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| Auteur | Message |
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| Sujet: « blindness » (noeh c.) Mer 15 Avr 2015 - 18:34 | |
| blindness My dear, a lack of compassion can be as vulgar as an excess of tears. J'étais assis sur le bord de mon lit. Je quittais aujourd'hui l'hôpital après un séjour de presque deux semaines au service psychiatrique pour avoir tenter de me suicider. J'étais enfin libre de partir, de quitter cet asile de fou. Et quel asile ! Malgré l'absence d'un sens, un autre était quant à lui devenu bien plus actif (bien que parfois trompeur). Mon ouïe s'était légèrement développé et je faisais, depuis quelque jour, beaucoup plus attention à ce que j'entendais. Plus par nécessité et besoin que véritable intérêt. D'après les psychiatres et autres psy en tout genre, je devais réapprendre à vivre, à ne pas m'isoler, à aller de l'avant. L'ennui était que je n'en avais pas envie. Cette perte de vision m'avait abattu. Pourtant, le pire résidait sans nulle doute dans le fait que mes propres croyances et opinions politiques avaient été balayées cette nuit-là par une injection de ce NH25. Les hunters, que je défendais depuis toujours, s'étaient retournés contre moi et m'avaient attaqué croyant que j'étais un mutant. Ils m'avaient piqué, ils m'avaient rendu aveugle. J'étais d'après eux un dommage collatéral sans importance et qui ne méritait pas leur attention. Leur indifférence m'avait touché, ma cécité m'avait désemparé et ma tentative de suicide n'était alors que la fin d'un calvaire que je n'aurais jamais imaginé.
« Allons-y, monsieur Dockerty. C'est l'heure de rentrer chez vous. » Je redressais mon visage, ne souriant même pas. Ce service m'avait bouffé tout mon moral et je n'avais aucune envie d'y rester encore une minute de plus. Ainsi, je m'installais rapidement dans le fauteuil roulant que l'aide-soignant m'avait apporté sans dire un mot, sans sourire, sans montrer le moindre sentiment. Je ne parlais pas au psy, c'était pour une bonne raison. Je n'en avais que faire d'être aidé dans cette "période difficile de ma vie". Je voulais simplement rentré chez moi et être seul. Tandis que j'étais poussé comme l'aveugle que j'étais désormais, je n'avais qu'une idée en tête. M'enfuir. Courir au loin et ne jamais me retourner. Me conduire là où mes pas m'emmèneraient. Oui, j'en rêvais mais malheureusement la réalité était bien plus cruelle. « Vous allez voir, tout se passera bien. » Je soupirais, lasse de son discours inutile. Je ne pouvais lui en vouloir d'essayer mais je n'avais pas la tête à ça. Pour l'instant, je n'avais que la ferme intention de rentrer chez moi et de me glisser sous la couette pour ne plus jamais en sortir. « On verra bien... J'espère. » Lui répondis-je cependant par politesse. Je ne pouvais oublier les bonnes manières. « J'en suis certain. » J'étais bien moins sûr que lui mais je n'osais le contredire. Je retournais alors dans mon mutisme habituel, patientant que la porte de sortie se présente à moi. Je n'avais prévenu personne de ma sortie car je ne voulais que personne ne me voit dans cet état pitoyable. La douleur physique n'était plus mais la douleur psychologique, elle, était bien présente. Comme une garce, elle s'attaquait à moi de l'intérieur et me consumait peu à peu. Je n'avais aucune raison de vivre, mes valeurs s'étant envolées le jour où la cause que je défendais s'était retournée contre moi. Je désespérais donc sur mon fauteuil, perdu et écoutant uniquement le bruit des roues qui tournaient. Je suppliais intérieurement qu'on me vienne en aide car jamais je ne pourrais donner ce poids à quelqu'un. J'étais bien trop timide et renfermé pour demander ouvertement qu'on m'aide.
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| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: « blindness » (noeh c.) Dim 19 Avr 2015 - 1:44 | |
| « Merci Sam », lâcha Noeh à l'attention de sa sœur, avant de déposer un bref baiser sur sa joue et de sortir non sans mal du véhicule. Une nouvelle petite visite à l'hôpital était prévue aujourd'hui, la deuxième cette semaine. Les médecins avaient remarqué quelques irrégularités dans ses constantes la dernière fois alors ils préféraient être certains que « tout allait bien de ce côté-là ». Pour l'étudiant, ce n'était manifestement pas ça le plus important, mais après tout ce n'était pas lui le professionnel. Condamné à longer à nouveau ces grands couloirs blancs et à s'enfoncer une nouvelle fois dans l'ascenseur pour se rendre au troisième étage de l'établissement, l'ancien pianiste traîna des pieds. Comme souvent, il était en avance à son rendez-vous, comme si sa vie dépendait de ces derniers ou qu'il n'avait rien d'autre à faire que de se trouver dans les parages. Se retournant, le jumeau Callahan observa sa sœur s'éloigner. Ses accompagnateurs avaient rarement le choix de venir avec lui à ses rendez-vous ou non : sa famille avait déjà assez souffert de son accident, il n'avait aucune envie d'imposer à qui que ce soit en plus de lui de retourner dans les locaux de l'hôpital. De la même façon, aucun membre de sa famille n'avait exprimé la réelle envie de perdurer dans les environs en sa présence négative, celle qui prenait encore plus d'ampleur une fois dans le périmètre médical. C'était plus fort que Noeh, de se comporter de sorte à ce que personne n'éprouve l'envie irrépressible de rester à ses côtés et de proposer de lui tenir la main dans ces mauvais moments que lui réservait le post-accident ou post-Adriel. Puis, entre une sœur qui s'éloignait, un père qui ne s'en préoccupait pas tant que ça, une mère qui n'avait pas été capable de venir le voir à son réveil et un demi-frère qui n'en avait pour le coup rien à fiche de lui depuis sa naissance, le choix de la personne présente à ses côtés était vite fait : son ombre était la plus appropriée. Se résignant à s'avancer vers les portes de l'hôpital, l'ancien pianiste s'immobilisa à quelques pas de ces dernières. Ses paupières se froncèrent pour permettre à sa vue de se montrer un peu plus performante. Oui, c'était bien lui, c'était Harvey, son pote d'hôpital, ou presque. En quelques sortes en fait. Noeh ne savait même pas exactement s'ils étaient amis ou non, juste que le jeune homme avait décidé de le prendre pour sa propre béquille alors qu'il venait de devenir aveugle. S'il y avait bien une chose que l'étudiant ne s'imaginait pas pouvoir endurer, c'était bien perdre l'un de ses cinq sens, même si l'une de ses mains se retrouvait recourbée sur elle-même et empêchait tout toucher concret des choses comme pour sa main gauche. Mais il en était persuadé : ce n'était rien comparé à la perte d'un sens aussi crucial que la vue. Immobile près des portes automatiques, Noeh n'émit tout d'abord aucun son pour ne pas perturber Harvey. Il se demanda même s'il ne ferait pas mieux d'aller traumatiser ses infirmières du jour tout de suite plutôt que d'imposer sa présence lourde et encombrante à ce pauvre gars qui n'avait rien demandé. Pourtant, lorsque les mots « Hey, Harvey » passèrent ses lèvres sans prévenir, il comprit que son hésitation avait disparu et que sa décision avait pris le chemin inverse que celui espéré de sa part. Sa béquille cogna le sol jusqu'à le faire arriver aux côtés de son ami de séjours à l'hôpital. « C'est Calla- Noeh », reprit-il, se méprisant pour la première fois sur comment se présenter exactement. Peut-être parce que d'habitude ils se croisaient en blouse blanche et que le contexte faisait qu'ils ne rencontraient pas mille personnes dans la journée pour ne pas reconnaître de suite la voix de l'autre. Aujourd'hui, les choses étaient donc quelque peu différentes, Harvey n'étant pas forcément préparé à l'intrusion d'un Noeh Callahan en plein milieu de sa journée. « Je suppose que si t'es là c'est pas la grande forme. » Un soupir s'évada de ses lèvres. Il le connaissait, à force, Harvey, l'étudiant avait même compris qu'ils se ressemblaient en de nombreux points, tout d'abord en ce qui concernait la raison de leurs visites répétées à l'hôpital. Aucun d'eux ne croyait vraiment en ses chances de se rétablir, ne serait-ce qu'un minimum. S'appuyant sur sa béquille pour ne pas être trop déstabilisé, Noeh hésita d'abord à poser sa question. Il ne savait pas exactement ce qu'elle engageait comme compromis, comme discussion ensuite ou quel comportement adopter après l'avoir prononcée, mais il devinait au fond de lui que c'était ce qu'on attendait de lui après avoir engagé la conversation, aussi maladroitement que cela avait été fait. L'effort surhumain qu'était en train de faire le jumeau Callahan méritait presque d'être décoré tant il était surprenant venant de lui. « Tu veux en parler ? », fit-il d'une voix à la fois assurée et pourtant tout aussi représentative du gars qui se jetait les deux pieds en avant dans l'inconnu. - Spoiler:
Dernière édition par Noeh Callahan le Lun 11 Mai 2015 - 15:31, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: « blindness » (noeh c.) Ven 1 Mai 2015 - 21:04 | |
| blindness My dear, a lack of compassion can be as vulgar as an excess of tears. « Croyez-moi, tout se passera bien pour vous. Je le sens. » Je soupirais légèrement, me laissant guider jusqu'à la sortie de l'hôpital où j’espérais ne plus remettre les pieds. En quelques jours seulement, j'étais par cette case plus de fois qu'en 28 ans. Aujourd'hui, c'était la dernière. Je ne cessais de me le répéter et je devais y parvenir. Pour mon bien. C'était ce que le psy m'avait répété à chacun de nos rendez-vous quotidiens où je n'émettais aucun son pendant les quarante-cinq minutes de l'entretien. Encore heureux que je ne pouvais le regarder dans le blanc des yeux pendant ces longues minutes de silence. « Hey, Harvey. » Abattu, je sentais soudainement un regain d'énergie me parcourir les veines par la simple appellation de mon prénom. Cette voix familière me sauvait littéralement de l'état de détresse dans lequel j'étais avec cet infirmier que se la jouait fin psychologue mais qui en réalité n'en avait pas les compétences. « C'est Calla- Noeh. » Un sourire se dessina sur mon visage. Je l'avais reconnu avant qu'il ne me révèle son identité et j'étais bien heureux de le croiser ici. Pour le coup, je me serais bien levé. J'aurais bien quitté cette chaise roulante pour m'enfuir à toute allure vers le jeune Callahan et m'échapper de cette asile de fou. Le service psychiatrique regorgeait de sons et bruits particulièrement dérangeants. Surtout pour un aveugle qui ne pouvait voir de ses propres yeux la provenance de ces sons. « Je suppose que si t'es là c'est pas la grande forme. » BINGO ! pensais-je immédiatement. Noeh devait se questionner sur ma présence ici, surtout que j'avais quitté le centre hospitalier depuis déjà quelques jours. Ma présence devait le surprendre, mais sans doute bien moins que la visage déconfis que je traînais depuis mon hospitalisation. « Tu veux en parler ? »
Je ne répondis rien. En parler avec une connaissance, pourquoi pas. En parler devant cet infirmier, non jamais. Cependant, je sentis alors que ce dernier arrêtait la chaise et enclenchait les freins. « Nous sommes arrivés, monsieur Dockerty. » Je n'osais sortir un "enfin" mais le cœur y était. En y faisant d'ailleurs plus attention plus attention, j'entendais le bruit des portes automatiques qui s'ouvraient et se refermaient. J'attrapais alors ma canne que dépliais. J'ignorais encore l'emplacement exacte de Noeh, mais je me doutais que le jeune homme ne serait pas loin. Je l'espérais en tout cas. « Merci. Bonne journée. » Je l'entendis repartir d'un pas rapide. Nous étions enfin seuls et j'étais plus que jamais soulagé d'avoir ce poids en moins contre moi. Parler m'était difficile. Ma timidité m'en empêchait mais avec le jeune Callahan, c'était différent. C'était presque facile. Sans doute parce qu'il m'avait pratiquement vu dans le plus simple appareil et qu'il avait cette façon de parler qui m'amusait. « Noeh... » Prononçais-je timidement. « Allons nous asseoir. Je t'expliquerai tout. » A peine quelques pas plus loin, je m'installais sur les fauteuils mis à disposition. La traversée n'avait pas été des plus compliquée mais tout déplacement restait tout de même d'une grande difficulté. Je restais silencieux. De longues secondes s'écoulèrent avant que je ne décide d'ouvrir la bouche. Je serrais méticuleusement ma canne entre les mains, me rattachant à elle pour ne pas défaillir. « Je... J'ai... » Les mots ne sortaient pas. D'ailleurs, je n'en avais pas encore mis sur l'acte que j'avais commis. Ca serait la première fois que j'en parlerai ouvertement et cela m'était atrocement pénible. « J'ai, j'ai...sauté du haut de mon...de mon immeuble. » Instinctivement, je baissais la tête. La honte me rongeait en cet instant et je ne savais quoi dire pour m'en dépêtrer.
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| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: « blindness » (noeh c.) Mar 26 Mai 2015 - 4:00 | |
| Noeh reste silencieux. Appuyé sur sa béquille, il détaille ce qui se déroule sous ses yeux en essayant de se faire encore plus absent qu'il ne l'est déjà. Il n'a pas envie de déranger. Il ne veut pas briser l'instant, le jumeau Callahan, car il sait ce que c'est. Savourer les premières secondes où l'on peut enfin quitter les murs blancs oppressants de l'hôpital après y avoir passé plus ou moins de temps, ça n'a pas de prix. On s'en délecte. Même si on vient de traverser un truc terrible, on a presque besoin de sourire à ces nouveaux pas opérés hors de l'emprise des médecins. L'étudiant resserre sa main autour de sa prise, arque un sourcil. Il a perdu l'habitude de voir Harvey se guider avec sa canne. Souvent, il préfère garder la première image qu'il s'est faite d'une personne. Celle qui restera gravée à jamais dans sa mémoire, celle qui ne doit jamais être oubliée, celle qui compte plus que toutes les autres et qui est menacée d'être abîmée par le temps. En ce qui concerne Harvey, Noeh se remémore instinctivement ce visage aussi perdu qu'avenant. Il se souvient de cette main se déposant sur son épaule, son propre grognement de rabat-joie et des premiers mots échangés. Calmes, presque trop détendus, même venant de lui. Son ami d'hôpital, de détention blanche et de piqûres apaisantes. Le seul qu'il a accepté dès les premiers instants, même si l'ancien pianiste ne l'admet pas. Il ne sait pas pourquoi, il ne sait pas comment, il sait juste qu'il ressent les choses ainsi. D'un coup d’œil furtif, Noeh regarde la chaise roulante s'éloigner entre les mains de l'aide soignant, passer les portes vitrées avant de disparaître au loin. Un autre mauvais souvenir. Il y a passé quelques moments, Noeh, au creux d'une chaise dans le genre. Lorsqu'il ne faisait plus rien d'autre que de déposer son regard vide d'âme devant lui. Il fallait bien le promener, à ce pauvre gosse. Ce jeune qui n'aspirait plus à la vie sans même avoir la possibilité de s'en rendre compte. Même si ces longues minutes passées dans les couloirs de l'hôpital à se faire promener tel un légume ne sont pas très claires dans son esprit, il les ressent. Il éprouve des émotions tellement contradictoires parfois qu'il comprend immédiatement que tout son être réagit à la menace, pour l'empêcher de trop l'approcher. Les iris émeraudes de Callahan se détournent prestement de l'entrée de l'hôpital pour se déposer sur Harvey. « D’accord. » Le personnel hospitalier, Selwyn en particulier attendra, ou l'enverra balader. Tant pis. Ce ne sera pas la première fois que Noeh se présente avec du retard. Bien que sa famille mette un point d'honneur à le mener (ou le traîner, tout dépend du point de vue) jusqu'ici, le borné qu'il est prend souvent la liberté d'observer les alentours. Durant de longues minutes. Ça lui fait passer le temps. Il a le sentiment que ça croque délibérément dans ses obligations et que ça lui permet de passer moins de temps dans ce lieu si singulier. Laissant sa béquille glisser dans sa main jusqu'à ce qu'il la tienne au milieu, Noeh se laisse échouer dans le premier siège qui croise sa route. Il inspire difficilement. Il a peur de ce que va lui dire Harvey, il angoisse de percevoir, de pressentir cette nervosité qui grimpe chez lui, qui gagne ses traits, ses mains tremblantes et sa voix. Et, une fois que les mots sont prononcés, les lèvres de l'étudiant s’entrouvrent. Elles ne laissent rien échapper, aucune réaction, aucun son, aucune remarque. Ça ne vient tout simplement pas. S'enfonçant dans son siège, Noeh détourne le visage alors que celui de son ami s'abaisse. Là, en quelques secondes, il prend un coup. Quelque chose de tellement violent, d'inattendu, si perturbant que pour la première fois depuis un long, très long moment, il se sent vidé, Noeh. Il pousse un énorme soupir. Faut que ça sorte, faut que ça s'évade de son être sinon il va imploser. Cet aveu d'Harvey, ça le replonge directement dans cette chambre. Il se remet à éprouver la plus grande des difficultés à entendre la voix de sa sœur, celle d'Adriel, les sons autour d'eux, extérieurs à la petite chambre, la vie du campus qui se poursuit tout autour de lui mais à laquelle il a le sentiment de ne plus appartenir. Noeh se surprend à imaginer son ami du haut d'un toit. Il se fait du mal à recréer une scène qu'il n'a heureusement pas perçu de ses propres yeux. Il décèle son corps, au loin, qui descend plusieurs étages avant de s'écraser au sol. L'ancien pianiste laisse sa béquille tomber au sol dans un claquement sec. Prenant une profonde inspiration, il avale sa salive avec difficulté. Enfin, il tourne de nouveau son visage en direction d'Harvey. « Pourquoi t’as fait ça ? », qu'il demande d'un ton qu'il aurait aimé moins virulent. Ce n'est pas sa faute, à Noeh, c'est la surprise qui s'est immiscée en lui qui le pousse à se montrer aussi direct. Il a besoin d'une réponse, le cadet de la famille Callahan, tout de suite, pour pouvoir comprendre pourquoi Harvey a pris cette décision qui le dépasse, alors que lui a fait le même geste à travers la fenêtre de son ancienne chambre universitaire, sans pour autant avoir été l'investigateur de ce dernier. Son incompréhension s'accroît au fil des minutes. Il n'aurait jamais fait ça de lui-même, pourquoi son ami, oui ? Ça le dépasse, Noeh, alors il se fait silencieux, tandis que son poing gauche se contracte et s'écrase sur sa cuisse, pour l'empêcher de dire n'importe quoi. |
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