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 t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail

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MessageSujet: t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail   t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail Icon_minitimeMar 25 Juin 2013 - 23:46

t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail Tumblr_mo8pk4WSiq1qzaugao4_250 t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail Tumblr_moyc88hRlF1su5556o1_250
Tu sais sur les paquets de cigarettes maintenant, ils mettent des photos pour te décourager à fumer, genre l'état des poumons d'un fumeur. A quand une cirrhose du foie sur les bouteilles de vin ? Ou la photo d'un no-life sur les boites de MMORPG ?

Ce matin là, il s’était finalement décidé. C’était le jour J. Le jour où il allait enfin approcher Abigail et voir si elle était véritablement une personne de confiance comme on lui avait dit. On lui avait parlé de la jeune femme, on la décrivait comme un petit génie dans son domaine, une personne de confiance, et d’autres qualificatifs qu’il n’avait pas pris la peine de mémoriser. Au fond, tout ce qu’il avait retenu c’était qu’il avait besoin d’elle. Ou en tout cas de quelqu’un ayant des dons similaires aux siens. Ainsi, au lieu de se tourner vers un hacker lambda, il avait préféré ce tourné vers cette jeune femme qu’il ne connaissait même pas. Après avoir passé sa mâtiné à bidouiller quelques résultats sur son ordinateur, Elijah le fourra dans sa sacoche avant d’attraper sa veste en cuir ainsi que les clés de sa moto. Depuis quelques temps le brun avait suivit la blonde afin de connaître son horaire et ses habitudes. Ses premières recherches ne lui avaient apportées aucune information négative au sujet d’Abigail. C’était pourquoi il était finalement prêt à la rencontrer. Sur sa moto, il traversa la ville afin de se rendre à l’endroit où la jeune femme avait l’habitude de déjeuner. Il savait qu’elle serait là. Pour une fois son entrainement de hunter lui avait servi à quelque chose même s’il rechignait à utiliser ce que son père lui avait appris.
Une fois arrivé devant la petite cafétéria qui accueillait un nombre conséquent de travailleur sur la journée, le brun se gara avant de rentrer sans perdre une seconde. La sacoche contenant son ordinateur en bandoulière, il se mit à scruter la salle à la recherche de la jeune femme. Peut-être aurait il pu trouver une autre manière de l’aborder. Une manière moins directe et frontale, une manière moins étrange. Cependant, Eli n’avait pas de temps à perdre dans le but de rendre la confrontation plus douce. Il avait besoin qu’on l’aide à protéger son ordinateur, c’était tout ce qu’il avait besoin pour continuer ses recherches le cœur léger. Le reste n’était qu’un autre détail de l’équation dont il ne voulait s’embêter. Après quelques instants passés debout à l’entrée de la cafétéria, le jeune homme repéra la belle blonde dans un coin de la salle tranquillement en train de manger. Un sourire satisfait aux lèvres, c’est d’un pas décidé qu’il se dirigea vers celle-ci. Une fois à la hauteur de sa table, il déposa son casque de moto sur la table avant de tirer la chaise lui faisant face pour s’installer. « Bonjour, je m’appelle Elijah. » Totalement confiant, un léger sourire accueillant aux lèvres, le jeune homme  posa sa sacoche sur la chaise à côté de lui avant d’ouvrir sa veste afin de la retirer et de prendre ses aises. En face de lui, Abigail le dévisageait en se demandant certainement ce qu’il faisait là ou encore pourquoi il venait de s’installer comme s’ils se connaissaient depuis  toujours. « Je sais que ça peut avoir l’air étrange, mais je crois savoir qui tu es. Abigail Taylor, c’est bien ça ? » Bien sur que c’était ça. Eli le savait parfaitement bien, mais il s’agissait certainement de la manière la plus douce pour entamer la conversation. Il aurait pu simplement lui tendre son ordinateur en lui demandant de le protéger lui promettant une quelconque rémunération, c’était un fait. Sauf que le jeune homme était bien trop prudent, presque paranoïaque, pour mettre son ordinateur entre les mains de n’importe quel inconnu. Même la meilleure hackeuse du coin. Certes, aux yeux d’Abi, il devait avoir l’air d’un taré, mais il était vrai qu’il faisait des choses folles. Voila ce qui se passe lorsqu’on manque de temps. Et Elijah n’avait pas de temps à perdre, il devait être sur ses gardes, toujours. Et elle pouvait l’aider. « Je mords pas, promis je suis un gentil garçon. » Ajouta-t-il un brin de malice dans la voix tout en passant une main dans ses cheveux de manière nonchalante. A croire qu’aller demander des services à de parfaits inconnus était dans ses habitudes.
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MessageSujet: Re: t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail   t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail Icon_minitimeMer 26 Juin 2013 - 18:21

When the night is young but it makes you feel much older and you come towards each waking hour of life. When the days go by but the darkness lingers longer and before you know it life is one long night.
T'as vu le temps qu'il fait ? C'est à sortir son pc et coder dehors
Tu t’es levée relativement tôt, comme d’habitude. Tu ne dormais jamais bien longtemps, te couchant assez tard le soir et te levant souvent en même temps que le soleil. Aujourd’hui, tu avais paressé un peu plus longtemps, mais pas assez pour t’empêcher d’aller manger tes crêpes préférées dans un petit restaurant au centre-ville. Tu n’en mangeais que parfois, déjeunant assez sobrement d’habitude, mais aujourd’hui, tu n’avais pas pu résister. C’était tout à fait stupide comme raisonnement, mais il y a des choses dont on ne peut s’empêcher, et manger des crêpes ce matin-là en faisait partie. C’était un goût comme un autre, pas parce que tu avais une grosse journée, pas parce qu’hier avait été atroce. Rien de tout ça. C’était juste pour le plaisir de manger des crêpes, de les arroser de sirop d’érable et d’être tranquille pendant une heure ou deux. Ton déjeuner, c’était sacré, c’était le seul moment où personne ne pouvait te contacter, où tu laissais tes machins électroniques chez toi. C’était plutôt stupide de ta part, puisque n’importe qui pourrait savoir que tu adores aller déjeuner dans ce petit restaurant qui avait un certain cachet. N’importe qui pourrait s’y pointer et t’amener avec lui sans que tu puisses répliquer. Tu étais peut-être une mutante, mais ton don ne pouvait pas vraiment t’aider lorsqu’il s’agissait de ta vie au dans une bataille au corps à corps. Tu aiguisais constamment ton esprit, mais l’état de tes muscles laissait à désirer. Tu prenais soin de toi, évidemment, et tu étais en excellente santé, mais de là à dire que tu étais forte et que tu pouvais tenir tête à un Hunter s’il essayait de te tuer ou de te kidnapper, il ne fallait pas rêver non plus.

Vu la température, tu t’étais habillée d’une jolie robe d’été avec tes ballerines préférées. Après tout, tu avais rendez-vous avec tes crêpes. Tes cheveux frisés tombant sur tes frêles épaules dénudées, tu attrapes ton sac à main et tu te diriges vers ce petit restaurant du centre-ville que tu aimes tant. Enfin un peu de paix, un peu de tranquillité. Tu étais partie sur la pointe des pieds en voyant que Jack s’était endormi sur le divan après une longue soirée de travail. Il se réveillerait probablement rapidement et partirait à son tour. Tu ne le voyais presque jamais ces temps-ci, toujours à courir partout, après de jolies demoiselles, t’étais-tu dit. Mais, têtu comme il est, tu n’avais jamais réussi à le découvrir, même s’il t’avait assuré que non. C’était la seule explication possible, ou alors il s’était mis à vendre de la drogue, mais l’idée était si loufoque que tu l’avais bien ris avant de l’oublier. Aucune chance que cela n’arrive. Il ne ferait pas de mal à une mouche, tu le savais bien, sinon tu n’aurais jamais accepté de venir chez lui. Pourtant, ça t’agaçait un peu. Tu ne l’avais pas vu depuis à peu près cinq ans, et il pouvait avoir bien changé. Tu avais l’impression que non, évidemment, mais peut-être ne te montrait-il que ce qu’il voulait bien que tu vois.

Assise à ta table préférée, dans le fond du restaurant, toute seule. Il n’y avait jamais beaucoup de gens à cette heure-ci. Attablée devant tes crêpes adorées, tu les dégustais avec un plaisir évident. Tu lisais un livre que tu avais emprunté à Stephen de la main gauche, mangeant distraitement tes crêpes de la droite. Une légère brise bien accueillie soufflait doucement par la fenêtre à moitié ouverte. Il faisait beau, et le soleil éclairait ton livre. C’était merveilleux. Ton petit moment de paix, de bonheur, ton petit monde à toi où rien n’y personne ne pouvait t’atteindre. Sauf un type incroyablement beau aux cheveux brun avec un casque de moto sous le bras, apparemment. Tu le regardes, tout à fait ahurie alors qu’il pose son casque de moto sur ta table, et qu’il tire ta chaise pour s’asseoir en face de toi, le sourire aux lèvres.  « Bonjour, je m’appelle Elijah. » Tu figes. Plusieurs secondes. Tu le regardes. Il pose sa sacoche sur la chaise à côté de lui et il enlève sa veste, prenant assurément ses aises. Il était là pour rester, apparemment.

« Je sais que ça peut avoir l’air étrange, mais je crois savoir qui tu es. Abigail Taylor, c’est bien ça ? » Tu n’avais pas fini d’avoir l’air complètement perdue. Tu prends ton temps pour reprendre tes esprits. Tu fermes ton livre après avoir mis ton signet à la bonne page, tu déposes ta fourchette qui contenait encore la bouchée que tu allais enfourner avant de te faire interrompre, puis tu le regardes encore. Tu pourras dire qu’il avait de tellement beaux yeux que tu t’étais perdue dedans, et que tu avais figé. Ça aurait pu être vrai, mais non. C’était son assurance. Sa conviction. Il savait que tu étais là. Il savait qui tu étais. Et ça plus qu’autre chose, ça t’effrayait un peu. « Je ne mords pas, promis je suis un gentil garcon. » La façon dont il s’est passé la main dans les cheveux par la suite aurait fait fondre n’importe quelle fille normalement constituée, mais tu étais trop sous le choc pour le remarquer. Tu réussis finalement à reprendre tes esprits, et tu lui souris à ton tour avant de croiser les bras sur ta poitrine et de t’installer confortablement dans ta chaise. « C’est bien moi. Et tu le sais parce que… ? » Tu hausses légèrement des sourcils en attendant sa réponse. Tu ne savais pas ce qu’il voulait, mais c’était la première chose que tu voulais savoir. Pourquoi il était là, ce qu’il faisait, pourquoi il te connaissait. « Ça t’arrive souvent de venir ici ? » fais-tu, malicieuse, te doutant que ce n’était probablement pas le cas. « Si c’est le cas tu dois savoir que ces crêpes sont divines. Si t’as faim je t’en passe un morceau, si tu veux. » Nouveau sourire alors que tu pousses gentiment ton assiette de son côté.

Il t’avait coupé l’appétit.

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MessageSujet: Re: t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail   t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail Icon_minitimeJeu 27 Juin 2013 - 16:47

t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail Tumblr_mo8pk4WSiq1qzaugao4_250 t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail Tumblr_moyc88hRlF1su5556o1_250
Tu sais sur les paquets de cigarettes maintenant, ils mettent des photos pour te décourager à fumer, genre l'état des poumons d'un fumeur. A quand une cirrhose du foie sur les bouteilles de vin ? Ou la photo d'un no-life sur les boites de MMORPG ?

Elijah avait beau avoir décidé de confronter Abigail un peu sur un coup de tête, le jeune homme savait tout de même ce qu’il faisait. Il avait toujours été extrêmement prudent et aussi très rusé. Ce qui, par les temps qui courraient, étaient des dons d’une importance énorme. Cependant, il n’avait pas prévu ce qui allait se produire lors de sa rencontre avec la jeune femme. Il n’avait pas imaginé ses potentielles réactions et n’avait même pas imaginé ce qui se produirait s’il s’avérait qu’elle ne lui était d’aucune aide. Il s’était simplement dit qu’avec toutes les personnes lui ayant parlé de la blonde en bien, il n’avait pas à s’inquiéter. Alors, c’était un fait, il n’avait pas pris de gants pour s’installer à la table de la jeune femme, ou même pour se présenter, mais il ne s’en souciait guère. Eli entama la conversation avec une nonchalance emplit d’une confiance qu’il ne possédait pas quelques instants plus tôt. Malgré cette assurance, le brun restait sur ces gardes. Il ne pouvait pas se laisser aller, même pour une simple conversation qui semblait des plus anodines, rien n’était anodin. C’était pourquoi il observait les réactions d’Abigail au fur et à mesure qu’il parlait. Il analysait son visage en train de se décomposer, l’air perdu qui remplaça son air rêveur. Elijah savait que ça pouvait être déroutant, savait que c’était déroutant de se faire aborder ainsi. Il voulait simplement ne pas perdre son temps, mais il remarquait bien dans la regard de la jeune femme lui faisant face qui lui faisait peut-être un peu peur. Il tenta de détendre l’atmosphère, mais ça remarque sembla n’avoir aucun effet. A croire qu’il venait de se heurter à un mur d’indifférence. Continuant cependant à sourire, il observait la belle croiser ses bras sur sa poitrine tout en le jaugeant en retour. Il allait devoir se battre dans cette conversation, il n’en doutait pas un seul instant.
« C’est bien moi. Et tu le sais parce que… ? » Un sourire plus large et amusé étira alors ses lèvres. Elle était suspicieuse et dans le fond Abigail avait toutes les raisons de l’être. Ca n’était pas tous les jours qu’un parfait étranger vient vous aborder en sachant qui vous êtes et que vous serez là, à croire qu’il vous connaissait depuis toujours. « Parce que j’ai vaguement entendu parler de toi. Enfin, vaguement et loin de la réalité, des amis à moi mon orienter vers toi, serait plus juste. » Face à face, les yeux dans les yeux, Eli avait l’impression de jouer à un jeu d’échec. A croire qu’il déplaçait ses pions, jugeant le pour et le contre, ce qu’il devait dire et ne pas dire dans cette conversation. Le brun avait toujours été très joueur. Depuis son enfance il jouait pour gagner, que ça soit lors de ses compétitions de lutte ou de gymnastique, il ne tentait jamais rien sans avoir pour but de gagner. Sa vie, son quotidien était un assemblage d’instant qu’il tentait de contrôler pour atteindre ses buts. Il ne comptait pas laisser la blonde entre ses doigts, surtout si c’était car il l’avait effrayé. « Ça t’arrive souvent de venir ici ? » Pris à contre pied par cette question, Eli jaugea la belle en se demandant où elle voulait en venir. Elle devait être parfaitement consciente qu’il ne venait jamais. Il n’avait en rien l’air d’un habitué et savait à peine de quoi la carte était constitué. Bien sur, il était déjà passé à plusieurs reprises devant l’enseigne, mais jamais il n’avait pris la démarche de rentrer. « Si c’est le cas tu dois savoir que ces crêpes sont divines. Si t’as faim je t’en passe un morceau, si tu veux. » Continuant à la fixer avec un peu trop d’intensité pour que ça soit une simple conversation entre deux connaissance, lorsqu’elle lui tendit l’assiette il attrapa la fourchette en souriant. Prenant une bouché, il mâcha un instant la crêpe en savourant cette dernière, il ne savait pas que la nourriture dans cet endroit pouvait être si bonne.
Une fois qu’il eu avalé la nourriture, c’est avec sérieux qu’il reposa la fourchette avant de poser ses coudes sur la table et nouer ses doigts. Un air grave apparu sur son visage même si ses yeux restaient rieurs, baissant légèrement la voix pour prendre un air théâtrale, le jeune homme souffla : « Quelque chose me dit que tu ne me croirais pas si je te disais que j’étais un habitué de l’endroit… Tu aurais bien raison. » Passant sa langue sur ses lèvres un peu sèche, il récupéra la fourchette pour manger une autre bouché de la crêpe. « Tu as bien raison, cette crêpe est divine. Je ne m’étais même pas rendu compte que j’avais faim, ça m’apprendra à travailler sans relâche. » Dit-il plus pour lui que pour la jeune femme lui faisant face. Et déjà il repensait aux informations se trouvant sur son ordinateur, pas grand-chose d’inquiétant jusqu’à présent. Simplement son code génétique qui se retrouvait différent de celui de n’importe qui d’autre à cause de la mutation. Ca l’obsédait, il n’y pouvait rien. S’il trouvait des réponses, peut-être pourrait il récupérer un semblant de sa vie d’avant. Peut-être.
Après avoir avalé la crêpe en quelques bouchés, il se rendit compte de ce qu’il venait de faire. Il venait clairement de dévorer le repas de la belle sans même lui avoir demandé si ça la dérangeait ou si elle avait encore faim. « Excuses-moi. Il semblerait que je perde mes manières quand j’ai faim. Je peux t’en offrir une autre pour me faire pardonner ? Ou peut-être autre chose ? » S’empressa t’il de dire un air penaud et gêné sur le visage. Les choses ne se passaient certainement pas comme il aurait pu se l’imaginer, mais jusqu’à présent ça aurait pu se passer de manière bien pire. Abigail ne s’était pas encore enfuie, ne lui avait pas sauté au visage et ne criait pas encore au viol ou au voleur. Les choses se passaient aussi bien qu’il aurait pu l’espérer. Enfin, plus ou moins.
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MessageSujet: Re: t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail   t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail Icon_minitimeMar 2 Juil 2013 - 6:09

When the night is young but it makes you feel much older and you come towards each waking hour of life. When the days go by but the darkness lingers longer and before you know it life is one long night.
T’as vu le temps qu’il fait? C’est à sortir son pc et coder dehors
Tu ne comprenais pas. Tu ne comprendrais probablement pas jusqu’à ce qu’il t’explique, d’ailleurs, c’est pourquoi faire des hypothèses ne rimait à rien. Cela ne te ferait aucun bien, tenter de penser, tenter d’analyser, l’observer aussi intensément jusqu’à ce que tu penses avoir compris pourquoi il connaissait ton nom et savait dans quel restaurant tu aimais manger le matin. Cette rencontre n’était pas aléatoire, tu commençais à t’en douter sérieusement, même si tu ne pouvais pas le prouver encore. Il n’y avait pas d’autre explication logique dans ta tête, et il ne te restait plus qu’à savoir ce qu’il voulait de toi. C’était quand même dommage. Il avait besoin de toi, tu avais quelque chose qu’il voulait, tu pouvais faire quelque chose qui lui rendrait service ou tu détenais des informations précieuses à ses yeux : tu n’en avais pas la moindre idée. Ce n’était certainement pas pour tes beaux yeux, en tout cas, et voilà où était toute la tristesse de cette drôle de rencontre : personne ne venait plus te voir pour tes beaux yeux, maintenant. Tu n’étais qu’un nom, qu’une chose, une mutante. Tu avais un don intéressant qui fascinait quelques personnes et qui les intéressaient, souvent pour des buts très différents les uns les autres. Et ce qui était triste, c’était que la première chose qui ait traversé ton esprit lorsqu’il s’est présenté comme étant Elijah ne soit pas il a dû me trouver jolie et a voulu me tenir compagnie mais c’était plutôt bon qu’est-ce que j’ai dont il pourrait bien avoir besoin ?

Tu détestais l’idée qu’il ait pu te retrouver facilement. S’il l’avait fait, n’importe qui pouvait le faire et cette idée t’effrayait au plus haut point. Tu savais que les gens te retrouvait pour avoir des services en informatique, normalement, mais comme tu n’avais pas pris la précaution de changer ton nom en venant ici après avoir quitté l’Angleterre, n’importe qui que tu avais connu avant pouvait venir te chercher, et peut-être pas pour les mêmes raisons. La petite notoriété que tu t’étais faite dans le domaine était peut-être bonne pour les affaires, mais certainement pas pour ton statut de mutante, surtout si ton père avait ouvert sa grande gueule et avait informé ses amis que sa fille était une putain de mutante comme il aimait tellement t’appeler. Beaucoup plus surprise pour l’instant de la soudaine apparition d’Elijah qu’inquiète, tu lui avais demandé comment il connaissait ton nom. « Parce que j’ai vaguement entendu parler de toi. Enfin, vaguement est loin de la réalité, des amis à moi m’ont orienté vers toi, serait plus juste. » Ah tiens. Des amis. Évidemment tu ne samurais jamais de quels amis il voulait bien parler, tu ne te souviendrais probablement pas d’eux de toute façon, mais tu pourrais toujours savoir qu’ils ne savent pas se taire quand il le faut. Enfin, c’était toujours à voir, tu n’avais pas encore décidé si Elijah t’étais hostile ou non, même s’il paraissait assez sympathique au fond. Mais tu ne pouvais pas faire confiance aussi facilement à ses jolis yeux clairs, ce serait beaucoup trop facile.

« Des amis ? » prends-tu quand même la peine de demander en haussant de nouveau un sourcil, un peu sceptique. Tu aurais voulu lui poser des questions sur la raison de sa venue, mais tu doutais qu’il t’en parle tout de suite. S’il n’avait pas entamé la conversation de cette manière, c’était probablement parce qu’il comptait te faire poireauter encore un petit peu. Pour passer le temps, tu lui proposes de finir tes crêpes. L’angoisse qui commençait lentement à monter en toi avait noué ton ventre et tu n’arrivais plus à t’en départir. Alors que, quelques minutes plus tôt, la fatigue prenait lentement possession de ton corps et tu dodelinais un peu de la tête en ayant envie d’aller te recoucher, désormais, tu étais parfaitement réveillée et tout à fait alerte. Tu t’en voulais de parfois baisser ta garde, mais tu n’y pouvais rien, surtout dans ce restaurant. Tu avais l’impression d’être en sécurité, dans ton petit monde, dans une bulle que personne ne pouvait atteindre, mais ce n’était apparemment pas le cas puisque un certain jeune homme était assis en face de toi, son casque de moto sur la table et sa sacoche sur la chaise à côté.

Tu ne fus pas vraiment surprise lorsqu’il t’appris qu’il n’était pas un habitué de la place, ce qui confirmait en partie tes doutes : il te suivait probablement. Joie et bonheur. Merveilleux. Dire que tu n’avais même pas remarqué, que tu ne le savais pas du tout, que si c’était un Hunter il aurait pu t’attraper dans une ruelle sombre et tu n’aurais rien pu faire d’autre que t’apitoyer contre ton sort. C’est Mika qui allait être fier de toi. « Tu as bien raison, cette crêpe est divine. Je ne m’étais même pas rendu compte que j’avais faim, ça m’apprendra à travailler sans relâche. »Tu relèves légèrement la tête. Tu mordillais l’ongle de ton pouce, pensive, à l’observer à moitié engloutir le reste de tes crêpes, en te disant que tu aurais bien besoin d’une lime à ongle. Tu te rendis compte, un peu avec honte, que tu étais plus curieuse à son propos qu’inquiète. Certes, tu avais toujours cette boule dans le ventre, qui grondait et qui te rappelait de faire attention, mais tu ne pouvais pas t’empêcher d’être curieuse et de vouloir en savoir plus à son propos. « Comme tu m’as suivie comme un psychopathe on peut laisser faire la courtoisie, alors je n’ai pas à me gêner d’être indiscrète, donc dis-moi, qu’est-ce que tu fais comme travail ? » Tu lui souris derechef, tentant toujours de déceler quoique ce soit chez lui qui pourrait t’alarmer ou t’indiquer qu’il était digne de confiance. Ce que tu aurais voulu être comme Mika, là, tout de suite, pour pouvoir savoir d’un coup d’œil s’il était mutant, lui aussi, et ne pas être obligée de soutenir son regard insistant pour oser espérer obtenir quelques informations.

« Excuses-moi. Il semblerait que je perde mes manières quand j’ai faim. Je peux t’en offrir une autre pour me faire pardonner ? Ou peut-être autre chose ? » Tu secoues la tête en souriant, en tentant toujours d’avoir l’air plus assurée que tu ne l’étais en réalité. « Non, c’est très gentil de ta part, mais je crois que je vais passer mon tour. Peut-être une autre fois, sait-on jamais, tu me dois une crêpe maintenant, je ne l’oublierai pas, » fais-tu finalement, amusée. Tu ne savais plus trop quelle position adopter. Tu avais les bras croisés sur la table, et tu les ramenas finalement vers toi, un peu trop vite pour que ça ait l’air naturel, et tu accroches donc la salière qui se trouvait là, qui s’écrase par terre et répand son contenu sur le sol. Tu te frottes l’arête du nez avec ton pouce et ton majeur et tu soupires finalement. « Je suis vraiment désolée, c’est juste que j’ai eu, euh, une semaine plutôt stressante, et j’ai encore de la difficulté à faire confiance aux inconnus, aussi mignons soient-ils, qui viennent s’asseoir de façon parfaitement innocente à ma table alors qu’ils savent très bien qui je suis, ce que je fais, et probablement où j’habite, tiens, pourquoi pas. Tu reprends finalement ton souffle, toute ta fausse assurance étant partie désormais. Qu’est-ce que tu veux, Elijah ? »


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MessageSujet: Re: t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail   t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail Icon_minitimeMar 2 Juil 2013 - 18:36

t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail Tumblr_mo8pk4WSiq1qzaugao4_250 t'as vu le temps qu'il fait ? c'est à sortir son pc et coder dehors † abigail Tumblr_moyc88hRlF1su5556o1_250
Tu sais sur les paquets de cigarettes maintenant, ils mettent des photos pour te décourager à fumer, genre l'état des poumons d'un fumeur. A quand une cirrhose du foie sur les bouteilles de vin ? Ou la photo d'un no-life sur les boites de MMORPG ?

Elijah restait évasif, élusif. Il ne voulait pas rentrer directement dans la partie affaire de cette rencontre, avant cela il devait jauger la jeune femme lui faisant face. Cependant, les rôles semblaient être inversés lorsqu’il se retrouva jaugé par cette dernière. Abigail était bien trop intelligente pour qu’Eli puisse avoir l’ascendant en permanence dans cette conversation. Il s’était déjà étonné de la simplicité avec laquelle il avait réussi à la filer, il savait que désormais il avait à faire face à la partie la plus compliqué de son approche de la belle. C’est pourquoi il laissait tomber ses informations au compte goutes. Oui, on lui avait parlé de la jeune femme, il disait des amis, mais à ses yeux c’était plutôt des connaissances qui l’avaient orienté vers elle. Ainsi, même s’il pensait pouvoir faire confiance à la blonde, il gardait cependant quelques doutes qu’il préférait balayer dans ce face à face. « Des amis ? » Pour toute réponse, il offrit un léger sourire à la jeune femme qui n’avait pas à savoir de qui il tenait ses informations. Pour Elijah, il s’agissait de toujours être prudent, il n’avait pas le choix. S’il devait partager des informations avec quelqu’un, il ne pouvait prendre la chose à la légère. Surtout pas lorsqu’il s’agissait de son ordinateur et des recherches qu’il avait faites sur sa personne. Il y avait beaucoup de secret autour de ce qui se trouvait dans sa sacoche, tout comme il y avait beaucoup de secret autour de sa personne. Ca n’était pas sa faute, Eli ne pouvait pas faire autrement, en tout cas pas tant que les membres restant de sa famille se trouvaient être des chasseurs actifs et terriblement efficaces.
La conversation allait bon train, même si les deux jeunes semblaient extrêmement méfiants. Ca n’était pas bien étonnant, cependant, la conversation allait finir par tourner en rond, par se tarir. Malgré lui, le jeune homme se mit à dévorer la crêpe que la belle blonde lui avait tendue, son travail lui prenait tout son temps et toutes ses pensées, ça n’était pas étonnant pour lui d’avoir sauter le petit déjeuner sans s’en rendre compte. Prit par l’assiette, il sembla se heurter à un mur lorsqu’Abigail le ramena à la réalité avec sa remarque légèrement désobligeante. « Comme tu m’as suivie comme un psychopathe on peut laisser faire la courtoisie, alors je n’ai pas à me gêner d’être indiscrète, donc dis-moi, qu’est-ce que tu fais comme travail ? » Fixant la blonde dans les yeux, le brun resta silencieusement froid un instant. Son regard était devenu glacé et l’air enjoué qu’il avait depuis le début de la conversation venait de s’envoler. Il restait tout de même d’un calme olympien, ne laissant paraître aucune émotion sur son faciès. « Je ne suis pas un psychopathe contrairement à ce que tu sembles croire. En fait, je suis étudiant en génétique, mais ce matin je travaillais sur une recherche que je fais en solo. » Se remettant à sourire, il acheva l’assiette avant de s’excuser pour son manque de politesse. Lorsqu’Abigail refusa son offre, il ne fut pas vraiment étonné, il sentait bien le malaise. « Non, c’est très gentil de ta part, mais je crois que je vais passer mon tour. Peut-être une autre fois, sait-on jamais, tu me dois une crêpe maintenant, je ne l’oublierai pas, » Souriant amusé comme la jeune femme, il hocha la tête comprenant bien qu’elle risquait de lui ressortir une autre fois si cette entrevue ne s’achevait pas en un magnifique fiasco.
Reposant les couverts sur la table, il repoussa l’assiette à côté de lui afin de pouvoir poser ses avants bras sur la table. Pendant ce temps, la belle blonde semblait ne pas quoi faire de son cœur, c’est ainsi qu’elle fit tomber la salière qui se vida à même le sol. Rapidement, quelqu’un vint ramasser et la gêne pouvait se voir sur les traits d’Abigail même si elle le cachait. Lorsque l’employé eu fini de ramasser le sel au sol, la jeune femme entra dans le vif du sujet, mettant ses deux pieds dans le plat. « Je suis vraiment désolée, c’est juste que j’ai eu, euh, une semaine plutôt stressante, et j’ai encore de la difficulté à faire confiance aux inconnus, aussi mignons soient-ils, qui viennent s’asseoir de façon parfaitement innocente à ma table alors qu’ils savent très bien qui je suis, ce que je fais, et probablement où j’habite, tiens, pourquoi pas. Qu’est-ce que tu veux, Elijah ? » Le garçon ne pu s’empêcher de rire, ça n’était pas méchant ou moqueur, c’était juste un rire franc. Elle l’avait qualifié d’inconnu mignon et malgré tous ses efforts, sa carapace de fausse assurance avait finalement volé en éclat. Arrêtant rapidement de rire, le jeune homme passa sa main sur ses joues fraichement rasée. « Je comprends, il ne faut pas donner sa confiance trop vite par les temps qui courent. Mais je retiens le fait que je suis un inconnu mignon, c’est toujours bon à savoir. » Il se retint bien de souligner que oui, en effet, il connaissait où elle habitait. Tout comme il connaissait la majorité de ses habitudes. Eli avait appris à être préparé face à n’importe quelle situation, il ne pouvait rien laisser rien au hasard. C’est pourquoi il s’était d’abord renseigné avant de la rencontrer. Alors, oui c’était très effrayant, mais il se fichait un peu des méthodes tant que ça fonctionnait. Abigail semblait déjà dérangée par le fait qu’il l’avait filé, si en plus il lui disait qu’il connaissait où elle habitait, il était persuadé qu’elle allait prendre ses jambes à son cou. Ce qu’il comprenait même si ça ne l’arrangeait vraiment pas. « Quant à savoir ce que je veux, je pense que c’est évident sachant tes capacités. Cependant, je crains de ne pouvoir te laisser toucher à mon ordinateur avant d’être sur que tu sois digne de ma confiance. » C’est un sourire légèrement crispé qu’il lui offrit avant de passer sa main dans ses cheveux en un geste nerveux. Les positions étaient inversées sur ce coup. Le brun avait trop peur de voir les données qu’il avait pris du temps à rassembler évaporée dans la nature où dévoilé au grand jour. Même s’il avait pris soin de ne jamais nommer la source d’où provenait ses échantillons, il suffirait d’un simple test de correspondance avec son père ou Aleska et on pourrait témoigner qu’il s’agissait de lui. Il avait trop à perdre dans cette histoire. « Je sais que tu devrais être celle qui doit te demander si tu peux me faire confiance, mais je ne peux pas me permettre de laisser mon ordinateur entre n’importe quelle main. » Fourrant une main dans la poche intérieur de sa veste, il en retira un petit bout de papier sur lequel se trouvait son numéro de téléphone. « Je suis sur que tu peux comprendre ça. C’est pourquoi je voudrais apprendre à te connaître, même si je ne m’y prends pas de la meilleure des manières. »
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