Sujet: (alfie) Where were you? Dim 20 Sep 2015 - 20:25
Where were you?
Alfie et Alexis
Encore ce bâtiment blanc et stérile, bâtiment dont elle connaît les moindres recoins, endroit où elle connaît tout le monde. Un endroit qui est un peu sa maison. Ce qui ne devrait pas être le cas, sa maison devrait être son foyer, là où à son âge, il devrait y avoir quelqu'un. Ce sont des idées comme ça qui lui traversent la tête, des idées de vie simple. Quand elle retourne à l'hôpital, Alexis est soit accueillie par le personnel hospitalier qu'elle aime, soit ceux qu'elle n'aime pas. La différence est simple, il y a ceux qui la voit comme une malade et ceux qui la voit comme une poivrote. Ces regards pèsent trop souvent sur elle, ils la submergent et lui font voir à quel point elle est moche.
Aujourd'hui, elle a de la chance, c'est Damien, l'un des ambulanciers qu'elle voit en premier, elle n'a jamais su de quel côté il était, mais il a toujours était sympathique voir gentil avec elle, donc il ne la dérange pas. « Ca va mieux ta main ? » demanda-t-il. Alexis, de sa main valide, lui exprima que c'était un peu des deux. « Je n'ai pas le droit aux antis-douleurs donc... c'est suivant mes mouvements. » Sa main est encore bandée. Résultat d'une course qui s'est finie sur le cul. Il acquiesça, elle continua son chemin. La réunion devait commencer dans une quinzaine de minutes, vit-elle à sa montre. Elle pressa le pas pour y être à l'avance et pouvoir discuter avec ces partenaires de thérapie. Alexis avait eu une sorte d'accroche avec un gars tatoué, Alfie. Lui aussi dépendant, mais ils parlaient assez librement de leurs addictions. C'était pour ça qu'Alexis aimait le voir. Il était aussi fêlé qu'elle.
Sur les lieux, elle ne vit que le docteur et trois autres patients, elle les connaissait mais ne leur parler pas. Ils étaient trop fraîchement sevrés. Après de longues minutes, le docteur commença la séance. Et toujours aucune trace de cet homme, cela faisait déjà un petit moment qu'elle ne l'avait plus vu. Touchant ses bagues et se perdant dans ses pensées, Alexis ne put s'empêcher de prendre la parole. « Alfie a replongé, docteur ? » demanda-t-elle avant même avoir fait la phrase d'ouverture du groupe. « Je ne sais pas Alexis. » Secret professionnel oblige, il ne pouvait rien lui révéler sur son patient. Elle prit son mal en patience, écoutant le groupe parler, se confesser, s'unir, mais elle ne mima mot de toute cette séance. Et s'il était retombé ? Et si il avait fait une OD. Il avait l'air pourtant plus fort qu'elle.
Après la séance, elle dût repartir au travail. Elle ne pouvait laisser son étudiant géré seul la boutique trop longtemps. Ce n'est qu'après 22h qu'elle partit à la recherche de ce dépendant. Elle devait en savoir plus, c'était pour elle un devoir. Se souvenant vaguement de leurs conversations, Alexis savait où l'homme travaillait. Elle partit donc dans le fameux restaurant où il avait poser ses bagages, plongeur qu'il faisait. Elle commanda une petite assiette, peu de viande, un max de légumes, toujours pour modeler son corps parfait. « Et pour la boisson ? » Et toujours cette même question idiote et inutile. « de l'eau, s'il vous plait... Dites, vous avez bien un Alfie qui travaille ici ? » La jeune serveuse fut comme étranglée de dire que oui. Peut-être avait-elle aussi peur d'une blondinette qui avait la main bandée.« Si vous pouvez lui dire qu'Alexis est là... J'aimerai lui parler. » Alexis eut un tendre sourire pour la jeune femme, même en la voyant repartir. Leur destins n'étaient pas tout tracés, mais elles étaient très bien dans leurs quotidien.
Pour l'attente, la blondinette s'empara de son téléphone, manie qu'elle avait de toujours se cacher derrière un écran. Elle consulta ses mails personnels et professionnels, ses messages, bref, un petit bout de ferraille qui récapituler sa vie avant d'être servie. Etre assise, seule, à une table, ne la dérangeait pas plus que ça.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: (alfie) Where were you? Jeu 15 Oct 2015 - 11:43
WHERE WERE YOU ?
ALEXIS & ALFIE
Les mains plongées dans le bac d’eau mousseuse, Alfie s’occupait de récurer une pile d’assiettes sales qui venait d’être déposée sur le plan de travail prévu à cet effet. Ce travail au restaurant était plus éprouvant qu’on aurait pu le croire ; pas question de traîner lorsqu’on était à la plonge : il fallait libérer le plus de vaisselle possible pour que les cuisiniers ne soient jamais à cours. Il n’aurait plus manqué qu’il y ait une pénurie de plats et de casseroles en pleine période de rush. L’établissement ouvrait aux alentours de huit heures pour permettre aux lèves-tôt d’aller au travail après un petit déjeuner conséquent, et fermait sur les coups de vingt-trois heures en temps normal, une heure plus tôt depuis le couvre-feu pour que clients et employés aient le temps de rentrer chez eux avant les rondes dans les rues de la ville. On était en milieu d’après-midi en pleine semaine : il n’y avait presque personne dans la salle de restauration et le rythme était plutôt calme. Alfie avait pris sa pause déjeuner, fumé quelques cigarettes et était retourné à sa tâche. Il n’y avait eu qu’un petit détail qu’il avait oublié et que l’alarme de son téléphone n’avait pas manqué de lui rappeler : il était supposé se rendre à une réunion d’anciens addicts à l’hôpital en début de matinée. Lorsque l’alarme avait retentit, il avait jeté un coup d’œil au message qui l’accompagnait et l’avait coupée sans y penser davantage. Il avait décidé qu’il n’irait plus à ces meetings. Il les trouvait plus condescendants et avilissants qu’autre chose. Ce n’était pas de compassion et de compréhension dont il avait besoin, c’était qu’on le laisse tranquille avec ses problèmes. Il avait trouvé les médecins trop inquisiteurs, les psychologues trop insistants, les infirmiers trop prompts à le juger comme s’il était une pauvre petite chose qui n’avait pas eu de chance et qu’il fallait prendre par la main pour l’aider à retourner sur le droit chemin. Le tatoué n’était ni un enfant ni un imbécile. Il n’avait pas besoin qu’on lui dise ce qu’il avait à faire car il le savait très bien. Il n’avait pas non plus besoin qu’on lui rappelle à quel point c’était dangereux et idiot d’avoir arrêté ses médicaments si tôt, mais tant pis. Ils lui rappelaient trop les pilules qu’il avait l’habitude de gober pour oublier sa réalité l’espace de quelques heures ou quelques minutes. Les seuls cachets qu’il voulait bien avaler étaient ceux pour traiter son épilepsie, et encore, il devait se forcer pour ne pas « oublier » ses doses le matin. Dommage que le NH25 lui ait donné de tels effets secondaires, comme pour lui rappeler que cette vie de drogué qu’il essayait de laisser derrière lui, il s’y était mis tout seul. Perdu dans ses pensées, il sursauta légèrement lorsqu’une main vint tapoter son épaule. Il se retourna et son regard croisa celui de l’une des serveuses qui travaillaient ici. Il la voyait régulièrement mais, comme pour la plupart de ses collègues, n’entretenait avec elle qu’une relation cordiale. C’était sa faute : il se fermait face aux autres et n’avait pas spécialement envie de changer ça.
- Alfie, il y a quelqu’un pour toi dans la salle.
L’ancien mutant cligna des yeux, perplexe. Il n’avait pas de vrais amis ni de famille qui voudrait bien le voir. Bizarrement, ça ne lui disait rien de bon. Il pensait à l’une de ses vieilles connaissances de la rue ou pire, à l’un de ses anciens dealers. Aussi demanda-t-il des précisions, méfiant.
- Ah ? - Oui, une certaine Alexis.
Il se détendit d’un coup tout en poussant un soupir lassé. Il se doutait de la raison pour laquelle Alexis était venu le chercher jusque sur son lieu de travail, et il savait déjà que sa patience allait être mise à rude épreuve par la discussion à venir. En essuyant ses mains sur son tablier, il le passa par-dessus sa tête et l’accrocha au crochet prévu à cet effet.
- Je prends ma pause alors, parce que sinon on l’a jusqu’à la fermeture.
Il se faufila hors de l’arrière-salle pour rejoindre celle où l’attendait la jeune femme. Il s’approcha d’elle, calmement. Avec un peu de chance, il arriverait à lui faire comprendre qu’il ne retournerait pas à l’hôpital.
- Qu’est-ce que tu fais là ?
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Dernière édition par Alfie Cochrane le Mer 11 Nov 2015 - 19:57, édité 2 fois
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Sujet: Re: (alfie) Where were you? Jeu 22 Oct 2015 - 10:02
Where were you?
Alfie et Alexis
Elle avait eu le droit à une entrée colorée, un petit plat qui lui rappelait les couleurs de l'été ou même d'un début d'automne. Ces saisons lui manquées. L'hiver n'était que trop blanc, trop glacial, désertique pour qu'elle puisse l'aimait. Et le printemps, autant dire que ce dernier m'était du temps à montrer le bout de son nez. Il faisait toujours froid, de plus les chants de noël s'était fait désertique dans la petite ville. Par conséquence, il n'y avait plus rien de très convivial. Même si le plat n'était pas chaud, il serait parfait pour elle ce soir. Alexis ne savait pas quelle force divine l'avait poussé à faire ça, à venir ici, le déranger pour juste une ou deux questions dont il devait se fiche éperdument. C'était comme un besoin, savoir qu'il n'était pas mort, qu'il survivait malgré le caractère pervers qui leur empoisonné la vie. C'était ça qui la ruinait, c'était ça qui la mettait dans tous ses états et elle voulait s'en délivrer. A chaque fois, chaque pensée était destinée à son addiction. Ce n'était pas les psychiatres, les infirmiers qui lui donnait envie d'aller toujours plus loin, mais c'était les survivants, ceux qui revenait après avoir vécu le pire et qu'ils étaient fiers de dire que ça faisait 5 mois, 2 semaines, 4 jours qu'il n'avait pas touché à ce qui les empoisonné. Ils étaient libres, ils avaient rompus les barreaux de leur cage et s'était envolés. Elle commençait à manger calmement ses petits bouts de tomates et de légumes, lorsqu'elle entendit des pas derrière elle.
Il était là. Puis cette voix qu'elle connaissait : « Qu’est-ce que tu fais là ? » Super agréable aujourd'hui à ce que je vois. Peut-être avait-il eut une mauvaise journée, se dit-elle. Certes cet être humain n'était pas le plus sympathique du monde, mais elle avait besoin de lui parler, même un tout petit peu. « Bonsoir à toi aussi, Alfie. » commença-t-elle en le regardant dans les yeux, puis lui montra la chaise vide qui était devant elle au cas où il voudrait s'asseoir. Toujours polie celle-là. « Je pense que tu sais pourquoi je suis là... » Elle ne parlait pas fort. Encore aujourd'hui, les mœurs n'avaient pas changé, un drogué même en rémission, n'était qu'une erreur de la nature. Ils étaient des personnes à qui on ne pouvait faire confiance et qui adoraient leur condition et que jamais ils n'essayaient de s'en défaire. Les mœurs changeraient-elle un jour ? « J'voulais juste savoir si ça allait... C'est pas les gars en blouse blanche qui m’envoie... C'est juste moi, j'avais peur que tu ne sois... » sa voix s'étrangla car, elle, elle avait déjà replongée, elle était replongée une fois et aucun élément déclencheur n'avait précédé sa rechute. C'était plus un instinct maternelle qui l'avait poussé à venir ici, un instinct amical, fraternel. On est tous dans la même galère à ce moment là. « J'voulais juste voir si tu allais bien... » ses mots se suivaient les uns les autres, n'ayant pas l'air d'être des questions mais qui au final l'étaient.
C'était comme une nécessité, elle devait faire cette liaison entre lui et elle, savoir qu'il n'était pas replongée, comme pour avoir une raison pour elle ne pas replonger...
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: (alfie) Where were you? Mer 11 Nov 2015 - 19:56
WHERE WERE YOU ?
ALEXIS & ALFIE
Lorsqu’il s’était vacciné au NH25, Alfie s’était juré que ce shot serait le dernier. Puisqu’il était à l’aube d’une vie nouvelle, débarrassé de son don si encombrant et si monstrueux, il fallait faire table rase de son passé. Plus d’alcool, plus de drogue, plus de déchéance, plus rien. Le seul plaisir coupable qu’il s’autorisait était la cigarette, et certains avaient beau dire qu’il en abusait un peu, il s’en fichait bien : il ne consommait plus que ça, et comparé à tout ce qu’il avait pu s’injecter dans les veines, la nicotine n’était pas un problème. Trop fier pour demander de l’aide, il avait décidé de se sevrer tout seul, dans la douleur et la solitude. Sauf ce qu’il n’avait pas prévu que se libérer de sa mutation viendrait avec un prix. Et lorsque les premières crises d’épilepsie l’avaient mis à terre, il s’était retrouvé à l’hôpital, l’endroit où il avait le moins au monde envie d’aller. Là-bas, on l’avait ausculté sous tous les angles, et il avait très bien vu le jugement dans le regard des médecins et des infirmières. Il n’avait pas apprécié la tonalité condescendante dans leur voix lorsqu’il leur avait expliqué qu’il essayait d’être clean, comme s’ils discutaient avec un enfant prêt à faire amende honorable pour une bêtise. Le tatoué n’était pas un enfant : il était un adulte qui s’était laissé dévorer par l’existence plutôt que de lutter contre la fatalité, et il avait perdu presque quinze ans de sa vie de cette façon. Il savait ce qu’il avait fait, et il n’avait pas besoin de pitié. Il avait besoin qu’on le laisse tranquille, qu’on le laisse se sortir de là sans l’encourager comme on le ferait avec un bébé apprenant à faire ses premiers pas. Il aurait voulu pouvoir échapper à ça, mais malheureusement, on l’avait inscrit à des séances de thérapie de groupe – comme s’il avait été incapable de battre ses anciens démons par lui-même. Comme si devoir entendre les plaintes d’hommes et de femmes qui avaient plongé tête la première dans la drogue ou l’addiction allait l’aider à se sentir mieux. Il n’aimait pas ces séances, il n’aimait pas se sentir encore plus exclu qu’il ne l’était d’ordinaire. La seule personne avec laquelle il avait réussi à sympathiser, c’était Alexis. La grande blonde avait réussi à l’approcher et, finalement, le dialogue avait fini par s’installer. Il n’avait presque rien révélé de son passé à la jeune femme ; tout au plus savait-elle qu’il était épileptique et qu’il avait été junkie. Quant à lui, il avait appris qu’elle avait eu un problème d’alcool suffisamment grave pour se retrouver là. Mais l’embryon d’amitié qui les liait n’avait pas réussi à retenir Alfie à la thérapie, et lorsqu’il avait trouvé du travail, il avait purement et simplement cessé d’y aller. Il ne se souciait plus de cela, se concentrant sur son petit emploi de plongeur pour occuper sa tête et ses journées. Et il avait bien fonctionné comme ça. Néanmoins, Alexis n’avait pas eu l’air d’être de cet avis. Et aujourd’hui, elle se retrouvait là, dans le restaurant où il était employé, avec l’air calme et légèrement inquiet qu’il lui connaissait bien.
- Je pense que tu sais pourquoi je suis là...
Il regarda la chaise qu’elle lui désignait et finit par s’y asseoir. Après tout, il était en pause, et il avait fini de récurer ce qu’il fallait. Il pouvait bien prendre un peu de son temps pour répondre à la demoiselle, même s’il se doutait déjà de la tournure qu’allait prendre la conversation.
- J'voulais juste savoir si ça allait... C'est pas les gars en blouse blanche qui m’envoie... C'est juste moi, j'avais peur que tu ne sois...
Le tatoué la fixa de ses yeux noirs, la tête légèrement penchée sur le côté.
- Que je sois quoi ? Mort d’une overdose dans un coin ?
Ce ne serait pas la première fois qu’un participant aux réunions disparaisse aussi brutalement. Il leur était arrivé plusieurs fois de trouver une chaise vide là où un être de chair et de sang s’était tenu à peine une semaine plus tôt, ce qui donnait lieu à un sentiment de malaise général et à un discours soi-disant bienveillant du psychologue qui s’occupait d’eux.
- Ca arrivera pas.
Maintenant qu’il s’était trouvé une nouvelle raison de vivre, hors de question qu’il gâche tout en répétant les erreurs d’autre fois.
- J'voulais juste voir si tu allais bien...
L’ex-mutant fixa longuement Alexis face à lui. Il y avait quelque chose de bizarre dans sa voix : elle avait l’air troublée, perdue, et il ne savait pas pourquoi. Il se demandait ce qui avait pu se passer récemment pour qu’elle soit dans un tel état.
- Moi ça va … Toi par contre, ça a pas l’air d’aller.
Maintenant qu’il s’était lancé sur cette voie, autant continuer et poser des questions à son tour.
- Qu’est-ce qui t’arrive Alexis ?
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Sujet: Re: (alfie) Where were you? Lun 16 Nov 2015 - 11:32
Where were you?
Alfie et Alexis
C'est fou comme elle s'est attachée aux petites parcelles de la peau d'Alfie qui n'étaient pas encore tatouée. Lors des meetings, elle les regardait car elle l'intriguaient, elles lui permettaient de ne pas voir la mort, la tristesse ou la résignation dans les yeux des gens qui étaient en cercle autour d'elle. C'était bien trop fort qu'elle, mais elle n'aimait pas les contacts visuels lors de ses réunions. Leurs tristesses l'envahissaient bien trop et elle se sentait encore plus mal en sortant. Car les yeux sont le reflets de l'âme et elle n'aime pas que l'on vois à quel point la sienne est brisée.
Maintenant qu'il n'y était plus, le psy lui recommandait à chaque fois de ne pas regarder ses pieds, que c'était mal poli. A croire que ce connard, ne connaissait pas encore sa hypersensibilité pour tout. Elle était trop compatissante, arrivé à se mettre à la place des gens et les comprendre et elle gardait en elle tant d'histoires que parfois, c'était ces dernières qui lui faisait mal tard le soir, alors qu'elle était seule chez elle. Les informations la déprimait, elle n'en pouvait plus de vivre dans un monde de guerre et parfois, elle rêvait à partir de ce satané pays où les flingues étaient si faciles à acheter. Où la guerre était même dans les petites ruelles de Radcliff. Elle n'était plus qu'une victime de guerre en plus. C'était un combat entre les mutants et les anti-mutants, elle n'avait rien à foutre dans un conflit pareil. Vous ne trouverez pas plus neutre qu'elle ici.
La serveuse entre temps avait posé son assiette et elle la remercia de la tête. Mais aussitôt son regard se posa sur les tatouages des mains d'Alfie. Ses grandes mains fripées à cause d'être trop dans l'eau ou dans des gants, condensant la chaleur et la transpiration. Elle lui explique les raisons de sa venue, sans vraiment le regardait dans les yeux, ou sinon elle le fait mais à peine une seconde, pour qu'il comprenne qu'elle n'est pas là pour l'engueuler, ni même pour le faire revenir... Elle veut le voir sain et sauf. Et rien que lorsqu'il s'est approché son cœur avait émis un petit mouvement de soulagement.
Malheureusement il le prends sur la défensive et elle se tasse dans sa chaise. Alexis ne voulait pas le contrarié. La pauvre petite chose bloque alors sur ses tatouages dans son coup et lorsqu'il lui apprends qu'il ne comptait pas replongé, elle soupira de soulagement. Elle réponds, car elle a besoin d'une conversation avec lui. « Je supporte de moins en moins les psy, mais sinon tout va bien... -elle marque une pause puis souris en lui montrant son avant-bras et sa main bandé- enfin, je suis une petite casse-cou... Fais attention à toi, d'accord ? J'adore courir dans les gens. » Elle avait bien entendu forcé sur le dans. Parce que c'était ce pauvre Marius qu'elle avait à moitié tué en lui courant dedans. Elle ne lui dirait pas qu'en fait, c'était à cause de la neige et que son ami était déjà dans un bel état avant la chute. Fallait bien qu'elle ait un événement dans sa pauvre vie qu'elle ait fait de a à z.
« Ici, on suffoque, je ne sais même pas pourquoi ils se battent et parfois le soir, tu les entends... Et j'suis trop faible, j'suis pathétique, je peux aider personne moi. » Alexis ne savait quasi rien sur les mutants, ou sur les hunters. Elle voyait les choses changeaient mes pourtant, elle était trop faible pour pouvoir prendre parti... Dans la journée, lorsqu'elle fermait le magasin à l'heure du repas, elle faisait juste son petit tour et elle avait bien entendu des cris, des cris d'une jeune femme et les mots blessants d'un homme. Mais elle n'aurait rien pu faire, lâchement, elle a continué sa route.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: (alfie) Where were you? Jeu 24 Déc 2015 - 17:44
WHERE WERE YOU ?
ALEXIS & ALFIE
Les séances de groupe à l’hôpital n’avaient jamais été la tasse de thé d’Alfie. Lui qui avait pris l’habitude de s’isoler du monde entier, il était forcé de s’intégrer à une bande de gens tous plus ou moins cassés dans leur corps et dans leur tête, pour parler de ses problèmes et de sa vie à des médecins et des psys qui ne savaient rien faire d’autre que d’être particulièrement condescendant. Il ne supportait pas qu’on le traite comme un enfant ; il avait fait des erreurs, certes, mais il n’avait pas déchu de son statut d’être humain adulte pour autant, alors les sourires pleins de compassion et les regards apitoyés, très peu pour lui. Et puis, de manière générale, il n’aimait pas se confier. Ce passé qu’il avait enfin réussi à mettre derrière lui, il voulait l’enterrer et ne plus jamais y penser. Il n’oubliait pas d’où il venait, oh non, mais il refusait de ressasser encore et toujours de mauvais souvenirs qui, il le croyait, l’empêchaient d’aller de l’avant dans cette nouvelle vie sans drogue, sans désespoir et sans mutation incontrôlable. Il n’avait pas vraiment cherché à sympathiser avec les autres participants de ces sessions d’écoute ; il n’avait pas grand’ chose à leur dire de toute façon. La seule avec laquelle il avait entretenu ce qui se rapprochait le plus d’un semblant d’amitié, c’était Alexis. C’était la grande blonde aux yeux fuyants qui venaient se poser sur ses tatouages quand elle pensait qu’il ne la voyait pas. C’était la demoiselle silencieuse qui avait l’air aussi agacée que lui de se trouver sur une chaise en farandole avec d’autres oubliés de la vie. C’était la jeune femme qui ne supportait pas non plus que le corps médical la prenne de haut parce qu’elle était une patiente et qu’elle avait une addiction dont elle cherchait à se défaire. Ces quelques points communs avaient réussi à les rapprocher un peu. Suffisamment, en tout cas, pour qu’elle vienne jusqu’ici s’enquérir de sa santé et pour qu’il lui retourne la question en voyant l’expression sur son visage.
- Je supporte de moins en moins les psy, mais sinon tout va bien... Enfin, je suis une petite casse-cou... Fais attention à toi, d'accord ? J'adore courir dans les gens.
Le tatoué se demandait bien dans qui elle avait pu courir pour finir dans un état pareil, mais il n’était pas sûr d’avoir une réponse. Il ne lui en voulait pas : à sa place, il aurait donné le moins de détails possible. Il n’était pas bavard, et n’aimait pas vraiment s’épandre, aussi se contenta-t-il de hocher doucement la tête, se laissant malgré tout surprendre par sa déclaration suivante.
- Ici, on suffoque, je ne sais même pas pourquoi ils se battent et parfois le soir, tu les entends... Et j'suis trop faible, j'suis pathétique, je peux aider personne moi.
Il n’était pas bien difficile de comprendre qu’elle parlait des rixes entre mutants et hunters. Depuis la proclamation de la quarantaine et les rondes de chasseurs dans les rues de la ville, il n’était plus rare du tout d’être témoin d’une énième bataille entre les deux factions. Certes les belligérants tentaient, pour la plupart, de ne pas trop faire d’esclandre et de rester discrets, mais ça ne suffisait pas toujours à se soustraire aux yeux et aux oreilles de témoins potentiels. Et les morts se trouvaient aussi bien chez les uns que chez les autres. Alfie haussa les épaules.
- Tu peux rien faire pour eux. Ca sert à rien que tu te retrouves entre deux feux et que tu finisses en dommage collatéral.
Ca avait failli lui arriver une paire de fois depuis sa vaccination. Il avait une chance de chat noir et ce n’était pas rare qu’il tombe au mauvais endroit au mauvais moment. Lorsqu’il était encore mutant, c’était pire puisqu’il faisait partie des cibles de choix. La faute à un pouvoir trop puissant et trop dangereux qu’il n’avait jamais réussi à juguler.
- Entre ceux qui ont des armes et ceux qui ont des pouvoirs, si tu peux pas courir ou te défendre d’une manière ou d’une autre, essayer d’aider quelqu’un, c’est juste prendre le risque d’y rester aussi.
C’était une dure loi qui s’était installée à Radcliff, la loi de celui qui tirerait le plus vite ou le plus justement, celui qui électrocuterait l’autre en premier ou saurait courir plus vite que son assaillant. Et ceux qui n’étaient pas préparés au combat n’avaient que peu de chance d’en réchapper indemnes.
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Sujet: Re: (alfie) Where were you? Dim 3 Jan 2016 - 21:13
Where were you?
Alfie et Alexis
Alfie était un peu comme Alexis, un ange déchu. Plus personne ne les regardait avec droiture, ils étaient les détritus de la société. Peu importait ce qu'ils avaient fait avant ou après être tombés malades, tout ce qui revenait aux yeux des gens qui connaissaient leur condition était leur condition. La blondinette apprenait tous les jours, à vivre avec, cette fausse plaque d'identité. Alors les médecins, elle commençait à s'en passer. Elle arrivait bien au bout de chacune de ses envies, ça ne serait pas maintenant qu'elle n'y arriverait pas. Sa petite rechute de novembre ne devait pas fausser son objectif.
Elle n'hésitait pas à manger devant Alfie, elle avait même foutu l'assiette entre les deux et avait piquer une fourchette sur la table derrière elle au cas où il voudrait manger, lui aussi un petit bout. Lui exprimant son incapacité à aider la population, son mal être face à ces cris qu'elle entendait parfois le soir, elle oubliait peut-être qu'il ne savait pas pourquoi tous ces bruits l'a mettait dans de tels états. Dommage collatéral… « J'en suis déjà un donc, bon, un peu plus ou un peu moins, qu'est-ce que ça change… Cependant, je ne sais pas pour qui prendre parti… J'ai.. » non, elle n'arriverait pas à le dire. Cette nuit sera toujours la pire qu'elle dût traverser. Et ses sentiments seront toujours trop désarticuler pour qu'ils soient clairs. Autant ne rien dire.
Replongeant son regard sur son assiette, elle le laissait répondre. Il avait raison, mais elle se sentait inutile à présent. Tout le monde la cataloguer comme l'alcoolique de service et elle pensait clairement qu'elle ne serait plus une personne à part entière. Qu'elle ne serait plus jamais quelqu'un en qui on peut faire confiance, un personne qui est digne d'avoir une opinions et des pensées. Tout était bien trop rude. Une vie rude n'était pas faite pour une fille si fragile. « Enfin… » elle montra son bras. « je ne serais pas trop utile en tout cas… Je ne suis qu'une épave n'est-ce pas… rien d'autre. Tu me manquais, enfin tes tatouages me manquaient. » Réussit-elle à dire ; la bouche encore pleine de salade. Ses joues s'embrumèrent d'une légère teinte rosée, n'étant pas habituée à desservir des compliments comme ça et elle releva les yeux. « J'ai plus de repères, plus rien à regarder lorsque je m'emmerde… » C'était un peu un alien, elle le connaissait sans pourtant connaître la moindre de ses pensées. Lors des plusieurs thérapies de groupe, il était toujours l'être le moins bavard, l'homme qui ne parlait guère. Elle aurait aimé devenir son ami, avoir quelqu'un qui la comprenne sans qu'elle n'ait besoin de tout dévoiler.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: (alfie) Where were you? Mar 12 Jan 2016 - 12:58
WHERE WERE YOU ?
ALEXIS & ALFIE
Alfie et Alexis avaient ceci en commun qu’ils revenaient de loin. Les addictions qu’ils combattaient au quotidien étaient lourdes et il était difficile de s’en défaire. Entre le manque et la délicieuse sensation d’oubli qui les saisissait lorsqu’enfin ils atteignaient le bien-être que leur procuraient leurs doses, il n’y avait rien de très étonnant à ce que les accros les moins volontaires replongent tête la première dans leurs vieux démons dès que l’occasion se présentait. Mais eux, ils avaient choisi de se battre, de lutter contre les voix pernicieuses qui cherchaient à les mener sur le chemin de la tentation et, jusqu’à présent, ils avaient tenu le coup – à une exception prêt pour Alexis, mais la jeune femme était vite repartie du bon pied. Quant à lui, il était hors de question qu’il s’approche à nouveau de la moindre substance qu’il avait pu consommer dans le passé. La seule drogue qu’il s’autorisait, c’était la nicotine dans les cigarettes qu’il lui arrivait parfois de fumer à la chaîne. Mais s’il fallait ça pour lui passer l’envie de se planter une aiguille d’héroïne dans le bras, il consentait sans broncher à ce sacrifice qui, en fin de compte, n’en était pas vraiment un. Et ce n’était pas les regards condescendants et les paroles mielleuses des médecins qui s’occupaient d’eux qui l’aideraient à arrêter. Parfois, il se demandait si ces séances de groupe ne leur faisaient pas plus de mal que de bien. On ne les voyait pas comme des adultes, on les voyait comme de pauvres choses qui avaient fait des erreurs et devaient être surveillées et encadrées comme des enfants pour qu’ils ne faiblissent pas encore une fois. Pas étonnant qu’il ait arrêté de s’y présenter. Pas étonnant non plus que la jeune blonde n’en puisse plus. Ca l’étonnait qu’elle soit venue le voir lui plutôt que qui que ce soit d’autre, mais il ne s’en plaignait pas. Après tout, elle faisait partie de la toute petite poignée de gens de son entourage, alors il n’allait pas la chasser – ce n’était pas son genre de toute façon. Il la laissa manger et l’écouta répondre en silence.
- J'en suis déjà un donc, bon, un peu plus ou un peu moins, qu'est-ce que ça change… Cependant, je ne sais pas pour qui prendre parti… J'ai...
Le tatoué la regarda et secoua la tête. Prendre parti, en voilà une mauvaise idée. Dire qu’on soutenait tel camp au détriment de l’autre, à Radcliff, c’était s’assurer se prendre une balle dans la tête. La neutralité restait encore la meilleure des options, pour ne pas dire la moins dangereuse.
- Y a pas à prendre parti. Ils font leur vie dans leur coin, laisse-les se casser la gueule si ça leur fait plaisir, t’as pas à te choisir une allégeance par peur.
Il n’aimait pas du tout l’idée que l’on force les gens à se déclarer pro mutants, pro hunters ou pro lapin de Pâques quitte à continuer la liste des factions ridicules. Se déclarer de tel ou tel bord sous la menace n’avait absolument aucun sens.
- Enfin… je ne serais pas trop utile en tout cas… Je ne suis qu'une épave n'est-ce pas… rien d'autre.
Le vacciné soupira doucement, ses yeux noirs posés sur la jeune femme. Il avait l’impression d’avoir déjà eu cette conversation avec elle et de lui avoir déjà affirmé que non, elle n’était pas une épave. Pas plus que ceux qui se laissaient couler sans lutter. Il s’apprêta à le lui dire une fois encore lorsqu’elle poursuivit sa phrase.
- Tu me manquais, enfin tes tatouages me manquaient.
Il cligna des yeux, surpris d’un compliment aussi spontané et inattendu. Ses tatouages avaient souvent été un sujet de moquerie ou de méfiance ; ils avaient rarement attiré une attention positive sur leur propriétaire. Cependant, chaque parcelle de sa peau qu’il avait faite encrer avait pour lui une signification bien spéciale. Pas de tatouage fait sur un coup de tête chez lui, pas même lorsqu’il planait très haut ou qu’il était ivre ; tout avait été réfléchit, pensé et travaillé avec ses tatoueurs jusqu’à trouver le motif qu’il ne regretterait pas.
- Ah .. ? Ben … merci. Je ne savais pas que tu les aimais à ce point. - J'ai plus de repères, plus rien à regarder lorsque je m'emmerde…
La remarque parvint à lui tirer l’ébauche d’un sourire. Il l’avait surprise plusieurs fois regarder dans sa direction lors des séances de groupe, mais elle fixait plus volontiers les flammes colorées ornant ses bras qu’une autre partie de son corps.
- Les autres sont toujours aussi tristes à voir ?
Tristes et un peu pitoyables, c’était ainsi qu’on pouvait décrire leurs compagnons d’infortune, certains se laissant aller à la tristesse et passant leurs journées à se lamenter de la vie et du sort qu’elle leur avait réservé. Personne de bien joyeux à fréquenter et Alfie, déjà renfermé sur lui-même, était devenu encore plus silencieux à leur contact.
- Je ne pense pas y retourner. Si c’est pour s’entendre dire toujours les mêmes choses, autant les enregistrer et les écouter une fois par semaine.
Il attrapa la carafe pleine à sa gauche et servit un grand verre d’eau à Alexis avant de s’en verser un qu’il but tranquillement, profitant des minutes qui lui restaient avant que sa pause ne se termine.
(c) elephant song.
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Sujet: Re: (alfie) Where were you? Mer 27 Jan 2016 - 21:22
Where were you?
Alfie et Alexis
Alexis lui sourit, il était une aide. Il n'en avait pas l'air mais il était peut-être l'une des seules personnes à ne pas se foutre d'elle, à ne pas la regarder comme un extra-terrestre ou comme un déchet de l'humanité. Les gens n'avait pas conscience que leur regard, la plupart du temps, les trahissait. Ils ne savaient pas qu'ils étaient méchants et ceux pour parfois trois fois rien. Les gens se méfiaient de nos jours, trop, trop pour faire confiance à une ancienne alcoolique, trop pour lui dire qu'elle n'était pas une épave, mais lui l'avait fais et ceux plus d'une fois. Merci Alfie, merci de ne pas être comme tout le monde. Elle ne le disait pas à voix haute mais elle le pensait, elle le sentait. Il n'était pas comme les autres et avoir un ami, une présence comme ça dans sa vie était suffisante. Ne pas prendre partie, faire sa vie et la réussir cette fois.
Elle n'aurait pas de deuxième chance, la vie ne la laisserait pas vivre tranquillement si elle continuait à faire ça, la débauche n'était pas pour elle. Elle le savait. Elle le complimenta, parce qu'elle en avait envie, parce qu'elle était comme ça, à dire une chose, à en dire une totalement inverse et ensuite complimenter. On ne faisait pas souvent confiance en l'autre. Elle n'avait pas fait assez confiance, elle avait envie de le faire pour lui. Elle avait déjà naviguée sur trop de méandres de la vie. Alexis devait s'arrêtait à bon port et partir sur une bonne voie.
« Les autres sont toujours aussi tristes à voir ? » « Les autres ont toujours été tristes à voir, et bien plus maintenant. Ca change de têtes aussi parfois. Personne ne revient en disant qu'ils s'en sont sortis, toujours la même routine... » marmonna-t-elle en mangeant, non Alexis ne connaissait pas les bonnes manières. « Je ne pense pas y retourner. Si c’est pour s’entendre dire toujours les mêmes choses, autant les enregistrer et les écouter une fois par semaine. » « Tu vas me manquer… Et si un jour tu m'vois au bout d'une corde, tu leur feras payer ! » dit-elle avant d'esquisser un sourire et finissant son assiette. Elle but lorsqu'il lui versa un verre d'eau. Cachant sa peine dans un verre d'eau. C'était drôle, la boisson la plus pure au monde lui faisait toujours l'effet d'une grenade, lui rappelant ses chutes, ses blessures, ses fissures. Elle sourit à la serveuse, lui signifiant qu'elle avait finis de manger et qu'elle était prête à payer. Son regard d'ambre se posa sur lui. « Le magasin ou la maison te sera toujours ouverte, si jamais. Puis ça comblera un peu la solitude... » Elle lui fit un clin d'oeil puis sourit à la serveuse qui vint vers eux comme si elle allait se brûler. «J'vais pas te manger ma jolie, j'ai une réputation mais quand même. » Son sourire se fit plus franc, toujours se foutre de sa sexualité comme s'il n'y avait rien à cacher dans ce pays si puritain. Elle laissa deux billets, comptant le pourboire des deux employés envoya un baiser à Alfie en riant et sortit de la avec un peu plus de gaieté que lorsqu'elle était entrée..