle était méritait bien plus que ce que personne ne pourrait jamais lui donner ; pas même la mort. Parce que la patience d'Elisa, elle, était arrivée à son terme au bout de trois mois.
Trois mois, et elle avait décidé de foutre le camp de là. Valises bouclées, prête à s'envoler. À retrouver la liberté dont elle avait tant profité ces dernières années. Trois mois, c'était ce qu'il lui avait fallu pour apprendre à cohabiter avec le corps d'Alison. Et elle ne comptait pas rester une minute de plus dans cette vie étriquée et déterminée à l'étouffer. Elle avait descendu ses sacs, et il avait laissé tombé l'idée d'essayer de se faire pardonner. Depuis quelques jours déjà, ses efforts avaient laissé à désirer. Et brusquement, ils s'étaient envolés. Il s'était énervé plus vite qu'elle ne l'aurait cru, et il l'avait attrapée pour la secouer. Elle s'était débattue, l'avait repoussé. Et alors qu'il avait levé la main vers elle pour la frapper, elle avait réagi. Un pied où il le fallait, et il s'était plié en deux. Elle n'avait eu qu'à plonger la main dans les poches de son manteau, attraper l'arme qu'elle avait achetée illégalement à un petit gars sur la 49ème. Elle l'avait empoignée fermement, avait visé. Lorsqu'il avait relevé le nez, commençant déjà à revenir vers elle, le poing armé, elle n'avait pas réfléchi. Et elle avait tiré.
Maintenant, elle voit le sang. Projeté un peu partout sur les murs, s'étalant sur le tapis. Quelques petits morceaux de matière grise, un peu de boîte crânienne éparpillée avec. Elle avait déjà vu plus répugnant. Mais cette fois, c'était de sa main que c'était apparu. C'était son doigt qui avait appuyé sur la gâchette, son impulsion qui avait ôté la vie. Elle s'était attendu à quelque chose de plus spectaculaire. Une émotion un peu plus forte qu'un rapide choc. Et elle en venait à se demander si c'était ça, le plaisir fou qu'ils avaient pris à la tuer, elle, trente-six ans plus tôt. Si c'était ça que son père, son fidèle homme de main, ses oncles et tous les hommes de leur trempe pouvaient ressentir, à chaque fois qu'ils avaient rayé un nom du recensement américain.
Elle enfonça le revolver dans la poche de son manteau sans quitter le corps des yeux. Elle essayait de se sentir coupable. De ressentir quelque chose, à l'idée d'avoir privé cet homme de tout avenir. De la tristesse, peut-être, ou du dégoût envers elle-même. Du remords, sinon. Mais rien n'y faisait. Elle n'arrivait pas à passer outre le poing qu'il avait voulu lever sur elle, et qu'il avait si souvent levé sur Alison. Dans son coeur, il n'y avait de place que pour la satisfaction et le soulagement. Il ne ferait plus de mal à personne. Et elle, elle était libre. Libre d'avancer. Libre de donner une deuxième chance à Alison Chambers, même si celle-ci n'était plus là pour la voir.
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{ 2015 }
J'pense que y a erreur.
Elle s'entendait encore prononcer les mots, de ce ton méfiant et de cette voix peu amène. Elle se voyait encore, agrippée à la porte de cet appartement miteux, en train de tenter de faire le point. La fille n'avait pas insisté, et elle était repartie. Planquée à la fenêtre, la petite transmutante l'avait regardée s'éloigner dans la rue, le coeur battant à tout rompre. Elle avait titubé jusqu'à la salle de bain, et elle s'était assise sur le rebord de la baignoire sans plus réfléchir. Ses jambes ne l'auraient pas portée davantage. Et elle avait vraiment besoin de faire le point.
Elle était toujours assise là, une trentaine de minutes plus tard ; fixant son reflet dans le miroir. Elle s'était habituée à y contempler les traits d'Arabella Huxley, depuis près de quatre ans. Mais il y avait quelques semaines, quand elle avait décidé de se poser temporairement, elle avait pris son appartement au nom d'Elisa Hyde. Les ennuis talonnaient Arabella d'un peu trop près pour qu'elle puisse se permettre d'utiliser son identité, et de donner une adresse à ses éventuels poursuivants. Elisa, elle, n'existait plus depuis longtemps. Elle avait été officiellement assassinée en 1930, et elle ne ressemblait en rien à la petite métisse qui vivait sous ce toit. C'était peut-être ce qui avait dissuadé aussi rapidement son interlocutrice, quand elle était venue la demander. Elle avait parlé de Lysander Hyde, informé qu'elle cherchait sa fille. Demandé Elisa Hyde. Et l'ainsi nommée avait cru que les mots resteraient bloqués dans sa gorge, sous le choc. Mais son corps avait bien heureusement répondu présent, et son instinct de survie avait fait le reste. Elle avait envoyé boulé la curieuse, affirmant qu'elle ne connaissait aucun Lysander. Mais depuis, son coeur n'avait cessé de tambouriner. Depuis, les images lui revenaient, et tourbillonnaient au fond de son esprit à lui en flanquer la nausée.
Elle ferma les yeux, quelques instants. Il ne pouvait pas y avoir des dizaines de Lysander Hyde — pas dont la fille s'appelait aussi Elisa. Mais il ne pouvait pas non plus être en vie. C'était un espoir qu'elle avait abandonné depuis trop longtemps. Une idée qu'elle avait mise de côté pour arrêter de souffrir, et arrêter de ressasser l'abandon dont elle ne s'était jamais vraiment remise, et les atrocités qui l'avaient suivi. Et voilà pourtant que quatre-vingt-cinq ans plus tard, il semblait refaire surface. Voilà qu'on venait la voir, et voilà qu'on lui balançait ça comme si de rien était — quatre-vingt-cinq putain de piges après, rien de moins.
Une part d'elle refusait catégoriquement d'y croire. C'était impossible qu'il soit encore debout après toutes ces années. Ou il devait avoir l'air d'un vieillard, à l'heure qu'il était. D'un vieillard sur le bord de claquer. Peut-être que c'était la raison pour laquelle il voulait retrouver des éventuels descendants. Peut-être qu'il avait envie de léguer quelque chose à quelqu'un. Mais non. C'était impossible. Impossible qu'il soit en vie. Elle l'aurait su.
Pourtant, une autre part d'elle y croyait. Après tout, pourquoi pas ? Si elle était bien là, pourquoi n'aurait-il pas été de même pour lui ? Il aurait pu avoir avoir trouvé un moyen de traverser les âges, lui aussi. Elle l'avait bien fait, sautant d'un corps à l'autre, sans réelle attache. Sans autre lien, d'une fois à l'autre, que celui de la mort. C'était possible, oui. Mais ce n'était pas la première fois qu'elle réutilisait son nom de naissance. Alors pourquoi ressurgir seulement maintenant ?
Elle s'était finalement relevée. Ses pas souples l'avaient guidée jusqu'à ce tableau inachevée, qu'il y avait encore une heure elle peignait avec enthousiasme. Désormais, toute envie de le poursuivre l'avait quittée. En un regard, elle parcourut la pièce principale, à laquelle se résumait grossièrement l'appartement. Plus rien ici ne l'intéressait. Et rien ne la retenait.
Elle fourra ses vêtements dans un sac, récupéra l'argent qu'elle avait caché dans le conduit d'aération. Ses quelques effets personnels emballés, elle laissa le reste en l'état, ferma la porte derrière elle à clé, et laissa le trousseau sur le comptoir du concierge absent. Alors qu'elle allait pour sortir, un homme arriva face à elle. Un regard rapide, et elle tourna la tête. Son épaule heurta le torse de l'inconnu tandis qu'elle passait à ses côtés, et elle tituba brièvement, feignant perdre l'équilibre. Il la retint et elle s'accrocha à lui. Ses yeux s'enfoncèrent dans ceux du grand brun, alors qu'elle balbutiait. « Je suis désolée. » « C'est pas grave. Rien de cassé ? » « Non, ça va… » Elle secoua la tête. Un petit sourire en coin, les prunelles qui se dérobent. Ses doigts ramenèrent ses nattes finement tressées derrière son oreille. « Bonne journée. » Elle sortit par la porte qu'il lui tenait galamment, frissonnant lorsque l'air frais la gifla. Elle fit quelques pas vers l'ouest. Elle sentait encore le regard sur son dos, quelques longues secondes plus tard, alors qu'elle s'éloignait. Lorsque finalement elle fut certaine qu'il ne l'observait plus, sa main ressortit de sa poche, et amena les clés de voiture à hauteur de son visage. Une Chevrolet, d'après le porte-clés. Ça ferait parfaitement l'affaire. Et avec un peu de chance, il aurait fait le plein il y avait peu.
Elle remit les clés dans sa poche, entrant dans une petite échoppe. Un café, et elle serait parée. Elle roulerait une centaine de kilomètres avec la voiture volée, et elle l'abandonnerait avant qu'on n'ait pu l'attraper. De là, elle trouverait le moyen de se rendre dans la ville dont la gamine avait parlé. Il fallait qu'elle en ait le coeur net. Si ce n'était pas lui, alors elle pourrait continuer sa vie comme si de rien n'était, et ce ne serait, encore une fois, rien de plus qu'un espoir désabusé. Mais il fallait qu'elle sache.
Il y avait bien longtemps qu'elle ne supportait plus de vivre dans l'ignorance et les secrets. Elle n'avait plus le moindre scrupule à tout abandonner pour partir en quête d'une foutue vérité. C'était ainsi qu'elle s'efforçait de vivre, depuis déjà bien des années — et la vie d'Arabella s'y prêtait si bien que pas une fois elle ne s'en était privée. Rien de concret, rien qu'elle aurait eu peur de laisser. Rien à quoi elle n'aurait pu s'attacher, rien qui n'aurait pu l'entraîner vers le fond, ou la maintenir enracinée. Le vent dans le dos et la liberté dans l'âme. Avancer, avancer, sans jamais regarder en arrière. Survivre, et rêver.
Plus rien à perdre, mais toujours tout à gagner.
Dernière édition par Elisa Hyde le Lun 1 Fév 2016 - 16:39, édité 12 fois
Avi Ashcroft
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Ven 16 Oct 2015 - 15:55
salut t'es sexy
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Ven 16 Oct 2015 - 16:46
tu les ponds les nouveaux comptes lol !! encore un ! re bienvenue !
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Ven 16 Oct 2015 - 17:38
Re-bienvenue et bon courage pour cette nouvelle fiche !
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Ven 16 Oct 2015 - 18:09
Han, mon bébé locky est devenu une belle jeune femme
Alexander Callahan
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Ven 16 Oct 2015 - 18:43
JTE FAIS DES BÉBÉS REREREREBIENVENUE, bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions, n'hésite pas
Seth Koraha
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Ven 16 Oct 2015 - 19:08
ELISAAAAAAAAAAAAAAAA Je l'aime déjà si fort, et j'ai trop trop hâte de la voir en jeu
Jekyll Stevenson
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Ven 16 Oct 2015 - 19:37
re-bienvenue miss (j'ai au moins le mérite de reconnaitre les stars de how i get away with a murderer sans regarder la série ) Amuse toi bien avec ce nouveau personnage
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Ven 16 Oct 2015 - 20:02
MA FILLEEEEEEEE LE BÉBÉ A SON PAPA. (t'as vu ça comme je te fous déjà la honte, ingrate de vieille ado rebelle. ) Je ne suis que joie et amour en la voyant enfin apparaître, elle est belle, elle va tout défoncer dans l'coin, avec son vieux padre chéri.
REREREREBIENVENUE, graouuu.
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Ven 16 Oct 2015 - 20:39
MON. DIEU. t'es trop sexy c'est pas possible, karla est un troooop bon choix j'ai hâte que roos vienne te chercher par la peau du cul puis faudrait faire des bébés aussi, parce que là c'est pas possible que roos la laisse s'en tirer sans ça BON RETOUR CLO D'AMOUR, hâte d'en lire plus sur la belle eliza
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Ven 16 Oct 2015 - 21:48
ALORS TOI C'est pas juuuuuuuuuste pourquoi Lysander il a le droit d'avoir sa fille qui revient ? j'vais faire une réclamation, c'était pas prévu au contrat
Mais sinon .... J'adooooore ton choix de personnage, et d'avatar, et de pouvoir et il nous faudra un lien de la mort qui tuuuuuue (et ça va saigner j'peux te dire )
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Sam 17 Oct 2015 - 4:14
bucky, salut, t'es pas mal non plus.
astrid, je recycle, nuance. merci la belle.
bonbon, merciiiii.
maloulou, ouiiiiiii. avec plus de boobs, mais moins de gentillesse et moins de patience, ermagad.
anaïs d'amûr, MOI AUSSI J'TE FAIS DES BÉBÉS PARTOUT JE T'AIME OKAY. et pis je sais où te trouver, j'hésiterai pas.
sethou, haon, t'es cuuuuute. j'espère que la suite te plaira aussi alors. et réserve-moi une place au chaud dans tes liens et tes rps, que seth et eli' refasse le monde.
jekyll, les stars de cette série sont sex, c'est tout. en vrai je regarde plus non plus mais merci.
PAPOUNET LYSOUNET, SOIS GENTIL SUR LES SURNOOOOOOMS. MAIS JE T'AIME, omg, encore merci de vouloir de moi dans ton arbre généalogique, pis y a pas à chier, on est juste tellement sex chez les hyde quoi, je t'aime. j'ai tellement hâte de jouer tout ça et de te pourrir la vie en rp, huhuhuhu. I LOVE U.
léamour, HAAAAAAN mais avec joie, elles feront des bébés dans ce cas, c'est pas elisa qui va dire non à roos merci infiniment ma belle, j'espère que le perso te plaira, et puis j'ai hâte d'exploiter notre lien.
emmachou, YO. DE QUEL CONTRAT ON PARLE AU JUSTE LÀ ? malheureusement ouais, elle revient, pis c'est pas un cadeau crois-moi, tu ferais mieux de le plaindre le pauvre lysou. mais yessss on se trouvera des liens de la mort alors, j'sais pas exactement quels liens t'as avec le papounet-choupinet mais on va trouver un truc qui déchire as always. merci en tout cas.
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Sam 17 Oct 2015 - 13:33
DU CONTRAT OU LYSANDER DEVAIT CREVER DE DÉSESPOIR PARCE QU'IL A PERDU SA FILLE Tu sens l'injustice là ? Parce que c'est Merry qui l'a vacciné, vu qu'il refusait de revenir dans le temps pour sauver sa soeur ... So, ça va chier
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Sujet: Re: million dollar baby. (hyde) Sam 17 Oct 2015 - 19:11
KARLAAAAA t'es magnifique, j'te fais plein de bébés, et puis des bébés à nos bébés rebienvenue, j'ai trop hâte d'en savoir plus, toi et tes personnages parfaits