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Auteur | Message |
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| Sujet: ☆ le ctrl+v. Sam 5 Sep 2015 - 14:03 | |
| le ctrl+v c'est le jeu des espions Comme on est qu'une sale de bande stalkeurs, on créait des jeux exprès pour vous espionner, connaitre tout de votre petite vie, s'insinuer dans vos petits secrets, donc, pour nous aider à vous stalker, parce que vous aimez vous faire stalker, ne mentez pas ! Dans ce jeu, il suffira de faire un collé, du dernier truc que vous avez copié |
| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Sam 5 Sep 2015 - 23:02 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 6 Sep 2015 - 0:43 | |
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| | | Ezekiel Blackwell MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2296
SUR TH DEPUIS : 23/05/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 6 Sep 2015 - 10:41 | |
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| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 6 Sep 2015 - 19:57 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 7 Sep 2015 - 1:13 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 7 Sep 2015 - 1:15 | |
| - Citation :
- Little Do You Know by Alex & Sierra
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 8 Sep 2015 - 1:06 | |
| - Spoiler:
Alistair fixait Tessa, et tout ce qu’il voyait, c’était la même petite fille apeurée qui rentrait la tête dans les épaules dès qu’un mot était prononcé plus haut que l’autre, qui s’excusait lorsqu’on lui faisait des reproches, et qui prenait un air particulièrement coupable dès qu’elle entendait la déception poindre dans la voix de ses maîtres. Elle avait toujours cette attitude de chien de chasse apeuré, celle d’un animal qui pouvait se montrer redoutable en combat mais docile comme un agneau en présence de ceux qui lui donnaient des ordres. C’était comme ça qu’il l’avait conditionnée, et elle s’était montrée à la hauteur de ce qu’il attendait d’elle : impitoyable dans l’arène, sage et obéissante dès qu’elle sortait de la zone de combat. Alors pourquoi, pourquoi s’était-elle enfuie ? Que lui était-il passé par la tête ? Lequel des autres mutants du centre lui avait bourré le crâne d’envies de liberté ? S’il n’était pas mort, il ne tarderait pas à l’être. C’était la seule chose qui avait fait capoter tout ce que lui et ses associés avaient construit : que leur cobaye la plus puissante décide un jour de briser ses chaînes. Il avait été si sûr de lui, si persuadé qu’il avait définitivement dressé la jeune femme à rester dans le rang, qu’il avait été totalement pris par surprise lorsqu’un beau jour la moitié du centre avait explosé, entraînant de nombreuses morts et d’incroyables pertes financières et matérielles. Il s’en était longtemps voulu d’avoir été aussi peu préparé en cas de problème, d’avoir été aveuglé par sa fierté et la certitude que tout marcherait comme il l’avait prévu. Sauf que ça n’avait pas été le cas du tout ; la preuve en était que Tessa n’était pas dans sa cellule, mais debout devant lui, à Radcliff, dans sa ville natale. Sa simple présence mettait ses enfants et ses concitoyens en danger, et il se devait de régler ce problème, d’une manière ou d’une autre. Hors de question de la laisser gambader librement où elle le voulait, surtout maintenant qu’il n’y avait plus son frère pour canaliser ses pouvoirs.
- Je voulais m’en aller, j’en avais assez de rester enfermée là-bas. Et Liam n’est jamais revenu. Vous avez essayé de l’éliminer !
Le père Wolstenholme haussa un sourcil, ses yeux aux reflets métalliques toujours plantés dans ceux de la mutante. Il n’avait pas rêvé, elle lui avait répondu ; elle lui avait même fait un reproche. Elle eut l’air aussi effrayée de son effronterie que lui en était étonné et particulièrement agacé. Il n’avait pas envie de jouer à ça, pas la patience de supporter ses petits états d’âmes et ses sursauts de conscience. Si elle ne lui obéissait pas, il allait très vite devenir beaucoup moins aimable qu’il ne l’était. Elle n’avait encore jamais eu l’occasion de le voir en colère. Et elle n’avait pas du tout envie que ce jour arrive. Cela étant dit, s’il fallait en passer par là pour qu’elle lui revienne, alors il s’appliquerait à lui montrer ce qu’il en coûtait de s’en faire un adversaire.
- Pardon ? Je n’ai pas bien entendu, je crois. C’est bien une critique que je viens d’entendre dans ta bouche ?
Il avança d’un pas vers elle, pas du tout effrayé. Il sentait, sous sa veste de costume, l’acier froid de son pistolet qui n’attendait que d’être sortit de son étui. Si jamais elle devenait incontrôlable et qu’elle se mettait à utiliser ses dons, si jamais il n’arrivait pas à utiliser la seringue de NH24 qu’il gardait cachée à l’intérieur de sa poche, alors il la blesserait. Hors de question de la tuer alors qu’il venait tout juste de la retrouver – pas après tout ce qu’elle avait fait et tout ce qu’il avait sacrifié pour la faire avancer au pas. Néanmoins, elle avait l’air décidée à ne plus se laisser faire.
- Je ne retournerais pas là-bas. Vous n’avez pas … Vous n’avez pas le droit de me forcer à y retourner.
Les sourcils d’Alistair se haussèrent tandis qu’une lueur d’étonnement et d’incrédulité passa dans ses prunelles claires. Jamais, ô grand jamais il n’aurait cru entendre ça d’elle. Durant ses premiers mois au centre, il pouvait s’y attendre, oui, mais ce stade avait été dépassé il y avait bien longtemps déjà. Voilà que le gentil petit chien voulait se libérer de ses chaînes. Il ne manquait plus que ça – comme si le hunter n’avait pas déjà suffisamment à faire, il fallait en plus qu’il gère cette petite envie de liberté inopinée. Il secoua la tête doucement, la déception inscrite dans tous les traits de son visage dur.
- Tessa … Je m’attendais à mieux de toi, vraiment. Je ne pensais pas que tu oserais me parler comme ça un jour.
Il s’approcha encore, la dominant facilement en hauteur. Malgré tout, il était curieux de voir jusqu’où elle irait dans ses propos, jusqu’à quel point elle lui tiendrait tête avant de craquer et de le suivre … ou de faire quelque chose de particulièrement stupide.
- Et tu veux bien m’expliquer ce qu’il y a pour toi en dehors du centre, hm ? Tu crois vraiment que ce monde va t’apporter quelque chose ? Ou qu’il va t’accueillir ? Est-ce que tu as la moindre idée de ce qui arrive aux gens comme toi dans cette ville ? De ce qu’on leur fait ? Dis-moi Tessa, à combien de personnes as-tu révélé l’existence de ton pouvoir ?
Si elle n’avait pas encore fait usage de son don à Radcliff, alors elle avait encore une petite chance d’être sauve. Mais si jamais les hunters l’avaient repérée, elle ne ferait pas très long feu. Lorsqu’ils se rendraient compte à quel point elle pouvait être dangereuse, ils enverraient leurs meilleurs éléments se charger du problème et anéantir la menace. Et Alistair en serait particulièrement fâché. Tessa était à lui, et si quelqu’un devait mettre fin à ses jours, ce serait lui et personne d’autre.
- A combien de potentiels meurtriers t’es-tu confiée, Tessa ? As-tu seulement conscience de comment différentier tes alliés de ceux qui te veulent du mal ?
Il aurait pu continuer encore longtemps comme ça si un bruit bien particulier ne venait pas de capter son attention. Haussant les sourcils, Alistair tourna la tête vers le ciel, en direction de l’explosion qu’il venait d’entendre. De là où il était, il ne pouvait pas voir la fête foraine, cachée par les bâtiments qui entouraient le cul-de-sac dans lequel il se tenait. Tout ce qu’il put apercevoir, ce fut quelques étincelles montant dans le ciel et une lueur rougeâtre qui n’annonçait rien de bon.
- Qu’est-ce que …
Pendant quelques secondes, il en oublia Tessa. Son esprit fut pris d’assaut par les questions et par une inquiétude grandissante. Que pouvait-il bien se passer à quelques centaines de mètres de là ? Quelle était la chose qui venait d’exploser ? Pourquoi l’avait-elle fait ? Et surtout, pourquoi commençait-il à entendre des cris paniqués se répandre dans les rues ?
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| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 8 Sep 2015 - 21:03 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 8 Sep 2015 - 23:38 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 8 Sep 2015 - 23:45 | |
| - Citation :
- Maiken et Alec. Alec et Maiken. Guère une équation, ni l’équilibre quel qu’il soit : trop différents, construits sur des bases sans doute opposées. Lynch ne s’était jamais donné la peine de comprendre la brune qu’il avait maintes fois menacée déjà : il s’était contenté de saisir les apparences, l’amour logique et immuable d’une mère pour son enfant. Les faiblesses, aspérités à la personnalité de la jeune femme. La détester avait toujours été facile. Avoir besoin d’elle ce soir, ça relevait presque de l’ironie : un coup de karma qui s’abattait sur sa personne, le sort qui revenait en arrière, et rendait au chasseur la gifle qu’il avait maintes fois assénée sur la frêle et fragile Maiken. Charmeur, coureur, beau parleur, volage ; Alec plus jeune déjà, n’avait pas été le plus grand des gentlemen, respectant la caste féminine de la manière la plus idéale qui soit – avec l’humaine, c’était presque un tout autre stade. Elle s’était retrouvée confrontée à l’Alec étouffé par la colère, l’Alec qui s’était patiemment et savamment construit sous le joug des Lecter ; il était curieux de constater que ce qu’elle détestait tant dans son vis-à-vis avait été cultivé et exacerber par le type qu’elle prétendait pouvoir changer. Ou aimer. Ou peu importait, ce qui liait Felix et cette femme aujourd’hui : le lien entre Alec et le fils Lecter semblait s’être délité en peu de temps – le silence d’Alec, peut-être ? Ou était-ce simplement la Holst, qui s’était posée entre eux, comme une frontière définitive ? Les questionnements du chasseur étaient bien loin de cela désormais ; quel intérêt y avait-il, à vouloir rattraper son amitié avec Felix, alors même qu’il était un dégénéré ? Que tout ce qui les lierait ne serait que du mensonge ? Car ce n’était sans doute pas une option qu’ils avaient envisagée tous les deux, l’éventualité qu’un jour, un d’eux deux devienne une de ces créatures qu’ils chassaient. Allaient-ils finir en tragédie ? Alec avait déjà l’âpre sentiment que cette condition avait transformé sa relation avec Calista en une pièce de théâtre avec un tout nouveau décor. Lugubre. Complexe. Ça allait bien plus loin que des histoires de rancœur, de faux rendez-vous, de chasse ou de baiser volé désormais. Il faisait tâche, et ne concordait plus avec aucun élément de son existence. Ni avec Felix. Ni avec Calista. Ni même dans la position de force qu’il avait imposée sur la personne de Maiken : était-il encore le dominant de ce face à face ? La volonté du Lynch était plus puissante que jamais – il était prêt à mettre chacune de ses menaces à exécution, si la brune osait souffler mot de ce qu’ils allaient s’échanger ici, ces révélations qu’il aurait préféré ne jamais avoir à avouer à qui que ce soit. L’isolation n’était plus la solution adéquate : les soupçons se tournaient de plus en plus sur l’absent Alec Lynch – garder la face ne lui semblait pourtant pas possible. Pas tant qu’il était comme ça. Pas tant qu’il brouillait si aisément les frontières entre ce qu’il avait fait, ce qu’il était, la réalité. L’illusion. La haine. La folie. Chanceuse spectatrice qu’elle était, Maiken ne le savait sans doute pas encore, au moment de s’éveiller, de le fusiller du regard : elle serait pourtant la première à assister à cela. La dernière option d’Alec Lynch. Au bord du gouffre, valsant avec le chaos, l’incapacité à accepter, l’incapacité à revenir en arrière.
Allait-il devoir la supplier, ou quoi ?! Ce n’était certainement pas son domaine de prédilection – avait-il déjà eu à demander la permission pour quoique ce soit dans sa vie ? Déjà avant, gamin gâté par la vie, aux parents laxistes, Alec avait été de ces insupportables jet-setteurs qui agissaient sans conséquence et nageaient avec complaisance dans un océan de suffisance. Il n’en était pas encore là, à devoir affronter l’œillade haineuse d’une misérable idiote et à devoir multiplier les politesses. Qu’elle ne boive pas, si elle n’en voulait pas ; peut-être finirait-elle par s’effondrer sous le coup de la déshydratation, ce qui ne ferait que prolonger son séjour ici. Leur entretien secret et exclusif, ce tête à tête si désagréable pour l’un comme pour l’autre. A l’impatience, se mêlait la colère impulsive qui le possédait, comme un réflexe, à chaque petite provocation de la part de la jeune femme. Être dans les petits papiers de Felix Lecter la rendait plus venimeuse qu’elle ne l’aurait été en temps normal ; et pendant un instant, le Lynch poussa le vice à se mettre à la place de son meilleur ami. Son frère d’armes. Que ferait-il, s’il découvrait qu’un connard avait embarqué Calista pour la coincer dans un endroit comme ça ? Etait-ce une trahison pour autant ? « Je ne comprends rien de ce que vous me demandez. Si ce sont des listes de personnes mutantes que vous voulez, vous n’aviez pas besoin de me séquestrer pour me les demander. Et vous savez que je ne peux pas en parler à qui que ce soit. » après avoir sondé pendant de longues secondes les réactions de son interlocutrice, Alec baissa les yeux, un long soupir passant ses lèvres. Peut-être significatif de la lassitude, qui rongeait son intérieur avec de plus en plus de virulence au fil des jours. Ou peut-être était-ce la manifestation d’un agacement certain, coutumier entre eux, que Maiken savait parfaitement piquer à vif. S’il n’était pas du genre patient, ni altruiste, ni amical, Alec n’en était pour autant pas un grand violent qui envoyait balader chaque objet d’une pièce rien que pour se passer les nerfs – mais bon dieu, avec elle. Parfois, c’était tentant. « Qu’est-ce que vous attendez de moi, réellement ? Je n’ai rien à vous donner. Vous pouvez me torturer, ça ne vous avancera à rien. » c’était à son tour de se masser les tempes avec sa main droite ; pourquoi diable devait-il lui expliquer quoique ce soit ? Qu’elle acquiesce et fasse ce qu’il lui demandait, point barre. Pas besoin d’aller chercher des théories là où il n’y en avait pas : menacer, prétendre était une chose ; Alec n’était cependant pas le plus grand fan des longues séances de torture – tuer s’avérait à ses yeux bien plus clément que de faire trainer la douleur pendant des heures. Qu’aurait-il dû attendre d’elle, de toute manière ? « J’vais pas te torturer. J’me serais pas donné autant d’efforts si c’était le cas. » et malgré l’agacement croissant, son ton avait été on ne peut plus habituel, comme s’il parlait de la chose la plus commune au monde – pourquoi devrait-il lui donner une once de vérité ? Pour perdre toute crédibilité par la suite ? Quelque part, dans leur relation, la crainte que Maiken ressentait à chaque passage du chasseur dans sa vie, était vitale. Felix et son honneur de preux chevalier avait fait gagner de l’assurance à la brune. Mais cette conversation, le décor autour d’eux, les circonstances de leurs retrouvailles : tout cela remettait les points sur les i. Pour le moment. S’il continuait de garder pieds. Si elle n’avait aucune chance de saisir l’occasion pour renverser la situation. Tant de si ; tant d’hypothèses : autant être clair et net depuis le début.
C’est ce désir, cette importance cruciale, qui poussa Alec à plaquer une de ses mains sur la joue de la brune : pas une gifle, certainement pas une caresse – une prise qui se resserra autour du menton de Maiken pour faire se rencontre leurs regards. Un défi de prunelles à prunelles, là où elle pouvait lire la différence entre sincérité et mensonge, là où il pouvait saisir tout signe de défiance. « Mais je fais c’que je dis. Alors tu devrais surtout prendre ça au sérieux. Si tu parles de cet endroit, de ta visite ici, ou de quoique ce soit d’autre, tu vivras pour le regretter. » et il n’avait pas envie d’ajouter le nom de Lecter à cet argument : préférerait-il tuer de ses propres mains son meilleur ami plutôt que d’affronter le regard qu’il poserait sur lui en connaissant sa nature de dégénéré ? L’éventualité, aussi répugnante qu’elle était, lui semblait presque palpable. Pris au piège, coincé au pied du mur… Il relâcha son emprise sur Maiken, la laissant là où elle était, menottée, puisqu’elle n’avait pas encore eu la bonne volonté de faire le moindre effort. Il préférait largement qu’elle reste là à moisir sur place plutôt que de laisser la moindre chance qu’elle sorte d’ici et aille colporter toutes les rumeurs possibles et imaginables sur lui. Ou même la vérité. Le voile d’illusions était désormais si fin, si fragile, que même l’humaine vulnérable qu’elle était, pouvait tout détruire. Un semblant de distance, Alec faisant dos à la brune, et les masques tombèrent pour un instant : à nouveau, il lâcha un soupir, attrapant l’un des petits couteaux qu’il ne quittait jamais – ces poignards faciles à cacher, sauveurs de vie, selon les circonstances. L’arc était devenu l’extension de son bras, les flèches étaient ses armes ; mais rien ne pouvait remplacer l’utilité d’un coutelas que trop peu de gens soupçonnaient. Et Maiken allait sans doute croire qu’il avait menti, qu’il l’avait amenée ici pour la découper en petits morceaux avec le couteau le moins efficace de sa gamme – comme s’il avait autant de temps que cela à perdre. Certes, il était en congé, et chassait comme un loup solitaire ; il n’en était pas réduit à aimer le sang, le meurtre et l’agonie, à ce point-là. Dans un volte-face, il repartit en direction de sa seule interlocutrice, ne pouvant s’empêcher de ressentir une certaine fierté, à la voir se tendre de nervosité – s’était-il dressé en une telle menace dans l’esprit de la jeune femme ? L’heure n’était pas à la provocation, ou à la moquerie ; les circonstances étaient sans doute plus sérieuses que ce que Maiken pouvait soupçonner. Il s’accroupit devant elle, la lame d’acier scintillant sous la lumière blanche pour une fraction de seconde. Et comme pour compliquer plus encore les circonstances ; c’est sur sa peau à lui, qu’il fit glisser le poignard. Tranchant le muscle d’une entaille significative, qui lui arracha, sur le coup, une infime grimace de douleur ; treize ans de chasse, treize ans de danger. Des dommages en tout genre, os brisés, cicatrices qu’il avait fièrement portées. Avant que sa mutation ne les efface l’une après l’autre – du jour au lendemain. Comme celle qu’il venait de se faire à lui-même : la plaie se referma, ni un mauvais tour de passe-passe, ni une illusion. La réalité pure et dure ; il était de ces dégénérés qu’elle affectionnait tant. « J’ai ton attention maintenant ? » la douleur oubliée, l’entaille effacée, il la dévisagea. « Parce que tu partiras pas d’ici tant que j’aurais ce truc. » désespoir de cause ; désespoir tout court, qui se manifestait dans une voix impérieuse. Et tous ceux qui avaient déjà accepté leur condition de monstre ne comprendraient sans doute pas ; Maiken ne comprendrait pas. Il s’en foutait, c’était pas lui qui se retrouvait à la merci de l’autre. La loi du plus fort. |
| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mer 9 Sep 2015 - 14:00 | |
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| | | Daisy Moriarty ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1344
SUR TH DEPUIS : 16/03/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 10 Sep 2015 - 18:15 | |
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| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 10 Sep 2015 - 18:57 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 10 Sep 2015 - 21:43 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. | |
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