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 Hey doc! how are you? (ft. Siward)

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MessageSujet: Hey doc! how are you? (ft. Siward)   Hey doc! how are you? (ft. Siward) Icon_minitimeDim 9 Aoû 2015 - 16:12

La journée avait été longue, c’était son premier jour de repos depuis un certain temps et Isolde l'avait privée de cette joie en l'envoyant en mission, avec un coéquipier, qui disons le franchement était un boulet au pied, Elle et son partenaire Todd Garvin avaient été envoyés à la recherche d'un hunter, autant dire que ça ne s’était pas fini pour le mieux. Le hunter en question avait bien failli leur ôter la vie. Si seulement cet abruti de Todd connaissait la notion de discrétion... Il avait foncé sur le hunter, comme un bleu, et c’était retrouvé à terre en moins de deux, avec plusieurs os brisés et le canon d'un flingue entre les dents. C’était pathétique et franchement pas beau à voir, et il chouinait comme un gamin de cinq ans. Quelle idée de l'avoir laiss é venir!? Anika était flic, membre d'un groupe rebelle....pas nounou à la garderie du coin! Finalement elle s’était montrée arme en mains et prête à utiliser son don pour sauver l'enclume qui l'avait tirée vers le bas! Insurgency devrait vraiment revoir les capacités de ses agents de terrain! 

Après avoir ramassé son partenaire elle n'eut d'autre choix que de s'enfuir, elle n'allait pas le laisser crever là, dans la demeure d'un enfoiré, ça ne serait pas très éthique. Ani transporta son coéquipier jusqu’à la voiture et démarra aussi vite qu'elle pu. Elle réussit à échapper au hunter assez rapidement ce qui lui fit plutôt plaisir. Et pendant tout le trajet l'autre gémissait à chaque virage, nid de poule ou dos d’âne, c’était pas la joie. Ok il était blessé, mais d'un autre côté il avait agi de façon stupide et irréfléchie et maintenant il saignait sur le siège de SA voiture. La rousse était proche de la maison de son père, avec un peu de chance il serait présent et pourrait s'occuper du blessé, elle se voyait mal l'emmener à l’hôpital pour devoir ensuite leur donner une explication. Avoir un père chirurgien ça  peut s’avérer utile il faut l'avouer. C'est à lui qu'elle allait devoir une explication, pourquoi elle se pointait chez lui avec un mec ensanglanté près à passer l'arme à gauche.

Elle se gara devant la maison de son père, ça faisait un moment qu'elle n'était pas venue, et elle se pointait aujourd'hui avec un blessé, meilleure fille au monde. Elle toqua brièvement à la porte avant d'entrer, au moins la porte n'était pas verrouillée, ce qui laissait présumer que son père était à la maison. Elle devait supporter le poids de Todd, il était trop faible pour marcher, elle referma la porte derrière elle, et se mit à crier : « Papa ! C'est moi ! Si t'es là j'aurais besoin d'un coup de main !» Elle déposa Todd quasiment inconscient par terre. '' Il va gueuler en voyant le sang par terre...'' son père n'était pas le plus chanceux du monde, il avait perdu sa femme, devait s'occuper de son neveu dépressif, et maintenant l'une de ses filles qui lui ramenait des gens ensanglantés, pas super cool pour lui, mais elle n'avait pas d'autre choix. Elle attendait que son père se montre, et observait la maison, elle savait qu'elle aurait dû venir plus souvent, mais entre le boulot et Insurgency, le temps lui manquait un peu...


Dernière édition par Anika Bristow le Dim 16 Aoû 2015 - 17:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hey doc! how are you? (ft. Siward)   Hey doc! how are you? (ft. Siward) Icon_minitimeDim 16 Aoû 2015 - 13:36

This won't get broken.
— anika bristow & siward bristow —
Stones on weathered shores. You were the one I will always be there Wrap your loving arms Around my doubt. I am tired of that This won't get broken. Home on our front porch All broken down I will always be there Rest your weary head. Dismiss your doubt I will always be there This won't get broken. — broken.

A l’hôpital de Radcliff, les journées étaient souvent longues. On aurait pu penser que, vu la superficie de la ville, les patients n’étaient pas si nombreux que ça à l’hôpital et pourtant c’était loin d’être le cas. Etrangement, la plupart des patients qui se précipitaient aux portes des urgences étaient des victimes d’agression en tout genre. Les blessures par balle étaient loin d’être aussi rare qu’on aurait pu le penser. Bienvenue à Radcliff, une ville qui ressemblait plus à un champ de bataille entre mutants et hunters qu’à une ville paisible, perdue en plein milieu du Kentucky. Siward n’hésitait pas à venir filer un coup de main aux urgences de l’hôpital même si bien souvent ça le poussait à faire des heures supplémentaires. Il passait presque plus de temps à l’hôpital que chez lui, mais ce n’était pas un problème. Tant qu’il travaillait, il n’avait pas à se rappeler des mille et une choses qui craignaient dans sa vie, à commencer par Lorelei et tout ce qui avait pu se passer entre eux deux. Leur histoire était récente, leur rupture particulièrement fraiche et il avait bien du mal à passer à autre chose. Passer à autre chose faisait probablement partie des choses les plus compliquées à faire selon Siward. Déjà quand il avait perdu sa femme, il avait eu de nombreuses difficultés à passer à autre chose. Aller de l’avant et pourquoi ? Il lui avait longtemps semblé, qu’il n’y avait plus rien devant. Les plus belles années de sa vie étaient derrière lui, il les avait passées avec sa femme qui avait été lâchement assassinée par un hunter. Lorelei était la première personne avec qui il avait pu imaginer construire quelque chose d’autre. Ça avait été long et compliqué, mais il avait vraiment cru qu’il aurait un avenir avec Lorelei. C’était idiot peut-être, puisqu’elle était condamnée. La jeune femme était malade et puisqu’elle ne voulait pas utiliser son pouvoir pour s’en sortir, il n’y avait aucune chance pour que leur avenir soit beau et long. Inéluctablement leur histoire se serait mal terminée. Dans un sens, peut-être que le départ de Lorelei était une bonne chance, ça leur évitait bien des problèmes, mais il aurait préféré que les choses se déroulent autrement. Il avait eu l’espoir que sa condition s’améliore, il était peut-être un peu trop optimiste, mais il n’avait pas été prêt à baisser les bras si facilement. Il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il y avait forcément un moyen et qu’elle aurait pu s’en sortir. Mais elle était partie maintenant. Elle n’était plus qu’une histoire à prendre au passé dans sa vie. Mais, il n’y arrivait pas. Elle était toujours là, dans un coin de ses pensées, le hantant jour et nuit. Dès qu’il rentrait chez lui après une longue journée de boulot, pendant laquelle il avait su garder son esprit occupé en s’occupant de ses patients, Lorelei finissait toujours par revenir dans son esprit. Il n’y avait rien qu’il puisse faire pour l’oublier. Boire peut-être que ça marcherait, mais il avait déjà eu des problèmes avec l’alcool après la mort de sa femme, alors il préférait éviter.

Chez lui, il passait un certain temps à cuisiner, puis à s’occuper des ses animaux, avant de finir sur le canapé à zappé à l’infini les chaines de la télévision dans l’espoir de pouvoir tomber sur quelque chose d’intéressant, ce qui dans le fond était assez rare, il y avait beaucoup plus de conneries sans sens que de trucs intéressant à la télévision, c’était un bien triste constat contre lequel il ne pouvait pas grand-chose. Dans un soupire il éteignit la télévision avant de balancer plus loin la télécommande. Rester assis sur son canapé à ne rien faire n’allait clairement pas l’aider à se vider l’esprit, au contraire. Mais il n’avait pas grand-chose de mieux à faire. Aller se coucher peut-être, ça semblait être une bonne idée, il embauchait de bonne heure le lendemain. Il s’apprêtait à se lever de son canapé quand les aboiements de ses chiens le firent sursauter. Qu’est-ce qu’ils avaient encore ceux là ? Siward avait eu la fâcheuse manie de combler le manque de compagnie dans sa vie en adoptant des animaux, quatre chiens et trois chats ça commençait à être facilement bruyant. Dans un nouveau soupire il se releva du canapé pour se diriger vers ses chiens et la voix de sa fille aînée se fit entendre. Il ne tarda pas à la rejoindre dans le hall, elle était là, avec les chiens et un type qu’il n’avait jamais vu de sa vie mais qui n’avait clairement pas l’air en forme. Un sourcil arqué, il observa sa fille, puis le type, avant de reporter de nouveau son regard vers son aînée. « Qu’est-ce que c’est que ça ? » C’était un type blessé, il n’avait certainement pas besoin qu’on lui dise ça, il était assez grand pour le remarquer par lui-même, mais la question était plutôt qu’est-ce qu’il fabriquait dans sa maison. Il laissa échapper un léger grognement avant d’attraper le gars que sa fille avait déposé par terre. Il n’allait pas le laisser là à se vide de son sang sur le carrelage. « Est-ce que tu as déjà entendu parler d’un endroit appelé hôpital ? C’est très utile pour les personnes blessées. » Mieux que chez ses parents de toute évidence. C’était clairement le genre de trucs dont il se serait volontiers passé. Il était médecin certes, mais il préféré encore bosser à l’hôpital plutôt que chez lui. L’hôpital était équipé pour ce genre de situations, lui il avait du matériel, mais moins qu’à l’hôpital et puis il y avait des salles d’opération, là il y aurait son salon et son pauvre canapé. « Aide-moi à le ramener sur le canapé. » Pourquoi est-ce qu’il faisait ça sérieusement ? Est-ce que ça n’aurait pas été plus simple de simplement appeler les secours ? Peut-être pas, si Anika l’avait emmené ici, c’était sans doute, malheureusement, parce que l’hôpital n’était pas une option. Génial la réunion de famille. Dans un énième soupire, il se dirigea vers le salon, en soulevant ce type à moitié mort. « Prend la couverture qui est sur le fauteuil et met là sur le canapé. Je veux pas passer pour un vieux reloud mais ça m’arrangerait de ne pas niquer mon canapé. » Surtout qu’après, pour expliquer les tâches de sang chez le tapissier, bonne chance.
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MessageSujet: Re: Hey doc! how are you? (ft. Siward)   Hey doc! how are you? (ft. Siward) Icon_minitimeDim 16 Aoû 2015 - 19:05

Il serait intelligent un de ses jours d’ouvrir un centre de soins pour les mutants, puisque lorsque l’un d’entre eux était blessé, l’hôpital n’était une option, puisque c’est le premier endroit où les hunters vont pour nous poursuivre, qui plus est lors de cas d’agression, ou de blessure par balle la police est immédiatement prévenue, et ce n’est pas franchement difficile d’accéder aux infos nécessaire pour retrouver un mutant en fuite. Au moins la plus part des mutants avaient des adresses pour se faire rafistoler lorsque ce genre de situation arrivait. Dans le cas présent, c’était le père de la flic qui servirait de médecin d’urgence. On pourrait lui offrir le prix de " meilleur fille du monde" elle oubliait la fête des pères, mais elle pensait tout de même à lui ramener de nouveaux patients, si ce n’était pas de la bonne volonté ça ? Pour se faire pardonner elle lui offrirait une boîte de chocolat ou un truc dans le genre. Elle savait que ces dernier temps elle avait un peu délaissé son père et pour le coup, elle s’en voulait un peu, mais il faut dire aussi qu’avec  tout ce qui ce passe en ville ces derniers temps, la survie passait avant la famille. Elle était donc arrivée chez son père, un mec blessé, à moitié mort qu’elle avait allongé par terre alors qu’il se vidait de son sang. Promis, elle passerait la serpillère elle-même.

Elle annonça brièvement sa présence en criant, cris accompagné des aboiements des chiens de son père. Son regard fit un vas et vient entre Ani et le corps de son partenaire inanimé. « Qu’est-ce que c’est que ça ? » a première vue c’est une personne, cette question était clairement rhétorique,  mais tout de même ça démangeait la flic de répondre un truc du genre « un poisson chat que je viens d’aller pêcher, ça te dis on s’le fait au barbuc’ » elle se retenue, déjà qu’elle lui ramenait ‘’ça’’ sans prévenir, elle n’allait pas non plus être insolente. Il grogna avant d’attraper Todd « Est-ce que tu as déjà entendu parler d’un endroit appelé hôpital ? C’est très utile pour les personnes blessées. » C’est qu’il était sarcastique le vieux « Très drôle merci pour l’info papa, j’y penserais la prochaine fois ! Si ça avait était une option tu ne crois pas que je l’y aurais amené ? Au lieu de venir te déranger ! » Ani aida son père à porter le blessé « Aide-moi à le ramener sur le canapé. »C’est ce qu’elle fit, une fois dans le salon il lui demanda de protéger son canapé « Prend la couverture qui est sur le fauteuil et met là sur le canapé. Je veux pas passer pour un vieux reloud mais ça m’arrangerait de ne pas niquer mon canapé. » Elle obéit, et recouvrit le canapé à l’aide de la couverture, « T’en fais pas, vieux peut être mais pas encore reloud ! » Pas sûre que c’était le moment de charrier son père. De plus elle allait devoir lui expliquer qu’elle avait rejoint Insurgency, ça n’allait pas lui plaire, elle continuait d’espérait qu’il approuverait quand même, ou du moins qu’il ne serait pas trop déçu qu’elle ait rejoint un groupe terroriste. C’est drôle, même après être devenue adulte, elle redoutait toujours la déception de son père. En grandissant on pourrait croire que l’avis de ses parents n’importait plus, mais c’est complètement faux, on cherche toujours à les rendre fiers.

Elle regardait son père reprendre son rôle de médecin, qu’il avait quittait en même temps que l’hôpital. « Tu vas pouvoir l’aider ? Non pas qu’il soit irremplaçable, mais j’aimerais bien ne pas avoir à cacher un corps en pleine nuit ! » Elle n’avait pas tout à fait tort, ce mec était un boulet, mais Il devait bien avoir de la famille ou des amis qui seraient triste de sa disparition. « Besoin d’aide pour quelque chose ? » Elle n’allait pas le regarder soigner ce gars tout seul sans l’aider, elle était responsable de sa présence ici, elle n’allait pas juste le regarder faire voir partir avec un «  merci de t’occuper de mon bordel, je dois y aller on se revoit à noël prochain » comme d’autres auraient pu le faire. Elle regrettait l’époque où elle n’avait pas à ramener des gens blessé à son père, l’époque sa mère était encore parmi les vivants, quand elle et sa sœur s’entendaient bien, où leurs seuls problème était de savoir si pour leurs anniversaire elles auraient bien le dernier Disney sortis en dvd, ou leurs vie se résumaient à « Hakuna Matata », maintenant, leurs vie ressemblaient plus à un drame, ou à un film d’horreur dans lequel ils essayaient tant bien que mal de survivre alors que des psychopathes les poursuivent, et où leurs compagnons de route tombaient comme des mouches. Elle espérait les prochains à tomber ne seraient pas un de ses proches, elle en avait marre de voir les corps s’amasser sous les coups des hunters, et maintenant elle demandait à son père d’empêcher Todd de rejoindre les nombreuses victimes des hunters.
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MessageSujet: Re: Hey doc! how are you? (ft. Siward)   Hey doc! how are you? (ft. Siward) Icon_minitimeVen 4 Sep 2015 - 18:36

This won't get broken.
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Siward avait l’impression d’avoir déjà tout vu quand ça concernait ses filles. Depuis vingt-six ans qu’il était père, il pensait qu’elles lui avaient déjà tout fait et pourtant, il n’était pas rare qu’il soit encore surpris par ses deux rouquines de filles. Elles étaient particulièrement imprévisibles et cette fois encore, Anika faisait fort. Elles en avaient ramené toutes les deux des conneries dans sa maison quand elles étaient plus jeunes, mais un type à moitié mort c’était une grande première. Il avait beau être médecin, aux dernières nouvelles sa maison n’était pas un centre des urgences. Il était également médecin pour Uprising, mais là encore, ce n’était pas chez lui qu’il accueillait les personnes blessées. Il ferait une exception pour cette fois. Ce n’était pas comme s’il avait le choix de toute façon. Être pris au pied du mur, c’était aussi une chose à laquelle il fallait s’habituer en devenant parent. Enfin, il aurait préféré qu’Anika lui ramène un chat ou un chien, comme faisait la plupart des enfants, pas un mec blessé en train de se vider de son sang sur le seuil de sa porte. Peut-être qu’il devrait envisager de faire changer les serrures, histoire qu’on ne puisse plus lui imposer quoi que ce soit en franchissant le seuil de sa maison sans son autorisation. Enfin, dans le fond, il n’y avait probablement rien qu’il puisse refuser à ses filles. Sa maison s’en remettrait bien, il espérait en tout cas qu’aucun de ses voisins n’allait s’inquiéter et appeler la police. Il sentait que cette histoire était liée au conflit entre les mutants et les hunters et il n’avait pas franchement envie que la police mette son nez là-dedans, d’autant plus que la plupart des inspecteurs de police étaient à la solde de Thaddeus Lancaster. Mieux valait éviter les problèmes supplémentaires. Surtout, il ne voulait pas que sa fille s’attire plus d’ennuies qu’elle ne semblait en avoir. Il n’était pas stupide, elle se pointait pas chez lui avec un type blessé lors d’une mission officielle de la police. Cette histoire devait être bien plus officieuse que ça. Des détails il allait en demander, Anika pouvait en être certaine, elle pouvait d’ores et déjà commençait à préparer ses explications. Mais tout d’abord, il fallait s’occuper de ce type, il n’avait pas envie qu’il ne meurt dans sa maison. Il allait lui sauver la vie, il pouvait le faire, à première vu ça ne semblait pas complètement impossible. Même si, bien évidemment, ça aurait été beaucoup plus simple avec le matériel de l’hôpital. Il était médecin certes, mais ça ne voulait pas dire pour autant qu’il avait une table d’opération chez lui. Il avait toujours bien appris à séparer sa vie professionnelle de sa vie privée. Les affaires de l’hôpital restaient – dans la mesure du possible – à l’hôpital. Ainsi, c’était probablement un comble pour lui de tomber amoureux d’une femme souffrant d’une maladie cardiaque. Enfin, son histoire avec Lorelei était terminée maintenant, alors il n’avait pu vraiment à se soucier du cœur de la jeune femme et au moins, avec sa fille qui lui ramené un type blessé, ça lui permettait de penser à autre chose. Peut-être qu’il devrait songer à la remercier. Ou pas. Il n’avait pas envie que ça devienne une habitude.

Il leva les yeux au ciel suite à la réplique de sa fille. L’hôpital n’avait pas été une option, c’était bien ce qu’il avait pensé, mais bizarrement en avoir la confirmation sembla l’exaspérer. Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir faire de sa fille ? Elle était irrécupérable celle là. « J’espère bien que si ça avait été possible tu aurais choisi l’hôpital. Les heures supplémentaires sans être payé, c’est pas franchement mon truc. » C’était pourtant ce qu’il faisait pour Uprising, mais c’était différent, ce n’était pas dans son salon que ça se passait et il avait signé pour ça. Il était d’accord pour qu’on lui ramène des mutants blessés, là-bas, dans le QG d’Uprising, là où il avait du matériel pour s’en occuper. Arrivé dans le salon, il demanda un coup de main à sa fille, pour qu’elle recouvre le canapé d’une couverture histoire de limité les dégâts. Il n’était pas particulièrement radin, mais s’il pouvait éviter de devoir racheter un canapé, ça l’arrangeait quand même pas mal. « Tu sais, une gentille fille aurait probablement essayé de me convaincre que je n’étais pas encore vieux. » Une fois le type sur le canapé, Siward attrapa ses lunettes qu’il avait posées sur la table basse quelques minutes plus tôt, pour les remettre sur son nez, afin d’observer de plus près les blessures de l’inconnu. « J’ai pas franchement envie de t’aider à cacher un corps en pleine nuit. On est pas dans desperate housewives. » Il avait beau être vieux, il avait quelques références assez récentes en terme de séries télévisées. Pas beaucoup, parce qu’il fallait quand même admettre qu’il ne regardait pas beaucoup la télévision, il n’avait clairement pas le temps avec son boulot. Ni l’envie d’ailleurs. Il préférait un bon livre à la télévision. « Je vais faire de mon mieux du coup. » Ajouta-t-il toujours en observant les blessures auquel il faisait face, réfléchissant à comment il allait pouvoir s’occuper de ça, avec le peu de matériel qu’il avait sous la main. Suite à la demande de sa fille, il releva les yeux vers elle. « Y a une trousse de secours dans la salle de bain, tu peux me la ramener ? » Il aurait bien besoin d’une trousse de secours pour soigner les blessures de ce type. « Et puis si tu pouvais me dire comment s’appelle ce pauvre homme ce serait appréciable aussi. » Ce n’était peut-être pas le plus important dans l’immédiat, mais c’était un être humain qu’il avait en face de lui, et il aimait bien connaitre les prénoms de ceux qu’il aidait. C’était peut-être un détail sans importance pour certains, mais lui il préférait ça à un simple patient, ou en l’occurrence en cet instant précis le pauvre type qui se vide de son sang sur le canapé. L’appeler par son nom ce serait forcément plus humain.
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MessageSujet: Re: Hey doc! how are you? (ft. Siward)   Hey doc! how are you? (ft. Siward) Icon_minitimeDim 6 Sep 2015 - 11:13

Anika aurait apprécié ne pas avoir à revoir son père dans ces conditions, elle détestait ça, le pauvre en avait vue des vertes et des pas mûres, cette fois-ci Ani avait innové en ramenant un mec à moitié mort chez son père, elle savait qu’il ne pourrait pas lui dire non, surtout qu’elle était rentrée chez lui sans vraiment lui demander l’autorisation, heureusement qu’il n’était pas accompagné ce soir là, sinon la situation aurait été des plus gênante, surtout s'il avait été accompagné d'une femme, de plus Ani aimerait revoir son père amoureux et heureux. Elle commençait à essayer d’inventer des mensonges aux quels son père pourrait croire mais le coup de « mais si papa, c’est une affaire de la police » ou « mais il est tombé d’un arbre » de fonctionnerait pas avec son père, il n’était pas encore sénile. Elle savait pertinemment qu’il lui demanderait des explications plus vraies que ça, et qu’il ne la laisserait pas partir sans avoir donné une bonne excuse. Elle espérait même que le central l’appelle avec une affaire importante à régler en urgence, mais c’était son jour de repos, alors à moins qu’il y’est une menace terroriste sur la ville, qui ne soit pas orchestré par Insurgency il était fort peu probable qu’on l’appelle ce soir. Peut-être que si Crescentia l’appelait sur le point d’accoucher elle pourrait partir vite fait…mais peu importe ce qu’elle ferait il viendrait lui tomber dessus un peu plus tard, et elle n’aurait pas d’autre solution que de dire la vérité. Elle sentait que son père n’allait pas franchement apprécier ce qu’il s’apprêtait à apprendre sur sa fille, déjà que lorsqu’elle lui avait dit qu’elle voulait être flic il avait tout fait pour l’en dissuader disant que c’était trop dangereux, et qu’elle risquerait d’y laisser sa peau, mais elle n’avait rien écouté, d’un autre côté c’était sa vie à elle pas celle de son père, et elle se devait de faire ce en quoi elle croyait.

Elle était donc arrivée chez son père avec un mec à moitié mort sur les bras, son père eu un regard exaspéré et fit remarquer qu’il espérait bien que l’hôpital n’était pas une option et qu’il n’aimait pas les heures sup’ non payée, qui aime ça de toutes façons ? OH que oui elle l’aurait emmené à l’hôpital si cela avait été possible, ça lui aurait évité tout un tas d’explications gênantes. « Je te paye tes heures supplémentaire en amour ! » le sarcasme n’était peut-être pas la meilleur façon de jouer ce coup là,surtout qu'elle n'avait été très présente pour lui ces dernières semaines, mais on ne changerait pas Ani, à force ce genre de répliques sortaient toutes seules. Le père et la fille déplacèrent le blessé jusqu’au salon, Ani déposa une couverture pour protéger le canapé, les deux continuaient leur discutions « mais une encore plus gentille fille te dirais la vérité » elle avait un grand sourire en disant ça, évidemment son père n’était pas un vieux crouton, il approchait la cinquantaine, mais il restait bien conservé. Il fit une référence à une série lorsqu’elle évoqua le fait de cacher un corps « c’est qu'il se renseigne sur les séries le crouton! Tu sais, y’a mieux que desperate housewives, tu peux demander des conseils si tu cherche des trucs à regarder » elle continuait dans le sarcasme, mais bon son père la connaissait bien après vingt-six ans, il savait que malgré ses pique elle l’aimait, d’ailleurs, quand tout ça serait finit elle allait devoir le remercier et en grande pompes, un dîner peut-être ? Son père lui demanda d’aller chercher une trousse de secours dans la salle de bain, et demanda le nom du blessé, tout en courant jusqu’à la salle d’eau elle cria « Il S’APPELLE TODD JE CROIS !! » ce n’est pas comme si elle le connaissait bien ce jeune homme, et elle n’en avait pas tellement envie, c’était un pur boulet, et s’il survivait à cette nuit il avait intérêt à lui offrir une boite de chocolats par semaine à vie ! Elle les partagerait avec son père comme ça. Après avoir fouillé brièvement la pièce elle rapporta la trousse à son père pour que celui-ci puisse commencer à jouer les médecins. Elle commençait à appréhender le moment où la conversation deviendrait vraiment sérieuse, non pas qu’elle craignait son père, mais elle détester se disputer avec lui, déjà que sa relation avec sa sœur n’allait pas fort, elle ne voulait pas que celle avec son père se détériore.  « je le connais seulement depuis hier, c’est un mutant » elle baissa le ton de sa vois en prononçant les derniers mots, comme si  quelqu’un allait les entendre.  Elle allait commencer l’histoire doucement,  en évoquant d’abord la mutation du gars et ensuite le huntrer, on passerait à Insurgency plus tard. « On a eu à faire à un hunter et tu as sous les yeux ce qui s’est passé ! » elle éviter de regarder son père dans les yeux, comme s’il il allait tout deviner en la regardant, elle voulait repousser le moment fatidique des explications.
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MessageSujet: Re: Hey doc! how are you? (ft. Siward)   Hey doc! how are you? (ft. Siward) Icon_minitimeDim 13 Sep 2015 - 18:59

This won't get broken.
— anika bristow & siward bristow —
Stones on weathered shores. You were the one I will always be there Wrap your loving arms Around my doubt. I am tired of that This won't get broken. Home on our front porch All broken down I will always be there Rest your weary head. Dismiss your doubt I will always be there This won't get broken. — broken.

Devenir père, c’était quelque chose qu’on devait assumer à vie. Ce n’était pas parce que ses filles avaient dépassé la majorité légale qu’il n’en avait plus rien à faire d’elles. Elles étaient grandes et indépendantes, mais elles restaient ses filles et il serait attaché à elles jusqu’à sa mort. Il les aimait de tout son cœur et ce malgré les erreurs qu’il avait pu commettre dans le passé. Il n’avait pas toujours été à la hauteur avec elles, il y avait des promesses qu’il avait brisées sans vraiment le vouloir et il continuait de s’en vouloir pour toutes les horreurs qu’il avait pu dire à Roos après la mort de leur mère. Ça avait été une période difficile pour tout le monde et il n’avait clairement pas été là pour ses enfants, trop occupés à s’apitoyer sur son sort. C’était lui qui aurait dû soutenir Roos et Anika et non pas le contraire. Pourtant, c’était bien Anika qui lui avait secoué les puces jusqu’à ce qu’il accepte de se faire aider. Elle aurait pu le laisser tomber, lassée de le voir comme ça, trop préoccupée par ses propres problèmes, mais elle ne l’avait pas fait. Elle était celle qui l’avait poussé à lever le pied sur l’alcool et à se faire aider par un spécialiste. Sans ses filles, Siward n’était plus rien. Elles étaient et elles resteraient à jamais ce qu’il possédait de plus cher au monde. Elles seraient à jamais ses bébés, ses petites princesses dont il se devait de prendre soin et ce même si ça voulait dire, les accueillir chez lui quand elles venaient avec un type à moitié mort. Heureusement, ce n’était pas tous les jours, il espérait que ce serait la seule fois où une chose pareille arrivait. Mais,  évidemment qu’il allait l’aider. Parce que c’était sa fille, mais aussi parce qu’il n’avait pas l’habitude de laisser mourir des gens. Il était médecin après tout, il avait choisi de consacrer sa vie à sauver celle des autres. Il faisait partie de ses médecins qui prenaient vraiment soin des patients, il en avait connu qui  avaient l’air de s’en foutre complètement, ceux qui pétaient plus haut que leur cul et qui se prenaient limite pour Dieu parce qu’ils étaient capable de soigner des gens. Lui, il n’était pas comme ça. Il ne considérait pas qu’il ait un talent particulier, la reconnaissance ça ne l’intéressait absolument pas. Tout ce comptait c’était d’aider les autres. C’était une vocation qu’il avait depuis son plus jeune âge et maintenant, avec les conflits entre mutants et hunters, c’était encore plus vrai. S’il s’était impliqué dans Uprising c’était pour venir en aide à ceux qui le méritaient, ceux qu’on chassait sans raison et qu’on laissait volontiers pour mort au fond d’un caniveau. C’était probablement pour les gens comme ce type qu’Anika venait de ramener chez lui qu’il avait décidé de s’engager chez Uprising, alors il n’allait pas l’abandonné, il allait faire tout ce qui était en son pouvoir pour le tirer d’affaire, même s’il aurait vraiment préféré ne pas avoir à faire ça au beau milieu de son salon.

Si elle avait eue la possibilité de faire autrement, elle l’aurait fait. C’était rassurant, au moins, ça voulait dire qu’elle avait quand même tendance à penser d’abord à l’hôpital avant de se rabattre sur son père. Heureusement, sinon, sans doute qu’il en verrait défiler les patients dans son salon. « C’est pas l’amour qui rempli mon frigo ; malheureusement. » Répliqua-t-il sur le ton de la plaisanterie. Financièrement, il n’était pas à plaindre de toute façon et puis de façon générale, il n’était pas du genre à réclamer du fric dès qu’il faisait des heures supplémentaires, son métier c’était une passion avant d’être un gagne pain, même s’il était bien content de son salaire à chaque fin de mois, d’autant plus que ce dernier était toujours bien conséquent. Il leva légèrement les yeux au ciel suite à la réplique de sa fille. La vérité, mouais. Il n’avait même pas cinquante ans, il n’était pas si vieux que ça, enfin, ce n’était sans doute pas le moment idéal pour argumenter là-dessus. Ils auraient le loisir de s’aventurer  sur ce terrain quand ce type serait tiré d’affaire. « J’ai pas franchement beaucoup de temps à perdre devant la télévision. » Il passait la plupart de son temps à l’hôpital et quand il rentrait, se diriger devant la télévision ce n’était pas dans ses priorités. Elle était souvent éteinte celle là. « Et puis je préfère un bon livre à toutes les conneries qu’ils passent à la télé. » C’était peut-être vieux jeu ça aussi, mais c’était la vérité. Rien ne valait un bon bouquin. Anika s’était éloignée en direction de la salle de bain pour aller chercher la trousse de secours qu’il venait de lui demander, mais il pu l’entendre crier le nom de l’homme qui était sur le canapé. Il fixa ce dernier avant de soupirer. « Très bien, Todd, voyons voir ce qu’on peut faire pour t’aider. » Il se redressa pour aller chercher le lampadaire non loin du canapé et le rapprocher de façon à ce qu’il éclaire bien l’homme sur le canapé. Il attrapa la trousse qu’elle venait de lui apporté et enfila une paire de gants qui était dedans,  question d’hygiène et d’habitude, puis à l’aide d’une paire de ciseaux, il découpa complètement la chemise du fameux Todd, laissant apparaitre les larges plaies qu’il portait sur lui. Il s’attaqua à la plaie la plus large, celle qui pissait le plus le sang, tentant tant bien que mal de stopper l’hémorragie dont il était victime, tout en écoutant les discours de sa fille. C’était l’œuvre d’un hunter, évidemment. Il n’y avait bien qu’eux pour attaquer injustement les mutants, il n’y avait qu’eux pour essayer de les tuer, sans aucune raison valable. « Tu devrais faire plus attention Anika. » C’était peut-être l’hôpital qui se fichait de la charité, il n’était pas du genre à se cacher ou à fuir face à un hunter, il n’avait jamais eu honte de ce qu’il était et montrer à ses enfants qu’être un mutant n’était pas une mauvaise chose, ça avait été dans les fondements de son éducation. Mais, que lui il se fasse abattre par un hunter parce qu’il était imprudent, ça n’avait pas d’importance. En ce qui concernait sa fille, c’était complètement différent. « Ça aurait pu être toi à la place de Todd. » Il releva les yeux vers sa fille l’espace de quelques secondes. « Tu peux ramener un million de Todd ici, je m’en fiche. Mais je ne veux pas de toi dans cet état sur mon canapé ou nulle part ailleurs. » Il garda son regard sur la jeune fille quelques instant, comme pour appuyer ses propos, puis il rebaissa les yeux vers les blessures dont il était en train de s’occuper. Tant que c’était des inconnus qu’il retrouvait se vidant de leurs sang sur son canapé, il pourrait s’en remettre, mais l’une de ses filles, certainement pas.
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MessageSujet: Re: Hey doc! how are you? (ft. Siward)   Hey doc! how are you? (ft. Siward) Icon_minitimeSam 19 Sep 2015 - 16:57

Ani avait vraiment détesté Todd pour avoir été aussi stupide et imprudent, se jeter sur un hunter comme ça était profondément débile et c’était Ani qui avait dû gérer la situation à cause de ça, et elle avait dû trouver des solutions qui ne lui plaisaient pas vraiment ! Ramener ce mec à son père la gênait énormément. Qu’elle superbe fille elle était. Qui ne rêveraient pas d’avoir une fille qui vous ramène des gens blessé à la maison ? Elle avait tout de même proposé son aide à son père, et tout en discutant des séries que son père regardait, et sa préférence pour les livres, ils avaient déposé l’homme sur le canapé,  et Ani été partie chercher la trousse de soins entreposée sur une étagère de la salle de bain, heureusement qu’elle connaissait les lieux.  Elle regarda son père  se préparer, l’air sérieux et concentré sur son patient. Il avait plutôt la classe comme ça, on dirait un héros. D’un autre côté c’était son père, il aurait toujours l’air d’un héros pour Ani. La flic avoua que la raison de sa venue ici, avec un mec à semi-mort était un hunter.

«  Tu devrais faire plus attention Anika. »

Qu’est que son père croyait ? Qu’elle était complètement inconsciente ? Qu’elle se jetait sur les hunters sans réfléchir ?
« Hey ! tu me prends pour qui ? Je suis prudente »

Son père continuait à la sermonner sur la prudence et tout le trlalala que la rousse avait déjà entendue une centaine de fois, surtout lorsqu’elle avait annoncé son entrée à l’école de police.

« Ça aurait pu être toi à la place de Todd. Tu peux ramener un million de Todd ici, je m’en fiche. Mais je ne veux pas de toi dans cet état sur mon canapé ou nulle part ailleurs. »

C’est vrai ? Elle pouvait ramener tout les blessés qu’elle croisait ? Elle y penserait la prochaine fois, s’il y a. ça pourrait être elle à la place de Todd à chaque seconde, il suffit que quelqu’un découvre ce qu’elle, un hunter et elle pourrait aller dire bonjour à sa mère plus tôt que prévu. Et qu’il le veuille ou non, si elle se retrouvait grièvement blessée, il n’aurait d’autre choix que de l’accepter et de faire avec.

« Non, je ne suis pas aussi imprudente que lui, il s’est littéralement jeté sur le hunter, sans faire attention et sans suivre les indications. Et on risque de se faire tuer à chaque seconde !!! Et on n’y peu pas grand chose tu sais !? On vit dans un monde dangereux c’est un fait ! Les gens comme nous ont constamment une épée de Damoclès au dessus de leurs têtes ! »

De toutes façons, quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse il ne l’empêchera pas de se battre pour une cause en laquelle elle croit vraiment, elle n’a pas rejoins Insurgency pour servir de pot de fleur, elle veut vraiment faire bouger les choses, que son père le veuille ou non ! Elle voulait faire en sorte que ces enfants vivent dans un monde sans personnes pour les chasser pour ce qu’ils sont ! Elle ne voulait pas qu’une autre génération vive ce qu’elle vivait. Il était temps d’arrêter le massacre, quitte à tuer un grand nombre de gens d’un coup, si ça pouvait régler les choses, ce serait pas mal !
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MessageSujet: Re: Hey doc! how are you? (ft. Siward)   Hey doc! how are you? (ft. Siward) Icon_minitimeDim 27 Sep 2015 - 13:32

This won't get broken.
— anika bristow & siward bristow —
Stones on weathered shores. You were the one I will always be there Wrap your loving arms Around my doubt. I am tired of that This won't get broken. Home on our front porch All broken down I will always be there Rest your weary head. Dismiss your doubt I will always be there This won't get broken. — broken.

Les hunters étaient un véritable fléau pour les gens comme eux. Siward le savait très bien, il l'avait appris bien assez tôt au cours de sa vie. Comme les autres transmutants, il y avait eu un jour où il s'était rendu qu'avoir un don comme le sien, ça venait avec un grand nombre de conséquences. Les hunters en faisaient partie. Il connaissait très bien les risques, Anika n'avait pas besoin de les lui rappeler. Il en voyait tous les jours des transmutants blessés à cause des hunters, il se retrouvait souvent à devoir faire tout ce qui était en son pouvoir pour les sauver et il arrivait quelques fois que, malgré les efforts qu'il faisait, ce ne soit pas suffisant. Il en avait vu des transmutants mourir alors qu'il essayait de les sauver. Et il y avait eu sa femme. Ce dont les hunters étaient capables, il l'avait déjà bien des fois. L'image du corps sans vie de son épouse était gravée à jamais dans sa mémoire, jamais il ne pourrait l'oublier. Il ne pouvait pas imaginer retrouver un jour l'une de ses filles mortes. C'était impensable. Il ne s'y était pas toujours très bien pris, mais il avait cette volonté de les protéger contre tout et n'importe quoi. Même contre des choses contre lesquelles il ne pouvait rien faire. Les hunters étaient partout, alors à moins de garder ses filles enfermées dans la maison pour pourvoir veiller sur elles vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il ne pouvait jamais être sûr qu'il ne leur arriverait jamais rien. Ce n'était pas normal. Les enfants, habituellement, on pouvait les laisser grandir, prendre leur envol sans être constamment effrayé par ce qui pourrait leur arriver. Être parent s'était forcément s'inquiéter pour ses enfants, mais normalement ils ne devraient pas être chassés par des tarés persuadés que tuer les transmutants, c'était protéger l'humanité. Tout ça ce n'était pas normal. Il ne voulait pas qu'un jour ce soit une de ses filles blessée comme ça sur son canapé, alors peut-être que la seule chose qu'il pouvait faire pour les aider, c'était leur donner des avertissements. Ce n'était pas grand chose, mais c'était déjà ça et il pouvait bien leur répéter de faire attention pendant des heures, lui il ne s’en lassait jamais. Elles comprendraient le jour où elles auraient des enfants, à quel point on pouvait se faire du souci pour eux. Pas trop tôt de préférence. Il n’était pas sûr d’être encore prêt à devenir grand-père. Contrairement à ce qu’Anika pouvait bien raconter, il n’était pas si vieux que ça.

Suite à la réplique de sa fille, il ne pu s’empêcher de lever les yeux au ciel. Si elle était vraiment prudente, elle ne se serait pas pointée chez lui avec un type à moitié mort. Qu’importait ce qui avait bien pu se passer et qui était responsable de la situation, ce type était blessé et Anika avait été avec lui quand c’était arrivé, alors niveau prudence, il avait connu mieux. Il savait que les hunters étaient partout et qu’on pouvait se faire attaquer en revenant du supermarché, mais il n’était pas complètement stupide et pas besoin d’être devin pour savoir qu’Anika et Todd ne s’étaient pas faits attaqués après avoir fait leurs courses. « On vit dans un monde dangereux certes. Ça ne veut pas dire pour autant qu’il faut provoquer le danger à tout va ! » Todd s’était jeté sur le hunter, certes, et elle qu’est-ce qu’elle faisait ? Il était presque sûr qu’elle ne s’amusait pas à leur offrir des fleurs aux hunters. Siward était le premier à penser qu’il ne fallait pas se cacher, ni avoir honte de ce qu’ils étaient, mais il fallait rester prudent. « J’ai pas envie que tu sois la prochaine à te faire exécuter sur la place public, essaie de comprendre ça. » Ça ne devait pas être bien compliqué à comprendre après tout. Il était son père, alors rien qu’elle puisse dire pour sa défense ne serait suffisant, il s’inquiétait pour elle et rien au monde ne viendrait changer ça. Concentré sur ce qu’il faisait pour soigner les plaies du jeune homme en face de lui, il ne prenait plus le temps de relever les yeux sur sa fille, trop occupé à essayé de sauver la vie de ce type. Heureusement, il pouvait faire ça tout en parlant, parce qu’il n’avait pas fini de dire ce qu’il avait à dire. « Je suis ton père et j’ai pas envie de devoir assister à tes funérailles un jour. » C’était une évidence, après tout, ce n’était pas aux parents d’enterrer leurs enfants, mais bien aux enfants d’enterrer leurs parents. C’était comme ça que ça fonctionnait, c’était la vie et il préférait mourir bien longtemps avant ses filles. Ce qu’il voulait, c’était la voir heureuse, l’accompagner à l’autel le jour de son mariage, pouvoir faire des tartes à ses enfants. Bref, des trucs normaux qu’on retrouve dans les familles normales. Mais ils n’étaient pas une famille normale, c’était du moins ce que devaient penser les hunters, parce qu’ils les voyaient comme des monstres tout ça à cause d’une mutation génétique. Il savait que ce n’était pas facile quand on était traqué par des hunters d’imaginer la possibilité d’avoir une vie normale, mais il fallait essayer, sinon c’était quoi l’intérêt ? S’interdire de vivre correctement, c’était déjà un peu les laisser gagner ; leur donner raison d’une façon ou d’une autre, en admettant que la normalité, ce n’était pas pour les gens comme eux. Jamais il n’admettrait une chose pareille. « On peut au moins essayer de ne pas les provoquer bêtement. Lui ou toi, c’est quoi la différence ? Tu étais là, tu aurais pu être blessée toi aussi ou pire. » Il haussa légèrement les épaules. « Et qu’est-ce que tu aurais gagné hein ? Tu serais morte et le monde serait toujours le même. » Cette fois, il arrêta ce qu’il était en train de faire pour relever le regard vers la rouquine. « Tu veux te battre pour changer les choses ? Première étape : reste en vie. Parce que six pieds sous terre tu pourras plus rien faire. » C’était logique après tout. Les missions kamizake ça ne menait à rien. Aider les transmutants, c’était un but qui lui plaisait, c’était une mission dans laquelle il était engagé, mais il savait qu’il y avait d’autres moyens d’agir que d’aller bêtement risquer sa vie face au premier hunter qui passerait dans le coin. Il fallait être prudent et rusé. Et franchement, les blessures de ce type, ça ne témoignait ni de prudence, ni de ruse.
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MessageSujet: Re: Hey doc! how are you? (ft. Siward)   Hey doc! how are you? (ft. Siward) Icon_minitimeMar 29 Sep 2015 - 14:01

Elle savait bien que tout n'allait pas aller comme sur des roulettes lorsque elle avait amener Todd chez son père, il allait encore lui faire un discours sur la prudence. A la limite, il pouvait s'enregistrer et le repasser quand c'était de rigueur, il économiserait sa salive. Et puis de toute façon le danger est partout, surtout ces temps ci, et il était hors de question pour Anika de rester les bras croiser pendant que les siens se faisaient massacrer. « On vit dans un monde dangereux certes. Ça ne veut pas dire pour autant qu’il faut provoquer le danger à tout va ! » »  Provoquer le danger ? Les seuls qui provoquent des dangers dans cette ville c'est le maire, et ces chiens de hunters, sans eux, tout seraient beaucoup plus simple ! « Va donc dire ça aux gens qui nous chassent ! Fait attention à revenir en vie ! » S'il il tenait à faire ce petit discours à la noix, autant qu'il le fasse pour ouvrir les yeux aux hunters, tel un philosophe qui ouvrirait les yeux au peuple !  « J’ai pas envie que tu sois la prochaine à te faire exécuter sur la place public, essaie de comprendre ça. » Le maire aurait du fil à retordre s'il voulait exécuter la rouquine, et si elle devait mourir en martyr, très bien, mais qu'il se prépare, car elle se battrait jusqu'au bout ! « ça n'arrivera pas, et puis quand bien même, je leur donnerait mon meilleur show si cela devait arriver ! » Elle ne tenait pas à mourir, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver ! « Je suis ton père et j’ai pas envie de devoir assister à tes funérailles un jour. » C'est bon, il va pas nous sortir les violons non plus ! Elle était en vie, c'est ce qui comptait non ? Et puis elle savait se défendre, et si un jour les hunters la trouvait, elle s'enfuirait ou elle trouverait quelque chose pour survivre ! « ça n'arrivera pas, il faut que je te le répète combien de fois ? » C'est bon, c'est elle qui le mettrait en terre ce vieux croûton ! Il pouvait bien attendre quelques années si possible, mais ça arriverait ! « On peut au moins essayer de ne pas les provoquer bêtement. Lui ou toi, c’est quoi la différence ? Tu étais là, tu aurais pu être blessée toi aussi ou pire. Et qu’est-ce que tu aurais gagné hein ? Tu serais morte et le monde serait toujours le même. » Et les laisser attaquer les mutants sans jamais répliquer ? Alors ça jamais ! « Il faut bien qu'on leur montre que nous aussi, nous pouvons attaquer, nous défendre, et les éliminer si nous le souhaitons! » Oops, elle venait plus ou moins d'avouer qu'elle avait tuer quelqu'un là ! Elle ésperait que son père n'allait pas relever. « Tu veux te battre pour changer les choses ? Première étape : reste en vie. Parce que six pieds sous terre tu pourras plus rien faire. »

Elle aurait dû laisser crever Todd, et ne pas venir, affronter son père était l'une des chose qu'elle détestait le plus ! « De qu'elle autre façon veux tu qu'on se batte ? A la Martin Luther King ? Version Gandhi ? Je te garantie que la seule chose qu'ils comprennent c'est la violence, et c'est la seule façon de se battre contre eux ! » Elle leva la tête vers le ciel, enfin le plafond, et souffla un grand coup. « Ils assassinent des gens sans se soucier de la justice, puis que celle-ci autorise les meurtres sur les mutants, ils ne le légalise pas, mais ferme les yeux, alors c'est du pareil au même ! Des gens sont morts à cause d'eux ! Maman est morte ! Et il est hors de question que je reste les bras croiser à me cacher et à les regarder faire ! Ils veulent nous affronter ? Alors on va se battre corps et âme pour nos droits ! » Elle n'allait pas se laisser marcher sur les pieds ! Un jour, elle fera un foot avec la tête de Lancaster pour ballon ! Un jour, les mutants seront libre de montrer leurs pouvoirs au monde entier ! Les humains ne voient pas à quels points les mutants peuvent être utile ! Ils pourraient leurs apporter tellement de chose ! Ils se disent qu'ils sont dangereux, mais un humain avec un flingue et tout aussi dangereux, ce qui compte, ce sont les intentions du porteur, pas ce qu'il est ! Son père ne lui ferait pas changer d'avis!La rousse allait se battre, et soit elle aller connaître la victoire, soit mourir pour elle, mais elle n’abandonnerait pas !
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