Nous y voici! Une réelle mission de terrain de chez Insurgency! Enfin! Je commençais à réellement m'ennuyer. A force de m'offrir toutes les têtes primées de la ville, je n'ai plus rien à chasser moi! A part les hunters, ça il y en aura toujours, ça foisonne, ça se reproduis ces machins-là. Mais maintenant qu'ils ont leurs flingues à vaccin, mieux vaut être protégé. La mission d'aujourd'hui, petite routine, récupérer un membre qui a été assez con pour se faire choper. Il doit être mal en point, à tous les coups, ils l'ont torturé pour obtenir des infos. J'espère qu'il a rien lâché, si non c'est moi qui le termine.

Devant le bar, je me refaisais la liste de mes armes. Seth m'avait réapprovisionné il y a peu, j'avais certainement sur moi de quoi faire sauter le bar, mais là n'était pas la question. Dommage. Alors... Deux flingues silencieux, 10 coups chacun, un poignard dans mon dos, et un couteau dans ma chaussure, une grenade dans ma poche intérieure droite de veste, et 400g de C4 dans la gauche. Un gilet pare-balle, même si j'aime pas ça, et... Mes deux mains. Ouais je pense que ça peut le faire. je sens que ça va être bien! Bon, j'ai reçu l'ordre de "tenter" de ne pas faire trop de vagues. On va tenter hein.

Bon, un plan. Une stratégie. Je rentre, je le prends, je ressors. Bon plus sérieusement. Je sais qu’il est forcément planqué à l’étage, puisque je connais ce bar, et que les seules pièces du rez de chaussé, sont le saloon où tout le peuple se trouve, et la réserve. Il faut que je profite d’un détournement du barman pour grimper sans me faire voir. De là j’abat le hunter s’il est là, je descends le mec depuis la fenêtre à l’aide d’une corde placée autour de son poitrail, ça le fait atterrir derrière le bar, devant ma voiture préalablement garée, je descends par le même endroit, et on se casse. Personne ne remarquera notre départ avant que je ne sois au siège d’Insurgency. Parfait ! Je me lance.

Me voilà à l’intérieur. Première étape, détourner le barman, qui était forcément dans la confidence de ce qui se passait au-dessus de sa tête, et qui devait guetter les escaliers. Je m’avançais vers lui.
« S’il vous plaît, pourriez-vous nous amener une bouteille de votre plus vieux vin ? À moi et à ma petite copine là-bas, vous voyez ? Table trois. Allez lui faire gouter pendant que je vais au petit coin, merci. »
Avec ça, il allait chercher un moment dans ses réserves, et partir dans la direction opposée à l’escalier. Dès qu’il eut le dos tourné, j’escaladais les escaliers et arrivais à l’étage. Seulement je ne savais pas que l’entrée de la pièce était gardée par un chien d’1m95, chauve et sans doute dénué de sens de l’humour.  Il tourna immédiatement la tête vers moi, avançant à vive allure pour me rejoindre, et surement me faire la peau. Je devais agir avant. Il ne devait pas faire de bruit. C’est à ça que serve les silencieux. C’était limite trop facile. Il ne vit rien, je tirais à travers ma veste, j’aurais un trou, mais mieux vaut trouer ma veste que ma peau. La balle lui arriva dans la gorge. Je m’avançais rapidement pour le rattraper avant qu’il touche le sol, pour ne pas que l’on entende son écroulement. Je le traînais jusque dans la pièce. Et là, mon homme. Pas de doute, enchainé et couvert de sang, c’était lui. Je posais l’armoire à glace dans la chambre et fermais la porte. De la, je ne demandais rien à Mr John, puisqu’il n’était pas en état de décrocher le moindre mot. Tout se passais parfaitement, jusqu’à ce qu’un autre toutou d’1m95 entre brusquement dans la pièce. Et merde. Je n’eu rien le temps de comprendre, je me retrouvais à voler en dehors de la chambre de torture de mon contrat, avant de dévaler l’escalier, me retrouvant au milieu de la foule, qui n’allait pas tarder à avoir un vrai spectacle…


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Fatiguée, éreintée, épuisée ... aucun adjectif ne semblait assez fort pour décrire de fatigue dans lequel elle se trouvait. Le sommeil la fuyait, ou plutôt elle le fuyait repoussant de plus belle les limites de son corps. Chaque sommeil l'engloutissait dans un monde noir, à la fois terrifiant et possessif dont seule la présence réconfortante de son frère lui permettait de sortir. Lui seul pouvait calmer son coeur qui battait à la chamade, lui redonner pied dans la réalité loin des spectres qui ne lui appartenaient pas. Si elle recourrait parfois, à une bonne heure de course dans la fraicheur de la nuit, pour calmer ses angoisses, ce soir là elle était bien trop fatiguée pour lutter, préférant s'abandonner au fond de son verre.

Le bar commençait doucement à se vider sans qu'elle ne manifestasse l'envie de faire de même, se contentant seulement de commander un autre verre. Allant dans le flot contraire, des personnes qui finissaient leur dernier verre avant de rentrer, retrouver femme, enfant et foyer morne. Surement que les trois quarts regrettaient leur mariage, haïssaient leur belle mère, ne supportaient plus les cris incessants de leurs enfants et avaient oublié que leur femme avait autrefois l'option sexe. Face à ces contestations elle se disait parfois qu'elle n'était pas si mal lotie, elle qui n'avait jamais pu supporter les journées qui se ressemblaient, dont l'ennui pouvait la rendre folle. Elle avait peut être échappé au destin de la typique desperate housewive américaine, à la guéguerre pour savoir qui avait la plus belle maison, les plus beaux enfants et surtout la plus belle pelouse. A cette pensée elle ne pu s'empêcher d'avoir un rictus, elle qui avait autant la main verte qu'un bucheron elle était plutôt mal barrée. « Bonjour... Je ne sais pas qui vous êtes... Vu votre parfum, sûrement une femme... Ravi de faire votre connaissance !' ». La voix masculine l'a tira dans ses pensées tandis qu'elle jetait un coup d'oeil à l'horizon pour s'assurer qu'il s'adressait bien à elle étant donné qu'il ne la regardait pas dans les yeux en lui parlant. Elle avait apparement l'air d'être le seul sexe féminin des alentours, si on excluait l'espèce de chose indéterminée qui se trouvait au fond du bar.

L'homme qui se tenait désormais en face d'elle semblait aussi frais qu'elle ne l'était. Il semblait fatigué, mais malgré tout son visage restait celui d'un bel homme. Elle mit quelques temps de coupler sa remarque et le fait que ses yeux semblaient fixer le vide. Aveugle. Elle s'était toujours demandé qu'elle sensation cela faisait de ne plus avoir ce sens qui lui paraissait pourtant essentiel. Oubliait on les couleurs, les visages s'effaçaient ils ? Qu'en était il de la perception des personnes nées aveugles, comment envisageaient - ils les couleurs alors qu'ils n'en n'avaient jamais vu ? « Aria enchantée. Alors comme ça on vient boire en solitaire ? ». Elle était bien placée pour parler. Elle ne vit que furtivement un homme commander une bouteille laissant, le barman perplexe cherchant la prétendue femme de la table trois. Rien ne laissait présager ce qui passait au dessus de leurs têtes, le bar se vidant peu à peu, au fil de leur conversation, les laissant finalement seuls. Jusqu'à que l'homme passé peu de temps auparavant ne déboule des escaliers, de la même manière que le ferait un tas de vêtements sales jeté négligemment. Perplexe elle aida tout de même l'homme à se remettre sur pieds avant d'apercevoir la montagne qui se tenait en haut des escaliers. Vous savez ce que c'est qu'une tête vide ? Et bien l'homme semblait dénué de toute sensation liée à la peur, elle ne pouvait rien ressentir émanant de ce tas de muscles qui descendait les escaliers avec l'aisance d'un éléphant. D'un autre coup d'oeil elle vit le barman saisir quelque chose sous son bar, le regard mauvais. Elle comprit instantanément ses intentions, son corps entrainé pour réagir avant même que son esprit ne lui envoie les informations. D'un mouvement elle poussa à terre l'homme avec qui elle parlait encore quelques secondes auparavant tandis qu'une balle sifflait à quelques centimètres de leurs têtes.


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Razen n'avait pas dormi de la nuit. La mission ayant duré jusqu'au levé du jour, impossible pour lui de fermer l’œil. De toutes les façons, il était impossible pour le mercenaire de trouver le sommeil. La culpabilité le rongeait petit à petit. Alvin s'en était sorti cette fois-ci… Mais pour combien de temps encore ? Il était déjà tard. Mais l'homme n'avait aucune envie de rester croupir chez lui en attendant que Morphée daigne lui rendre visite.

Le mercenaire connaissait le chemin par cœur, ce qui n'est pas vraiment une chose… Alcoolique, non, il ne l'était pas. Mais il avait pour habitude d'aller boire un verre lorsque ça n'allait vraiment pas. Raz prenait sur lui, chaque jour que dieu ou je ne sais qui faisait. Devant son petit frère, Razen gardait la tête haute et montrait un calme déconcertant. Mais en réalité, il hurlait. En arrivant au bar, l'homme s'installa au comptoir. Vu le bruit qui l'entourait, il ne restait plus grand monde. « Un gin s'il vous plaît… » Un homme entra dans la salle. Ses pas étaient à la fois lourds et énergiques. « S’il vous plaît, pourriez-vous nous amener une bouteille de votre plus vieux vin ? À moi et à ma petite copine là-bas, vous voyez ? Table trois. Allez lui faire goûter pendant que je vais au petit coin, merci. » Quel drôle de façon de parler et de s'occuper d'une femme. Pensa l'aveugle. Ce n'était pas naturel. Quelque chose clochait, mais il n'arrivait pas à percevoir quoi. Raz avait envie de lui dire que ce n'était pas le bon endroit pour trouver une bonne bouteille. Ici, c'était plutôt de la vielle binasse…

Mais une chose, ou plutôt une odeur, ainsi que des bruits venant de sa gauche attirèrent son attention. Il s'agissait d'une femme, il en était sûr. Cette odeur, un brin florale ne pouvait pas émaner de cet endroit rempli de testostérones. « Bonjour... Je ne sais pas qui vous êtes... Vu votre parfum, sûrement une femme... Ravi de faire votre connaissance ! » Un sourire se glissa sur son visage. La femme se présenta. «Razen… La solitude est presque mon quotidien à vrai dire… Mais pour... » D'étranges bruits venant au-dessus de leurs têtes l'avaient distrait. Peu de temps après, quelque chose avait l'air de débouler d'un escalier. « Il se passe quoi ici ? » Razen sentit qu'Aria se leva de sa chaise pour aider la personne qui venait de tomber. Enfin, du moins, c'est ce qu'il comprenait. Un autre homme, vu les pas, descendait les escaliers. « Pourquoi il faut toujours que je me retrouve dans ce genre de situation ? » Grommela-t-il dans sa barbe. Le mercenaire entendit une arme se charger à quelques mètres de lui. Il comprit à cet instant qu'il devait se baisser, mais quelque chose se jeta sur lui et le fit tomber à terre. C'était Aria, il reconnut son odeur. La femme était couchée sur lui. « C'est ce que j’appelle avoir des réflexes… Quelque chose me dit que vous n'êtes pas qu'une simple femme adepte de la boisson ! ... Vous allez bien ? » Razen lui tenait la main tout en cherchant sa canne qui n'était pas bien loin que lui. « Où est l'homme qui a déboulé les escaliers ? Je suppose que c'est lui qu'ils cherchent à éliminer… Amenez-moi jusqu'à cet homme… Il faut que nous sachions dans quel foutoir cet homme nous a fichus et pourquoi...»

Razen se retrouva à côté de lui avec la jeune femme. « Alors maintenant vous allez nous expliquer pourquoi notre tranquille petite soirée vient de se transformer en un tel merdier…» Le mutant garda son calme. « Qu'est-ce que vous êtes venu chercher dans ce fichu bar ? Quelque chose me dit que ce n'était pas une bouteille de vin ! »


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Et bien celui-là! C'était pas un petit morceau! Je savais déjà que niveau force, il me dépassait. Mais j'étais sans aucun doute plus rapide, et j'avais sûrement beaucoup plus d'armes et de techniques. Sérieux... Il me regardait, on aurait dit un robot sans vie, c'était à se demander s'il y avait quelqu'un aux commandes là-haut, ou si c'était un corps expérimental et qu’un chercheur fou le manipulait depuis les toilettes avec une manette de console... Il restait deux personnes dans le bar. Deux idiots qui n'avaient pas trouvé la sortie à temps j'imagine... La fille arriva vers moi pour m'aider à me relever. Et dans l'un de ses élan d'amabilité qui me caractérise si bien, je lui répondis juste "c'est bon lâche moi." En me redressant seul. Oui je n'aime pas qu'on m'aide, je trouve ça dégradant. Il faudrait vraiment que je travaille sur le social. Pendant que je continuais d'observer Mr Propre devant moi, il chargea son flingue, je pensais que c'était pour moi, mais il pointa en direction de l'homme. C'est alors que l'altruiste qui voulait me relever plongea pour lui éviter une balle entre les deux yeux. Bons réflexes la petite. Et... Bonne visée pour l'autre. Un autre atout dans sa panoplie. Il descendit une marche, doucement, comme pour savourer une future victoire évidente. J'en profitais pour analyser son corps entier. Il fallait que je trouve une faiblesse... Le genou! Son genou gauche! Il verrouille son genou quand il s'appuie dessus, au lieu de le garder souple. Une ancienne blessure de guerre peut-être? Pas étonnant chez ce genre de mec. Je fus tiré de mes pensées par les deux tourtereaux qui étaient restés dans le bar. « Alors maintenant vous allez nous expliquer pourquoi notre tranquille petite soirée vient de se transformer en un tel merdier…» Pardon? Non mais il se prenait pour qui lui? "Écoutes mec, tu vois pas que je suis occupé à sauver vos fesses là? Regarde le machin qui t'a tiré dessus en haut des escalier et tu comprendras!" Créant un blanc, et voyant qu'il ne tournait pas la tête pour regarder, j'arquais un sourcil et m'attardais un peu plus sur son visage, il avait le regard dans le vide, et se tenait à la jeune femme. Il était aveugle. "Et putain... Je suis tombé sur le seul aveugle du coin! Et une nana en prime! Non vraiment j'avais la poisse! J'aurais pu leur demander de faire sortir copain John mal en point là-haut, mais ça allait être la misère de sauver un infirme, un aveugle et une gonzesse! J'avais tiré le jackpot là! L'homme repris « Qu'est-ce que vous êtes venu chercher dans ce fichu bar ? Quelque chose me dit que ce n'était pas une bouteille de vin ! » Sans blague, il ne fallait pas être devin pour se rendre compte que la femme de la table trois était un homme, et que je n’étais pas partis aux toilettes. Ce mec commençait à me les casser sérieux. Je l'attrapais par le col et le tirais vers moi d'un seul coup "Ecoutes attentivement ce que je vais te dire, devant moi il y a un homme de 2m type Schwarzenegger, mais sans les cheveux, il a pour but de me tuer dans d'atroces souffrances, et de vous arracher la tête après. Parce que vous avez tout "vu" si on peut dire. Moi je suis là pour récupérer quelqu'un, alors laisse-moi faire mon boulot et écartes toi si tu veux pas être touché par accident." Dis-je en le repoussant.

Le respect... le tact... ça faisait pas partit de mon vocabulaire navré. Je pouvais très bien frapper une femme par exemple. C'est déjà arrivé plusieurs fois, et si c'était à refaire, je le referais volontiers. Bon, là je n'étais pas avec une femme, mais avec un géant. Mais tout géant quel qu'il soit, à une peau capable d'être transpercée. Un coup de couteau dans la nuque et on en parlait plus. Après tout, s'il m'avait fait dévaler les escaliers, c'est parce qu'il m'avait eu par surprise. Maintenant que j'étais là et bien concentré, l'issue du combat ne faisait plus l'ombre d'un doute. Quoi? Non on ne m'a pas enseigné la modestie non plus.

Je ne sortis aucune arme. Lui était à main nue pour l'instant, étant donné qu'il avait rangé son flingue. Je serais heureux qu'il sorte un couteau, comme ça je sortirai le mien aussi. Je n'ai pas beaucoup de règle de combat, mais la première c'est "armes égales" non pas pour le respect, la dignité, la fierté, tout ce que tu veux, mais si on se bat pas à armes égales, l'avantage est certain et le combat dur beaucoup moins longtemps. Et par conséquent, c'est beaucoup moins drôle. Schwarzy jeta son flingue par terre. C'était de la provocation. J'aime ça! Je jetais également les miens. Il ferma les poings et se mis en position de combat. Je ne pus retenir un grand sourire avant de faire de même. "Aller b=viens ma belle on va jouer toi et moi!" Le jeu de la vie ou de la mort, tu connais? Je me jetais sur lui, sachant qu'il serait beaucoup moins rapide, mais nous étions dans des escaliers, je montais, il descendait, il avait l'avantage. Alors je passais entre ses jambes, les attrapant aux passages pour les lui faucher et le faire tomber la tête en avant. A son tour de se vautrer sur les marches. Je me plaçais sur son dos, attrapais ça tête à deux mains et la lui cognait par terre. Une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre fois. Mais le mastodonte était toujours conscient. J'allais bien m'amuser avec lui! "ça alors! Quelle surprise! Alors comme ça toi aussi, tu saignes rouge?" On pouvait émettre des doutes vu qu'on ne savait même pas s'il s'agissait réellement d'un être humain... Je tournais la tête vers l'aveugle et réflexe-girl pour leur dire "Il y a un type là-haut, il a besoin de votre aide, il s'appelle John et il est à moitié mort étalé par terre, faut que vous le récupériez où il mourra certainement. Je m'occupe de ce type et des rend forts qui vont certainement arriver. Vous devriez pouvoir monter par l'escalier de service, celui-là est occupé... Ensuite, prenez la sortie de secoure, il y a une voiture garée devant avec les clés sur le contact." Non je n'avais pas peur qu'on me la vole, parce que personne ne traînait jamais du côté des poubelles derrière ce bar. Et oui, j'étais bien en train de dire que je leur laissais ma bagnole pour s'enfuir s’ils récupéraient mon contrat. Oui j'étais bien en train de dire que je préférais rester ici seul au milieu des minotaures qui allaient arriver et sans moyen de rapatriement, plutôt que de foirer ma mission. Ils ne fallait pas qu'ils prennent la porte d'entrée pour sortir John de là, je voyais d'ici qu'il y avait deux types comme celui là devant attendant que quelqu'un sorte. Si j'arrivais à tuer ce mec là, ils rentreraient direct pour prendre le relais. Cette porte était donc condamnée.

"Tu n'auras pas l'homme." Dit une voix grave. Je baissais le regard, Oh! Schwarzy! "Tiens! Tu sais parler? Je préfère quand tu te tais." Je voulais recommencer à le cogner, mais il se redressa, et me fit atterrir assis dans les escaliers. Il était debout face à moi. Les deux pieds joins, je lui frappais l'abdomen, ce qui eut pour effet de le propulser contre le mur d'en face. Je regardais à nouveau les deux humains. "Dépêchez-vous! Je reste ici."


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Cette soirée qui devait simplement se solder par un verre solitaire au bar le plus proche, semblait évoluer vers une pente fâcheusement glissante. Il n'avait jamais été question de se retrouver entre deux feux croisés -qui plus est entre une montagne vide et un crétin arrogant-. Il ne voulait pas d'aide pour se relever ? Et bien qu'il se débrouille seul, ce n'est certainement pas cela qui allait l'empêcher de dormir. Elle haussa négligemment les épaules tournant le dos au mec qui venait de se vautrer non loin de leurs pieds. Tout s'enchaina très rapidement par la suite, pour finalement en arriver à ce moment gênant ou elle s'était retrouvée affalée sur un parfait inconnu, en plein milieu d'un bar quasiment vide au beau milieu de la nuit. Des flashs d'images lui étaient parvenus lors de ce contact avec le dénommé Razen, l'adrénaline lui ayant pendant quelques secondes faire perdre le contrôle qu'elle commençait à développer sur son pouvoir. Sans volonté aucune elle était entrée dans l'intimité d'un parfait inconnu. Elle garderait ainsi les peurs de l'homme constamment avec elle, elles la hanteraient durant son sommeil comme le faisaient les peurs qu'elle avait déjà emmagasiné au cours des dernières années, peurs qui ne lui appartenaient pas mais qui pourtant s'appropriaient son esprit. Elle ne resta pas à terre plus de quelques secondes se relevant au plus vite , rendant au passage la canne à son propriétaire. Aucun son ne sortit de sa bouche à l'évocation de ses réflexes, ne souhaitant pas renchérir par dessus. Son apparence de jeune femme simple lui convenait parfaitement, et lui avait toujours permis d'avoir une longueur d'avance. Sans lâcher Razen elle le mena à l'autre homme, sans envie aucune. Elle haïssait ce genre de personne pour y avoir été confrontée toute sa vie, à ces machos qui ne méritaient pas mieux que de se prendre une droite, laissant quelques dents derrière eux au passage. « Tu n'es même pas capable de sauver tes propres fesses, alors sauver les nôtres ... Ne le prend pas mal si je ne compte pas sur toi. »

Elle en aurait presque oublié la présence de la montagne tellement cet espèce de crétin arrogant l'a mettait hors d'elle. Elle n'intervint pour autant pas lorsqu'il se saisit de l'aveugle l'apostrophant, ayant à ses dépends apprit par le passé  que les histoires de mecs, se règlent entre mecs. Nombre d'entre eux se sentaient dépossédé de leur virilité s'ils laissaient une fille les défendre. Allez comprendre. Négligemment appuyée sur le pilier au bout du bar elle attendait que les choses se passent. Curieuse ? Tout juste trouvé ! Elle voulait simplement savoir si elle aurait la chance de voir l'autre crétin se faire massacrer par la montagne. Malheureusement il semblait savoir se battre, utilisant les mêmes techniques dont elle aurait elle même usées contre quelqu'un avec une force supérieure à la sienne. « Démerde toi avec ton John ! Et puis un « aveugle et une nana » ne peuvent pas arriver à une telle mission » rétorqua t-elle un sourire narquois au bout des lèvres. Le mec qui allait certainement mourir ? Pas son problème. Mutant, humain ou hunter elle s'en fichait. Aucune de ces causes ne valaient qu'elle se batte pour, toutes la rejetant quoi qu'il en soit. Pas tout à fait humaine, pas tout à fait humaine et pas tout à fait hunter, elle n'était jamais rentrée dans aucune catégorie. Sûrement aurait elle fait un effort, si elle ne s'était pas retrouvée face à un crétin mais obéir à quoique ce soit qui sortait de sa bouche était bien au dessus de ses forces. Non à la place elle allait prendre ses cliques et ses claques (et qui sait une voiture?) et laisser superman se démerder. Et voilà la montagne qui se réveillait, pour l'envoyer valser de nouveau sous les yeux captivés d'aria.

Avec lenteur elle avait commencé à se détacher du bar, se demandant encore si elle allait passer par la porte d'entrée ou la sortie de secours pour sortir de ce merdier qui ne la regardait pas lorsque la porte de devant vola en éclats. Par réflexe elle agrippa de nouveau Razen pour l'entrainer à sa suite dans la direction opposée, soit les escaliers avant qu'une voix familière ne l'arrête net dans son élan. « DeMaggio avec ces puputes de mutants révoltés. Voilà qui ne m'étonnes même pas. » Son corps se tendit d'un seul coup alors que l'homme s'approchait d'elle un sourire malsain aux lèvres. Elle n'oublierai jamais ce visage, ce regard répugnant et il provoquerait sûrement cette sensation de haine jusqu'à la fin de sa vie. Elle pouvait encore le voir, s'amuser de la voir se prendre des coups encore et encore, sentir ses mains lorsqu'il appuyait sa tête sous l'eau jusqu'à ce qu'elle s'étouffe, son sourire pervers lorsqu'il utilisait son teaser comme s'il s'agissait d'un jouet. Elle ne partirait pas d'ici avant de voir toute vie quitter cet immondice, ce hunter puant qui avait en plus eut l'audace de divulguer son nom de famille. Nom qui lui attirait la haine des hunters puisqu'il était connu "dans le milieu" de la défaillance de gênes, tout comme il était haït par les mutants pour tout le sang qu'ils avaient fait couler dans leurs rangs. Comme quelques minutes auparavant tout se passa très vite, le hunter se jeta sur elle, tandis qu'un autre allait pour s'occuper de Razen. D'autres avaient sûrement encerclé le bar. Depuis le temps qu'elle attendait cette occasion elle n'allait pas laisser passer l'occasion de tuer un des hommes qui avait fait de sa vie un calvaire des mois d'affilés. Occultant se qui se passait autour d'elle, elle esquiva le premier coup sans difficulté un sourire au lèvres, ne pouvant s'empêcher d'éprouver une certaine satisfaction à cette situation. Puis elle laissa, un coup, puis un deuxième coup s'abattre sur elle. Elle savait comment fonctionnait ce genre d'homme. A partir du moment ou il pensait avoir le dessus sur le combat, sa frénésie et son arrogance prenaient le dessus sur sa garde laissant alors une brèche béante. La douleur ne lui parvenait pas encore, son cerveau l'occultant comme il l'avait fait à mainte reprises auparavant. La garde de l'homme s'abaissant elle passa à son tour à l'attaque. Son premier coup frappa le plexus de l'homme lui coupant instantanément la respiration, le second coup vint frapper son nez. Le genou devint alors accessible et ce fut sans ménagement aucun qu'elle le fit tomber à terre tandis que ses deux mains d'un coup sec se claquaient contre ses tympans. Ne cherchant pas un combat juste, elle sortit un couteau dissimulé au niveau de sa cheville, couteau qu'elle ne quittait jamais, qu'elle plaça soigneusement sous la carotide de l'homme, relevant alors la tête pour voir ou en était les deux autres.

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Comme d'habitude, l'homme ne remarqua pas le handicap du mercenaire. Et ça lui faisait plaisir. Ce semeur de trouble commençait à s'énerver tout en secouant Razen par le col dans tous les sens. « Vous me paraissez manquer de sang-froid pour un chasseur de primes. » Razen ne put s’empêcher de graver un sourire sur son visage. Il allait s'en prendre une si ça continue. Déduction ? Oui. Razen vu certaines choses lorsque sa main toucha son cou. Sa capacité lui jouait des tours. Parfois, il arrivait à la contrôler, mais pas moment, c'était bien plus compliqué. Aria avait l'air énervé par les propos de Mikael. Il y avait de quoi. Raz eut un petit rire lorsqu'il entendit la réponse de la jeune femme. « Encore pour l'aveugle,va pour la malchance, mais Aria à pas l'air d'être un godiche...» Les pas du montre montrait qu'il se rapprochait. Mika allait passer encore un sale quart d'heure. Il entendit la bagarre.

Razen Comprit que le chasseur de primes avait un subtil avantage. L'homme nous demanda d'aller chercher un homme à l'étage et de prendre la voiture qui se trouvait derrière le bar pour s'enfuir. En espérant qu'Aria ait le permis. « Voilà qui est intéressant, maintenant nous servons à quelque...» La jeune l'agrippa à nouveau sans qu'il puisse terminer sa phrase.Razen vit des flashs sur la jeune femme. Voilà qui expliquait certaines choses. Non, il n'allait pas lui dire ce qu'il venait de voir. Par peur de la froisser. Sa canne dans l'autre main, il suivit Aria. Pas vraiment le choix. « Bon dieu qu'est-ce que je donnerais par moment pour que ces fichus yeux fonctionnent à nouveau ! » Il est vrai que parfois, c'était vraiment frustrant. Se laisser guider par une femme si charmante soit-elle, voilà qui mettait un coup à son ego.

« DeMaggio avec ces puputes de mutants révoltés. Voilà qui ne m'étonnes même pas.» Raz sentit ce qu'Aria ressentait. Un mélange de peur et de haine. Il vit ensuite des scènes de tortures. Aria plus jeune sous les coups d'un homme. Sa coéquipière qui s'arrêta net. « Je devrais vous demander qui est ce mec, mais quelque chose me dit que vous n'allez pas me répondre...» DeMaggio, c'était sûrement la jeune femme et ce nom lui disait quelque chose. Ça devient intéressant… L'homme se jeta sur Aria tandis qu'un autre tenta de frapper Razen qui intercepta le coup avec sa canne. « Voyons, vous n'allez quand même pas frapper un simple aveugle.» Le mercenaire s'abaissa pour tourner sur lui-même tout en donnant un grand coup de canne dans les pieds de son ennemie qui, heureusement pour lui, était beaucoup mon imposant que les autres. Sans doute s'était-il dit qu'il en ferait qu'une bouchée. Razen où l'homme était tombé. Il se mit au-dessus de lui et le frappa jusqu'à ce qu'il perdit connaissance. Le mercenaire sentit du sang sur sa main qui l'essuya d'un revers sur sa veste. Alvin lui avait appris quelques techniques de combat. Qui pouvait facilement être combinées par ses autres sens sur-développés. Mais ce n'était pas grand chose par rapport à ce son frère cadet savait faire.

Razen entendait le combat d'Aria et de son ennemi juré. Pas besoin de la toucher pour sentir la haine qu'elle ressentait pour cet homme. Sa rage s'entendait dans ses cris. Le mercenaire devait prendre une décision et vite. Devait-il monter chercher la victime ? Mais où était l'escalier de service ?

« Aria ? » Le combat de son acolyte venait de prendre faim. Et vue ce qu'il entendait, l'homme était dans une mauvaise position. Il avait entendu peu de temps avant une lame sortir d'une poche. Et vue ce qu'il percevait comme son, c'était bel et bien l'homme qui avait peur de se faire tuer. « Si tu veux en finir avec lui… Je t'en prie ! » Razen resta calme, comme à son habitude. Rien ne le perturbait ou peu de chose... « Moi, j'y vois rien, alors la vue du sang ne me dérange pas… Ni son odeur ! » Razen montrait petit à petit son vrai visage. Non, lui non plus n'était pas un simple humain. « Tout ce que je sais, c'est que nous devons aller chercher ce mec qui va crever en haut si nous mettons trop de temps et qu'une machine de guerre de deux mètres risque de nous tomber dessus si l'autre descend pour la dernière fois de sa vie les escaliers ! » En gros, si Mika crevait, broyé sous les coups de ce monstre.

Razen était en face d'Aria. Il attendait sa réponse. Si oui ou non, elle allait prendre sa revanche. « Que décides-tu de faire ma belle ? » Non, il ne se moquait pas de la jeune femme, loin de là. Il avait vu ce qu'elle avait vécu… Et c'était certainement qu'une bribe. Elle avait le droit de le tuer sur-le-champ et à vrai dire, ça lui ferait même plaisir.


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Évidemment, mes interlocuteurs retrouvés coincés avec moi dans ce merdier n'aimaient pas la façon que j'avais de parler et d'agir. Deux de plus j'ai envie de dire, la liste est longue. Et elle n'allait pas se raccourcir avec le temps. Du moins, je ne faisais rien pour... C'était une vielle habitude, la provoc, Je l'utilise tout le temps avec mes élèves. ça fait ressortir la personnalité. La colère est la plus expressive des émotion en ce qui concerne la personnalité. La peur arrive derrière. Provoquer quelqu'un résulte à faire sortir la bête, à savoir qui se cache à l'intérieur. Et il fallait que je sache très vite qui étaient les deux personnes que j'avais avec moi, et qui, malgré elles, étaient de mon côté. Ici il y avait les cibles, et les tueurs. Et nous étions tous les quatre des cibles, en comptant John. Ne dit-on pas les ennemis de mes ennemis sont mes amis? Un proverbe complètement pourri mais qui peut marcher certaines fois.
« Tu n'es même pas capable de sauver tes propres fesses, alors sauver les nôtres ... Ne le prend pas mal si je ne compte pas sur toi. » Pas mal, mais mes fesses vont plutôt bien pour l'instant, je suis loin d'avoir dit mon dernier mot. Elle ne compte pas sur moi? Tant mieux. Rien de pire que d'avoir quelqu'un qui se repose sur toi. « Vous me paraissez manquer de sang-froid pour un chasseur de primes. Encore pour l'aveugle,va pour la malchance, mais Aria à pas l'air d'être un godiche...» Alors... qu'avons nous là... Une fille rentre dedans, et un mec  capable de rester calme en toutes circonstances? Ce qui est assez dur pour un aveugle j'en convient.
"Manquer de sang froid? ça fait bien longtemps que mon sang boue dans mes veines. Je vais me faire tous ces mecs un par un."
Ces deux la ne faisaient pas partit du contrat, mais s'ils avaient des emmerdes, après tout, c'était bien ma faute. Oui j'avais une mini part de responsabilité là dedans. est-ce que ça veut dire que je me sens obligé de les aider? Absolument pas. Depuis quand suis-je quelqu'un de responsable? Je ne l'ai jamais été et ne le serais probablement jamais, mais nous parlons aujourd'hui d'une toute autre chose. La mission. Pas de victimes collatérales, Et puis, ils n'avaient pas l'air de hunters, je n'avais aucune raison de les abandonner. Je crois que cette histoire va se terminer en petite virée à quatre...

« Voilà qui est intéressant, maintenant nous servons à quelque...»« Démerde toi avec ton John ! Et puis un « aveugle et une nana » ne peuvent pas arriver à une telle mission »
Je ne pris pas la peine de répondre, si elle ne voulait pas aider un homme mourant sans rapport aucun avec moi, alors tant pis, je tuerai tous ces hommes et partirais tranquillement avec lui après. Mais si ils avaient pu partir d'ici tous les deux avec lui, ils auraient été hors de danger et John aurait la vie sauve. Je leur laissais même ma voiture! Qu'est-ce qui ne lui plaisait pas là dedans? C'est quand même pas souvent que je fais des bonnes actions, et quand je tente de faire passer les autres avant moi, ça ne marche pas. à croire que je ne suis pas fait pour aider, même quand j'essaie il n'y a pas moyen. Qu'est-ce que j'y peux, à croire qu'on ne se refait pas, je suis né dans la terreur, j'ai grandit dans la haine et je vis dans la mort. Aucun regret, ma famille n'est plus, ma femme est morte, ma mère est morte, on père n'a jamais existé pour moi, je n'ai rien à perdre à part ma vie, mais je n'ai pas peur de la sacrifier. Je n'ai pour ainsi dire, aucune peur qui pourrait troubler ma vie. Bizarre non? Le propre de l'humain est d'avoir peur n'est-ce pas? peut-être que mon humanité m'a quitté il y a longtemps...

Après être retourner au combat avec Minotaurus, et avoir réussis à le propulser sur le mur, je me redressais et alors que j'allais me remettre au combat, la porte centrale du bar sauta. « DeMaggio avec ces puputes de mutants révoltés. Voilà qui ne m'étonnes même pas. » WOW?! c'est qui que tu traite de pupute là? Il est malade lui, il tient pas à sa vie! de toute façon, en entrant ici, il a fait comme tous les autres, il a signé sa réservation pour la morgue. Il parlait à la fille. DeMaggio? Ce nom ne me disait absolument rien. Peut-être que si je sortais de ma grotte plus souvent se ne serait pas pareil. J'allais faire mes petites recherches. En tout cas, la certaine Aria avait l'air d'avoir une dent contre lui. Je ne savais pas si elle savait se battre, mais j'allais être très vite fixé. Bien que le hunter en face d'elle avait l'air expérimenté, il fallait que je me défasse vite de mon adversaire pour aller les aider, pas sûr qu'elle survive à cet affrontement.
"désolé mec, un imprévu." Je sortis mon couteau, et l'envoyais volé entre ses deux yeux. Oui oui je sais, les histoires d'armes égales... Je reste à armes égales pour faire durer le plaisir du combat, là j'en ai un autre qui m'attend, alors je met fin à celui là, point. Le hunter en chef était en train de frapper Aria, mais un autre se dirigeait vers l'aveugle et avait surement l'intention de le tuer en silence. Mais celui ci parvint à le mettre par terre et le frappa jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Pas mal. finalement, je n'étais pas tomber avec des glandus. L'homme à terre n'était pas mort, juste inconscient. Alors Je repris le couteau que j'avais planter dans mon autre adversaire, pour trancher la gorge de celui là par terre. Ne pas frapper un homme à terre? Non, ça ne fait pas non plus partir de mon code. "Voilà qui est bien mieux!" Je me retournais ensuite vers Aria, qui pris d'un seul coup le dessus sur le combat. Un enchaînement de gestes très précis et agréables à regarder! elle se retrouva sur lui en un quart de seconde, couteau sous la gorge. J'avais ma réponse, elle savait très bien se battre, et n'avais aucunement besoin d'aide. Je m'appuyais tranquillement sur le bar tandis qu'elle relevais la tête, il ne restait plus que cet homme à l'intérieur, les autres sbires étaient morts, il en restait sûrement dehors mais on avait un peu de temps devant nous.
"Je retire ce que j'ai dis, t'es pas une nana, t'es un vrai bonhomme. Je t'en prie, à toi l'honneur, une petite décapitation s'impose." Avec l'approbation de l'aveugle qui était aussi pour le fait de tuer cet homme. décidément, ce n'étaient pas des humains normaux. peut-être des mutants? comme l'avait dit l'autre en entrant.

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Qui aurait cru que cette mission prendrait cette tournure? J'étais sensé récupérer mon colis, tuer le garde, et repartir en voiture. Une mission parfaitement clean! Et tellement ennuyante... heureusement, d'autres hunters ont débarqués, et j'ai pu commencé à m'amuser. Je ne m'attendais pas à me retrouver avec une nana et un aveugle, mais qui finalement se débrouillent. Surtout la gonzesse, que j'ai d'ailleurs jugé comme un homme lorsqu'elle a maîtrisé sans problème le mec entré se qualifiant immédiatement comme le puceau dominant de la troupe. Là on commence vraiment à s'éclater, moi, un psychopathe? Bien sur. Je ne vais pas le cacher, le sang qui gicle et les cadavres sur le sol, rien de tel pour me faire faire de beaux rêves!

J'attendais qu'elle tranche la gorge à ce type et que le sang change la couleur du parquet du bar, mais elle opta pour une autre solution. Pas déplaisante non plus. J'eu une fois de plus la preuve de l'expérience de cette fille en matière de combat. La précision. La précision faisait beaucoup, j'y connaissais quelque chose, trouver un point faible, viser, ajuster, cogner, briser. Mais ça technique est plaisante, au lieu de trouver le point faible, on va le créer. c'est bien aussi. d'un craquement sec, l'homme s'effondra, la colonne vertébrale brisée, la moelle épinière sectionnée. Elle venait de rajouter un nom à la liste des "hunters tétraplégiques ayant été humiliés par un mutant et ne servant plus à rien." Cette fille pourrait être un atout si elle se joignait à Insurgency... Apparemment elle aime l'action. "Et sadique en plus de ça, je savais pas qu'une femme comme ça pouvait exister." La mienne était parfaite, avant qu'elle ne me soit arrachée. J'ai arrêter de compter le temps qui s'est passé depuis sa mort, mais une chose est sûre, ce n'est pas ça mort qui m'a rendu aussi psychopathe, je l'étais déjà. Et le côté parfait qu'elle possédait, c'était le fait qu'elle m'aimait comme j'ai toujours été. Mais sa mort m'a ôté tout sentiment envers la gente féminine, alors même si je dis que Aria est une femme parfaite à mon sens, ne vous faites pas d'idées.

Nous sommes montés à l'étage, laissant Razen l'aveugle en bas. Mon John était toujours inconscient sur sa chaise, Aria et moi avons défaits ses liens. On dirait qu'elle a accepter l'idée de m'aider dans la mission. chose qu'elle avait complètement renié il y a une dizaine de minutes! la violence rapproche les esprits on dirait. « Tu veux en faire quoi de ton John ? » Haha, la grande question! pendant qu'on était en train de le soulever pour le faire tranquillement descendre les escalier, chacun sous un bras.
"Tu vas pas me croire, en fait je suis altruiste! Tu sais, l'amour du prochain tout ça tout ça..." comment ça j'étais pas crédible? J'allais lui donner la vrai raison lorsqu'un bruit puissant de moteur de voiture démarrant vint nous couper. Un moteur apparemment très pressé de quitter les lieux. Je hâtais un peu le pas pour arriver en bas de l'escalier, entraînant John et Azaria un peu sans prévenir. Arrivé en bas, je regardais un peu partout. "il est où l'aveugle?" Attends, quelqu'un qui disparrait, une voiture qui démarre en trombe, et ça ne peux pas être lui au volant... "Il y a quelque chose qui se trame... Prend le et avance jusqu'à la sortie de secoure, j'arrive." L'aveugle s'était fait enlevé. C'était sûr. maintenant, est-ce qu'il restait des gens, où est-ce que le ou les seuls restants avaient sautés dans la voiture... C'était calme, beaucoup trop calme... Enjambant le corps du nouveau tétraplégique sur le sol, laissant Aria avancer avec John, je sortais un de mes flingues, restant sur mes gardes. Soudain, un projectile brisa une vitre! un fumigène! "AVANCE! prends la bagnole et te retourne pas!" Le temps de dire ça, une effusion de coups de feux avait brisé le verre des vitres du bar. Je couchant à terre immédiatement, j'essayais de cerner d'où venaient les tirs. deux tireurs. Deux mitraillettes automatiques. bien armés les cocos. Par chance, c'est ma silhouette qu'ils avaient dû apercevoir, et c'était moi qu'ils visaient. Ce qui avait laissé à Aria la possibilité de se mettre à l'abris. Toujours à terre je passais de l'autre côté du bar, histoire d'être mieux protégé. Je voulu prendre mon deuxième flingue, mais lorsque je voulu bouger le bras, une douleur me stoppa, une douleur à l'épaule. Ouep, j'en avais pris une. Je passais la main de l'autre côté, elle était ressortit. ça allait le faire. ça devenait vraiment, vraiment marrant là. Même s'ils avaient des automatiques, moi, mes balles venaient de chez Seth, c'étaient des balles à tête perforantes. Je ne prends quasiment que de celles là. Elles peuvent traverser le kevlar d'un gilet pare balle d'un flic, le traverser lui, et aller se planter dans un mur plus loin. Donc c'est sans aucun problèmes qu'elle traverserait le vieux bois du bar et les vitre déjà cassées pour atteindre les tireurs mal embusqués. Mais je n'avais qu'un bras opérationnel, non pas que l'autre était hors d'usage, je pouvais encore bien cogner avec, mais pour tirer ça n'allait pas être pratique. Alors on allait faire autrement. "Hey Aria! Attrape ça!" Dis-je en lui lançant mon deuxième flingue. Je n'avais pas de doute sur le fait qu'elle saurait l'utiliser. "ça te dis de faire équipe avec un psychopathe?" lui lançais-je avec un sourire sadique...


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