Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle
Le don de Delinah a toujours fait partie d'elle, d'aussi loin qu'elle s'en souvienne. A vrai dire, elle n'a réalisé que très tard qu'elle était la seule à percevoir ainsi les odeurs. Elle eut la chance d'avoir un don si discret que personne d'autre ne le remarqua. Elle eu l'intelligence de taire sa différence, quand elle s'en rendit compte. Toute petite, elle adorait aller chez sa grand-mère, qui sentait, pour elle, le chamallow, la guimauve. La petite fille qu'elle était l'appelait "mamie guimauve". Surnom que ses parents n'ont jamais compris, car cette gentille vieille dame n'en achetait jamais. Une excentricité de leur fille par ailleurs si discrète, qu'il lui passèrent aisément. Elle détestait par contre le mari de sa tante, qui avait pour elle une odeur acide, âcre... On découvrit plus tard qu'il battait sa femme...
Son don, il fait partie d'elle, une partie intégrante. Mais ce n'est pas pour cela qu'elle le maitrise. Son don est si subtil, si vague, si capricieux, si aléatoire. Parfois, elle rêve qu'elle le maitrise totalement. Tel un fin limier, elle saurait, d'un coup de nez, interpréter l'histoire complète d'un objet, les pensées profondes d'une personne, ses intentions. Un rêve illusoire s'il en est. Car en réalité, elle peut à peine deviner si ses perceptions odorantes sont "bonnes" ou "mauvaise". De mauvaises interprétations lui ont déjà values plus d'une déconvenue. Aussi, aujourd'hui, elle se fie à son don, mais... avec réserve.

   avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
Un jour, un groupe de Hunters passa devant elle. Elle était jeune, ils étaient en chasse. Mais ce n'était pas elle, qu'ils chassaient. Elle vit une forme floue filer devant elle, et plusieurs hommes lui courir après, armés. Elle resta un moment interdite, peinant à réaliser ce qu'elle venait d'entrevoir. Quand elle réalisa, ce fut comme si elle s'était pris un camion. Il chassaient. C'était des hunters. Qui chassaient quelqu'un comme elle. Ca aurait pu être elle, cette forme floue, tentant désespérément de s'échapper, de fuir le vaccin, ou pire.. Mais elle n'osait y penser. Non, il n'allaient pas tuer, si? Si. Ca aurait pu être elle, tentant d'échapper à la mort. Elle pensa alors à sa famille, à sa petite soeur, à ce qu'ils risquaient, à la peine qu'elle leur ferait s'ils apprenaient... ce soir-là, elle ne rentra pas chez ses parents. Elle ne revit d'ailleurs plus jamais sa famille et fit de son mieux pour éviter les hunters (avec succès jusqu'ici)

   utilisez-vous beaucoup votre don ?
Tous les jours à chaque heure, chaque minute, son don s'impose à elle. Comme un sens surdéveloppé qui aurait le don d'interpréter les choses, de lire dans les gens, les animaux, tout ce qui peut avoir une odeur. L'odeur qu'elle perçoit n'est pas une odeur réelle, elle est interprétée, transformée par son don, pour rappeler des choses à agréables ou non à Delinah. Pour lui rappeler des instant, des situations... Même si elle le voulait, Delinah ne pourrait échapper à son don. Et d'ailleurs, si quelqu'un prenait la peine de lui poser la question, Delinah dirait que pour rien au monde elle ne désirerait s'en séparer, malgré tous les inconvénients qu'il pourrait avoir, et tous les risques qu'il représente pour elle. A chacun son destin,e t Delinah est persuadée que le sien va de paire avec son don.

   que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
Oui... Non... Peut-être... je ne sais pas.. Comment savoir? Repondre à la violence par la violence, est-ce une solution? Delinah est persuadée qu'il y a une solution un peu plus pacifiste. Enfin, quand elle était plus jeune, elle en était persuadée, mais à présent, elle ne sait plus bien. Elle est une adulte maintenant, plus cette petite fille apeurée qui a fuit sa famille pour avoir vu un groupe de grands méchants passer devant son nez. Elle sait maintenant que les contes de fées n'existent pas, que les humains, qu'ils soient transmutants ou non, ne se laisseront pas convaincre par des paroles. Seuls les actes comptent. Elle répugne seulement à y penser, et encore plus à y avoir recours. Voilà pourquoi elle se réfugie dans sa petite boutique de fleurs, dans son petit jardin secret, rythmé par la fête des mères et la Saint Valentin. Loin de tous les tracas du "monde réel".  

PAYS : France DISPONIBILITÉ : Assez peu je l'avoue... Environ une fois par semaine, au moins jusqu'à mon mariage... Peut-être plus ensuite! VOTRE AVIS SUR TH : Ohlalalala, j'aiiime! Original et classique à la fois. Histoire bien travaillée et qui me semble tenir debout. J'espère que la participation (la vôtre et la mienne) sera à la hauteur de ce joli forum    COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : via PRD PERSONNAGE : C'est tooootalement inventé! :D Mais le personnage est un peu un mix de mes persos RP habituels... Ahhhh.. les habitudes....   VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : c'est peut-être écrit un peu petit, pour mes yeux de trentenaire... UN DERNIER MOT ? : Kamoulox

C'était une petite fille. Blonde. Sage. Un peu étrange. Elle s'appelait Delinah. Ses parents, quoiqu'éprouvant énormément d'affection pour elle, peinaient parfois à la comprendre. Il arraivait à la petite fille d'avoir des réactions si étonnantes, que ces derniers s'en retrouvaient désemparés. Pourquoi ne voulait-elle jamais aller chez sa tante, par exemple? Dès que la famille mettait un pied dans la maison, Delinah, déjà bébé, pleurait toutes les larmes de son corps. Pas moyen de l'arrêter, si ce n'est en sortant de cette maison. Ils ne comprenaient pas. Et comment auraient-ils pu? Elle était si gentille, leur fille, le reste du temps. Jouant avec sa petite sœur et s'occupant d'elle comme une petite maman. Oh, ils avaient bien vu des médecins, mais ils la disaient simplement capricieuse. Ou alors déséquilibrée, mais ça, on le saura plus tard. En grandissant.
Heureusement, en grandissant, ces crises se calmèrent, passèrent. Bien sûr, la jeune adolescente avait bien encore quelques restes de comportements étranges, mais elle se rapprochait tout de même beaucoup de la "normalité", se rassurèrent ses parents. Elle se faisait même des amis. Assez facilement, d'ailleurs. Delinah avait le contact et le sourire faciles. Jamais un mot plus haut que l'autre, et de bonnes notes à l'école. La petite fille exemplaire. Vers la fin de l'adolescence, leur fille était devenue une jolie jeune femme, il ne restait preque plus rien d'étrange. Ses parents oublièrent d'ailleurs ces épisodes, comme on oublie de mauvais souvenirs. Non, leur fille était tout à fait normale, comme toutes les autres. Delinah partait souvent faire les boutiques avec Charlotte, sa cadette. Une vraie complicité s'était développée entre elles au cours des années.
Dans ses premières années, Delinah avait été très perturbée par ce qu'elle percevait. Mais pas autant que quand elle s'était rendue compte qu'elle était la seule à percevoir les choses ainsi. Elle avait alors commencé à comprendre pourquoi ses parents l'observaient parfois avec un drôle de regard, avec une drôle d'étincelle dans leurs yeux. Et pourquoi cette étincelle la glaçait tout entière. Elle avait alors essayé de masquer sa différence, sans jamais n'en parler à personne. Elle ne rencontra jamais d'autre transmutant ou ne su les identifier. Elle-même ne s'identifia comme transmutante que très tard, vers 16 ans. Comment aurait-elle pu deviner qu'elle avait quelque chose en commun avec ces personnes qui semblaient si différentes, qui avaient de si impressionnants pouvoirs, elle qui ne faisait preuve que d'un odorat un peu particulier?
En réalité, elle ne réalisa la pleine réalité de sa transmutation que lorsqu'elle vit en pleine action un groupe de hunters, puis qu'elle entendit parler, plus tard, des "trophées", qu'ils rapportaient. Sa différence lui apparut alors comme une évidence, comme un danger pour elle, et peut-être aussi pour sa famille. Ou peut-être que sachant cela, elle n'osa pu réapparaitre devant ceux qu'elle aimait? Peut-être avait-elle peur de leur regard, de leur jugement? Peur qu'ils découvrent le pot aux roses? Jamais elle n'en avait parlé à personne, même pas à Charlotte, sa petite soeur.
Alors ce jour-là, elle ne rentra pas chez elle. Elle prit un bus, au hasard, puis un autre, sans regarder où il allait, puis un autre. Son périple dura une semaine. Jusqu'à ce que, au hasard de sa fuite sans but vers l'inconnu, elle tombe nez à nez devant une affiche sur la vitrine d'une boutique. "Recherche apprentie fleuriste". Ce fut comme si quelqu'un avait posé là cette affiche rien que pour elle. Alors sans plus réfléchir à son air débraillé, à la faim lui tenaillant le ventre, à son manque de sommeil, elle ouvrit la porte et entra dans la boutique. Derrière le comptoir, une vieille dame la regarda, un air de compassion au fond des yeux. Delinah avança prudemment. Autour d'elle, des senteurs de roses, muguets, tulipes l'enveloppèrent. A chaque pas, un muscle de son corps de détendait. C'était comme si elle entrait dans un sanctuaire de paix. La vielle dame dégageait la même odeur fleurie que sa boutique, ce qui rassura la jeune fuyarde. Une telle odeur ne pouvait provenir que d'une bonne personne, avec de bonnes intentions. Peut-être même avait-elle une chance. Elle se pinça les lèvres en réalisant l'état dans lequel elle était. Elle eut honte un instant, et failli faire demi-tour. Peut-être la vieille dame dut-elle s'en rendre compte, car elle dit :
Bnjour, vous vouliez quelque chose jeune fille?
Rassemblant son courage, Delinah annonça comme on arrache un pansement :
Bonjour, j'ai vu que vous cherchiez une apprentie. J'aimerais bien être votre apprentie, j'apprends vite, vous savez?
La vielle fleuriste baissa ses lunettes et étudia la jeune fille. Elle fit un demi-sourire.
T'y connais-tu en botanique? As-tu étudié un peu la gestion d'une entreprise?
Delinah rougit un peu et répondit :
Ni l'un ni l'autre madame. Mais j'étais bonne en maths et en biologie à l'école.
Puis, d'un air décidé, ayant peur de manquer la seule chance d'avenir qu'elle entrevoyait depuis des jours, elle ajouta :
Prenez-moi au moins à l'essai, s'il vous plait
La vieille commerçante finit par accepter, et Delinah, à son grand étonnement, commença tout de suite. Elle alla dans l'arrière boutique, et entretint toutes les fleurs que lui demandait la fleuriste. Pendant des mois, cette dernière ne lui autorisa pas l'accès à la boutique en elle-même, en contact avec les clients. Il lui fallait apprendre son métier, faire connaissance avec les plantes, disait-elle. delinah se rendait tous les jours aux serres, arrosait les plantes à la place de sa tutrice, qui l'avait totalement prise sous son aile. Elle fut nourrie et logée. D'une prudente méfiance, leur relation devint une franche amitié respectueuse. rapidement, Delinah apprit pourquoi la fleuriste cherchait une stagiaire. Sans enfants ni autre famille, cette gentille veuve était atteinte d'un cancer et n'avait personne à qui transmettre sa boutique. L'été 2013, Delinah fit très peu de cas de la campagne de dépistage, tant son combat actuel était intense. Un combat à mort contre le crabe. un combat voué à l'échec, malheureusement, car il obtint sa victoire un beau soir du mois d'août... Delinah pleura toutes les larmes de son corps pendant des semaines, des mois. Elle en oublia tout de sa convocation pour le dépistage. Elle avait trop à faire, de toute façon, pour perdre du temps avec ça. Reprendre la boutique qu'on lui avait léguée lui prenait tout son temps. Jamais elle n'aurait imaginé qu'il y aurait tant de papiers à remplir, de procédures à suivre... La boutique lui appartenait, maintenant. Elle avait du mal à le réaliser. Elle qui avait fuit sa famille sans rien emporter, sans réelle direction ni but... Elle était propriétaire d'un magasin de fleurs, un vrai! Et sa serre en prime! Oh, elle adorait le matin, avant d'ouvrir la boutique, ou le soir, après avoir fermé, quand elle se rendait seule dans sa serre pour s'occuper de ses plantes... Elle adorait le sourire des clients venant lui acheter ses fleurs, la complimentant sur leur beauté, leur parfum...
Un jour arriva un homme, à l'air sévère. Delinah était en train de préparer une commande, une triste composition pour un enterrement. Elle en faisait un peu trop souvent en ce moment, et cela lui laissait un goût amer dans la bouche. Au bruit de la clochette suspendue devant la porte, elle releva la tête. Une odeur de cendre métallisée venait de l'assaillir. Vint ensuite l'homme. Un agent de police à l'air sévère. Delinah le reconnu. Il était venu il y a quelques mois pour un enterrement. Mais il n'avait alors pas cette senteur qui évoquait à la jeune femme des ennuis... rapidement, elle sortit de sa poche un mouchoir qui avait appartenu à sa tutrice dans ses derniers instants. Poussière de forget me not, voilà l'odeur qui lui monta au narine et fit directement monter les larmes aux yeux de la jeune fleuriste, au flot des souvenirs terribles qui l'accompagnaient. La maladie, le combat, la fin...
C'est ainsi que le policier la trouva, larmoyante et mouchoir au nez. Elle aurait bien aimé savoir si ce qu'elle sentait de lui avait changé, mais, mouchoir devant le nez, elle aurait bien été incapable de le dire. Toujours est-il que sa démarche se fit hésitante.
Mlle Lynt
Entre 2 reniflements, elle répondit :
Oui?
Euh... tout va bien madame?
*snifff* Delinah partit pour une crise de plus, se retenant peu, ne forçant pas. A quoi bon simuler la peine quand celle-ci était bien réelle?
Que puis-je faire pour vous, monsieur l'agent?
Toujours hésitant, il lui affirma, d'un ton mi-sévère, mi-compatissant :
Vous ne vous êtes pas rendue à votre rendez-vous pour le dépistage obligatoire.
Delinah resta interdite un moment. Oui, effectivement, c'étaient bien les ennuis qu'elle avait sentis. Mais... Il y avait autre chose, elle le sentait, comme une voie de sortie. Elle baissa le mouchoir un instant, comme pour mieux le regarder. Une larme coula le long de sa joue. Elle n'y fit pas attention. Comme le parfum de triste pensée s'atténuait, elle analysa l'homme en face d'elle. Il lui disait quelque chose. Le métal, ça devait signifier les ennuis. C'est bon, ils étaient au rendez-vous. Elle ne pourrait se permettre d'aller à ce dépistage. Garder les résultats secrets, ne pas les dévoiler? Foutaises. Tout se sait. Un jour, sa transmutation serait forcément découverte, elle le savait instinctivement. Mais pas comme ça, pas par naïveté. Au moindre changement de gouvernement, à la moindre crise avec les transmutants, elle n'en doutait pas, ce dépistage servirait à les traquer. A les étiqueter. Tels les juifs en Europe, avec leur horrible étoile jaune. Mais le métal... Il n'y avait pas que ça. La cendre. Elle sentait souvent cette fragrance et ses dérivées. Cendre, feu, mort... La mort entourait cet homme. Mais la mort de qui? Etait-ce une pensée ou un souvenir? Il avait les yeux bruns, les cheveux bruns, courts. Une taille commune, un visage commun... Monsieur tout le monde. En flic. Qui voulait apparemment l'embarquer. Mais elle l'avait déjà vu en civil, elle en était sûre. Ah oui, ça y est, elle s'en souvenait maintenant! Il y a quelques semaines, peu avant la mort de sa tutrice, cet homme avait perdu sa femme. Elle aussi d'un cancer... oh, le même que celui de son amie. Elle était là, l'issue!
Reniflant un coup pour faire bonne contenance (le mouchoir l'avait réellement secouée..), elle demanda :
Monsieur Carlsington? C'est vous? Oh, je suis désolée pour le dépistage, j'ai absolument oublié.. avec ce qui est arrivé à Mme Finnvadr, j'ai... un peu de mal à... Enfin vous voyez?
Le policier eut l'air décontenancé. Puis une ombre passa sur son visage.
Ah oui, je me souviens. Mme Finnvadr, huh? C'est la propriétaire si je me souviens bien. Que lui est-il arrivé?
Mais... elle est morte... vous ne le saviez pas? Elle a eu un cancer du sein... comme... commme votre femme... Elle est morte il y a 1 mois, en me laissant sa boutique... C'est... Elle s'interrompit pour se moucher et tenter d'essuyer les larmes qui venaient de partir pour un nouvel assault. C'est un peu trop tout ça pour moi... Trop de stress, trop de papier, trop de tout... Vous comprenez?
Le policier, qui avait les yeux brillants, semblait encore plus perturbé.. Il répondit, d'un ton hésitant, comme s'il ne savait pas quoi répondre, ou comme si sa propre douleur était trop forte. Delinah n'aurait su le dire, son nez à présent totalement bouché par les conséquences de ses propres larmes.
Oui... Je comprend tout à fait...
Il regarda autour de lui, comme pour se donner contenance.
Bon, he bien... Je vais dire que je ne vous ai pas trouvée. Mais quelqu'un reviendra sûrement, alors pensez tout de même à aller demander un second rendez-vous.
Prenant le luxe de rougir derrière ses yeux mouillés, Delinah lui fit un petit sourire.
Merci Monsieur l'agent...
Sur ces mots, il sortit, non sans jeter un regard en arrière. Delinah en resta sans voix. Elle était consciente d'avoir été très chanceuse, d'avoir ainsi échappé à la prison.. Il s'en était fallu d'un cheveux! Mais.. ce n'était que partie remise... Il fallait qu'elle trouve autre chose pour la prochaine fois... que ferait-elle, comment s'en sortirait-elle?
Elle reçu une nouvelle convocation plus tard. A sa grande surprise, personne n'était revenu pour l'arrêter. Cette fois-ci, elle alla prudemment se faire dépister. Certes, ça sentait mauvais... Mais toujours moins que la prison, où elle se serait de toute façon faite dépister, contre son gré, et avec beaucoup moins de précautions (et de mensonge, aussi, peut-être...).
A ce jour, Delinah n'a encore vu aucune conséquence de ce dépistage, mais elle craint tout de même de voir débarquer chez elle les hunters... Elle sait qu'elle n'est plus à l'abri, à présent....