Ecrire ici l'histoire de votre personnage, dans un minimum de trente lignes Il est parti. Fahd est parti et Oreste se retrouve seul, comme démuni sans sa moitié. Il se rappelle encore la demande du brun, sa main tendue pour fuir cette vie devenue un enfer. Il a été tenté de la prendre, d'enfin ouvrir ses ailes pour se sortir de ce carcan oppresseur. Mais il n'a pas pu, pour de nombreuses raisons qui font bien pâle face à cette petite voix dans sa tête qui lui répète qu'il a commit une erreur en restant ici. Oreste se cache derrière un raisonnement simple : à deux la cible est plus grande, ils se feront capturer plus tôt que tard. Seul, Fahd a plus de change de s'enfuir et de quitter leur radar. Oreste se dit aussi qu'en restant ici, il peut protéger le brun, donner de mauvaises informations, retarder l'arrivée d'une équipe. Ce n'est pas grand chose, mais c'est déjà quelque chose. Il est convoqué au bureau, comme Fahd quelques jours auparavant. Il a apprit ce qu'il s'est passé à son retour, n'en croyait pas ses yeux avant de voir les corps. A ce moment là, il avait comprit que le brun ne resterait pas, mais il n'imaginait pas ce que cela impliquerait pour lui.

Il s'assoit, le visage fermé, son regard fixant un point derrière ses supérieurs. Ces derniers ont prit la mesure d'être hors de portée, Oreste ne peut utiliser son pouvoir qu'avec un contact humain, il n'a pas la possibilité d'user de son esprit seul. Il est cependant tranquille, assit droit comme un i, comme on le lui a apprit des années auparavant. "Vous avez un nouvel mission Nicola, localisation de l'agent Benjamin Gallagher, par tous les moyens nécessaires." Oreste acquiesce sans dire un mot. Soulagé et à la fois angoissé à l'idée d'être celui qui va mener la traque contre Fahd. Soulagé car il connait les autres agents, aussi impitoyables et mauvais que lui. Angoissé car il connait les conséquences de l'échec de sa mission. Sa loyauté aujourd'hui n'est que pour Fahd, plus pour cette organisation qui l'a détruit, qui a fait de lui une machine à tuer. "Bien." répond il simplement. Il n'y a rien d'autre à dire. Il se lève et quitte la pièce qui devient trop petite et qui menace de l'écraser. Il marche, croise d'autres agents mais ne les voit même pas. Il s'arrête une fois dehors et prend une inspiration, l'air frais le calme, un peu.