Comment êtes-vous entré parmi les hunters ?
c'est son mari qui l'a formée, tout simplement, à l'époque où ils n'étaient qu'amis. c'est lui qui l'a aidée à lever le voile sur la mort de sa mère, c'est lui qui lui a tout appris, et c'est uniquement grâce à lui qu'elle sait se battre ou se servir d'un calibre .45 maintenant. pour le moment, elle lui en est reconnaissante. elle a peur des dégénérés, elle en a peur presque autant qu'elle les hait, donc savoir qu'elle peut se défendre contre eux... c'est rassurant. au moins, elle ne finira pas comme sa mère.

Avez-vous déjà effectué votre devoir de chasseur ?
si par là, vous voulez dire tuer des dégénérés — oui, elle l'a déjà fait. le tout premier auquel elle a collé une balle entre les deux yeux fut l'assassin de sa mère, le taré qui la draguait toujours avec trop d'insistance. depuis, il y en a eu quelques autres, évidemment. pas autant qu'elle aimerait, mais avec son emploi d'avocate, elle ne peut pas se permettre d'aller courir les rues tous les soirs. elle a quand même des priorités, et même si elle adorerait voir les rues de radcliff débarrassées des dégénérés, elle tient à garder ce boulot qu'elle adore.

Que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles nommé Uprising ?
sorcha observe tout ça d'un mauvais œil. mais voilà, pour le moment, elle se contente d'observer. ce qui l'intéresse, elle, c'est les dégénérés, pas un groupe qui s'amuse à les défendre — bien que sur un plan politique, leur arrivée puisse provoquer des problèmes, elle en a bien conscience. il suffit qu'un seul de ses membres soit haut placé, qu'il dise un seul mot à la mauvaise personne, et les projecteurs pourraient tout à fait se braquer sur radcliff, ce que personne ne veut. enfin, personne. personne chez les hunters, en tout cas. bref, pour le moment, elle se contente d'observer, mais elle se doute bien que ça pue. peut-être serait-il temps d'agir contre eux...

Que pensez-vous des actions de Thaddeus Lancaster à la tête du Comté ?
elle n'aurait pas pu rêver mieux ! dire qu'elle le soutient est un euphémisme, elle est sans doute l'une de ses plus ferventes admiratrices. elle ne rate jamais la moindre de ses allocutions ou de ses apparitions à la télé, elle boit ses paroles, et le fait qu'il ait une politique anti-mutante ne fait que la conforter dans l'idée qu'ils sont dangereux et qu'ils doivent être éliminés. enfin, disons que le fait de travailler dans un cabinet qui l'a pour client la rend plus que joyeuse.

PAYS : france. DISPONIBILITÉ : tous les jours.VOTRE AVIS SUR TH : c'est magnifique, j'adore . COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : bazzart !. PERSONNAGE : scénario d'eremon. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : nope ! UN DERNIER MOT ? :   .

1994. aberdeen, écosse.
« Maman ? » Le petit appartement sombre était silencieux, peut-être un peu trop au goût de la gamine qui venait de rentrer. Sorcha soupira, ferma la porte derrière elle et retira chaussures et manteau avant de s'avancer jusqu'au salon. Elle était fatiguée. La journée d'école avait été éprouvante, avec deux heures de sport et des maths, une matière qu'elle détestait particulièrement, et elle devait encore faire ses devoirs. Une rédaction sur les dernière vacances (elle n'aurait rien à dire, encore une fois), une poésie à apprendre et une leçon de sciences à réviser. Elle avait tout sauf envie de s'occuper de sa mère, pourtant l'odeur écœurante de whisky bon marché qui l'accueillit dans le salon lui indiqua qu'elle n'aurait pas le choix. Gillian était écroulée sur le canapé, sa bouteille renversée sur le sol, l'alcool déjà absorbé par l'épais tapis qui recouvrait une partie du parquet. Sûrement endormie. « Maman... Maman, réveille-toi. Faut que t'ailles prendre ta douche. » Gillian se contenta de grommeler quelque chose d'incompréhensible, mais elle se laissa traîner jusqu'à la salle de bain sans protester, puis laver. Elle était trop à l'ouest pour que sa fille prenne le risque de la laisser seule. Elle pourrait se noyer. La chance des McAllister. « Ah... Sorcha, chérie... Coucou... » La gamine offrit un petit sourire à sa mère tout en lui rinçant les cheveux délicatement. « Coucou, Maman. » se contenta-t-elle de répondre. Malgré son alcoolisme, Sorcha continuerait de prendre soin de sa mère. Elle était sa seule famille, après tout. On n'abandonne pas sa famille.

2001. aberdeen, écosse.
Personne ne lui avait dit que le lycée serait un ramassis d'hypocrites et d'enfoirés. Et elle pesait ses mots. En presque deux ans, elle ne s'était fait aucun ami, la réputation d'alcoolique de sa mère la précédant bien trop souvent. Alors elle passait ses journées seule, le nez dans un bouquin quelconque, sous le regard blasé ou vaguement inquiet de ses professeurs. Personne n'avait tenté de lui parler, jusqu'au jour des choix d'orientation du moins. « Alors... Miss McAllister, hm ? Bien, dites-moi tout. » Le conseiller d'orientation était un homme d'une cinquantaine d'années, tempes grisonnantes et calvitie avancée, une paire de petites lunettes rectangulaires sur le nez. Sorcha se contenta de hausser les épaules. « Je veux devenir avocate. » Il y eut un silence. L'homme retira ses lunettes lentement, se massa l'arête du nez, avant de lui jeter un regard presque triste. En tout cas plein de pitié. Elle le détesta immédiatement. « Sorcha... Je ne suis pas sûr que votre situation familiale vous permettra de faire de longues études. » annonça-t-il finalement, suivi d'un petit soupir. « Ce n'est pas un secret que votre mère est sévèrement alcoolique, tout le monde dans ce lycée en a conscience, et faire des études aussi longues prend du temps. Un temps que, je ne m'abuse, vous offrez à votre mère. » Il continuait de parler, mais sa voix s'était réduite à un vague bourdonnement. Sorcha se contentait de le regarder fixement, sans jamais ciller, jusqu'au moment où elle en eut assez. Elle se leva brusquement, le coupant en pleine tirade. « Je veux devenir avocate et je serai avocate. C'est tout. Vos remarques dégueulasses sur ma mère, vous pouvez vous les carrer au cul et bien profond. » Sur ces paroles, elle quitta la salle sans un regard en arrière. Peut-être finirait-elle la journée à la paroisse au coin de la rue. Comme elle le faisait depuis des années.

2010. aberdeen, écosse.
blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire.

2011. aberdeen, écosse.
blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire.

2013. aberdeen, écosse.
blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire.

2015. radcliff, kentucky.
blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire. blablabla raconter l'histoire.