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 (jeane), i don’t wanna be dead anymore

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MessageSujet: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 19:46

jeane valeria merlyn
reach for me, and i will pull you from the darkness
NOM : MERLYN est le nom d'un empire géant qui s'est construit sur les côtes de los angeles, elle en est la petite héritière chouchoutée, désormais en possession des cartes gold de ses parents et de toute la richesse amassée par son père. PRÉNOMS : VALERIA, JEANE, ses parents ont décidé de la prénommer ainsi et c'est ainsi que n'importe lequel de ses papiers la nomme : elle est pourtant aujourd'hui Jeane, et simplement Jeane, dépossédée de tout ce qui avait donné une vie à Valeria, peu désireuse d'entendre qui que ce soit prononcer ce nom, si ce n'est cette mère perdue à jamais. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 22/08/1994 à LOS ANGELES (CA), elle a vécu dans la ville du soleil et des palmiers pendant de longues années, jusqu'à ce que le sang et le cauchemar ne la rattrapent. ÂGE : VINGT-DEUX ANS, même pas majeure, émancipée par la force des choses. ORIGINES : AMÉRICAINES de pure souche, son père est américain, sa mère l'était également, et ça remonte à des générations profondément ancrées sur ce sol. NATIONALITÉ : AMÉRICAINE, et pendant longtemps, elle a cru en les bonnes paroles vendues par son pays natal. STATUT CIVIL : CÉLIBATAIRE, solitaire jusqu'au plus instinctif de ses réflexes, Jeane avance et ne se retourne jamais. MÉTIER : AUCUN en particulier : Jeane survit des miettes de ce qu'elle a abandonné derrière elle, avec les millions qu'elle possède, elle pourrait vivre confortablement pour le restant de ses jours. Mais il lui arrive de faire des petits boulots ingrats parfois, de faire les poches des gens, en arnaquer d'autres d'une manière ou d'une autre - pour passer quatre ans à trainer comme une âme solitaire, il faut savoir en tirer, des ficelles. ORIENTATION SEXUELLE : HÉTÉROSEXUELLE, bisexuelle, qui s'en préoccupe ? Sa vie a basculé à l'époque lointaine où elle craquait sur les garçons avec un air innocent, mais qui sait, quand la vie change, d'autres choses peuvent changer aussi. TRAITS DE CARACTÈRE : TÊTE BRÛLÉE, PROVOCATRICE, MANIPULATRICE, COMÉDIENNE SUR LES BORDS, SOLITAIRE, SECRÈTE, DÉBROUILLARDE, BRILLANTE, INGÉNIEUSE, RUSÉE, INSTINCTIVE, OBSESSIONNELLE, SARCASTIQUE, PIQUANTE, COLÉRIQUE, CAPRICIEUSE, ORGUEILLEUSE, FIÈRE, COMBATTIVE, IMPRUDENTE, SANGUINE, REVANCHARDE, RANCUNIÈRE, REBELLE. AVATAR : CAITLIN STASEY. CRÉDITS : TUMBLR (img), CRICK (avatar).


TRUST A FEW FEAR THE REST

nothing left to say
001. damoiselle certes, mais certainement pas selon les clichés habituels : jeane avait un QI de 161 à ses dix ans, lorsque sa mère a décidé de la faire tester. l'exubérance de celle-ci à ce sujet a toujours fait rouler des yeux la jeune fille, qui s'est surtout vue poussée dans toutes les extravagances possibles et imaginables sous prétexte qu'elle était "un génie". certes, jeane est capable de résoudre les calculs les plus compliqués sur le coin d'une serviette au milieu d'un restaurant bondé, mais son caractère trop impulsif a tendance à dominer tout le reste. 002. contrairement à certains ados à la même attitude qu'elle, quand elle met ses écouteurs sur les oreilles pour ne plus vous entendre, c'est généralement du blues ou du jazz qui en sortent : jeane a découvert ces styles musicaux en fouillant dans les affaires abandonnées de son père, et est depuis une véritable accro de ces musiques. sa dernière trouvaille en date est le groupe vintage trouble, bref, oubliez la queen de la pop beyoncé et sa copine rihanna, ça a tendance à mettre les nerfs de la brune en pelote, toutes ces merdes auditives. 003. elle a une chienne, nina, mais n'avait jamais eu l'autorisation d'avoir un chien lors de son enfance - c'est en réalité une récente trouvaille, petit animal blessé et abandonné dans la rue, tout comme elle. toutes les deux ont parcouru déjà des centaines de kilomètres, et si jeane a parfois tendance à faire passer sa chienne en douce dans les chambres de motel, elle a en désamour les motels et les hôtels qui se montrent ouvertement répugnés par sa chienne. au vu de l'argent sur son compte, elle aurait pu, certes, se payer un beau chien de race magnifique, mais la petite bâtarde qu'elle traine sur ses talons est sa plus fidèle amie. 004. la fille merlyn sait chanter, elle a une voix que l'on pourrait qualifier de doucement divine, et elle sait jouer de la guitare, du piano, du violoncelle et de la flûte traversière, résultantes des caprices imprévisibles d'une mère poule : en bref, tout ceci lui sert aujourd'hui malgré tout, elle peut aisément prostituer sa voix dans un bar du coin pour se faire quelques billets, quand bien même elle n'en ait absolument pas besoin. 005. depuis la mort de sa mère, à ses dix-huit ans, jeane a développé de nombreux tics et tocs assez gênants : le premier étant qu'elle est devenue kleptomane sur les bords, incapable de ne pas voler quelqu'un qu'elle croise plus de deux minutes et demi : faire les poches des gens dans la rue est un moyen de sentir l'adrénaline palpiter dans ses veines. voler des choses à des gens qui lui font confiance parfois, est plus dû à ces hantises secrètes qu'elle enfouie profondément en elle. jeane a également le réflexe de se ronger les ongles jusqu'au sang, ignorant aisément les douleurs que cela peut lui provoquer. elle fume également, malgré son jeune âge, fait généralement les choses au moins deux fois d'affilée quand elle est stressée : allumer deux fois la lumière, s'habiller, se laver les mains, faire son lit, et ainsi de suite. 006. elle parle l'anglais, l'espagnol, le chinois, le japonais et le français, et a toujours eu de grandes facilités à comprendre et apprendre des langues. avec les mathématiques, c'est le domaine dans lequel elle a toujours excellé et elle aime d'ailleurs beaucoup la liberté que lui procure la capacité de jongler entre les langues des quatre coins du monde. 007. orpheline de mère et ayant oublié à quoi pouvait ressembler son père, jeane vit depuis ses dix-huit ans seule, jonglant entre la grande villa familiale abandonnée à los angeles, et des hôtels plus ou moins luxueux : elle roule et prospère sur l'argent engrangé par les arnaques paternelles, suivant presque malgré elle, la route toute tracée du spectre de sa vie. jeane le déteste pourtant volontiers, et quand bien même elle lui a craché cette haine en plein visage, prête à lui sauter au cou pour lui arracher la peau du visage avec les ongles, il ne lui a pas coupé les vivres - alors pourquoi ne pas continuer à en profiter ? 008. elle déteste les hunters, et est dévorée chaque jour un peu plus par cette haine viscérale qu'elle leur voue - elle est à la hauteur de la haine qu'elle voue à son père, cet homme qui n'est pas revenu pour sauver sa mère, cet homme qui n'est pas venu en apprenant que des chasseurs avaient tué son épouse et laissé sa fille à l'abandon. les chasseurs sont des tueurs à ses yeux, et les seules images qu'elle a d'eux, ce sont les hommes qui ont débarqué chez elle au milieu de la nuit, l'ont attachée elle et sa mère comme de vulgaires otages dans l'espoir d'appâter le patriarche qui les avait délaissées depuis tant d'années - elle se souvient de l'agonie de sa mère, des cris, de la terreur lovée au fond de ses entrailles : jeane n'est ni une combattante farouche, ni armée jusqu'aux dents - c'est une détermination stupide qui la hante et motive chacun de ses jours, mais elle retrouvera les assassins de sa mère. 009. elle est brune de naissance, mais se trimbale parfois avec une perruque sur la tête, une façon de couvrir ses traces, en plein cœur de la ville de radcliff où se trouve son père, et où les chasseurs ne cessent de hanter les rues - elle est coincée dans ce bled pourri, et sait très bien effacer ses traces, que ce soit pour son paternel et le stupide garde du corps qu'il lui a récemment assénée pour rattraper vingt années d'abandon, ou vis à vis des hunters qu'elle piste comme une chienne enragée. 010. lorsque l'ambulance est venue cueillir le cadavre de sa mère, jeane a été emmenée à l'hôpital, et est restée trois semaines dans l'aile psychiatrique de celle-ci, attachée à son lit après avoir essayé de faire une tentative de suicide. les rêves de la brune se sont transformés en cauchemars, logés sur le voile de ses paupières, les images de la mort de sa mère, les visages de ses bourreaux, tout est net à son esprit comme si les événements s'étaient déroulés hier. jeane garde de ce qu'elle a vécu de nombreuses crises de panique incontrôlables, oscillant entre paranoïa et claustrophobie pour la plupart du temps - elle est incapable de vivre dans le noir désormais.

Êtes-vous effrayés par l'apparition des transmutants dans la société ?
Peur ? La peur fait partie intégrante de sa vie depuis quatre longues années. Jeane tente de la masquer derrière des piques acerbes et une attitude de garce : chacune de ses nuits est hantée d'images du passé à la glacer d'effroi à nouveau. Est-ce à cause des transmutants que les chasseurs ont vu le jour et ont un jour, décidé de venir attaquer sa famille ? Jeane est une humaine, un gibier vulnérable dans un monde où ses semblables dépassent tous les stades possibles et imaginables de violence et de haine. C'est le reste du monde qu'elle craint, le reste du monde qui la pousse à être une solitaire jusqu'au bout des doigts. Elle ne veut pas se mêler aux transmutants, elle ne veut pas affronter les hommes monstrueux qui ont tué sa mère pour se venger de son père. Elle aurait juste voulu rester Valeria toute sa vie - ou mieux, crever ce soir-là, avec sa mère.

Que pensez-vous du mouvement terroriste des hunters ?
Il n'y a aucune haine plus vivace que celle que la jeune Merlyn éprouve à l'égard des chasseurs. Elle les déteste, ils ont ruiné sa vie alors même que ni elle ni sa mère n'ont jamais été des dégénérés. Ces fous sont des terroristes alors ? Curieusement, la brune n'en a que foutre, elle avance la tête haute, sans réfléchir et sans se retourner. Qu'elle soit une simple humaine, incapable de se battre et d'à peine cinquante kilos n'a aucune importance : elle est habitée par l'ardent désir d'une justice qui dépasse les bancs d'un monde pourri de l'intérieur. Elle obtiendra justice pour sa mère, et dans ce jeu-là, elle sait qui est l'ennemi.

Que pensez-vous des affrontements entre les hunters et le groupe Uprising ?
Elle connaît Uprising aussi. Uprising c'est le groupe dans lequel se planque son père. Elle déteste son père tout autant que ceux qui ont ruiné sa vie : il a fait partie de ceux-ci, lui qui les a quittées, sans mère et elle sans se retourner. Sans revenir alors même qu'il savait, devait savoir forcément ce qui était arrivé. Sa femme, morte à cause de ce qu'il était, de chasseurs qui étaient venus pour l'appâter et qui avaient décidé de se venger sur les victimes. Uprising est-il plein de pourris dans ce genre ? Jeane ne veut certainement pas prendre part dans ces guerres d'un monde à l'autre : le monde pourrait bien cramer qu'elle n'en aurait rien à foutre, elle n'a après tout, plus rien à perdre désormais. Radcliff n'est pas sa maison, et Los Angeles est envahi des spectres de sa vie d'autrefois : qu'ils s'entretuent tous, elle marchera sur leurs cadavres.

Que pensez-vous des actions de Thaddeus Lancaster à la tête du Comté ?
Thaddeus Lancaster est ce nom qu'elle a vu sur certains articles de journaux. Ce visage qui semblait l'observer à chaque fois qu'elle croisait un panneau publicitaire vendant Radcliff comme la ville la plus sure du pays. Elle n'a rien à penser de ce type, elle ne le connaît pas ; et elle n'avait aucun désir à rester crécher dans sa ville, jusqu'à ce que la mise en quarantaine de la ville ne l'empêche de partir. Thaddeus Lancaster est donc celui qui la retient prisonnière dans ce bled qu'elle exècre ? Celui qui a imposé sa volonté sur sa vie alors même qu'elle n'a jamais rien demandé ? Peut-être bien qu'elle le déteste lui aussi du coup, surtout si elle doit croire certains dires qui le vendent tête pensante, main exécutrice des chasseurs. Tout semble pourri dans cette ville, quoiqu'il en soit.

les fesses de jésus - cunégonde - 329 ans

PAYS : FRANKREICH, ouais je vais arrêter de me mentir à moi-même en disant que j'habite à rivendell, parce que c'est pas le cas, ma vie est pourrie What a Face. DISPONIBILITÉ : trop souvent. VOTRE AVIS SUR TH : il pue le camembert bien fait. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : en boîte de nuit il m'a draguée. PERSONNAGE : inventé. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : il manque un hymne sur au combien je suis merveilleuse, oué. UN DERNIER MOT ? : mon cerveau est un gros vide intersidéral donc j'ai pas d'idée, t'façon personne ne lira ça haha.



Dernière édition par Jeane Merlyn le Mer 3 Juin 2015 - 18:01, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 19:47

we're all stories in the end
just make it a good one
los angeles, californie (2008) ≈ jeane, quinze ans « Valeria ! Ouvre la porte ! Je te préviens, Valeria ! » de l’autre côté de la porte, la voix tonitruante de la matriarche était étouffée par la musique montée au maximum. Gloria Merlyn n’avait sans doute jamais pu contrôler sa fille : face à la porte de bois, elle se rendait compte de toute son impuissance – à s’en casser les doigts à force de tambouriner, tambouriner encore. Ouvrant les portes de son placard à la volée, Valeria en tira tout un paquet de vêtements, arrachant ceux-ci de leurs cintres pour les jeter à terre, et venir en quelques coups de ciseaux nets et précis, déchiqueter chaque bout de tissu. Adieu la robe Prada hors de prix portée à l’enterrement de sa mère. La belle robe de princesse Chanel qu’on avait déjà prévu pour le grand Prom de la jeune Merlyn. Adieu l’imbécilité d’une adolescente papillonnant face au monde. Adieu les mensonges. Tous ces mensonges ! « Parlons-en Valeria ! Ouvre, s’il te plait. » et la brune demeurait encore sourde aux paroles de sa mère, attrapant le cadre photo mensonger d’un jadis qui n’avait été que factice. Le verre se brisa contre le mur, avec le petit cadre en bois, laissant une photo dénudée, aux coins cornés et à l’allure délavée. Tout dans sa chambre, sur son chemin avait fait les frais de sa rage ; et Valeria n’avait pas l’intention de s’arrêter là, quand bien même déjà ses bras retombaient le long de son corps, le vide se subtilisant au reste. Elle revoyait passer devant ses yeux les photos des vieux dossiers qu’elle avait trouvés dans le tiroir verrouillé du bureau de son père. Des vieilles affaires : une histoire d’immeuble insalubre où des gens s’étaient entassés pour mourir, tout en faisant fleurir les affaires du paternel Merlyn. Tous ces procès remplis de mensonges, d’incriminations envolées. Elle avait quinze ans seulement, encore une enfant dirait aisément sa surprotectrice de mère ; et pourtant, Valeria avait tout compris de ce qui avait défilé devant ses yeux. Tout compris de qui était le héros placardé sur les murs de la maison, avec des photos d’elle, gamine et heureuse dans ses bras. Heureuse ?! Heureuse sur le malheur des autres ! La nausée reprit de plus belle, enserrant sa gorge, nouant son estomac. De l’autre côté de la porte, la mère Merlyn entendit surement les sanglots étouffés de sa fille – elle demeurait cependant silencieuse. Était-elle dévastée par la honte ? La honte d’avoir érigé en figure héroïque l’homme qui les avait abandonnées, après avoir construit son monde sur les cendres de ceux des autres ? Elle ne sut pas vraiment comment – peut-être Gloria avait-elle une clé au cas où – mais les bras réconfortants de la mère vinrent bien assez tôt se resserrer autour des épaules de la fille. Et malgré sa colère, malgré sa haine, Valeria se blottit volontiers dans le cou de sa mère : la menteuse traitresse qui avait enjolivé quinze longues années de vie, et s’était sans doute persuadée que c’était pour le mieux.

los angeles, californie (2011) ≈ jeane, dix-huit ans Ses yeux s’ouvraient faiblement sur un nuage blanc : il n’était cependant pas doux et agréable, mais brûlant à ses prunelles, vrillé par des cris qui revenaient inlassablement à ses oreilles. L’avaient-ils laissée en vie par pitié ? Ce n’était pas de la pitié, que de laisser vivre une personne avec de telles visions qui se bousculaient sur le voile de ses paupières. Elle ne voulait pas vivre comme ça, non. Mais aussitôt qu’elle tenta de faire un mouvement, des liens invisibles l’empêchèrent de bouger, et la faiblesse reprit le dessus. Le noir se substitua au blanc, les ténèbres engloutissant la brune comme les affres de l’Enfer : les cris devinrent stridents à ses oreilles. Ses propres cris, alors même qu’attachée à sa chaise, épuisée et effrayée, elle ne pouvait rien faire. Rien faire d’autre que voir le long couteau s’enfoncer entre les côtes de sa mère : une fois, deux fois, trois fois – l’effroi écorchant la gorge de la jeune fille qui voulait s’enfuir. S’enfuir par tous les moyens. Fermer les yeux n’aidait cependant pas, puisque l’odeur du sang avait déjà gagné ses narines pour s’y incruster profondément, avec le clapotement du sang au sol, l’agonie qui coupa sa respiration, son cœur battant à toute vitesse contre sa cage thoracique. Et l’assurance qu’elle serait la suivante ; elle allait mourir, ici et maintenant, avec pour dernière image le visage de son tueur, et l’horreur. Le cri qui transperça ses tympans fut le sien cette fois-ci, dans le vrai présent, et non pas un énième cauchemar qui se précipitait dans son esprit. Elle était bel et bien là, vivante, dans une pièce au murs blancs, tirant de toutes ses forces sur les sangles qui la rattachaient à son lit d’hôpital : le terrifiant sentiment d’impuissance vibra dans ses veines, alors qu’elle tirait, tirait encore pour se défaire de ses entraves. Rien n’y fit ; tout ce qu’elle réussit à accomplir, fut de s’infliger une douleur mordante au poignet, là même où il y avait eu quelques secondes plus tôt, des points de suture encore fragiles. Le sang poisseux et chaud se mêla à tout le reste, glissant de ses propres veines – des coupures qu’elle s’était infligées une journée plus tôt dans la noirceur de la petite salle de bain adjacente à sa chambre d’hôpital. Elle ne voulait pas vivre. Pas vivre comme ça. Elle ne voulait pas se rendormir : la supplication passa ses lèvres, le regard révulsé, alors qu’on lui saisissait le poignet pour venir injecter sous sa peau un tranquillisant. Tout le monde demeura sourd à ses supplications – et déjà, ses démons la rattrapaient.

radcliff, kentucky (2014) ≈ jeane, vingt-deux ans « Valeria… » « C’est Jeane, maintenant. » l’homme en face la dévisagea, à croire qu’il la jugeait : elle s’en foutait volontiers. Il n’était qu’un inconnu pour elle, un facies qu’elle accordait à peu près avec les vieilles photos qu’elle avait réduites en bouillie des années plus tôt. « Papa. » rajouta-t-elle pour la forme, avec toute l’ironie vénéneuse du monde : il n’était pas son père, et ne l’avait jamais été. La Valeria d’autrefois avait balayé volontiers les miettes de souvenirs qu’elle avait eus de son père – Jeane, elle avait complètement refoulé l’existence d’un tel être dans son monde. Savait-il au moins combien de temps elle avait passé à le rechercher ? A quel point il était une déception, pour elle ? Son héros d’enfance, l’âme qu’on avait élevée au rang de déité, avant que la vérité ne fasse tout s’écraser. La vérité la plus barbare qu’elle avait apprise, pourtant, c’était que son père n’en avait rien à foutre d’elle : il n’était pas parti pour les protéger, sa mère et elle – il était parti simplement parce qu’il avait mieux à faire. Uprising ? C’était ça, son mieux à faire ?! Et déjà la brune ne savait plus quel désespoir l’avait poussée à retrouver son père : sans doute une quête de vérité, cette même vérité qu’elle fuyait. Son père, qui avait paru presque décontenancé de croiser une telle image de son passé, sembla reprendre substance, tant et si bien que Jeane se força à ouvrir la bouche pour reprendre la parole : « Maman est morte. » en une fraction de seconde, elle eut la confirmation de ce qu’elle attendait – et ce qu’elle craignait tout autant. Dans les prunelles du paternel, elle vit un éclair de tristesse, nostalgie d’un autrefois périmé – rien qui puisse ressembler à de la surprise, un quelconque choc se précipitant dans son esprit. « Et t’étais au courant. » lâcha-t-elle, l’arôme acerbe d’une amertume mordante venant assécher sa gorge ; les bras croisés contre sa poitrine, Jeane sentit ses paumes devenir moites, quelque chose au fond de son poitrail s’envoler, et pourtant peser une tonne – sa mère qui avait toujours été fidèle à la mémoire de son mari. Sa mère, qui avait toujours eu une photo de son époux sur sa table de chevet, cette mère qui avait inlassablement défendu le connard sans cœur que Jeane avait pour géniteur. « TU SAVAIS ! Espèce d’enfoiré ! » le sentiment de solitude, d’abandon ; tout revenait se bousculer à son esprit, contre son cœur qui explosait dans sa poitrine. Tout ce temps, seule face à ses propres démons ; quelque part, Jeane n’avait pu qu’espérer que son père n’était pas venu pour elle parce qu’il ne savait pas. Ou parce qu’il ne pouvait pas, parce qu’il était enterré six pieds sous terre : ces deux options n’étaient cependant pas la vérité. La vérité était atroce, insupportable. En bondissant, Jeane parvint à lancer sa main sur le visage du paternel, faisant éclater en mille morceaux les quelques restes d’espoir qu’elle avait – un quelconque respect pour l’homme qu’il pouvait représenter. Au passage, ses ongles, griffes meurtrières, laissèrent de profondes écorchures sur le visage du père, avant qu’une force bien supérieure à elle ne vienne la faire reculer. Les putains de garde du corps de son père – il se comportait presque comme un mafieux, abandonnant femme et enfant pour poursuivre ses arnaques. Elle se débattit inutilement pendant de longues secondes, avant qu’on ne finisse par la lâcher : que faire ? Que faire maintenant que tout s’était effondré – l’infime petit espoir qu’elle avait de donner un sens au fait d’être toujours là ? Sans autre forme de procès, elle arracha son bras de la prise qu’on avait encore sur elle, faisant volte-face sans même attarder le moindre regard vers le géniteur. Fille ingrate, d’un père misérable.



Dernière édition par Jeane Merlyn le Sam 6 Juin 2015 - 16:22, édité 8 fois
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Lorcan Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 19:53

Une petite humaine, owi owi owi (jeane), i don’t wanna be dead anymore 1734149047 Elle est trop mignonne en plus, même si je la connais pas Arrow Et le prénom Jeane, j'adore (jeane), i don’t wanna be dead anymore 3753776951
Du coup, rebienvenue, grande winneuse des jeux de TH (jeane), i don’t wanna be dead anymore 520337459
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 19:56

ce prénom (jeane), i don’t wanna be dead anymore 222075304 cet avatar (jeane), i don’t wanna be dead anymore 222075304 et puis j'aime bien ton pseudo, sont classes les fesses de jésus (jeane), i don’t wanna be dead anymore 222075304
j'ai bien hâte d'en lire plus en tout cas (jeane), i don’t wanna be dead anymore 1838896285
rebienvenue, bon courage pour cette fiche I love you (jeane), i don’t wanna be dead anymore 921491218
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 20:01

nicola est tellement belle (jeane), i don’t wanna be dead anymore 222075304 j'ai hâte d'en savoir plus sur jeane (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2765873474
rebienvenue parmi nous (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2558279357
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 20:08

J'aime le prénom (jeane), i don’t wanna be dead anymore 921491218

Rebienvenue à toi et bon courage avec cette nouvelle fiche ! I love you
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 20:11

@emma poil au caca, merciiiiiiiiiiiii (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2922054708 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 222075304 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 3013803170
quelle honte, tu connais pas nicola, t'as pas maté transformers alors ?! (jeane), i don’t wanna be dead anymore 222075304 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 3991503307 bon d'accord en fait c'est surtout bates motel qu'il faut regarder t'vois (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2765873474 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2922054708 attention à toi, "petite" humaine, on verra hein ! (jeane), i don’t wanna be dead anymore 4170729518

@marianne poil aux... (jeane), i don’t wanna be dead anymore 786090450, merci merci (jeane), i don’t wanna be dead anymore 4170729518 jésus a les fesses bien rebondies (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2765873474 ouais je sais que ma fiche est vide, ça craint, mais j'dois aller faire à manger (jeane), i don’t wanna be dead anymore 3991503307 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 3460047885 je la remplirai asap (jeane), i don’t wanna be dead anymore 4170729518

@costia, on est d'accord, nicola c'la plous belle (jeane), i don’t wanna be dead anymore 996374593 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 3770803369 (presque - enfin, je sais pas, j'arrive pas à départager mon top 3 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 786090450 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 4170729518 ) j'ai hâte d'en écrire plus, c'est triste une fiche vide (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2765873474 merciiiii :poele:

alyah, MERCI (jeane), i don’t wanna be dead anymore 1930082502 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2497508888 double merci pour le prénom, j'ai trop galéré à m'arrêter sur un pseudo ! (jeane), i don’t wanna be dead anymore 3991503307 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 3143938459
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 20:14

Rebienvenue sur le fofo belle soeur !
Bonne chance pour ta fiche (jeane), i don’t wanna be dead anymore 457556871
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 20:16

ooooh, merci ma belle sœur (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2528048821 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 1838896285
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Beatrix Lecter
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 20:20

damn, elle sont belles les fesses de jésus (jeane), i don’t wanna be dead anymore 1134108285 quel magnifique choix d'avatar, j'ai hâte d'en savoir plus sur cette belle humaine (jeane), i don’t wanna be dead anymore 3384828687(jeane), i don’t wanna be dead anymore 921491218 rebienvenue parmi nous, courage pour cette nouvelle (jeane), i don’t wanna be dead anymore 1838896285
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Noeh Callahan
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 20:27

rebienvenue (jeane), i don’t wanna be dead anymore 243543726
Nicola est tellement jolie, tellement parfaite, j'adore le choix. (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2636227509 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 1134108285
J'ai super hâte de découvrir le personnage qui se cache derrière cette bouille trop mimi, bon courage pour cette troisième fiche ! (jeane), i don’t wanna be dead anymore 292007208 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 1030106593 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 1838896285
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 20:33

Citation :
j'ai pas d'idée, t'façon personne ne lira ça haha.
que tu crois, jeune inconsciente mouahaha (jeane), i don’t wanna be dead anymore 3865114578 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 3865114578
heu, bref, rebienvenue donc (jeane), i don’t wanna be dead anymore 3107078471 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2675131757
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Seth Koraha
Seth Koraha

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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 20:36

Espèce d'énorme pyschopathe (jeane), i don’t wanna be dead anymore 222075304

Rerebienvenue avec ta blondinetteuh !
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 20:39

@léa poil de chat, merci merci (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2922054708 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2765873474 c'est pas pour rien que les fesses de jésus sont bénies et tout le tintouin (jeane), i don’t wanna be dead anymore 4170729518

@noah, moi qui groupise le sex appeal de nicola, je peux pas te contredire, ahem (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2528048821 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 921491218 merci pour le rereaccueil en tout cas (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2675131757

@aspen, mouahaha, toi tu as lu au moins, c'était un test en fait (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2765873474 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2922054708 la prochaine fois je te mettrai un message secret rien que pour toi (a) (jeane), i don’t wanna be dead anymore 1930082502 merciiii (jeane), i don’t wanna be dead anymore 1838896285

@seth, je vois pas de quoi tu parles (jeane), i don’t wanna be dead anymore 222075304 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2765873474
merciiiiii (jeane), i don’t wanna be dead anymore 1930082502 (jeane), i don’t wanna be dead anymore 115991268
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 20:45

Moooh, qu'elle est mignonne Nicola ! Puis le nom de famille, qui me fait penser à Tommy dans Arrow. (jeane), i don’t wanna be dead anymore 2346529578
(Re-re)Bienvenue ! I love you Bon courage pour cette fiche. (jeane), i don’t wanna be dead anymore 921491218
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MessageSujet: Re: (jeane), i don’t wanna be dead anymore   (jeane), i don’t wanna be dead anymore Icon_minitime

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(jeane), i don’t wanna be dead anymore

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