Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maîtrisez à l'heure actuelle
C'était il y a peu de temps. Bien que Costia devrait se rappeler de ce jour toute sa vie, elle ne se souvient que de quelques bribes de souvenirs tant son esprit était rempli de confusion et d'incompréhension. L'adolescence, cette période où l'on est loin d'être mature et où l'on fait tout impulsivement. Costia, ne l'a pas vécu de la même matière. La jeune femme avait du acquérir une certaine maturité assez tôt, en s'occupant de ses frères et sœurs cadets et de son père malade. C'était un matin, ou un midi, c'est assez flou. Alors que Costia préparait à manger pour ses frères et sœurs, son frère cadet, âgée de cinq ans à l'époque s'était malencontreusement coupé la main à cause d'un couteau qui traînait sur la table à manger. Affolée à la suite d'un cri strident de douleur, Costia se dirigea vers son jeune frère d'un pas affolé. Elle lui tenait la main en couvrant la plaie pour ne pas que du sang tombe un peu partout. Mais à peine était-elle montée dans la salle de bain que la blessure avait disparue. Seul du sang restait dans la paume de la main. Tout le reste était parti, y compris les cris de douleurs de son frère. Étonnement, à aujourd'hui Costia se surprend à savoir utiliser son don à son bon vouloir, bien qu'elle doive recourir à une certaine force mentale et une grande concentration.

avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
Un seul, une unique fois. Costia se rappelle parfaitement de ce jour. Il faisait nuit et seule la lumière de la lune et les lampadaires artificiels venaient illuminer les chemins sombres. La jeune femme venait de quitter son travail à une heure assez tardive, mais des bruits sortant de l'obscurité vinrent retenir son attention. C'est là qu'elle le vit, gisant sur le sol après une interaction des plus violentes entre un mutant et lui. Il se vidait de son sang. Tout cela parce qu'il voulait détruire un être semblable à Costia. Et pourtant ce soir là, elle n'a pas pu s'empêcher de le sauver. Elle ne regrette pas. Elle sait qu'elle l'aurait fait pour n'importe qui. Mais elle est comme cela, Costia.

utilisez-vous beaucoup votre don ?
Sa nature altruiste et son travail d'infirmière l'obligent à l'utiliser presque quotidiennement. Bien que la jeune femme soit bien au courant du danger que cela pourrait entraîner. Mais elle ne peut s'en empêcher. Dès qu'elle voit que quelqu'un a besoin d'elle d'une quelconque façon et qu'elle ne peut pas faire disparaître les douleurs, elle fait tout pour essayer de soulager les peines de ses interlocuteurs, quitte à utiliser son don. Un enfant qu'elle verrait tomber dans la rue, un patient de l'hôpital ou bien un hunter gisant sur le sol, Costia ne serait se retenir d'aider les personnes autour d'elle.

que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
Costia n'a pas vraiment d'avis. Bien qu'elle ne soit pas contre le fait que quelques personnes prennent la cause des mutants en main, pour les défendre. Mais elle aimerait juste qu'il n'y ait plus de violence et que toutes ces guerres cessent. Si elle en avait le pouvoir, elle aurait déjà mis fin à tout ça. Mais elle ne le peut pas, bien qu'elle fasse de son mieux pour voir le bien dans toutes les personnes qu'elle croise. Elle est convaincue que tout le monde possède une part, de bonté. Certains la dissimule sous une une carapace et d'autres pensent l'avoir perdu à cause de blessures qu'ils pensent incurables. Mais Costia voudrait pouvoir redonner de l'espoir à tout le monde.

PAYS : france. DISPONIBILITÉ : 7/7j, excepté en période d'examens. VOTRE AVIS SUR TH : je le trouve parfait, je suis tombée sous le charme du design ainsi que du contexte. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : par le biais de votre publicité sur bazzart, de plus je me suis déjà inscrite, cependant je ne suis pas restée longtemps, je compte bien changer cela. PERSONNAGE : scénario de ren. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : nope, pas du tout. UN DERNIER MOT ? :      

I. Un doux parfum de menthe régnait dans l'air doux de la bâtisse. Les flocons de neige avaient déjà envahis le sol désormais blanc et froid. Costia avait toujours aimé cette ambiance, froide mais agréable. L'hiver s'était installé à Riadcliff et les décorations de noël avaient déjà été installées par quelques habitants. Les Manning avait eu eux aussi, l'habitude de décorer la maison pour les fêtes, c'était une activité que tout le monde partageait. Mais depuis que la mère de Costia les avait quitté, tout avait changé. Leur père avait sombré dans une dépression et Costia avait prit le rôle de mère en s'occupant de ses frères et sœurs. Rôle qu'elle tenait à cœur. Elle voulait donner à ses cadets la même éducation, pleine d'amour et de bonheur qu'elle avait reçu. Ses mains étaient occupées à cuisiner pour toute la famille. L'horloge annonçait que le temps était passé trop vite et que la jeune fille ne s'était pas rendue compte du temps qu'elle avait passé dans la cuisine. Mais c'était étrange, la bâtisse était calme. Aucun cris d'enfants. Seuls des rires s'échappaient quelques fois de l'étage. Rires qui donnaient à Costia le sourire aux lèvres. Ses frères et sœurs étaient trop jeunes, bien qu'ils avaient tous ressentis une énorme peine au décès de leur mère, ils ne se rendaient pas encore compte ce que cela engendrait. Et Costia aurait aimé que ça se passe de la même façon pour elle. Qu'elle aussi parfois, se laisse aller aux rires. Mais c'était cette douleur qu'elle ressentait, qui lui donnait la force de tenir le coup pour sa famille. Un cri strident vint rompre le silence. Prise de surprise, Costia se retourna en sursaut et fit tomber ce qu'elle tenait dans ses mains. Elle se dirigea d'un pas inquiet où les pleurs d'un enfant résonnaient dans le vide. Son père, qui était endormis dans un fauteuil ne sourcilla pas, il ne semblait pas entendre les cris de douleurs survenir de la salle à manger. Le frère cadet de Costia était assit par terre, en pleurs, la main en sang. Arrivée à sa hauteur, la jeune fille exerça une pression sur la plaie de son cadet. Sa main était recouverte sur la sienne, prudemment. Elle serra son frère contre elle pour essayer de le calmer. « Oh Arthur. » elle le serra de plus belle contre sa poitrine. Elle pouvait sentir son cœur battre si fort, on aurait dit qu'il voulait s'échapper de sa poitrine. Costia caressa les cheveux de son jeune frère d'une main délicate avant de le relever. « On va désinfecter tout ça et on va mettre un beau pansement. D'accord? » Arthur sourit doucement. Des larmes encore accrochées aux yeux telles des goûtes de rosée et les joues rosies par les cris. Lorsqu'ils furent tous deux arrivés dans la salle de bain, la jeune fille récupéra des pansements, des compresses ainsi que du désinfectant pour soigner la plaie. Mais lorsqu'elle enleva sa main, elle ne comprit pas directement ce qui venait de se passer. La plaie auparavant béante au milieu de la paume de la main avait maintenant disparue. Seul du sang, était encore présent. Costia leva les yeux vers son frère cadet qui avait maintenant un grand sourire accroché aux lèvres. « J'ai plus mal. Tu m'as guéri! » les yeux d'arthur brillaient d'admiration devant sa sœur. Costia lui rendit son sourire, bien qu'elle ne comprit pas ce qu'il venait de se passer.

II. C'était encore une de ses longues journées à l'hôpital. Costia n'avait pas eu un seul moment de libre. Mais cela ne la dérangeait pas tant que ça. Elle préférait être occupée, voire trop, au lieu de se sentir inutile. Ses cheveux roux vinrent fouetter le vent au rythme de ses pas. C'était une belle nuit, quoiqu'un peu fraîche. Une légère brise venait caresser sa peau nue, ce qui la fit frissonner. Les rues étaient vides, l'heure tardive en était sans doute la raison. Cependant, un gémissement vint attiser sa curiosité. Regardant autour d'elle, Costia remarqua qu'elle était seule dans la grande rue. D'un pas discret mais décidé, elle se dirigea en direction du bruit qu'elle venait d'entendre. Ce ne doit être rien de plus qu'un animal, pensa-elle. Cependant sa curiosité maladive la poussa à suivre ce son. Quelqu'un pourrait avoir besoin de mon aide. fut sa deuxième pensée. Une fois arrivée à l'angle d'une ruelle, elle entendit le gémissement s'intensifier. Et ce n'est que lorsqu'elle pencha la tête dans ladite ruelle qu'elle pu associer une image à ce qu'elle venait d'entendre. Des gémissements de douleur, des bruits de coups, voilà ce qui résonnait dans la nuit. Costia avait eu, depuis toujours, du mal à tolérer la violence gratuite. Elle trouvait cela barbare et proclamait qu'il y avait d'autres manières pour résoudre un conflit. Mais jamais elle n'avait assisté à une telle chose. Du sang, des éclats, des coups. Elle avait beau avoir vu plusieurs œuvres cinématographiques avec de la violence, ce n'était pas comme au cinéma. C'était dur et froid. Des frissons, de peur et d’appréhension traversèrent tout son corps. Mais son effroi fut accentué quand elle comprit que cette violence impliquait un mutant et un hunter. Les deux souhaitant détruire l'autre. Bien que comme toute autre personne décente, Costia aurait du prendre ses jambes à son cou, cette dernière avait préféré rester là à attendre que l'on ait besoin de son aide. Peut être avait elle ce besoin d'aider les autres, à n'importe quel prix. Son souffle était court et irrégulier. Son cœur battait fort contre sa poitrine et elle pouvait sentir ses tempes battre contre son crâne. Et, aussi vite qu'un battement de cils, le hunter était allongé sur le sol. Costia se concentra sur sa poitrine, qui ne se levait pas ou très peu. Le mutant avait disparu rapidement lui aussi. Et lorsque le silence était revenu, Costia pu entendre son coeur battre contre sa cage thoracique. Elle était tiraillée entre la possibilité de prendre la fuite ou d'aider cet homme. Une grande respiration, un regard derrière ses épaules et un peu de courage lui suffirent pour se diriger vers l'homme qui était dorénavant allongé sur le dos. Elle aurait du s'enfuir, elle aurait du avoir peur, après tout cet homme n'était qu'un inconnu et il venait de s'en prendre à l'un des siens. Cependant ce ne fut pas ce qui arrêta Costia. Une fois arrivée à sa hauteur, elle accroupit et pris entre ses mains la main encore chaude et ensanglantée du hunter. Elle ferma les yeux, pris une longue et profonde respiration avant de plonger dans une concentration totale. Petit à petit, les plus grosses blessures de l'homme se soignèrent. Costia ouvrit de nouveau les yeux avant de s'éloigner de l'homme, dont la respiration redevenait constante. Elle s'empressa par la suite d'appeler une ambulance pour qu'il soit correctement soigné et mis en sécurité. L'homme reprit conscience quelques secondes, et pendant ces quelques secondes la jeune femme pu plonger ses yeux dans ceux de son interlocuteur. Elle ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire avant de quitter les lieux d'un pas rapide. Satisfaite de ce qu'elle venait de faire.