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 say goodnight to the bad guy ▼ lysander

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MessageSujet: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 23:11

Lysander Everett Hyde
No, you clearly don't know who you're talking to, so let me clue you in. I am not in danger. I am the danger. A guy opens his door and gets shot and you think that of me? No. I am the one who knocks.


time for telling tales on me
NOM : Hyde, ça leur faisait peur, ça glissait sur les bouches dans la ville comme une malédiction, comme s'il ne fallait jamais l'épeler trop fort. C'était le diable, Hyde, celui qui faisait danser les bas fonds de Louisville, les quatre lettres empreintes de pêchés, auxquelles répondaient les signes de croix des nonnes croisant son chemin. PRÉNOMS : Lysander, résonnant dans les seules voix de ses amis proches, les seuls s'osant tant de familiarité à l'égard de l'implacable. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 1886, réveillant les glaces d'un vingt-neuf décembre dans sa belle ville de Louisville. ÂGE : quarante-quatre, sans doute destinées à s'être achevées vers 1940, emporté par une cirrhose, une syphilis, ou une balle perdue derrière son oreille gauche. Tant de destins modifiés par le vagabond, finalement perdu dans un destin qu'il ne contrôlera jamais plus. ORIGINES : c'est l'Angleterre qui coule dans ses veines, mère patrie abandonnée par son père parti faire fortune de l'autre côté de l'Atlantique. NATIONALITÉ : Américain, n'apparaissant  pourtant plus sur aucun document officiel depuis 1930. STATUT CIVIL : Une bague à son doigt, un jour, et pourtant des dizaines d'autres sous ses draps. Retrouvant rapidement sa vie volage à la  disparition de l'épouse, se retrouvant avec une môme sur les bras. MÉTIER : le crime organisé était son domaine, ancré dans la pègre jusqu'au cou, régnant sur le Sud de la ville dont le noyau dur n'était autre que le lieu de vice qu'il possédait, tenancier de bordel et vendeur de plaisirs. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel, ça ne pouvait être que les femmes pour lui, lui qui les agitait comme ses marionnettes sans moins les adorer pour autant. TRAITS DE CARACTÈRE : charismatique, manipulateur, indécent, impitoyable, rancunier, violent, cupide, charmeur, faussement gentleman, orgueilleux, lunatique, sociable, rarement mais véritablement loyal, peu fréquentable, stratège, légèrement instable. AVATAR : nikolaj coster-waldau, le sexy. GROUPE : hope in humanity. CRÉDITS : nikolajcosterwaldaudaily.tumblr
nothing left to say
001. Hyde, c'était pas une crapule de bas étage, il savait ce qu'il faisait, s'entourer des bonnes personnes, ayant commis certaines erreurs dans sa jeunesse qu'il avait appris à corriger grâce à sa mutation. Un retour dans le passé, tuer les traîtres avant que ceux-ci n'aient le temps de se retourner, sûrement trichait-il, sûrement que c'est un peu comme ça qu'il est resté si longtemps à la tête de son empire. 002. L'apparence était très importante pour lui, cheveux disciplinés, costumes taillés sur mesure, tiré à quatre épingles et faisant tourner les têtes. Contrastant avec l'excentricité à laquelle il laissait libre court au coeur de la maison close et avec les rires hystériques qui le saisissaient parfois avant de s'envoler dans des colères extrêmes. 003. Fils de sénateur véreux, l'homme a baigné dans un domaine où l'argent constituait la seule valeur, où la puissance représentait l'accomplissement d'une vie, ce à quoi il s'était accommodé très tôt. 004. Fin virtuose, s'il devait être cité un talent - autre que sa maîtrise des affaires - il s'agirait sans nul doute du piano, instrument chéri et piège à filles. 005. Il a été marié, une fois. Il l'aimait bien, elle était belle avec ses cheveux d'or bien coiffés et ses lèvres pleines qui hurlaient au vice, malgré ses airs de fille sage. Une fille sage, c'en était une, d'ailleurs, ça il l'avait pas compris en acceptant l'union préconisée par son père, il se disait qu'avec une belle gueule comme ça ça n'pouvait être qu'une femme pour lui, une femme comme lui. Désillusions. 006. Il avait deux frères, Lys, il a pas encore osé chercher ce qui a pu leur arriver depuis qu'il a quitté son époque. Il a pas envie d'apprendre qu'ils ont été buté, eux aussi. Qu'il doit avoir leur mort sur la conscience. Surtout le p'tit, Johnny. C'était son préféré des deux, son poulain, celui à qui il apprenait tout. Ouais, il a pas envie de savoir Lys, la manière dont il est mort lui aussi. 007. Le deuil de sa môme, il le fera sûrement jamais. Apprendre son assassinat sur un vieil article de journal, édition de 1930, une fois coincé en 2015, c'est certainement la pire chose qui a pu lui arriver dans la vie. 008. Il n'avait jamais été humilié, jamais comme il l'a été depuis son arrivée dans le futur. Emprisonné, battu comme un chien, privé de son don, torturé, traité comme un sous-homme, l'ancien mafieux en a pris pour son grade, recevant un traitement que bien d'autres auraient souhaité lui infliger quelques décennies plus tôt. Un traitement qu'un Hyde ne devrait jamais recevoir. Il les veut morts, tous, sans exception. 009. Il ne comprend rien aux nouveautés de ce siècle, perdu dans un monde qu'il ne connaît pas. Les seuls effets personnels qu'il a conservé, récupérés in extremis en fuyant le laboratoire, sont les vêtements qu'il portait en arrivant, son Colt, et son porte-feuille. 010. Il a plus rien, ici. Pas de compte en banque, pas de réputation, son nom s'est effacé et même les plus anciens ne sont plus là pour témoigner. Mais il ne peut pas en rester là, pas quand deux mois auparavant il arpentait encore les pavés de Lousville, riche pour au moins trois vies. Il veut retrouver sa place, retrouver des hommes, contrer ce qu'il considère comme n'étant autre qu'un gang ennemi, ceux qui l'ont privé de son époque bénite pour l'enfermer là où rien ne l'intéresse.


Quel était votre ancien pouvoir ? Possédiez-vous un bon contrôle sur ce don ?
Voyageur spatio-temporel. Il disparaissait, se volatilisait totalement de la surface de la terre pour réapparaître la veille, l'avant-veille, voire des semaines plus tôt. Se retrouvant propulsé dans un passé proche, parfois un peu plus éloigné, sans qu'il ne s'aventure jamais plus loin que de quelques années. Il en avait acquis un contrôle succinct au bout de deux décennies, ne cherchant jamais à remonter trop loin, à explorer une époque différente de la sienne, cela ne présentant aucun intérêt à ses yeux. Car c'était bien là tout ce que représentait cette chose pour lui : une opportunité. Celle de modifier certains éléments de la vie qui lui déplaisaient en se projetant quelques semaines plus tôt. Éliminant un voyou avant que celui-ci ne tue l'une de ses filles, éradiquant la vermine avant qu'elle ne gagne du terrain sur lui. Sans jamais réfléchir, en jouant ainsi avec le passé, sans jamais anticiper les changements en chaîne qu'il pourrait entraîner sur son futur. Les seules épisodes au cours desquels il se retrouva projeté plus loin qu'il ne le souhaitait, sans le chercher, l'expédièrent tous à la fin du vingtième siècle. Le dernier en date l'envoya en deux-mille-quinze, époque à jamais sienne.

Dans quelles circonstances avez-vous été vacciné avec le NH25 ?  
Il lui faisait confiance. S'était attaché à cette douce figure tranchant la pâleur des autres enfoirés du laboratoire. Jamais elle ne lui donna le sentiment de n'être que son prisonnier, à elle aussi. Toujours, elle l'écouta, avec attention. L'esprit embrouillé par le NH24, il avait baissé sa garde. Fuyant en sa compagnie lors des attentats de janvier, sans chercher à rejoindre insurgency, ces autres qu'il ne connaissait pas, alors qu'il connaissait Meredith. Les intentions de la brune lui furent cependant rapidement révélées, trahissant sa confiance en comprenant tout ce qu'elle attendait de lui. Un voyage vers le passé. L'opportunité de sauver sa soeur. Profiter de sa mutation, comme tous ces autres avaient tenté de le faire au cours des derniers mois. Le laisserait-elle repartir, ensuite, lorsque le NH24 ne ferait plus effet ? Le laisserait-elle regagner son époque, sauver sa progéniture du destin funeste que son absence lui réservait ? Jamais. Lysander l'avait compris et ne coopérerait donc pas. Mais Meredith ne le tuerait pas. Et dans une vaccination définitive, s'envoleraient leurs deux opportunités de sauver les personnes qu'ils aimaient. Les contraignant à vivre avec le souvenir de ces espoirs effleurés, à jamais inatteignables.

Quels sont les effets secondaires dont vous avez été victime ?
Les époques se mêlent, s'emmêlent, se télescopent dans son esprit. A défaut de pouvoir rejoindre la sienne, il l'hallucine, les lieux se tordent, s'effacent, se redessinent, curieuse métamorphose saisissant son esprit près d'une fois par jour. Ce ne sont que des mirages, ceux d'une douce utopie qu'il effleure avant d'oublier qu'il l'a rêvée, brutalement confronté à cette vérité qu'il peine à accepter. Les murs du strip-clup se peignent d'une tapisserie rouge, les danseuses redeviennent ses objets, celles qu'il vend le temps d'une nuit, les visages se défigurent, d'impersonnels se transforment en faciès familiers, et pour quelques minutes, quelques heures, il est de nouveau chez lui, de nouveau avec eux.  

Comment gérez vous ce retour à la normale ?
A jamais emprisonné dans une époque inconnue, loin de tout ce qu'il a bâti, loin de tout ce qu'il possédait. Il aimait ces années folles, Lysander, ce territoire dont il était roi, cette réputation qui lui collait à la peau. Il aimait son bordel, ses filles, ces hommes qui ployaient devant lui, la crainte au coeur. C'était sa toute puissance, la perfection d'une vie où tout était simple. Il ne retournera plus jamais dans le Louisville du siècle passé. Il ne reverra jamais plus sa fille. Il ne la sauvera pas. Il vivra avec la conscience parfaite de son domaine mis à feu et à sang. De l'assassinat de la prunelle de ses yeux durant son dernier voyage dans le temps. Jamais plus Lysander ne connaîtra sa normalité à lui. Et la rage qu'il en éprouve est toute dirigée contre ceux qui l'en ont privé. 


valar morghulis - manon - 23

PAYS : France, encore et toujours. DISPONIBILITÉ : Régulière, sans doute moins les mardi-mercredi-jeudi avec la fac.  :poele:  VOTRE AVIS SUR TH : Le meilleur forum sur lequel j'ai posé mes fesses depuis toutes ces années de rpg.  say goodnight to the bad guy ▼ lysander 422354165  COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : la télépathe alcoolique l'a soufflé au médecin hunter qui l'a suggéré à la voleuse psychotique et à l'amnésique électrokinésiste, et tadaaaam, ça a fait un maquereau vacciné Arrow  PERSONNAGE : inventé, pour assouvir mes pulsions sadiques comme sur les quatre autres.  say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3107078471  VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : QUE DALLE. UN DERNIER MOT ? : OK, là, d'accord, j'accepte qu'on m'appelle Lannister. Contrairement aux Callahans qui, je persiste, sont blancs comme neige.  say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2605979431  say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2605979431  say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2605979431



Dernière édition par Lysander Hyde le Dim 13 Sep 2015 - 18:57, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 23:11

Broken Crown.
when the fires are consuming you.

novembre 1924, Louisville. L'idiote. Les prunelles d'acier se posent avec indifférence sur le corps inanimé de l'épouse, ses cheveux blonds auréolant ses traits fins, ses traits creusés par la dépression, par l'angoisse, par son mariage malheureux. A-t'elle pensé une seconde à ce qui aurait pu se produire s'il n'avait pas été le premier à passer les portes de la chambre nuptiale ? Cette chambre dont elle s'était évertuée durant quelques semaines à lui refuser l'accès, songeant sans doute qu'elle avait son mot à dire, qu'il la respecterait suffisamment pour quitter son propre lit, ces draps pourtant encore imprégnés de leurs nuits de dispute, de leur dernière nuit ensemble. Il referme la porte derrière lui, s'avance. Pas de mise en scène dramatique. La fiole vide repose tranquillement à côté de sa main livide, et elle semble presque paisible, hormis ses yeux clairs injectés de carmin dans les suites de l'asphyxie. Morte dans une simplicité pathétique, à l'instar de sa vie. L'homme la contemple froidement, incapable de ressentir quoi que ce soit d'autre à son égard qu'une vague d'exaspération. Il jouerait pourtant les maris effondrés, au moins pour donner le change, pour ne pas passer pour un monstre aux yeux de leur fille. Il l'entend qui chantonne deux pièces plus loin. Pauvre gosse. Son regard scrute l'égoïste. Cette femme incapable de tolérer les égarements de son mari, et pourtant capable d'abandonner sa fille unique. Ses dents se serrent. La colère se distille lentement dans ses veines. Il l'entend encore hurler comme une hystérique devant les portes du bordel, clamer son droit à y entrer, hurlant son identité aux hommes lui en barrant l'accès. « Dîtes lui de lâcher ses catins, dîtes lui que SA FEMME EST LA, T'ENTENDS HYDE, JE T'ATTENDS. » Il revoit les filles l'observer avec curiosité et appréhension, et puis, ces types impatients d'assister à la réaction du patron, amusés à l'idée que sa femme puisse le tenir par les couilles, lui pourtant si fier, si implacable. Elle avait du sacrément picoler, pour avoir le cran de gueuler comme ça. Pour oser venir le déranger chez lui. Un sifflement à l'égard des dissipées, les sommant d'un regard de retourner bosser. Une main tremblante d'énervement passée dans ses cheveux gominés, un cigare achevant de se consumer, un verre à demi plein abandonné, deux bonnes raisons de laisser ses nerfs lâcher sans chercher à les retenir. Une main brutale capturant son poignet pour la tirer à l'extérieur, elle qui s'était habilement faufilée dans sa direction, protestant en se débattant. « C'est là que tu les baises ? C'est là que tu les baises quand c'est pas dans mon lit ? Montre moi, Lysander, vas-y, montre moi lesquelles, t'es si fier de ton bordel, montre moi... » La paume rêche s'abat sèchement, interrompant brusquement les reproches dans une exclamation douloureusement surprise. La main tremblante portée à sa joue déjà rosissante, les larmes au bord des cils, la peur se liant à la rage dans ses jolis yeux, tout est ancré dans sa mémoire comme s'il venait tout juste de le vivre à nouveau. « Tu es en train de me mettre en colère, Grace. Calme toi. Immédiatement. » S'emparant d'une main de sa gorge féminine, s'approchant d'elle en la forçant à incliner la tête dans sa direction. « Qu'est-ce-que je t'ai déjà dit ? » Protestations, les mains qui s'abattaient vainement sur son torse, lui qui l'avait attrapée plus férocement par la mâchoire. « Calme, j'ai dit. Tu te blesses toute seule, imbécile. » Sa voix s'était radoucie, un sourire faussement bienveillant pointant au coin de ses lèvres. Il s'en foutait bien, qu'elle se fasse du mal. Elle n'avait jamais rien été de plus qu'un jouet. Un jouet dont il s'était lassé suffisamment vite pour la tromper dans le mois qui avait suivi leur union, une douzaine d'années auparavant. « Comment tu t'étais imaginé les choses, dans ta petite tête ? » Les doigts de sa main gauche tapotaient la tempe de la blonde, s'abattant sur une veine gonflée par la colère. « Tu pensais m'humilier devant mes clients ? Tu as la moindre idée des personnes qui se trouvent à l'intérieur ? Tu sais ce qu'ils vont se dire ? Que je suis une lopette. Qui respecte une lopette, Grace ? Qui hésite à flinguer une putain de lopette ? » Grognements, larmes, il l'observait gigoter, tenter de se défaire de son emprise. Plaquant sa maigre carcasse à la pierre froide de la bâtisse, glissant une main le long de son buste en ignorant les jurons qui se frayaient un chemin jusqu'à ses lèvres, interrompus par la poigne qui écrasait sa trachée. « Si tu les enviais à ce point, t'avais qu'à me le dire. J'aurais été ravi de faire de toi ma pute, tu sais. » La surprise alors qu'elle lui crachait dessus, au visage, carrément. Il l'avait secoué un peu trop fort, sûrement, elle s'était cogné la tête et avait eu l'air sonnée l'espace de quelques secondes. « T'as épousé une ordure, Grace. Tu t'attendais à quoi. » La lâchant brutalement, s'écartant en l'observant se plier en deux, une main plaquée au mur, la seconde à la gorge déjà marquée sous les doigts de son époux. Un soupir empli de pitié, laissant l'épouse recroquevillée sous les sanglots dans l'ombre de la ruelle. Lysander la revoit, à demi-effondrée. C'était sûrement pas une vie. C'est pas lui qui l'a forcée, elle pouvait pas l'en blâmer. Il peut encore tout changer. Un retour en arrière, une dizaine d'heures plus tôt. Changer le tournant de la dispute. Lui sauver la vie. Pour une fois, cependant, il n'hésite pas. Un dernier regard du veuf sur la silhouette de la défunte, l'amertume sur la pointe de la langue, le dégoût noué aux tripes. « Si t'avais eu ce caractère y'a douze ans. T'aurais presque pu me plaire. » Avant de tourner les talons.

•   •   •   •


décembre 1930, Louisville — décembre 2014, Radcliff. Un sourire carnassier se dessine au coin de ses lèvres tandis qu'il y épuise la fin d'une cigarette. Il est confiant, peut-être un peu trop. C'est un coup de poker, comme toujours. Eh, si ça ne marche pas, ce ne sera pas un problème. Les problèmes, il les règle à la source, efficacement. Un retour de quelques heures en arrière et la situation tournerait à son avantage. Apprendre de ses erreurs, selon Lysander. Harvey se pointera, il en est certain. Il ne peut jamais dire non à une bonne affaire, pas même quand c'est lui qui propose. Sauf qu'il n'avait pas prévu ça. Il entend son cadet lâcher un juron avant que les balles ne commencent à pleuvoir à travers les vitres de la salle de réception. Il a juste le temps de voir ses hommes s'aplatir au sol, tandis qu'il se précipite dans la direction du couloir, un mugissement enragé aux lèvres. On le talonne de près, de trop près, il aime pas qu'on le colle, surtout pas quand il réfléchit. A peine retourné qu'il le voit. Le canon braqué vers son front. Il n'a pas le temps de dégainer. Dehors, ça mitraille toujours. Les hommes d'Harvey, sans doute. Les battements de son coeur l'assourdissent. Tout s'efface alors que la détonation éclate à ses oreilles. Et rien ne se passe comme il l'entend. Le paysage qui se greffe autour de lui n'a rien de familier. L'homme vérifie rapidement qu'il n'est pas blessé, qu'il s'est envolé avant que la balle ne l'atteigne. Tout est allé trop vite. De travers. Le revoilà paumé dans cette ville de merde qu'il reconnaît à peine.

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10 décembre 2014, Radcliff, ruelle du Quartier Sud. Les pas claquent sur le bitume. Deuxième fois qu'il est suivi de près en deux jours qu'il est là. Sauf qu'ici, il n'est personne. Aucune raison pour qu'on le traque, ni pour qu'on veuille sa peau. Enfin, ça c'est ce qu'il croit Lysander, parce qu'il ne sait pas tout ce qui peut se tramer dans cette ville. Il ne veut même pas le savoir, encore vingt-quatre heures à tout casser et il aura quitté ces rues étrangères. Il n'a jamais voyagé aussi loin. Les seules fois où il a fait un bond dans le futur, il a mis au moins trois jours pour réussir à inverser les années et rentrer au bercail. Il faut le temps, c'est tout. Et puis, si on l'emmerde, il n'hésitera pas à tuer froidement. Parce que dans vingt-quatre heures, tout s'effacera. Ses phalanges craquent, il se retourne, l'autre ne s'y attend visiblement pas et bute soudainement contre le sol pour s'arrêter. « En quoi puis-je vous aider, monsieur ? » La politesse caresse l'air, son regard cependant n'est pas dupe. Le type est habillé étrangement, comme tous ceux qu'il a croisé ici, on le croirait presque déguisé tant ses vêtements sont mal assortis. La mode s'est visiblement perdue au fil des décennies. Une esquisse de sourire mesquin pointe au coin des lèvres du truand, scrutant l'homme qui lui fait face pour déterminer si oui ou non celui-ci s'apprêtait à lui faire les poches, ni vu ni connu. Hyde n'a aucune idée de ce qui est sur le point de se produire, ignorant totalement que son arrivée subite au beau milieu de la ville n'est pas passée inaperçue. Qu'ils l'ont bien vu, apparaître comme par enchantement près d'une ruelle déserte, sans même qu'il n'ait pris le temps de regarder si quelqu'un l'avait remarqué. Cette manière de s'en foutre parce que tout était censé n'être que temporaire. Le décompte avant qu'ils ne lui tombent dessus s'était enclenché dès l'instant où le chasseur avait démasqué le mutant. Impossible à deviner, pour lui qui n'avait nullement connaissance de cette guerre. Pour lui qui ne se savait pas mutant. Simplement doté de certaines facilités depuis la naissance, qui l'avaient toujours bien arrangé. Sauf aujourd'hui. Les yeux perçants du voyageur glissent le long du bras de l'inconnu, remarquent cette main enfouie dans la manche de son manteau. Et les deux se sautent à la gorge exactement au même moment.

La surprise de sentir la piqûre mordre son épaule le fige un quart de seconde, le temps de voir une seringue minuscule plantée dans son bras. Brisant dans un craquement le poignet de l'adversaire, Lys arrache l'aiguille brutalement, avant de la balancer plus loin. Vide. Il a vidé cette merde dans son muscle. « Qu'est-ce-que c'est, qu'est-ce-que tu m'as fait petite merde ? » Son poing s'abat sur le visage, encore et encore, les gémissements de son agresseur trouvant leur écho dans un hurlement féminin retentissant à l'autre coin de la rue. Il aurait bien frappé encore, si tout n'avait pas commencé à se tordre sous ses yeux. L'autre lui file entre les doigts, détalant vers l'origine du cri. Et il se traîne, le mafioso, parce qu'il n'a jamais été de ceux qui laissent partir leurs ennemis en vie.

Un bruit métallique alors que l'autre fils de pute balance son arme au sol, de sa main valide. A ses côtés, une femme. A leurs pieds, un homme, faiblement prostré contre un mur. Les lâches esquivent, se barrent de nouveau. La vue se stabilise finalement sur le malheureux qui arrache à son tour la seringue plantée dans son bras. Le voyageur veut des réponses, il s'approche et lorsque l'homme tressaille, il le retient. Il a l'air encore plus mal en point que lui, presque incapable de tenir debout sans que Lysander ne le soutienne. Le brun lui affirme que ça va, ça fait presque sourire le plus vieux qui rétorque sur le même ton lorsqu'il lui retourne la question. Rien ne va, pourtant. Pas plus pour cet inconnu qui défaille à chaque fois que sa béquille s'éloigne, que pour lui, lui qui fulmine, qui entre les sueurs montant à ses tempes brûle de repartir à l'assaut, d'aller coincer les deux saloperies, de leur faire cracher le morceau. « Mademoiselle ! » Une blondinette se greffe à leur petit comité tandis que Lys la hèle de venir, de porter secours à l'homme qu'il laisse entre ses mains. « Faîtes attention à vous. » C'est tout ce qu'il a temps de souffler, sans être certain qu'il l'entendra. Avant de reprendre sa course, porté par la colère, cette colère incontrôlable qui le rend irrationnel. Qui le conduit droit dans les emmerdes.  Des emmerdes dont il ne mesure pas l'importance. Parce qu'il s'écroulera bien avant d'avoir pu porter les coups. Il s'effondrera pour se réveiller bien tard. Leur ayant servi sa carcasse en cobaye.

•   •   •   •


janvier 2015, Laboratoires Holgersen, cinq jours avant les attentats. « T'avais une gosse, c'est bien ça, Hyde ? » Les yeux bleus se fixent sur le type, incapables de conserver leur impassibilité. Un truc s'assombrit dans ses iris, comme un éclat d'onyx qui bouscule la grisaille des deux saphirs,  ses lèvres closes s'entrouvrant sur une phrase qui ne sort pas. L'homme le dévisage, remonte encore une fois machinalement les manches de sa chemise blanche, laisse planer le doute. Il se relève, tire sur sa cigarette si fort qu'il en consume un quart d'un seul coup. « J'ai cherché, histoire de voir c'que j'pouvais trouver sur toi. Voir quel genre de type t'étais, là-bas. L'genre à emmerdes, apparemment... » Sa voix s'amenuise dans les oreilles du mutant, il revoit les grandes mirettes azurées, les boucles blondes encadrant le visage fin, les pommettes encore légèrement rebondies par les vestiges lointains de l'enfance. Il entend sa voix candide, ses répliques attisant ses rires sans qu'il ne les contrôle. Il a l'esprit tellement embrouillé depuis qu'il est là qu'il l'aperçoit même un quart de secondes postée à côté de l'enfoiré qui joue le flic avec lui depuis qu'ils l'ont enfermé dans ce qu'ils appellent laboratoire. Il n'a jamais supporté d'être détenu, l'insoumis, il l'avait déjà été en 1910 et depuis il s'était promis que plus personne ne le tiendrait les poignets liés. Elle lui sourit de toute ses dents, s'installe sur la paillasse recouverte d'ustensiles étranges, détonnant dans la salle aseptisée. Trois semaines qu'il l'a quittée, quatre-vingt-quatre ans sur le papier. C'est ce qu'on s'amuse à lui balancer, de temps en temps, alors il les croit, il n'a pas le choix. « Y'avait des types qui devaient sacrément t'en vouloir, Hyde. P'tetre bien qu'ils avaient compris ? P'tetre bien qu'ils savaient quelle genre d'abomination t'étais ? » Le regard glacé ne tressaille pas, irrémédiablement opaque. Des types lui en voulaient, parce qu'il avait plein de fric. Parce qu'il s'était imposé en roi des bas fonds, et qu'il n'y avait plus de place pour les autres pourritures. Parce que son secret avait peut-être bien été découvert, quand il s'était volatilisé sous les yeux de l'enfoiré qui l'avait tenu en joue. Hyde, le diable, jamais il n'aurait si bien porté sa réputation qu'en ayant disparu sous leurs yeux d'un claquement de doigts. « T'aurais pas été content, Hyde, si t'avais vu le carnage, hein ? A feu et à sang ton bordel, égorgées tes putes, disparu ton business. Eh, j'mens pas, c'est écrit là. » L'homme marmonne contre son mégot à demi-éteint, tapote les feuilles qu'il tient à la main, laisse les informations tourner dans le crâne de l'homme qui n'en gobe que la moitié. La tête lui tourne de plus en plus, c'putain de machin qu'ils lui ont injecté qui continue à faire ses ravages sur lui. Il sait pas depuis quand il est là, contentionné à ce lit, sans rien reconnaître autour de lui. Des fois, une fiotte à moustache et lunettes débarque, là ça se corse en général. Il en oublie la moitié dans les méandres de son esprit embrumé, mais certains souvenirs se bloquent dans les coins. Son sang qui s'enroule dans des tuyaux. L'électricité qui carbonise son crâne. Les visages qui défilent. La brunette qui revient encore et toujours le voir. La seule figure amicale à laquelle il s'accroche, incapable de voir que ses intérêts ne diffèrent pas des autres. Parce que la piqûre qu'il a reçu l'embrouille, l'empêche de réfléchir. Il voulait pas dire qui il était, pourtant ils ont trouvé. Tout. Ses papiers d'identité leur ont fait un sacré effet. Depuis, ils n'ont plus qu'une idée en tête. Jouer avec le temps, comme lui. Ils parlent d'attentat, de drame évitable. Ils veulent se servir de lui. Il revoit les traits fins de la jeunette, Meredith qu'elle s'appelle. Il repense à la dernière fois qu'elle est venue. Juste avant qu'il se remette à divaguer. Et les grésillements, toujours, dans sa tête, dans ses bras, jusqu'aux orteils, qui le brûlent, qui deviennent insoutenables, qui... On le gifle. Sûrement qu'il divaguait encore. Ses yeux s'ouvrent à nouveau tandis que l'autre lui colle fièrement sous le nez un article de journal. « Longue vie au roi, hein ? » Il l'entend à peine. Les mots s'enchaînent, tremblent, il saute une ligne sans le faire exprès. Règlement de compte, massacre sanglant, le gang de Hyde décimé, alcool de contrebande, tout s'embrouille, sa vue se dédouble, son coeur trépigne. Son coeur s'arrête. Une voix féminine se greffe à celle de l'autre, l'engueule, lui dit d'écraser sa cigarette, d'arrêter de fumer ici. Il s'y accroche de toute ses forces Lysander, comme par un besoin vital de se focaliser sur quelque chose. Ses yeux cherchent un repère. Tombent sur sa fille qui s'assoit sur le bord du matelas. Elisa. Figée au beau milieu de ses dix-sept ans. Il sait qu'elle est pas là pourtant. Les mots de l’éditorial sont bien ancrés dans son crâne. Il sent sa main glisser sur la sienne, meurtrie par ces heures à se débattre contre ses liens. Son Elisa. Sa princesse. Ils ont jeté sa dépouille sur le palier de sa propre maison. Sûrement pour qu'il la voit, quand il se déciderait à cesser de se terrer dans un coin. Sauf qu'il la verra pas, le voyou. Il essaye pourtant d'y retourner, il se concentre autant qu'il le peut, mais cette fois ça marche pas. Cette fois pas de voyage, pas de retour en arrière.

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20 janvier 2015, ruelle de Radcliff. Elle l'avait aidé. La lueur dans la grisaille. C'est elle qui l'avait secoué lorsque le bâtiment s'était mis à trembler autour d'eux. Qui l'avait pressé pour qu'il la suive, une fois ses liens défaits. Elle ne l'avait pas laissé, lorsqu'il avait titubé dans les escaliers, s'écrasant contre les murs en parvenant à peine à enchaîner trois pas. Sûrement qu'il aurait dû commencer à se poser des questions - les bonnes questions - lorsque la brunette l'avait ramené chez elle, en lui offrant le gîte et le couvert. Parce qu'il avait l'air mal en point. Il l'était, effectivement. Mais les effets du nh24, comme ils l'appelaient là-bas, commençaient à se dissiper. Et sa clairvoyance lentement se réinstallait. Suffisamment pour comprendre. Sa seule différence avait peut être été d'être plus maligne que les autres, ceux auxquels le mutant avait refusé chaque demande, chaque suggestion de manipulation temporelle. Elle ne s'était pas présentée en lui énonçant ses intentions, celles-là même qui pourtant l'avaient attirée près du  dégénéré, celles que ce dernier avait fini par deviner. Une soirée, une nuit, et il avait filé au petit matin. Elle l'avait aidé, alors il oublierait sa rancune, à défaut de laver sa déception. Et il partirait comme s'il n'avait jamais été là. Attendant patiemment de retrouver son don. De remonter les années jusqu'à la veille du bain de sang. De serrer Elisa dans ses bras comme s'il s'était contenté de rêver sa mort. Et de ne plus s'éloigner de la prunelle de ses yeux.

Enfin, ça, c'est ce qu'il a cru. Deux semaines à se terrer. Et elle lui a remis la main dessus. Coriace, la jolie. Courir après le loup n'était sûrement pas la meilleure des idées. Non, il ne l'aiderait pas, même s'il ne s'agissait que de quelques années à parcourir, juste suffisantes pour intercepter l'assassin de sa sœur. Peut-être qu'il aurait pu l'amener avec lui, remonter le temps ensemble, ce n'était pas parce qu'il n'avait jamais essayé que l'exercice était impossible. Mais qu'adviendrait-il de lui ? Le laisserait-on repartir ensuite ?   L'aider pour se retrouver de nouveau à leur merci ? Jamais.

Les dernières minutes lui échappent. Sa tête repose tranquillement sur la pierre froide du sol de la ruelle. Les larmes ruissellent sur ses joues, ses joues à lui, l'homme qui ne pleure pas. Il ne sait même plus pourquoi. Ses tripes sont nouées dans la douleur, ses mains crispées s'accrochent aux pavés tandis qu'il entend ses pas s'éloigner. La nuit est tombée rapidement, il n'est pas vraiment tard pourtant, ou peut-être bien que si. Il n'a plus qu'à crever ici. Comme un chien. Des flashs battent ses tempes d'un bordel d'images qu'il peine à assembler. Tout son corps se débat contre lui même, chaque cellule se tord, se modifie, efface la si précieuse mutation. Ça lui revient un peu, les yeux noirs de Meredith, le ton montant entre eux, ce regard meurtrier, la colère. La colère de dire adieu à l'espoir de sauver sa sœur. Lysander se plie en deux, les crampes mordent son dos, son abdomen, ses bras, ses jambes, ça s'insinue même jusque dans ses yeux qui semblent prêts à quitter leurs orbites derrière la pulsation furieuse des battements de son cœur. Il revoit les traits fins de la jeune femme bouffés par le désespoir. La rancœur. Le dégoût. La concentration du voyageur, pour rentrer, pour oublier cette ville maudite à laquelle il foutra le feu dès qu'il sera replongé en 1930. Pour que jamais personne ne connaisse les ravages causés par cette bande de cinglés. Les plaintes sourdes de l'étranger ricochent contre les murs. La seringue qu'elle a utilisé pour le briser est encore là, tombée au sol tandis qu'ils se débattaient, l'homme tentant d'empêcher l'inévitable. Son oeil tombe dessus.

Et ça y est. Il se rappelle. Il comprend. Et tout s'arrête ici, dans cette ville, dans cette époque. A jamais.


Dernière édition par Lysander Hyde le Mer 18 Nov 2015 - 22:24, édité 31 fois
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 23:15

HAN T'ES TROP SEXY COMME ÇA say goodnight to the bad guy ▼ lysander 422354165 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 422354165 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 422354165 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 422354165 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 422354165 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 422354165
REREREREBIENVENUUUUUE say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2346529578 Bonne chance pour cette nouvelle fiche say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2675131757 si tu as des questions, tu connais la maison say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2346529578 hâte d'en savoir plus sur ce petit là say goodnight to the bad guy ▼ lysander 1838896285
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 23:15

j'adore le personnage say goodnight to the bad guy ▼ lysander 488574395 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3991503307 même si c'est un gros pourri say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2798156964 rerererererebienvenuuuuuuuuuue say goodnight to the bad guy ▼ lysander 4170729518 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2922054708 :aw: bonne chance pour cette fiche say goodnight to the bad guy ▼ lysander 222075304 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2765873474
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 23:19

ISOLDE : Toi aussi t'es sexy sous cette tête là, Daddy. say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2922054708 Arrow
Merci tout plein, j'hésiterai pas à vous harceler. say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3753776951 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3167136188

ALEC : say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3991503307 contente de voir qu'il te plaît say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2947079949 , et merciiii ! say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3167136188
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 23:20

Tu sais déjà que même comme ça tu restes mon bébé say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2765873474 re-bienvenue monsieur mal rasé say goodnight to the bad guy ▼ lysander 243543726
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 23:31

Même si je jouais un papy de quatre-vingt-dix ans ? say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2922054708
Merci QQ, même si tu restes à jamais Mal rasé premier du nom. say goodnight to the bad guy ▼ lysander 488574395
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 23:43

Tu sais un bébé et un pépé sont deux personnes ridés * out * et merci pour ce titre honorifique say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2765873474 bref je ne flood pas say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3991503307
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Seth Koraha
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 23:48

NIKOLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAJ *se roule par terre en bavant*
Rebienvenue avec ce personnage qui claque à mort say goodnight to the bad guy ▼ lysander 921491218 Va nous falloir un lien, obligé, t'as pas le choix What a Face
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 23:56

Comme j'ai dit en mp, NIKOLAAAAJ. say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3753776951 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 996374593
Rebienvenuuuue & courage pour cette fiche. say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3167136188
Hâte de voir ce qu'il nous prépare celui-là. say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2765873474
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMer 9 Sep 2015 - 0:00

Welcome ! Bon courage pour cette nouvelle fiche :) say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3770803369
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMer 9 Sep 2015 - 0:03

QQ : Va falloir commencer un recueil de citations. say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3991503307 Mais de rien, à ton service ! say goodnight to the bad guy ▼ lysander 422354165

SETH : OH OUI, UN LIEN. Quand j'ai commencé à réfléchir au perso j'ai directement pensé à Seth, j'me suis dit qu'il faudrait les lier, ce serait dommage qu'il gâche son potentiel dans notre époque en balayant les trottoirs. say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3107078471 Et merci ! say goodnight to the bad guy ▼ lysander 475114356 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3681656557

KEZIAH : Il prépare des choses que Keke va pas approuver. say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3107078471 Merci à toi, avec ton nouveau canon. say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2636227509

BONNIE : merciii ! say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3681656557 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 1734149047
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Artur Kovalainen
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMer 9 Sep 2015 - 0:19

REREREBienvenuuuuuue say goodnight to the bad guy ▼ lysander 921491218 Un voyageur du temps ? say goodnight to the bad guy ▼ lysander 4170729518 Il va bien s'entendre avec mon papyloys du coup What a Face (ou paaaas *pan*)
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Seth Koraha
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMer 9 Sep 2015 - 0:40

Lysander Hyde a écrit:
SETH : OH OUI, UN LIEN. Quand j'ai commencé à réfléchir au perso j'ai directement pensé à Seth, j'me suis dit qu'il faudrait les lier, ce serait dommage qu'il gâche son potentiel dans notre époque en balayant les trottoirs. say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3107078471 Et merci ! say goodnight to the bad guy ▼ lysander 475114356 say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3681656557

Ah ben c'est-à-dire que Seth va le voir faire un truc qui va lui plaire, va aller le voir et lui dire "Hey, t'as l'air doué, et j'suis doué aussi, ça te dit d'aider pour les affaires ? What a Face" et le truand des années 30 va s'allier avec le trafiquant du XXIè siècle et ça va être scandaleux say goodnight to the bad guy ▼ lysander 3865114578
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MessageSujet: Re: say goodnight to the bad guy ▼ lysander   say goodnight to the bad guy ▼ lysander Icon_minitimeMer 9 Sep 2015 - 0:48

...... say goodnight to the bad guy ▼ lysander 422354165 Quel bon choix d'avatar... say goodnight to the bad guy ▼ lysander 243543726 rerererebienvenue avec ce charmant vacciné ! say goodnight to the bad guy ▼ lysander 2765873474
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