J’étais sortie ce jour-là, bon ok en réalité, c’était juste après mon taffe, pour pouvoir faire des petites courses. Il me fallait des bouquins à lire, car je ne peux pas non plus rester collée à mon écran de PC H24, mes yeux finiront par se dessécher. Enfin bon, j’étais dans le centre commercial de la ville, qui plus est dans le magasin des livres. Une fois le … enfin les bouquins trouvés, je les paie et sors, c’est là que je percute sans faire exprès un type . Je pousse un juron, fais tomber les livres et les ramasse avant de les fourrer dans mon sac en bandoulière. Je regarde alors le mec que j’ai percuté et le reconnait. Je souris. Loeven, ce mutant quelque peu tête en l'air, il aime utiliser ses pouvoirs en public, hors il faudrait vraiment qu'il fasse attention. je me méfies des hunters et je ferais tout pour pas qu'ils me reconnaissent … en même temps, celui qui a vu mon visage s’est prit un panneau d’indication de train dans la gueule donc bon … pour me protéger et protéger les autres j’utilise les gros moyens ! Je regarde l’homme, Loeven. Un livreur de pizza que j’ai surpris en train d’utiliser son pouvoir à tout va. Il a sans doute eu peur sur le coup, je l’ai même un peu engueulé, faut qu’il fasse gaffe au lieu de faire le con et mumuse comme ça ! Il n’a pas la chance de tomber sur une mutante ou une humaine pro mutant. Enfin bref. « Et bah si j’avais su ! Je t’aurais fait plus de mal », lui dis je en souriant et en riant « Non sérieusement, je suis désolée, je ne regardais pas où j’allais », lui dis je finalement. Oui parce que je suis une personne polie. Rentre dedans et bourine, mais polie « Alors, tu fais quoi ici ? », demande je avec curiosité

Je regarde Loeven, qui connait mon véritable prénom : Willow, je le trouvais d’abord louche comme livreur de Pizza. En fait, le « Willow » est parti tout seul pour la commande et je m’en suis rapidement voulue, mais bon, j’espérais tout de même qu’un hunter n’ait pas débarqué par là. C’était quelques jours juste après que j’arrive en ville et il fallait que je m’en sorte avec ma nouvelle identité, ùais aujourd’hui, ça va, j’arrive à peu près à gérer. Et puis, le soir même, il s’est avéré que je chope Loeven la main dans le sac avec ses dons. Et finalement, nous nous sommes rapidement rapprochés. Je lui rétorque que j’aurais dû aller plus fort si j’avais su que c’était lui, pour me taquiner, il me répondit d’un coup de coude que j’encaisse avec un sourire « Sinon, c’est pas moi voyons », lui répondis je avec un sourire. Je lui demande ensuite ce qu’il faisait là. J’arque mon sourcil à sa réplique : « t’inquiètes, si t’as besoin d’une couverture, je peux te couvrir … » je me mis à rire pour moi-même, ce jeu de mot n’était pas du tout fait exprès ! « Oui j’avoue c’est un peu une question con, mais c’est étrange qu’on ne sait pas croisé dans le magasin » lui dis je en le regardant « à moins que tu m’évitais espèce de bougre ! » lui dis je en riant. « Bon, on se raccompagne mutuellement ? » propose je ensuite

Je souris, mes jeux de mots étaient sérieusement pourris, mais au moins, ça avait le don de faire rire Loeven et c’est tant mieux. Je voulais savoir aussi s’il m’évitais, mais ce n’était pas une question sérieuse, bien sûr que non, il ne peut pas m’éviter et il m’en fit même une remarque, je pris un air supérieur, jouant avec mes cheveux comme dans la pub Loréal pour me vanter d’être si magnifique avant de finalement lui proposer qu’on se raccompagne mutuellement. Loeven prit son portable pour envoyer un texto à son coloc. Je pourrais très bien envoyer ce sms à sa place, mais bon ça ferait un peu bizarre aussi bien pour que pour d’autres personnes anti mutant. C’est dommage, je trouve ça amusant d’avoir des pouvoirs, surtout les miens. Il y a des choses que je fais par flemme, parce que j’ai pas envie de bouger mes fesses alors j’utilise mes dons. Et parfois c’est très utile car je peux faire beaucoup de choses en même temps et c’est assez cool. Nous sommes en train de sortir du centre commercial alors qu’il finit son texto. Il me posa une question, je ne répondis pas de suite, observant quand même les alentours « je te propose de les appeler les poulets … parce qu’ils ont plus un cerveau de poulets qu’autre chose, bien que le poulet soient bons … poulets moisis … ça leur va bien » dis je avec un air sérieux tout en hochant la tête avec de sourire et de le regarder « tu sais, on dit toujours qu’on est plus en sécurité parmi ses ennemis qu’ailleurs … même si parfois c’est assez compliqué je te l’accorde et … de toute manière, je n’ai plus de famille, donc peu importe où que j’aille, je serais avec moi-même », lui dis je en haussant les épaules. Nous avons tous les deux soufferts et nous ne sommes pas les seuls dans cette souffrance, je le sais. Loeven finit par me demander si j’avais pris ma voiture « Yep, ma Wall-E rouge est là dans le coin », je l’emmène donc vers ma voiture, je prends ma clé, sauf que je n’avais pas vraiment besoin d’elle, mais il fallait quand même cette clé pour faire comme si j’étais en train de l’utiliser. En gros : j’ouvre ma voiture mentalement, ouvrant ainsi le coffre pour poser les courses de Loeven et mes livres avant de fermer le coffre et ouvrir la portière pour l’installer au volant « Si seulement toutes ces conneries de poulets moisies n’existaient pas, je serais en train de m’amuser sans me cacher … », dis je en soupirant après que nous ayons été enfermés dans la voiture. Je commence alors à rouler pour partir vers chez moi « Au fait … t’as entendu parlé de cette organisation de résistant ? », demande je