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| Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman | |
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Auteur | Message |
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Mikael Hartman MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2863
SUR TH DEPUIS : 08/05/2014
| Sujet: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 16:44 | |
| Mikael Hartman Le chuchotteur DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Je suis né entre les jambes de ma mère dans une baraque pourrie au fond du Kansas. En 1976 il me semble. ÂGE : 38 ans ORIGINES : Américaines NATIONALITÉ : Américain STATUT CIVIL : veuf MÉTIER : chasseur de prime. Au service de moi même. ORIENTATION SEXUELLE : hétéro TRAITS DE CARACTÈRE : Que dire sur moi, je suis pas patient du tout, rancunier, solitaire, mal élevé, cupide, profiteur, froid, beaucoup trop franc, j'accorde jamais ma confiance, égoïste, menteur, exaspérant, destructeur, assassin d'ambiance, calculateur, bagarreur, vite énervé, provocateur, associable... bref, l'ami rêvé! euh... des qualités des qualités... bon tireur? heu... ah si! Loyal, enfin, quand ça m'arrange et courageux! Ou taré prend le comme tu veux. Ouais ça doit être tout en qualité. MUTATION : Il m'a été donné de communiquer avec les animaux. Mais pas au sens large comme on a tous voulu. Je ne peux pas parler avec eux. Cela ne va que dans un sens précis. Je peux ressentir quels animaux sont aux alentours, tandis qu'eux, peuvent me montrer des choses qu'ils ont vu, entendu, ressenti, sous la forme de vision. En échange je peux leurs donner des ordres auxquels ils obéissent. AVATAR : Jeremy Renner GROUPE : The futur is here CRÉDITS : tumblr | (001), Je suis bien du genre à foncer dans le tas et réfléchir après. (002), J'ai toujours des armes sur moi et je m'en sers toujours avec le plus grand plaisir! (003), J'aime pas les gens depuis que j'ai perdu ma femme. Ils me semblent tous stupides et inintéressants. (004), Il n'y a pas de "les dames d'abord", pour moi, la galanterie c'est se rabaisser en dessous du faible donc JE passe d'abord ok? (005), C’est pareil pour tout ce qui est fête et anniversaire, je ne fête jamais ce genre de fioriture et j’ai même oublié ma date de naissance. Alors fou moi la paix avec la journée mondiale du papier toilette. (006), J'adore me battre, tester la force des gens, j'aime aussi les provoquer pour savoir jusqu’à quand il résistent et de quel façon ils craquent. (007), Si un jour tu me vois traîner avec quelqu'un, ne te fais pas d'illusion, c'est pas mon ami, c'est juste que je me sers de lui pour arriver à mes fins. (008), Je suis un menteur, un tricheur, un escroc... Eh oui, dès qu'il s'agit d'argent, je deviens très polyvalent... (009), J'ai travaillé dans un cirque. J'utilisais mon don pour faire les représentations avec les animaux. Je faisais semblant de leur chuchoter les ordres à l'oreille. Depuis on m'appelle "Le chuchoteur" (010), Ah oui et je suis ce genre de mec qu'il ne faut pas lancer sur le sujet de la politique. Auquel cas il pourrait y avoir quelque morts. |
Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez. Il est apparut lors de mon adolescence. Je l'utilisais beaucoup pour faire des conneries, pour me faire marrer, pour emmerder le plus de monde possible. Mais après ma période rebelle d'ados, quand je me suis mis à me battre avec tout le monde, mon don ne m'a plus été très utile. Je ne l'ai pas développé comme j'aurais pu. Je l'ai à nouveau utilisé lorsque j'étais employé de ce cirque, mais aujourd'hui, il me sert beaucoup moins. Un don de destruction aurait été beaucoup plus convenant à quelqu'un comme moi, mais ce n'est malheureusement pas quelque chose qu'on décide. Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ? Les hunters? Mettez moi face à un hunter et je vais vous montrer ce que j'en pense. J'ai déjà du mal à respecter les humains, alors ces saloperies de tueurs de mutants, laissez moi rire. Le Gunpotruc? Une soi-disant élite d'hunter? Avec des bracelets joujou et tout et tout? Ils peuvent nous détecter quand ils s'approchent? Je n'attends que ça! Entendre un de leur bracelet biper à côté de moi! C'est trop gentil de leur part de me dire à qui je peux casser la gueule!
Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ? Uprising est le premier groupe anti hunter qui a été formé. Je me suis engagé, non pas parce que j'adore l'autorité, recevoir des ordres et obéir comme un bon chien, mais parce que quand des camps se forment, il faut choisir. Je ne me suis pas engagé par rapport aux "missions coup de poing" puisque de toute façon elles sont inexistantes, mais je me suis chargé de former les petits jeunes, les mutants qui ne savent pas utiliser leurs pouvoirs. Ensuite est apparu, Insurgency. Et j'étais... comment dire... Déjà dans le groupe avant qu'il ne soit formé. Trahir Uprising? Mes élèves sont toujours mes élèves. Mais il faut bien dire une chose, C'est pas Uprising qui ferra bouger quoi que ce soit. J'ai rencontrer Isolde juste après son attentat à l'hotel de ville, et l'idée du groupe a germé comme ça. Quand elle a enfin mis son projet sur pied, je suis devenu le chef de l'équipe d'intervention, et maintenant, les choses vont changer.
Ryu - Gaëlle - 19 ans ft. Jeremy - personnage inventé fréquence de connexion : autant que je le peux pays : France avis sur le forum : J'y suis depuis qu'il est bébé, on a grandit ensemble avez vous des suggestions : les filles, vous êtes notre DreamTeam, continuez a faire ce que vous faites le mieux: Nous surprendre! comment l'avez vous connu : Il y a très très longtemps, dans un pays fort fort lointain... dernier mot : I like to move it.
Dernière édition par Mikael Hartman le Lun 4 Juil 2016 - 9:45, édité 11 fois |
| | | Mikael Hartman MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2863
SUR TH DEPUIS : 08/05/2014
| Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 16:45 | |
| we're all stories in the end just make it a good one
« Mikael !! Ça ne va pas non ? Lâche le bras de ton camarade ! - Mais maîtresse il a insulté ma maman ! - Ce n’est pas une raison pour le frapper comme tu as fait ! On va aller chez le directeur et on va les appeler tes parents ! » Eh oui, déjà à 8 ans le premier qui me contrariait voyait ma main de très près. C’est peut-être à cause de mon père tout ça. Il battait ma mère avant qu’elle ne se décide à appeler la police et à l’envoyer en prison. Et… Je me suis pris quelques coups des fois aussi. Il faut dire que voir sa mère le visage en sang, avec des yeux en forme de pruneau, et pleurant tous les soirs, il y a de quoi vouloir la protéger. Mais je dois avouer que se mettre entre les deux n’était pas forcément la meilleure idée que j’ai eu. Bref, une fois mon paternel en prison pour un moment nous étions tranquilles. Enfin, presque. Ma mère était sans arrêt sur mon dos pour ses histoires de bagarres. Mais j’y pouvais rien c’était plus fort que moi ! On m’énerve, je tape, ça va mieux. J’espérais juste une chose, ne pas devenir comme mon père avec le temps. Et… peut –être aussi me trouver un adversaire à ma taille. Certains psychologues disaient que j’étais égoïste, oui. Que je n’aimais pas mon prochain, manquerait plus que ça. Que la violence était innée chez moi, oui. Qu’avec le temps si je n’étais pas bien encadré je finirais sociopathe, non. J’ai le contrôle de moi-même, même si je cogne toujours le premier, ce n’est jamais sans raison. Si je frappe c’est qu’on m’a sérieusement énervé, et ce psy est mal partit…
Heureusement que ma mère ne me faisait plus voir de psy quand j’avais 17 ans ! Parce que ce se serait mal terminé ! En effet, dans l’année de mes 17 ans, il s’est passé quelque chose dont tous les ados rêvent. Développer un super pouvoir ! Sauf que pour ma part, ce n’était pas un super pouvoir, mais juste un don. Quelque chose de vraiment étrange. J’aurais du mal à le décrire alors je vais le raconter. Vous aurez compris que je suis un gamin qui a grandi dans la violence, dans la rue et le sang. On peut donc dire que j’ai un caractère de bâtard. Et de ce fait, j’ai toujours eu une certaine attirance pour les chiens errants, tous sales, qui fouillent dans les poubelles… Les bâtards. Mais je ne suis jamais aller en rechercher. Ils venaient toujours à moi. Et ce jour-là, à la fenêtre de ce qui nous servait de maison, il y en avait encore un. Je le regardais et il me regardait aussi. Je lui lançais un petit « désoler mais j’ai rien à manger là. » Puis soudain j’arrêtais de parler, je vis qu’il était blessé à la patte arrière droite. Et je ne me sentais vraiment pas de laisser cet animal qui, au fond, était comme moi, dans la souffrance. La fenêtre n’étant pas très haute je sortis par-là, je pris le chien dans mes bras, celui-ci se laissait faire. Puis je l’amenais dans le 0.05m² qui me servait de chambre. Je pris un chiffon sur ma petite table et le mouillait dans l’eau de la gouttière à l’extérieur de la fenêtre. Tout ça pour nettoyer la plaie du chien. Puis, instinctivement comme on a tous l’habitude de faire, on parle à l’animal. « Mais comment tu t’es fait une telle blessure toi ? » C’est à ce moment-là que tout ce joua. J’eu une sorte de vision floue mais… à la fois très compréhensible. Comme si on voyait quelque chose, en transparence sur la réalité, Je voyais et ma chambre, et le chien, et… ça. Je vis le chien comme si c’était moi, il marchait dans la forêt quand soudain un piège se referma brusquement sur sa patte. Je sursautais. Cela me sortit de ma… « vision » Et je regardais ce pauvre chien qui n’y était sans doute pour rien d’un drôle d’air. « C’était quoi ça ?? » Je commençais à avoir peur, et à paniquer, qu’est-ce qui m’arrivait ?? Je me levais brusquement, ce qui fit fuir le chien. Je disais « reviens ! Reviens ! » Mais il ne m’écoutait pas et il avait bondit par la fenêtre. Alors je m’accoudais à la fenêtre la tête baissée. Et je pensais très fort « Je veux savoir ce qui m’arrive… reviens le chien… » Et là, il fit marche arrière et revint sur ses pas. Je n’en étais que le plus étonné du monde. Le bâtard, assis devant ma fenêtre, qui me regardait. Mais quel était ce délire ? Je croyais avoir compris. J’avais communiqué avec cet animal et il avait communiqué avec moi. Une simple opération, d’ordinaire impossible à cause de la différence de langage. Mais les faits étaient bien là, cet animal avait répondu à ma question, et au moment où j’ai pensé très fort « reviens » il l’a fait. C’était le moment de tester. Je me concentrais de nouveau le plus fort possible, je fermais les yeux et ne pensais à rien d’autre qu’au chien assis devant ma fenêtre et à « couche-toi sur le flan ». Je relevais les yeux, et il était en train de se coucher sur le flan. J’eu tout de même un mouvement de recul. Ce n’était pas du hasard. Les chiens de rue ne se couchent jamais sur le flan comme ça en pleine rue, c’est un signe de soumission. J’avais développé quelque chose, j’avais tissé un fil, un fil qui me reliait moi, aux animaux. Je pouvais les ressentir, et ils pouvaient me ressentir. C’était incroyable.
A partir de ce moment-là, je n’ai plus jamais rien foutu à l’école. Je m’entrainais sur tous les êtres vivants que je voyais, j’ai essayé sur des plantes, aucun résultat. J’ai essayé sur des êtres humains, rien non plus (dommage…). Mais ça marchait avec toute sorte de vie animale, jusqu’aux insectes. J’essayais vraiment avec tout. Et j’avais remarqué quelques dessous de mon don. Toujours en me concentrant, je pouvais ressentir les animaux alentours. Souvent je percevais les souries sous le plancher du lycée, et en cours de math, je leur demandais de sortir. C’était trop drôle ! Mais tout pouvoir ou don à une limite, un seul animal à la fois. Il m’était impossible de communiquer avec plusieurs en même temps. Je ne pouvais que les un à la suite des autres. Mais c’est épuisant. Il y a d’autres choses que je ne peux pas faire, je ne peux que communiquer, je ne peux pas parler. Il ne m’est pas donné de discuter avec les souries par la télépathie. Les animaux peuvent me montrer ce qu’ils ressentent, et je peux leurs demander des choses. C’est tout. Plus l’animal est faible, soumis à l’homme, ou habitué à celui-ci, plus c’est facile. J’envoie souvent des mouches autour de ma prof principale… Elles voltigent toute la journée autour des hommes. Les chiens voient des hommes toute la journée et c’est pareil pour les souries ou les chats. Mais un jour dans la forêt j’ai croisé un chevreuil, je voulais le caresser, mais ce fut impossible. J’avais beau me concentrer de toute mon âme il est partit dans la direction opposée. J’ai alors compris que plus l’animal est sauvage, plus il a peur de l’homme, plus il est fort d’esprit ; et plus ce sera dur de le soumettre. Mais vous aurez compris que je ne suis pas du genre à me laisser dominer. J’allais travailler. Jusqu’à avoir l’esprit plus fort que les animaux qui me résistaient encore. Et arriver à les dompter. Et j’allais y consacrer ma vie.
Ayant une vingtaine d’année je pris mon envole de la maison pour soulager ma mère de dépenses inutiles, Il y avait deux choses que je possédais, mon don, et mon certain talent au combat rapproché. Je ne savais pas encore bien de quoi j’allais vivre, ce que je savais, c’est qu’il m’était impossible de vivre de la chasse, étant donné que quand je tuais un animal, j’avais la vision de sa mort directement dans ma tête. Et c’est assez insupportable de voir à travers les yeux d’un animal son propre reflet en train de tuer. Car non, je ne choisis pas non plus mes visions. C’est la part de mon pouvoir qui leur appartient. Ce sont eux qui m’envoient des visions, ce n’est pas quelque chose que je leur prends. Moi je ne peux que recevoir ce qu’ils m’envoient et leur envoyer à mon tour un message, précis, et clair. C’est grâce à ça que je me suis fait un peu d’argent au début. J’ai fais un spectacle avec des chiens dans un club mais je n’ai vraiment pas aimé. Je suis un vrai associable, je n’aime pas les gens. Ils applaudissent, je devrais être content, mais en moi je les insulte de m’empêcher de me concentrer. J’ai donc misé sur d’autres moyens comme le black pour me faire de l’argent. Et ça marchait franchement pas mal.
Voilà maintenant que j’ai 22 ans une voiture, une copine, et un diplôme de glandeur je suis libre ! Et j’ai encore changé de façon de gagner ma vie ! Parce que ce n’est pas ma mère qui va me blanchir ! Elle a déjà pas assez de sous pour elle, elle ne risque pas d’en avoir pour un jeune adulte aventurier. J’avais trouvé un bon moyen de payer la bouffe, les mises à prix, de jolis petits contrats, sur les têtes de vilains bonhommes, ou de vilaines bonnes femmes ça ne me dérange pas. Le truc le plus dur c’est quand la prime « ALIVE » est plus élevée que la prime « DEAD », dans ce cas le ramener vivant ce n’est pas toujours facile. J’ai déjà ramené des mecs vivants oui, entiers non. Ce n’est pas spécifié après tout. Mais en réalité je n’avais jamais tué personne. Ce fut durant cette nuit d’hiver, je ne me rappelle plus bien, en novembre je crois, de quelle année… oh la flemme de compter… bref, J’étais tranquille avec ma copine, elle s’appelait Alyne, c’était la plus belle fille du monde, bon sang ce que je l’aimais… Le feu commençait à baisser, alors je suis allé chercher du bois sur la pile au fond de ce qu’on appelait « le jardin », le tas de buche était presque à 100m de la maison, mais j’entendis son cris comme si elle l’avait hurler à l’intérieur même de mon crâne, les buche que j’avais dans mes bras volèrent ; je courus en direction de la cabane qui nous servait de maison, et sortis ma dague de ma botte, c’était trop tard, ce n’était qu’un cambrioleur venu chercher ce qu’il pouvait pour vivre, mais il avait pris bien plus, il avait pris la vie d’Alyne. C’est espèce d’ordure lui avait tranché la gorge. La voir allongée par terre dans une mare de sang grandissante, mon souffle c’est arrêter. J’aurais voulu ne jamais aller chercher ce satané bois, ou y être allé plus tôt j’en sais rien ! Ce que je savais, ce que mon cerveau n’a mis qu’une fraction de seconde à comprendre, c’était que je ne pouvais plus rien pour elle, durant l’autre fraction de seconde, mon cerveau avait compris aussi autre chose, que le cambrioleur n’était vraiment pas loin… que les larmes seraient pour plus tard. En même pas 2 secondes après avoir vu son corps, je courrais déjà en direction de la lanterne du voleur que j’apercevais dans la nuit, s’il avait emporté des choses, il serait plus lourd, et moi je le rattraperais, quoi qu’il m’en coute. Et ce fut parfait. De mon point de vu ce fut parfait. Il était en effet, bien plus lent que moi, je n’eu aucun mal à le rattraper, arrivé à bonne distance, je lui sautai dessus ! Mais il se débattait le moucheron ! Aller un coup de poing ! Puis deux, puis trois, puis quatre, puis dix, puis trente ! Je ne m’arrêtais plus, j’avais les mains rouges, il y avait des dents aussi juste à côté de sa tête. Et il avait, les yeux comme des pruneaux… oh ça y est je deviens comme mon père… A cette pensée, je me suis bloqué quelques secondes, il en profita pour passer ses mains sur mon coup et me retourner par terre. Il avait de la force dans les bras malgré le fait que je vienne de le frapper comme pas permis ! J’étais sur le dos et il était sur moi les mains autour de mon coup. Je ne pouvais rien faire, je n’avais plus d’oxygène, le sang me montait à la tête et il était trop près pour que je le frappe de mes jambes. J’eu l’idée de me servir de mon don d’une façon que je n’avais jamais fait. Il y avait pas mal d’animaux dans le coin, je pouvais le sentir. On était tout proche de la forêt, et des loups n’étaient pas loin. Quand j’étais gosse, je n’avais pas réussis à dompter un chevreuil, je me suis énormément entrainer depuis. C’est le moment de vérité, le fait que je sois en danger de mort accentue mes sens de survie et à l’intérieure de moi je me mis à hurler « A l’aide !! Venez m’aider !! » Je crois que je n’ai jamais mis autant d’esprit là-dedans. Et pourtant, les loups ne venaient pas. Et j’essayais de me défaire tant bien que mal des bras tendus de l’autre, je le repoussais mais que voulez-vous, quand les muscles n’ont plus d’oxygène, ça va beaucoup moins bien. Mais en une fraction de seconde, une ombre emporta l’homme. Ce fut un grand « Roooarrr !!! » et ensuite « SPLASH ! » Les loups étaient arrivés Ils étaient trois et se chargeaient de déchirer le voleur. Je ne crains pas la vue du sang, mais c’était vraiment immonde. Alors de la même façon que je les avais appelés, je les stoppais et demandais de partir au loup qui semblait être le chef. Il partit avec les autres loups comme il était arrivé. Le pire dans tout ça, c’est que l’homme était encore vivant, agonisant comme un poisson à qui on aurait arraché les écailles en plein soleil. Je sortis ma dague, je me penchai vers lui. « Tu as mal ? » Il ne pouvait même pas répondre. J’entendais juste son souffle saccadé. « J’espère que tu as mal. » Oh oui ce soir je pris un grand et malin plaisir à le regarder souffrir. Jusqu’à ce que : « Fais de beaux rêves. » Et je lui enfonçai ma dague dans son cou. Il était mort. Mort. Mort. Un bien joli mot tout compte fait. Quelque chose ruissela sur mon visage, j’aurais cru à une larme, mais ce n’était rien d’autre qu’une goutte de sang qui avait éclaboussé jusqu’à ma joue. Je m’étalais de tout mon long par terre, sur le dos. Je voulu regarder les étoiles, mais il n’y en avait pas. Je venais de tuer quelqu’un. Normalement quand on tue quelqu’un, c’est traumatisant. Cette sensation de paix intérieure… qu’est-ce que c’est ? Il fallait que je rentre. Alors je repris en marchant le chemin de la maison. Mais arrivé devant, je ne pu me résoudre à entrer. J’étais bloqué devant, à regarder. Je savais que le corps d’Alyne était à l’intérieur. Mais je ne savais pas où il était, comment il était positionner, si elle avait les yeux ouverts ou fermés. Non en effet, je ne savais pas. Je ne l’avais regardé qu’une seconde avant de me lancer à la poursuite de l’autre. Et à vrai dire, je n’avais aucune envie de savoir tout ça. Je voulais me rappeler d’elle comme de la plus belle femme du monde, souriante, avec une voie d’ange qui vous fait monter au ciel… Si je franchissais le seuil de la porte, tout ça s’évaporerait. Alors je pris de ma main ensanglanté le paquet d’allumettes que j’avais dans ma veste, je fis ce mouvement sec de la main et une minuscule flamme flambait à 5cm de mes doigts, ensuite… je l’ai jeté sur le rideau devant la porte. Et je suis resté là. A regarder ma maison prendre feu. Et dans chaque flamme je voyais son corps qui dansait… Ce qu’elle dansait bien aussi, Alyne. Quand j’y repense, on se demande ce que faisait une grande blonde avec un physique de rêve, et tant d’amour à revendre, avec un mec comme moi tout droit sorti du caniveau, qui rote à table, qui sort 3 injures dans une phrase de 4 mots, qui est toujours le dernier debout dans les bagarres de tavernes, qui ramène des fugitifs à l’état en les trainant par terre. Mais elle se foutait bien de ce que je faisais, et tant mieux. Elle m’aimait, je l’aimais, Alyne. Puisse la lumière de ces flammes guider ton chemin vers ce vieillard en qui tu croyais dur comme fer et en qui je n’ai jamais cru. En tout cas, si ton dieu existe, j’espère qu’il a une bonne excuse de m’avoir privé de la moitié de mon âme. Parce que le jour où je le verrais, je l’emmènerais avec moi en enfer.
C’est à partir de ce jour-là que Mikael Hartman, associable de base, mal élevé et bagarreur devint Mikael Hartman, le dangereux associable, le dangereux mercenaire, le dangereux combattant qu’il ne faut pas regarder dans les yeux. Eh oui, une sacrée réputation. Après ça, je me suis mis à haïr l’espèce humaine. Il était devenu désagréable pour moi d’avoir affaire à quelqu’un si ce n’était pas pour lui refaire le portrait. J’étais devenu quelqu’un de violent. Certes je me contrôlais toujours, et appris à ravaler cette rage car il y a des personnes qui ne la mérite pas. Quand je prends le train, je n’ai aucune raison de m’en prendre à la contrôleuse ou au mec assis en face. Mais si quelqu’un vient me chercher des poux, il va comprendre comment se nomme mon poing. Et plutôt rapidement, mon poing, contrairement à moi, est très sociable et va très vite au contact des gens…
Mais tout ça a démarré ce soir-là. C’est sûr que tuer quelqu’un ça ne passe pas inaperçu. Il y eu plein de retombés. Les gens n’osaient déjà pas me regarder d’ordinaire, mais là ce fut encore pire, des ragots se formèrent, innombrables et trop long à citer. Je les laissais courir. Mais il y en avait un qui ne passait pas. Celui qui disais que j’avais tué ma femme, tuer le témoin, et mis le feu pour cacher toutes preuves. En effet, le premier que j’entendais dire ça retournait directement rejoindre son créateur, sans passer par la case négociations, sans toucher 2 000$. En tout cas, tout ce bruit vint aux oreilles de ma mère, sans même me laisser le temps de lui expliquer, elle me renia à la seconde ou elle apprit que j’avais tué quelqu’un. Mais il était impossible pour moi d’abandonner ma mère. Elle ne voulait plus de ma protection, d’accord. Mais elle restait ma mère. C’est le raisonnement que je n’aurais jamais dû avoir. A cause de moi elle subissait bien trop de pression, bien trop de stress d’autrui, et je ne suis pas allé l’aider. Elle s’est pendue dans sa chambre. Le soir de Noël.
Je n’ai pas versé de larmes pour Alyne, je n’en ai pas versé non plus pour ma mère. Et maintenant, je n’ai plus aucune raison d’en verser. J’avais perdu tout ce qui constituait une attache à ma vie et à ce monde. Je n’ai jamais cherché à remplacer Alyne depuis plus de 15 ans maintenant. Et depuis tout ce temps je traque des fugitifs. Une fois que toutes les têtes mises à prix du Kansas aient étés livrées en justice, j’optai pour la Virginie, puis pour le New Jersey. Mais Je ne savais pas que j’étais observé. Un groupe de personnes peu fréquentables qui dirigeait un chapiteau de cirque et dont certains seraient dotés de don de la même façon que moi me surveillaient de près. Et ils ont finit par me contacter. Ils voulaient aller en Angleterre pour échapper au recensement qui allait bientôt les toucher. Mais ils ont essayé de m’embrouiller et je n’ai pas aimé du tout. Moi je n’y voyais que mon profit personnel. J’allais pouvoir m’entrainer sur des fauves. Trop cool. Mais il y avait une partie qui me plaisait moins. D’une, les spectacles, avec le public de snob, et les supérieurs. Je suis seul maître de mon esprit et personne ne me commande. Ils ont eu du mal à accepter le fait que je fasse ce que je voulais sans tenir compte des ordres du patron mais les termes de leur contrat étaient bien claires. « On a besoin de ton don de dompteur pour attirer plus de clientèle, pour avoir plus d’argent et traverser l’océan. » Donc : ils avaient besoin de moi. Donc : ils en subissent les conséquences. Je fais ce que je veux ou je me barre. C’est tout. Je me suis longuement entrainé avec ces fauves. Ça allait encore puisqu’ils étaient habitués aux humains, mais leurs esprits n’en restent pas moins très très fort. Et j’eu beaucoup de mal à dominer le lion et les deux tigres. Mais j’ai fini par réussir. Nous étions prêts pour les représentations. Et ça marchais vraiment bien. Le numéro était mis en place. Je demandais un ordre à quelqu’un du public, je faisais comme si je parlais à l’oreille du tigre, alors que je le faisais par télépathie et le tigre obéissait. C’est comme ça que j’ai gagné mon surnom du « chuchoteur » Mikael Hartman, Le chuchoteur ! C’est mieux que l’étrangleur. Bien que moins véritable. Après avoir gagné assez d’argent pour se barrer en Angleterre, je fis comme j’avais l’habitude de faire : Je tourne les choses à mon intérêt. J’avais dompté leurs tigres et leur lion, mais ils n’obéissaient qu’à moi… J’avais fait gagner énormément d’argent à ces gens avec qui je ne partageais absolument aucun bon moment. Les entrainements, je les faisais seuls, pendant les représentations, je sortais de ma loge 20s avant mon entrée et y retournais directement après ma sortie. Je m’étais arrangé pour qu’ils ne sachent rien de moi à part mon nom et mon surnom. Alors qu’à l’inverse, je m’étais arrangé pour bien savoir où était rangées les recettes des spectacles… La veille du prévu départ, je sortis de ma roulotte, me dirigeais vers la caisse et pris ma part de travail. Je n’avais jamais eu l’intention d’aller en Angleterre. Je passais devant les cages des fauves pour les voir une dernière fois et pris la voiture avec une simple valise au milieu de la nuit, abandonnant le Circus. Il était claire que sans le chuchoteur, il perdrait bien plus d’argent que ce que je leur avais pris. Les numéros de trapèze et l’humour des clowns ne suffisent plus aujourd’hui. Le plus drôle, c’est que je me mis à rire au volant de la voiture à cette pensée ! Bien fait pour eux, ils ont essayé de se servir de moi, tel est pris qui croyait prendre, ils vont s’en souvenir longtemps !
Je roulais maintenant depuis plusieurs heures. Je ne savais même pas où j’allais, je crois bien que j’étais entré dans le Kentucky. Je n’avais plus des caisses d’essence, il fallait que je trouve un endroit où m’arrêter. Je vis un panneau « Radcliff 10km», ce nom sonnait bien, je pris le virage à droite. Je parcourais cette ville, plutôt grande, je pris de l’essence et continuais de tourner en rond… Je m’arrêtais devant une maison qui semblait abandonné. Une espèce de vieux cabanon d’à peine 60m² tout en bois et surtout sortit tout droit d’un conte pour enfant, on aurait dit une maison de sorcière. 50m² de jardin à tout cassé, tout boueux, des restes d’herbe jaune en friche, une clôture en bois cassée de partout… des fenêtres sans vitres et un toit pas tout à fait complet… On aurait dit notre ancienne maison à Alyne et à moi. Il y avait un panneau A VENDRE, mais il était dans le même état que la maison. Il était 4 heures du matin, je dormis dans ma voiture et vers 10 heures, j’essayais d’appeler le numéro de la pancarte. Je n’eus aucune réponse. Mais je n’allais pas attendre. Je me dirigeais vers la mairie, pour me renseigner sur cette ‘‘maison’’ et j’appris que le propriétaire n’était plus de ce monde. Qu’elle appartenait à la ville, mais vu son état, le prix n’était bien élevé. Je n’avais jamais entendu parler d’une maison si peu chère. J’achetais plus le terrain que la maison. Et pour à peine 10 000$. Ce que j’avais pris au circus, mes réserves sur mes contrats, je pouvais la payée en pas très longtemps, surtout si je trouvais d’autres contrats. J’ai quand même mis plusieurs mois pour retaper la maison de façon à ce que je puisse vivre dedans, pour le grand confort on verra plus tard. Une ampoule, une arrivé d’eau et de quoi faire chauffer un plat, c’est largement satisfaisant pour moi.
Dernière édition par Mikael Hartman le Lun 29 Juin 2015 - 2:21, édité 5 fois |
| | | | Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 16:59 | |
| Bienvenue parmi nous courage pour ta fiche ^^ |
| | | | Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 17:03 | |
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| | | Mikael Hartman MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2863
SUR TH DEPUIS : 08/05/2014
| Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 17:07 | |
| merciiii Nora~~ avec grand plaisir!! |
| | | | Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 17:18 | |
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| | | Mikael Hartman MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2863
SUR TH DEPUIS : 08/05/2014
| Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 17:31 | |
| Merci cochonnerie!!! |
| | | | Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 18:29 | |
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| | | Mikael Hartman MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2863
SUR TH DEPUIS : 08/05/2014
| Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 18:36 | |
| merciiii!! oui mon don est un peu compliqué. Et dur à décrire. j'explique tout bien dans mon histoire. Et bien sur je compte bien m'amuser ici!! |
| | | | Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 18:48 | |
| En effet et si j'ai bien compris Micka à la capacité à la fois de communiquer avec l'animal, de le comprendre mais aussi de ressentir ce que la bête, elle-même, ressent. C'est bien ça ? Donc il ne change pas de forme et possède un don discret, le mettant simplement en contact avec l'animal ? |
| | | Mikael Hartman MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2863
SUR TH DEPUIS : 08/05/2014
| Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 18:54 | |
| c'est ça! il ne change pas de forme. l'animal peut lui envoyer une vision de ce qu'il a vu, a entendu, et par conséquent, a ressentit. tandis que Mikael peut lui envoyer un ordre. Il a également la faculté de ressentir les animaux alentour (leur nombre et leur espèce). |
| | | | Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 19:12 | |
| Ton don a l'air canon Et Renner en prime, super choix! Bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fiche! |
| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| | | | Thaddeus Lancaster ADMIN - master of evolution MESSAGES : 839
SUR TH DEPUIS : 15/04/2013
| Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman Jeu 8 Mai 2014 - 20:16 | |
| J'ai pas eu le temps de passer par ici, c'était du rapide cette fiche Bienvenue du coup sexy monsieur Avant de te valider, il va malheureusement falloir faire quelques petits changements Premièrement, il faudrait que tu renseigne en détail le premier box de la fiche C'est une question de pratique, pour que les membres prenne connaissance du personnage dans les grandes lignes facilement ; à quoi bon faire des fiches précise si c'est pour indiquer devine Pareil pour l'emploi et le lieu de naissance s'il te plait. Ensuite, il va falloir détailler un peu ce pouvoir, pas juste mettre ressent les animaux. Explique au moins dans la première partie, pour qu'une fois de plus les autres joueurs n'ai pas à parcourir l'histoire entière pour le comprendre Après cela, le texte que tu as mis avant les question n'est pas vraiment ce qui était demandé dans la fiche, c'est ce qu'il fallait mettre lorsqu'on te demandait des traits de caractères. Il faudra donc que tu rédiges la liste, de la même manière que les autres membres. Effectue déjà ces changements et je m'occuperais du reste après |
| | | | | | | | Sujet: Re: Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman | |
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| | | | Tu me touches, j'te bouffe. ~~ Mikael Hartman | |
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