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The stars, the moon, they have all been blown out

Sasha ∞ Loeven

L’ancienne colocataire qu’avait eu Loeven s’était clairement volatilisé de la planète terre, jamais il n’avait réussi à la rappeler et vu que c’était elle le premier locataire, il a dû en rendre les clés au proprio. C’est pour ça que pendant quelques jours, Loeven était reparti à l’hôtel où l’on était surpris de le voir revenir d’aussitôt. Il expliqua que ce n’était que pour quelques jours histoire de trouver quelqu’un qui était plus juste, plus réglo et qui ne le laisserait pas dans la merde dès qu’un coup de feu s’entendrait dans la rue. Même si l’histoire de Debbie lui trottait dans la tête, il avait appelé un gars qui avait laissé son numéro chez le boulanger, cherchant un colocataire. Il l’avait appelé et apparemment, ça ne posait pas trop de problèmes d’y aller. Alors dans un premier temps, il y est allé pour voir ce que ça donnait. Etant donné que c’est un appartement, Loeven dû sonnait plusieurs fois à l’interphone, certainement parce que le gars qui allait devenir son nouveau poto d’habitation s’était tout bonnement endormi devant la télé.

Pendant que la personne se déplace, il avait eu le temps de cogiter, comment Debbie aurait-elle pu partir ainsi, laissant toutes ses affaires derrière elle ? Pour Loeven, il n’y avait qu’une seule raison à cette disparition et il priait les dieux pour qu’il se trompe. Pendant un bon mois, la panique avait régner à Radcliff, les transmutants sont des monstres qui veulent nous tuer, les transmutants sont des créations du diable, et patati et patata. Comme quoi, les gens qui vivaient ici avait de quoi papoter le dimanche et aussi de quoi sortir un fusil et en tuer quelques-uns. Un peu comme si ce n’était qu’une simple viande sans plus d’importance.

Lorsqu’il entendit le petit bip permettant d’ouvrir la porte métallique, Loeven se faufilla à l’intérieur. Un bon point apparu, ça ne sentait pas l’urine ou encore le chien mouillé, ce qui montrer que le local n’était pas insalubre et qu’il n’allait pas ce faire réveiller par un chien qui a envie de chier à 3h du mat. Il monta les escaliers tranquillement, n’ayant pas besoin de prendre l’ascenseur. Lorsqu’il se retrouva face à la porte, il toqua trois fois pusi se recula en attendant tranquillement.

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Sasha ∞ Loeven

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La porte s’ouvrit et c’était limite un gamin qui ouvrait la porte. Pour Loeven, toutes les personnes qui n’avaient pas 24 ans étaient des gamins, mais la plupart du temps, il se trompait sur les apparences. Son visage ne laissait jamais paraître ses pensées, c’était une habitude chez lui. La seule chose qui vint à son esprit c’est comment une personne si jeune pouvait être responsable mais ça il le verrait après. Il vint dans l’appartement, la porte se ferma derrière lui. « Bonjour, oui, c’est ça. » répondit-il avec un faible sourire. « Et toi Sasha, si je ne me trompe pas. » Son regard se posa un peu partout dans l’appartement, c’était bientôt son chez lui alors autant bien regarder toutes les petites failles et tout ça.

Il n’allait tout de même pas faire la visite tout seul alors, il se permit juste de regarder la pièce dans laquelle il était, silencieusement. L’autre homme était derrière lui, mais il se permit d’ouvrir la bouche. « C’est calme ici la nuit ? Pas trop de hunter dans les parages pour vider leurs cartouches sur n’importe qui ? » demanda-t-il en se tournant vers le jeune brun qui semblait encore endormi. Ce qui fit rire Loeven. « Eh coco, faut se réveiller… » Il eut un petit rire rauque. Son regard était amusé. Détaillant le jeune homme, il le vit certainement plus mur que son âge, mais déjà, Loe savait que ce dernier pouvait dormir à n'importe quelle heure. Chose qui ne le mit pas en confiance, parce que cela signifiait qu'il s'endormait tard.

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Sasha ∞ Loeven

Loeven avait l’habitude d’avoir son nom écorché de toutes les façons possibles. Les prénoms celtes c’étaient souvent comme ça, les gens arrivaient pas à se les mettre en bouche et à les savourer. « Appelle moi Loe, ça va plus vite. » Assez rapidement, il eut le droit à faire un petit tour de l’appartement qui semblait neuf, récent, l’agencement des pièces était pratique et ergonomique, un bon point. Les cartons étaient encore empaquetés, ce qui montrait bien que l’autre jeune homme venait seulement d’arriver dans le coin et cherchait au plus vite une personne pour rester avec lui. " Ouais plutôt. Y a pas beaucoup de bruit, je crois même pas que y ait de gosses dans le bâtiment. Et en ce qui concerne les hunters, honnêtement j'en sais rien. J'suis un simple humain, donc j'pense pas pouvoir les repérer.... " Chose qui rassura Loeven rapidement et le mit en confiance. Le jeune homme n’avait pas l’air d’être pro hunter dans ses propos ou sa façon de répondre à une question aussi crue et Loeven se foutait s’il était pro-mutant. Tant qu’il ne vienne pas l’emmerder avec son gêne monstrueux. « Ouais, des films bien, j’vais te croire... » Il parlait de façon amusée, histoire de faire une connexion entre eux. La visite continuait tranquillement, histoire qu'il ait le temps de voir ce qui allait et n'allait pas. La cuisine était petite, ayant de nombreux rangements ce qui était là aussi, un bon point. Elle aussi était blanche, peu colorée mais peu importe, ça pouvait se faire par la suite. En soit, elle ressemblait à toutes les cuisines américaines, classe tout en étant petite. Après, il était question de la salle de bain. Elle était elle aussi petite, mais en même temps, elle était proportionnelle à la taille de l’appartement. Surtout qu’ils n’étaient que deux et surtout des mecs, ils ne prendraient pas trop de temps dans cet espace. Tant que la douche avait du jus, ça lui allait. Ils passèrent également rapidement les toilettes, il s’en foutait un peu aussi. Son attention se posa particulièrement sur la chambre. Il y entra et la détaillait. Il toucha le mur comme pour ne faire qu’un avec la pièce. D’après les dires du jeune homme, c’était la plus grande chambre, la taille comptait peu. En tout cas, elle était éclairée, elle laissait passé la lumière, la filtrait. " J'ai laissé mes cartons encore, le temps de trouver quelqu'un, mais j'viderais si tu viens. C'est la plus grande chambre, il me semble. " « La grandeur m’importe peu, je voyage léger pour le moment. » Il acceptait comme un deal avec lui-même. « C’est à savoir si toi, tu veux de moi. J’suis livreur de pizza, tu sais, travail stable, t’auras pas de retard de ma part. » Il se voyait déjà posé ces affaires ici. Pour le début, il dormirait certainement sur un matelas sur le sol. Ce n'était pas un problème tant de se payer des meubles à bas prix dans un magasin discount ou une braderie.

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Sasha ∞ Loeven

Apparemment, le courant passe entre les deux jeunes hommes. Il bosse à l’hopital, Loeven acquiesce aux informations qui lui sont données, il est content. L’homme à l’air plutôt sympa, généreux, sociable sinon il ne travaillerait pas dans un hosto ou ne serait en colocation. « Pizza gratuite les vendredis soirs uniquement, sinon c’est celles qui sont commandées mais qu’on n’est pas venues chercher autant dire que tu ne choisis pas. » Il sourit, lui disant la vérité après tout.

Sasha lui propose une bière et tout le monde connait bien Loeven, il ne dit jamais non à une bière bien fraîche. Il la prend en main, fait tinter contre celle de Sasha avant de la décapsuler et vient en boire une bonne gorgée. C’est un écossais, il a une bonne descente. Et c’est un bon fêtard quand on lui demande. Ce n’est pas souvent, mais c’est souvent bien fait. « Du coup à nous, très cher amour de ma vie que je n’imaginais pas si barbu et si viril. A notre future vie ensembles ! » Loeven eut un rire franc, amusé. Rien que ça, c’était le top du top.

Le jeune homme voulait en savoir un peu plus sur Loeven, sur ce qu’ila vait fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui. Alors l’écossais lui raconta son histoire brièvement. « Je pense que mon anglais américain n’est pas encore ça. Je suis écossais, pure souche. J’ai maintenant 24 ans, j’espère garder cet âge pour toujours. J’ai un frère dans les parages, mais je ne pense pas qu’il viendra ici. On est comment dire… En froid depuis quelques temps. J’pense qu’il y a pas grand-chose à savoir d’autre. » C’était à peu tout ce qui était important de savoir. Il ne parla ni de ses parents, ni de sa sœur, il évita le chaotique pour aujourd’hui, il allait fêter dignement cette bonne nouvelle et maintenant, d’ici quelques jours, il aurait emménager.