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 Ride with the moon in the dead of night - Hazelda

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Ezekiel Blackwell
Ezekiel Blackwell

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SUR TH DEPUIS : 23/05/2014
MessageSujet: Ride with the moon in the dead of night - Hazelda   Ride with the moon in the dead of night - Hazelda Icon_minitimeJeu 17 Juil 2014 - 15:15

Ride with the moon in the dead of night.
Hazel & Zelda



« Hazel, t'es où ..! » La brune jeta un rapide coup d'oeil à son poignet, et étouffa un soupir en constatant le retard du jeune homme. Impatiente, Zelda faisait les cent pas à quelques mètres de la vieille bâtisse abandonnée, tandis que le soleil avait entièrement disparu derrière la cime des arbres. Elle finit par s'asseoir sur la souche d'un arbre, posant à côté d'elle ses chaussures qu'elle avait pris la peine de supporter dix minutes maximum, avant de finalement les enlever. Elle fit jouer ses orteils dans l'herbe qui lui chatouilla la voûte plantaire, tout en grognant après son ami qui n'était pas là. Ses doigts tapotaient ses genoux dans un geste nerveux. Elle ne tenait plus en place d'impatience. Il fallait dire qu'il lui avait dressé un tel tableau, en lui décrivant cette ferme perdue au milieu des bois ! Un vieux bâtiment inhabité depuis des décennies, et qui plus est, hanté à ce que l'on en disait ! Il n'en avait pas fallut plus pour donner à Zelda l'envie de s'y aventurer, et elle avait rapidement fixé le rendez vous de leur escapade au soir même, sans guère laisser le choix à Hazel.

Dans sa chambre d'hôtel miteuse, la jeune femme avait surveillé l'horloge aux aiguilles bancales depuis la fin d'après midi. Simplement vêtue d'un short en jean et d'un T-shirt, elle avait déserté la ville dans le dos de son compagnon de voyage, qui n'aurait sûrement pas approuvé son évasion. Il devait d'ailleurs très certainement être en train de vociférer après elle, à cette heure ci. Zelda eut un sourire à cette pensée, sans qu'aucun remord ne la saisisse. Elle était libre, libre de faire tout ce qu'elle voulait, quand elle le voulait. Insouciante. Elle n'avait même pas frémit à l'approche de la forêt, et s'était engouffrée entre les arbres sans se poser la moindre question. Là où d'autres ne se seraient pas osés à l'exploration d'une forêt inconnue, d'autant plus dans la nuit, sans savoir qui pouvait s'y trouver avant eux. Mais c'était le genre de chose à laquelle la brune ne faisait pas attention. Il ne pouvait rien lui arriver. Le danger était un mot qui ne faisait plus partie de son vocabulaire.

Les secondes s'écoulaient à la manière de minutes, et bientôt Zelda n'en tiendrait plus d'attendre. Il fallait avouer qu'Hazel ne devait avoir qu'un petit quart d'heure de retard, mais que Zelda s'était pointée très en avance. La brune finit par se lever, abandonnant ses chaussures près de la souche d'arbre, et se retourna pour faire face à la ferme. Observant et analysant chaque centimètre, pour la enième fois. Après tout, que perdait-elle à y jeter ne serait-ce qu'un coup d'oeil, en attendant son ami ? S'approchant à pas de loups, Zelda finit par poser une main timide sur la porte d'entrée, dont le bois avait été dévoré par le temps. L'ouvrant doucement, passant sa tête dans l'embrasure, tout en plissant les yeux pour que sa vue s’accommode à l'obscurité. Pourvu qu'Hazel ait pris une lampe de poche ! Il y faisait noir comme dans un four. Elle se glissa à l'intérieur comme une ombre, fit quelques pas, avant que la porte branlante ne vienne se refermer brusquement dans un léger coup de vent. Un sursaut anima Zelda, qui fit instantanément volte face, avant de lâcher un rire. Petit à petit, la brune progressait dans la pièce principale, sans réussir à identifier les objets qui s'y trouvaient. L'odeur était forte, désagréable. Son coeur battait fort dans sa poitrine. Comme si un pressentiment s'insinuait petit à petit en elle. Un bruit retentit à l'extérieur, et les cheveux de sa nuque se hérissèrent. « Hazel, c'est toi ? » Elle avait serré ses poings machinalement, et les avait montés en garde devant elle, tout en s'approchant avec méfiance de la porte d'entrée. Comme prête à boxer le fantôme qui se tenait certainement derrière la porte. Zelda tendit sa main vers la poignée qui céda sous ses doigts, et se détacha littéralement de la porte, et lui arrachant un grognement. Comptant jusqu'à trois mentalement, la brune finit par ouvrir la porte à la volée sur l'extérieur, tout en lâchant un cri strident en tombant nez à nez avec son ami.

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MessageSujet: Re: Ride with the moon in the dead of night - Hazelda   Ride with the moon in the dead of night - Hazelda Icon_minitimeMar 5 Aoû 2014 - 16:41

vivre sans les gens qu'on aime c'est très dur il faut accepter de pouvoir en aimer de nouvelles mais c'est aussi dur parce qu'on peut avoir peur de les perdre aussi trop dur de s'attacher trop dur de se détacher
don't want to see your ghost
Je n'en reviens toujours pas du temps qu'il m'a fallu pour livrer ce stupide colis. Maintenant, je suis en retard pour mon rendez-vous et je n'aime pas ça, je n'aime pas avoir à courir pour me rendre quelque part, je n'aime pas faire attendre le peu de gens qui comptent à mes yeux. Et encore moins des personnes de ce que j'appelle l'ancien temps, l'ancien monde. Ces gens que je connaissais avant que mon monde ne s'effondre et que ma sœur disparaisse, que je me retrouve seul. Même si Aurore, ou plutôt devrais-je dis Zelda, ne se souvient pas de ce temps, elle reste pour moi aussi importante. L'époque où je l'ai connu a été pour moi comme un rêve éveillé dans une réalité que je détestais et difficile à vivre. Alors même si je n'aime pas courir pour aller quelque part, je le fais, pour elle.
Bien sûr, elle m'a prise de cours avec ce rendez-vous improvisé mais auquel je n'ai apparemment pas le choix quant à ma participation. Je ne regrette pas de lui avoir parlé de cette ferme, après tout, mon but principal est d'aller lui fiche la frousse à l'intérieur, mais je n'avais rien prévu. A la base, je voulais bien sûr arriver en avance, me déguiser, et lui faire avoir une crise cardiaque de peur. Loupé. Je n'ai même pas eu le temps de repasser chez moi après le boulot, j'ai encore ce T-shirt blanc tâché de graisse provenant de mon vélo de coursier, ce vieux bermuda rouge, tâché également et cette casquette immonde, aux couleurs de la société qui m(a embauché, qui me tombe devant les yeux constamment. Autant dire que j'étais très peu présentable. Heureusement, trouver le chemin de la ferme n'est pas trop compliqué et j'arrive devant avec moins de vingt minutes de retard. Une fois que je l'ai dans mon champ de vision, je cesse de courir et remonte légèrement ma casquette sur ma tête. Mais je remarque tout de suite que Zelda n'est pas là. Pendant un moment, je suis légèrement vexé, me demandant si elle est aussi en retard ou si elle m'a oublié. Au fur et à mesure que je me rapproche, je commence plutôt à m'inquiéter, me maudissant de ne pas avoir insisté pour arriver en même temps. Et si elle s'était perdue dans la forêt ? Il a fait nuit tôt, moi je connaissais le chemin mais elle, je n'en étais pas sûr. Pire, et si elle s'était faite agresser par un détraqué du coin ? Après tout, cette ferme a la réputation d'être hantée, et bien que je ne crois pas aux fantômes, la raison de cette rumeur doit bien venir de quelque part. Et qui dis fantôme, dit bizarrerie et pourquoi pas psychopathe. Je suis totalement paniqué quand je finis par arriver au bas de la ferme, devant la porte et que j'ai bien la certitude qu'elle n'est pas là, à m'attendre gentiment, comme elle aurait dû. Puis, enfin, je vois ses chaussures, et là, j'ai l'impression qu'une force immense me tombe sur les épaules et me force à m'affaisser. ❝ C'est pas vrai. ❞ J'enlève ma casquette et passe ma main dans mes cheveux, puis je la remets en place.
Je me tourne et inspecte la maison de l'extérieur, levant les yeux vers le toits. Ne me dîtes pas qu'elle est rentrée dedans ? Je souffle distraitement. Pendant un moment, je suis tenté de me casser la voix à l'appeler, histoire de la faire rappliquer fissa et qu'elle me présente ses excuses pour la trouille qu'elle m'a fichu. J'ai perdu ma sœur mais pas cet instinct de sur-protection. Dès qu'une personne que j'apprécie pourrait être en danger, j'ai l'impression de devenir fou. Peut-être que je ne représente plus grand chose pour Zelda, après, je suis très mauvais menteur, et heureusement, jusqu'ici, nous n'avons jamais parlé des sujets épineux, mais ça ne pourra pas durer, je ne suis pas totalement moi-même pour l'instant. Mais en attendant, elle reste mon amie la plus proche. Puis. Toute cette notion s'évapore au profit de mon objectif premier. Lui foutre la frousse de sa vie. Je m'approche de la porte et colle mon oreille valide, la gauche, celle qui étends encore parfaitement, contrairement à la droite qui est quasiment sourde, et j'attends. Je l'entends même m'appeler, ce qui me fait pouffer de rire silencieusement. Je me rends compte à quel point cette relation peut me faire du bien, moi qui ne rigole quasiment plus jamais maintenant. Puis, je perçois encore plus précisément ses pas, elle doit s'approcher de la porte. Elle trafique quelque chose avec la porte, je crois bien même qu'elle arrive à réduire la poignée en miette. Puis, au moment où elle ouvre enfin la porte, je me jette sur elle en émettant une sorte de son psychopathe et strident.
Le cri qui vient d'elle manque de me vriller les tympans, enfin le seul encore en fonctionnement, mais je ne peux m'empêcher de me tordre de rire. Je mets un certain temps à reprendre mon souffle et je commence à lui parler tout en pouffant de rire toujours. ❝ Tu m'as tué, Aur... Zelda. ❞ Je préfère m'éloigner de peur qu'elle ne se venge sur moi et je vais chercher ses chaussures. Je les lui ramène, un peu comme si je lui faisais une offrande pour me faire pardonner, même si dans le fond, la tête qu'elle avait fait valait toutes les punitions du monde. ❝ J'aurais dû filmer ! Tiens, flipette. ❞ Je prends soin de tendre ses chaussures avec le bras gauche, histoire de ne pas mettre mes cicatrices à mon bras en avant. Je ne peux rien faire pour celles dans mon cou, mais je peux déjà éviter de mettre celles au bras constamment à la vue des autres. Un sujet que nous n'avons pas encore abordé, tout comme ma surdité de l'oreille droite que j'espère elle n'a pas encore remarqué. Devoir en parler ramènerait trop de souvenirs pour moi, ce serait trop tôt. Alors j'évite qu'elle ne les voit trop. Je l'ai connu pendant une de ses périodes difficiles, pendant que moi j'étais plus heureux que je ne l'avais jamais été. Maintenant, c'était elle qui est heureuse, et puis qui lutte pour ne pas laisser ma souffrance faire surface en sa présence. La nuit tombe de plus en plus dehors, et bientôt, nous ne verrons plus rien. Malheureusement, nous ne pourrons compter que sur la lumière de nos portables. ❝ Tu te souviens que le deal, quand même, c'est que tu réussisses à t'en sortir seule là dedans sans me tenir la main, hein ? ❞ Je lui fais un petit sourire malicieux. A vrai dire, quand je lui ai parlé de cette maison, je suis allé un peu dans le sens où elle mourrait de peur et serait même incapable de rester plus d'une heure dedans sans me supplier de la faire sortir.
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