AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  tumblr  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 « don't call my name » (colt a.)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

Invité
MessageSujet: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeSam 3 Mai 2014 - 11:13



don't call my name

Ce soir, je ne travaillais pas. Que se soit aussi bien pour mon métier dit officiel, que pour l'autre. Je n'avais pas envie de rester enfermer chez moi à peindre et encore moins de voir des hypocrites claquant leur argent pour un plaisir éphémère au club. Je m'éloignais de ces deux mondes pour me retrouver dans un bar où je ne connaissais personne. Ici, je passais inaperçu et j'en étais presque ravi. Fini les tenues légères et les coups de bassin explicites, je ne serais qu'un client parmi tant d'autre qui ne voulait que prendre un verre pour oublier ses tracas de la journée. Et quelle journée ! J'avais passé le plus clair de mon temps chez moi à essayer de peindre une toile qui me plairait. J'étais un artiste incompris. Personne ne comprenait mes œuvres, personne ne tentait de les comprendre. Je n'étais pas connu. Je n'étais qu'un amateur de plus sur le marché de l'art. D'où l'utilité de ma profession secondaire pour parvenir à payer mes factures. Et elle les payait, bien plus que je ne l'aurais imaginé à mes débuts. J'avais une vie aisée, le fric des riches passant directement de leur poche à l'élastique de mon string pour ensuite terminer leur course sur mon compte en banque. Je n'étais même pas honteux de gagner ma vie de la sorte mais je ne le criais pas pour autant sur tous les toits. J'avais une fierté à garder et un secret à cacher. Aux yeux de tous, je n'étais qu'un artiste peintre sans importance et, pour quelques privilégiés, j'étais un tout autre homme. J'étais passé par tous les noms. Gigolo. Catin. Pute. Je n'en gardais en tête que la raclée que ces cons en avaient hérité car j'étais bien plus con qu'eux. Et en tant que connard de première, personne n'avait l'autorisation de me parler comme un chien. Même au club. Je ne me trémoussais pas pour être insulté et certains clients l'avaient très bien compris à leur dépend.

Je m'installais alors au bar. « Une vodka martini. » Pas de remerciement, ni même un 's'il vous plaît'. C'était son boulot après tout et est-ce qu'on me remerciait pour les services que je rendais ? Non. J'en faisais donc de même. Vêtu de mon costume, je passais inaperçu parmi toutes ces têtes sortant tout droit de leur travail ennuyant dans la finance, le marketing ou pire encore. Je les plaignais. J'en riais même. Ce n'était qu'une bande de cons s'amusant avec des chiffres toutes la journées et qui se payait un verre en fin de journée afin de s'imaginer qu'ils avaient une vie parfaite. Mais ils se voilaient la face et chacun d'entre eux le savait. « Voilà pour vous. » Je sortais un billet que je tendais sans ajouter un mot et que je suivais du regard jusqu'à la caisse du barman. Et ce fut à cet instant précis que je l'aperçus. Il venait d'entrer et se tenait encore à la porte du bar. Je me retournais pour contempler mon verre et en boire une gorgée. Ce n'était pas de la pure vodka et je regrettais presque de ne pas en avoir pris une pour en boire une gorgée afin de me donner le courage dont j'aurais besoin. Il était mon client au club. Je dirais même qu'il était mon client le plus fidèle. Et chose étrange le concernant, je n'arrivais jamais à lui dire non. Il était ma faiblesse. Cet homme me tenait entre ses mains comme une vulgaire marionnette et je détestais cette sensation d'être sous l'emprise d'un autre que moi. Je m'apprêtais à quitter mon siège pour me réfugier dans un coin reculé du bar quand une serveuse renversa son plateau sur moi. « Merde, vous pourriez faire attention ! » Hurlais-je violemment à l'encontre de la jeune femme qui s'excusait de toutes les manières possibles. Mais il était trop tard. Les regards curieux nous épiaient déjà et je croisais alors le sien. « Quoi ?! Vous n'avez rien d'autres à faire ?! » J'attrapais une serviette et nettoyais l'erreur de la serveuse. « Bande d'incapable... » Murmurais-je dans ma barbe avant de déguerpir d'ici avec mon verre, en espérant que Colt ne m'est pas reconnu dans ce costume.


Dernière édition par Loukàs Romanov le Lun 19 Mai 2014 - 10:55, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeLun 5 Mai 2014 - 20:04

Walkin' trought the night of your mind
Colt Andersen & Loukàs Romanov
Ça vibre sur son torse. Ça frémit sur sa chair. Mais le hunter ne bouge pas d’un pouce. La tête posée négligemment sur son bras, il redessine des yeux les fissures du plafond. Il les compte aussi, tellement il s’ennuie. Une. Deux. trois. Et une nouvelle vibration. Quatre. Cinq. Six. Et encore un frémissement. Les messages – sans doute truffés d’insultes plus grossières les unes que les autres - arrivent à intervalles réguliers. Comme des vestiges de l’impatience de son interlocuteur ; jamison, son patron. Sept. Huit. Neuf. Et là encore son téléphone se met à trembler. Avec un soupir, Colt l’attrape. Ses doigts pianotent sur l’écran tactile jusqu’à qu’ils s’affichent. « Besoin que tu passes au bar. » « Putain, mais magne toi le train andersen! » « Andersen ! » « Mais tu vas le bouger ton putain de cul ou il faut que j’vienne te chercher ? » Ils défilent devant ses yeux verts mousse, et son ventre tressaute d’amusement. « il y a ton gigolo.» Et là, le temps se fige. Il se distant. Juste quelques secondes, deux, trois, tout au plus avant de reprendre sa course folle. Mais son muscle lui, rate un battement sur deux. Dans son crâne sa bourdonné. Presque comme si un essaim d’abeilles s'était mise en tête de coloniser son cerveau. En moins de deux, il est debout, les clés de sa moto dans une main, la poignet de la porte d’entrée dans l’autre. Parce que Loukàs, c'était une autre affaire .


À l'instant même où il franchit la porte du bar, son corps se crispe. Il l’aperçoit. Son russe. Son gigolo. Il est au bar. Habillé comme l’un de ses comptables qu’il méprise tant. Son nez plongé dans son verre. Avec précaution, il le voit relever la tête vers lui. Leurs yeux se croisent un instant. Colt l’examine avec amusement. Le gigolo fronce les sourcils. Pose ses doigts fins sur le cristal. Et s’apprête à quitter sa place, en catimini. Un bruit sourd résonne dans le bar. Du verre brisé. Des gouttelettes gouttant sur le sol. Pis des hurlements. Un fort accent russe. « Merde, vous pourriez faire attention ! » Un ricanement lui échappe alors que le russe houspille la serveuse bafouillante. Loukàs et ses sauts d’humeur. Ses crises de nerfs qu’il avait appris à apprécier au fil du temps. Après tout, qui aurait voulu d’un amant aussi soumis que l’aurait été un chien ? Un nouveau petit rire creuse sa gorge alors que le gigolo agrippe son verre, bien décidé à mettre de la distance entre eux. Les mains calées dans les poches, il s’empresse de le rejoindre. T’essaye de me fuir romanov ? Ironique, le chasseur se rapproche lentement de lui. Létal, il s’avance, un pas après l’autre, un air de prédateur collé sur le faciès. Il cherche par tous les moyens à le mettre mal à l’aise, comme il l’a tant de fois fait par le passé. Une fois collé à lui, il laisse son regard sombre vagabonder sur son torse. Vêtu. Pour une fois.

Un sourire dévore ses lèvres alors qu’il agrippe le tissu trempé de sa chemise. Le jeu de transparente causé par le liquide laisse entrevoir une partie de son buste. Tiens, tu t’es acheté un peu de décence ? Joueur, il tire dessus quelques secondes puis ses doigts fermes glissent sur son bras. Viens boire un verre avec moi. Sans lui laisser une chance de lui répondre, Colt l’entraine. Il le tire loin du regard des autres, dans l’ombre du bar. Ses phalanges se pressent sur son biceps, ils tâtent ses muscles cachés sous sa veste sombre. Ses muscles qu’il a mille et une fois relookées quand le russe avait été pendant l’espace d’une danse, d’un instant futile, sien. Chaque soir, nuit après nuit, il repense à ses moments où il avait pu embraser du regard chaque millimètre carré de cette peau sombre. Lorgner ses fesses fermes. Et pour la première fois, Colt maudit les habits présents sur ce corps musclé. La mâchoire serrée par une vague de colère, il accélère, trainant Loukas derrière lui. Comment cet homme, aux mœurs faciles, peut-il à ce point l’obséder ? Pendant un instant sa conscience lui souffle le mot « amour », jusqu’à que brutalement il ne la réduise au silence. Il aurait pu en rire, et ceux jusqu’à se briser les côtes. Parce que après tout, comment pourrait-il l’aimer, lui le gigolo ? Lui, l’homme volage, qui pour une pièce vous cédez son corps ? Son cerveau le transmet l’image nette de Loukas dans les bras d’un homme. Mais ce n’est pas lui. C’est un autre qui retrace ses muscles, embrasse sa chair. Une bouffée de jalousie l’envahit, alors que sa conscience ricane au fond de son crâne. Haineux, il relâche brutalement le bras de son captif, et se laisse choir sur l’une des banquettes en cuir. Du pouce, il désigne le siège en face de lui. Assied- toi.


Dernière édition par Colt Andersen le Lun 12 Mai 2014 - 13:07, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeMer 7 Mai 2014 - 16:29


Il était là. A quelques mètres de moi. Je ne savais pas encore si c'était un hasard ou, au contraire, si sa présence en ces lieux étaient volontaires. Je ne voulais pas le savoir. Je ne voulais pas lui parler, ni même croiser son regard. Ce qui était malheureusement trop tard. La poisse... Je tentais alors de fuir, d'éviter tout contact avec ce client, avec Colt, avec ce garde du corps qui collait bien trop le mien. Il me rejoignit. « T’essaye de me fuir Romanov ? » Je me crispais tandis qu'il se rapprochait. Je ne bougeais pas. J'en oubliais presque que j'essayais de m'éloigner de lui quelques secondes plus tôt. Pourquoi avait-il cette influence sur moi ? Pourquoi Colt me tenait entre ses mailles ? Il n'était qu'un client. Certes, un client très possessif mais ça ne devrait pas me changer de certains pervers. Pourtant tout était différent avec lui. Je ne le regardais pas. Je refusais de croiser ses yeux d'un bleu transcendant. Je restais droit, mon regard fixé sur un point au fond du bar. Cependant, je sentais fortement le sien sur moi. C'était dérangeant mais je ne disais rien. Je ne disais jamais rien avec lui. Colt me rendait faible et ces mots ne me traversait pas comme avec les autres. Ils me touchaient. « Tiens, tu t’es acheté un peu de décence ? » Je baisse la tête, non pas par honte, mais bel et bien pour le regarder d'un regard noir presque méchant. Je ne lui permets de traiter comme tel. Mais je ne dis rien. Il tirait sur ma chemise et m'attrapa par le bras. Que faire ? « Viens boire un verre avec moi. » Non. Mais encore une fois, mon temps de réponse fut écourté. Il n'en avait rien à faire de moi et de mon opinion. Après tout, j'étais sa catin, sa pute. Il me le répétait assez pour que je m'en souvienne. Je ne culpabilisais pas. C'était mon métier. Pas le premier mais il remplissait une grande partie de ma vie.

Il nous entraîna dans un coin sombre du bar. J'en déduisais qu'il regrettait probablement le fait que nous ne soyons pas au club. Un bon point pour moi. Il me suffirait de jouer un peu avec lui pour m'échapper d'ici et déguerpir du bar avant qu'il ne s'en rende compte. Je me laissais toujours traîner comme un vulgaire chien. Il me faisait mal. Sa main serrait fortement mon bras. Il n'était qu'une brute, un homme solitaire qui ne cherche que les plaisirs éphémères. Je ne comprenais pas pourquoi il agissait comme ça avec moi. Il me payait pour satisfaire ses envies mais cela ne lui donnait aucun droit sur qui j'étais. Pourtant, Colt prenait toujours ses dispositions pour que je me sente comme un moins que rien, pour que je sois sien. Il me relâche. Brutalement. Je remets ma veste en place. Cette même veste qui hantait ses pensées car il cachait mes formes. « Assied- toi.  » Silencieusement, je m'installais sur la banquette et déposais mon verre sur la table. Je le regardais dans le blanc des yeux. C'était la première fois que je le croisais en dehors du club et je réalisais alors que je n'étais pas sa catin ce soir. Il ne me payait pas. Il ne représentait rien. Il n'était qu'une vague connaissance. Ou moins encore. Un client désinvolte espérant peut-être un rabais sur sa prochaine consommation. « Qu'est-ce que tu me veux, Colt ? » J'attrapais mon verre, le glissais entre mes doigts et portais son contenu à mes lèvres. Je le bus cul sec et le déposais juste devant lui. « Tu m'as dit que tu voulais boire un verre... Dans ce cas, j'attends. Paies-en moi un ou je me tire d'ici car, dans ce bar, tu n'as aucun pouvoir sur moi. » Je tentais moi-même de me convaincre. Colt avait toujours cette manière de me rendre fou, de m'amadouer. Je me demandais comment il faisait car il était bien le seul à avoir cette emprise sur moi. « Ça sera une autre vodka martini pour moi. » Je le fixais à nouveau et approchais légèrement mon visage du sien. « Et je la veux maintenant. » Je me réinstallais confortablement sur la banquette, prenant même l'initiative de retirer ma veste. J'avais ce petit sourire au coin des lèvres car, ici, je pouvais être moi-même et non pas sa pute soumise et silencieuse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeVen 9 Mai 2014 - 1:42

Walkin' trought the night of your mind
Colt Andersen & Loukàs Romanov
Les doigts du russe époussettent sa veste. Comme si en le touchant il l’avait souillé. Taché. Salie. Comme si lui, avait pu le souiller ! Une réplique acerbe au bord des lèvres, le trentenaire sert la mâchoire. Ses dents gémissent sous la pression qu’il leur impose. Pourtant il ne dit rien, il fixe seulement le russe jusqu’à qu’il s’asseye face à lui. Sur la banquette qu’il lui a désignée. Et ceux comme un bon soumis. Son verre glisse sur le bois. Les yeux dans les yeux, ils se fixent en chien de faïence. Le silence les englobe rapidement. « Qu'est-ce que tu me veux, Colt ? » toi qu’il répond presque. Mais c’est trop niais. Trop mièvre, alors il hausse les épaules, désinvolte. Ses lèvres s’étirent d’un sourire. Le russe semble nerveux, le cul posé sur la chaise. Il tortille ses doigts sur le cristal, zieute les gens autour d’eux. Puis finit par plonger ses lèvres dans sa vodka coupée, et la vide cul sec. « Tu m'as dit que tu voulais boire un verre... Dans ce cas, j'attends. Paye-un-moi-en ou je me tire d'ici car, dans ce bar, tu n'as aucun pouvoir sur moi. » Un rire creuse le fond de sa gorge. Ça l’amuse cette pseudo rébellion. Cette prise de pouvoir. Ça l’excite aussi. Et ceux plus qu’il ne faudrait. Alors il joue le jeu. En plus de ta décence tu t’es acheté un pair de couille ? putain tu fais pas les choses à moitié Romanov ! Un ricanement écorche ses lèvres.   « Ça sera une autre vodka martini pour moi. » Le gigolo approche son faciès. Ses lèvres à un cheveu des siennes. Son souffle chaud glisse sur sa bouche, effleure sa chair. Et le chasseur se surprend à avoir envie de les embrasser, ses lèvres. Il s’imagine déjà leurs gouts sucrés, légèrement alcoolisé. Pourtant ça ne dure qu’un temps, un battement de cœur avant qu’il ne s’éloigne à nouveau. « Et je la veux maintenant. »

Colt serre les dents, feint un sourire sensuel. Mais à l’intérieur de sa tête sa trépigne, ça se fracasse contre ses tes tempes. Sa conscience saute à pieds joints sur son cerveau. Rageuse, elle se transforme en monstre affamé. Elle hurle au fond de son crâne, maudit la faiblesse que Loukas fait naitre en lui. Mais il ne laisse rien paraître. Exigeant en plus de ça ? Je vais laisser passer. Pour cette fois. Avec lenteur il se penche vers le pseudo danseur, dépose ses lippes sur la peau tendre de son cou. Un baiser brusque, suivit d’une douce morsure marque sa chair. Celle-ci rougit sous son regard appréciateur. Il marque son territoire. Il pourrait lui pisser sur la jambe que ça aurait le même effet. Il définit Loukas comme siens aux yeux des autres. Et rien que sien. Ne bouge pas, je vais chercher le verre de la demoiselle. Un clin d’œil, et il s’éloigne. Ses yeux sondent la pièce, rencontrent d'autres regard. Mais le contact ne dure jamais que quelques secondes. Une, deux, et paf. Ils se baissent, de peur de réveiller la bête. D’un geste rapide, il commande la boisson. Le barman, un jeune Asiatique, lui tend un verre plein, et le chasseur se retourne, sans un merci. Il le fait glisser devant Loukas, et se rassoit sûr de lui. Conspirateur il s’avance pour lui glisser quelques mots à l’oreille. Après tout, je suppose que tu ne peux pas être aussi exigeant avec tes autres clients. Enfin peut être que je me trompe, et qu’ils te laissent choisir dans quelle position ils vont de baiser ? Peut-être même où ils vont te baiser. Son ton est vaguement orageux. Pourtant, il reprend. Alors dit moi, c’est quoi ton endroit préféré ? Contre le mur, sur le sol ? Un sourire mielleux aux lèvres il s’adosse avec nonchalance contre le dos de la banquette. Sur la table de la cuisine peut être ?


Dernière édition par Colt Andersen le Lun 12 Mai 2014 - 13:03, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeDim 11 Mai 2014 - 15:43


« En plus de ta décence tu t’es acheté un pair de couille ? Putain tu fais pas les choses à moitié Romanov ! » Le regard noir, je ne rétorquais rien. Il le méritait pourtant mais je n'en fis rien car j'étais bien trop préoccupé par sa présence au bar qu'à ses paroles révoltantes. Il s'en prenait à moi depuis le début. Décence. Pair de couilles. Me prenait-il pour une personne strictement inférieure à lui ? C'était l'impression que j'en avais et je buvais pour oublier cette idée, quitte à redemander un autre verre afin de laisser échapper cette pensée de mon esprit. Je le voulais maintenant. Je mettais un point important à l'avoir rapidement. Colt ne devait pas me rabaisser de cette manière. Il devait comprendre qu'ici, je n'étais pas sa putain. « Exigeant en plus de ça ? Je vais laisser passer. Pour cette fois. » Il ne laissait rien paraître et son indifférence me tuait. Il était doué et même plus encore. Je le regardais dans les yeux. Ils s'approchaient des miens. Je ne comprenais pas pourquoi. Puis je sentis ses lèvres dans mon cou. La brutalité de son baiser me surprit mais la chaleur de son geste me traversa le corps. Sa morsure, elle, m'arracha un léger rictus de douleur. Pourquoi tout ça ? Pourquoi cette marque sur ma chair ? Que voulait-il ? Qu'attendait-il de moi ? Pourquoi me regardait-il comme ça ? « Ne bouge pas, je vais chercher le verre de la demoiselle. » Je bouillonnais intérieurement. J'aurais pu partir, quitter les lieux alors que Colt était parti au bar. J'en aurais profité pour passer par derrière afin d'échapper aux griffes de ce client possessif. J'aurais pu le faire mais mon cul ne se leva pas de la banquette. Je restais assis, attendant un verre qui me ferait le plus grand bien.

Je faisais claquer mes doigts sur la table. Je patientais et ce n'était pas forcément mon caractère de le faire. Contre toute attente, les minutes s'écoulèrent assez rapidement. Lorsque j'aperçus mon verre qui glissait des mains du jeune Andersen aux miens, j'en fus ravi. Mais contrairement à tout à l'heure, Colt s'installa sur la banquette avec moi. Je bus une gorgée de mon cocktail sans prendre la peine de le remercier, ni même de le regarder. Son souffle dans le creux de mon oreille me fit sursauter. « Après tout, je suppose que tu ne peux pas être aussi exigeant avec tes autres clients. Enfin peut être que je me trompe, et qu’ils te laissent choisir dans quelle position ils vont te baiser ? Peut-être même où ils vont te baiser. » Je faillis m'étouffer. Je reposais mon verre sur la table tout en la gardant entre mes doigts. Je tournais mon visage vers le trentenaire, toujours aussi impassible. Je le détestais pour ça. Je le haïssais même. Il me prenait vraiment pour un moins que rien et une pute. « Alors dis-moi, c’est quoi ton endroit préféré ? Contre le mur, sur le sol ? Sur la table de la cuisine peut être ? » Je fusais intérieurement. La colère me montait au nez et l'orage gronda soudainement. Mon pouvoir se manifestait et c'était à cause de lui. J'attrapais alors mon verre et lui jetais le contenu au visage. Un nouvel éclair retentit. « T'es qu'un connard, Colt ! » Je fracassais le verre contre la table. Il se brisa et le verre me coupa légèrement. Mais sous la colère, je ne sentis rien. « Et je ne baise pas. Je ne suis pas un putain de gigolo qui gagne sa vie en baisant comme tu ne cesses de me le répéter ! » J'essayais de me calmer mais je n'y arrivais pas. L'orage s'intensifiait et je savais que j'en étais la cause. « Tu ne me prends peut-être que pour une pute mais sache que je ne suis pas aussi volage que tu ne le crois ! D'accord, je me déshabille pour payer ma vie ! Mais tu ne t'en es jamais plains ! T'en profites même ! Et ça chaque semaine ! » Oh oui, Colt était un client qui aimait les services que je lui donnais. Il en redemandait toujours et je connaissais certainement bien mieux ses envies et ses fantasmes que n'importe qui dans sa vie. « Tu peux te moquer. Tu peux me rabaisser, me prendre pour qui tu veux si ça t'excite. Mais jamais, je ne pourrais rester assis à t'écouter le faire ! Je suis stripteaseur et alors ?! Au moins, je n'ai pas besoin de payer quelqu'un pour avoir un semblant d'érotisme dans ma vie ! » Je m'emportais énormément mais Colt avait réussi à me faire sortir de mes gonds en me traitant comme un vulgaire gigolo. Je n'étais pas une pute et encore moins un gars facile. D'ailleurs comment pouvait-il savoir qui j'étais puisqu'il ne prenait même pas la peine de me connaître ? J'étais son stripteaseur, un point c'est tout. Pourquoi chercherait-il à en apprendre plus puisque mon corps lui suffisait ? Je lui attrapais alors la mâchoire dans un geste brusque et le regardais dans le blanc des yeux. « Je ne suis pas une pute. Je ne suis pas à toi et ta jalousie déplacée ne m'impressionne pas, sombre idiot ! » Le tonnerre gronda une dernière fois. Je me sentais tellement bien après avoir sorti tout ce que j'avais sur le cœur que mon pouvoir sa calma et l'orage se dispersa comme par magie. Je relâchais mon emprise. « Bouges de là, je me casse d'ici. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeDim 11 Mai 2014 - 23:41

Walkin' trought the night of your mind
Colt Andersen & Loukàs Romanov
Bingo ! Un rire au bord des lippes, le chasseur vit le danseur passé de l’incrédulité à la colère. Impatient, il se contenta pourtant d’afficher un sourire innocent.   « T'es qu'un connard, Colt ! »  Son verre de cristal percuta la table en virulence, et il éclata dans un bruit mat. « tu me flattes voyons ! »  Plusieurs clients sursautèrent sur le siège, puis focalisèrent leurs attentions malsaines sur leur dispute. Rageur, le chasseur jura, avant d’hurler. « Barrez-vous il n’y a rien à voir bande de voyeur a la con ! » Sans lui laisser le temps de se retrouver le jeune Russe, se remit à hurler, déverser sa rage sur lui. Il l’écouta patiemment, cherchant le moment opportun pour intervenir. Ses doigts fins s’encastrèrent contre sa mâchoire crispée, et il s’y agrippa fermement jusqu’à connecter l’une à l’autre leurs regards. Les yeux du russe brillaient de haine. Et de quelque chose d'autres que Colt ne sut pas identifier. Que tu ne peux, ou tu ne veux pas identifier ? lui souffla sa conscience. Perfide conasse !« Tu peux te moquer. Tu peux me rabaisser, me prendre pour qui tu veux si ça t'excite. Mais jamais, je ne pourrais rester assis à t'écouter le faire ! Je suis stripteaseur et alors ?! Au moins, je n'ai pas besoin de payer quelqu'un pour avoir un semblant d'érotisme dans ma vie ! » Sa mâchoire maintenue dans la poigne de fer de son vis-à-vis, le chasseur patienta, la bouche serrée, à deux doigts de plaquer le danseur sur la table et lui faire regretter de l’avoir traité. Pourtant, il ne fit rien, les pupilles étrécissent de rage, mais ce n’était pas l’envie qui manquait. « Je ne suis pas une pute. Je ne suis pas à toi et ta jalousie déplacée ne m'impressionne pas, sombre idiot ! » Un rire discret le foudroie sur place, alors que l’autre relâche son emprise et fait mine de s’en aller. « Bouges de là, je me casse d'ici. »  Mais il resta assis, le regard calmement posé sur le visage du russe. Il avait l’air plus détendu à présent, moins tendu, presque content de lui. Colt se promit de lui faire ravaler ça pseudo fierté plus tard. Il se promit aussi qu’il lui ferait hurler qu’il était sien avant de le baiser. Durement. À cette pensée plus qu’affriolante, le jeune trentenaire se tortilla, bien trop serré dans un jean sombre. Putain, il haïssait Loukas et l’emprise perverse qu’il avait sur lui ! À cause de lui il réagissait comme un puceau en rut, et une simple image mentale de la baise brutale qu’il lui réservait parvenait à réveiller son sexe. Un juron au bord des lèvres, Colt s’efforça de se reconstituer un visage neutre, un masque froid et sans sentiment. Même s’il doutait parvenir à éteindre le feu qui se propageait dans son bas-ventre, et qui devait faire pétiller ses yeux de désir. La voix éraillée il cracha : C’est bon tu es calmer Romanov ? Puis sans lui laisser le temps de répondre, il reprit. Non, tu ne vas pas te ‘casser’ Romanov, tu vas bien gentiment rester le cul posé sur la banquette, et on va discuter. Sa voix dégoulinait d’ironie, mais aussi d’un désir voilé. Putain ils allaient vraiment discuter . Comme un de ces foutu vieux couple . Il ne put s’empêcher de rire, amuser par l’idée de parler avec Loukas. Ils ne l’avaient jamais vraiment fait. D’habitude, il se contentait de lui glisser quelques billets, et le regardait se mouvoir devant son regard affamé. Jamais ils n’avaient eu une vraie discussion. Une discussion d’homme à homme, et non de stripteaseur à client. Mais à lui, ça lui suffisait pleinement Nom de dieu ! Les discussions niaises c’est pour ces couples hétéros ultra-romantiques. Eux, ils n’avaient pas besoin de ça. enfin, d’après lui est son esprit pervers. Pourtant, Loukas semblait ‘affecté’ par tout ça, alors prit sur lui. Secouant machinalement la tête, un air dégouté peint sur le faciès il se remit à parler. C’est ce que tu veux non ? Que j’essaye d’en apprendre plus sur toi ? Alors vas-y, parle-moi de toi ! Explique-moi comment tu en es arrivé là ! Un silence quasi religieux s’installa entre eux, jusqu’à qu’il ne reprenne la parole, énervé par son silence, lui qui semblait si bavard il y a de ça quelques minutes. Non ? T’as plus envie ? Après ton discours à la con tu te sens plus capable d’ouvrir la bouche ? Déçu, il tapota machinalement la pointe de ses doigts sur la table, les yeux toujours rivés au sien. Tu veux peut être que je commence romanov ? Que je te raconte que ma mère était une putain d’alcoolique bonne qu’à ouvrir les cuisses ? Tu veux peut être que je m’excuse d’être un connard tant qu’à faire ?  Sa voix rauque avait claqué, rude, blessante. Pourtant son visage ne laissait rien paraître de la douleur qu’avec provoquée l’évocation de sa pute de mère. Plus pour se distraire, que véritablement inquiet il agrippa d’une main experte celle légèrement blessée du russe, la tirant légèrement contre son torse. Du pouce il retraça la plaie, se préoccupant peu du rictus de douleur de Loukas. Les écorchures, plaies profondes ou non, il connaissait ! Après tout, c’était son lot quotidien. Son travail était sans doute rude, mais ses traques sanguinaires le marquaient bien plus. Les cicatrices qu’il exhibait si fièrement en étaient la preuve. Puis, certain que la plaie était saine, il releva les yeux vers le visage de la furie. Alors ? Toujours rien à dire loukàs ?   Son nom roula sur sa langue, un brin provocant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeLun 12 Mai 2014 - 21:15


« tu me flattes voyons ! » Ce n'était pas le but. Il était con. J'étais con. Nous étions con et nous vivions avec. Nous étions des véritables connards et nous nous étions trouvés. Il me prenait pour sa pute. Je le définissais comme un homme sans cœur, avide de plaisirs éphémères afin que sa vie sentimentale et surtout sexuelle ne soit pas réduite à néant. Mais passons... Parce qu'il était mon plus gros client et donc mon plus gros investisseur. Il était aussi le plus possessif. Et ça se confirmait encore ce soir ! Malheureusement. Il ne bougeait pas. Je voulais partir, le quitter, m'en aller d'ici mais il semblait vouloir encore contrôler mes faits et gestes. Il restait assis et me fixait. J'aurais eu envie de crier, de lui hurler dessus pour qu'il se bouge le cul. Mais rien ne sortit et le visage maintenant neutre de Colt m'intrigua. « C’est bon tu es calmé Romanov ? Non, tu ne vas pas te ‘casser’ Romanov, tu vas bien gentiment rester le cul posé sur la banquette, et on va discuter. » Je le fixais, la bouche entrouverte. Il me prenait vraiment pour son chien, sa pute, sa catin. Peut-être même pour son gigolo ou je ne sais quoi. J'en étais vexé. Au club, je le comprenais. Mais ici, dans ce bar, un lieu neutre ou je n'étais pas ce stripteaseur, c'était simplement insupportable. Son air dégouté, je n'osais le regardé. Ca m'énervait. Il ne voulait pas discuter. Il ne voulait rien apprendre sur moi. Il se forçait et je le voyais. Pour ça, il n'était pas le plus subtile. « C’est ce que tu veux non ? Que j’essaye d’en apprendre plus sur toi ? Alors vas-y, parle-moi de toi ! Explique-moi comment tu en es arrivé là ! » Il ne désirait pas savoir comment j'en été arriver là. Il ne voulait être informé de ma misérable enfance dans un laboratoire soviétique souterrain ni comment j'avais perdu mes parents. Il ne saurait rien car je restais muet. Je n'émettrais aucun son et aucun mot ne sortirait de ma bouche. J'étais un mutant et ma vie se résumait presque à ça.

Je le regardais donc, gardant ma bouche fermé. Je ne sourcillais pas et je le fixais en attendant qu'il me dise quelque chose, qu'il s'en aille ou qu'il me laisse enfin partir. J'espérais que ce subterfuge fonctionnerait vu l'intensité grandissante de son énervement. J'avais d'ailleurs ce léger sourire au coin des lèvres qui naissait à cause de son comportement. « Non ? T’as plus envie ? Après ton discours à la con tu te sens plus capable d’ouvrir la bouche ? Tu veux peut être que je commence Romanov ? Que je te raconte que ma mère était une putain d’alcoolique bonne qu’à ouvrir les cuisses ? Tu veux peut être que je m’excuse d’être un connard tant qu’à faire ? » Sa voix était différente. Blessée, rude. Elle exprimait les émotions qu'il n'arrivait pas à montrer. Du coup, je ne le regardais plus. Je m'étais repositionné face à la table pour simplement l'écouter. Il avait eu une vie difficile et une mère absente par l'alcool. S'il connaissait la vérité, il verrait que la mienne était bien pire. J'osais un regard dans sa direction. Il attrapa ma main. Je le laissais faire, son inquiétude me rendant faible presque triste pour lui. Il la tira contre son torse et je sentais au travers de son vêtement les battements de son cœur. Il en avait un ! Grande surprise de la soirée. Et il continua, suivant avec son pouce ma plaie. J'avais mal mais il s'en foutait. Comme à l'accoutumée. Puis il jeta ses magnifiques yeux bleus dans les miens. J'en ressentais presque un sentiment. Une sorte d'empathie mal venue. « Alors ? Toujours rien à dire Loukàs ? »

Je reprenais possession de ma main. J'étais légèrement déstabilisé par tout ça. Il passait du connard sans scrupule au fils à papa en manque de sa maman. C'était chou. Ou presque. C'était surtout flippant parce qu'il venait de m'informer de sa vie en une minute top-chrono. Chose que je ne pourrais jamais faire. « Rien à dire, moi ? C'est mal me connaître. Mais la seule chose qui me vient à l'esprit pour l'instant, c'est... » Je me tus un instant, posant à nouveau ma main sur son torse. Je faisais mine d'être encore plus impressionné. « Tu as un cœur qui bat ! Wouah ! Au vu de ton indifférence chronique, j'en aurais douté. J'étais même certain que t'étais sans cœur pour payer un stripteaseur plusieurs fois par semaine. Tu ne sors jamais ? Tu ne baises jamais ? Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ? T'es trop difficile ? Ou au contraire, tu ne sais pas comment faire ? Expliques-moi ! J'aimerais comprendre pourquoi tu te payes encore mes services. » Je laissais glisser ma main le long de son torse, arrivant jusqu'à la ceinture de son jean. J'arquais un sourcil face à la bosse que je sentais sous mes doigts. « Ah oui, je comprends mieux. Monsieur est un grand pervers, probablement en manque de sexe et qui se paye aussi un gigolo pour assouvir ses besoins bestiaux. » Je levais les mains en l'air. « Je comprends. Les temps sont difficiles. Les putes faciles et les stripteaseurs alléchants. Je comprends. » Je cherchais encore à le provoquer afin qu'il oublie cette idée stupide de vouloir discuter. On n'était pas là pour discuter et encore moins pour faire connaissance. J'étais sa pute et lui mon client. Nous devions nous en tenir sur ce point.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeLun 12 Mai 2014 - 23:35

Walkin' trought the night of your mind
Colt Andersen & Loukàs Romanov
« Tu as un cœur qui bat ! Wouah ! Au vu de ton indifférence chronique, j'en aurais douté. J'étais même certain que t'étais sans cœur pour payer un stripteaseur plusieurs fois par semaine. Tu ne sors jamais ? Tu ne baises jamais ? Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ? T'es trop difficile ? Ou au contraire, tu ne sais pas comment faire ? Expliques-moi ! J'aimerais comprendre pourquoi tu te payes encore mes services. »   Sa main passe de son torse a son bas-ventre. Il l’effleure comme une pucelle effarouchée et Colt ferment brièvement les yeux. Ça lui fait du bien. Ça l’embrase de l’intérieur. Il se mettrait presque à le supplier de continuer, mais il se reprend bien vite, les yeux assombris de colère. Ou est-ce de désir ? Il ne sait pas, il ne veut pas savoir. « Ah oui, je comprends mieux. Monsieur est un grand pervers, probablement en manque de sexe et qui se paye aussi un gigolo pour assouvir ses besoins bestiaux.  Je comprends. Les temps sont difficiles. Les putes faciles et les stripteaseurs alléchants. Je comprends. »   Feintant l’innocence, le danseur lève les mains, paumes vers le haut. C’est comique venant de lui, ça pique la gorge, agite les lèvres. Mais Colt ne rit pas à cet instant, lui, il bouillonne de l’intérieur. Il a les dents serrées, à deux doigts de se briser. La catin en face de lui, le traité de puceau. D’inexpérimenté. Et ça le met en rage. Ça l’excite aussi, parce que maintenant il peut avoir une excuse autre que son obsession pour le baiser. alors, le chasseur s’avance létal. Son visage blotti a quelques centimètres de celui du russe, il sourit, l’air de rien. Tu en as mis du temps à comprendre ? Je ne comprends même pas pourquoi tu es surpris. Pourquoi tu sembles si étonné par tout ça ? Peut-être que c'est parce que tu es encore trop jeune et innocent romanov ? Que tu crois qu'on vit dans un monde idéal et que tout le monde est parfait... Je ne sais pas. Moi aussi j'essaye de comprendre. Mais tout ce que je peux te dire, c'est ouais, je suis en manque de sexe, terriblement en manque de sexe et que je n'ai aucune envie de me fatiguer à draguer. Je n’ai le temps que pour la baise. La drague, c’est perdre du temps pour rien. Je baise. Je sors. Et comme tu l’as dit, les putes dans ton genre son plus facile à chopés, une pièce et vous êtes a genou devant ma queue. Tu parlais de mon cœur il y a une minute. Tu sais ce que chaque humain en a un ou a force de passé sous le bureau de ton prof d’svt tu n’écoutais plus les cours ?   C’est dur, c’est trash. Ça entache la peau, et crève le cœur tant de vulgarité. Mais Colt, il s’en fout. Colt il est vulgaire. Et il aime ça. Avec une lenteur quasi malsaine, il pose le haut de son corps contre celui de son vis-à-vis, et sa main se glisse d’elle-même sur sa cuisse, elle rampe sous la table, se fait caressante, et douce sur son jean. Et elle se pose sur son sexe. Sans pudeur, elle le malaxe. Son torse lui, se plaque comme celui de l’autre. Il sent ses muscles joués sous les siens, il le sent se contracter. Ses doigts eux continuent leur affaire. Ils semblent destinés à être posés là. Et Colt sourire sur sa chair. Mais dit moi Romanov maintenant que je suis sur toi, la main plaquée sur tes bijoux de famille tu penses toujours que je ne sais pas faire ?   Sa voix rauque ricoche sur la peau tendre de son vis-à-vis, son souffle brulant effleure son cou tandis qu’il le parcoure de ses lèvres. Il s’attend à une réponse froide et agressive, peut être aussi négatif, sauf qu’elle sera aussi faute que la tenue que le gogo porte. Ses mains elles, s’activent sur son torse, et son bas-ventre. Elles le caressent, attise son désir. Mutines, elles passent sous sa chemise, effleurent ses muscles contractés, descendent plus bas, beaucoup plus bas, jusqu’à la naissance de son sexe. Colt s’amuse à l’effleurer, sans jamais rien faire. Quelque seconde, minutes peut être, il ne sait pas, il a perdu la notion du temps au moment même où ses doigts en dépasser son boxer. À l'instant où ils ont effleuré la virilité tendue de son presque amant. La bouche toujours déposée dans la courbe de sa nuque, le chasseur trace un chemin brulant de sa langue. Il veut l’enflammer, le faire se tendre douloureusement comme lui maintenant. Son manège dur un battement de cils, un battement de cœur affreusement lent. Et sous ses phalanges, il le sent réagir. Un gémissement masculin grimpe dans sa gorge, mais il s’obstine à le maintenir entre ses lèvres closes. Puis, il recompose un masque froid et éloigne ses doigts. Il claque un dernier baiser sur sa peau brulante et se rassoit. Mais revenons au sujet principal si tu veux bien et discutons, parle-moi de toi.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeMar 13 Mai 2014 - 14:39


Je l'écoute déblatérer ces inepties. J'avais compris qui était Colt et ce qu'il désirait le plus au monde. Il n'était qu'un homme ordinaire en fin de compte. Un gars qui ne recherchait que son plaisir personnel au détriment des autres. Il était comme moi ou presque. Je n'avais pas besoin de payer pour m'envoyer en l'air ou pour avoir un quelconque plaisir avec un inconnu. Lui, il n'avait que ça. Son argent et ses putes. Sa pute. Autrement dit, moi. Et ça m'énervait de savoir ça mais je restais pour le moins sérieux et surtout silencieux en continuant d'écouter le trentenaire avec un certain dégoût. Il me dégoutait. Sa façon de parler, sa manière de s'adresser à moi était incontestablement la pire de toute. Je me retenais de le frapper alors qu'il me prenait pour la catin que j'étais. Il était vulgaire et sans cœur. Colt était un insensible pour qui les mots ne semblaient pas l'atteindre. EN apparence. Mais j'arriverais à percer sa carapace pour que mes paroles viennent aussi lui faire ressentir cette colère qui bouillonnait en moi. Sa main se posa alors sur ma cuisse. Je la regardais avant de le fixer à nouveau dans les yeux. Je ne comprenais pas son geste et la suite me stupéfia encore plus. Il la glissa contre mon sexe, jouant avec. J'en étais si surpris que je restais là à le regarder sans pouvoir émettre le moindre son. Son torse se colla au mien et je sentais toujours ses doigts effleurer ma virilité. Pour qui me prenait-il ? Sa pute ? Dans ce cas, j'attendais le paiement. Sur le champ. Et lui, il souriait. Je n'avais qu'une envie, le lui faire ravaler. « Mais dis-moi Romanov maintenant que je suis sur toi, la main plaquée sur tes bijoux de famille tu penses toujours que je ne sais pas faire ? » J'haussais les épaules. Son initiative ne signifiait rien et je lui faisais comprendre à ma manière. Cependant, Colt semblait plus attentionné à vouloir embrasser ma nuque plutôt qu'à prendre en considération mon opinion. Chose qui m'énervait encore plus. Je n'étais que le stripteaseur sans cervelle et à l'avis futile. Je n'étais qu'une sous-merde devant ce garde du corps aux allures de bad boy et aux muscles saillants.

J'essaye de rester calme. Mais tout se bousculait dans ma tête. Ce qu'il me faisait était...plaisant. Contre toute attente. Pourtant, je le répugnais et le détestais pour son comportement. Je n'arrivais pas à l'arrêter. Il avait ce pouvoir sur moi. Il me rendait faible et Colt pouvait faire de moi ce qu'il faisait. Pourquoi ? Pourquoi avait-il autant d'influence ? Je ne me laissais jamais faire. J'étais un connard, abrupte, égocentrique et colérique. Maintenant, je n'étais qu'une marionnette entre ses mains. Je fermais les yeux, pensant à une toute autre scène. Mais c'était difficile. Je sentais sa main sur mon sexe, ses lèvres dans mon cou et son souffle sur mes joues. Je réagissais comme tout homme et mon tortionnaire le remarqua rapidement. Je ne m'en cachais pas mais je n'osais porter mes yeux sur lui. Un dernier baiser et tout s'arrêta. Je clignais plusieurs fois des yeux avant de reprendre possession de mon esprit. « Mais revenons au sujet principal si tu veux bien et discutons, parle-moi de toi. » Je portais un nouveau regard noir sur Colt. Je lui attrapais violemment la main et le giflait de l'autre. Dieu que ça faisait du bien ! J'en étais même soulagé. Toute ma frustration, toute ma colère et mon énervement s'étaient glissés dans cette gifle qu'elle fut sans doute bien plus forte que je ne l'aurais cru au départ. Les marques de mes doigts se dessinaient encore sur sa joue. J'en riais légèrement. « Et dire que j'ai attendu jusque là pour le faire... » Le sourire toujours au bout des lèvres, je m'affalais sur la banquette tout en m'écartant de l'ancien militaire. Je relâchais sa main. « Et je ne discuterais pas de moi avec toi. Tant que tu me prendras pour une grosse merde qui ne vaut pas la peine d'être écouté et que son opinion soit pris en compte, je ne dirais rien. » Au moins, les choses étaient claires. « Et puis je ne sais pas si discuter de ma vie avec un bâtard à la mère alcoolique est digne d'intérêt. » Il était direct, méchant et sans cœur. Je pouvais l'être également. Je n'aimais pas la façon dont il me traitait alors je lui rendais la pareil. Il me prenait pour une merde, il en était une aussi. Pire encore, il n'était qu'un bâtard, le fils d'un père qui n'a pu se retenir de coucher avec une putain. Il me traitait de pute. Lui n'était qu'un fils de pute. « Si tu veux parler, fais-le. Si tu veux en apprendre plus sur moi, démerdes-toi. En attendant, tu vas me payer un autre verre et je vais le boire en écoutant avec une certaine curiosité la misérable enfance que tu vas me décrire une fois de retour. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeSam 17 Mai 2014 - 5:35

Walkin' trought the night of your mind
Colt Andersen & Loukàs Romanov
Il s'essouffle sous ses doigts, hausse les épaules comme si de rien n’était, comme s’il ne le sentait pas ses phalanges lui toucher le sexe, enflammer son bas-ventre. Il ne bouge pas, statufié, mais le chasseur n’est pas dupe. Il reconnaît les signes douloureux du désir pour les avoir ressenti un bon nombre de fois depuis leur rencontre. Il sourit joueur, à deux doigts de l’allonger sur la table pour continuer ses explorations. Ces tendres expéditions. Sauf qu’une demi-seconde, et c’est fini. C’est comme un battement de cils, une palpitation cardiaque, éphémère et futile. C’est un instant frivole, qui lui tire plus de frisson d’extase qu’une partie de jambe en l’air. Parce que cette peau qu’il touche, qu’il effleure du bout des doigts, ce sexe qu’il cajole c’est Loukas, ce démon incrusté dans sa mémoire, dans sa peau tannée, et peut-être même dans son cœur mort. Mais son visage reste impassible, il intériorise chacun de ses frissons, chacun de ses gémissements, parce qu’il est le bourreau et non la victime. Il est le prédateur, pas la proie. Mais pendant un court un moment, il se demande s’il ne se trompe pas, s’il ne se fourvoie pas dans le but de ne pas écorcher sa dignité. S’il n’essaye pas de se faire passer pour le dominant alors qu’il n’est que le dominé, l’utilisé dans cette histoire. Mais d’un revers moqueur de la main sa conscience envoie valsé cette hypothèse loin dans son crâne. À des millions de kilomètres de là, dans un coin sombre habité par des pensées tout aussi futiles. Inutiles. Sous sa chair tendre, il sent une semi-érection pondre. Le russe réagit, comme tout homme, il se tend. Mais il ne s’attarde pas. Bien sûr que non, ça serait trop facile. Il n’y aurait pas assez de jeu, de séduction voilée, d’insulte crachée sur le ton dégouté. Adosser contre le cuir tendre de la banquette, il prend ses aises. Jusqu’à qu’une gifle ne cueille sa joue, brutalise sa chair. Celle-ci se mouchette de plaque rougeâtre, presque instantanément. C’est comme si toute la haine de Loukas s’était échouée sur sa peau, prise comme de l’eau dans une éponge. Il reste là, sans bouger la bouche entrouverte. Ses pupilles vrillent une seconde, avant de se durcir. « Et dire que j'ai attendu jusque là pour le faire... »   Fier de lui, le russe laisse échapper un rictus. Un sourire d’enfant, tenté d’une innocence feinte. Le chasseur resserre brutalement sa mâchoire, sous la douleur qui l’inonde un instant. Mais il se reprend très vite. Avec aigreur, il grimace d’un air faussement peiné. « Mince, j’avais oublié… »  D’un geste brusque il tire son portefeuille de sa poche arrière, glisse ses doigts à l’intérieur du tissu, et en ressort trois billets. Sans vérifier leur montant, il les fait glisser sur la table. Du bout des doigts, ils les trainent jusqu’au torse du danseur, un sourire affable aux lèvres. « On ne touche pas une catin sans la payer, je suppose que ça devrait être assez pour quelques attouchements et une fellation non ? Ou tu te la joues pute de luxe l’espace d’un instant ? »   Encore une fois, colt insinue des trucs de salaud. Mais il s’en moque de le blesser, d’attiser sa haine, parce qu’entre l’amour et la haine il n’y a qu’un pas, un pas infime qu’il pourrait parcourir en moins de deux. « Et je ne discuterais pas de moi avec toi. Tant que tu me prendras pour une grosse merde qui ne vaut pas la peine d'être écouté et que son opinion soit pris en compte, je ne dirais rien. »  Bon sang ? Ce n’était pas ce qu’il faisait à l’ instant même ? lui laisser le choix ? lui demander sa putain d’opinion ? Les pupilles dilatées de rage, il frappe du poing sur la table. Sa colère rampe dans ses veines, enflamme sa tête, et martèle ses tempes. Dans l’espoir de se calmer, il martèle le bois des doigts. C’est agressif et répétitif, mais il est tellement perdu dans sa haine qu’il ne s’en rend pas compte. « Et puis je ne sais pas si discuter de ma vie avec un bâtard à la mère alcoolique est digne d'intérêt. »   là, ça implose dans son ventre. Ses organes explosent sous la douleur. Ça se contorsionne sur son visage, ses yeux se plissent sous la souffrance et la haine. Si elle ne l’a pas élevé, elle reste sa mère, la femme qui la mit en monde et porter en son ventre pendant neuf mois. Mais ce qui lui fait le plus mal, c’est qu’il retourne ses mots contre lui. Qu’il se sert de ses confidences comme une arme. Il le trouve sans intérêt. Inutile. Et pendant un instant ça se met en pause dans son cerveau. Celui-ci prend feu dans son crâne, grille ses neurones, alors que sa conscience lui hurle de se reprendre, de répliquer. Alors il ne tarde pas à cracher une phrase tintée d’ironie, mais aussi un rien de douleur. Pourtant d’une façon, il admire son audace. Il rend coup pour coup. Avec autant de flegme que lui. « Je pense que tu te serais bien entendu avec mon alcoolique de mère, elle, elle vendait son cul pour des bouteilles d’alcool, toi c’est pour de l’argent ça revient au même non ? Vous vous êtes fait baisez en échange de quelque futilité. »   Ses yeux étincellent et se perdent dans ceux de son vis-à-vis. Et celui-ci reprend, sans se laisser démonter. « Si tu veux parler, fais-le. Si tu veux en apprendre plus sur moi, démerdes-toi. En attendant, tu vas me payer un autre verre et je vais le boire en écoutant avec une certaine curiosité la misérable enfance que tu vas me décrire une fois de retour. »   Il passe sa langue sur ses lèvres, se mordit la lèvre masquant un rire. Pour qui le prend t’il ? Un chien ? Son serviteur attitré ? « Tu veux à boire ? Tu te lèves le cul, et tu vas te le chercher. Il n’y pas marqué pigeon sur mon front ! »   Penché en avant, il examine son futur amant. Ses yeux le fuient comme s’il cachait quelque chose. Quelque chose d’important. Et ça attise sa curiosité, il se transforme en enfant impatient. Comme si cette révélation aurait pu lui changer la vie.   « De quoi ta peur Romanov ? Que je trouve une faille dans ton comportement de salaud ? Que je vois en toi quelque chose d’autre qu’une misérable catin ? Ne rêve pas, si j’ai engagé la conversation c’est parce que TU me la demandé. C’est toi qui a hurlé au scandale quand j’ai osé te juger sans te ‘connaitre’ d’après toi, et maintenant tu t’enfermes dans ton mutisme comme un enfant de trois ans qu’on aurait privé de sucette. »   Il se retient d’ajouter, que s'il veut, il en a une qu’il se ferait une joie de lui prêter. Une sucette qui n’attendait que ses caresses expérimentées. Mais ça ne l’empêche pas de l’imaginer, à genoux. Pense à autre chose colt, sors-toi cette image de la tête. C’est ce qu’il veut. Attiser ton désir pour mieux te laisser en plan, douloureusement serer dans ton jean. La bouche tordue dans une moue érotique, il tend sa mains vers la joue du russe. Du pouce, il caresse sa lèvre inférieure. C’est presque tendre, doux, mais ce n’est qu’un jeu. Qui finira avec la plus grosse érection ? Comme des gosses, ils s’enlisent dans un désir mutuel de gagner. Mais qui joue avec le feu finit par se bruler les ailes non ?  mais lequel ? colt ? loukàs ? Sans s’en soucier il reprend, ironique. « Alors dit moi, quesque tu caches loukàs ? Tu as toujours été aussi tactile dans ta jeunesse ou justement tu étais juste en manque de câlin et depuis t’essaye d’y remédier en trainant des hanches un peu partout ? »  
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeLun 19 Mai 2014 - 14:09


Ses quelques billets ne m'impressionnaient pas car j'étais certain que je gagnais mieux ma vie que lui. Il n'avait même pas regardé leur montant et lorsqu'il les traîna jusqu'à mon torse, je ne pus que sourire. D'une façon détournée, son comportement pouvait refléter une réalité bien plus cruelle. Colt était-il obligé de payer pour avoir un semblant de vie sociale, même dans un bar ? J'attrapais donc ses putains de billets sans pour autant les accepter. Je les retenais simplement, serrant les poings à chacune de ses paroles. Il était blessant. Il cherchait ma faille, ma faiblesse. Ne comprenait-il pas que j'étais déjà dans cette situation et que je m'en sortais grâce à des répliques vindicatives et blessantes ? Chaque fois qu'il me traitait de pute, de catin, j'en étais meurtri car j'aspirais à ne pas être qu'un vulgaire gigolo. A ses yeux, je l'étais. Je le savais et je ne le tolérais pas, surtout ici car au club, je pouvais être n'importe qui du moment que le client payé. Dans ce bar, être traité comme une pute me mettait en colère. Je tentais de reprendre la main, de ne pas être faible devant lui. Je ne voulais pas lui montrer qu'il était la faille qu'il recherchait ardemment. Je lui rendais ses piques, parfois bien plus crus et méchants. Mais ce n'était que ma seule défense alors j'en profitais puisque le jeune Andersen s'était ouvert et m'avait informé de sa relation compliquée avec sa défunte mère alcoolique. Je prenais les cartes qu'il me donnait pour les ressortir au bon moment. Là où ça ferait le plus mal. Cependant, le garde du corps n'était pas encore prêt à baisser les bras et m'en prendre à sa mère semblait l'avoir stimulé. « Tu veux à boire ? Tu te lèves le cul, et tu vas te le chercher. Il n’y a pas marqué pigeon sur mon front ! » J'étais presque choqué de sa réaction. Je jetais un regard sur lui, ne m'attardant pas vraiment dans ses yeux. Puis je baissais mon visage, observant ces billets, quand une idée me traversa l'esprit. Colt ne voulait pas se bouger, j'irais au bar et paierais avec son argent. Un porte monnaie sur pattes, ça le définissait très bien. « De quoi t'as peur Romanov ? Que je trouve une faille dans ton comportement de salaud ? Que je vois en toi quelque chose d’autre qu’une misérable catin ? Ne rêves pas, si j’ai engagé la conversation c’est parce que TU me l'a demandé. C’est toi qui a hurlé au scandale quand j’ai osé te juger sans te ‘connaitre’ d’après toi, et maintenant tu t’enfermes dans ton mutisme comme un enfant de trois ans qu’on aurait privé de sucette. » Le tonnerre résonna une nouvelle fois. Je serrais les poings, froissant les billets du connard qui me servait de compagnon. Quel abrutis ! Quel connard ! Je me demandais pourquoi j'étais resté, pourquoi je n'étais pas parti après cette gifle amplement mérité. Colt n'était pas un homme bon. Je ne l'étais pas non plus mais la question n'était pas là. Il était peut-être mon client mais je ne lui faisais pas confiance. Je ne faisais confiance à personne. Alors quand il me rabaissait, quand il s'amusait à me traiter de tous les noms, je m'énervais. Il me rendait fou. Et mon pouvoir se manifestait. Je levais les yeux au ciel quand une nouvelle éclair résonna.

« Alors dit moi, qu'est-ce que tu caches Loukàs ? Tu as toujours été aussi tactile dans ta jeunesse ou justement tu étais juste en manque de câlin et depuis t’essayes d’y remédier en trainant des hanches un peu partout ? » Le regard noir, je le posais sur mon voisin de table et le giflais encore une fois. Oui, ça me détendait et mon pouvoir se calmait. J'usais donc de ma haine et de ma colère envers Colt pour garder le contrôle. Je repensais alors à son pouce sur ma lèvre, celui qu'il avait laissé glissé avant de m'insulter encore une fois. Je soupirais, fermant les yeux quelques secondes avant de le revoir devant moi. J'étais lasse de me battre avec lui. J'avais juste besoin d'un verre. « Je gagne ma vie en trémoussant mon cul devant des inconnus... Et alors, ça ne t'as jamais déplu !? » Je poussais alors la table, décidé à sortir d'ici. J'étais coincé depuis le début sur la banquette entre le mur et Colt. J'avais besoin d'air pour me prendre un verre. Le trentenaire me gênait et, connaissant ses désirs, j'avais envie de le tenter plus qu'il ne le faudrait. J'adorais jouer avec lui, il partait toujours au quart de tour. Avec un léger sourire narquois sur le visage, j'enjambais les cuisses du garde du corps et déposais mes mains sur son torse. Pensant peut-être que je ne faisais que passer, je terminais par m'installer à califourchon sur ses jambes. Toujours souriant, je commençais un léger mouvement de bassin et venais mordre le lobe de son oreille tout en caressant son torse finement sculpté avec mes mains. « Excuses-moi... Je traîne encore des hanches. » Un ricanement et je m'éloignais en donnant un coup de main sur la tête de ma victime. Il me regardait sûrement partir, alors je finis par me donner une tape sur la fesse droite en me dirigeant vers le bar.

Je revenais rapidement. Avec un seul verre, bien évidement. Contrairement à tout à l'heure, je ne m'installais pas sur la banquette et préférais une chaise en face de Colt. Je posais mon verre sur la table et y déposais également la monnaie. « Merci pour le verre. C'est très généreux de ta part d'entretenir les besoins d'un stripteaseur en dehors du club. Saches cependant que ça ne t'avancera à rien. Tu paieras toujours la même somme. » Je bus une première gorgée de mon nouveau cocktail, provoquant le jeune Andersen du regard. « Mes services ne sont pas négociables. Et surtout pas pour un mec comme toi. » Croyait-il qu'avec ses beaux yeux, je me jetterais à ses pieds pour le supplier ou mieux encore me mettre à genoux pour assouvir ses pulsions. Attrapant le pique avec les deux olives plongé dans mon verre, je le portais à mes lèvres pour en manger la première. Je la croquais. Sensuellement. Je voulais le rendre fou. Tout comme il le faisait pour moi. « Tu voulais boire quelque chose peut-être ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeVen 23 Mai 2014 - 2:37

Walkin' trought the night of your mind
Colt Andersen & Loukàs Romanov
Une nouvelle fois, une main s’abat contre sa joue meurtrie. Celle-ci se remet à chauffer, c’est dur, mais il ne se laisse pas démonter, avec violence il encercle le poignet du russe et le tord un peu vers la gauche. « Encore une seule gifle et ce sera mon tour de te frapper. » Ses doigts s’encastrent dans sa peau, écrasent ses os jusqu’à qu’une grimace déforme les traits de son vis-à-vis. Peu importe sa souffrance, sa peine, peu importe son métier, ses provocations. Puis finalement, il le relâche, certain que son message serait passé. Son voisin lâche un soupir, et ses yeux se ferment une brève seconde. Peut-être va-t-il réussi à le blesser ? « Je gagne ma vie en trémoussant mon cul devant des inconnus... Et alors, ça ne t'as jamais déplu !? » Il ne prend même pas la peine de répondre, pourquoi le devrait-il ? Il ne ferait que perdre du temps à se répéter encore et encore. Les pieds de la chaise raclent durement le sol sous son impulsion. Il semble décider. Décider à s’en aller, quitter cette banquette, quitter la maigre distance présente entre leur corps d’homme. Malgré lui, ça lui retourne le cœur. il lui semble même qu’un Loukas danse à cet instant même sur son muscle, il le piétine, l’écrase, jusqu’à qu’il ne reste plus sauf une bouillie informe et ensanglantée. Perdu dans ses pensées, il ne remarque pas le sourire de Loukas, et pourtant…narquois, teinté d’une perversion malsaine, le jeune danseur enjambe ses cuisses sans qu’il n’est le temps de relever la tête. Ses mains, elles, ne restent pas sans rien faire, elles se posent sur son torse, contre son tee-shirt sombre. Il sent leurs chaleurs sur sa peau, elle l’inonde peu à peu. Elle lèche sa chair, s’immisce en elle, et encercle son cœur. D’un geste expert le bassin posé sur ses cuisses se met à bouger, avant, arrière, avant arrière, comme un avant-gout d’une baise prochaine, une tentation exquise qui envoie valser sa tête en arrière. Sa bouche s’ouvre, et se referme comme s’il étouffait, et un instant il se dit qu’il aimerait bien mourir comme ça, sous le corps de Loukas, son sexe contre le sien, sa bouche occupée à mordiller son lobe, et ses mains elles se baladent sur son buste finement sculpté. « Excuses-moi... Je traîne encore des hanches. » Il expulse un rire crispé avant d’apposer ses doigts sur les hanches du russe. Il les caresse, épouses ses courbes tentatrices et vénales. « Là, tu peux les trainer quand tu veux. » D’un geste vague il désigne son entre jambes. Sauf que ça ne dure qu’un court instant, une minute et pouf, le corps musclé se retire de ses cuisses, une baffe cueille l’arrière de sa tête. Ça remet ses idées au clair, les purifie. Un brin provocateur, la main de Loukas heurte sa fesse droite dans un geste explicite. Espèce de vil tentateur, de monstre au corps de rêve, de démon a la carcasse de mannequin. Il revient une minute plus tard. Il en a presque compté les secondes. Sa main porte un verre, unique le cristal. Contrairement à tout à l’heure, le danseur s’installe face à lui, il le regard, distrait. Des pièces de monnaie teinte sur la table, ça écorche les oreilles, déchire le silence, ça l’extirpe de ses pensées érotiques. Les sourcils froncés au-dessus de ses yeux, il fixe les piécettes disposées sur la table, et brutalement ça fait tilt dans son cerveau. La catin a utilisé son argent, les vulgaires billets qu’il avait coincés sous ses doigts. Et ça le fait sourire. Presque autant que leur hautain que le russe aborde. « Merci pour le verre. C'est très généreux de ta part d'entretenir les besoins d'un stripteaseur en dehors du club. Saches cependant que ça ne t'avancera à rien. Tu paieras toujours la même somme. » Il le provoque du regard, les lèvres plongées dans son cocktail. Il le jauge, comme s’il s’attendait à une réaction épic, une colère, mais le hunter se contente de hausser nonchalamment les épaules, peu concerné. « J’en ai rien à foutre de l’argent, mon compte en banque en est rempli, et quelque misérables dollars glissés à une pute ne peut rien n’y changer. Mais si ça t’amuse de penser que tu vas me ruiner, vas-y je t’en prie Romanov te gêne pas. » Las, il pose le bout de son index sur la monnaie, il raye la table, écorche le bois laqué. Il ne prend même pas la peine de le regarder, il fixe ledit doigt courir sur la table. « Mes services ne sont pas négociables. Et surtout pas pour un mec comme toi. » Brusque, il relève la tête. Sa nuque gémis sous  la brutalité du mouvement, elle grimace douloureux, et d’un geste distrait il y appose ses doigts pour la masser. «Un mec comme moi ? Tu entends quoi par-là ? » Il ne peut s’empêcher de poser la question, de formuler la pensée fugace qui entrave son cerveau, alors même qu’il connait la réponse. Loukàs, le connard prétentieux lui crachera sans doute un à un ses prétendus défauts, des insultes recherchées, mais ça lui importe peu, son avis ne compte pas. Il s’en fout du comment il le voit, comment au travers de ses yeux d’un bleu océan mer il le perçoit lui, le chasseur amouraché de la prostitué au masculin, du russe aguicheur au cœur aussi salace et perfide que son corps. Pensait-il réussir à le blesser ? À ébranler sa fierté ? Qu’il ne rêve pas. Son père, cet homme brusque, l’avait élève a la dur, à la chasseur, récitant chaque jour chacune de ses faiblesses, jusqu’à qu’il ne se révolte et n’envoie valser son poing contre sa joue. Ce fut la première fois que son père eut l’air fier de lui, comme charmé par l’élan de violence. Il avait réussi à faire de ses faiblesses une force, de son cœur une muraille impénétrable et inébranlable. Il l’avait brisé, bousillé, pour le reconstruire, plus fort, plus monstrueux, à son image. Comme son grand-père l’avait fait avec lui, il n’avait fait que reproduire ce qu’on lui avait fait subir, ce qui lui avait permis de survivre aussi longtemps. Peut-être par amour qui sait ? Vicieux, le russe attrape le pique plongé dans son verre, il l’amène à sa bouche et en croque sensuellement le fruit. Du bout des lèvres, il s’amuse à déchainer le flot brulant de désir qui flotte sournoisement dans ses veines. Il le ravive d’un coup de croc, le ranime d’un coup de langue. C’est sensuel, maitrisé, comme un geste mille et une fois répété. Une action lente, usée jusqu’à la corde, comme un réflexe pour l’enflammer lui aussi. « Tu voulais boire quelque chose peut-être ? » D’un geste maitrisé il enlace la main innocemment postée devant ses lèvres, le pique surmonté de l’olive entre les doigts. Il tire un peu, l’approche avec lenteur, les yeux plongés dans ceux de son vis-à-vis. Du bout des lèvres, il trace un sillon de baiser sensuel sur le poignet rougi par sa poigne, remonte jusqu’à ses doigts et entrave le fruit entre ses dents. Celles-ci se plantent dans la chair verte, et du bout de la langue, il recueille le jus qui s’élance sur ses lippes. C’est indécent comment elle se glisse hors de sa bouche pour parcourir sa bouche. Elle se traine, se faufile sur sa peau, avant de s’introduire à nouveau dans sa bouche. « Boire quelque chose ? » Sa voix rauque, ses yeux flambant de désir, il penche la tête sur le côté. Un sourire craquèle ses lèvres, il se fait joueur, pervers.   « Ce que je veux n’est pas…disponible pour le moment. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitimeSam 24 Mai 2014 - 17:11


« Encore une seule gifle et ce sera mon tour de te frapper. » Il ne me faisait pas peur. Colt ne m'impressionnait pas. Pas en cet instant en tout cas. Je ne rétorquais rien. Il ne le méritait pas et ça donnerait de l'importance à sa réplique. Chose que je ne devais pas faire. Il n'était rien. Rien d'important pour moi. J'essayais de m'en convaincre mais c'était difficile car Colt était difficilement oubliable. Il était mon client récurrent, celui qui payait toujours me voir et uniquement moi. Il était le plus fidèle de tous, le plus acharné et surtout le plus jaloux et possessif d'entre eux. Je lui appartenais parce qu'il me payait. Je l'acceptais au club car j'étais le serviteur de ces messieurs. Mais ici, dans ce bar, je ne tolérais pas d'être traiter comme une vulgaire pute qui se trémoussait devant des inconnus. Alors j'en jouais, accentuant ces commentaires pour qu'il comprenne que je n'étais pas uniquement cette personne qu'il croyait que j'étais. Mon métier ne faisait pas l'homme que j'étais. J'étais avant tout un artiste peintre mais ça le jeune Andersen n'en avait rien à foutre. Le principal résidait dans le fait que je me trémoussais pour lui. « Là, tu peux les trainer quand tu veux. » Je ne le regardais même pas et partais en direction du bar, me donnant une légère tape sur les fesses. Provocation. Et je revenais presque aussitôt en m'installant cette fois-ci en face de lui sur une chaise. « J’en ai rien à foutre de l’argent, mon compte en banque en est rempli, et quelque misérables dollars glissés à une pute ne peut rien n’y changer. Mais si ça t’amuse de penser que tu vas me ruiner, vas-y je t’en prie Romanov te gêne pas. » Romanov... Mon nom résonnait encore dans mes oreilles alors que je lui balançais sa monnaie et qu'il la récupérait. Je ne mâchais jamais mes mots et Colt ne se laissait jamais marcher sur les pieds. Nous étions deux cons l'un en face de l'autre, prêt à tout pour avoir le dernier mot. « Un mec comme moi ? Tu entends quoi par-là ? » Je ne répondis rien. Un sourire en coin et un regard provocateur suffiraient. Je n'avais pas besoin de m'étaler sur ma réponse. Colt la connaissait sans doute.

Je buvais alors une gorgée de mon cocktail, appréciant chacune d'entre elles puisque j'en profitais grâce à la générosité de mon voisin de table. Il s'était fais avoir et j'en riais encore mais, par fierté, je lui avais quand même rendu la monnaie. Je ne voulais pas être entretenu par un type comme lui. Un verre suffisait. Pour le reste, je me débrouillais bien tout seul. « Boire quelque chose ? Ce que je veux n’est pas…disponible pour le moment. » Je croque alors dans la deuxième olive, fixant le ton joueur de Colt. Je voulais paraître indifférent à ces mots. Je désirais être fort, inébranlable et c'est bien ce que j'essayais de lui faire comprendre en mangeant simplement cette olive lourde de sens. Pourtant, la réalité était tout autre. Il existait depuis toujours cette attirance physique entre nous. Celle qui faisait que j'étais dans tous mes états quand le garde du corps était avec moi. Celle qui me rendait faible et vulnérable devant lui. Et je ne pouvais décidément pas craquer comme ça. Colt me prenait pour sa catin et je détestais cette réputation. J'étais sa chose, sa pute, son divertissement. Il ne me méritait pas et surtout je me haïrais pour avoir succombé à cette vile tentation. Les connards ne sont pas fais pour être ensemble. Je ne cessais de me le répéter afin d'oublier cette pulsion qui me poussait vers lui et qui m'affaiblissait. Mon téléphone vibra, m'extirpant d'une contemplation que j'aurais dû arrêter bien plus tôt. Je le sortis de la poche de mon pantalon. Ce n'était qu'un vulgaire sms futile. « Je dois y aller. » C'était la pire excuse au monde mais le timing était parfait. « Un client m'attend. » Continuais-je. Je lui mentais, inventais des clients fictifs pour que sa jalousie et sa possessivité ressortent. Je jouais au con et j'adorais ça ! Je terminais alors mon verre cul sec et me levais de ma chaise. Je déposais mes yeux dans les siens. Ils étaient envoutant, presque hypnotisant. Intérieurement, je n'avais qu'une envie. L'embrasser. Mais je me retenais. Faiblesse ou non, je résistais car bien que son visage soit des plus angéliques et charmant avec sa barbe naissante, le reste était méprisant et détestable. « Au déplaisir... » Lui lançais-je sur un ton sec et froid. « Et si l'envie me prend encore de te gifler, je n'hésiterai pas. Tu ne me fais pas peur, Colt. Et t'as beau me menacer, ça ne fonctionne pas. » Je passais ma main le long de sa joue le griffant légèrement vers la fin. Je m'apprêtais à partir, à quitter ce bar, à le quitter lui définitivement. Mais finalement, je me penchais vers son visage. Les yeux dans les yeux, je sentais son souffle contre mon visage et je louchais sur ses lèvres. J'attrapais son menton avec une certaine brutalité comme je l'avais déjà fais et l'embrassais fougueusement en relâchant mon emprise. Il ne comprendrait certainement pas mon geste, moi-même ignorant pourquoi je le faisais. Je me reculais, mordant sa lèvre inférieur, avant de réellement tourner les talons et m'en aller sans ajouter un mot. Je sortais du bar, les pensées en ébullition et je marchais dans les rues de Radcliff en ne pensant qu'à une chose. Colt.


TOPIC TERMINE
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: « don't call my name » (colt a.)   « don't call my name » (colt a.) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

« don't call my name » (colt a.)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» CORALEEN || Certains disent que nous avons besoin d'amour pour survivre alors que la seule véritable chose dont nous ayons besoin .. c'est l'oxygène.
» (09). LAST CALL FOR SIN.
» you can call me "V".
» SIDOINE • So would you call my name if I try my best?
» ► who you gonna call ? (ch)
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE HUNTED :: passer le temps :: version deux :: Rps :: rps terminés-
Sauter vers: