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 Don't look at me like that, you're not my mommy ! ♚ Rayan

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MessageSujet: Don't look at me like that, you're not my mommy ! ♚ Rayan   Don't look at me like that, you're not my mommy ! ♚ Rayan Icon_minitimeVen 28 Juin 2013 - 20:11


   

   

Don't Look at me like that, you're not my mommy !.
J'étais étendu, nu dans mon lit, en compagnie de mon client de la veille. Cette fois j'étais tombé sur un homme. Je manquais cruellement d'argents. Mais je bouillonnais à l'intérieur d'avoir à vendre mon corps pour pouvoir me débrouiller financièrement. Ce dernier venait de finir sa besogne. Il se rhabillait déjà. Moi je continuais à rester professionnel, cette étincelle de désir dans les yeux que je feignais avoir alors qu'il finissais d'enfiler son pantalon. Avec chance, celui-ci était attirant. Il lançait une liasse de billets sur le lit, je la saisissait en comptant alors qu'il sortait de chez moi. Je le suivais, sans prendre la peine de me rhabiller. "On se retrouve mardi prochain ?" Je souriais en le regardant "Impossible, Mardi je suis prit. Mais dans deux semaines je suis tout à vous." Dans deux semaines, je devrais payer mon loyer, les factures, l'eau, l'électricité. Je soupirais une fois la porte fermée et lui dehors. Je regardais autour de moi. Toujours un peu en colère. Ma main se posait sur ma porte. Celle-ci gelait. L'air se rafraîchissait ce qui n'était pas de trop avec cet été. Je n'avais pas de quoi me payer une climatisation aux normes. Donc j'utilisais mon pouvoir. Je saisissais un caleçon l'enfilait avant de commencer à plier des pièces de linges propres qui traînaient sur le sofa. J'ouvrais mon frigidaire. En sortant une bière. Je jetais un coup d'oeil à ma montre. 08h00 du mat'. Il était resté plus longtemps que d'habitude. Je soupirais en reposant la bière dans le frigo. Il n'était pas l'heure pour l'alcool parfois je savais me contrôler. Je prenais plutôt un Coca. Le rafraîchissant instantanément. Je le décapsulait et en buvait une gorgée avant de le poser sur un plan de travail. Mon Appart n'était pas forcément bien rangé. Mais avec mes boulots, généralement je dormais la journée. Ou je me dopais au coca et au café. J'allais prendre une douche. Me nettoyant entièrement. J'avais besoin de me purifier de tout. Je haïssais ce métier. Mais c'était mieux que voler. Si je me faisais prendre à voler, je ne m'en sortirais pas facilement. Quoi que geler les systèmes d'alarmes et autres pourrait me permettre de ne pas me faire prendre, je parie que je deviendrais voleur professionnel en très peu de temps. Ce serait à voir. Après ma douche. Je restais en caleçon. L'air avait beau être refroidi par quelques pans de glaces. Il faisait toujours chaud pour moi. Et je n'avais de toute façon prévu aucune visite donc tout était pour le mieux. Je regardais un calendrier. La date des soldes Approchait. Je pourrais penser à m'acheter des vêtements. Je finissais mon coca. J'avais du ménage à faire. Je m'y mettais donc. Rangeant et nettoyant par-ci par-là. Mais je ne cessais de bailler. Je tombais littéralement de fatigue J'allumais la télé après un moment. M'allongeant dans le sofa. Une tasse de café posée sur la table basse. Avec un oeuf au bacon dans une assiette ainsi qu'un toast. Je regardais les divers programme en prenant mon petit déjeuner. Sur plusieurs chaînes, ils parlaient du dépistage Ils allaient finit par faire croire aux gens que nous étions sujets à une maladie sexuellement transmissible avec leur propagande. Ce qui était sûr, c'était qu'ils ne me verraient jamais dans un centre. Je ne me ferais pas dépister. Pour moi c'était clair. Je savais très bien, pour avoir vécu avec des chasseurs, combien il était facile de se dire médecin, avec un bon badge, un CV falsifié. Et hop, enrôlé dans un site de dépistage. Les dossiers ne resteront pas secrets très longtemps. Je le savais mieux que personne. Alors voilà pourquoi ils ne m'y verraient pas. Et j'espérais sincérement que les dégénérés ne ce feraient pas prendre. Je tendais la main pour prendre ma tasse chaude, la portant à mes lèvres, je tentait de boire une gorgée, avant de sursauter à cause d'une brûlure légère aux lèvres et faire tomber la tasse sur le sol. M'aspergeant de liquide brûlant. Je ne put retenir un juron. En m'épongeant avec la première chose qui me passait sous la main. Ma peau avait légèrement rougie. Je soupirais. M'affalant de nouveau sur le canapé. Désespéré par cette journée qui commençait très mal. Je fermais les yeux. Sifflotant une berceuse. Je m'endormais rapidement. Mais me reveillais à peine 15 minutes plus tard. il était près de 9heures. Je rouspétais contre la musique rock qui passait à la télé, responsable de mon réveil prématuré. J'avalais l'oeuf refroidit, et le toast. Je me levais. Allant nettoyer mes affaires avant de regarder Radcliff par la fenêtre de mon Appartement. Je me demandais souvent où mes parents étaient allé. Peut-être me cherchaient-ils toujours ? Ou alors ils pensaient que j'étais mort...tué par un dégénéré. Je me retournais. Allant dans ma chambre. Je changeais les draps. Mettant ceux sur lesquels mon client avait passé la nuit, avec moi mais je préférais l'éclipser, dans un panier. Je les laverais et les ressortirais pour mon prochain client. J'installais de nouveau draps. Puis je retournais dans le salon. Je m'ennuyais. Je décidait donc de m'amuser. Je m'entraînais encore a augmenter la portée de mon pouvoir. J'imaginais la barrière de protection des escaliers de mon immeuble. Je tendait les mains, ayant auparavant entre-ouvert la porte pour avoir un visuel. Et je pensais à la glace. Comme d'habitude. Un courant froid me parcourait. Puis j'ouvrais les yeux et souriait en voyant la barrière gelée. Je refermais la porte. Fier de ma petite blague qui allait sans doutes étonner les autres habitants. J'allumais la télé. Puis je m'avançais vers un coffre miteux posé contre le mur. Je l'ouvrais. Observant mes armes. Je les sortais, pour les nettoyer également. Une fois fait je les rangeais de nouveau. Je me redressais, regardant l'appart qui ressemblais un peu plus à quelque chose. Bien que certaines choses traînant encore. Ainsi que les éclats de glace sur le sol qui pouvaient faire suspect. Je regardais ma dernière sculpture. Ça aussi je le faisais pour m'amuser. Des sculpture de glaces. La dernière représentait un loup. Un peu comme le tatouage qui était dans mon dos, sur mon homoplate gauche. Une motiée de Loup hurlant à la lune. Sauf que mon tatouage comptait en plus un attrape rêve indien autour du loup. Ainsi que des plumes qui tombaient de celui-ci. J'avais aussi un corbeau, sur le bas du dos. Et sur le bras j'avais un tribal. J'aimais bien les tatouages. Les miens représentaient tous quelque chose. J'avais prévu d'en faire un nouveau. Mais je ne savais pas encore quoi. Je soupirais. Puis me dirigeais vers ma chambre espérant enfin pouvoir prendre du repos quand j'entendis le cliquetis d'une clé dans la serrure de mon appart. J'observais celui-ci. Je n'avais pas envie de stopper ma climatisation naturelle. J'observais la porte. Elle s'ouvrit et une jambe féminine fit son apparition. Le sol fut parcouru d'une traînée de glace. Formant un second sol sous les pieds de la femmes dont je ne voyais toujours pas la tête. Histoire de lui faire une petite surprise. Puis je voyais son visage. "Rayan ?? Mais ? C'est une heure pour venir chez les gens ça ?" Je soupirais. Alors que la glace disparaissait à ma demande. formant une légère traînée aqueuse. Je saisissait une serpillère. La passant à la vas vite avant de rejoindre la femme. "Bonjour. T'as vu mon petit chez d'oeuvres sur la barre d'escaliers ? Avoue que je suis descendu bas cette fois. Un peu plus d'entraînement et je pourrais faire tout l'immeuble !" Je lui faisait un clin d'oeil, pas gêné le moins du monde par ma tenue, ce qui était compréhensible puisque j'étais strip-teaseur.  

   
© charney

   
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MessageSujet: Re: Don't look at me like that, you're not my mommy ! ♚ Rayan   Don't look at me like that, you're not my mommy ! ♚ Rayan Icon_minitimeSam 29 Juin 2013 - 19:46

Don't look at me like that, you're not my mommy ! ♚ Rayan Max_irons_and_willa_holland_by_daizyyy-d689rg6
Dure journée en prévision, j’avais l’impression d’avoir un abricot à la place du cerveau à mon réveil. La fatigue me tuait. Écoutant une musique de Lana Del Rey qui passait à la radio, j'essayais de survivre. Bon Dieu, laissez moi dormir ! Il était tout de même 5h30 du matin, je devais être la seule psychopathe de cette ville à se lever à cette heure.  Mais c’était pour mon bien, je devais gagner de l’argent pour vivre ma vie étant donné que je n’avais pas envie de faire des études. Mes parents auraient bien aimés, ils avaient même économisé pour cela mais j’ai refusé. D’ailleurs, lorsque je passais devant leur chambre, j’entendais ma mère qui parlait dans son sommeil. Cela me faisait vraiment rire intérieurement, elle disait vraiment n’importe quoi mais j’étais trop à la masse pour avoir envie de rester à l’écouter. On aurait dit une véritable folle ! Rapidement, je me glisse dans la douche et petit à petit, je me réveille encore plus sous l'eau chaude qui frappe ma peau. L’odeur de la papaye envahissait la salle de bain, et parfumait ma peau. J’adorais ce gel douche, 100% bio, et l’odeur, je ne vous raconte même pas ! Je ne compte pas dire tout ce que je fais, ce que j’écoute, seulement je pensais vivre une journée tranquille, prendre mon vélo pour aller au travail, comme à mon habitude.  J’arrivais devant le salon de thé, et ma patronne s’approchait de moi, vraiment étonnée de ma présence. Rayan, je ne t’attendais pas aujourd’hui, c’est ton jour de repos ! Je me frappe le front, je me sentais idiote. J’étais trop habituée à gagner mon argent, à économiser, et surtout à me changer les idées en travaillant que j’oubliais que j’avais le droit à des pauses.  Ma patronne préférait me donner mes jours de congés avant les soldes, histoire que je sois à 100% là quand il le faudra durant cette période.  Elle me tend cependant un petit sachet contenant des viennoiseries, je la remercie chaleureusement. Elle était tellement gentille ! Techniquement, c’était pour mes parents mais je n’avais pas envie de retourner à la maison. Alors je prends la direction contraire, chez une personne que j’apprécie énormément et qui me manque beaucoup : Caleb. C’est mon meilleur ami, et vu qu’aujourd’hui je ne travaille pas, autant en profiter de le voir ! J’arrive devant son immeuble, espérant qu’il ne soit pas occupé. Contrairement à moi, Caleb était quelqu’un de très fêtard et donc, je devais peut-être m’attendre à ce que je croise quelqu’un dans son lit. Je monte avec mes petites viennoiseries dans les mains, le petit sac tomba au sol lorsque je vis la glace dans les escaliers. Non mais il se fout de qui lui ? Il a vraiment envie de se faire tuer ou quoi ? Je reprends mes viennoiseries et j’entre dans l’appartement de Caleb. J’avais perdu ma bonne humeur !  Celui-ci me faisait une scène mélodramatique parce que j’arrivais tôt.   « Oh ma pauvre biquette, je vais te plaindre ! » Je n’avais même pas fais attention à la glace qu’il avait crée sous mes pieds, j’avais envie de lui arracher la tête ! Je lui jette le petit sac de viennoiseries sur le meuble à  coté de moi alors qu’il essuyait le sol de sa bêtise. Il me saluait finalement mais je n’émettais aucune sympathie. Comment le pourrais-je ? Je le fixe d’un regard très très noir… « Oh c’est sur ! Tu devrais faire des expositions de tes œuvres d’arts ! Je suis encore étonnée que tu sois encore en vie avec toutes prises de risques. Tu es idiot, Caleb ! » Je ronchonne, même si j’agissais paradoxalement en venant à rompre la distance entre nous pour le serrer contre moi. J’ai beau l’engueuler, je l’adore et il m’avait manqué.  Je ne supportais pas la vie qu’il menait, le strip-tease, etc… C’était trop dégradant de mon point de vue. « Si un jour, tu te fais prendre par un hunter, crois-moi que je ne viendrais pas t’aider ! Tu agis comme un gamin ! Penses à ta sécurité… et penses à moi. J’ai déjà perdu quelqu’un que j’aime, je n’ai pas envie que ça recommence… » Je sens mes yeux se remplir de larmes. Je repensais à Daphnée, c’était il y a six ans mais je vois encore tout ce que j’ai vécu et ça me tue. Je m’écarte de Caleb pour m’asseoir contre le mur, les jambes contre le sol chaud.  Je prends mon visage entre mes mains, essayant de me calmer mais j’y repense encore. C’est dur et d’imaginer qu’un jour, Caleb pourrait vivre la même chose, ça m’angoissait. Je ne voulais pas revivre ça, je tenais trop à lui.
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