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| Hunting party (Robert & Caleb) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Hunting party (Robert & Caleb) Mer 24 Sep 2014 - 16:14 | |
| Ses doigts se posèrent sur le sol. Les traces étaient encore fraîches. Sa proie était encore dans le coin. Il la suivait depuis plusieurs heures, et il se reprochait de ce chevreuil. L'adrénaline de la chasse montait petit à petit dans ses veines. Il avait toujours aimé cela. Il fallait sans doute être malade pour aimer passer des heures à marcher dans le froid, la boue, et la cambrousse, mais c'était son héritage familial. Ou plutôt, c'était la seule chose qu'il n'avait pas éradiqué de sa vie, puisque faisant parti de son héritage familial. Parce que le reste, il avait bien chié dessus. Les prières ? C'était ses amants qui les faisaient en le suppliant de continuer. La modestie ? Il l'avait abandonnée bien avant de quitter la demeure familiale. La chasteté ? Faut-il vraiment revenir sur ce point ? Bref. Toutes ces mormoneries avaient été mille fois bafouées avec amour, mais la chasse... Putain, il ne pouvait s'empêcher d'aimer ça. Au fond, ce n'était pas si différent de son actuel travail. Il chassait parfois les récepteur qui ne tenait pas vraiment à ce que leur correspondance les rattrape. Ce chevreuil faisait un peu pareil. Sauf qu'il était plus difficile de prévoir où pouvait aller un chevreuil qu'un humain.
Le brun reprit sa route, marchant d'un pas vif, il s'avérait bien plus athlétique qu'il ne le paraissait. La course était clairement une de ses spécialités. Et c'était plutôt logique. Son mode de vie ne consistait pas à fuir en permanence les convenance, l'ordre, les lois... Bref, en choisissant ce genre de vie, courir vite est un peu un minimum. Il finit après encore une petite heure de poursuite par entrevoir l'animal. Un sourire prédateur apparut sur ses lèvres alors qu'il sentait que même le vent était avec lui. Il s'approcha plus silencieusement, se fondant dans la végétation avec habitude. La flèche glissa de son carquois pour se placer sur son arc avec précision. Il savait qu'en une flèche, il pouvait avoir l'animal. Une seule. C'était un peu sa fierté. Son don avant qu'il en ait réellement un. Il banda son arc, ses muscles de tendant avec habitude, ses mains ne tremblant plus sous la tension. La flèche partit dans un léger sifflement.
Elle aurait dû toucher l'animal en plein œil, celui-ci n'entendant même pas sa mort arriver, mais au lieu de cela, la flèche entra dans un portail et ressortit en sens inverse avec toujours autant de puissance. Face au phénomène l'animal s'en alla paniqué. Caleb avait un sourire victorieux aux lèvres. Mais ce sourire se transforma rapidement en entendant un cri de douleur. Quoi ? Ses sourcils se froncèrent. Il chopa une autre flèche, et s'avança vers la source du bruit, pour découvrir un homme avec sa flèche planté dans le mollet. C'était franchement pas de bol. L'archer ne put étouffer son rire.
« Putain, tu peux être sûr que ta meuf te trompe pas... T'as un karma pourri... »lâcha-t-il en passant son arc autour de son torse pour s'approcher de l'homme.
Il avait quelques notions de premiers soins, et puis si l'état de l'homme était vraiment grave, il l'emmènerait à l'hôpital. |
| | | | Sujet: Re: Hunting party (Robert & Caleb) Mar 30 Sep 2014 - 11:37 | |
| Une flèche fichée dans la jambe, dans le laps de temps qui s'était écoulé avant que le tireur n'ouvre la bouche, Bob s'était demandé si sa matinée n'avait pas prédit un évènement de ce genre. Il aurait du se douter que les choses n'iraient pas dès lors qu'il avait découvert ses pièges vides. La chasse n'était pas une passion pour Bob, c'était littéralement son gagne pain. Pas de gibier, pas de nourriture ou très peu. Dans les deux cas, Bob ne pouvait pas se faire le peu d'argent qu'il se faisait s'il n'y avait aucune prise. Il s'était avéré dangereux de tenter de gagner quoique ce soit autrement pour Bob. Le temps lui avait prouvé qu'il était bien trop remarquable pour travailler réellement et, il fallait dire, il était ravi d'avoir le moins possible d'interaction avec le genre humain. Il y avait une défiance mutuelle entre Bob et le reste de l'humanité, un accord tacite. Vous ne m'aimez pas, je ne vous aime pas, foutons nous la paix. C'était l'idée qui prédominait souvent chez Bob. Il y avait, parfois, des exceptions mais elles étaient rares et les finalités de ces amitiés étaient souvent douloureuses, violentes et souvent du fait de Bob. Il fallait dire que l'homme avait du mal avec la gentillesse. Non pas qu'il soit maso ou l'inverse. Il imaginait - et il avait souvent eu raison à ce sujet- qu'elle cachait toujours quelques chose qui ne lui plairait pas du tout. Il se trouvait très philosophique de bon matin, c'était fou ce qu'une flèche dans la jambe pouvait donner comme idée. Il scrutait la plaie, cassant la pointe en grognant de douleur. Il aurait dû savoir qu’en ce matin de diète et de piège vide, cette biche était un piège du destin. Elle avait été trop belle, trop charnue pour qu’éventuellement, il puisse en faire son repas. Il lança un regard mauvais à l’homme qui avait tiré lorsqu’il l’entendit rire. Diable, il allait lui faire passer l’envie de se marrer à ce petit con. De un, ce guignol avait dévié sa flèche ou bien, vu la distance, il était carrément handicapé et il fallait tout de suite arrêté de chasser, de deux, si il chassait pour la complaisance du geste…. Et bien, Bob voyait ça comme un vol délibéré de nourriture. Bob ne comprenait pas ces gens. Ils chassaient pour la beauté du geste, pour le jeu, le sport. C’était hautain. Bob considérait que c’était du gâchis et de la bêtise de la part de l’homme moderne. Comme si la nature avait demandé quoique ce soit. Comme si la nature avait été donné à l’homme. Comme si…
« Putain, tu peux être sûr que ta meuf te trompe pas... T'as un karma pourri... »
Bob détailla le jeune homme, comme dans un rêve. Est-ce que ce con venait de dire ça… ? Est-ce qu’il venait de lui tirer dans le mollet, le traversant de part en part, pour faire une remarque pareille… A quel moment Bob avait raté la partie où ils se connaissaient depuis dix ans ? A quel point cette situation n’arrivait qu’à Bob dans des moments où il se raisonnait pour ne plus taper sur tout ce qui le contrariait. Il n’était pas aussi violent que son frère et encore moins que son père mais ça n’était pas la première fois qu’il frapperait sur quelqu’un pour un affront pareil. Bob arracha la flèche à ses chairs laissant le jeune homme s’approcher. Il ne se méfiait pas, le grand chasseur du dimanche… Il s’approchait comme si la blague était déjà oublié, comme si c’était impossible que qui que ce soit se vexe. Qu’il approche, ça laissait à Bob le temps de faire son bandage et d’empêcher quoique ce soit de pénétrer dedans le temps qu’il rentre chez lui. Une fois fini, il s’appuya sur son arbalète pour se redresser. Il sourit à son vis-à-vis, un sourire qui laissait présager de la suite mais il ne lui laissa pas le temps de réaliser ce qui se passa ensuite. Serrant son poing, il l’enfonça dans la mâchoire de l’homme jusqu’à sentir le « crac » satisfaisant de quelques dents fêlée et, il l’espérait sincèrement, une mâchoire disloquée. Il le regarda tomber au sol, déséquilibré par la soudaineté du coup.
« Si tu fermais ta gueule pour voir, connard. »
Il s’éloigna en claudiquant. Il fulminait mais il n’était pas assez méchant pour retourner un carreau dans le mollet du jeune homme. Ca l’avait démangé, l’espace d’une seconde, mais il avait résisté autant qu’il avait pu. Il évoluait dans la forêt avec un aisance déconcertante pour un humain, supposément civilisé. Il sortit une lame en avisant un serpent au loin. Il aurait au moins ça à manger, aujourd’hui. Vu la tournure des évènements, il s’estimait carrément chanceux. Il lança son couteau, faisant mouche, il s’accroupit à coté du serpent, arrachant son couteau de chasse au sol meuble sous le serpent. Reniflant et contenant la douleur de son mollet transpercé, il jeta le serpent, désormais immobile, dans son sac. Il continua sa route, son bandage de fortune déjà écarlate.
« Bordel de merde… »
Il soupira en arrivant en vue de la maison perdue dans la forêt. Une moto, en très bonne état compte tenu de l’état général de tout le reste, tronait devant la maison. Il s’assit sur le porche et retira le bandage, détaillant la plaie avec colère.
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| | | | Sujet: Re: Hunting party (Robert & Caleb) Dim 5 Oct 2014 - 1:30 | |
| Ok, il avait sans doute abusé. Se moquer d'un mec à qui l'on vient de mettre une flèche dans la jambe, c'était pas très cool de sa part, mais c'était sorti tout seul. C'était venu comme l'inspiration lyrique arrive aux poètes. Mais l'homme en face n'avait pas été très réceptif à son art apparemment. Tout le monde ne pouvait pas voir le talent à l'état brut que voulez vous ! Enfin, malgré sa remarque de petit con, il approchait vraiment dans l'idée d'aider ce pauvre dommage collatéral. Il avait quand même quelques notions de premiers secours et avait sans doute vu bien pire que ça, essentiellement sur son propre corps mais aussi sur celui de quelques chasseurs trop insistants. Il ne s'attendait pas à un gros câlin de la part de sa victime qui se relevait. Mais il ne s'attendait pas non plus à avoir un énorme coup de poing dans la tronche. Il ne l'avait pas prévu, donc, son pouvoir lui fut absolument inutile et ne servit pas à faire disparaître le poing avant qu'il n'atteigne son joli visage. D'autres se seraient sans doute énervé, mais pas lui. Il l'avait certainement mérité. Il resta un peu sonné, manquant de se casser la gueule, la douleur irradiant le long de sa mâchoire pour atteindre son crâne. Sacrée droite qu'il avait ce mec.
Il lui fallut plusieurs secondes pour reprendre correctement ses esprits et faire abstraction de la douleur. Il lui avait sûrement brisé la mâchoire, mais aucune de ses dents ne semblait avoir pris. Tant mieux, les dentiers, c'était pas sexy et il tenait à sa belle gueule. Elle servait souvent, et sans elle, il aurait été beaucoup plus vite à court de plans pour combler sa sexualité débridée. Bref, il pouvait quand même marcher et suivre ce mec. Il ne se pressa pas. Il n'était même pas sûr qu'il ne l'enverrait pas chier au final, alors, il n'allait pas se presser. Et puis, il avait assez mal pour ne avoir envie de faire d'efforts aussi. Il finit même par employer des portails à vue pour gagner quelques dizaines de mètres et ne pas perdre l'homme de vue. Il avançait bien, même avec un mollet en vrac. Le brun finit par apparaître à quelques mètres de la maison via un portail, après les quelques longues minutes à suivre ce sauvageon. Franchement, on pouvait vraiment vivre dans une telle bicoque ? Il s'approcha de l'homme, un peu moins franchement.
« Je le méritait le coup de poing. Mais par contre, j'peux peut-être t'aider pour ta jambe. Je me démerde pas trop mal avec ce genre de conneries assez douloureuses alors si tu veux bien que je répare ma faute. » dit-il d'une voix neutre en fixant l'homme calmement.
Exit son sourire narquois, il était en cet instant relativement humble, et parler le faisait douiller un max. Sans doute pour cela qu'il pesait ses mots. |
| | | | Sujet: Re: Hunting party (Robert & Caleb) Sam 1 Nov 2014 - 22:42 | |
| Bob imaginait les prochaines heures relativement douloureuses. Il faudrait s'occuper de cette plaie, la désinfecter et la suturer. Ce qui l'embêtait le plus dans l'histoire, c'était la sueur. Chez une personne normalement constituée, la sueur se constituait d'eau et de sels et évacuait quelques toxines corporelles non dommageable pour autrui. Chez Bob, elle évacuait principalement des toxines particulièrement létale pour quiconque entrait en contact avec sa peau, d'une manière ou d'une autre. A plusieurs reprise, il avait été sauvé par cette capacité, à d'autres, elle avait été un fléau bien pire que n'importe quelle autre mutation. Il n'avait jamais pris personne dans ses bras, portait des gants lui arrivant jusqu'à mi-avant bras en permanence, ne laissait personne s'approcher suffisamment près pour atteindre son visage, son cou où toute autre zone exposée susceptible d'être touchée par inadvertance. Si il y avait une chose qu'il avait appris, c'est que l'expression "être nocif" n'avait jamais été aussi bien utilisé que dans son cas. Il était immunisé contre son propre poison, ce dont il était extrêmement reconnaissant, mais celui-ci restait excessivement corrosif -même pour lui. C'était un peu comme mettre du gros sel dans une plaie ou se torcher au papier de verre: c'était très douloureux et ça durait suffisamment longtemps pour qu'il ai envie de se taper la tête contre les murs. En général, il finissait ivre mort, histoire de réussir à dormir sans passer la plus affreuse nuit depuis qu'il habitait seul. Il entendit un bruit de feuille écrasée et redressa la tête pour découvrir le jeune premier qui l'avait condamné sans le savoir à une nuit douloureuse et particulièrement chiante. Il inspira profondément, le regard relativement vite de toute émotion. Pour Bob, si le pain n'avait pas été un message très clair de son envie qu'on lui foute la paix, alors il ne savait pas trop quoi faire de plus. Il le laissa venir, vérifiant qu'il ne pouvait l'atteindre d'un bras tendu.
« Je le méritait le coup de poing. Mais par contre, j'peux peut-être t'aider pour ta jambe. Je me démerde pas trop mal avec ce genre de conneries assez douloureuses alors si tu veux bien que je répare ma faute. »
Bob plissa un peu les yeux. Quel changement d'attitude... Il le détailla de haut en bas, c'était quoi ce freluquet perdu dans les bois... Ses pupilles fendues se dilatèrent sous le questionnement, rétrécissant la partie rouge, envahissante. Il secoua la tête et lacha un très simple.
"M'approche pas."
Ca n'était pas tant la défiance que lui inspirait le jeunot que le fait qu'un simple contact avec la peau de Bob le ferait convulser jusqu'à ce qu'il étouffe dans son propre vomis qui inquiétait Bob. Il n'avait jamais vraiment été un tueur dans l'âme. Il n'aimait pas voir souffrir les gens et encore moins par ce que sa famille avait fini par appeler sa tare. Il se redressa et tressaillit en sentant une - ou plusieurs- gouttes de sueur glisser dans sa plaie. Un léger pssssch se fit entendre tandis que les chairs se calcinait sous l'acidité de son poison. Il grimaça et retint un léger grognement de surprise.
"Rentre chez toi, gamin."
Il espérait très sincèrement qu'il le ferait, sinon... Il ne savait pas quoi faire pour le faire partir. Il tremblait légèrement sous la douleur et pesta avant de se laisser tomber sur une chaise, attendant que la douleur passa.
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| | | | Sujet: Re: Hunting party (Robert & Caleb) Ven 5 Déc 2014 - 23:23 | |
| Si la mâchoire douloureuse rendait le brun plus réfléchi, elle ne le rendait pas moins têtu. S'il voulait rester, il resterait. S'il voulait aider, il aiderait. Point. Pas de négociation, c'était lui le mutant capricieux qui n'en faisait qu'à sa tête. Et même s'il trouvait ce mec sacrément bizarre, il avait quelques remords quand à la flèche qui avait fini dans sa jambe. Normal. Quelques cons diraient sûrement que c'était son éducation pieuse qui revenait et qu'il tentait d'expier ses fautes, etc., mais faudrait vraiment être très con pour croire à cette interprétation.
« Okay, j'approche pas. T'en fais pas. J'suis pas venu chercher la merde. »répondit-il doucement en levant les mains, paumes face au regard de l'homme.
Caleb baissa son regard vers la plaie de l'homme. C'était pas très joli. Il l'avait pas loupé pour un coup tiré au hasard. Putain. C'était même un sacré joli coup. Mais bon il n'y avait pas de quoi se vanter. Il fronça les sourcils en remarquant un phénomène étrange et inexplicable sur sa blessure. C'était quoi ce « pccht » ? Il en avait eu des plaies et aucune n'avait fait ça. C'était bizarre. Vraiment. Et il ne comptait définitivement pas laisser ce mec dans cet état-là. C'était un connard, mais quand même, ce type était trop louche pour qu'on le laisse seul. C'était certain vu sa gueule et sa baraque que personne ne débarquerait la bouche en cœur pour le soigner. Et puis il y avait quelque chose qui clochait, il paraissait pas complètement humain. Si c'était un transmutant... Et ben, ils étaient deux. Non, Caleb n'avait pas une solidarité innée pour les siens.
« J'ai pas de chez moi, dommage, je vais pas pouvoir accéder à ta demande. En plus t'as besoin de soins. J'te touche pas si c'est ce que tu veux, mais j'vais t'amener de quoi te soigner. Et si ça te plaît pas, va chier, j'm'en branle. »rétorqua-t-il en déposant son arc et ses flèches par terre.
Oui parce qu'il y avait voler discrètement du matériel médical, et débarquer en mode Robin des bois avec un arc, il optait pour la première. Cette fois du moins. Il ne laissa pas l'homme répondre qu'il s'engouffrait sous les yeux du blessé dans un de ses portails, s'évaporant dans le vide comme par magie. Cela faisait toujours un drôle d'effet les premières fois. Il atterrit dans la pharmacie d'un hôpital, le premier dont les images lui étaient revenus en fait. Il farfouilla dans les placard, prenant tout ce qui lui paraissait utile. Cela ne lui prit pas plus de quelques minute, fourrant tout cela dans un sac en toile qui traînait par là. Un portail plus tard, il réapparaissait devant la baraque pourrie de ce mec.
« Bon, déjà, ça, ça fait jamais de mal ! »dit-il en lançant un paquet de cachets à base de morphine l'homme. « Ensuite, faudrait couvrir ta plaie. Si tu veux pas que je m'en occupe, j'ai ce qui faut là. Mais tu sais, j'peux mettre des gants, j'ai jamais filé la galle. Quelques MST peut-être, mais pas dans les même conditions... »
Il eut un ricanement un peu débile à cette idée et tendit le sac à l'homme pour preuve de sa bonne foi. |
| | | | Sujet: Re: Hunting party (Robert & Caleb) Sam 20 Déc 2014 - 15:03 | |
| « J'ai pas de chez moi, dommage, je vais pas pouvoir accéder à ta demande. En plus t'as besoin de soins. J'te touche pas si c'est ce que tu veux, mais j'vais t'amener de quoi te soigner. Et si ça te plaît pas, va chier, j'm'en branle."
Bob était un peu rassuré par cette nouvelle. Il ne le montra pas, cependant. Il n'avait rien dans sa maison qui pourrait l'aider à traiter cette plaie correctement. Il détailla le jeune homme en se demandant où il allait aller chercher ce qu'il lui fallait. Pendant ce temps, sa chair brulait au contact du venin et la douleur fulgurait le long de sa jambe, percutant son coeur dont le rythme s'était emballé. Il le vit disparaitre et resta stoïque. Il regarda autour de lui, par acquis de conscience et se contenta de lacher un desespéré.
"Putain de merde..." Il passa la main sur son visage en soupirant.
Il faisait tout pour éviter les gens de "sa" race. Il savait que les concentrations de gens dotés de dons ammenaient forcément des hunters. Il espérait que l'homme ne reviendrait pas. Il aimait beaucoup sa solitude, parce qu'elle le preservait. Il posa la main sur son arme en entendant l'air se troubler. Bob était toujours sur le qui-vive, toujours attentif. Il devait ça à son père et, même s'il ne voulait pas l'avouer, à son frère. Lorsqu'il était petit, il s'était tellement pris de rouste surprise et s'était si souvent retrouvé pris au beau milieu des embrouilles de son frère qu'il en était devenu légèrement parano.
« Bon, déjà, ça, ça fait jamais de mal ! Ensuite, faudrait couvrir ta plaie. Si tu veux pas que je m'en occupe, j'ai ce qui faut là. Mais tu sais, j'peux mettre des gants, j'ai jamais filé la galle. Quelques MST peut-être, mais pas dans les même conditions... »
Il attrapa les cachets, en engloutit deux en grimaçant. La tête lui tournait et il ne releva pas la blague ridicule de l'homme lachant simplement.
"J'suis venimeux."
Il l'était réellement, beaucoup de gens avaient pris cela pour une simple phrase poétique. Ca n'était pas le cas. Sa peau suintait toujours de cette substance complètement toxique qui tuait en très peu de temps. Il n'avait jamais rencontré personne capable de resister à ce venin et, n'étant pas un tueur né, il ne voulait plus jamais retenté l'expérience d'empoisonner quelqu'un qui n'avait rien fait. Il hocha la tête, cependant, acceptant que l'homme s'en occupe. Si il avait pu ramené tout ces trucs utiles, il savait surement mieux que lui s'occuper des plaies.
"Met des gants, sérieux."
Il regarda Caleb droit dans les yeux, il fallait qu'il l'écoute, vraiment. Il avait peur de tuer le jeune homme même si ça ne se refletait pas vraiment dans ses yeux, il avait l'air très insistant. Aussi chiant soit il, le gamin ne meritait pas de mourir.
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