Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle
Leo a découvert son don à l’âge de 9 ans, alors qu’il jouait tranquillement avec Abbie, elle avait alors 4 ans, dans le jardin de la maison familiale. La petite fille était dans une période d’expérimentation et d’aventure, elle ne cessait de grimper et de courir partout. Cette fois ci, ils jouaient à chat perché et Leo était le loup, bien évidemment. Néanmoins, Abbie eut l’idée de grimper dans un jeune arbre alors que son frère la poursuivait et sous le poids de la petite fille, une branche céda. À ce moment-là, Leo se trouvait à six mètres de l’arbuste et pourtant une seconde plus tard, il tenait sa sœur chérie dans ses bras. C’était comme si tout était soudainement allé plus vite dans sa tête, comme si en réalité, la chute avait été au ralenti pour lui. Il s’était soudainement mis à courir, directement, et moins d’une seconde plus tard, il se retrouvait à rattraper sa jeune sœur. Hébété, il ne comprenait pas bien ce qui lui arrivait et ce fut Abbie qui le ramena à la réalité en se débâtant dans ses bras. Elle ne s’était même pas rendu compte du danger.

Aujourd’hui, nous pouvons dire sans être prétentieux que Leo maîtrise très bien sa mutation. En même temps, déjà  vingt-cinq qu’il s’entraîne presque tous les jours et sans relâche. Il a notamment appris à contrôler ses réflexes, comme quoi, non, ce n’est pas obligé de rattraper cette balle qui passe à quelques centimètres de toi, non, je te jure, tu peux la laisser passer. À noter que ce « petit » truc lui a pris quatorze mois d’entraînement. Oui, monsieur. Non, parce qu’au bout d’un moment, rattraper tout ce qui bouge ou passe à portée de vous et bah c’est chiant. Vraiment. Même si parfois, il lui arrive encore de le faire lorsqu’il est inattentif. Il a aussi appris à occuper ses nuits et mine de rien, ce n’était pas une mince affaire. C’est l’un des points positifs ou négatifs de sa mutation selon le point de vue : il ne dort plus beaucoup et autrefois, ses journées lui paraissait à rallonge, surtout enfant, où la nuit, il devait rester en silence dans son lit en attendant le matin. Maintenant, il dresse des listes mentales, lit, effectue des boulots tôt le matin, écrit pas mal aussi et dessine. Le but étant de ne pas devenir fou, puisque le sommeil est un moment très important pour l’être humain et le cerveau. Il a aussi dû apprendre à dormir, à ne pas abuser de son métabolisme, surtout à l’adolescence.

Avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
À force de ses vadrouilles et ne cachant absolument pas sa nature de mutant, Leo s’est effectivement frotté à quelques hunters, mais jamais très personnellement et jamais de façon très volontaire. Souvent, quand les tensions devenaient trop grande à force des hunters au courant de sa présence, il décidait tout simplement de bouger, de changer de ville voir d’état, tout dépendait de son humeur du moment. En effet, loin d’être fou, il ne cherche pas les ennuis et surtout pas l’affrontement. Cependant, il y a eu un Hunter avec qui il a eu une relation de longue durée disons. En effet, lorsqu’il était plus jeune, c’est-à-dire dans l’année de ses vingt-deux ans, un hunter s’est mis à harceler sa famille le forçant à quitter le domicile familiale pour de bon. Et malgré tout, il doit bien avouer qu'il a déjà tué des Hunters.

Utilisez-vous beaucoup votre don ?
Leo utilise son don de manière parfois excessive, c’est-à-dire presque tout le temps. De plus, il ne peut pas vraiment décider de l’arrêter, il peut faire fluctuer son importance, mais en aucun cas il ne peut le faire disparaître et certains éléments seront toujours présent, mais il a appris à le contrôler et à se contrôler. Sa mutation fait partie intégrante de son corps, jusque dans son ADN. Il ne pourrait pas s’en passer et être vacciné par le NH25 est une idée insupportable à ses yeux. S’il se retrouvait privé soudainement de sa mutation, il pourrait en perdre la tête et se donner la mort, littéralement.

Que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
Le groupe Uprising ? Ce groupe de mutants qui se sont rassemblés pour combattre la menace Hunter ? Leo dit oui ! Même s’il ne s’est pas encore installé à Radcliff pour de bon, il envisage sérieusement de les rejoindre, rien que pour les soutenir. Le trentenaire a toujours défendu la cause mutante et cela ne cessera pas de sitôt alors pourquoi pas rejoindre ce groupe, enfin, tout de moins, la partie la moins extrémiste. Il n’est pas vraiment fan des attentats et autres missions suicides.

PAYS : France DISPONIBILITÉ : Je n’accepte pas plus de 2 RPs à la fois en général pour pouvoir être sûr de répondre. Et j’essaye de RP toutes les semaines.VOTRE AVIS SUR TH : C’est coooool o/ COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Une personne dont je tairai le nom a soudainement balancé le lien du tumblr de ce forum sur skype (a) PERSONNAGE : scénario d’Abbie Hoaxfield. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Oui " il faudrait des poneys cracheurs de feu et d’arc-en-ciel qui danseraient la macarena Nan, c’est super :3 UN DERNIER MOT ? : Chaaaaaat *o*

Leo Aaron Hoaxfield de son nom complet est né le dix novembre mille neuf cent quatre-vingt à Sitka en Alaska dans une famille aimante et encore sans enfant jusqu’à son arrivée. Son père est un ancien militaire, il était tireur d’élite dans l’armée. Sa mère, quant à elle, est aubergiste et n’hésite pas à faire travailler son mari. Ils accueillirent cet enfant avec amour et bonheur qu’ils installèrent à l’étage de leur maison. Durant les premières années de sa vie, Leo ne montra aucun signe particulier qu’il était différent et vécut un début de vie parfaitement normale, dans une famille aimante.

Son premier vrai souvenir remonte à ses cinq ans, lorsqu’un vingt octobre, ses deux parents partirent en trombe de la maison, le laissant aux plus proches voisins, un couple de retraités qu’il aimait bien et qui était toujours gentil avec lui, mais si ça sentait un peu le renfermé. Le ventre de sa maman était touuut rond et vraiment très gros. D’ailleurs, elle était de plus en plus de mauvaise humeur et Leo ne comprenait pas bien pourquoi, mais son père lui avait assuré que ça finirait par passer. Et puis un jour, elle était partie pour l’hôpital parce ce qu’elle avait perdu les « os », en fait, c’était les eaux, mais ça on ne l’avait pas encore expliqué au petit garçon et cela fit bien rire la voisine qui lui expliqua gentiment. Le lendemain matin, le vieux monsieur l’emmena au service de maternité et il fit la connaissance d’Abbie. Un petit truc tout rose, vraiment tout petit dans le genre crevette et incroyablement mignon. Le jeune Hoaxfield venait de gagner deux titres, celui d’aîné et son préféré, celui de grand frère. Tout doucement, comme un grand timide qu’il n’était pas, il s’approcha de la crevette et caressa le dos de sa main. Illico presto, cette petite chose saisit son doigt et ne le lâcha plus. À partir de ce moment-là, tout changea dans sa vie, il apprit des valeurs que son père lui transmettait, comme être protecteur. Abbie était sa petite sœur et il le disait avec fierté.

Si sa sœur, encore trop petite pour ce genre chose, occupait une grande partie de son temps, ce qu’il aimait avant tout c’était suivre son père partout pour apprendre tout un tas de trucs. Notamment, ce qui l’intriguait et le fascinait à la fois, c’était toutes les armes de son père, bien sûr, il n’y touchait pas, c’était interdit, mais il était autorisé à regarder son père les manier. Dans l’ensemble, Leo était un enfant obéissant, alors ses parents lui accordaient beaucoup de liberté, lui faisant confiance. La première fois qu’il toucha une armé, désarmée bien entendue, il avait six ans. Son père nettoyait un Beretta noir. Curieux, le jeune garçon s’était approché et le regardait faire, silencieux. Puis soudain, son père se tourna vers lui et lui dit que de toute façon, il allait bien finir par apprendre à s’en servir un jour et en tant qu’ancien tireur d’élite, il n’était pas question que sa progéniture le fasse mal. C’est comme ça qu’il reçut sa première leçon, celle des gestes de sécurité. Tous. Et ça en faisait un paquet. Lorsque sa mère les appela pour le dîner, son père rangea l’arme et lui dit que lorsqu’il saurait effectuer tous ces gestes parfaitement, sans se tromper et sans aide, il lui apprendrait à tirer. Leo, qui ne voulait ni paraître ridicule, ni décevoir son père se promit de tenter sa chance qu’une fois que lui serait convaincu qu’il pourrait tous les faire même sous la pression. C’était tout Leo ça, se donner des challenges encore plus durs que les challenges originaux. Et il s’entraîna dur, dès qu’il le pouvait, sous la surveillance de son paternel. C’est ainsi qu’à sept ans, il se tint devant son père et lui dit qu’il était prêt. Sous un œil attentif, il effectua tous les mouvements, sans en omettre aucun et sans se tromper une seule fois. Alors qu’il eut fini, une goutte de sueur perla et descendit le long de sa tempe. Il avait réussi. Quelques jours plus tard, comme promis, son père l’emmena au stand de tir et lui enseigna les rudiments du tir. C’est à partir de ce moment-là que les week-ends de chasse, d’abord père-fils, puis bientôt rejoints par Abbie, commencèrent. Il y a une chose que jamais Leo n’osa avouer à son père. Tuer des animaux le rebute, il déteste ça et par conséquent, dès que c’est son tour, il tire à côté et éviter l’animal, toujours. Son père a dû le comprendre et n’étant pas partisan de l’éducation genrée ou encore des phrases bateaux, comme un garçon est fait pour la chasse et c’est une mauviette s’il ne tue pas, il le laisse faire, d’autant plus qu’il sait qu’il est doué grâce à ses performances au stand de tir.

Sa neuvième année fut une année vraiment particulière qui changea dès lors le cours de sa vie. Un jour où jouait tranquillement avec Abbie, elle avait donc 4 ans, dans le jardin de la maison familiale, un étrange évènement eut lieu. La petite fille était dans une période d’expérimentation et d’aventure, elle ne cessait de grimper et de courir partout. Cette fois ci, ils jouaient à chat perché et Leo était le loup, bien évidemment. Néanmoins, Abbie eut l’idée de grimper dans un jeune arbre alors que son frère la poursuivait et sous le poids de la petite fille, une branche céda. À ce moment-là, Leo se trouvait à six mètres de l’arbuste et pourtant une seconde plus tard, il tenait sa sœur chérie dans ses bras. C’était comme si tout était soudainement allé plus vite dans sa tête, comme si en réalité, la chute avait été au ralenti pour lui. Il s’était soudainement mis à courir, directement, et moins d’une seconde plus tard, il se retrouvait à rattraper sa jeune sœur. Hébété, il ne comprenait pas bien ce qui lui arrivait et ce fut Abbie qui le ramena à la réalité en se débâtant dans ses bras. Elle ne s’était même pas rendu compte du danger. Heureusement pour lui, c’était l’heure du goûter et il ne dut pas recommencer à jouer alors que tout était si confus dans son esprit. En mangeant, il raconta ce qu’il s’était passé à sa mère qui en discuta avec son père le soir même et qui se rendirent compte que ce n’était peut-être pas un incident isolé. C’est à ce moment-là qu’ils comprirent que leur fils était un mutant, un être humain à l’ADN différent mais qui restait leur fils. La plus grosse difficulté d’adaptation que connurent ses parents fut la nourriture. Oui, oui, la bouffe. En effet, le garçon mangeait dorénavant tout le temps, il était même passé à six repas par jour et c’était sans compter les petits grignotages par-ci par-là. Les parents Hoaxfield devaient sans cesse faire des courses pour remplir les placards, si bien que cela en devint un peu suspect et bientôt, tout Sitka était au courant que le fils Hoaxfield était un mutant, mais l’entraide se fit et pas un seul invité ne se rendait chez eux sans rapporter quelque chose à manger.


Les années passèrent tranquillement. Leo continuait de s’occuper de sa sœur, de s’entraîner au tir et d’apprendre à contrôler sa mutation. Vers douze ans, il commença à se sentir trop enfermé dans les salles de classe si bien qu’il décida de sécher les cours quelques fois, quand la pression était trop grande et qu’il rêvait plus de liberté qu’il n’écoutait le professeur. Il était plutôt bon élève et ses notes ne baissèrent pas vraiment vu qu’il se débrouillait pour récupérer les cours qu’il manquait, alors ses parents laissèrent couler. Durant son temps, il perfectionnait surtout sa mutation et partait souvent faire de longue balade dans la campagne environnante de Sitka. Cependant, ça se gâta vraiment à partir de ses seize ans. Il en avait plus qu’assez de ses sottises et avait sans cesse l’impression d’être bridé par ce maudit établissement scolaire. Il n’aimait pas l’école et préférait la réalité, le monde dehors. Il restait néanmoins tiraillé, il adorait apprendre et ne se voyait pas cesser d’apprendre, mais il ne se voyait pas non plus rester à l’école. Un soir, il alla donc voir son père et lui fit part de son choix. Ce dernier réagit simplement : tu trouves un job, tu arrêtes les cours, tu ne trouves pas de job, je m’assure que t’y restes. Trois jours plus tard, Leo Hoaxfield s’était trouvé un travail à la bibliothèque municipale. Il y travaillait quatre jours par semaine et touchait un salaire maigre, mais un salaire. Avec ce compromis, il pouvait continuer de s’instruire sans être enfermé comme un animal. Le soir et les autres jours, il bossait son don, voulant toujours aller plus loin, en voir les limites, mais jamais il n’oubliait Abby, même s’il pensait à d’autres femmes… et d’autres hommes aussi.

Sa mère n’aimait pas trop le voir travailler au lieu d’être en cours, mais Leo était maintenant capable de donner un coup de main à ses parents lorsque ceux-ci en avaient besoin et au final ça arrangeait bien sa mère qui devait continuellement se battre avec ses deux enfants qu’elle aimait bien sûr, mais entre le début de la puberté de sa fille et son grand dadais de fils, elle ne savait plus où donner de la tête. L’aîné avait bien enregistré que la famille était la famille et qu’elle passait avant ses intérêts personnels. Il aimait aussi pouvoir à nouveau passer du temps avec son père avec lequel il s’était éloigné durant sa période très solitaire et ce dernier lui apprit à conduire à l’âge de dix-sept ans dans le vieux pick-up. Leo adora ces moments de conduite entre père et fils, et il en garde toujours d’excellents souvenirs. Les années continuèrent de filer plus vite qu’il ne pouvait les voir passer. Vers vingt ans, avec ses économies, il se mit en tête d’acheter une moto et de la bricoler sur son temps libre, il aimait bien ça la mécanique et comprendre comment ça fonctionnait. Il emprunta tout un tas de bouquins et piqua un peu de place dans l’atelier de son père. Régulièrement, même si sa tête était ailleurs, surtout depuis qu’il avait une copine, il sortait entre frère et sœur et emmenait Abbie tantôt au cinéma, ou faire une balade en jouant à chat comme des gamins. Ces sorties lui faisait du bien, il aimait sentir ce sentiment d’insouciance quand il était avec sa sœur. Tout était si simple entre eux, il la protégeait et elle ne l’embêtait pas trop. Il acceptait même qu’elle vienne de temps en temps dormir avec lui dans sa chambre et passait souvent une partie de sa nuit à la regarder dormir en se disant qu’il souhaiterait ne jamais être séparé de sa frangine. Mais un jour, tout changea.

Un soir, quelques jours avant l'anniversaire d'Abbie, un type débarqua en ville, un type louche et du genre pas très bien luné qui en avait après la terre entière et surtout après ces enfoirés de dégénérés mutants. Leo n’aimait pas ce gars-là, il lui filait des sueurs froides et lui hérissait les poils. Les propos qu’il tenait étaient infâmes. Ce saligaud était en vacances dans la ville, et elles devinrent de son point de vue plutôt intéressantes surtout quand il apprit qu’il y avait un mutant, un petit dégénéré. Le garçon devenu jeune homme le sentait mal. Plus il y pensait et plus il sentait que bientôt, il allait devoir dire au revoir à Abbie et à sa famille. Il savait qu’il allait devoir quitter Sitka, sa ville natale et certainement l’état d’Alaska. Il espérait seulement que ce soit après l’anniversaire d’Abbie, elle allait bientôt avoir dix-sept ans, ça se fêtait. Pourvu que ses vacances se finissent vite et qu'il partent sans faire d'histoire. Et puis, il ne pouvait pas lui faire ça, mais on ne lui laissa pas le choix. Un soir, le Hunter apprit enfin où logeait la famille Hoaxfield, la vieille de l’anniversaire d’Abbie. Leo rentrait de la bijouterie où il avait récupéré le cadeau de sa sœur. Il sut tout de suite que quelque chose n’allait pas en voyant le véhicule du type sur la propriété de ses parents. Furieux, il garda tout de même son sang-froid et dû se résoudre à partir. Il monta par la façade et prépara ses affaires en un rien de temps. Abbie était là, Leo retint ses larmes. Sa sœur lui en voulait ou du moins elle en avait l’air. Elle lui posa tout un tas de questions auxquelles il s’efforça de répondre en gardant sa voix stable, si elle commençait à pleurer, il le ferait aussi et il ne pouvait pas, pas devant elle. Il la prit une dernière fois dans ses bras, l’embrassa sur le front et s’enfuit comme un voleur alors que le Hunter montait les marches. Au loin, une moto bleu-marine pétarada, dessus se tenait un jeune homme de vingt-et-un ans, bientôt vingt-deux dont les joues étaient inondées de larmes. Il roula jusqu’à ce que sa moto lui indique qu’il était en rade d’essence et il s’échoua dans une station d’essence-motel. Il y passa la nuit et reprit la route, quand il s’arrêta enfin dans une petite ville, bien loin de Sitka, il dormit quatorze heures. Ce fut l’une des rares fois où il dormit autant après la découverte de sa mutation. Un vide s’était creusé dans son cœur et lorsqu’il se réveilla, il tenait dans sa paume un bracelet avec une inscription « You will always be in my heart – Leo », le cadeau d’anniversaire d’Abbie. Ce saleté de Hunter l’avait privé de ça, si jamais il le revoyait un jour, il jura de lui faire la peau.

Il ne donna aucune nouvelle durant trois longues années, plusieurs fois il eut envie de le faire, mais il ne pouvait pas risquer de mettre sa sœur en danger et de se mettre en danger accessoirement. Il voyagea beaucoup, tout autour du globe, et fit de même les treize années qui suivirent, sans jamais se poser, mais en gardant toujours un œil sur Abbie. S’assurant qu’elle allait bien. Durant cette période, il connut trois grands moments de colère, de véritable colère. Le premier, quand il apprit qu’on avait séquestré sa sœur. Le second, quand il fut mis au courant que cette dernière avait été vaccinée au NH25, le vaccin des Hunters, donc contre son gré. Le dernier, quand Judas abandonna sa petite Abbie. D’abord, il lui en voulut, puis il lui tendit la même et l’aida. Après tout, il avait connu la même galère. Rapidement, il apparut à Leo que c’était un chic type, sympa et il lui parla de Radcliff. Cette ville presque aux mains des Hunters, du groupe Uprising. Par sympathie pour cet homme, il décida de lui filer des tuyaux pour qu’il puisse se débrouiller sans lui et après mures réflexions, décida de plier bagage pour Radcliff. Peut-être allait-il enfin se poser un peu ? Après tout, cela faisait bien longtemps qu’il vagabondait comme ça, mais il avait peur. Peur d’Abbie. Il ne savait pas comment elle allait réagir et préféra ne pas la prévenir qu’il allait débarquer en ville. Il appréhendait très fortement les retrouvailles… C’est ainsi qu’une après-midi, Judas trouva l’appart’ vide avec un mot « Je suis parti, j’ai des choses à rattraper, des conneries à assumer. Leo. »