Quel était votre ancien pouvoir ? Possédiez-vous un bon contrôle sur ce don ?

Giulia possédait le don d'influence verbal qui allait jusqu'au contrôle mental lorsqu'elle s'associait à sa sœur, il leur fallait un simple contact physique pour arriver à ce résultat.
Il est difficile pour elle de savoir si elle avait un bon contrôle de son don, du moins lorsqu'elle était seule à agir, il était impossible de déterminer si la personne en face lui rendait service sous influence ou non, mais contrairement à Pietra ça ne la préoccupait pas plus que ça, tant que le résultat final était là. En revanche en ce qui concerne le don en association avec sa soeur, elle estime qu'elles en avaient un assez bon contrôle malgré les effets secondaires désagréables, du moins elles savaient ce qu'elles faisaient et ça ne loupait jamais, c'est la définition d'un bon contrôle non ?

 Dans quelles circonstances avez-vous été vacciné avec le NH25 ?  

Alors qu'elle était à la tête d'un groupe de résistants mutants similaire à Uprising, Giulia s'est fait capturer, ainsi que la plupart des autres mutants qui étaient à ses côtés. Durant sa capture, son petit ami de l'époque, mutant lui aussi, a tenté de la défendre et s'est fait assassiner sous ses yeux.
C'est après diverses tortures et expérimentations sur elle que les hunters l'ont vaccinée.

 Quels sont les effets secondaires dont vous avez été victime ?

Après plusieurs jours voire semaines à se faire torturer, il est relativement compliqué pour Giulia de déterminer quelles douleurs étaient dues au vaccin parmi les autres mais elle parle notamment de fortes migraines et d'insomnies. On peut aussi observer une certaine dégradation au niveau de son état psychologique, ou du moins une accentuation de sa paranoïa et de son impulsivité comme si ces traits de sa personnalité avaient pris le pas sur tous les autres. Elle s'énerve beaucoup plus vite qu'avant, s'imagine plus facilement persécutée et a beaucoup moins de limites.

 Comment gérez vous ce retour à la normale ?

La seule manière pour Giulia d'accepter d'avoir perdu son don et donc indirectement d'avoir perdu la dernière chose qui la reliait avec Pietra a été de rejoindre les hunters, de se rallier à leur cause. Son retour à la normale a été marquée par un ralliement à ceux qui avaient été ses ennemis, aujourd'hui elle considère qu'ils ont raison, les dégénérés sont un danger pour l'humanité et doivent être éradiqués.

PAYS : France DISPONIBILITÉ : 7j/7 principalement le soir et la nuit VOTRE AVIS SUR TH : Parfait ?    COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM :Mikael m'a soudoyée :3 PERSONNAGE : Scénario de Pietra. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Nope UN DERNIER MOT ? : Je débute soyez gentils  

Assise au milieu de nulle part dans une forêt je dépliais puis repliais distraitement un vieux bout de papier jauni, froissé et corné qui n'avait jamais quitté la poche intérieure de mon sac depuis mon départ il y a bientôt 2 ans. Je me rappelais l'avoir écrit à la hâte alors que je ramassais mes affaires avant de fuir et de commencer ce que j'appelle, non sans une certaine ironie, mes mois de survie façon Man vs Wild. Je ne me rappelais plus du contenu exact, je commençai donc à lire.

« Cher journal, c'est bien comme ça qu'il faut commencer non ?
J'ai toujours trouvé ça atrocement ridicule de s'adresser à un morceau de papier inanimé, à ce compte là autant s'acheter un chat...A choisir ça ne laisse pas de traces indélébiles de nos pensées et on ne risque pas de se relire dans dix ans en se disant qu'on était vraiment trop idiote.
Mais peu importe, je n'ai pas de chat, juste une feuille, un stylo et très peu de temps alors reprenons depuis le début.

Cher journal,

Je présume que je devrais me présenter avant toute chose, je suis Giulia Nelson-Byrd et je suis une mutante,  il n'y a qu'une toute petite part de la population qui est affectée mais les mutants existent bel et bien. Ma sœur Pietra et moi le savons depuis plusieurs années maintenant, nous avons le don d'influence verbal, voire de contrôle mental lorsque nous agissons ensemble mais nous ne le faisons quasiment plus.

Quand nous étions plus jeunes il y a eu un incident, nous nous sommes disputées pendant une séance de contrôle et notre cible ou victime, appelez ça comme vous voulez, a fini à l'hôpital.

A la suite de cela Pietra a commencé à avoir peur de notre don et nous avons arrêté de l'utiliser sauf en cas d'urgence, selon moi c'était dommage, il y avait encore beaucoup de choses que nous aurions pu apprendre mais tant pis, je n'irais jamais contre sa volonté.
Ma sœur a toujours été beaucoup plus sage que moi, probablement parce qu'elle est l’aînée, de quelques minutes mais l’aînée quand même, c'est elle qui m'a raisonnée quand j'ai commencé à avoir mes idées de révolte, et vu la tournure qu'ont pris les événements par la suite je ne peux que lui donner raison à présent, la violence est déjà assez omniprésente sans en plus vouloir en rajouter.
Nous avons eu beaucoup de chance d'échapper aux hunters, même si au fond la chance n'a pas grand chose à voir là dedans.

Je ne comprendrais jamais pourquoi ils veulent nous éradiquer...Certains dons peuvent être dangereux lorsqu'ils sont mal utilisés par des personnes mal intentionnées je le reconnais mais au fond ce n'est pas plus dangereux que de vendre librement des armes à feu alors que des humains normaux mais psychopathes peuvent se les procurer non ? »

-Si.

Le son de ma propre voix me surprit, je l'avais presque oublié, je n'avais pas prévu de parler à haute voix, juste de  penser très fort.

Je froissai la feuille de papier dans mes mains, je ne pouvais pas croire que j'avais pu un jour être l'auteure d'un tel ramassis d'idioties...La seule part de vérité là dedans tenait au passage du «se relire dans dix ans en se disant qu'on était vraiment trop idiote», mais dans mon cas, moins de deux ans avaient largement suffit pour en arriver à ce résultat.

Je soupirai longuement et sortis mon briquet de ma poche, il était temps de faire disparaître ça de la surface de la terre. C'était symbolique, brûler la dernière chose que je possédais encore qui me liait à mon ancienne vie, à la personne que j'avais pu être mais que je ne serais plus.
C'était comme un adieu, je me disais adieu à moi-même, sans l'ombre d'un regret.

J'allumai le briquet et regardai la feuille de journal intime se consumer. Dans un film ça aurait été le moment parfait pour une musique déprimante à souhait, mais dans la réalité j'avais plutôt envie de finir ça rapidement.
Je regardai ma main aussi, c'est vrai que j'avais toujours ma bague de fiançailles, c'était étrange qu'on ne me l'ait pas retirée, elle avait pourtant une certaine valeur mais je pense que lors de ma capture ce n'était pas franchement mes bijoux qui les intéressaient.
L'un dans l'autre, quelle importance ? C'était juste une autre chose que je devais retirer ici et maintenant.
Je la fis glisser et la laissai sur le sol, si quelqu'un la trouvait tant mieux ça ferait probablement une heureuse, quel intérêt j'aurais eu à la garder, mon fiancé était mort de toute façon, comme mon premier petit ami, à croire que je ne portais pas franchement bonheur à ceux qui m'approchaient.
Quoiqu'il en soit, ils méritaient leurs sorts et aujourd'hui si ils étaient encore en vie je les achèverais de mes propres mains sans hésiter.

Car aujourd'hui, si je recommençais un journal intime, il débuterait par

« Cher journal,
Je m'appelle Giulia Nelson-Byrd, j'étais mutante, je ne le suis plus et j'ai rejoint nos ennemis. ».