Sujet: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Dim 19 Avr 2015 - 23:56
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► Je boite encore. Forcément. Ça me gonfle, d’ailleurs. Ça me gonfle sévère. Et lorsque j’arrive sur les lieux du tournage, je m’écroule dès que possible sur l’une des chaises dans le coin des cascadeurs. Encore une journée pourrie qui commence. Parce que vu que je ne veux pas aller à l’hôpital pour un congé maladie, et vu que le boulot de cascadeur comporte aussi une planification des risques et les c#nneries dans le genre, bah, je dois encore venir bosser ou plutôt dormir sur des feuilles pendant que l’acteur que je double m’explique le plus sérieusement du monde ce qu’il est supposé faire dans telle ou telle scène. Ouais, ouais, cause toujours tu m’intéresses. Chaise en équilibre sur les deux pieds arrière, jambes croisées et posées sur la table, mains jointes sur le ventre et yeux fermés, je suis plutôt d’humeur à faire la sieste, présentement. D’ailleurs, j’ai la tête lourde et rapidement, sa voix n’est plus qu’un brouillard. J’ai de la chance qu’on soit en avance sur les plannings, sinon c’est presque sûr qu’on m’aurait viré. Un cascadeur handicapé, ça ne sert pas à grand-chose.
Lorsque je me réveille, je m’aperçois que le soleil tape bien malgré le mois d’octobre qui s’achève. Comment je le remarque ? On a posé un chapeau sur mes cheveux blonds. Un peu déboussolé, autant par le fait d’avoir momentanément réussi à dormir normalement que par le fait de me réveiller sans signe avant-coureur, je me redresse, rétablis la chaise et me gratte le crâne. Avant de regarder ma montre. Midi passé. Et m#rde. J’ai loupé mon goûté de dix heures. Je vais avoir faim. Dans un bâillement, je salue l’une des maquilleuses. Elle est mignonne, tiens. Elle rentrerait presque dans mon top dix des prochaines filles à mettre dans mon lit si elle n’avait pas les dents de devant aussi… bizarres. Je lui lance un petit regard made in Marius avant de me dégourdir les jambes, mains dans les poches, sifflement étrangement ressemblant au générique de Fort Boyard aux lèvres. Et, oh bizarre de chez bizarre, mes pas me guident vers l’équipe vidéo qui est en train de se préparer pour les séquences de l’après midi. J’avise rapidement ses cheveux roux. Roux sérieux. Comment j’ai pu sortir avec elle ? Un éclat de rire répond à ma question, et comme par automatisme, je souris. C’est plus fort que moi avec elle. Et quelque part, ça m’agace qu’elle prenne autant à cœur ce petit dérapage avec Zoey. D’accord, j’ai déconné, mais ça arrive à tout le monde, non ? Personne n’est parfait, c’était qu’une seule fois, et même si j’aurais eu l’intention de recommencer – parce que Zoey, voilà quoi, sur une échelle de un à dix, elle mérite quand même un sept, voire un sept et demi – et bien… c’était Astrid ma copine, y’avait pas de doute à ce sujet.
Non, vraiment, je ne comprends pas pourquoi elle prend tout ça autant à cœur. B#rdel, ça fait un mois. La dernière fois qu’on m’a fait un coup de p#te, il ne m’a fallait que trois jours pour pardonner. C’est pas surhumain, non ?, de pardonner ? Sincèrement, mais quelle rancunière cette fille. Je ne sais même pas pourquoi je vais la voir. Bon, c’est faux, je sais pourquoi. « Hé ! Rebelle ! » Ouais, j’attaque direct en mode charmeur, petite référence à ses cheveux, au cinéma. J’ai trop la classe. Et quelque part, je sais que je dérape totalement. Mais bon : je suis Marius, je suis c#n, je suis tête brûlée et je fonce dans le tas. Comme toujours. Comme là. « Comment ça va aujourd’hui, Tidou ? Bien dormi, pas de cauchemar, pas trop seule sans moi ? » D’autorité, je m’appuie à la caméra la plus proche, bousillant certainement des tonnes de réglages. « Ca va ? Dis, tu veux manger avec moi ce midi ? » Qui ne tente rien n’a rien, non ? C’est mon credo, ce… proverbe, dicton, truc de la mort qui tue. Qui ne tente rien n’a rien et Marius ne serait pas Marius s’il ne se jetait pas dans le tas avec un grand sourire aux lèvres.
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Lun 20 Avr 2015 - 19:01
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► J'ai un peu tarder hier soir, je me suis plongée dans une nouvelle série et je n'ai pas vu le temps passer, j'ai dû arrêter mon ordinateur il était 2 heures du matin, alors le réveil pique un peu. Mais une chose est sûre, j'adore vivre de nouveau seule, plus de colocataire pour se taper mon mec, plus de contrainte plus de Marius qui débarque à l'improviste, enfin bref j'ai retrouvé mon indépendance et cela fait un bien fou, je sais que je suis tranquille pour un petit moment, Marius me demandera surement où est-ce que je suis maintenant mais il pourra toujours se brosser pour que je lui dise où je me trouve, j'ai besoin d'être loin de lui. Il ne semble pas le moins du monde comprendre que ce qu'il a fait m'a vraiment fait mal et puis il a couché avec Zoey, il a parfaitement pu le faire avec d'autres femme. La confiance n'existe plus alors comment je suis censée avancer et lui pardonner ? Je n'en sais rien, j'avance donc sans lui pardonner, parce qu'il ne faut pas non plus me prendre pour une cruche, je je veux pas qu'il me manipule pour que je retombe dans ses bras. Hors de question, Marius et moi c'est définitivement terminé et c'est surement la meilleure chose qu'il me reste à faire. Il ne sait pas aimer et on ne peut rien construire, je ne peux pas me livrer à nouveau avec lui, je ne peux plus rien faire. Il faut qu'il m'oublie un peu, je ne sais pas pourquoi il s'attache autant à moi, après tout, je ne devais pas compter puisqu'il a voulu coucher avec une amie à moi. Alors soit il est vraiment stupide, soit il est plus qu'un connard invétéré peut-être même un mélange des deux. Mais dans ce cas là, je me suis largement trompée. Je ne veux pas qu'on m'emmerde comme ça, parce qu'il ne se rend pas compte que le voir comme ça tourner autour de moi, me fait du mal, ça me remet en tête sans cesse cette scène que j'ai... cette scène où il couchait avec une autre fille. Cela me donne toujours autant la nausée, parce que je me suis faite avoir et que j'aurais cru être plus maligne d'un type comme lui. Et mon amie c'est surement la pire des trahisons. Les deux sont deux connards, deux petits lâches, Zoey est la pire des traînées et même si elle me suppliait de lui pardonner, il n'en était pas question, je ne suis pas aussi bête. Et surtout j'ai tendance à être rancunière. Merde, elle m'a fait du mal. Lui aussi. Ils ne veulent pas que je claque des doigts et que j'oublie tout ? Il n'en ai surement pas question, je ne peux pas cautionner cela.
Je me lève donc en retard, je cours dans ma salle de bain, je tente de démêler ma tignasse auburn, pourquoi je n'ai pas dormi avec une tresse ? Ce n'est pas une bonne idée de m'endormir dans mon lit sans l'avoir fait. Je tire avec ma brosse et je m'arrache plein de cheveux. Je file sous la douche et je me lave même les dents en même temps, je gagne 3 minutes c'est toujours ça. Cette fois je tresse mes cheveux mouillés et je file en serviette dans ma chambre, je fouille dans mes carton et je sors un jean moulant, une long débardeur et j'attrape mon gros gilet en laine. Il ne fait pas encore trop froid alors je profite et puis je ne suis pas trop frileuse. Je me maquille légèrement, enfaîte je tente de camoufler mes cernes et je mets un peu de fard à paupières et de mascara. J'enfile des bottines que j'ai toujours aux pieds et je fonce. Je claque la porte et je regarde l'heure sur mon portable, bon, j'ai 10 minutes pour arriver à l'heure. Je descend en trombe et j'enfourche ma moto et je démarre au quart de tour, bon j'avoue que je roule trop vite mais peu importe, je préfère payer une amande que de perdre ce boulot. C'est un film qui a du potentiel et je veux mon nom sur le générique de fin ! Je ne peux pas me permettre de le perdre, j'en ai bien trop rêvé. Je me marque non loin de l'entrée du tournage, je montre mon badge parce que tout le monde ne peut pas entrer, ce qui peut paraître logique. Je me faufile à travers tout le petit monde du tournage et je prend grand soin d'éviter les loges des cascadeurs. J'entre rapidement dans un camion de montage pour récupérer mes ordres de la journée. Je suis une des caméras principales pour la matinée, j'ai viens fait d'accélérer sur la route, parce que je suis pile à l'heure.
Le tournage se termine, je suis toute excitée, j'ai tellement hâte de voir la suite, de continuer, pour l'instant je ne sais pas encore comment je vais devoir filmer cet après-midi. Mais en tout cas ce matin déjà j'ai littéralement pris mon pied, j'aime tellement me retrouver derrière une caméra, que je pourrais tout quitter si on me disait, tu passes le reste de ta vie à voir à travers elle. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai cette passion, j'avoue que je ne sais même pas d'où est-ce qu'elle vient. Mais en tout cas ça m'habite. Je file dans les zones des caméras pour ranger mon matériel, j'ai toujours tendance à le faire consciencieusement. Seulement je suis rapidement dérangée par le pire des intrus présent sur le tournage. Oh et merde ! je pensais vraiment pouvoir être tranquille, j'ai tout fait pour l'éviter ce matin et là c'est lui qui me trouve ? Il se fout de moi ? Il me donne littéralement envie de hurler, vraiment ! AHHHHH ! merde. Je me tourne lentement à coté de lui. Je suis blasée, plus que blasée ! je fais quoi ? Je le gifle ? Je le pousse dans le placard et je l'enferme ? avec de la chance dans 5 jours même pas il est mort de déshydratation et on dira que c'est un accident ? Non c'est trop horrible d'en arriver là. J'inspire profondément. " Alors bonjour, moi ce n'est ni rebelle, ni Tidou, t'as perdu ce droit lorsque tu as enfoncé ton sale pénis dans le vagin de ma meilleure amie, c'est Astrid et non pour toi c'est oublie moi ! " Je referme la malle des appareils que j'utilise. Je dois lui faire à nouveau face. " Non tu vois, manger avec toi me donnerait littéralement envie de vomir ! face trouver une autre pétasse ! faut que tu te mettes dans la tête que nous deux c'est terminé, tu crois vraiment je vais te pardonner ça ? Je suis sûre que Zoey n'était pas la seule et je n'ai pas envie d'être ta stupide copine qui te laisse sauter ses copines, pas question, si tu permets, le fast food pas loin du tournage m'attend, j'ai faim " je le bouscule légèrement et je prend alors la direction de la sortie pour ma pause déjeuner un Mc'Do c'est parfait.
Marius Caesar
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Lun 20 Avr 2015 - 22:49
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► Il faut pas croire que ce que l’on peut voir : quelque part, je sais que je ne m’y prends pas de la bonne manière pour draguer à nouveau Astrid. Mais… en même temps… est ce que c’est ce que je veux ? Ca, c’est une bonne question. Et je préfère partir du principe que c’est juste une ex, et que c’est pas franchement une bonne idée de sortir deux fois avec la même personne. Question de principe. Mais alors, me diriez vous avec un air étonné de Babybel décongelé, pourquoi est ce que tu t’obstines à l’emm#rder ? Excellent question, cher petit fromage en plastique. Excellente question, et la seule réponse que je peux donner pour le moment c’est que… j’en ai envie. Je ne peux pas m’empêcher d’aller la voir, c’est vraiment plus fort que moi. Mon premier réflexe en arrivant sur les lieux du tournage, après être allé pisser parce que j’ai toujours envie après une demi-heure de moto ? Bah c’est d’aller l’emm#rder. Lui apporter un café en me demander si elle va le boire ou me le jeter à la figure. Et qu’est ce que je fais pendant les pauses entre deux séquences lorsqu’on est obligé de croiser l’équipe des caméraman ? Et bah… je l’asticote. Et je drague les autres filles, mais bon, ça je le fais tout le temps donc ce n’est pas notable.
Bref. Astrid. Mon Astrid. Ma Rebelle. " Alors bonjour, moi ce n'est ni rebelle, ni Tidou, t'as perdu ce droit lorsque tu as enfoncé ton sale pénis dans le vagin de ma meilleure amie, c'est Astrid et non pour toi c'est oublie moi ! " Oh ! Elle a mal dormi. Ou alors elle est arrivée à la bourre ce matin, parce qu’elle commence sacrément fort aujourd’hui. Mon sourire s’accentue, loin de se volatiliser lorsqu’elle m’envoie paître comme elle le fait depuis quoi… un mois ? " Non tu vois, manger avec toi me donnerait littéralement envie de vomir ! Va te trouver une autre pétasse ! faut que tu te mettes dans la tête que nous deux c'est terminé, tu crois vraiment je vais te pardonner ça ? Je suis sûre que Zoey n'était pas la seule et je n'ai pas envie d'être ta stupide copine qui te laisse sauter ses copines, pas question, si tu permets, le fast food pas loin du tournage m'attend, j'ai faim " A chaque mot, chaque phrase, chaque intonation, j’acquiesce avec ce sourire de celui qui n’écoute pas mais qui s’amuse à regarder boucher ses lèvres, s’agacer ces petites rides sur son front et ses plis au coin des yeux, qui s’amuse à suivre le mouvement de son menton, de son nez, de ses yeux. Et elle fait volteface. Comme ça. Direct. M#rde, que j’aime cette fille, elle me fait bander rien que lorsqu’elle fait genre s’en foutre de moi. Je trottine en négligeant la douleur qui se diffuse dans ma jambe pour la rattraper, je la contourne et me remets face à elle, prêt à marcher à l’envers si elle fait mine de vouloir continuer à avancer. « Bon alors si tu as faim, c’est parfait, moi aussi ! » Je sors un chewing gum de ma poche que je commence à mastiquer consciencieusement, lui en proposant un avant de ranger le paquet. Ma tête se penche légèrement sur le côté, avec un sourire en coin qui signifie au mieux que je vais dire une c#nnerie, au pire que je m’apprête à en dire plusieurs à la suite. « Bon alors vu que tu as l’air d’être restée bloquée là-dessus, je t’assure qu’avec Zoey c’était vraiment la première et la seule fois. Et puis, y’a rien eu. T’es franchement gonflée de continuer à me reprocher ça. Surtout que j’ai été méga clean pendant nos trois mois ! »Et Crescentia, et ton gosse, tu les oublies ? Ouais, mais non, pas maintenant. Déjà, faut qu’elle arrive à passer au dessus de ce petit quiproquo. Quiproquo… c’était quand même sacrément évident, tu sais ? Bref, qu’elle arrive un peu à tourner la page, parce que ça risque de devenir totalement ridicule. « Tu sais, c’est pour toi que je dis ça ! Si tu continues à faire une fixation sur cette broutille, y’a tout le monde qui va se foutre de ta tronche parce que tu ne sais pas tourner la page. Sérieusement, ça t’aiderait beaucoup d’accepter de… » Ma bouche s’arrondit dans un oh qui vire rapidement en sifflement admiratif et en clin d’œil lorsque la fille que je viens d’interpeller de la sorte se tourne dans ma direction pour me faire un doigt d’honneur. « … de manger un sandwich avec moi. Allez, tiens ! » Je lui fais un grand sourire. Ce même sourire qui, je ne le sais que trop bien, la faisais totalement craquer il y a quatre semaines. « Je t’invite, je t’offre ton repas et tout ; Triple maxi best of, frites, coca et toute la smala, c’est cadeau ! » C’est le retour de la petite moue et des yeux de chat potté. « Allez Tidou, Miss oublie moi, dis moi oui ! Juste cette fois et après, promis sur la tête de ma mère que je te laisse tranquille ! » Comment ça, je mens parce que je ne compte pas la laisser tranquille ?
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Mar 21 Avr 2015 - 12:00
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► Ce n'était vraiment pas le moment, pas du tout le moment, j'ai tout fait pour ne pas le voir et c'est lui qui me colle aux baskets ? Non mais c'est quoi cette histoire, il a un sérieux problème, il ne semble pas comprendre qu'il m'a fait du mal et qu'en continuer à s'acharner pour que je continue de lui parler il me fait d'autant plus de mal. Et j'en peux juste plus, j'aimerais avancer et ne pas me focaliser sur un connard dans son genre, je ne peux plus être amoureuse de lui, je ne peux plus et en le voyant comme ça, j'ai toujours autant de haine, il faut qu'il me laisse du temps, mais ça non plus il ne sait surement pas ce que cela veut dire et je me retrouve totalement bloquée. Je ne suis pas dans le passé mais je ne peux pas avancer dans le présent, il me bloque entre les deux, je ne supporte pas cette idée. Je me sens mal à chaque fois qu'il revient à la charge, j'ai beau être de plus en plus sévère avec lui, mais il ne semble pas le moins du monde s'intéresser à mes paroles, je le vois lorsque je le repousse il a ce sourire que je ne trouve infecte, c'est juste un vantard et un dragueur, je ne peux plus sortir avec lui, je ne peux même pas lui faire confiance, même si je voulais devenir amis avec lui, impossible, je ne sais pas sur quel pied danser avec lui c'est tout bonnement insupportable. Il n'est pas honnête, j'en suis sûre et c'est mon instinct qui me pousse à ne plus le croire. Alors je veux m'éloigner, il serait temps qu'il grandisse et qu'il comprenne que tout ce qu'il fait, les actes qu'il fait, on tous des conséquences. Je ne sais même pas comment le lui dire, c'est impossible, il est borné. Mais bordel, qu'il écoute un peu au lieu de ne penser qu'à son petit plaisir personnel. Je n'en peux plus.
Ce midi le voir débouler comme ça, devant moi, tout fière, reprendre les surnoms que seuls mes proches utilisent, ça me fait exploser mais encore je me trouve relativement gentille. J'ai qu'une envie lui faire ma main contre sa joue et y laisser violemment ma marque. Parce que là, littéralement, ce n'est plus possible. Je ne sais pas comment je dois me comporter avec lui. Je ne peux pas être gentille, j'ai trop de rancoeur à son égard et je ne peux pas être hypocrite, ce n'est pas dans ma nature, je suis plutôt directe et franche, quitte parfois à être blessante mais lui on dirait que rien ne l'atteint, il est à 100 000 km et qu'il plane en orbite autour de la lune, je veux dire qu'il atterrisse, il faut qu'il est cet électrochoc parce qu'à un moment il va tout perdre et il regrettera. Il regrettera lorsqu'il se retrouvera seul et qu'il n'aura plus personne, il regrettera et se dira qu'il a merdé. J'aurais voulu qu'il le remarque bien plutôt mais maintenant je sais que je ne suis pas la personne qui peut le changer alors je dois juste le laisser derrière moi et avancer, c'est ce que je tente de faire mais il reste constamment collé à moi. Infernal, je vous jure que c'est pire que les insectes ce mec, c'est une invasion de cafards ! Merde, je ne veux pas manger avec lui et je ne veux pas le voir mais lui il continue, il ne comprend rien. Il est lourd mais lourd, je vais juste exploser. Je vais l'assommer, je ne sais pas comment encore mais là s'il n'arrête pas de me suivre je vais juste exploser là, j'en peux plus. Je le laisse parler et j'avance vers la sortie du secteur de tournage, parce qu'il est temps que cela cesse, il ne pourra pas monter sur ma moto, il a la sienne et au pire je n'irais pas à Mc'Do mais ailleurs, y'a bien d'autres fast-food en ville et le mieux c'est qu'il aille où je ne suis pas. Il tente de m'amadouer, en me disant que c'est le dernier repas qu'on partage, la dernière fois qu'on se voit mais combien de fois j'ai entendu ça et il est toujours collé à mon arrière train. Je me retourne d'un coup pour lui faire face, on n'est pas encore sortie du tournage. Tant pis tout le monde pourra se délecter de cette scène, je suis sûre qu'un tas de filles n'attendent qu'une chose qu'on le remette à sa place. " ARRETE BORDEL ! " Je suis énervée là, c'est au maximum du possible. " Arrête, juste ta gueule Marius, tu ne vois pas que tu te ridiculises ? Tu dragues une meuf devant moi et tu veux que je te pardonne ? Tu couches avec mon amie et ce n'est rien ? Mais tu vis dans quel monde ? OHOH ? Réveille toi un peu, tu planes sévères, tu n'es plus rien pour moi, avant je t'aimais, tu sais ce que ça veut dire ? AIMER ? tu m'as fait du mal et en me harcelant tu ne fais que faire empirer les choses, plus ça va plus je n'ai qu'une envie c'est te voir disparaître de ma vie. Tu m'empêches de vivre, tu me blesses dans toutes tes paroles en disant que coucher avec Zoey ce n'était rien... " et merde je m'entend.. ma voix flanche je sens même mes larmes arriver, je suis tellement furieuse contre lui. " Alors non, je ne partagerais pas ce repas avec toi parce que j'ai besoin d'être seule sans toi, parce qu'on ne se remettra jamais ensemble, je ne te fais plus confiance, tu n'es qu'une bite du patte, va baiser l'assistante que t'as sifflé et fiche moi la paix, tu comprends ça ou tu vas me faire son sourire infernal que j'aimais avant de comprendre que c'est le sourire que tu fais à toutes les femmes que tu fous dans ton pieux ! " Je souffle et je tourne les talons et j'avance vers la sortie, je passe les vigiles et je sèches les larmes qui m'ont échappé. Mais je me retourne quand même " Grandis un peu, on en reparlera plus tard si jamais tu trouves la maturité qui sommeille en toi, au revoir Marius " et je ne cherche plus de contact, mais je sens que lui ne va pas se laisser abattre.
Marius Caesar
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Mar 21 Avr 2015 - 22:42
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► Je déconne totalement. Déjà parce que j’ai mal à la jambe, ensuite parce que je n’ai pas l’habitude – ou plutôt que je n’accepte pas – qu’on me refuse quoique ce soit. Gosse de riche, gamin capricieux, ouais. Je l’assume. Mes parents m’ont peut être pas aimé plus de quelques années, ils avaient quand même un portefeuille bien rempli et j’ai toujours eu ce don j’avais besoin en dehors de leur reconnaissance. Donc voilà. Je ne comprends pas, je persiste à ne pas comprendre, pourquoi elle me tourne le dos et s’obstine à m’en vouloir. B#rdel, mais c’est pas comme si je l’avais trompée avec sa meilleure amie, non ? Ah, pardon, c’est vrai. C’est justement ça dont il est question. Mais qu’est ce qu’elle peut être coincée quand même ! Et m#rde, pourquoi elle est aussi canon et pourquoi je suis aussi c#n ? Je la poursuis, je me mets devant elle. L’interrompts. L’interpelle. En profite pour siffler une fille, crétin que je suis, parce qu’elle avait quand même un sacré petit c… " ARRETE BORDEL ! " Je fronce les sourcils, comme un enfant étonné devant sa mère qui l’engueule pour une raison encore inconnue. Bon, d’accord la comparaison est chelou. Mais l’idée y est : aussi étonnant que cela puisse paraître, je me la boucle. Vraiment. " Arrête, juste ta gueule Marius, tu ne vois pas que tu te ridiculises ? « Mais… » « Tu dragues une meuf devant moi et tu veux que je te pardonne ? Tu couches avec mon amie et ce n'est rien ? Mais tu vis dans quel monde ? OHOH ? Réveille toi un peu, tu planes sévères, tu n'es plus rien pour moi, avant je t'aimais, tu sais ce que ça veut dire ? AIMER ? Tu m'as fait du mal et en me harcelant tu ne fais que faire empirer les choses, plus ça va plus je n'ai qu'une envie c'est te voir disparaître de ma vie. Tu m'empêches de vivre, tu me blesses dans toutes tes paroles en disant que coucher avec Zoey ce n'était rien... " Elle gueule. Mais p#tain, qu’est ce qu’elle gueule. Tout le tournage doit nous entendre et les rares qui n’étaient pas au courant doivent l’être maintenant. Elle gueule, et m#rde. Je la sens venir. Je sens venir la fêlure dans sa voix. Et si je suis du genre à ne rien prendre au sérieux et à toujours raconter n’importe quoi, s’il y a bien une chose que je n’aime pas en dehors des épinards, c’est de voir quelqu’un craquer et pleurer. Et étrangement, ça me fait l’effet d’une douche froide. " Alors non, je ne partagerais pas ce repas avec toi parce que j'ai besoin d'être seule sans toi, parce qu'on ne se remettra jamais ensemble, je ne te fais plus confiance, tu n'es qu'une bite sur patte, va baiser l'assistante que t'as sifflé et fiche moi la paix, tu comprends ça ou tu vas me faire son sourire infernal que j'aimais avant de comprendre que c'est le sourire que tu fais à toutes les femmes que tu fous dans ton pieux ! " Je reste totalement figé lorsqu’elle se casse. Elle ne veut pas de moi. C’est pas la première fois qu’elle me le dit. Mais c’est la première fois que je l’entends. Et ma tête totalement déconfite veut tout dire à cet instant, alors que les conversations reprennent et que les regards se détournent de nous. De moi. Parce qu’elle est déjà à la sortie. " Grandis un peu, on en reparlera plus tard si jamais tu trouves la maturité qui sommeille en toi, au revoir Marius " Mais… mais… « ASTRID ! » B#rdel mais m#rde mais non ! Il est pas question qu’elle me laisse en plan là, b#rdel ! Moi je veux qu’on recommence à discuter, qu’elle rigole à nouveau à mes vannes, qu’elle se loge encore dans mes bras et m’emm#rde encore à vouloir tout savoir sur mes parents et surtout pourquoi je ne veux pas leur parler ! Je veux retrouver mon amie, pas ce dos qui s’obstine à me faire face, pas celle qui tourne les talons et qui… b#rdel, mais elle est chiante !
Parce que je ne sais pas me déplacer en marchant, je cours à sa poursuite, manquant de me viander deux trois fois quand ma jambe décide de faire grève. Et mon cœur d’accélérer subitement, sans prévenir. « B#rdel Tidou attends ! » Ca m’énerve. Je la rattrape au moment où elle arrive sur le parking du tournage, sa moto étant garée – oh, comme c’est bizarre ! – juste à côté de la mienne. « Mais arrête ! Arrête de me repousser b#rdel, c’est plus marrant là ! » Un peu plus et je taperais du pied. Mais non. Pour une fois, ce n’est même pas le gosse capricieux qui rouspète. C’est moi. Juste moi. Marius. Vingt six ans. Un nombre de kilo qui variait, avant. Et trois neurones dans la caboche. C’est juste moi, 100% nature, 100% honnête, pour une fois. « T’écoute même pas ce que je te dis ! J’ai jamais dis que je voulais baiser avec toi ou qu’on se remette ensemble, et en plus, Zoey c’était la seule et c’était un accident ! Et puis, j’ai juste parlé de prendre un repas ensemble, c’est pas la mort ! » 100% honnête ? Bon, d’accord, j’ai menti en le pensant et j’ai menti deux secondes après. Mais étrangement, j’ai pas trop envie de lui dire que je vais être Papa d’un gosse que j’ai eu en la trompant alors qu’on était ensemble depuis… hum… moins d’un mois ? Ouais, mauvais plan. Dans tous les cas, pas question que je la laisse filer aujourd’hui. De un, j’ai faim. De deux… de deux, et bien voilà. La raison un suffit à elle toute seule. Je croise les bras. Je suis têtu, tant pis pour elle. Têtu, stupide, obstiné, am… à moitié c#n. « Sérieux, il y a bien une chose que je peux faire pour que tu acceptes, non ? Je sais pas moi, marcher sur les mains, danser la polka, t’embrasser, aller récurer les chiottes, faire un salto arrière… » Allez, Astrid, sois pas méchante. Et toi, Marius, arrête d’être lourd, et arrête d’être c#n. « Si je te dis que je suis désolé, tu acceptes ? » On tente le tout pour le tout, non ?
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Mer 22 Avr 2015 - 16:45
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► Cette journée semble commencer mal, j'arrive en retard et en plus je finis par me retrouver en face de la dernière personne que j'attendais. Marius, je fais juste tout pour l'éviter, je ne veux pas qu'il me harcèle comme ça, c'est insoutenable, dès que je le vois je revois sa tête lorsque je l'ai surpris avec une de mes amie dans mon appartement. Le pire c'est que c'est moi qui part, Zoey semble ne pas comprendre non plus que je n'ai plus envie de la voir, finalement ses deux là, ils auraient pu se trouver non ? Je ne sais pas pourquoi ils ne restent pas ensemble ? Mais en tout cas une chose est sûre c'est surement parce que ce débile de Marius n'est pas capable de garder une femme, parce qu'il est incapable de respecter une règle fondamentale, la fidélité. Il a besoin de séduire n'importe quelle femme où qu'il passe. Même là alors que je lui mets ses fautes face à lui, il siffle une assistante de production en la relookant sévèrement. Cela me met tellement mal à l'aise, j'ai l'impression qu'il me prend vraiment pour une débile, je crois qu'il ne peut même pas comprendre combien il ne fait que m'humilier. Je suis sûre que cette petite affaire qu'il a eu avec Zoey, il en a parlé à tout le monde et je passe encore pour une débile. Non mais j'en peux plus, ma fierté ne peut pas en accepter d'avantage, c'est hors de question; Alors maintenant il faut qu'il comprenne. Et pour la deuxième fois en moins de 5 minutes je m'atèle à lui dire que ça suffit, mais je suis plus violente dans mes mots, je veux juste qu'il se la ferme et qu'il aille emmerder une autre personne, je suis sûre que ce n'est pas trop demandé, il devrait comprendre que ce n'est pas comme ça que je vais lui pardonner. Et pourtant lui ne supporte apparemment l'idée de ne pas m'adresser la parole au moins une fois dans la journée. J'en peux plus, je suis à bout. C'est comme si on vous mettez une musique que vous n'aimez pas en boucle tout le temps, cela devient insurmontable, il faut du silence. Mais Marius ne semble pas savoir faire alors ce n'est pas maintenant qu'il mettra la mode pause je crois.
Le pire dans tout ça c'est que tout le monde m'a vu faiblir à cause de ce crétin. J'en ai marre de ne pas gérer dans cette situation. J'en ai marre de ne pas être assez forte pour lui coller ma main dans la figure une seconde fois et le remettre à nu devant tout le monde. Je ne lui trouve pas d'excuses mais l est clair que son caractère n'aide en rien, il est vraiment je m'en foutiste à un niveau que je n'avais jamais vu auparavant. Je prend la direction de la sortie, mes bottines claquent sur le goudron, je suis furieuse et de nouveau dévastée. Je m'approche de ma moto lorsque je l'entend m'appeler, bordel, j'en étais sûre qu'il ne laisserait pas tomber aussi vite, parce qu'il est butée enfaîte. J'inspire et encore, pour la troisième fois, je lui fais face. Je tente d'essuyer les larmes qui ont dû faire couler le mascara que j'avais mis, pour une fois que je me maquille un peu, bravo, il me fait pleurer, quel abruti. Je croise les bras sur ma poitrine, signe que je suis en colère, c'est totalement. " Marrant ? Mais ce n'est pas un jeu tu vois ? Tu ne comprends pas ça ? Pas un jeu ? Je te repousse parce que tu me fais du mal, te voir me fait mal, tu comprends ou tu es stupide ? " Je suis dure, je le sais, mais je crois qu'il faut qu'il comprenne, je crois qu'il faut qu'il arrive à grandir un peu, mûrir ne pourrait vraiment pas lui faire de mal, au contraire, j'en rêve presque. Parce que je sais que là ses paroles ne sont pas les plus sincères que je puisse avoir, il recommencera à me blesser, je le sais, je me dis aussi que je lai toujours su mais que je ne voulais pas l'entendre. J'ai moi aussi fait une erreur. J'ai fait l'erreur de croire en lui et il m'a plus que déçu et je ne pourrais jamais le croire à nouveau, comment savoir s'il ne ment pas lorsqu'il me dit qu'avec Zoey c'était l'unique et seule fois ? Pourquoi j'ai du mal à y croire ? Parce que toute notre relation n'a été que mensonge et maintenant il n'a qu'à assumer.
Il veut une chose, une seule pour savoir ce qui pourrait me faire changer d'avis sur ce repas, il est quand même en train de négocier un Mc Donald on est clairs ? N'importe quoi, je n'y crois pas. C'est n'importe quoi, pourquoi tant d'acharnement ? Je détourne le regard ,je ne sais même pas ce qu'il pourrait bien faire pour que j'accepte et bêtement je me mets à chercher ce qui pourrait faire en sorte que oui je veuille bien pendant une heure lui adresser la parole. Je ne sais pas s'il le mérite. Je ne veux pas être cette fille trop gentille, je ne veux rien lui laisser paraître. " Arrête de faire ça, tu n'es pas désolé, tu as pris ton pied avec Zoey, tu ne regrettes rien, je le sais et c'est surement ça le pire, je ne sais pas comment arriver à passer outre, même si c'est juste pour devenir ami, j'ai l'impression que ça collera pas pour nous " J'inspire, je renifle des sanglots, parce qu'il faut que j'évite de pleurer encore. " Tu comprends que tu me fais du mal au moins ? Si je dois déjeuner avec toi, je veux être sûre qu'après tu viendras plus me voir, me parler rien, je veux être tranquille que tu me laisses du temps pour arriver à me surmonter un peu tout ça, parce que je te faisais confiance, je croyais en toi, je me disais que tu pouvais changer, j'étais tombée amoureuse de toi et tu as juste tout bousillé, juste réalise ça, on mange ensemble et après remets toi en question si tu veux revenir me parler, sinon tu m'oublies après ... " Je ne le regarde pas, parce que j'ai du mal, je me dis que ça, ça peut être réel cette séparation, que je n'ai pas encore été vraiment séparée de lui depuis 4 mois, parce que durant notre dernier mois à s'engueuler, il était quand même là... J'ai presque peur d'un coup, ça me fait mal mais je crois que c'est ce qu'il faut faire, une vraie pause sans l'un et l'autre. " Bref j'ai faim, je pense que tu n'as pas d'autres choix, donc prend ton casque et on y va. " J'attrape le mien et je chevauche ma moto, je lui fais un signe pour qu'il grimpe derrière, j'ai bien vu qu'il boitait comme une merde et puis on ne va pas y aller à deux bécanes c'est nul.
Marius Caesar
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Ven 24 Avr 2015 - 18:46
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► Je ne comprends pas. Bon d’accord, je n’essaye pas spécialement non plus. Mais je ne comprends pas. Ce qui se passe dans sa tête, ce qui se passe dans la mienne. Je ne comprends pas pourquoi ni comment tout ce qui a toujours été très simple jusque là est en train de virer au cauchemar. Et même si je suis du genre à avoir en toutes circonstances un sourire aux lèvres – sauf quand je boude, et encore, dans ces cas là ça dure deux minutes à tout casser – et bien là, malgré ça, je fronce les sourcils, je reste immobile, j’essaye de comprendre, un peu, ce qu’elle essaye de me dire. B#rdel, je ne comprends pas. Qu’est ce que je fais de mal, là, hein ? Je lui dis bonjour et je l’invite au resto, c’est quand même sacrément cool en temps normal, non ? Et bien de toute évidence, elle doit pas trouver ça cool. Parce qu’elle crie. Parce qu’elle refuse. Parce qu’elle pleure. Et la voir pleurer, ça medonne plus envie de pleurer moi aussi qu’autre chose.
Je ne comprends pas. Je ne la comprends pas elle, je ne me comprends pas moi. En général, lorsque je largue une fille ou qu’une fille me largue, on ne se croise plus après ou alors ça se passe tranquille. Y’a jamais eu le cas où j’avais envie de revoir la fille et elle non. Sérieusement : j’ai jamais été confronté à… ça. Alors je ne comprends pas. Faudrait peut être que je me penche sur le sujet, mais je n’ai pas envie, parce que quelque part, j’ai peur de ce que je vais trouver si je m’hasarde à réfléchir sur ce terrain là. Non mais sérieusement, Marius réfléchir, non mais vous avez fumé quoi ? Elle me tourne le dos, donc, et me laisse en plan. Parce que sur le coup, j’esquisse pas le moindre mouvement. Je l’appelle juste. Et elle m’ignore. Mais b#rdel, qu’est ce que j’ai fait ?! Je l’ai trompée, oui, mais c’est pas la première que je trompe. Et c’est pas la première fille à être trompée par son mec. Pourtant, y’a pas eu mort d’homme non ? Et… Je l’appelle, encore, parce que je suis du genre têtu, que je ne comprends pas, que je veux retrouver mon amie, que je veux de nouveau rire avec Astrid et que ça m’énerve de savoir qu’elle pleure et qu’elle va refuser un calin pour la consoler. Et ça m’énerve aussi d’être la cause de ses larmes.
Lorsque je la rattrape, on est sur le parking, à côté de nos bécanes. Et moi, je m’énerve. Parce que c’est la seule réaction que j’ai lorsque je ne comprends pas quelque chose et que, quelque part, je me sens aussi coupable de quelque chose sans savoir exactement de quoi. Enfin là, je sais pourquoi. Je ne veux juste pas le reconnaître. Parce que ça voudrait dire que j’ai vraiment mal agi, et que, alors que jusque là ça ne m’a jamais trop perturbé, il y a avec Astrid quelque chose de différent comparé aux autres fois. C’est plus marrant là ! Je suis un gamin capricieux. Et je l’assume. Presque. Elle essuie ses larmes qui me mettent mal à l’aise, croise les bras sur sa poitrine et je sens revenir l’orage. " Marrant ? Mais ce n'est pas un jeu tu vois ? Tu ne comprends pas ça ? Pas un jeu ? Je te repousse parce que tu me fais du mal, te voir me fait mal, tu comprends ou tu es stupide ? " « Bah faut croire que je suis stupide alors. » Non je ne comprends pas. Et mes yeux sont totalement le reflet de mon égarement. Je ne comprends pas parce que je ne veux pas comprendre, parce que je ne veux pas réfléchir, parce que je ne veux pas essayer d’analyser le pourquoi du comment. B#rdel Astrid, tu me connais ! Je ne pense jamais, c’est presque un credo chez moi. Parce que penser c’est ennuyant, penser c’est triste. Et je ne veux pas penser que je lui fais du mal en lui parlant, alors que de lui parler, c’est ce dont j’ai besoin tous les jours. Je ne comprends pas, alors je me réfugie dans ce que je connais. Des phrases puériles, de l’agacement sincère, et beaucoup, beaucoup de mensonges. Parce que vu le flan qu’elle me fait pour Zoey, si elle apprend que je vais être père après l’avoir trompé alors qu’on devait être ensemble depuis quoi… deux semaines ?, je vais la perdre. Totalement.
Qu’est ce que je viens de penser ? Que je risque de la perdre ? Non, non, non, non, non ! C’est pas ce qui doit se passer, ça ! C’est pas faisable, c’est pas possible, c’est pas supportable. Alors je m’acharne. Allez, juste un macdo, je lui balance même que je suis désolé, parce que c’est peut être ce qu’elle attend. Si je suis vraiment désolé ? Encore faudrait-il que je me mette dans le crâne que j’ai fait quelque chose de mal, et ça, j’ai pas envie. " Arrête de faire ça, tu n'es pas désolé, tu as pris ton pied avec Zoey, tu ne regrettes rien, je le sais et c'est surement ça le pire, je ne sais pas comment arriver à passer outre, même si c'est juste pour devenir ami, j'ai l'impression que ça collera pas pour nous " Et vu qu’elle est intelligente, elle a bien compris que je ne suis pas vraiment désolé. P#tain. Elle me fait mal elle aussi, elle ne le voit pas ? Comment je peux rester insensible face à une meuf comme elle ? C’est totalement impossible. Et la voilà qui renifle, et moi j’ai qu’une envie, la prendre dans mes bras. Et quelque part dans mon cerveau doit subsister un ou deux neurones parce que je reste immobile. Ou presque. Parce que je ne sais pas rester immobile et que mes doigts jouent avec les clés de ma moto. " Tu comprends que tu me fais du mal au moins ? Si je dois déjeuner avec toi, je veux être sûre qu'après tu viendras plus me voir, me parler rien, je veux être tranquille que tu me laisses du temps pour arriver à me surmonter un peu tout ça, parce que je te faisais confiance, je croyais en toi, je me disais que tu pouvais changer, j'étais tombée amoureuse de toi et tu as juste tout bousillé, juste réalise ça, on mange ensemble et après remets toi en question si tu veux revenir me parler, sinon tu m'oublies après ... " Je sais pas. « Astrid… Je comprends pas, non. » Je suis buté, je suis têtu. La seule chose que je comprends, là, c’est qu’elle a pas dit non. Et ça, juste ça, ça me redonne le sourire. Juste ce simple truc. Je ne suis pas fait pour être déprimé, ce n’est pas vraiment dans mon code génétique, je crois. Faudrait que je demande à Crescentia si ça existe, un gène de la bonne humeur et un gène de la c#nnerie. Si ça se trouve, j’ai les seuls qui existent au monde, et je suis le représentant d’une nouvelle race. Ca pourrait être cool, presque aussi cool qu’un repas avec Astrid. J’hausse les épaules. « J’comprends pas, mais c’est pas grave pour le moment. Promis, après je te laisse tranquille. Promis, promis ! » Ce qui est absolument faux. D’ici demain, j’aurai oublié ma promesse, allons bon… " Bref j'ai faim, je pense que tu n'as pas d'autres choix, donc prends ton casque et on y va. " Ah ! Le revoilà ! Il est à nouveau vraiment collé sur mes lèvres, ce sourire, mon sourire, large et franc, totalement sincère et sans aucune retouche. « T’es sérieuse ? Trop cool ! » P#tain, en parlant de nouvelle espèce, les filles c’est sacrément des aliens. J’arrive à les draguer sans aucun souci, mais pour les comprendre… Astrid tient quand même la palme de la bizzarerie. Parce qu’elle m’engueule et deux minutes après, elle réclame ouvertement un câlin. Oui : me propose de monter sur sa moto, c’est réclamer un câlin, parce que je vais forcément devoir me tenir à elle. J’hausse les épaules, oublie qu’elle a parlé d’un casque – non mais sérieux, on va manger, on se tape pas un road trip du coup, mon casque est encore dans le petit coin des cascadeurs, loin, très loin de mes considérations. Déjà que je n’avais pas des masses prévus de manger avec elle, faut pas me demander d’aller trop loin dans l’anticipation.
Il ne nous faut que dix minutes – dix longues et très agréables minutes – pour rallier le fast food le plus proche, et je me précipite avec le dynamisme de l’hyperactif que je suis vers les caisses pour m’y appuyer, me tourner vers Astrid qui arrive et lui lancer : « Bon du coup, qu’est ce que tu veux manger ? Un truc bien gras j’imagine, parce qu’avec ton physique de malade, tu vas même pas en garder un gramme. C’est pas juste. Bon, remarque, dans mon cas c’est totalement la même chose, sauf qu’en plus, j’suis musclé, mais j’avoue que j’ai pas à me plaindre. » Je suis content. Juste content. Du coup, forcément, je parle. Pour dire des c#nneries, aussi. Pour parler. Pour meubler le silence qui m’insupporte. Et pour faire sourire Astrid, pour faire aussi en sorte qu’elle ne regrette pas de manger avec moi – ce qui serait quand même sacrément étonnant me connaissant, non ? – et pour faire sécher ses larmes. D’ailleurs, mes yeux tombent sur les jouets de la semaine. « Hé ! Astrid ! Tu sais pourquoi les ninja ont peur des dieux vikings ? » Je lui souris comme un gamin, très fier de ma blague à venir. « Parce que Thor tue Ninja ! » Et forcément, comme à chaque fois que je la raconte – elle est de moi ce qui m’en rend encore plus fier, faut se le dire – j’explose de rire, attirant sur nous le regard des autres clients pendant une poignée de secondes, et guettant du coin de l’œil une réaction.
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Lun 27 Avr 2015 - 11:49
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► Je n'aurais jamais du dire oui, j'aurais dû l'envoyer balader pour la énième fois. Si on m'avait dit ce matin que je déjeunerais avec Marius j'aurais ri et j'aurais dis que cela n'aurait pas été possible. Parce que Marius tente de m'amadouer presque tous les jours et surement qu'aujourd'hui c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je crois là j'ai pu sortir la moitié des choses que j'ai eu à lui dire. Encore je pourrais lui en balancer des choses, parce que j'en ai sur le coeur mais je ne veux pas m'afficher et faire cela devant toutes l'équipe de tournage. Les gens savent déjà que c'est le pire des types, je crois que je peux lui épargner cela. En tout cas pas question qu'il arrive à ses fins. Jamais, je me jure d'arriver à résister et pour le moment ce n'est pas trop compliqué parce que chaque choses qu'il entreprend, qu'il peut faire, m'agace au plus au point. Je ne sais pas comment j'envoyais sur les roses, j'aimerais vraiment qu'il comprenne que le temps c'est le meilleur des pansements, un moi ce n'est pas grand chose, il faudrait qu'il le sache. Mais je suis perdue quand il vient me voir comme ça, qu'il ne semble même pas s'en rendre compte, je me dis qu'il loupe vraiment un truc, ce n'est pas possible parce qu'il ne comprend même pas qu'il a pu me faire du mal, qu'il m'en fait toujours et qu'il ne réfléchit même pas aux conséquences de ses actes. Comment je suis censée réagir, comment je suis censée avancer si lui il ne veut pas prendre le temps de comprendre et d'admettre que sa nature est la pire du coté de la gente masculine, il ne pourra jamais être fidèle et il n'est pas question que je lui accorde une fois encore la confiance que j'avais en lui avant. Je pensais vraiment être cette personne qui pourrait le faire changer, je me suis trompée au plus au point et je jure que la chute après elle est longue et douloureuse, je n'ai toujours pas pris le temps d'atterrir correctement, j'ai toujours mal. Il devrait mettre ses distances, il devrait me laisser respirer, dans le meilleur des cas il devrait avoir honte de ses agissements mais pour lui l'infidélité c'est comme regarder un match de foot entre pote, cela n'a rien de dramatique. On devrait le pardonner dans la foulée et continuer à se déchirer. Il ne voit pas que la réalité est toute autre ? Je n'adhère pas au monde de Marius le roi de la galipette, j'ai ma façon de vivre et tout ce qu'il a réussi à faire c'est me faire douter de moi et de la confiance que j'accordais en l'amour, dans les hommes. Il n'est autre que le deuxième hommes à me faire souffrir après tout pourquoi cela semble me poursuivre ? Mon frère puis lui ? Une suite presque logique, et donc c'est censé continuer avec les prochains mais ce n'est pas possible, je dois changer ça. Je trouverais comment, je cherche encore. Pas sûre que la réponse arrive dans la foulée là maintenant tout de suite pour que j'arrive à virer Marius mais bon. Je vais le supporter pour un déjeuner, je me dis qu'avec un peu de chance il va payer, mais je ne sais pas pourquoi je n'y crois pas, le romantisme et lui... je crois que cela fait 10 000, même plus j'en suis sûre. Pourtant j'avoue que cela m'aurait bien aidé, parce qu'avec mon emménagement, les frais de déménagement et le caution de l'appartement, mon compte n'est pas beaucoup rempli et cela me stresse. Je suis bien trop fière pour demander de l'aide à mes parents. Bon de toute façon ce n'est pas hyper grave, je dois recevoir rapidement ma paye et là mon compte me dira merci d'avoir bien travailler mais pour combien de temps cela va durer.
Enfin bref, je n'ai rien à ajouter pour le moment, j'aimerais le faire réfléchir et si ce repas peut y arriver puisque après il ne doit pas revenir m'emmerder après. Il l'a dit et moi je n'ai pas l'intention de faire en sorte qu'il revienne. Je sais qu'on en a besoin tous les deux, je me pose forcément des questions, parce que s'il s'y tient, j'ai peur de ressentir un manque, parce qu'au final je le déteste mais je l'ai tellement aimé pendant trois mois que je ne sais plus tellement faire la différence. Il faut que j'y arrive moi aussi, que je ne sois plus autant dépendante de lui, même si cette dépendance c'est de la haine, elle est bien là alors qu'elle n'a pas lieu. On sait tous que ce n'est pas censé se faire, on sait tous que c'est mal, la dépendance ça se soigne ce n'est pas pour rien. Je peux y arriver, je suis plus forte que ce que les gens imaginent. Je lève les yeux au ciel lorsqu'il comprend qu'il faut qu'il grimpe à l'arrière de ma moto, on ne va pas partir à deux motos différentes. Il semble trop content et cela m'agace. Vraiment. mais je ne dis rien, j'appuie un coup sec sur le démarreur et je prend la direction du fast food de la ville en traversant rapidement la ville. Je trouve qu'il se colle un peu trop à moi et j'avoue que je n'apprécie qu'à moitié. J'aurais préféré qu'il tienne ses distance, je suis sûre qu'il jubile. Je l'imagine presque comme un toutou, tirer la langue lorsqu'on le caresse. Je tente de faire abstraction. On arrive déjà de toute manière et heureusement, je suis ravie qu'il se détache de moi. Je le regarde devant avancer sans même m'attendre... Je lève les yeux au ciel et je retire mon casque en le suivant. Je sais déjà ce que je prend, je prend souvent la même chose. Bien évidemment Marius est totalement dingue, il semble super heureux, mais ce n'est qu'un macdo... Je lui fais un signe de la main pour le faire taire. " si tu prenais le temps de faire attention, tu saurais ce que je prends quand on y allait ? Bref comme d'habitude, un menu XL et arrête de te vanter sinon, je fais marche arrière et je te plante ici même ok ? " Mais c'est sans compte la blague qui suit; Avant j'en riais, maintenant, je suis plus que blasée parce que je me rend compte qu'il ne sait pas être sérieux, dans un moment où il devrait être sérieux, voir mal à l'aise, lui il sort de telles conneries. Je le regarde, de manière assassine. " arrête ça et tente d'être sérieux 5 minutes je sais pas moi, là je sature sérieusement, je me dis même que j'aurais jamais dû accepter cette invitation débile à manger avec toi. " La caissière me fait passer et je commande, j'hésite mais finalement je prend à emporter, je ne peux pas rester là, nous deux, Marius et moi cela ne fonctionnera pas, jamais, même pas en ami, j'y arrive pas. Je ne peux pas le voir comme ça et faire comme si de rien n'était, il m'a trompé, je sens qu'il le fait encore et toujours qu'il joue ce jeu pour me draguer encore et cela m'insupporte. Je prend mon sac en papier plein et je lui fais face. " Voilà c'était uen mauvaise idée, tu peux manger où tu veux, je vais faire un tour et prendre l'air parce que tu m'étouffe et que j'en peux plus, j'y arrive, quand je te vois je vois le mal que tu m'as fait et cela ne marchera jamais, on sera jamais ami, okay ? Désolée c'est à moi de te planter un lapin, pour le nombre de fois où je t'ai attendu au restaurant sans jamais que tu ne viennes. " Je lui fais un petit sourire forcé et légèrement provocateur. J'avance vers la sortie, je détache mes cheveux de ma tresse pour cacher mon visage derrière et cacher mes émotions momentanément. Je sors alors que le temps se dégrade et qu'il ne va surement pas tarder à pleuvoir, je prend une direction autre que celle de ma moto, je veux marcher un peu, y'a un parc pas trop loin, je sens que je vais y installer, je sens aussi que je risque de prendre un orage ou une bonne averse sur la tête. Je sens que de toute façon il va me suivre encore, comme un petit chien, cela devient totalement stupide comme situation, j'ai envie d'exploser, j'ai juste envie que cela s'arrête parce que c'est insupportable. J'ouvre le sac en papier pour attraper mon énorme hamburger et mordre dedans, je me défoule sur la bouffe, bravo, je dois passer pour une fille anti sexy qui bouffe un sale truc mais finalement ça me fait un bien fou.
Marius Caesar
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Mar 28 Avr 2015 - 21:06
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► C’est un peu comme Noël, là. Mais en mieux encore. Je suis un incroyable optimiste en règle général, parce que même si je ne suis pas teubé au point de croire que tout va toujours aller bien, je me débrouille plutôt pour que tout aille toujours bien dans ma tête. Autrement dit : pas question de m’arrêter sur les emm#rdes, je me précipite toujours sur ce qui est chouette. Et là, ce qui est chouette, c’est de partager à nouveau une petite heure de complicité avec Astrid. Donc j’en profite, avec cette hyperactivité qui est mienne malgré ma jambe salement amochée. Heureusement dans un sens que je me drogue à moitié aux antidouleurs, parce que sinon je ne pourrais pas maintenir mon rythme habituel ni courir de partout et ce serait sacrément relou.
D’ailleurs, il va bientôt être l’heure pour moi de me jeter à nouveau sur mes médicaments obtenus avec des yeux de chat potté et une ordonnance légèrement trafiquée puisque mon cœur n’est pas supposé accepter une aussi forte dose d’antidouleurs, mais d’un haussement d’épaules, je chasse le pincement dans ma jambe qui va en s’intensifiant. De toute manière, on vient d’arriver au fast-food, et je suis déjà accoudé au comptoir à faire des clins d’œil à la serveuse pour mieux lui chuchoter que dans tous les cas, c’est moi qui vais payé pour deux, quoiqu’Astrid puisse croire. La voilà qui arrive, la voilà qui me sourit – ou plutôt ne me sourit pas – et je ne peux pas m’empêcher de commenter, d’argumenter, de lui demander ce qu’elle prend en réfléchissant déjà à ce que moi, je vais prendre. Pas un menu XL, c’est trop petit. Deux ? Ouais, deux, ça me semble bien. Ou trois, trois, c’est cool. Ou alors deux mais avec une glace. Ou alors deux, avec des nuggets et avec une glace. Ou alors… " si tu prenais le temps de faire attention, tu saurais ce que je prends quand on y allait ? Bref comme d'habitude, un menu XL et arrête de te vanter sinon, je fais marche arrière et je te plante ici même ok ? " Hein ? Je me suis vanté ? Mais de quoi ? Quand ça ? Je ne l’ai même pas vu venir, et c’est sûrement pour ça que je préfère enchaîner sur ma commande – un double menu XL au final – et sur une blague de mon invention qui me laisse plié en deux sur le comptoir. Parfois, je me suffis pour faire mon bonheur. Vraiment. " arrête ça et tente d'être sérieux 5 minutes je sais pas moi, là je sature sérieusement, je me dis même que j'aurais jamais dû accepter cette invitation débile à manger avec toi. " Et parfois, et bien… parfois, je ne suffis pas à Astrid pour la faire rire. Le pire, c’est que sa remarque amplifie encore mon fourire, et j’en suis presque à en pleurer lorsque mes doigts tapent par automatisme mon code de carte bancaire pendant qu’Astrid récupère sa bouffe. " Voilà c'était une mauvaise idée, tu peux manger où tu veux, je vais faire un tour et prendre l'air parce que tu m'étouffe et que j'en peux plus, j'y arrive, quand je te vois je vois le mal que tu m'as fait et cela ne marchera jamais, on sera jamais ami, okay ? Désolée c'est à moi de te planter un lapin, pour le nombre de fois où je t'ai attendu au restaurant sans jamais que tu ne viennes. " Hein ?
J’arrête automatiquement de rire. De suite. Douche froide. Violente. Presque aussi violente que notre discussion sur le parking, que notre discussion sur les lieux du tournage. On sera jamais ami. « P#tain mais qu’est ce que tu racontes comme c#nnerie ? On s’amuse bien ! »Nuance : tu t’amuses bien, Marius. Pas faux. De toute évidence, je suis le seul à apprécier la pause macdo, je suis le seul à rire de mes vannes et surtout… et bah… surtout je suis tout seul parce qu’elle s’est barrée. Je lève aussitôt les yeux au ciel, sous le regard goguenard de la serveuse. « Oh p#tain, ta g#eule toi, retourne à tes potatoes… » Je ne suis plus d’humeur à draguer ou à rire. C’est injuste, p#tain, c’est trop injuste. Pourquoi est ce qu’Astrid est aussi susceptible, hein ? Pourquoi est ce qu’elle me laisse en plan après m’avoir fait miroiter un repas tous les deux ? Pourquoi, b#rdel, pourquoi elle…
Je m’écroule soudain dans le magasin. J’ai l’impression qu’on me plante un couteau dans le cœur. Autour de moi, c’est brutalement la panique mais j’en ai rien à foutre. Dans mon cerveau, quelque part, un neurone parvient à survivre et me supplie d’aller choper dans ma veste les médicaments pour mon cœur et de jeter loin, loin, très loin, ceux antidouleurs qui n’auraient jamais du terminer dans ma poche. Je suis roulé en boule, incapable de bouger, alors que les gens hésitent entre hurler et appeler les pompiers. Enfin… vu que j’ai trop mal pour entendre et pour voir, c’est que je suppose. Moi, la seule chose que j’ai en tête, c’est que je veux qu’Astrid vienne m’aider. Parce qu’on plante un couteau dans mon cœur, parce qu’on me lacère les tympans, parce que mes poumons hurlent en quête d’oxygène, parce que j’en pleure, p#tain, j’en pleure de douleur. « ASTRID ! » Je suffoque alors que la douleur reflue et que les gens essayent – enfin – de s’approcher de moi, recroquevillé au milieu de la bouffe étalée. « Non, non, n’appelez pas les pompiers, allez juste chercher Astrid, allez juste la chercher, s’il vous plait… » Chaque respiration est un supplice. Et mes mains tremblantes sont incapables d’aller chercher mon flacon de médicaments, mes lèvres sont incapables d’articuler autre chose qu’une interdiction formelle d’appeler les pompiers. S’ils les appellent, ils vont appeler mon frère. S’ils appellent mon frère… P#tain de cœur à la con. C’est pas dans mes habitudes, mais je suis mortifié. Parce qu’une telle crise en public, j’en ai jamais eu. Enfin… j’en ai eu une, une fois, sur le tournage. Les autres, c’était juste dans mon appart, ou avec Astrid. Et même s’il faut juste attendre que ça passe, je suis terrifié. Parce que ma main appuie sur ma poitrine comme si écraser mon cœur allait le refaire marcher correctement. « Astrid, s’te plait… me laisse pas tout seul… »
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Mar 28 Avr 2015 - 22:08
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► Je sais que j'abuse. Je Je sais que je pourrais prendre sur moi, être plus compréhensive. Mais je n'y arrive pas, je ne sais pas pourquoi mais je n'y arrive pas. Je ne bloque totalement, ce n'est pas la volonté qui me manque mais là, elle n'est juste pas suffisante. Je dois juste m'éloigner un moment, je ne saurais dire combien de temps mais je crois que c'est la meilleure des choses à faire, m'éloigner un peu. C'est d'ailleurs ce que je fais, je prend ma commande et je m'en vais, je le laisse en plan littéralement, je lui pose un lapin, je le laisse là alors qu'il tente de faire son humour à deux balles. Je m'en vais, je sors dehors, le ciel est noir, comme mon humeur d'aujourd'hui, bien noire, pourrie même et pour me soulager, j'attrape mon double hamburger et je mord dedans et juste le goût me déstresse, cela me fait vraiment du bien. Je crois que j'avais besoin de ça et puis il y a des frittes, une autre petit hamburger et un donut qui m'attend, je prend un kilo rien qu'en regardant. Enfin... Non justement et ça c'est plutôt cool. Je n'ai pas à aller courir forcément pour garder la ligne et je crois que cela peut en énerver plus d'une. Enfin je m'en fiche, j'avance vers le parc derrière pour avoir la paix, il faut que je prenne une pause, que je souffle parce que là c'est mérité, je vous jure. Non ? Allez, Supportez Marius une heure de plus et vous verrez, parce que c'est devenu un calvaire. Le type que je pensais être l'homme de ma vie... devient mon pire cauchemar. Il devrait prendre ses distances, juste me laisser respirer et peut-être que s'il l'avait fait, parce que c'est ce que n'importe qui aurait entrepris, peut-être que je serais revenue vers lui, peut-être que j'aurais pu dire qu'on arrivera à devenir amis. Mais là je le pense vraiment, on n'a pas le droit d'être amis, on se fait du mal, en l'occurrence il m'en fait plus. Parce qu'il ne se rend pas compte de sa bêtise, il ne se rend pas compte qu'il est malsain, qu'il devrai tjuste s'en vouloir et ne pas se vanter de sa performance devant moi, draguer d'autres filles, il devrait juste comprendre qu'il faut arrêter les conneries parce qu'elles font mal. Mais c'est surement trop difficile pour lui, il n'a pas les capacités intellectuelles ou alors c'est juste parce qu'il a une mentalité plus que française et que je ne connais pas assez bien leur façon de vivre. Cela ne doit pas venir de ça, parce que Martial son frère et l'inverse du phénomène.
J'entend claquer mes chaussures sur le goudron, mes cheveux volent au vent et j'entend alors que l'on appelle. Je me retourne. Je vois alors la fille qui m'a servit au Mc-Do cinq minutes avant. Qu'est-ce qu'elle a ? Je fronce les sourcils, je regarde si c'est bien vers moi qu'elle court mais apparemment je ne me trompe pas. Elle a oublié un truc ? Je payerais pas une nouvelle fois. Tant pis pour elle, je suis prête à avaler tout d'une traite s'il le faut, pas de preuve ! Non mais on ne me fait pas payer comme ça... même si dans la logique elle aurait le droit. Enfin bref vu sa tête déconfite cela semble bien plus grave, je la dévisage, elle reprend un instant son souffle avant de me balancer. " Le type avec vous, il fait un malaise et veut vous voir " J'arque un sourcil, je mâche mon hamburger et je lâche un pauvre sourire. " Il n'a rien trouvé de mieux pour me faire revenir... quel lâche et con bordel ! bon il vous a donné combien, je double la mise si vous lui dite d'aller de faire voir " Mais elle semble on ne peut plus sérieuse. Elle fait non de la tête, elle ne sait pas quoi faire, elle semble limite intéressée par mon argent, mais moi je comprend surtout qu'elle ne ment pas et qu'elle n'invente rien. Je déglutis, pourquoi je suis si dure avec lui.. son coeur. " Et merde " je vous le reste de mon hamburger dans le sac et je me mets à courir vers le hall du restaurant. Je le vois au sol, je lâche mon repas et j'avance en courant. " Bordel Marius tes médicaments sont où ? " Je fouille dans sa veste à toute vitesse, bon j'ai appris à gérer ce genre de moments mais c'est une pression dont je me serais bien passée aujourd'hui. Je les trouve. " Un verre d'eau s'il vous plait ! "je le hurle à la serveuse qui reste plantée là, elle m'agace celle-là. " Je suis là, chut ça va ! " Je caresse son visage, sa tête est sur mes genoux, j'attrape un verre d'eau, je l'aide à se relever et je le fais avaler ses médicaments. Je serre sa main fort. " Allez.. tu crèves, je te préviens je te botte le cul ! " Je caresse ses cheveux, , mon visage contre le haut du sien et je le berce doucement, j'ai toujours fait cela. Je suis toujours morte de peur dans ce genre de moment, j'ai peur qu'il ne reprenne pas conscience, que cela ne passe pas. D'ailleurs je regarde la serveuse qui semble figée. " Appelez une ambulance, même s'il refuse " Elle obéit directement et heureusement j'aurais explosé. Je souffle, je tente de me calmer aussi. " je suis sûre que tu as encore zappé tes médicaments, tu es sale crétin de me faire peur comme ça, je devrais te laisser pour de bon... j'y arrive pas " je souffle la fin, j'espère dans ma tête qu'il l'entende mais au fond dans l'autre sens, cela m'irait aussi, parce qu'il serait trop fière de ses paroles. J'entend alors la sirène de l'ambulance. " Tu as pas intérêt à râler, on va à l'hôpital. " Je fouille alors ans mon sac et je tend un billet de 20 et je commande deux autres menus, je sais ce qu'il prend et il aura surement fin après tout ça. Je regretterais je le sens. Les ambulanciers arrivent et je m'écarte alors pour les aider à faire leur boulot, puis lorsqu'il faut grimper, je monte avec lui. Récupérant toute notre bouffe bien sûr, c'est important. Très important !
Marius Caesar
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Mar 28 Avr 2015 - 22:45
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► Je ne sais pas comment décrire la douleur. C’est comme si quelqu’un s’amusait à me transpercer la poitrine de coups de poignard tout en serrant mon cœur dans son poing. Je suffoque. Je suis tellement paniqué que je n’arrive plus à respirer, je n’arrive plus à expirer, je n’arrive plus à penser à autre chose qu’à Astrid, à ma panique, à mon frère qui ne doit jamais apprendre. A l’absence d’Astrid, à la douleur, à l’agitation tout autour de moi et à chaque seconde qui me sépare de l’ambulance. B#rdel, pourquoi maintenant, hein, pourquoi ? Question stupide, j’ai déjà la réponse. Je serre mon poing contre mon cœur, comme si le marteler, l’écraser, va aider à le faire fonctionner mieux. Comme si les pointes de douleur qui me vrillent les tempes et m’empêchent de plus en plus de parler aller cesser juste à cause d’un poing serré sur ma poitrine.
Roulé en boule, j’essaye de me faire le plus petit possible, sans aucun résultat pour le moment. J’ai mal, p#tain, j’ai mal. Et les antidouleurs que j’ingurgite depuis qu’on m’a recousu la jambe ne font strictement aucun effet. J’ai presque envie d’arrêter de chercher les médicaments pour mon cœur pour tenter d’attraper plutôt ceux contre la douleur, même si, quelque part, je sais que ça n’arrangera pas la situation. Pire : ça l’envenimera.
Et la, dans le brouillard où je suis plongé, dans la cacophonie des cris que j’entends et que j’imagine, je vois un reflet roux et par automatisme, je me recroqueville davantage comme pour me cacher. J’ai beau l’avoir appelée, l’avoir envoyé chercher, je ne veux pas qu’elle me voie comme ça, je ne veux pas qu’elle… " Bordel Marius tes médicaments sont où ? " Elle n’attend même pas la réponse que je suis incapable de fournir parce que déjà sa main fouille dans ma veste, effleure mon côté, attrape le flacon. Comme elle l’a déjà fait plusieurs fois. Comme elle l’a toujours fait. « Tidou… » Ma voix déraille totalement. « Tidou, ça fait mal, p#tain… » Je ne sais pas pourquoi, j’ai comme l’impression que mon intervention ne sert strictement à rien. " Un verre d'eau s'il vous plait ! Je suis là, chut ça va ! " Je suffoque, mais son simple contact a tendance à me rassurer. Je ne sais pas pourquoi. Peut être que le fait qu’elle crie pour une fois sur une autre personne que moi joue un peu. Mais en fait, c’est surtout parce que d’un coup, et assez violemment, on retrouve vraiment notre complicité. Elle m’aide à relever la tête, alors que je me borne à rester crispé comme si ça allait m’aider à faire refluer la douleur qui s’obstine. " Allez.. tu crèves, je te préviens je te botte le cul ! " Sa main dans mes cheveux me rassure. M’apaiser. Mais je continue de fermer les yeux pour ne pas sentir les larmes couler et parce que je lutte pour rester conscient, parce que je n’arrive vraiment pas à me concentrer sur autre chose que mon cœur qui n’arrive pas à battre correctement. " Appelez une ambulance, même s'il refuse " Et qui fait un nouveau bond dans ma poitrine. Aussitôt, j’ouvre les yeux dans un « Nan, Tidou, nan, pas d’ambulance ! » S’il te plait… b#rdel. Laisse moi être c#n, m#rde, laisse moi être c#n et n’appelle pas cette p#tain d’ambulance ! " je suis sûre que tu as encore zappé tes médicaments, tu es sale crétin de me faire peur comme ça, je devrais te laisser pour de bon... j'y arrive pas " Je me pelotonne contre elle, me force à vraiment avaler les médicaments qu’elle m’a fait ingurgiter de force. Je sais que ça va prendre encore plusieurs minutes avant que mon cœur accepte de rebattre bien régulièrement. Je sais aussi que ouais, j’ai encore oublié mes médicaments. Que le fait de ne plus trop dormir, de jouer avec des médicaments interdits, de n’en avoir rien à faire de mon cœur, et bien… ça aide pas. M#rde. Si Astrid trouve la deuxième boite de médicaments, elle va me tuer. Vraiment. « Me laisse pas, alors… j’ai mal. » Je respire par à-coup. Et bien trop vite, l’ambulance résonne sur le parking et elle s’écarte de moi alors que j’essaye de l’attraper d’une main trop faible pour faire autre chose que retomber misérablement. " Tu as pas intérêt à râler, on va à l'hôpital. " « P#tain tu… » Ma voix déraille une nouvelle fois, et une nouvelle pointe de douleur m’interrompt, me pousse à me recroqueviller encore une fois.
Cinq minutes. C’est le temps qu’il leur suffit pour me mettre dans leur p#tain d’ambulance de m#rde. Et c’est le temps qu’il leur faut, aussi, pour découvrir la deuxième boite de médicaments. Alors qu’ils trouvent dans mes papiers l’indication concernant mon cœur et toutes les complications médicales qu’il implique. C’est Zeke qui m’a forcé à garder ce papier dans mes affaires, sous prétexte que si je fais une crise dans la rue et que je perds connaissance, on pourra savoir de cette façon quels médicaments je peux prendre et surtout ce qui m’arrive. B#rdel. Le pire, c’est que les médicaments pour le cœur commencent lentement à faire effet, et j’arrive à garder les yeux ouverts et, pire encore, à écouter. A parler. « C’est quoi ces médicaments ? Vous voulez vous tuer ? » M#rde, les questions commencent. J’essaye de me redresser, on me force à rester allongé. « C’est rien c’est juste comme ça, c’est… » « C’est interdit… » Et ça commence. Je perds connaissance, mais c’est certain qu’il doit être en train d’expliquer à Astrid en long, en large et en travers que ma malformation cardiaque est formellement incompatible avec des antidouleurs aussi violents, que mes médicaments pour le cœur ne sont absolument pas optionnels et que si je continue comme ça, les crises vont être journalières. Je connais la chanson par cœur. Et lorsque je me réveille à l’hôpital, en observation parce que ça ne vaut même pas le coup d’être hospitalisé à long terme – je connais vraiment la chanson, en fait – c’est pour croiser le regard d’Astrid. Et croiser mes bras sur ma poitrine. Et ne savoir même plus quoi dire en dehors d’un vague « T’es restée ? » Je me rends brutalement compte qu’elle a vraiment assisté à une crise. Et loin d’être aussi léger et immature qu’à mon habitude, je ne peux pas retenir un « J’suis désolé que tu aies du… que tu aies été… C’était pas censé se passer comme ça. » Je me mordille la lèvre alors que mes yeux dérivent vers l’horloge. Ca fait à peine deux heures. Deux micro-heures. Deux longues heures. Avec un peu de chance, Martial ne sera même pas mis au courant et le secret sera sauf encore un peu.
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Mer 29 Avr 2015 - 13:34
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► Cette situation entre lui et moi a assez duré. Je ne peux pas le laisser faire, je ne peux pas ME laisser faire par un crétin comme Marius, je peux être plus forte que cela. Et d'ailleurs je vais l'être dès maintenant. Je m'en vais et je ne supporterais plus une minute de plus la souffrance d'être proche de lui à le voir faire comme si entre nous deux il ne s'était rien passé. J'ai l'impression qu'il s'en fiche que je n'ai pas compté, alors que moi j'étais amoureuse de lui, je pensais vraiment qu'il allait changer, qu'il allait s'attacher et qu'on pourrait fonder un truc sérieux, mais quand je le vois comme ça, aussi détaché, aussi fière, qu'il s'en fiche comme de l'an 20 de ma présence, et bah je crois que je devrais vraiment faire la même chose, me foutre de lui, je sais que j'aurais plus de mal que lui pour ça mais je vais le faire et il va voir ce que cela fait, je vais jouer son jeu, je vais refaire ma vie, je ne vais pas rester sur le bas coté de la route, je vais prendre la route et je vais avancer sur une autoroute et lui restera derrière, au derrière de ma vie. Alors je sors, j'avance, je sens que je vais me prendre un orage ou je ne sais pas quoi, alors pour me conforter, je mord dans mon hamburger. C'est tellement bon, j'en mangerais une tonne. Alors je m'acharne sur ce pauvre truc quand j'entend la serveuse m'appeler. Ce qu'elle me dit me sidère, j'avoue que sur le coup je n'y crois pas. Pas le moins du monde même mais vu la tête paniquée qu'elle a... j'ai peur, maintenant je me trouve bête et j'ai peur, alors je cours à l'intérieur et je me jure le tuer s'il plaisante sur un sujet aussi horrible. Je sais parfaitement qu'il a des problèmes de coeur mais je ne peux pas cautionner un tel mensonge, si c'est le cas. Mais quand j'arrive dans le hall, je le vois au sol, alors là je comprend que j'ai été vraiment stupide. Pourquoi je n'ai pas cru directement cette foutue fille. Il est vraiment mal et je me sens vraiment bête d'avoir pu penser qu'il soit aussi manipulateur. Il est mal et moi je m'en fiche, non ce n'est pas vrai ! J'accours vers lui, je fouille dans ses poches pour attraper un tube de médicaments, ceux pour son coeur, je réclame avec autorité un verre d'eau et la serveuse court, elle ne sait pas quoi faire d'autre, autant qu'elle serve à un truc celle là. Parce que vraiment elle semble plutôt faire potiche. J'aide Marius à se redresser et je lui fais prendre les pilules qui sont censées déjà bien l'aider. Mon coeur bat trop fort, j'ai peur pour lui, c'est surement légitime, je m'en rend compte, je tiens toujours à lui et c'est aussi pour cela que je dois m'éloigner. Que cela ne peut plus durer. Je caresse tendrement ses cheveux pour le calmer, mes lèvres s'y frôlent doucement, l'ambulance ne devrait plus tarder, elle doit venir vite, j'ai toujours peur qu'il ne s'en remette pas et alors là il se ferait vraiment engueuler, il n'a pas intérêt à me faire ce coup là, je n'accepterais surement pas !
Je m'écarte pour laisser vers les professionnels, je n'ai aucune formation en la matière, je ne veux pas gêner pour quoique se soit. Avant de monter dans l'ambulance, je récupère de quoi manger, il aura besoin de prendre des forces. Dans l'ambulance on se rend compte alors d'une chose, Marius prend des anti-douleurs, de forts médicaments contre indiqués pour son coeur, pourquoi ? Il ne se rend vraiment compte de rien, il m'exaspère, je me jure de l'engueuler sévèrement... mais son état ne semble pas s'arranger sur le coup, alors je ferais ça plus tard, pour le moment je panique plutôt. Je serre sa main comme je peux, il faut aussi que je me tienne, parce qu'ils vont vite. On arrive aux urgences et on le sort, je le suis comme je peux. Je suis séparée de lui lorsqu'il entre dans la petite salle de soin. Le médecin vient cependant me rassurer dès que possible, je n'ai pas eu à atteindre trop longtemps. Il n'est plus en danger et je peux aller le voir, il est encore sonné mais il ne tardera pas à se réveiller. Alors j'entre et je m'installe sur le siège à coté, je commence à me rendre compte qu'il a vraiment pris des risques pour rien, je lui en veux, il a été totalement inconscient, mais qu'est-ce qui lui a pris ? Il m'a fait une peur bleue. Je sors prendre un café et j'appelle mon équipe qui comprennent parfaitement que je reste avec lui. J'ai de la chance qu'on ne m'engueule pas. Je retourne dans sa chambre, je le vois alors doucement ouvrir les yeux. Je suis au bout de son lit, et j'attend des explications, je ne pense pas m'éterniser, mais en tout cas je suis toujours autant en colère. Restée ? Bah oui crétin, j'allais pas partir alors que tu as encore frôlé la mort, tu devrais réfléchir mais avant que je n'ai pu répondre, il s'excuse de la chose. Oh vraiment il s'excuse ? Je soupire agacée. " tu n'es qu'un crétin Marius Caesar ! tu prends des antalgiques forts alors que tu sais que c'est dangereux, tu es suicidaire ? C'est quoi ton problème ? tu t'excuses ? Abruti, tu m'as fait peur. tu es inconscient, tu devrais grandir vraiment ! et si je n'avais pas été là, tu aurais fait quoi ? Tu aurais crevé sur le sol gras d'un pauvre fast-food ? " Je fulmine, j'en peux plus et je me lâche. " tu mérites de te retrouver seul, j'aurais même pas dû rester pour toi parce que tu n'as jamais été là pour moi " bon j'en rajoute certes mais je suis sous l'effet de la colère. J'en reviens toujours pas... " je te préviens que je vais prévenir ton supérieur, tu ne peux pas jouer comme ça avec ta santé, et puis une fois le tournage terminé je coupe les ponts avec toi " bah oui j'ai postulé pour un tournage vers New York alors si j'ai le poste c'est un peu plus d'un mois tranquille entre la grosse pomme et le New Jersey et pas ici dans le Kentucky. " tu es trop stupide pour voir qu'il y a des gens qui tiennent à toi, tu fais l'imbécile et tu te retrouveras tout seul et tu l'auras surement mérité. " Bim voilà c'est dit. Je lui tend alors la poche mc do. " Mange, tu sembles vraiment mal en point " Je vais alors m'installer sur la chaise pour finir mon café, pourquoi je reste toujours ?
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Mer 29 Avr 2015 - 22:36
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► Je suffoque. La moindre de mes tentatives pour respirer ne fait qu’accentuer la douleur, appuyer sur cette lame fictive que je m’imagine plantée dans mon cœur, toujours plus profondément. Je suffoque, je hurle silencieusement de douleur parce que tous mes cris s’étranglement dans ma gorge, je me raccroche presque inconsciemment à Astrid qui est là, contre moi, comme toujours. Comme avant. C’est dans ces cas là que je me demande comment tout a basculé entre nous et que je me fais la remarque qu’avant, ensemble, c’était quand même génial. Pourquoi tout s’est terminé ? A cause de moi, ça, je l’ai compris. Pourquoi ? Parce que je suis celui que je suis, et que rien ne peut changer, et que j’ai mal, p#tain, j’ai tellement mal que dans ces moments là, j’arrête d’être stupide, j’arrête de me comporter comme un crétin. Je me concentre tellement sur mon cœur que je ne pense même plus à dire des c#nneries. Je veux juste que ça passe, je veux juste qu’on n’appelle pas les pompiers, que Martial soit encore tenu loin du secret, je veux juste que…
L’ambulance. Je la déteste mais je ne peux que me laisser faire lorsqu’on me porte, lorsqu’on me déplace, lorsqu’on me ficelle sur la civière et qu’on m’injecte une nouvelle dose d’anti arythmique, à ce que j’ai compris, pour que mon cœur reprenne enfin son rythme habituel et qu’il arrête de se tortiller dans tous les sens. En fait, je ressens vite les premiers effets parce que ma respiration se calme, parce que j’aperçois Astrid qui est montée dans l’ambulance et dont je cherche automatiquement la main, parce que je me fais engueuler pour la deuxième boite de médocs cachées dans ma veste. B#rdel, c’est bien ma veine. Je veux fermer les yeux juste pour ne plus entendre le mécontentement de l’urgentiste, juste pour ne pas regarder Astrid. M#rde, m#rde, m#rde. La meilleure solution, dans ces cas là, c’est vraiment de perdre connaissance, et un sursaut brutal de la douleur, comme si elle essaye de survivre aux médocs, m’achève sur le coup.
Lorsque je me réveille, la première chose que je remarque c’est la lumière trop blanche sur la pièce et ma main toute ficelée sous perfusion se lève pour cacher mes yeux malmenés. La deuxième chose que je vois, et bien… forcément c’est Astrid. Elle est restée ? Sérieux ? Encore sonné par la douleur, par la panique, par l’angoisse de sentir encore mon cœur me lâcher, je bégaye des excuses, je me rends compte qu’elle a vraiment assisté à l’une de mes crises, je me rends compte, aussi, que je suis encore trop paniqué pour être totalement stupide et que je m’inquiète pour elle. Trop de chose à se rendre compte, trop de chocs. Et beaucoup, beaucoup de soulagement à la savoir dans la même pièce que moi. J’ai déjà eu ce genre de crises, plutôt deux fois qu’une vu que je ne prends pas souvent mes médocs, mais rarement de cette intensité. En fait, ce n’est que la deuxième ou troisième fois que je finis à l’hôpital, en plus de cinq ans. Deuxième ou troisième fois. Et ça me fait paniquer rien que d’y penser. Je me mordille la lèvre, sans savoir quoi rajouter de plus. En fait, quelque part, je me dis que ça ne sert à rien de chercher quoi dire : je sens d’ici l’orage arriver. Astrid, je la connais. Ouais, c’est ouf, mais je la connais plutôt bien. Et je sens qu’elle ne va pas tarder à me crier des… " tu n'es qu'un crétin Marius Caesar ! Tu prends des antalgiques forts alors que tu sais que c'est dangereux, tu es suicidaire ? C'est quoi ton problème ? Tu t'excuses ? Abruti, tu m'as fait peur. Tu es inconscient, tu devrais grandir vraiment ! Et si je n'avais pas été là, tu aurais fait quoi ? Tu aurais crevé sur le sol gras d'un pauvre fast-food ? Tu mérites de te retrouver seul, j'aurais même pas dû rester pour toi parce que tu n'as jamais été là pour moi " C’est trop bizarre. Parce que d’un côté, j’ai juste envie de faire profil bas, mais de l’autre… de l’autre, je n’arrive pas à retenir ce sourire qui s’étale sur mes lèvres, rien qu’à l’idée de la voir inquiète pour moi, rien qu’à l’idée qu’elle est restée malgré tout, qu’elle me traite de crétin mais que dans sa voix, il y a un peu de l’inquiétude de Martial. Je tente de cacher mon sourire, mais pour être franc, je sais qu’il ne va pas disparaître pour de bon, parce que j’en suis totalement incapable. C’est pas compliqué. L’entendre m’engueuler, ça me fait sourire. " je te préviens que je vais prévenir ton supérieur, tu ne peux pas jouer comme ça avec ta santé, et puis une fois le tournage terminé je coupe les ponts avec toi " Ah ben en fait, je suis totalement capable d’arrêter de sourire. Je me redresse même brutalement, ce qui m’arrache une grimace. « Tu rigoles, là, j’espère ! » Mon regard horrifié est explicite et flou en même temps : parce que je ne sais pas trop ce qui m’horrifie le plus dans ses propos. Le fait qu’elle avertisse mon supérieur déjà… Si elle fait ça, il comprendra d’une part que je lui ai menti sur ma condition physique de base, d’autre part que je suis certainement incapable de terminer le tournage dans les mois à venir. Et le fait qu’elle postule ailleurs, qu’elle coupe les ponts… « P#tain Astrid, tu peux pas me faire ça ! » Je n’en reviens pas. Ca me tombe brutalement sur la gueule. Et je ne m’imagine même pas ne plus la voir tous les jours. Ne plus la voir tout court. Ma santé, j’en ai rien à battre, vraiment. Mais… mais… je ne veux pas qu’elle s’en aille, je ne veux pas perdre mon job. C’est trop dur à comprendre, ça ? " Tu es trop stupide pour voir qu'il y a des gens qui tiennent à toi, tu fais l'imbécile et tu te retrouveras tout seul et tu l'auras surement mérité. " BAM. Un nouveau coup dans la figure. Elle ne le sait certainement pas, et elle ne le saura jamais, mais elle vient de sauter à pied joint dans ce dont j’ai le plus peur : l’abandon. Non, non, non. Je ne serai jamais seul. Martial n’apprendra jamais pour mon cœur et il ne m’abandonnera jamais. Et ça me fait tellement mal, que je ne sais pas quoi dire sur le coup, moi qui ai pourtant que très rarement ma langue dans ma poche. B#rdel, non. Non, ne me laisse pas, Astrid, ne dis pas ça. Tu n’as pas le droit ! " Mange, tu sembles vraiment mal en point " J’attrape sans y penser le mcdo – parce que la bouffe ne demande pas de réflexion, quel que soit mon état – et je m’installe en tailleur sur le lit en enlevant les perfusions qui ne sont là que pour décorer de toute manière. Je ne sais pas par où commencer, je ne sais pas quoi dire.
Et je crois que c’est ça qui me déroute encore plus : rester silencieux à la regarder boire son café. Tiens, le café. Je crois qu’en théorie, ça m’est déconseillé ça aussi. Est-ce qu’elle se rend compte que si j’obéis à tout ce qu’on me dit, j’ai plus de vie, hein ? Je secoue la tête. Faut que ce soit bien clair entre elle et moi. « On n’a jamais pu me donner le moindre ordre, donc je vois pas pourquoi je me plierai aux exigences de mon p#tain de cœur. » Je suis buté. Je sais. Et stupide. Je le sais ça aussi. « Et je ne me retrouverai jamais tout seul, parce que y’aura toujours Martial. » Ca aussi, c’est simple : je n’envisage pas la vie autrement. Et si j’ai peur qu’un jour, il me laisse tomber, et bien je persiste à ne pas m’imaginer ce que pourrait être ma vie sans mon jumeau. « D’ailleurs, t’as intérêt à pas l’avoir prévenu. Je ne veux pas qu’il sache, il s’inquièterait trop et en plus, il me ferait la leçon. » Comme toi, Astrid. C’est vraiment injuste. D’une main encore un peu tremblante, j’attrape le premier sandwich et en mange la moitié à petite bouchée. Je ne sais pas comment continuer. J’ai trop de choses dans ma tête, trop de réponses à donner, de trucs à gueuler, de c#nneries à rire. Je ne sais pas comment continuer et je regarde mon sandwich le temps de quelques secondes.
« J’suis vraiment désolé, Astrid. Je voulais pas t’inquiéter. » Ouais, parce que pour le fait d’avoir pris des antalgiques alors que je n’en avais pas le droit, je ne m’excuserai pas. Je ne vois pas pourquoi, d’ailleurs. C’est ma vie, c’est mon corps, c’est mon cœur, c’est mon choix. En revanche… « J’suis sincèrement désolé. » Je la regarde droit dans les yeux. Et je suis sincère dans mes excuses, pour une fois. J’avale une nouvelle bouchée qui me reste sur l’estomac. « Tu vas vraiment partir ? Et le dire à mon supérieur ? » Je ferme les yeux une fraction de seconde. « Tu vas vraiment partir ? » Pitié, dites moi que non.
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Ven 1 Mai 2015 - 15:20
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► Je n'avais surement pas pensé qu'il me fasse un coup comme ça. On dirait qu'il le fait exprès, comme si je lui avais littéralement brisé le coeur, mais on sait que Marius ne peut pas avoir de coeur brisé puisqu'il n'écoute pas son coeur et qu'il ne sait même pas qu'il en a un. S'il n'avait pas son problème cardiaque il penserait totalement avec sa bite, elle est directement reliée à son cerveau et ils agissent ensemble, y'a une couille à l'intérieur, le coeur ne marche pas, son coeur est gelé. Je n'ai apparemment le don de le faire se réchauffer, je ne peux pas le faire tomber amoureux de moi et quand bien même je pourrais, je me refuserais surement de faire une chose pareille, l'amour doit venir naturellement, le rendre artificielle n'est plus de l'amour mais de la manipulation et je ne pense pas être capable de telles choses. Marius m'a déçu certes mais je ne fonctionne pas comme lui. C'est pour cela que nous deux, cela ne marchera jamais, je dois me faire une raison, c'est douloureux mais me voiler la face ne m'aidera vraiment pas. Je dois juste avancer, seulement voilà quand je prend la décision de le faire... et bah je me fais totalement avoir par un malaise qu'il fait sous mes yeux. Voilà que je me retrouve dans un hôpital, j'attend dans la salle d'attente des nouvelles de l'homme que j'aime et que je déteste à la fois. Nous deux c'est impossible, impossible, Astrid met toi cela clairement en tête pour ça rentre et que tout s'arrête. Il faut que les choses soient claires, il faut que je parte, je ne vois que ce moyen là, je ne peux pas faire autrement, c'est obligé, la distance le fera m'oublier et il se trouvera une nouvelle poulette. Moi je ne veux plus tenir ce rôle là. Alors si je suis prise pour ce tournage à New York cela sera l'occasion de profiter pour reprendre tout à zéro, j'ai bien l'intention de revenir, je suis trop attachée à mes racines, mais bosser sur une lourde production me fera oublier, je n'aurais pas le temps de penser à autre chose que le cadrage.
Je vois alors le médecin arriver. Je me redresse et je veux immédiatement des nouvelles. Il va bien, il s'en sortira largement, il a comme souvent fait un malaise cardiaque, mais ça on le savait déjà, apparemment c'est causé parce que monsieur a pris des antalgiques trop puissants pour son coeur et qu'il en a oublié ses médicaments. Alors il va m'entendre, je vais bien l'engueuler, et je vais lui faire comprendre que toutes ses conneries ça va bien, j'en ai marre. Il ne fait pas d'efforts, il ne fait rien du tout et c'est infernal. Comment je peux lui faire confiance ? Il me trompe, il ment sur sa manière de prendre les médicaments... non mais cela devient n'importe quoi. Et pourquoi je reste moi ? Pourquoi j'attend, pourquoi je ne repars pas ? Je pourrais il l'a mérité, mais je ne m'y résous pas, je tiens quand même à lui. Il a beau m'insupporter je reste comme une potiche, je n'aime pas ça. Je prend la direction de sa chambre, je me sens épuisée par les émotions que j'ai eu aujourd'hui, elles sont beaucoup trop contradictoires. Je rentre à l'intérieur, je m'installe sur le fauteuil, mais comme il dort encore, je finis par aller prendre un café pour me booster un peu plus. Je reviens et monsieur daigne rapidement reprendre conscience. Il s'étonne que je sois restée, il me prend pour qui ? Je n'allais pas le laisser livrer à lui même, il est pire qu'un gamin de 2 ans qui a perdu son doudou. Je me place juste au bout de son lit, je lui fais face et je commence mon discours, je l'engueule, j'en ai marre, j'aimerais que ça marche pour une fois, qu'il réfléchisse aux conséquences de ses actes. Je fulmine d'autant plus, il sourit ? C'est une blague, mais je vois que l'annonce de mon possible départ lui fait perdre ce sourire, et puis oui, je pourrais parfaitement le dire à son patron, je ne le ferais pas mais au moins il stresse un coup, je m'en fiche ça lui apprendra et puis si c'est la même chose pour mon départ, parfait, cela me poussera à partir. Il ne veut pas que je fasse ça ? Et bah il va voir si je vais me gêner. J'ai bien l'intention de le faire, couper les ponts, il ne mérite que ça, je suis sûre qu'il s'en remettra. Je lui annonce qu'il se retrouvera seul un jour parce qu'au moment où j'aurais décidé de partir pour le tournage, je ne pourrais plus être là et je n'en aurais plus envie.
De toute façon mon départ ne semble pas tant l'affecter. Il ne veut pas écouter son coeur, tant pis mais je suis persuadée qu'il arrivera un moment où Martial fera sa vie avec une femme et que Marius se retrouvera forcément à l'écart s'il ne fait pas le moindre effort mais je m'en fiche totalement parce que moi je serais sortie de sa vie à ce moment là. " je n'ai pas parlé à ton frère si ça peut te rassurer, et puis fait ce que tu veux, je suis contente de savoir que je ne compte pas, ça me fera moins de mal de partir d'ici à la fin du tournage " Je recule un peu, je regarde l'espèce de tableau accroché dans la chambre pour faire comme si on avait voulu la décorer, mais c'est pas terrible faut avouer. J'ai envie de pleurer, parce que Marius a ce don là, me faire pleurer et me faire du mal. Il me torture tout le temps, dès que je le vois, je me sens faible face à lui, pourtant j'étais bien plus forte avant de le connaître et je ne veux pas que cela chance. J'inspire profondément lorsque je l'entend s'excuser, encore du vent, ça va faire quoi comme changement ses excuses ? Il rajoute qu'il est sincèrement désolé mais j'ai du mal à y croire, je me retourne face à lui. Il veut savoir si je vais vraiment partir, ou même si je vais parler à son supérieur, je croise les bras sur ma poitrine, un air bien stricte. " qu'est ce qui t'intéresse le plus ? moi ou ton boulot ? Oh pardon, question stupide, ton boulot et les meufs qui te tournent autour avec celui-ci. " Je le fixe un instant.. " je dirais rien, tu gardes ton boulot mais tu me perds, j'ai postulé sur un tournage près de New York, j'espère être prise pour pouvoir être enfin loin de toi et comme tu as ton frère, tu t'en fiches, tu ne seras pas seul " je déglutis, ça me fait mal de le dire, je sais que j'aurais du mal à ne plus le voir parce que je n'ai jamais été vraiment séparé de lui depuis les 4 mois que l'on a passé à tourner ensemble. " tu vois tu as eu ce que tu voulais, tu n'aurais pas besoin d'écouter ton coeur, quoique c'est possible qu'il défaille plus que ce que disent les médecins " Je récupère mes affaires, j'enfile ma veste en cuir rapidement, je mets mon sac sur mon épaule... " bon appétit "... il faut partir un jour ou l'autre.
Marius Caesar
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid] Sam 9 Mai 2015 - 0:24
Un café, un sandwich, un baiser ?
|► J’ai encore totalement la tête dans le pâté. Je ne sais pas exactement à quoi c’est dû mais je pense que ça joue pas mal sur le fait que je me la boucle remarquablement pour le moment. Non mais sérieux vous entendez ce silence qui sort de ma bouche ? J’ai l’impression que c’est la pire des grossièreté d’être aussi peu bavard, c’est flippant. C’est insultant. Autant pour elle que pour moi. Il faut absolument que je rattrape le coup, mais en même temps je ne trouve rien d’autre à dire que ces phrases butées qui me caractérisent. Aucun intérêt pour moi-même ou pour ma santé. Aucun intérêt, non plus, pour ce que les autres peuvent en penser. Je refuse de me soucier de quoique ce soit et mieux encore, je refuse de me soucier de mon cœur. Les contraintes sont trop importantes à mon goût de toute manière, donc si je commence à en tenir compte, j’estime que je ne vais plus avoir de vie, et ne plus avoir de vie… C’est mourir. Point. Je suis silencieux, ou presque, donc. Jusqu’à ce qu’elle entre dans le vif du sujet, jusqu’à ce qu’elle me menace d’abandon et de solitude. Elle m’engueule. Elle expose la plus grosse de mes craintes, celle qui se concrétise dans mes cauchemars et qui me poursuit depuis… hum… toujours ? Non. Non, Martial ne m’abandonnera jamais et de ce fait, je ne serai jamais seul. Jamais, jamais, quoique je fasse, qui que je sois. Est-ce si difficile à comprendre ? Même Lexie n’a pas réussi à nous séparer, même nos parents qui ont essayé et presque réussi depuis notre entrée au collège, alors je ne vois vraiment plus qui pourrait. Et toute ma vie repose sur cette conviction : Martial ne m’abandonnera jamais. Jamais. Sinon je le massacre. Vraiment. Finalement, le silence revient.
" je n'ai pas parlé à ton frère si ça peut te rassurer, et puis fais ce que tu veux, je suis contente de savoir que je ne compte pas, ça me fera moins de mal de partir d'ici à la fin du tournage " Mais… mais… c’est pas ce que j’ai dit ! Et puis… J’hausse les épaules en secouant la tête. Cette fois, ce n’est pas que je ne comprends pas, c’est que je ne veux pas comprendre. « Mais… on n’est plus ensemble, t’as plus à compter pour moi, pourquoi est ce que tu le prends mal ? »Tact 0 – 1 Marius. Je sens bien que je ne dis pas vraiment les mots qu’elle attend et que, pire encore, je ne dis pas ceux que je pense réellement. Mais nous ne sommes plus ensemble, je veux jusqu’on soit ami, non ? Pourquoi, b#rdel, pourquoi est ce que son affection a autant d’importance pour moi et surtout, pourquoi est ce qu’elle compte autant pour moi ? Parce que c’est ça la vérité : c’est qu’elle compte. Beaucoup plus que je ne le pensais, beaucoup plus qu’elle ne peut le penser. Et je déteste cette idée. M#rde. Normalement, je largue la fille ou elle me largue et on n’en parle plus. Là, je n’ai qu’une envie : c’est de la prendre dans mes bras, de l’embrasser, de profiter de ce lit d’hôpital et qu’elle m’offre le même sourire qu’il y a un mois. Je ne veux pas qu’elle parte, c’est tout. Je suis désolé, désolé que notre repas ensemble ait tourné comme ça. Désolé qu’elle m’ait vu comme ça, une nouvelle fois. Ma main droite part effleurer mon cœur, comme si j’avais peur qu’il déconne encore. Ce qui est stupide : je suis persuadé qu’on m’a gavé de médocs pendant mon inconscience, qu’on a purgé les restes d’antalgiques et que c’est pour ça que je douille à mort dans ma jambe pour le moment. Mes médicaments, je vais être condamné à les prendre avant de partir. Après, ils ne pourront plus me surveiller, je suis majeur, vacciné, et… " qu'est ce qui t'intéresse le plus ? moi ou ton boulot ? Oh pardon, question stupide, ton boulot et les meufs qui te tournent autour avec celui-ci. Je dirais rien, tu gardes ton boulot mais tu me perds, j'ai postulé sur un tournage près de New York, j'espère être prise pour pouvoir être enfin loin de toi et comme tu as ton frère, tu t'en fiches, tu ne seras pas seul " Pardon ? Je tente me relever pour mieux m’offusquer, mais ma jambe se rappelle à mon bon souvenir et déjà, Astrid m’échappe, vriament. « Mais tu racontes n’importe quoi ! Ce qui m’intéresse le plus c’est… » C’est quoi ? Manger. Non. Le sport. Elle n’a pas tort : ce qui m’intéresse le plus, c’est qu’on me regarde, c’est qu’on m’aime, c’est qu’on me couve du regard, qu’il y ait dans leur regard un peu plus d’émotions que le dédain que je voyais dans le regard de mon père. Elle n’a pas tort : ce qui m’intéresse, c’est mon boulot et les filles. Parce que mon boulot me défoule et que je m’épanouis dans l’extrême pour oublier à quel point le handball me manque, parce que les filles comblent ce gouffre affectif qui me caractérise depuis mon enfance. Et Astrid dans tout ça ? C’est de l’histoire ancienne. C’est une amie que j’ai perdu et que je continue à voir, c’est… Astrid. " tu vois tu as eu ce que tu voulais, tu n'aurais pas besoin d'écouter ton coeur, quoique c'est possible qu'il défaille plus que ce que disent les médecins. Bon appétit "
Je tente une nouvelle fois de me lever, mais elle est déjà dehors. « P#tain Astrid ! M#rde, mais m#rde ! Reste ! » Elle ne m’entend plus ou plutôt elle ne va pas vouloir faire demi tour. Mon pied percute la première chaise qu’il rencontre, je cherche autour de moi ma veste de motard en fermant les boutons de ma chemise. J’ai l’impression que je l’ai perdue plus aujourd’hui que n’importe quand avant. Quoique… non. J’ai commencé à la perdre lorsque je l’ai trompée avec Zoey. Lorsque je l’ai trompée. Parce que c’est ça la vérité. C’était pas juste une aventure, avec Zoey. J’ai trompé Astrid. Et c’est grave. J’ai la moue d’un enfant capricieux auquel on vient de refuser la ferrari qu’il voulait pour son anniversaire lorsque je me laisse retomber sur le lit. « J’ai pas eu ce que je voulais Astrid… parce que tu t’es cassée et que toi aussi, au final, tu m’abandonnes. Et mon cœur je l’emm#rde. Il casse toujours tout. » D’un mouvement rageur, j’envoie balader le reste du fastfood de l’autre côté de la pièce et j’attrape mes affaires qu’elle a apportées avec elle, pour sortir de la chambre, me faire alpaguer par une infirmière et commencer à pester pour sortir de l’hôpital.
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Sujet: Re: Un café, un sandwich, un baiser ? [pv Astrid]