i. êtes-vous originaire de radcliff ?
  Question assez conne, j'suis New-Yorkais, comment voulez-vous qu'un bon criminel soit crédible si il dit qu'il vient de Radcliff... Je ne suis ici que pour les affaires et uniquement pour les affaires, pour rien d'autre. Radcliff n'est en tout cas pas la ville où je finirais mes jours, même si celle-ci a une gueule aussi laide que la mienne, sauf que moi je peux attirer de bien des manières.

  ii. avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
  Jamais, ou peut être pas, je ne me préoccupe pas ce que font mes victimes, je me préoccupe simplement du gain. Donc il se peut que j'ais déjà eu affaire avec eux sans m'en rendre compte, vous pensez qu'ils peuvent encore en parler si je suis là ? Dans tous les cas si ils le font face je n'aurais aucun remords à les abattre, j'espère qu'ils ont de la chance !

  iii. utilisez-vous beaucoup votre don ?
  Mon don c'est ce qui fait ma personne, je l'utilise à longueur de temps car je ne peux pas m'en passer. Vous pensez que j'suis drogué à la chance ou à un truc dans l'genre ? On sait jamais, on arrive déjà à dire que l'alcoolisme est une maladie et non plus une dépendance au bout d'un certain temps vue que la dépendance vient de la maladie... La blague.

  iv. pensez-vous que les mesures mise en place par le gouvernement sont suffisante ?
  Le gouvernement me sert-il à quelque chose ? Non. Donc est-ce que les mesures de celui-ci sont suffisantes ? J'en sais rien, en tout cas pour l'moment j'pense que de toute façon le gouvernement ne trouve jamais de solutions concrètes. Qui plus est je ne me sens pas en danger avec leurs mesures du moment qu'ils ne peuvent pas officiellement m'identifier ou m'arrêter.

Il est devenu l'incarnation d'un mythe d'un comics, du moins il l'est devenu. D'abord il est né à New York, le vendredi quatorze février avant le jour de la Saint-Valentin, un garçon prématuré qui n'avait aucune chance de survivre et pourtant il a réussi à survivre. Ses parents, Jane et Joë ne se sont pas posés de questions, trop heureux d'avoir enfin leur enfant qu'ils ont nommé sans se préoccuper des coutumes ou de quoique ce soit, c'est ainsi qu'ils l'ont nommé James. L'enfant s'est forgé un culte autour d'un méchant du comics Batman : le Joker. Il a fait des études en droit et a obtenu un doctorat avant de se lancer dans ce métier qu'il fit devenir son moyen de revenu le plus conséquent. Les affaires qu'il remportait et sa façon de les remporter lui valurent le surnom de Joke, il finissait toujours par une blague à la fin du procès, un petit coup de sarcasme.


« Je suis l'avocat du diable après tout ! » lança Joke à un ami qui lui demandait de lui rendre service sur une affaire. Il était alors âgé de 28 ans et avait la réputation d'être l'avocat du diable car sa clientèle était des criminels qu'il arrivait toujours à faire juger innocent par des méthodes assez... risquées. L'homme devant lui se nommait Hector, un ancien pote de lycée qui s'était foutu dans la merde. « T'es sûr ? J'peux te payer mais t'sais très bien que mon affaire c'pas... » Les deux individus discutaient autour d'un bon verre de skotch, mais Hector était nerveux, la sueur au front et les mains moites, Joke lui était détendu et souriait en lui tendant la main droite. « T'inquiète l'ami, t'auras d'la chance comme les autres, c'est tout ce qu'il faut ! »

Oui, c'était tout ce qu'il fallait pour que Hector se sorte de sa merde : de la chance. Joke venait de lui donner cette chance de sa propre main et la discussion continua durant quelques heures, ensuite les deux rentrèrent de leur coté. Ce soir là, l'avocat du diable venait de signer sa propre arrestation, en octroyant la chance à son ami Hector il ne se doutait pas que celle-ci l'aiderait à le coincer avec des agents des affaires internes. Un mois plus tard Joke était arrêté et jugé, par « chance » il ne prit que quelques années et fut rayé du barreau, sa carrière d'avocat venait de prendre fin à cause de son avidité. Il fallait dire qu'au moins Hector avait été honnête, quelques millions pour l'aider à faire arrêter sa propre personne c'était pas mal.

Joke arriva donc en prison et y découvrit alors un monde différent du sien, le monde qu'il soutenait de par la réussite de ses affaires étaient sous ses yeux. Des clients potentiels, d'anciens clients qui venaient de se faire enfermer à cause de son arrestation, mais surtout une nouvelle vie pour lui. L'ancien avocat de la défense découvrait alors cette part d'ombre qu'il avait en lui mais qu'il n'avait jamais exploité, durant ses années de placard il eut tout le temps de réfléchir à sa futur vie. Bien naturellement la prison laisse des séquelles et Joke voulut se faire tatouer le visage par un autre détenu, avec son don il n'encourut pas d'infections et s'offrit le visage de son idole : le Joker. Le tatouage donne toujours l'impression que ce n'est que du maquillage mais il n'en est rien.

Après avoir purgé sa peine il fut libéré et se plongea dans une société bien plus sombre que celle du jour. Joke était devenu un personnage assez sombre mais qui n'avait pas perdu son intellect qui lui permettant de fonder des affaires solides. De par son don il n'eut aucun mal à s'insérer dans la vie d'un criminel et mena même quelques attentats dans l'anonymat avec des organisations terroristes. Il finança par la suite certains individus en arme, en drogue, en argent, etc... et devint quelqu'un d'influent dans les affaires.

Malheureusement son nom apparut sur un rapport, sur le coup il avait oublié un détail : que par moment à force d'utiliser sa chance il finissait pas ne pouvoir que dégager de la malchance. Joke eut assez de mal à faire disparaître son nom de ce rapport, c'était presque impossible, et dans les moments où son don se transformait en problème il avait tendance à devenir instable, à se livrer à sa folie et à agir sans réfléchir. Son nom finit par disparaître, mais avec une dette assez lourde sur les épaules. Les flics ont toujours des points faibles, mais généralement on leur en doit toujours une un jour, et le flic en question, Chester, l'obligea à quitter le pays pour au moins une année. C'était la condition dans le contrat pour qu'il ne soit pas rappelé par la suite. Joke pouvait faire des affaires, mais devait se montrer un peu moins téméraire, prendre plus de précautions.

L'ancien avocat décida de s'isoler dans un autre pays pour un an histoire de se faire oublier et de gagner en contacts aussi. Avec un maximum de contact son porte monnaie prenait du volume en sachant que jamais Joke ne finança les banques en plaçant son argent. Son capital était alors caché et surveillé, il ne se rendait à lui que pour récupérer un peu d'argent en cas de besoin, mais en faisant circuler déjà des billets il n'avait que très rarement besoin de toucher à celui-ci. Radin qu'il était, jamais personne n'y a touché, et jamais personne ne saura où le butin du dénommé Joker dans le monde des affaires criminelles était caché.

A son retour Joke vagabonda à droite et à gauche pour des affaires et organisa le casse d'une banque pour marquer le coup sans se faire arrêter. Il avait pris en compte les conséquences de l'année passée et ne fit paraître ni son nom, ni sa personne durant le braquage, lui n'était que le cerveau pour le coup. Quelques assassinats, quelques affaires et le tour était joué, sans savoir comment prendre contact avec lui le Joker était toujours présent pour des contrats. Il ne se préoccupait pas de son don, ni même de la menace Hunter, et signa un contrat pour se rendre à Radcliff. « Ne vous inquiétez pas, avec la chance, je remplirai votre mission. » lâcha le criminel avant de raccrocher et de se préparer pour cette ville qui lui causait bien des excitations.