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| loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Dim 15 Mar 2015 - 23:29 | |
| Loeven Allistair Dickens Il y a une raison pour laquelle les poneys plaisent tant aux enfants. Parce qu'ils ne grandissent jamais, ils sont figés dans l'enfance. Une condition enviable. NOM : Dickens qui n'est qu'une imposture, Dickens qu'il a emprunté avec son frère à un grand écrivain ayant marqué son enfance par le biais d'Oliver Twist. Sa véritable identité quant à elle rime avec Borthwick, même si c'est loin, si loin. PRÉNOMS : Loeven qui lui viendrait d'une idée saugrenue de son père, il en connaît pas la signification et c'est peut-être pas plus mal. Quant à Allistair il lui vient de son arrière grand-père du côté de sa mère, un chouette type selon toute vraisemblance. Même si durant deux ans il était tantôt Benjamin, tantôt Arthur, tantôt Timothy, tantôt le menteur en chef. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : un certain 17 octobre 1986 dans la belle ville d'Aberdeen en Ecosse. ÂGE : 28 ans à se demander ce qu'il peut bien foutre ici. ORIGINES : écossais, paraît-il que du côté de sa mère il y aurait un petit peu d'irlandais. NATIONALITÉ : bouffeur de haggis, écossais jusqu'à la moindre parcelle de peau. STATUT CIVIL : tout ce qu'il a de plus célibataire, il papillonne en attendant la révélation - bonheur de couple ne rime pas avec tous. MÉTIER : vendeur dans une boutique de prêt à porter, rien de bien folichon, de toute façon c'est pas comme s'il avait les diplômes pour faire mieux, tant qu'il gagne de quoi se faire cuire des pâtes, tout baigne. ORIENTATION SEXUELLE : peu importe, l'amour n'est qu'un mot, qu'un concept, il n'a pas de visage conçu ni de corps, si ça lui tombe sur le coin de la gueule tant mieux, si non, tant pis. TRAITS DE CARACTÈRE : réaliste, méfiant, réfléchi, franc, altruiste, perfectionniste, borné, compatissant, à l'écoute, mature presque ennuyeux, acerbe, sarcastique, soigneux, nerveux, imaginatif, manipulateur, entreprenant, gueulard. MUTATION : marionnettiste, il dirige les membres de sa victime telle une poupée disloquée, il en fait ce qu'il veut lorsqu'il est bien concentré. A savoir qu'il use de ses doigts pour en jouer - un doigt signifie un membre -, une main correspond à un corps entier, de fait il lui est possible de manipuler deux personnes en même temps - dans ses bons jours, perfection n'est pas maître mot de Loeven. AVATAR : michiel huisman. CRÉDITS : tumblr. | the future is here nothing left to say≈ 001. s'il a un peu de mal à apprécier l'alcool à sa juste valeur, Loeven compense ceci ailleurs ; on le verra rarement sans rien dans les pattes, alors pour oublier ce vide il aura toujours une clope au bec. Le plus désopilant, c'est que chaque année, à chaque nouvel an c'est la même chose ; je jure de plus fumer. Des conneries ! Il en est incapable et crèvera sans aucun doute d'un cancer des poumons - ou sous les dettes, ça coûte cher ces bâtons blancs. ≈ 002. il souffre d'une allergie très frustrante ; celle des chats. Faut dire que môme il adorait les félins, c'est encore le cas actuellement, souci étant à chaque fois qu'il s'en approche d'un ses yeux se mettent à piquer, son nez tout autant et c'est la débandade la plus complète. Fort heureusement pour lui, en grandissant ça s'est un peu perdu et maintenant la violence du mal apparaît seulement au bout d'une trentaine de minutes - s'il poupougne l'animal surtout. ≈ 003. véritable bombe humaine, Loeven a le détonateur juste à côté du coeur. Il encaisse, encaisse les coups, encaisse les larmes, encaisse ce qui veut lui faire du mal, un peu le bonheur aussi sans aucun doute. Il garde tout, si bien qu'il croit être imperméable au prochain coup de poing qui lui arrivera sur la joue. Rien n'est sûr, parce que comme toute chose, il a un seuil de tolérance qui finira par déborder, ce jour-là il vaudra mieux être loin de lui pour ne pas se prendre des injures, voire des coups. ≈ 004. il a une fascination plutôt singulière pour le cirque. Allez savoir pourquoi, même lui n'en a pas la moindre idée, peut-être à cause de son pouvoir ? Qui sait, en tout cas depuis qu'il sait marcher, il réclame les clowns, les chevaux dressés, les équilibristes ainsi que les cracheurs de feu. De fait, dès qu'il lui est possible de voir un spectacle de ce registre, il accourt se prendre une place et reste dans son coin avec un semblant de sourire collé sur le coin de ses lippes. ≈ 005. s'il donne peu d'importance à l'apparence - bien qu'il tienne toujours à être présentable - il y a une chose dont il n'arrive pas à se défaire ; une bague qu'il porte constamment au pouce. Ce qu'elle signifie ? Rien pour lui, trouvée dans une petite brocante quatre ans plus tôt, elle est restée à son doigt telle une alliance, pour quel mariage en revanche c'est à se le demander ! Et depuis qu'il l'a, il ne peut s'empêcher de jouer avec lorsqu'il est sujet à quelconque émotion, forte ou non. ≈ 006. ni catholique, ni protestant, ni musulman, ni bouddhiste, il ne vénère aucun Dieu en particulier, de toute façon en raison de la situation actuelle il doute que celui-ci aurait pu permettre une telle décadence. En revanche, il faut bien qu'il croie en quelque chose le Dickens, il est bien plus porté sur la réincarnation que sur le paradis ainsi que l'enfer. Il se dit qu'il y a quelque chose d'autre, que de toute façon ils ne sont que des âmes qui reviennent à chaque fois et gardent des souvenirs qui se répercutent sur le présent, sur les choix. Le hasard ? Très peu pour lui. ≈ 007. s'il n'est pas doué pour la musique, ni la peinture, en revanche il a plutôt un bon coup de crayon. En admiration certaine face au corps humain, il n'est pas rare de le voir crayonner des silhouettes qui n'ont pas de visages, des mouvements qui glissent sur le papier et en général il ne s'embête pas de modèles - ou alors il en improvise quelques-uns en jouant de sa capacité à faire plier qui il veut. ≈ 008. il a une accroche plutôt particulière au temps, s'il est adorateur du cirque il reste véritablement hypnotisé par les montres. Pas les nouveaux modèles qui puent la technologie, ceux qui sont portés juste pour s'la péter un peu trop à cause des pierres incrustées dedans, non il préfère les anciennes comme celles à gousset. S'il n'a pas une grande collection, il en a tout de même quatre dans un tiroir et en prend le plus grand soin. ≈ 009. un peu introverti, sûrement littéraire aussi, Loeven apprécie plus la présence d'un bon bouquin plutôt que celle d'une télévision qui piaille à longueur de temps. Quand bien même il en a une dans son petit appartement, il n'empêche qu'elle est rarement allumée et qu'il prendra plus son pied à suivre un bon thriller ou à se torturer l'esprit avec de la philosophie plus qu'il ne sera heureux en regardant une série minable tournée autour de délires amoureux qui ne veulent rien dire. Elle est belle la société actuelle. ≈ 010. il sait parler erse, ses parents ont tenu à lui offrir cet héritage qu'il ne cesse de chérir, baigné dans les légendes Ecossaises depuis sa naissance il n'a pu en faire autrement et de fait, il lui arrive parfois de marmonner des vieilles comptines en cette langue celte. |
Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelleIl devait avoir sept ans. Peut-être huit, peut-être plus, peut-être moins. Quoi qu'il en soit, il s'ennuyait, assis sur l'herbe à zieuter le magicien qui réalisait ses tours aussi pitoyables que sa dégaine rocambolesque. Il soupirait, il s'attardait sur l'herbe verte en se demandant quand est-ce qu'il allait rire avec sa bande de copains qui eux, étaient complètement obnubilés par le lapin bondissant hors de son chapeau. Il avait soupiré, une fois, puis deux, puis trois, jusqu'à ce qu'il en perde son souffle et lève les yeux vers le ciel sans nuages. Il faisait beau, il prenait un an de plus le Loeven et surtout il n'était pas content. Ses parents avaient fait le maximum pour lui offrir une fête digne de ce nom, il s'intéressait seulement aux gloussements pompeux de son frère aîné qui se prenait déjà pour un adulte. Il avait penché la tête sur le côté, il avait croisé le regard de ce grand bonhomme en costard. Il voulait rire. C'est tout ce qu'il voulait. Se marrer, glousser à outrance, se tenir le bide jusqu'à ce qu'il en puisse plus. C'était trop demandé, c'était hors de la juridiction de l'illusionniste qui s'était plongé dans ses grands yeux bleus. Puis il avait bougé l'auriculaire de sa main gauche, au même moment la jambe de l'homme risible venait de filer droit vers la terre. Il était tombé. Ils avaient ri tous en coeur, Loeven ne se rendait pas compte. Dans son esprit c'était clair tout en étant flou, il avait bougé l'annulaire et voilà sa jambe droite qui partait d'un autre côté, il faisait le grand écart en se retenant de hurler à la mort à cause de sa flexibilité à revoir. Il avait ricané avant de faire gigoter son majeur qui lui asséna une main dans la bouche, cherchant sa langue il l'avait tiré pendant que son petit public s'étouffait dans son hilarité. Il ne savait pas, il ne se rendait pas compte, il l'avait découvert ainsi, il était tombé sur les fils de son âme de cette manière. Parce qu'il avait envie de rire, chose qu'il ne fait plus maintenant. Si au départ la maniabilité de son pouvoir fut quelque peu gauche, il n'empêche qu'au bout d'une vingtaine d'années à se le coltiner, les efforts ne sont plus à refaire. A l'adolescence il ne savait diriger qu'une personne à la fois, dorénavant il peut abuser de deux corps à sa guise, en les maniant tel un homme à l'arrière de la scène qui laisse ses jouets faire le travail à sa place. Chaque doigt signifie un membre en particulier, chaque chose est précise, millimétrée. auriculaire ◊ jambe gauche annulaire ◊ jambe droite majeur ◊ bras gauche, main comprise index ◊ bras droit, main comprise pouce ◊ la tête reliée à la colonne vertébrale Il peut se révéler dangereux même s'il semble plutôt inoffensif à première vue. Or, un accident est bien vite arrivé autant qu'un coup du lapin, toujours se méfier du joueur derrière l'objet car il pourrait se montrer encore plus horrible que sa bille de bois. Loeven n'est que l'enfant géant d'une immense maison de poupées. avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?Un chasseur voulait sa perte effectivement, à la place il a eu la vie de sa jeune soeur Lyanna qui fut le rayon de soleil du trio, elle si souriante, si douce, si niaise et attachante à la fois. Elle ne méritait pas un tel sort, il n'a d'ailleurs pleuré qu'une seule fois sa mort et garde toujours une pousse de tulipe dans son appartement, la fleur préférée de la défunte, histoire de lui rendre honneur ne serait-ce qu'un peu. S'il en a seulement entendu parler, s'il les a fui sans savoir à qui il faisait face, il n'empêche qu'il n'en a jamais croisé un véritablement, changeant d'identité à sa guise il s'est vu très bon manipulateur dans l'art du camouflage dans la masse. Ce n'est pas pour autant un pouvoir non, c'est simplement la nature humaine qui prend le pas sur le reste. utilisez-vous beaucoup votre don ?S'estimant heureux de ne pas cracher des flammes ou de faire sortir de l'eau de ses doigts, il lui arrive effectivement d'utiliser de temps en temps son pouvoir parce qu'en matière de discrétion il doit au moins se trouver dans le top cinq. Il ne va pas en abuser à outrance, seulement pour se débarrasser de ce qui l'embête ou se défendre, étant plutôt d'un naturel assez apaisé, indifférent même il ne franchit que parfois la limite, s'en amusant le plus clair du temps. Au moins quelqu'un qui ne crache pas dessus et ne le voit pas telle une malédiction, par contre, s'il avait subi des changements physiques là ça n'aurait pas eu le même effet. que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?Il pense qu'il en pense rien le Loeven. En toute franchise il ne sait plus sur quel pied danser, depuis toujours il a toujours évité de prendre parti de quelque chose, ne souhaitant être tiré à gauche ou à droite. Or, dorénavant, va falloir qu'il fasse un choix, et bien sûr qu'il en veut aux chasseurs, bien sûr il déteste ceux qui dévisagent cette communauté plutôt singulière qui se balade entre ses compatriotes qui eux nagent dans leur propre enfer. Il n'est pas dedans, il n'est pas pourtant en dehors, il regarde de loin en attendant d'avoir le courage de lever la main pour se faire remarquer. De toute façon, si tu veux la paix, prépare la guerre a dit un autre, et pour tacler l'ennemi il faut jouer sur son terrain de prédilection. Ils veulent leur mort ? Très bien. Ils veulent jouer aux sourds ? Fort bien, ils seront eux muets. elf - laura - 19 ans
Dernière édition par Loeven Dickens le Ven 20 Mar 2015 - 19:27, édité 15 fois |
| | | | Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Dim 15 Mar 2015 - 23:30 | |
| la maison de poupées picture, picture, smile for the picture Visage poupon, lippes retroussées, du haut de ses douze ans il fixe avec une attention particulière le lapin qui s'est frayé un chemin dans le petit jardin familial. Sourcils froncés, son bras droit est tendu dans les airs, l'animal ne l'a pas remarqué et pourtant il sent quelque chose puisque sa truffe levée signifie qu'il ne tardera pas à se faire la malle. Ce n'est pas au goût de Loeven qui veut aller plus loin, il veut en faire plus pour lui, s'entraîner puisque dernièrement sa mère l'a engueulé parce qu'il avait voulu manipuler le corps de sa soeur. Ah les filles, ça fait que brailler, que hurler, c'est bon qu'à pleurer de toute façon. Ses yeux bleus ne clignent pas tellement la concentration est grande, son auriculaire bouge de quelques millimètres, voilà que la patte arrière gauche du bestiau est immobilisée. Annulaire, c'est maintenant la droite qui s'ancre dans le sol, pour finir son majeur et son index se dressent à peine vers le ciel. Le lapin est sur ses deux pattes, sa respiration frôle la panique, quant à son coeur il doit vouloir lui prier de faire un infarctus. Très bien, il ne lui a rien cassé ce qui est plutôt bon signe étant donné qu'aux dernières nouvelles il avait des mouvements bien trop brusques. Tirant le bout de sa langue par simple réflexe, il se fait pourtant presque déconcentrer par Mira, la mouflette d'à côté qui regarde par la barrière et papillonne des yeux, hallucinant du spectacle que le garçon lui offre. Celui-ci en toute politesse lui renvoie une salutation de l'autre main pour ne pas que le lapin lui file entre les doigts. « MAMAAAAN, VIENS VOIIIIR. » Qu'elle beugle haut et fort pour qu'absolument tout le quartier l'entende. Nom d'un chien, soupirant, Loeven il a aucune envie de se faire déconcentrer, c'est que ça demande du travail de bien réussir son tour de magie. Il a même pas le temps de s'y remettre qu'il se fait tirer en arrière par... Qui d'ailleurs ? Levant ses grandes prunelles bleues, il reconnaîtrait entre mille cette tignasse auburn et cet air de molosse énervé qui lui sied si bien au teint. Grimaçant, il sent venir de loin la grosse morale et sans plus de cérémonies, l'affreux petit frère indigne se fait balancer dans sa chambre à l'instar d'un linge sale qu'on mettrait dans les ordures. « Wouaïeeeeeuh. » Frottant son cou, remettant aussi par extension un peu mieux son tee-shirt ayant été tiré tout le long du petit voyage, Eremon ferme avec un calme presque désopilant la porte. Oh, oh, c'est encore pire dans ce cas. Autant quand il s'énerve y'a de quoi vouloir se cacher sous le lit, autant quand il reste aussi rude que du métal, il vaut mieux se trouver un abri anti-atomique. « Qu'est-c'que j't'ai déjà dit ? » Des tas de choses. Faut dire qu'il piaille beaucoup son aîné, si bien que le flux d'informations se fait ranger dans une case neutre alors qu'il devrait faire le tri. C'est ça d'être une pie, à trop causer on se souvient plus comment la terre arrive à tourner. Mordant l'intérieur de sa joue, il pose ses petites fesses sur le rebord du lit et laisse pendre dans les airs ses jambes qui avancent d'avant en arrière, mains jointes il s'illumine en croyant avoir trouvé la réponse universelle. « De-heu pas toucher à ta guitare ! » Sourire qui étire ses lèvres à outrance, comme réaction il se prend un soupir si violent qu'il le ferait presque basculer en arrière. Haussant les sourcils, il a peur de ne pas comprendre, ou plutôt il ne souhaite pas suivre le chemin vers lequel il le mène. « Tu dois faire attention avec ça, maman elle l'a déjà dit et - » « Je fais rien d'mal. » Couine le cadet en tirant une moue monumentale, non pas qu'il déteste ça ; mais si, en fait. Il supporte pas le regard accusateur d'Eremon, et surtout il aime pas se dire qu'il peut le décevoir, surtout pas le mâle dominant de la famille, surtout pas celui qu'il embête lorsqu'il veut apprendre à jouer de son instrument tout sec. La tête rousse se rapproche et se pose à côté de lui, pour une fois il lui adresse à son tour un sourire ce qui apaise considérablement le poids qui vient de lui tomber sur le dos. « Je sais. Mais les gens dehors, ils comprendront pas forcément, ils sont pas tous ouverts, ils sont pas tous gentils. » Loeven roule des yeux avant de lui décocher une pichenette entre les deux yeux, prenant ceci sur le ton de l'humour il rétorque. « J'suis p'tête petit hein ! J'suis pas pour autant bête. » Bras croisés sur le torse il simule une grimace outrée avant de se trahir tout seul en retenant un rire beaucoup trop franc pour être faux. Flûte, il est vraiment pas bon comédien, même si c'est qu'un marmot qui pourrait user de ses yeux de biche pour embobiner le bon peuple. « J'ai pas dit ça ! Faut que tu fasses attention c'est tout, papa et maman veulent pas qu'il t'arrive un truc... » Soutenant son regard, il attend la suite avec une impatience qu'il arrive pas à dissimuler. « Pis moi aussi, et Lyanna. » C'est tout ce qu'il attendait, c'est même à se demander si son inconscient a pas voulu le pousser à faire cette connerie pour qu'il ait droit à une déclaration en direct de la part de son frère. Sentant tout son petit corps frêle se réchauffer il laisse son amour fraternel l'emporter sur le reste et le serre dans ses bras, le plus fort possible sans quoi ce ne serait pas totalement Loeven bien sûr. « C'est toi qu'est bête en fait, y nous arrivera rien ! Pas si on reste ensemble. » C'est pas qu'une promesse, c'est indéniable, c'est irrévocable et c'est fatal à la fois. C'est comme ça et pas autrement. Y'a du sang. Y'a du sang partout, y'a du sang qui dégouline des murs, y'a du sang à s'en noyer dedans et à s'en refaire le portrait. C'est rouge, tout rouge, si rouge qu'il n'y voit plus que ça comme couleur Loeven. Planté dans l'entrée à fixer sans se lasser son frère penché sur quelqu'un. Quelqu'un tout rouge aussi. Tout écarlate à s'en crever la rétine. C'est presque beau, presque poétique s'il était encore possible de jouer sur un drame à la Shakespeare, c'est presque à en pleurer et à en applaudir l'artiste qui s'en est allé aussi vite que le vent. C'est une peinture géante qui s'offre à lui, grandeur nature, les odeurs quant à elles sont réelles même si tout ceci paraît être autre chose. Ses pieds ne sentent plus le sol, ses yeux veulent se faire la malle pour ne pas avoir à faire face à la triste vérité. Vérité rouge, rouge comme ses veines qui palpitent dans ses tempes, rouge comme le liquide qui fait battre son coeur qui se déglingue en trop de morceaux. Il a mal sans avoir mal, il est sous anesthésie alors le plus jeune de la famille, ou du moins le second ne comprend plus rien. Il a la sensation de fabuler, de devoir se pincer pour sortir de ce cauchemar à l'allure d'une farce d'enfants. C'est bien connu que les marmots jouent souvent avec la mort, qu'ils veulent faire croire ceci ou cela pour faire peur à la copine d'à côté, la voisine un peu idiote qui hurle à cause d'un insecte visqueux. Pourquoi personne ne rigole ? Pourquoi aucun sourire sur le visage d'Eremon ? Il est pâle, à l'instar d'un mime qui essaie tant bien que mal de sortir de sa boîte en verre. Il y arrive pas, elle est déjà explosée et il marche sur les morceaux, funambule qu'il est le Loeven à essayer de récupérer sa tête froide alors que l'autre ne réagit pas. Il avance d'un pas. Puis de deux, puis de trois, sous son corps trop lourd c'est sa bulle de bonheur qui se transforme en une flotte boueuse. Il se rapproche, il devrait pas pourtant, parce que ça fera que le refroidir. Il avance encore plus, il frôle le drame du bout des doigts jusqu'à se prendre un poing dans le coin de la gueule. Lyanna, pourquoi elle bouge pas ? S'il avait eu dix ans de moins, il l'aurait demandé à celui qui devrait avoir la science infuse, connaître sur le bout des doigts comment on vous fait un homme. Belle imposture que voilà, elle est là, décharnée, désoeuvrée, les prunelles levées vers le plafond, vitreuses, si blanches qu'elles ressemblent à des billes brillantes lavées quelques secondes auparavant. A ce blanc se mêle ce rouge, à ce rouge se mêle ce fer, à ce fer se mêle la mort. Y'en a aussi sur les genoux de son aîné qui respire pourtant encore, il le voit là, par le biais de ses épaules qui grimpent puis descendent avec une mollesse significative. « Putain... » Et c'est tout ce qui sort de la bouche de l'arrivant qui voudrait gueuler, frapper, sentir toute sa haine se déferler contre ce monde de merde qui tire à sa fin. Il hausse les sourcils devant l'horreur, sent son échine se courber et passer une main fébrile sur les omoplates d'Eremon qui n'a pas l'air enclin à plus réagir que ça. Il crève à sa place, ils claquent ensemble devant cette situation digne d'un film pourri qu'on passe à minuit. Son coeur se serre, enfin il arrive à se prendre la douleur comme il se le doit, c'est pas comme une gifle, y'a plutôt des griffes qui lui retournent les tripes et qui font tousser le pauvre Loeven qui se retient de gerber sur le parquet qui y'a quelques heures auparavant était bien ciré. Tout est distordu, envolé, étiré, ça se modifie sans pour autant se déchirer. « Merde... Merde... Merde. MERDE. MERDE. MERDE ! » Son âme se décide à faire le premier pas, il voudrait se jeter sur sa pauvre soeur qui réagit plus, c'est ce qu'il souhaiterait du plus profond de son être. Souci étant, il a encore assez de jugeote pour savoir que c'est terminé, par contre pour la lucidité c'est à revoir puisque les morceaux imbriqués ne font que s'entrechoquer. Borthwick fils se baisse, il se met accroupi face à son protecteur qui veut rien entendre. Il le secoue, la poupée de chiffon est balancée d'avant en arrière, elle peine à le remarquer, elle arrive pas à redémarrer. « Eremon... EREMON PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! Y - y ... » C'est toi qui l'a tué ? C'est toi qui l'a planté jusqu'à exposer au grand jour ses organes ? Elle est belle la dissection naturelle, il délire complètement le jeunot alors il recule face à l'effroi, mais le sang le suit, le suit jusque dans l'encadrement de la porte. Mains tremblantes il fouille dans sa poche, s'énerve, injurie encore plus jusqu'à ce que sa langue en flamme lui dise d'arrêter. Il trouve l'objet de ses désirs, son téléphone, il s'occupe de taper le numéro, il attend même si la vie elle, elle court. « C'est - c'est pour... Merde, écoutez, c'est ma soeur. MA SOEUR VOUS ENTENDEZ ? Elle - (...) PUTAIN COMMENT VOUS VOULEZ QUE J'ME CALME ? (...) J'en sais rien, elle est - (...) ELLE RESPIRE PLUS OUI. (...) J-j'en sais rien, j'entends plus rien, y'a qu'moi, mon frère et... (...) Le 321A Princes Street. (...) Magnez-vous, j'vous jure magnez-vous. » Son ton cassant présage plus rien, aucun espoir, ça se voit que sa lumière s'en est filée pour des plus belles îles tropicales. Il raccroche, il se retient de balancer l'appareil contre le mur, il se retient et subit les spasmes de son corps qui accueille le traumatisme à bras ouverts. Ses extrémités glissent sur son cou qu'il masse pour faire passer l'air. Est-ce que c'est possible d'étouffer d'oxygène ? C'est faisable de s'asphyxier alors que la fenêtre est ouverte ? C'est le malaise, c'est la nausée, il voudrait fermer les yeux et prier ce bon Dieu qui lui offre aucune pitié. Il voudrait redevenir un gosse, parce qu'à cet âge, la vie ça se résume à se lever le matin, se coucher le soir, la mort c'est qu'un truc affreux qui fait se réveiller la nuit en sueurs, c'est qu'un truc qui existe pas. Ces choses-là c'est déjà loin, et il a rien pu faire Loeven, parce que quand on est un groupe de monstres faut savoir accuser les pertes, se dire que c'était bon pour l'humanité, pour que tout continue à se consolider. Rien n'y fait, ça s'effrite, ça se décompose petit à petit. Chasseurs. C'est ça d'être une raclure, c'est ça d'être une tâche, c'est ça de pas être dans la norme. Lyanna c'est la première, eux c'est les seconds, ils passeront sous la guillotine pendant que le peuple leur jettera des fruits sur la trogne. Ils sont les martyrs du nouveau monde et on taillera leurs joues au couteau pour les faire sourire comme sur les charmantes photos. En deux ans il était devenu Allistair Ramsey, Benjamin Moore, Timothy Hawkins et Dieu seul sait qui encore. Il était plusieurs identités à la fois, jusqu'à ce qu'ils arrêtent de combattre, de fuir, qu'ils se posent dans un lieu aussi banal que possible, là ils pourraient tout recommencer. La clope au bec, le cadet des Borthwick inspire profondément la fumée qui s'occupe de réduire son horloge temporelle considérablement. Qui est-il maintenant ? Loeven Dickens, telle une ode à leur littéraire favori, tel un oratorio à ce qui fut et ne sera jamais. Parmi les rats, dans la pisse des caniveaux ils se débattent contre une communauté, des chasseurs, des timbrés envoyés par celle qu'Eremon aimait. Elle est dure la trahison, surtout quand elle vient d'un sentiment profondément bon. Elle est difficile à aborder, surtout quand tout ne tient plus qu'à un fil. Ils avaient gueulé, encore, il avait crié contre lui, encore, et ils ne faisaient plus que ça depuis deux lourdes années. C'est long, deux ans, surtout quand on passe un temps considérable à compter les secondes, les minutes, c'est très long, surtout quand on sait plus ce que le terme temps veut dire exactement, on sait plus comment l'apprécier à sa juste valeur. Accoudé au rebord de sa fenêtre il admire le soleil qui commence doucement mais sûrement à se coucher. Il avait voulu se barrer de Radcliff, c'était définitif dans son esprit, jusqu'à ce qu'il apprenne le coup de théâtre tant attendu depuis le début de ce merdier. Un rire sec, mauvais lui échappe des lèvres alors qu'il y pense. Accusé de meurtre, le plus grand derrière les barreaux, les rôles s'échangent et l'un devient l'autre. Y'a quelque chose qui cloche, ça va pas, ça va plus, ça peut pas se terminer comme ça sous un foutu paysage de rêve. Pinçant sa lèvre inférieure, il tapote délicatement le bâton blanc pour faire tomber la cendre qui s'envole au loin. Il aimerait en être pour ne pas trop penser, pour se tirer quand il en a l'envie et ne pas se faire retenir par sa mécanique interne. C'est moche d'être humain, et le pire dans tout ça c'est qu'il a toujours pas eu la foi de pleurer. Il retient, il garde sa rage, il canalise sa tristesse pour une raison qui lui est encore obscure, il trouve un autre moyen de faire tomber ses nerfs. Sur du papier le plus clair du temps, d'ailleurs il ne s'attarde pas plus longtemps sur cette vision de carte postale, jette le mégot dans le néant et fouille dans son nouveau meuble, de quoi s'occuper pendant une petite heure au moins. Inspirant profondément, il fait frémir la surface plane, fourre le bout de son crayon dans sa bouche avant de se diriger vers le haut de sa grande tour. Quelques escaliers, une porte toujours ouverte et défoncée parce que le concierge n'a jamais voulu se donner la peine de la réparer. L'air fouette ses joues qui deviennent rapidement rouges malgré sa barbe épaisse, sur le toit il se sent libre, il se sent aussi minuscule que n'importe quel insecte et n'a pas ce noeud dans l'estomac qui l'empêche tant de bien dormir. Il se pose en tailleurs sur le béton gris puis laisse ses doigts faire le travail, il relâche la tension, crache le peu de beauté qu'il reste en ce bas-monde sur un ridicule morceau blanc éphémère. Il n'est pas le marionnettiste aujourd'hui, il est un homme comme un autre même si demain ce ne sera plus du même registre. Le carrousel continue de tourner, les chevaux de bois ne se prennent pas pour des chats et une chose en entraînant une autre, même si son mensonge est aussi gros que lui il doit rester derrière sa protection le plus longtemps possible. Histoire de le sortir de là, histoire de lui tirer les cheveux et lui en décocher une en plein dans le nez. « Qu'est-c'que t'as encore foutu... » Qu'il se murmure à titre indicatif, comme si ça suffisait pas de le savoir, faut encore qu'il pousse le bouchon jusqu'à ce que celui-ci bouche sa raison. Mains tremblantes, il déglutit en chassant derechef la bêtise qui veut lui croquer son âme déjà souillée. Faisant craquer sa nuque endolorie pour se soulager, il croit quelques secondes que la paix va pouvoir s'installer, qu'il va avoir droit ne serait-ce qu'un petit peu à ce ralentissement de l'univers. Des conneries, son karma, son destin ou ce on-sait-pas-trop-quoi lui laisse aucun répit, pas même de quoi respirer. C'est encore elle et son regard profond, c'est encore elle et sa voix criarde, c'est encore elle et sa manière si banale de râler envers lui. « Fais comme si j'étais pas là, ça vaut mieux. » Clair et net comme de l'eau de roche, il lui coupe l'herbe sous le pied avant qu'elle lui balance sa godasse sur le crâne. C'est le cancer d'à côté, le microbe, le parasite, il lui aurait piqué sa place, son petit lieu de paradis. Il s'en tape, parce qu'en enfers on est tous sur le même pied d'égalité. Passant outre son coeur qui se serre, il reprend sa sale manie de dessiner des océans qu'il a jamais vus tout en pestant contre le passé qui revient, encore et encore. Lyudmila et ses lèvres guimauves, Lyudmila et sa fâcheuse tendance à rouler les r, Lyudmila et ses mains dégueulassées par le cambouis, Lyudmila qu'était qu'une adolescente au moment de leur rencontre, Lyudmila qui s'est barrée. C'est quoi le prix à payer pour tout oublier ? C'est quoi à offrir pour se permettre de tout recommencer ? Y'a rien à faire, juste à zieuter impuissant la scène de la réalité qui prend un malin plaisir à tout envoyer valser. C'est pas donné à tous un distributeur d'oubli et tant qu'il respirera, il devra s'y faire. Il aura beau s'appeler Arthur, Morgan ou encore Jim, il restera Loeven avec ses faiblesses, ses grandeurs et son allure fausse puant le bonheur à l'américaine.
Dernière édition par Loeven Dickens le Ven 20 Mar 2015 - 19:18, édité 22 fois |
| | | Elizabeth Barnes ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1384
SUR TH DEPUIS : 13/07/2014
| Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Dim 15 Mar 2015 - 23:33 | |
| *déroule le tapis rouge, comme promis* TOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII TU ES TROP BEAU (j'ai le droit de te faire des bébés tant que je ne suis pas ton frère ) JOTEEEEEEEM GRAVE ON VA AVOIR LE GIGA SWAG DE LA MORT TOI ET MOIIIIII BIENVENUUUUUUE BONNE CHANCE POUR TA FICHE Si tu as des questions, tu sais où me trouver |
| | | | Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Dim 15 Mar 2015 - 23:53 | |
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| | | | Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Lun 16 Mar 2015 - 2:37 | |
| Et v'la le frangin tout aussi beau gosse donc ! Bienvenue par ici ! Vos personnages m'intriguent, j'ai hâte d'en savoir plus Et le titre de ta fiche J'aime beaucoup le pouvoir et la manière dont tu le décris, ça fait un peu steampunk |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Lun 16 Mar 2015 - 3:12 | |
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| | | | Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Lun 16 Mar 2015 - 7:02 | |
| Je sais pas qui est ton avatar, mais je pense bien que c'est devenu une de mes personnes préférées là Bien le bienvenue par ici et bonne chance pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Lun 16 Mar 2015 - 7:15 | |
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| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Lun 16 Mar 2015 - 8:08 | |
| Deux beaux gosses pour le prix d'un Bienvenue ! |
| | | | Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Lun 16 Mar 2015 - 9:40 | |
| *o* Bienvenue !!!
Super choix d'avatar !! |
| | | Seth Koraha MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4656
SUR TH DEPUIS : 01/11/2014
| Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Lun 16 Mar 2015 - 10:47 | |
| HAN CE POUVOIR, CE NOM ET CES PRENOMS, JE ... *décède* Bienvenue parmi nous ! |
| | | | Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Lun 16 Mar 2015 - 11:31 | |
| Wowowowowowow, avec un tel pouvoir et un tel début de fiche et un tel ava et un tel frangin et un tel je vais surveiller ces fiches de près Bienvenue en tout cas ! |
| | | | Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Lun 16 Mar 2015 - 13:11 | |
| Bienvenue parmi nous, effectivement quel bon personnage en perspective |
| | | Salomé Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4164
SUR TH DEPUIS : 29/04/2014
| Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Lun 16 Mar 2015 - 13:36 | |
| GAHHHHH LOEVEN, en plus d'Eremon, on a le package complet Et puis le titre de Saez Bienvenue parmi nouuus |
| | | | Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. Lun 16 Mar 2015 - 14:22 | |
| faith, que dire de toi ? Merci ! emily, merci bien. seth, CE MEC. FAR CRY. Contente que le combo te plaise mon beau, et merci. elijah, fassy. Merci beaucoup, j'espère ne pas te décevoir par la suite alors. oskar, hiddles, avec cette dégaine. J'approuve tellement, merci ! salomé, HAHA OUI, j'étais tombée raide de Loeven à l'époque, manque de bol il était déjà pris et de fil en aiguille, les revoilà sur le tapis ces deux gugus. Merci. |
| | | | Sujet: Re: loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. | |
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| | | | loeven ◊ marguerite elle est belle comme un accident d'bagnoles, comme un poids lourd qui a plus les freins. | |
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