Sujet: Re: [Hot] Got me lookin' so crazy right now ♢ faithzekiel Dim 11 Oct 2015 - 1:45
Got me lookin' so crazy right now.
I look and stare so deep in your eyes, I touch on you more and more every time. When you leave I'm beggin' you not to go, call your name two, three times in a row. Such a funny thing for me to try to explain, how I'm feeling and my pride is the one to blame. 'Cause I know I don't understand, just how your love can do what no one else can.
Le souffle s'amenuisait au bord de ses lèvres, étouffé dans le cou de la mutante que son visage s'était empressé de retrouver en sentant que le silence ne persisterait plus longtemps. Leurs corps s'alignaient dans un tempo parfait, danse langoureuse menée à même le sol, les mains du médecin vagabondant le long des courbes de la brune en cherchant à s'accrocher à quelque chose, pour ne pas se laisser perdre pied. Son épiderme semblait prêt à s'embraser, rendu brûlant par l'effort, par la peur de se voir découverts, par le désir qui ne cessait d'exacerber le jeu de son bassin entre ses hanches. La caresse de ses jambes sur les siennes l'entêtait un peu plus, à l'instar de ses mains se promenant lentement le long de son torse. Les gémissements silencieux ricochaient les uns contre les autres, leurs lèvres scellées ne laissant guère plus que des souffles s'échapper. Nul besoin de plaisir hurlé à la gueule du monde. Les visages parlaient à eux seuls, les gestes, sa bouche se plaquant à son épaule tandis qu'il enfouissait la sienne dans sa chevelure en s'enfonçant un peu plus profondément en elle. Il la sentait se cambrer sous ses assauts, son buste comprimant le sien, et il ne jouait plus à s'éloigner, Zeke, collant chaque parcelle de sa peau à la sienne, son coeur répondant fermement au sien à travers ses côtes, de plus en plus ardemment. Tout s'accentuait de secondes en secondes, quelques gémissements échappant à son contrôle avant qu'il ne se rappelle brutalement le lieu, et qu'il n'aille les étouffer en plaquer ses lèvres aux siennes. Le temps s'était suspendu. Rien ne semblait destiné à perturber leur union. Rien, si ce n'était l'esprit provocateur de Faith. Et en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, ils roulèrent sur le côté sous l'impulsion de la brune. Surpris de se voir ainsi violemment repoussé tandis qu'elle le surplombait fièrement, Ezekiel arqua un sourcil interrogateur avant de la voir se pencher vers lui. Il avait envie de la toucher, tandis qu'elle laissait sa poitrine venir épouser son torse, puis sa main, remontant la ligne de ses pectoraux tandis que ses lèvres déposaient quelques baisers éphémères le long de son cou. Un léger sourire aux lèvres, la laissant jouir de son ascendant récupéré brutalement - puisqu'il s'agissait de cela, forcément - il étouffa un rire en l'entendant reprendre ses mots avant de le qualifier de prude. Bien. Elle tenait sa revanche, n'ayant visiblement pas oublié ses précédentes paroles. La descente de la brune le long de son corps crispa chacun de ses muscles sous le passage de ses lèvres et de la caresse de ses doigts, sa voix venant hérisser son échine tandis qu'il s'apprêtait à protester. Son regard baissé vers elle s'embrasa un peu plus encore, tandis que ses poings se serraient en réponse à la promenade de sa langue. Portant une main à son visage tandis que son regard s'incrustait dans le plafond, réalisant ce qui était en train de se passer, ce qui venait déjà de se passer et tout ce qui allait inéluctablement se passer ensuite, le médecin darda à nouveau ses prunelles azurées sur la mutante lorsqu'elle lâcha avec satisfaction une ultime pique à son égard. Prude et chaste, il pouvait encore l'accepter, mais fragile, fragile.. « Fragi... » Le murmure s'acheva dans un grognement de surprise et de pseudo-mécontentement, ses paumes brutalement plaquées au plancher et son corps répondant au quart de tour. La chaleur de lèvres de Faith se répandit de manière insoutenable le long de sa virilité, électrisant ses nerfs tandis qu'il tentait de demeurer silencieux. L'exercice se révélait complexe, les décharges de plaisir pur s'élevant tandis qu'il tournait la tête un instant vers la porte, l'ombre des allées et venues dans le couloir lui apparaissant parmi les ombres défilant le long du rayon lumineux se découpant dans l'encadrement. Ses paupières s'abaissèrent fermement tandis qu'il réprimait un nouveau râle rauque en venant planter férocement ses dents dans son avant-bras. La tension atteignait son comble sous les mouvements de Faith qui maîtrisait son corps comme si elle l'avait déjà apprivoisé, trouvant chaque point faible à mesure que les secondes s'écoulaient dans une lenteur insoutenable.
Et insoutenable, le plaisir le devenait, de plus en plus. Se redressant soudainement en position assise, Zeke ne mit pas plus de quelques secondes à relever le visage de la brune vers lui. Son souffle haletant lui tournait la tête, et il attrapa son visage entre ses larges paumes pour l'approcher du sien, son regard planté dans ses iris céruléens. Glissant ses mains le long de son dos pour la ramener vers lui, une main passée dans ses mèches en bataille pour les repousser derrière ses épaules, il abordait un faux air timide lorsqu'il reprit la parole. « Il faut y aller doucement avec les gens fragiles comme moi. » Comme si ça l'avait dérangé d'une quelconque manière. Son palpitant affolé prouvait le contraire. Profitant de cet instant de flottement pour se remettre de ses émotions, et pour laisser le temps à son corps de calmer légèrement ses ardeurs, le médecin ne tarda pourtant pas à s'emparer de ses cuisses. L'attirant contre lui, sur ses genoux repliés, une main sur sa nuque pour bien capter son regard, un sourire pointa au coin de ses lèvres tandis qu'il la détaillait. « J'crois bien que tu vas finir par me rendre dingue. » Le sourire s'était estompé sur ces mots, parce qu'il ne parlait pas seulement de l'instant présent, de l'effet envoûtant qu'elle pouvait avoir sur son corps. Mais bel et bien de ce qu'elle procurait à son être dans sa globalité. Il se sentait entier. L'affreuse entaille qu'avait laissé Constance dans son coeur handicapé et dans son esprit malmené semblait enfin tarir doucement son hémorragie de souffrance. Mais surtout, cette partie de lui qu'il avait cru perdue réapparaissait lentement. Il se voyait à travers les yeux de la télékinésiste, le regard le plus objectif à son égard depuis quelques mois. Parce qu'il n'avait pas à lui mentir. Il n'avait pas peur de la décevoir. Et subitement, le temps d'une rencontre dans un bureau, tout semblait simple. Et tout s'inscrivait au fer rouge dans l'esprit du médecin. Il était amoureux d'elle. Inévitablement. Et pour achever cet instant de confidence, dans cette simple phrase qui signifiait pourtant beaucoup, il acheva ce qui avait été commencé, retournant les positions pour se retrouver de nouveau au-dessus de la belle, scellant l'union des corps dans le mouvement tandis qu'il déposait ses coudes de part et d'autre de son visage. Parce qu'elle avait beau être forte, il voulait l'être pour elle, à son tour. Ne pas se contenter de suivre. Ne pas se contenter de baisser la tête. Ne plus se contenter de subir, de laisser ses proches s'éloigner. Merry, Skylar. Ne plus agir comme un hypocrite par facilité. Il avait envie de prouver que non, il ne serait plus faible, pas comme il avait pu l'être. Il ne laisserait rien lui arriver. Il ne la laisserait plus filer sous le prétexte de le protéger. Le schéma assemblé clairement dans son esprit, les sentiments acceptés, rien n'eut plus la même ampleur. Et lorsque Zeke s'engagea de nouveau entre ses reins, plaquant son torse à son buste pour clore le mouvement, le plaisir qui l'assaillit n'avait rien de comparable avec les précédents. Une main agrippant sa cuisse, la seconde plaquée au sol pour soutenir son poids sans l'écraser, il ne brida plus ses mouvements, ne chercha plus à jouer, se foutant bien duquel craquerait le premier. Parce qu'elle avait pris l'ascendant sur lui dès qu'elle avait séduit son esprit et conquis son coeur, s'y créant une place bien différente de celle qu'occuperait toujours sa défunte épouse. Il y avait quelque chose de viscéral dans cet affection, cet amour qu'il avait nourri à son égard sans même s'en apercevoir. Ce quelque chose qui l'étourdissait de plus en plus, à mesure qu'il approchait du point de non retour.
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Faith Cunningham
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Sujet: Re: [Hot] Got me lookin' so crazy right now ♢ faithzekiel Dim 11 Oct 2015 - 17:33
Got me lookin' so crazy right now
You're the light, you're the night. You're the color of my blood, you're the cure, you're the pain. You're the only thing I wanna touch
Pudeur. Indécence, cette lenteur qui faisait de lui un prude dans toute sa grandeur d'âme. Sa froideur qui se heurtait pourtant à son visage d'enfant qui ferait succomber la première midinette qui aimerait faire sa coquette pour le séduire. Faith n'avait jamais voulu le séduire, préférant le maudire en venant l'écraser dans la honte de ses actes. Cette pudeur, qui rognait son cœur et qui prétendait l'écarter de ses mœurs. Drôle d'erreur que de prétendre que vivre c'était renoncer à un palpitant dont chaque battement venait se fracasser contre l'horreur de la réalité. Ce prude, qui laissait place à un homme brute qui avait un but. Elle n'avait rien demandé, rien exigée, il avait suffi de faire preuve de culot. Chaste. Inutile de s'expliquer, ce mot n'avait rien de vaste. Il ne l'avait jamais maté ou même touché avec un désir ardant entre ses mains avant ce soir. Chaste, pour beaucoup, semblait être un défaut. Faith en arrivait à douter de cette idée depuis le début de cet entrevu dans le bureau. Fragile. Cette fragilité, qui semblait le dévorer, son corps et son âme et qui donnait l'impression qu'il était déjà fissuré de l'intérieur et que tout le reste n'était qu'une image. Cette idée, fausse de sa personnalité, totalement à l'opposé des fréquentations de la connasse de service. Dévorant sa chair, se faisait dévorer la sienne en retour, chaque idée sur la personnalité du médecin venait à se faire massacrer contre la réalité. Dans cet échange dévorant se révélaient des réalités, venant glisser ses lèvres jusqu'à l'intimité du médecin. Venant fondre ses lèvres en glissant ses mains sur ses cuisses. Cela remontait à loin de profiter d'un contact physique aussi prolongé, aussi intense et dérobant autant de l'intimité d'autrui. Cet acte que nombreuses féministes farouches assimilaient à un acte de soumission, mais la brune se sentait comme l'égale d'Ezekiel, et non pas sa chose comme cela fut trop souvent le cas. Faith promenait ses lèvres langoureuses, sa langue caressant chaque grain de peau d'Ezekiel dont elle se persuadait qu'il ne pourrait plus lui cacher. Le déshabiller en un claquement de doigt, un désir de possession qu'elle assumait, mais qui marchait dans les deux sens. Déplaçant son regard sur son amant, probablement que la pique aurait été encore plus acerbe si elle ne s'exerçait pas à une autre activité. Y prenant un plaisir vicieux, rendant chaque contact entre la langue et la verge du médecin plus long et langoureux. Ses doigts fins venaient caresser le reste du corps de l'homme pour se perdre dans des contacts multiples. Partout, il était à elle de tout son être sans distinction. Accélérant parfois ses mouvements, entendant son partenaire émettre des gémissements beaucoup plus masculins que l'imagination de Faith n'avait plus imaginé avant ce soir. La brune se savait libre de ses mouvements, libre de dévorer tout ce qu'elle voulait chez lui sans que ce dernier ne daigne montrer un refus. Un contrôle, presque total sur le moment. Presque.
Ezekiel vint finalement se redresser. Retrouvant un contact plus tendre, plus délicat alors qu'il venait la réclamer plus proche de lui. Une position beaucoup plus égalitaire, plus propice aux échanges et à un instant de répit. Cet étrange regard, ce moment inexplicable où les deux corps étaient séparés, avec cette sensation dévorante d'un manque énorme que rien ne pouvait combler. Le laissant toucher sa chevelure – qui n'avait rien de grandiose à cet instant - tandis qu'elle glissait ses mains sur sa nuque en plaçant ses bras sur son torse sans violence. Le médecin affichait un air qu'elle appréciait, mais alors qu'il affirmait une idée, la réalité vint à nouveau se fracasser contre les deux profiteurs. Déplaçant sa main sur la joue du médecin, venant caresser de son pouce sa blessure sans pour autant porter un regard accusateur. Sans le mépriser ni même lui dire qu'il aurait dû se taire, sans pour autant l’applaudir. Faith n'avait rien attendu de lui, ou du moins, elle voulait s'en persuader plus que tout. Cette blessure, dont elle n'était pas la cause, la brune n'avait absolument pas pour envie de se mettre au centre du monde. Il avait fait cela pour lui, pour ce qu'il était au fond, et pas ce que le monde voulait de lui. C'était dans cet échange, sur cette simple révélation, que l'échange langoureux avait démarrée bien plus vite que la brune ne pouvait l'expliquer. C'était de la malice dans ses yeux, mais Faith aimait voir plus loin que ça. « Je ne suis pas douce, moi. » Lui rendant un sourire complice alors qu'il rapprochait la demoiselle de son corps à nouveau, sa respiration retrouvait pourtant enfin son souffle quotidien. La brune quitta la blessure sur le visage du médecin sans pour autant occulter son envie brûlante de massacrer les auteurs de cette trace sur le visage d'Ezekiel. Laissant couler ses bras par-dessus ses épaules alors que son regard s'acharnait à rejoindre les yeux azur du médecin tandis que les corps se frôlaient à nouveau, s'épousaient sans pour autant se consommer. Il souriait sans surplus, propageant son regard de braise sur le corps de la brune qui l'observait en silence. La brune afficha un visage confus à sa remarque, comme une belle déclaration qui se mélangeait à une étrange menace. La mutante se mordit la lèvre inférieure en laissant échapper un léger sourire, haussant les sourcils en baissant légèrement le regard puisqu'il tenait fermement sa nuque. Combien de gens, avaient-elles brisées sur son chemin ? Beaucoup. Combien de gens tentaient de l'aider en vain ? Trop. Pourquoi cela serait-il différent avec lui ? Parce qu'il n'était pas question de mutation ou de chasse dans cette histoire. C'était une histoire, banale, et non pas un dilemme politique. Ils savaient qu'ils risquaient de tout perdre, qu'ils finiraient dans les méandres d'une tombe avec le poids de la trahison sur la conscience. Ouvrant une première fois légèrement la bouche, sans parvenir à en sortir un son pour finalement replonger son regard dans celui du médecin. « Je crois que j'adore ça, que tu combles un manque chez moi. Atrophié, désespéré, malmené, tu as fais pour moi bien plus que je pourrais jamais en faire pour toi. Je crois aussi que j'te préfère sans ton t-shirt, voir même nu dans mon appartement. » C'était idiot de répondre cela, mais elle n'avait pas d'autre réponse, si ce n'est qu'elle était désolée. Elle l'était, profondément, mais cela ne sortirait pas.
Les positions se réinversèrent alors, le dos de la mutante venant caresser le sol du bureau illuminé. Étrangement, cela fut un léger rire qui s'extirpa des lèvres de la demoiselle, incontrôlé le voir autant bestial en une seule soirée. Venant prendre le dessus tout en se glissant en elle dans un mouvement presque trop harmonieux pour paraître réaliste – pas du tout inexpérimenté le monsieur. Faith ne supportant plus cette lutte, ce besoin de contrôle, elle lâchait prise dans sa totalité. Elle fut toujours attirée par les hommes de pouvoir, mais c'était peut-être qui attisait ce trait de caractère à l'excès. Oui, Faith Cunningham appréciait la jalousie, l'idée qu'une personne l'aimait au point de perdre ses moyens à la simple idée que quelqu'un d'autre la regardait dans son intégralité. La brune le rendait plutôt bien, et probablement qu'avec un médecin, cela serait pire que tout. La résistante vint glisser ses mains jusqu'au bas du dos de son amant dans un geste vif. Chaque geste était plus virulent, plus violent, plus amoureux que les précédents. La demoiselle venait à se perdre dans la torpeur de son compagnon. Incapable de prononcer son nom au complet, prononçant quelques « Zeke » ou encore « Zek » sans jamais parvenir à achever sans achever le tout dans une expression jouissive légère qui s'extirpait de ses lèvres. Venant épouser les lèvres d'Ezekiel à chaque moment de surplus, incapable de se taire, préférant venir noyer ses lèvres contre celui qui en était l'auteur. Il était partout, la mutante se laissait bouffer, il était partout, son odeur enivrant la révoltée, ses mains venaient embraser sa chair tandis que sa virilité ne cessait de se glisser en Faith sans candeur. Les instants s'écoulèrent, incapable de reprendre le dessus, de parvenir à lui dire qu'elle en voulait encore plus, que ce n'était jamais assez que tout ce qu'elle avait à lui dire c'est qu'elle voulait son corps tout en entier en elle sans demi-mesure et qu'il était à elle dans son intégralité. La brune sentit l'adrénaline monter, son corps sembla se saccader, venant peu à peu perdre sa respiration, comme un étouffement qui dévorait sa respiration. Son corps semblait devenir fébrile, serrant ses doigts sur les bras d'Ezekiel. Un lâché prise total, une respiration qui se perdait en saccade, les tétons qui pointaient bien malgré elle au contact de son amant. La brune sentait même sa mutation lui échapper, quelques objets vinrent à se soulever dans la pièce dans le silence d'un moment d'intimité. Venant se perdre dans des sons aigus qu'elle ne pouvait même pas espérer taire. Venant s'abandonner, entière et sans voile pour celui qui lui accordait un degré d'excitation supérieur à tout ce qu'elle pouvait quémander. Faith laissa une respiration haletante, dépassant les précédentes tandis que son corps arrivait au paroxysme du plaisir. La lumière s'éteignit dans un léger geste de main pour ne laisser que les ombres régner sur les deux corps dans une osmose idéale. Il n'avait rien, de chaste.
love.disaster
Ezekiel Blackwell
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Sujet: Re: [Hot] Got me lookin' so crazy right now ♢ faithzekiel Dim 8 Nov 2015 - 14:41
Got me lookin' so crazy right now.
I look and stare so deep in your eyes, I touch on you more and more every time. When you leave I'm beggin' you not to go, call your name two, three times in a row. Such a funny thing for me to try to explain, how I'm feeling and my pride is the one to blame. 'Cause I know I don't understand, just how your love can do what no one else can.
Les syllabes de son prénom résonnaient en désordre à ses oreilles, invocations se perdant entre deux souffles entremêlés de la belle, achevant d'attiser la fébrilité et d'exalter les sens. Les phalanges blanchissaient sur le sol, muscles crispés sous les décharges brûlantes ondulant le long de ses nerfs, s'insinuant profondément dans la chair pour tendre chaque parcelle de son épiderme. La danse erratique se faisait irrégulière tandis qu'il s'accolait un peu plus encore à sa peau brûlante, chaque impulsion de ses reins s'accentuant au fil des secondes. Les objets s'animaient autour d'eux, quittant leur socle d'immobilité sans qu'il n'y prête attention, trop concentré à retenir les râles qui tentaient de passer la barrière de ses lèvres. La terre aurait tout aussi bien pu se mettre à trembler sous leurs corps en fusion qu'il n'en aurait rien remarqué, sans doute incapable de discerner quoi que ce soit d'autre que les tremblements frénétiques de leurs êtres enchevêtrés. Il n'y avait plus qu'elle, son odeur, ses lèvres, ses cheveux dans lesquels disparurent les doigts du médecin peu avant d'atteindre l'apogée de leur épopée tumultueuse. Son souffle extatique auquel se mêla bientôt à nouveau celui d'Ezekiel, incapable de se contenir davantage, chaque nouvelle saccade intensifiant l'expression d'un plaisir intenable, rugissant au tréfond de ses entrailles et s'évadant en autant de gémissements sonores. La pénombre tomba brutalement sur le bureau en le laissant haletant, le coeur battant à tout rompre en se fracassant à chaque salve de jouissance l'envahissant brutalement. La respiration précipitée butait contre l'oreille de la télékinésiste, le corps du médecin s'arquant dans une ultime décharge électrisante dans un émoi culminant, effaçant tout. Il n'y avait plus dans l'obscurité qu'elle et lui, plus aucun repère spatio-temporel, plus de notion d'hôpital, de jour ni de nuit. Le palpitant qui s'abattait contre ses côtes sans qu'il ne sache bien s'il s'agissait du sien ou de celui de Faith pour unique point d'ancrage dans l'opaque noirceur les engloutissant. Une main quittant la cuisse svelte pour venir trouver au hasard le front de la mutante, s'y déposant en disciplinant les mèches emmêlées, ses yeux aveuglés ne discernant qu'à peine la position de son visage. Ses lèvres se déposèrent une ultime fois sur celles de Faith, trouvant leur chemin dans les ténèbres dans une facilité déconcertante, heureuse coïncidence. Fébriles, essayant pourtant de regagner un calme qui ne se décidait pas à s'instaurer, elles y imprimèrent une pression incertaine, ne témoignant que trop de l'égarement du médecin. Les pulsions charnelles se disciplinaient doucement, et en quelques instants chaque chose sembla reprendre sa place originelle. Prenant conscience du plancher sous la paume de sa main, des légers rayonnements lumineux émanant de la porte, les séparant du brouhaha qui se tenait de l'autre côté. Réalisant une nouvelle fois ce qui venait de se produire, où, et comment. Son imprudence lui sautant à la gueule tandis que l'écho des voix résonnant derrière les murs lui rappelait brutalement l'existence du monde qui les entourait. L'insouciance éphémère tendait à disparaître, au rythme des trépidations d'un coeur qui s'apaisait progressivement. Et une pudeur subite s'empara de l'homme, familière incertitude cheminant dans son sillage depuis des années déjà. Humectant ses lèvres en y notant la persistance du goût de celles de Faith sur le bout de sa langue, l'homme se rassura un instant de l'assombrissement qui avait pris place autour d'eux, camouflant les expressions qui pouvaient traverser son visage. Ces émotions qui ne justifieraient que trop cette fragilité évoquée auparavant. Cette fragilité qui n'avait sans doute rien d'appétissante, et qui lui remémorait brutalement qu'il n'avait jamais été cet homme confiant, cet homme imposant qui s'était glissé entre les cuisses de la mutante dans une confiance infaillible, et la timidité griffa brutalement son visage tandis qu'il se retirait, déliant leurs corps emmêlés en essuyant d'un revers de main la sueur qui avait humidifié son front. « Hm. Je crois que j'irai jamais plus au boulot de la même manière. » Certainement une manière étrange de rompre le silence de cet "après", de cette fin d'ébats qu'il ne savait comment aborder. Un rire nerveux lui échappa avant qu'il ne se racle la gorge une énième fois. Bravo, Zeke, bientôt l'obscurité ne suffira plus à camoufler la gêne qui transparaît déjà dans ta voix. Il se maudissait intérieurement de paraître si réservé, subitement. A croire que la brutale chute de testostérone avait emporté avec elle toute la fougue et toute l'assurance. Il ne regrettait rien, pourtant. Absolument rien. Et la peur qu'elle l'interprète de cette manière le tétanisa un peu plus encore, tandis qu'il se redressait en abandonnant la chaleur de Faith un instant. Assailli par l'air frais de la pièce, et regrettant immédiatement ce geste malhabile qui n'avait pourtant rien d'un mouvement de recul. « Je.. Merde. » Plaquant une main sur son front à lui pour camoufler ses sourcils froncés au dessus de ses yeux, sa paume écrasant son visage comme s'il avait pu disparaître. Pourquoi ne pouvait-il pas simplement s'exprimer convenablement ? Ne pas bafouiller à la moindre tentative ? Pourquoi n'avait-il pas suffisamment de cran pour la garder contre lui un instant, resserrer l'étau de ses bras autour de son corps pour qu'elle comprenne à quel point chaque seconde avait été importante. Et lui parler sans trembler, lui dire qu'il était assuré d'une chose, celle de ne pas oublier, de ne pas disparaître. D'avouer que s'il cédait sous les coups incertains d'un coeur, elle en était l'unique métronome. Qu'elle le bouleversait au plus profond de lui-même. Tout se réassemblait dans son esprit et lui revenait en pleine gueule. La peur de la voir s'éloigner à nouveau, ou d'être contraint de le faire lui-même. Toutes les incertitudes qui encadraient leur relation, si subtilement oubliées tandis que leurs êtres s'assemblaient comme si rien ne pourrait plus les séparer. L'attirant vers lui avec moins de vigueur, moins de fermeté, plus doucement, Zeke glissa ses doigts sous son menton pour s'assurer qu'elle se tenait bien en face de lui, l'écho de ses paroles encore bien ancrées dans son esprit. « Tu sais pas, à quel point tu as fait pour moi, Faith. Tu sais foutrement pas à quel point j'avais besoin de toi. » Son âme à nue, son courage assemblé pour prononcer les seules paroles capables d'être prononcées à haute voix, l'obscurité s'estompant à mesure que ses yeux s'y accomodaient. « A quel point j'ai besoin de toi. » Rétablissant ses déclarations au présent, en abandonnant la facilité du passé, tandis qu'il se crispait à nouveau en réponse aux pas martelant le couloir devant son bureau. « Rhabille toi, on a eu de la chance et vaudrait mieux que ça continue. » Un baiser furtif déposé sur sa joue avant de se remettre debout, tâtonnant jusqu'à l'interrupteur avant de se figer dans son plus simple appareil en prenant conscience du bordel qui régnait dans la pièce. « J'm'occuperai de ranger. » Posant les yeux sur la mutante, un léger sourire monta au coin de ses lèvres devant l'absurdité de la situation. Qui bizarrement n'avait plus rien d'absurde, devant le corps parfaitement sculpté de la jeune femme. Serrant les mâchoires pour arrêter de sourire comme un idiot, comme un puceau face au premier corps nu qu'il découvrait sous son regard innocent, Zeke s'empara rapidement de ses vêtements pour se rhabiller le plus rapidement possible, de peur d'être découvert, achevant de perdre les vestiges de son aplomb.
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Faith Cunningham
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SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
Sujet: Re: [Hot] Got me lookin' so crazy right now ♢ faithzekiel Dim 8 Nov 2015 - 15:54
Got me lookin' so crazy right now
You're the light, you're the night. You're the color of my blood, you're the cure, you're the pain. You're the only thing I wanna touch
Les rêves comme les feuilles tombaient, dans un cycle infini dont la réalité persistait à rappeler que le changement n'était pas pour demain. Le vide s'empara à nouveau du corps de Faith tandis qu'il l'abandonnait d'une simple séparation physique. Il était toujours là, mais les corps reprirent leurs libertés, chose naturelle, mais qu'elle ne pouvait pas supporter sur l'instant présent. Cette atroce sensation de se perdre dans une passion qui se fanerait de toute évidence, une passion qui ne connaîtrait jamais de retour véritable. Cela fut cette émotion qui résonna en Sky' : le déjà-vu. Cette même sensation, de se donner, et finalement de se retrouver abandonné. Son corps fut toujours son argument de défense premier, celui qu'elle pouvait prétendre vendre sans jamais pousser le vice. La brune se remémorait la douleur du temps vécu, de ces heures à s'offrir, pour toujours revenir à une conclusion : son corps n'irait jamais de pair avec son âme. Cette triste sensation, elle l'a ressenti aux côtés de son mentor durant deux lourdes années, et contre toute attente c'était ce même dédain pour ce qu'elle offrait de plus qui venait la dévorer. Triste cycle, que d'être éternellement la poupée sans jamais être la pensée. Ezekiel ne lui devait rien, venue de son plein gré et ayant poussé le crime sans jamais se focaliser sur ce qu'il désirait. Faith avait une palette d'émotions limitée, et cela pouvait sans doute s'expliquer par sa capacité à tomber de haut lorsqu'elle confiait ses mœurs les plus intimes. Le silence n'était pourtant pas similaire à son passé, les respirations vibraient toutes deux, et aucune ne disparaît dans les ténèbres d'une autre pièce que celle du bureau. La mutante sentait son corps nu, mais la honte ne venait pas la dévorer. Elle se sentait aimée, mais fut un temps, où son passé lui avait répété que l'amour n'était qu'une illusion. Tant pis, la demoiselle embrassait pleinement cette berceuse d'illusion. La brune se redressa alors, plaçant ses bras en croix sur sa poitrine et repliant ses jambes contre elle. La nudité ne fut jamais un problème chez elle – bordel de merde ça serait le comble si elle était prude, - mais cela nuançait avec la fraîcheur ambiante qui régnait dans la pièce. La demoiselle se revoyait, des années avant, et c'était cela dont elle se protégeait et non pas du regard de celui qui l'avait déshabillé. La remarque du médecin ne fut en rien bénéfique à la situation, comme un gosse qui tenterait de sauver un rencard foiré. « Je crois que j'irai plus souvent à l’hôpital. » Pour une fois : elle appréciait l'endroit. Son ton n'était pas particulièrement moqueur, c'était vide, presque inerte, un texte de mort pour des cadavres qui déambulaient dans des mensonges. La maladresse du médecin avait un charme qu'elle appréciait, mais ce charme pouvait aussi bien se révéler blessant par moments. La mutante se contenta de secouer légèrement la tête face à sa maladresse en venant passer une main dans ses cheveux en pagaille.
Un contact plus doux fit son apparition, une tendresse – clairement la bienvenue – que le médecin vint lui-même engager. La mutante se laissa faire en silence, gardant ses mains sur sa poitrine comme pour défendre son pauvre cœur. Ses premiers mots semblaient beaux, mais cette terrible sensation de n'être qu'une distraction de passage fit son retour fracassant dans l'esprit de la demoiselle. Guérir, pour ensuite se débarrasser du remède. Faith ne croyait pas à cette théorie, et il vint lui-même corriger ses dires : maladresse. Il n'avait rien d'un don Juan, et c'était cela qu'elle aimait dans le fond : il sortait des sentiers battus. La blonde ne voulait pas d'un beau parleur, et elle préférait quelqu'un d'apte à se tromper plutôt que de faire face à un baratineur. C'était cela la différence qu'elle éprouvait entre le passé et Ezekiel : il ne voulait en aucun cas la briser. La subtilité se vivait, elle ne se devinait pas. La demoiselle se contenta d'un petit sourire en coin avec un regard légèrement moqueur tout en hochant la tête, il se perdait dans des délicatesses, et cela était presque plaisant. Faith se détacha finalement de lui en se redressant lorsqu'il évoqua de manière discrète les aux revoirs à venir. Le baiser sur la joue fit rouler des yeux la demoiselle. La fougue du moment était totalement partie ? Au point de l'embrasser sur la joue ? C'était mal connaître Faith. La blonde soupira alors à la recherche de ses vêtements et elle détourna le regard en direction de son amant face à sa dernière remarque. « Je ne comptais pas t'aider pour ça. » La mutante se retourna finalement pour entreprendre la recherche de ses habits, enfilant ses couches, unes à unes. L'idée de jouer la sensualité lui effleura l'esprit, mais il suffisait d'un manque profond de chance pour qu'une infirmière débarque, alors il ne valait mieux pas trop jouer. Faith se retrouva finalement assise sur le bureau du médecin pour renfiler ses chaussures à talons en observant Zeke vêtir son corps tandis qu'elle se mordait furtivement les lèvres. La mutante descendit finalement à nouveau de son siège, son trench sur les épaules en laissant claquer ses chaussures à nouveau sur le sol que son corps tout entier foula. Se plaçant finalement fasse à Ezekiel en venant plaquer ses lèvres sur les siennes en nichant sa main dans sa nuque quelques instants tandis que l'autre venait effleurer le visage du médecin. Se détachant finalement, c'était son au revoir. « Tu embrasses mes lèvres, pas mes joues. » La brune soupira finalement en perdant son léger sourire taquin pour détourner la tête du médecin et caresser de ses doigts les blessures qui occupaient son visage. Ils en reparleraient, et il le savait. « Tu es à moi, et on reparlera de ça. » Se séparant finalement de lui pour se diriger vers la porte, ouvrir cette dernière avec toute la classe qui lui était propre. La mutante réagissait à sa manière tandis qu'Ezekiel gérait cela comme il pouvait. L'un laissait paraitre son absence de confiance tandis que l'autre en débordait pour masquer son être. Ce vide, qui persistait, il le comblait.
love.disaster
THE END
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Sujet: Re: [Hot] Got me lookin' so crazy right now ♢ faithzekiel
[Hot] Got me lookin' so crazy right now ♢ faithzekiel