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 Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)

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Jedikiah Grimwood
Jedikiah Grimwood

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MessageSujet: Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)   Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin) Icon_minitimeSam 4 Juin 2016 - 12:03

Despertar, Bella Durmiente !
Caitlin & Alejandro



Je déteste le concept d’être surveillé. Epié. Il faut bien que je m’y fasse, parce que c’est logique que ce soit le cas, parce que ça va durer, mais malgré tout, je déteste le concept de surveiller mes gestes, de penser à chaque seconde qu’il ne faut pas trop faire de faux pas, qu’il faut… même si la seule chose que j’aie à cacher, c’est l’aversion plus qu’énorme que j’ai pour les mutants, rien que ça. Mal il parait que c’est déjà pas mal à cacher, surtout lorsqu’on considère la boule de nerfs que je suis. Et la colère que je peux dégager. Je suis sur les nerfs, clairement, lorsque je dégringole les marches de min immeuble, lorsque j’enfile la veste d’agent de sécurité de la mairie. Je ne sais même pas pourquoi ni comment j’ai fait pour passer entre les mailles du filet qui s’est abattu sur la plupart des Hunters qui traînaient parmi mes collègues et les employés engagés sous Thaddeus. Même ce trouffion d’Anderson n’est pas passé au travers, pas que ça me dérange mais ça veut tout dire.

Je travaille de nuit, maintenant. Pour plus facilement bouger en journée, pour plus facilement recevoir de nuit les messages qu’on peut me faire parvenir. Pour être le plus disponible possible. Pour éviter de dormir, enfin. Je n’ai jamais eu du mal à dormir mais… mais… dès que je ferme les yeux, je vois Cait’, dès que j’autorise mon cerveau à se poser, son absence explose dans ma poitrine comme une grenade dégoupillée que je garderais bêtement dans les mains. Ma casquette, stupide casquette, s’écrase sur ma tête, je me cale sur un fauteuil à l’entrée de la mairie, pour mieux m’installer et entamer les huit heures de veille que j’ai devant moi. Huit heures où l’hyperactif que je suis va violemment se faire chier mais huit heures de moins avant de démarrer une nouvelle journée. Et de pouvoir aller la voir, allongée dans son putain de lit, pâle comme un cadavre et immobile comme… comme un cadavre aussi. Je me passe une main sur le visage en baillant ouvertement. Pour mieux me changer les idées. Il faut que j’arrête de penser à elle. Vraiment. Il faut que je me concentre sur… je sors mon flingue, pour en ausculter la moindre parcelle, souffler et en chasser la poussière. Parabellum, toujours. Mon petit bijou. Le meilleur. Même mon jericho, plus discret, je n’y suis pas attaché comme ça. En même temps… je me lève pour déjà me dégourdir les jambes, l’arme tournant dans mes doigts avec la maîtrise de celui qui sait ce qu’il fait. Cette nuit promet d’être interminable. Je ne suis pas allé la voir depuis bien une semaine maintenant, m’interdisant de franchir la limite de l’hôpital, m’interdisant de renouer avec elle et son silence, avec elle et son absence, m’interdisant d’admettre que non seulement elle me manque, mais qu’en plus, juste pour la voir ouvrir les yeux, j’accepterais n’importe quoi. Une connerie, à mon avis. Une connerie que cette addiction que j’ai pu développer pour elle, sans raison aucune. Une connerie qui me bouffe, qui me ronge, qui… je souffle. En me dégourdissant les jambes. On est une demi-douzaine dans le bâtiment, deux à l’entrée, deux qui patrouillent, deux qui dorment devant les caméras de vidéo surveillance. Et mon acolyte est un nouveau, certainement un pro mutant. Ce qui fait que la nuit va être encore plus longue que les précédentes. Et qu’en plus, il faut que je fasse semblant d’être d’accord avec son baratin, si jamais il fait partie de Uprising lui aussi, ce petit con.

Je déteste ça. Je déteste le concept d’être surveillé. Et pourtant… L’heure défile sur ma montre, dans une lente succession de cliquètement. Tic. Tac. Tic. Tac. Le soleil se lève, ma nuit s’achève mais lorsque je passe dans les vestiaires déposer mes affaires et surtout ranger mon arme de service, j’en viens à me demander comment elle a fait pour passer aussi vite. Parce que brutalement, l’indécision fourmille dans mes veines lorsque je sors à l’air libre. Aller à l’hôpital, céder à la tentation, me retenir encore une fois et rentrer chez moi pour mieux rassembler sur papier ce que je sais d’Uprising maintenant ? Mon inconscient décide de lui-même et je me retrouve devant l’hôpital, dans l’hôpital, à son étage sans même m’en rendre compte. Je déglutis. On dirait presque qu’elle dort. Mon souffle dépose de la buée sur la vitre, je prends le temps de la regarder avant de faire demi-tour. Je suis certainement surveillé, même si elle est déjà mêlée à tout ça, je… « Oh et puis merde… » Elle est déjà un peu mêlée à ça. Et puisque de toute manière, c’est son agression qui m’a fait rejoindre Uprising, même si ce n’est pas exactement pour les mêmes raisons que celles que j’ai avancées, et bien… je tire une chaise, j’attrape sa main. Comme tous les matins depuis son agression, comme tous les matins… moins une semaine. Mes lèvres rencontrent ses doigts, je remets une de ses mèches en place, dégage son visage sans oser aller plus loin. Je suis ridicule. Je marmonne dans ma langue maternelle, sans gommer mon accent des rues, sans esquiver l’argot aussi inarticulé qu’incompréhensible qui fait de mon espagnol une langue à part entière et distincte du vrai espagnol. Au moins, si un connard nous écoute, il ne pourra comprendre que des mots choisis. « Te amo. Te amo Cait’, maldición. Si te beso, te despiertas, como el otro gran ramera, la Bella Durmiente? » Je marmonne. Je grommelle. Je me lève d’un bond. Je n’aurai pas du venir, vraiment. « ¿Por qué no abrir los ojos? Ouvre tes putains d’yeux, bordel, tu n’as pas le droit de rester comme ça, compris ? » Je pose la poignée sur la porte. « Je reviendrai pas tant que tu ne te seras pas réveillée, Cait’. Voilà, tu l’as cherché. J’en ai marre. » C’est en mensonge, bien sûr. Mais… de toute manière, elle ne m’entend pas. Et c’est bien ça, le problème.

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MessageSujet: Re: Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)   Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin) Icon_minitimeJeu 9 Juin 2016 - 22:50



❝Despertar, Bella Durmiente❞
Alejandro & Caitlin
Bip… Bip… Bip… Ce son me semble trop lointain, trop indistinct pour que j’en comprenne réellement la source. D’autres bip plus ou moins réguliers se font entendre, sans jamais s’arrêter, puis il y avait eu des voix sourdes, dont les mots restaient incompréhensibles. Ma respiration s’agite, quelques mouvements légers, à peine perceptibles de mes doigts, de mon visage, et puis la lumière m’avait éblouie, fulgurante alors que j’entrouve les yeux. Le monde que je distingue n’est que lueurs et formes étranges pour mon esprit embrumé, car embrumée je le suis à cet instant, totalement perdue et épuisée. J’ai la douloureuse sensation de flotter sur un drapé de nuages cotonneux et de ne plus avoir deux neurones connectés, ma bouche me semble sèche et ma gorge n’en parlons pas, j’ai l’impression de sortir d’une cuite monumentale ou d’un bad trip carabiné. L’espace d’un instant, je panique alors que le monde devient plus net, je ne sais pas où je suis, mais une chose est certaine, je ne suis pas chez moi, ni chez Velasquez. Une femme s’approche de moi et pose sa main sur mon épaule, un sourire doux aux lèvres. Ses mots, je ne les comprends pas, en revanche ce qui me saute aux yeux, c’est cette brûlure fulgurante qui irradie ma peau. Je souffre et elle doit le voir car immédiatement, elle se recule et je grimace. Si je n’étais pas aussi vaseuse, je lui aurai certainement mis ma main à la figure, mais je suis incapable de bouger, comme si mon corps ne répondait plus aux sollicitations. Et puis c’est qui cette femme ? Et je suis où et d’ailleurs qu’est-ce que je fous là, et pourquoi je suis si groggy ! « Calmez-vous Mademoizelle, prenez votre temps. » Elle est drôle celle-là, j’dois être passée sous un rouleau compresseur, je ne vois que cette solution. Pendant que je cherche à me souvenir, l’infirmière continue de me parler tout en s’assurant que je vais bien et moi je n’ai envie que d’une seule chose… Qu’elle la ferme, je suis épuisée, je veux juste dormir et les autres toubibs qui viennent me parler de miracle, de coma… Je referme les yeux, qu’on me foute la paix, bon dieu !

*~~~*

Cela fait bien trois ou quatre jours que la belle avait émergé de ce coma, et si aujourd’hui elle reprenait du poil de la bête doucement, les deux premiers jours avaient été complexes… Groggy du soir au matin, cet état de somnolence l’exaspérait au plus haut point, et toutes ces attentions particulières à son égard l’oppressaient plus que de raison. « Caitlin, soyez raisonnable ! Je suis là pour vous aider pas pour vous ennuyer ! Laissez-moi au moins-vous accompagner ! » La jeune femme avait pesté, dévisageant l’aide-soignante qui tentait tant bien que mal de l’accompagner jusqu’à la salle de bain. « Lâchez-moi, j’ai plus besoin qu’on me tienne la main ! » Ses jambes étaient pourtant cotonneuses, et honnêtement si l’aide-soignante ne l’avait pas retenue, elle se serait écroulée et elle haïssait cet état de faiblesse, mais elle détestait encore plus l’idée qu’on puisse la seconder dans un acte aussi basique. Une fois seule, Caitlin s’était laissé tomber, ravie de trouver de quoi se poser tant les vertiges l’assommaient. Depuis son réveil, il lui semblait que son hypersensibilité s’était intensifiée et soudainement le contact d’Alej s’était immédiatement fait ressentir. L’Homme a besoin de contact humain, et c’est lorsqu’il en est privé que le manque se fait le plus cruel… Non sans difficulté, Caitlin s’était passé de l’eau sur le visage, chacun de ses gestes lui demandant plus d’efforts que le précédent, la rendant plus nerveuse encore. « Regarde-toi, tu fais d’la peine ! » Une ombre qu’elle méprisait et c’était rageuse qu’elle avait balancé son poing dans le miroir, le brisant au passage avant de se retrouver au sol. Alerté par le bruit, on l’avait aidée à retourner jusqu’à son lit, les soutiens la torturant un peu plus à chaque pas. « Dégagez… tous ! Foutez-moi la paix ! » Loin d’être des plus agréables, c’était sans la moindre once de gratitude qu’elle les avait envoyés balader, épuisée, le poing égratigné, elle se laisserait soigner plus tard, mais pour le moment, elle voulait rester seule.

La jeune femme avait fini par s’assoupir après avoir douillé durant les soins de sa main. Durant la nuit, on était venu vérifier ses constantes trop régulièrement, mais épuisée comme elle était, Line n’avait eu aucun mal à replonger à chaque fois. Ce qui l’avait réveillée au petite matin n’avait rien d’un bip ou autre acte désagréable, quoique le réveil avait été tout autant brutal. Non c’était une voix familière et surtout une langue qui ne lui était pas maternelle, mais pourtant elle-aussi familière, même si à son grand damn, elle n’en comprenait pas les rouages. La jeune femme avait ouvert les yeux, éblouie pendant un court instant, elle avait vite remarqué Alej qui pestait contre elle. Étrangement, cela n’avait pas manqué de la faire sourire, amusée de le voir si « désemparé » et rageur. Dans un petit effort, elle s’était redressée un, mais encore endormie, elle avait en réalité à peine bougé. « Tu te la joues sentimental Velasquez ?! » Eh oui Velasquez, je suis vivante, surprise ! « Et puis tu l’sais… J’ai pas d’ordre à recevoir de toi… » Retourne-toi Velasquez, que j’vois ton visage surpris ! « Ca fait quatre jours, Velasquez… Quatre putains de jours que j’dois supporter ces putains de mur et le personnel qui est aux p’tits soins… » Et bordel où tu étais ! Malgré ses mots et une certaine rancœur, le voir ici comblait un manque qu’elle avait subi depuis l’instant où elle avait compris qu’il avait sûrement tourné la page.

© Pando


Dernière édition par Caitlin Bates le Mer 6 Juil 2016 - 21:09, édité 1 fois
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Jedikiah Grimwood
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MessageSujet: Re: Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)   Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin) Icon_minitimeDim 12 Juin 2016 - 11:44

Despertar, Bella Durmiente !
Caitlin & Alejandro



Je sais que j’ai un bon nombre de défauts. Et en plus, je les assume totalement avec cette désinvolture qui caractérise aussi bien les débiles que les je-m’en-foutiste et j’ai l’honneur d’appartenir à ces deux catégories. Et de ne pas avoir de problème particulier avec ça. En même temps, jamais je n’aurai la prétention de vouloir me faire passer pour un intello, un mec bien voire un mec honorable ; autant tenter de faire enfiler un costard à un porc : ce serait aussi ridicule que du gâchis pour le costard, et de l’inconfort pour le porc. Et puis bon, hein, voilà : ce sera totalement pathétique comme tentative. Donc je sais que j’ai un bon nombre de défauts à commencer par celui d’être un foutu connard, une enflure, malhonnête avec ça, grossier, égocentrique, orgueilleux et j’en passe. Et en plus, je suis d’un pessimisme à faire pleurer les pierres, d’une impulsivité à déclencher trois guerres mondiales dans l’heure, lorsque je suis de bonne humeur, et d’une violence à me faire crever avant de fêter mes quarante ans. Je sais que j’ai un bon nombre de défauts. Mais là, je sais aussi que je serais capable de tenter de tous les arranger, les corriger, juste pour qu’elle ouvre ses putain d’yeux. Parce que je perds patience, mes doigts serrés dans les siens, je perds patience, mes yeux rivés sur son visage presque innocent alors qu’elle dort. Je perds patience, lorsque face à mon espagnol inarticulé et râpeux, elle persiste à ne pas réagir. Je perds patience et pire que ça, je perds totalement espoir. Et mon calme. D’un bond je suis debout, d’un bond j’abandonne l’espagnol pour faire une transition aussi brutale qu’imparfaite vers l’anglais toujours autant teinté de mon accent colombien. Allez, putain, Cait’, réveille-toi !

J’ai besoin d’elle, c’est aussi évident qu’insupportable. Et infiltrer Uprising est autant une connerie qu’une évidence, mais cette tension sur mes épaules qui refuse de disparaître à la seule idée de côtoyer tous les jours des mutants et leurs pouvoirs corrosifs ravivent autant la douleur qui parcourt ma cicatrice que les vestiges de ma vaccination. J’ai besoin d’elle et je compense ce manque dans un afflux constant d’adrénaline en côtoyant des grenades proches de l’explosion qui ne me feront certainement aucun quartier lorsqu’ils découvriront non seulement que je suis loin d’être honnête mais qu’en plus je les déteste avec violence. J’ai besoin d’elle, ma colère n’est que le reflet de… Je n’aurais pas dû venir ici. Et je me gêne pas pour lui dire, je ne me gêne pas pour tenter de le lui faire comprendre dans un chantage qui n’a d’utilité que de me forcer à me détendre un peu. Sans succès. Je suis une boule de nerfs, je suis une boule de nerfs depuis qu’elle a été attaquée et même avant ça, j’étais déjà une boule de nerfs. Et ma main crispée sur la poignée… un mouvement dans mon dos, surréaliste. « Tu te la joues sentimental Velasquez ?! » Je sursaute, me crispe bien davantage, oublie un instant de respirer. Tétanisé, paralysé, je suis trop… surpris, perdu, partagé pour faire un seul mouvement autre que celui de me crisper. Et de me crisper encore. Tous mes muscles sont contractés, mon cœur bat de manière erratique, j’arrive presque à croire à l’hallucination. « Et puis tu l’sais… J’ai pas d’ordre à recevoir de toi… Ca fait quatre jours, Velasquez… Quatre putains de jours que j’dois supporter ces putains de mur et le personnel qui est aux p’tits soins… » Le charme est rompu, je fais immédiatement volte face. Elle est en train de se foutre de ma tronche, là, c’est bien ça ?

Je reste dos à la porte, incapable de faire un pas dans sa direction sans prendre le risque soit de la frapper, soit de me ridiculiser en tombant réellement dans le sentimental. Alors je préfère m’énerver de loin. « Quatre jours ? Quatre putain de jours et tu râles ? » Ils reviennent vite les réflexes, ils reviennent très vite. Parler me débloquer, je hausse le ton, je m’agite, mes mains parlent pour moi. « Plus d’un mois, merde, plus d’un putain de mois que tu fais ta princesse, alors tes quatre jours, tu peux te les foutre là où je pense, parce que c’est rien en comparaison avec ce que j’ai vécu ! » Mon index finit par me désigner, la stupeur de la voir réveiller se cristallise en colère alors que je n’ai qu’une envie, la prendre dans mes bras, l’embrasser, la… je croise les bras sur ma poitrine pour masquer mes tremblements. « Tu es réveillée depuis longtemps ? » Quatre jours. « Enfin, oui, quatre jours j’ai compris mais là, aujourd’hui ? » Est-ce qu’elle a entendu mes conneries ? « Tu te sens bien ? »

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MessageSujet: Re: Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)   Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin) Icon_minitimeSam 25 Juin 2016 - 12:40



❝Despertar, Bella Durmiente❞
Alejandro & Caitlin
Nul doute, le personnel se rappellerait certainement de son passage. Depuis son réveil, la belle était exécrable au possible. Caitlin détestait par-dessus tout l’idée d’être assistée dans des actes de la vie quotidienne. Elle n’était nullement impotente, alors leur bienveillance, ils pouvaient tous se la garder, et leurs bons conseils également. Après tout, cela ne faisait que quatre petits jours qu’elle subissait tout ça et déjà, elle souhaitait retrouver sa liberté. A cela, il fallait ajouter la non-présence d’Alej… Oh bien sûr, elle ne s’était pas attendue à ce qu’il la veille vingt quatre heure sur vingt quatre, d’autant que d’après ce qu’elle avait pu comprendre, Caitlin était restée durant près d’un mois dans le coma, mais ne pas avoir la moindre attention ou signe de vie depuis son réveil avait eu le don de la mettre en boule. Ajoutait à cela également l’impossibilité de contact sans retenir un gémissement de douleur et vous comprendrez aisément la nécessité pour elle de ne serait-ce que de se prendre la tête avec ce bougre de Velasquez.

Alors quand le son de sa « douce » voix avait résonné à ses oreilles, Caitlin n’avait pu s’empêcher d’émerger, son accent avait presque manqué de la faire frissonner, c’est pour dire à quel point elle s’était entichée de sa présence. Lorsqu’elle avait desserré les lèvres pour lui parler de sa voix encore endormie, elle avait souri en voyant sa réaction. Il ne s’attendait visiblement pas à l’entendre, et dès lors qu’il lui fait face, c’est un sourire amusé qui habille ses lèvres. « Quatre jours ? Quatre putain de jours et tu râles ? » Toi aussi tu m'as manqué Alej ! Sans mot dire, la jeune femme le voyait monter en tension, elle pouvait presque voir ses muscles se contracter. « Plus d’un mois, merde, plus d’un putain de mois que tu fais ta princesse, alors tes quatre jours, tu peux te les foutre là où je pense, parce que c’est rien en comparaison avec ce que j’ai vécu ! » Il avait visiblement mal vécu tout ça, ce qu’elle pouvait comprendre, elle aurait très certainement été dingue s’il avait été à sa place. Un mois à subir le doute, l’angoisse, l’impuissance… elle serait devenue cinglée dans sa situation. « Tu es réveillée depuis longtemps ? Enfin, oui, quatre jours j’ai compris mais là, aujourd’hui ? Tu te sens bien ? » L’Australienne n’avait pas tout de suite répliqué, histoire de temporiser la colère, peut-être aussi car elle venait de se réveiller et qu’il lui fallait quelques secondes de plus pour retrouver ses vieux réflexes. « Assez longtemps pour savoir que ton espagnol est toujours un véritable charabia sans nom ! Et… Que tu n’es pas très doué en chantage affectif. » Elle le charriait, juste pour le mettre un peu plus en boule, juste pour avoir le plaisir de l’entendre. Si elle avait pu se lever sans peine, et si sa fierté ne lui criait pas de faire la forte tête, Caitlin aurait pris un malin plaisir à aller saisir ses lèvres alors qu’il s’énervait contre elle. « Comme si on avait passé mon corps sous un rouleau compresseur… mais je pourrais toujours te coller une raclée sans problème n’en doute pas. » C’était un bon résumé de son état actuel, il lui faudrait une sacrée dose d’entrainement pour retrouver l’ensemble de ses facultés, mais elle comptait bien récupérer pour obtenir réparation. « Tu sais ce qui m’est arrivé ? J’veux dire… Tu sais qui est responsable ?!  » Il lui avait fallu un temps pour se rappeler, comprendre que les mutants étaient responsables de sa chute et de son état. Tentant de se redresser un peu mieux, la jeune femme cachait les brûlures provoquées par les frottements sur sa peau, pestant néanmoins contre elle-même. « Où tu étais pendant ces quatre jours ?! » Elle ne lui dirait rien, par fierté, mais cette dernière phrase transpirait le manque qu’elle avait pu ressentir et la douleur ainsi que la colère que ce manque viscéral engendrait. Qu’est-ce que tu mijotes Velasquez…



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Dernière édition par Caitlin Bates le Mer 6 Juil 2016 - 21:09, édité 1 fois
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Jedikiah Grimwood
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MessageSujet: Re: Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)   Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin) Icon_minitimeDim 3 Juil 2016 - 13:03

Despertar, Bella Durmiente !
Caitlin & Alejandro



Je ne sais plus trop quoi penser. Déjà que de base, je ne suis pas le mec le plus doué pour ça, mais en l’occurrence… je frôle le plantage complet. Toute ma vie, depuis ma fugue et même sûrement avant, j’ai été un égoïste des plus complets. Et je le suis encore. Alors cette inquiétude surnaturelle qui m’a foutu les nerfs en pelote, cette angoisse constante, cette terreur qui me poursuit depuis que Cait s’est retrouvée dans le coma… C’est nouveau pour moi, clairement. Je n’ai jamais, avant ça, jamais été inquiet pour qui que ce soit d’autre que ma pomme et ça m’allait parfaitement comme ça. Et si ça avait pu rester comme ça, aussi, j’aurais pas craché dessus. Et je ne cracherais toujours pas dessus. Je ne sais plus quoi penser, et comme d’habitude : quand je ne pense pas… j’explose. Sa voix m’électrise, ses reproches me foutent des claques, ma colère s’impose au même niveau que mon soulagement et je les exprime tous les deux de la même manière : par une agitation incontrôlée, par une agressivité débridée et une lutte intérieure entre cette envie de la prendre dans mes bras et ce besoin que j’ai de l’accuser et de la garder au loin. Quatre jours, putain, c’est rien comparé à moi. moi, moi et toujours moi. Quatre jours, c’est vraiment rien comparé à un mois. Je serre les dents, je me force à croiser mes bras sur ma poitrine pour mieux contenir mes tremblements. Et j’essaye, aussi, de retrouver un volume de voix normal lorsque je reprends. Quand je parle, je sais que je donne l’impression de cracher mes mots comme des insultes mais c’est juste ma façon de parler et de contenir, difficilement, cette tempête qui hurle à mes tempes et cet incendie qui consume mes muscles. Depuis combien de temps est-ce qu’elle est réveillée, au juste, depuis combien de temps qu’est ce qu’elle se fout de ma gueule et entend mes geignements ? Et, d’ailleurs, est-ce qu’elle va bien ? Mon inquiétude est palpable dans ma colère, je les déteste toutes les deux pour trahir à quel point elle m’a démoli lorsqu’elle m’a échappé. Je la fixe, sans cligner des yeux, sans détourner le regard. Comme pour insister de manière muette et la mettre au défi de me mentir. « Assez longtemps pour savoir que ton espagnol est toujours un véritable charabia sans nom ! Et… Que tu n’es pas très doué en chantage affectif. » Une flopée d’insultes argotiques et hispaniques se décrochent de ma mâchoire pourtant toujours serrées. « Comme si on avait passé mon corps sous un rouleau compresseur… mais je pourrais toujours te coller une raclée sans problème n’en doute pas. » Un rictus de dédain surgit entre mes lèvres, éloquent quant à la crédibilité de ses propos. Et le rictus se transforme bien malgré moi en sourire. Parce que c’est elle. Pleinement elle. Que je la retrouve dans son attitude, qu’à première vue, seul son corps a été blessé. Je ricane un « Tu n’as jamais pu me foutre la moindre raclée, Bates, alors rêve pas trop non plus » en faisant un pas dans sa direction, avant de tirer une chaise et de m’y asseoir, à l’envers, accoudé au dossier. « Tu sais ce qui m’est arrivé ? J’veux dire… Tu sais qui est responsable ?! » La crispation qui me démolit les muscles doit être visible, mon regard qui se noircit davantage et mon visage qui se durcit, plus qu’expressifs. Si je sais qui est responsable ? j’ai envie de cracher ce que je sais, autrement dit des putain de mutants mais c’est tellement limité comme informations que je préfère me la boucler. Un mouvement, elle se redresse et moi aussi, instantanément. Avant de me forcer à détendre mes muscles. Encore. Je suis sur les nerfs, tellement sur les nerfs… « Où tu étais pendant ces quatre jours ?! » … et sa question n’arrange rien. « Dans un bordel. » je réplique instantanément. Par réflexe. Et aussi parce qu’il est bien évidement hors de question que je lui dise la vérité. Il n’y a que mon sourire, incontrôlable, parce que je suis tout simplement heureux de la voir réveillée, malgré tout ce que je peux dire, qui décrédibilise totalement mon attitude.

J’hésite à tendre la main pour saisir la sienne. « T’as quand même pas cru que j’allais dormir ici pour attendre que tu daignes te réveiller, hein ? J’ai une vie, hein, moi. » Même si en toute honnêteté, je me suis rendu compte il y a peu que ma vie, c’est elle. Ou du moins qu’elle et ma vie sont intrinsèquement liées. C’est ridicule. « Et non, je ne sais pas encore qui sont les responsables. Mais je vais les retrouver, je te le jure. Je vais les retrouver et… » Pas besoin que je termine ma phrase, mon silence veut tout dire. Surtout l’informulable. « D’ailleurs si tu te souviens de quoique ce soit… » Je suis là. J’avance la chaise pour la rapprocher du lit, le dossier s’élevant toujours entre elle et moi. Et cette fois, je cède, mes doigts s’entrelacent aux siens. « Tu m’as fait peur. » Qu’elle ne s’attende pas à ce que je me répète.

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MessageSujet: Re: Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)   Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin) Icon_minitimeMar 12 Juil 2016 - 19:39



❝Despertar, Bella Durmiente❞
Alejandro & Caitlin
Fidèle à elle-même, caractérielle au possible – même si sur ce plan, Alej n’avait absolument aucun mal à la dominer, on est d’accord, il détient la palme de la mauvaise foi et du caractère le plus merdique qui soit ! – la jeune femme avait piqué sa virilité… Avait trouvé bon de lui balancer quelques reproches uniquement parce qu’elle avait besoin de le titiller, de le voir râler… Même si ce comportement avait le don de la faire bondir à chaque fois un peu plus. Parce qu’un Velasquez qui ne part pas en vrille au moins une fois en sa compagnie, c’est un Velasquez qui va mal et ça c’était inenvisageable ! En le voyant s’agiter, prêt à lui bondir à la gorge s’il le fallait, une part d’elle-même voulait continuer à le titiller, quand l’autre voulait le faire taire et cesser ce combat. Elle n’avait d’ailleurs pas manqué de sourire en lui avouant qu’elle avait émergé alors qu’il lui disait des mots d’amour dans sa langue natale. Qu’il se rassure néanmoins, la barrière de la langue et la somnolence associée ne lui avait pas permis de distinguer grand-chose de son baragouinage, mais visiblement… Il n’appréciait pas vraiment la chose car son attitude avait tout de la cocotte-minute prête à exploser car la soupape était restée trop longtemps bloquée ! Il bouillait, elle le deviner aisément aux tremblements qu’il tentait tant bien que mal de dissimuler, à sa mâchoire crispée et sa façon de pester contre elle dans un argot des rues. Caitlin le connaissait assez pour décoder les non-dits, elle savait que sous ses airs bourrus, il avait dû s’inquiéter pour elle et qu’il s’inquiétait sûrement toujours un peu.

« Tu n’as jamais pu me foutre la moindre raclée, Bates, alors rêve pas trop non plus » Il s'était mis à sourire, la provocant à son tour avant de finalement céder du terrain en se rapprochant d'elle. Elle avait donc souri à son tour, amusée par sa remarque et loin de se vexer pour si peu. Constater que leurs relations étaient toujours les mêmes l'avait rassurée... Imaginez un peu le choc si en un mois de coma, elle avait retrouvé un amant mielleux et aux petits soins pour elle ?! L'horreur ! "Si ça peut t'rassurer de croire ça ! " Elle avait ensuite chercher des explications, pour combler les brèches de sa mémoire, sans succès tant le sujet semblait sensible. D'un sens... elle préférait, s'il n'avait pas réussi à retrouver les ordures qui l'avait mise dans cet état, elle avait une chance de les retrouver elle-même ! «Dans un bordel. » La jalousie avait dû marquer ses traits l'espace d'un instant, même si elle savait qu'il était sûrement en train de lui mentir juste pour cacher ses véritables actions. Le simple fait de l'imaginer dans les bras d'une autre ou plus, allez savoir, la rendait malade. C'était con pourtant, ils n'étaient pas mariés, pas vraiment ensemble, même si liés de façon plus qu'évidente ! "T'as rien trouvé de mieux ?! " Aucune nana assez follement désespérée pour te satisfaire ? Elle était amère, acerbe même et ses mots avaient claqué l'air, transpirant de jalousie et elle se détestait pour ressentir ce genre d'émotion.

« T’as quand même pas cru que j’allais dormir ici pour attendre que tu daignes te réveiller, hein ? J’ai une vie, hein, moi. » Toujours cette distance qui se voulait à la fois salvatrice et pourtant si piquante entre eux, il restait à l'écart et par imitation et crainte de faiblir, elle en faisait de même... Connerie de fierté. "Une vie qui devait être mortellement moins palpitante sans moi, avoue-le ! " Sans moi pour te coller aux basques et te faire des reproches, sans mes râleries et mes coups de gueule. «Et non, je ne sais pas encore qui sont les responsables. Mais je vais les retrouver, je te le jure. Je vais les retrouver et… » Un silence qu'elle n'avait pas eu de mal à comprendre, sa haine viendrait rapidement nourrir ses actes d'ici quelques jours. «D’ailleurs si tu te souviens de quoique ce soit… » Elle avait acquiescé, s'autorisant à sourire alors qu'il daignait enfin à briser cette distance qu'il avait imposée en s'éloignant. Caitlin avait soudainement l'impression d'être une ado, son cœur s'était affolé, soudainement prise d'une angoisse stupide dès lors qu'elle l'avait vu tendre la main. Depuis son réveil, son hypersensibilité était plus intense encore, plus douloureuse voire presque insupportable, alors il y avait fort à parier que même le contact d'Alejandro lui serait insupportable. Son corps entier s'était crispé, anticipant déjà le feu qui brûlerait ses tissus dès lors qu'il poserait la main sur elle, mais comme à chaque fois, c'était une caresse qui avait effleurée sa main à son grand soulagement. Instinctivement, elle avait resserré cette étreinte, profitant allégrement du geste, il avait dû voir son état de tension s'amoindrir. «Tu m’as fait peur. » Le palpitant qui s'agite, elle avait beau jouer les dures, elle n'en restait pas moins entichée de ce grand benêt et le voir baisser sa garde avait quelque chose de touchant aussi elle s'était retenue de le lui faire remarquer pour éviter un éloignement brutal. "On se débarrasse pas de moi aussi facilement, j'pensais que tu l'savais depuis le temps ! " Dans un besoin presque viscéral, Caitlin avait pris sur elle de se redresser, cachant à peine une grimace tant ses muscles étaient encore douloureux et courbaturés, pour venir attraper ses lèvres. Pas forcément une longue étreinte, juste assez pour briser la glace et faire elle-aussi un pas vers lui. « Tu m’as manqué. » Autant l’admettre, même si ça serait certainement la seule marque d’affection qu’elle laisserait transparaitre, histoire de ne pas passer pour l’une de ces nunuches sentimentales ! Néanmoins, elle avait gardé ses doigts contre les siens, profitant de ce contact non douloureux. « J’me rappelle pas de tout… Juste quelques p’tits détails. Ces fils de putes m’attendaient… » Elle l’avait mauvaise, blessée dans sa fierté, dans son orgueil d’avoir été battue si aisément, même si pour le coup ces enfoirés avaient l’avantage avec leur satané génome. « Il devait y avoir au moins un électro… et une pompe énergie… » En essayant de se rappeler sa chute, les sensations lui revenaient en mémoire… Elle s’était sentie se vider de toute vie, et puis plus rien, comme si son esprit avait été court-circuité en un claquement de doigts. Cait’ avait soupiré d’agacement, c’était stupide, et sa colère refaisait surface. « Je t’interdis de les tuer Alej’… » Non, non elle n’était nullement prise d’altruisme et d’amour soudain envers ces enfoirés, bien au contraire même ! « Je veux leur faire la peau moi-même… Tu as des pistes ?! » Et quand je dis leur faire la peau c’est leur faire endurer les pires souffrances quitte à butter leur famille avant s’il le faut ! La tension s’accumulait, la belle saturait de l’atmosphère de l’hôpital, saturait de cet état de faiblesse. Elle voulait retrouver ses réflexes, ses habitudes, son chez elle. « Faut que je sorte d’ici… Ils vont me rendre cinglée !!! ». Pitié ramène-moi chez moi !



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Jedikiah Grimwood
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MessageSujet: Re: Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)   Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin) Icon_minitimeDim 17 Juil 2016 - 22:10

Despertar, Bella Durmiente !
Caitlin & Alejandro



"Si ça peut t'rassurer de croire ça ! " Elle m’arrache un sourire, et un « Va t’faire foutre » qui veut tout dire. Ca fait du bien, putain, ça fait du bien de la retrouver. Entière. Je sais que rien n’est acquis, enfin j’imagine, mais… mais au moins, elle est toujours aussi chiante et ça me va parfaitement. Je tire la chaise pour m’y asseoir à l’envers, coudes posés sur le dossier. SI je peux lui dire qui est le responsable ? Un filet de sueur glacée dégringole mon dos, crispe mon visage dans un rictus d’agacement éloquent. Non, bien sûr que non je n’en sais rien. Qu’est ce qu’elle croit ? Que j’ai la science infuse ? Je cherche, je cherche tous les jours, mais j’ai les mains et les pieds liés par ces stupides mutants qui s’obstinent, à juste titre, à ne pas me répondre. Et où est ce que j’étais ? En train de jouer avec ces stupides mutants, justement. Ma réponse reste coincée entre mes dents, remplacée instinctivement par une autre, bien moins crédible, bien plus pratique. Dans un bordel, bien sûr. Et cette distorsion de son visage n’a pas de prix, même si elle ne dure qu’une fraction de seconde, affermissant sur ma gueule un sourire moqueur. Prise sur le fait, Cait’, prise sur le fait. "T'as rien trouvé de mieux ?! " J’hausse un sourcil, appuyant cette fois mon menton sur mes bras croisés. Je ne la quitte pas du regard, incapable de ne pas la dévorer des yeux, incapable de ciller de peur qu’elle se volatilise entre temps. « C’était ce qui se rapprochait le plus de toi » Mes yeux disent ce que je ne peux pas dire à haute voix. Son comportement, sa voix acerbe dans laquelle elle tente d’injecter de la moquerie, tout ça pue la jalousie et je la respire à plein nez, juste par principe, juste pour me rendre compte que si son coma m’a tué, au moins, mon absence à son réveil a fait pire. Ou presque. Et ça, ça n’a pas de prix.

Où est ce que j’étais ? Pas là, parce que je n’avais rien à faire dans sa chambre, à camper. Elle ne croit quand même pas que ma vie ne tourne qu’autour d’elle, j’espère, sinon elle va être déçue du voyage. "Une vie qui devait être mortellement moins palpitante sans moi, avoue-le ! " « C’est toi qui étais mortellement moins palpitante, t’étonnes pas que je sois allé voir ailleurs du coup. » Comme si je ne pouvais pas aller voir ailleurs. Comme si j’étais capable d’aller voir ailleurs. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’y a eu qu’elle dans ma vie, ou peu s’en faut. Elle et quelques aventures d’un soir. Mais elle, uniquement elle. Constamment elle. Inconsciemment, je sais que justement, ma vie ne tourne qu’autour de cette blonde, là, devant moi, et plus encore depuis la mort de ma petite sœur. Mais entre le savoir et l’admettre, il y a un gouffre que je ne suis pas prêt de sortir. Déjà que lui faire comprendre dans un regard, lorsque je lui promets dans un silence éloquent de mettre en pièces ceux qui lui ont fait ça, que je mourrais pour elle, ça pique, mais verbaliser cette tempête de colère et de panique qui hurle en moi depuis que je l’ai vue étendue dans ces draps… mes doigts enserrent les siens, finalement, dans un contact que je cherche depuis qu’elle m’a craché dessus qu’elle était réveillée. Un contact qui m’électrise, un contact qui me fait vivre, revivre, qui m’a manqué, encore plus que sa voix. Elle m’a fait peur, putain. Plus que jamais. Et je ne me répèterais pas, même si mon regard et mes lèvres le disent en silence, le disent, le redisent, le lui hurlent bien malgré moi. "On se débarrasse pas de moi aussi facilement, j'pensais que tu l'savais depuis le temps ! " Je commence à répliquer quelque chose mais elle me rend muet de la meilleure façon qu’il soit, dans un contact doux qui ne nous est pas familier le moins du monde mais qui est conditionné par cette grimace de douleur qui contracte ses muscles. « Tu m’as manqué. » Oh merde. J’ai l’impression de sentir battre mon cœur au bout de mes doigts, entrelacés dans les siens. « J’me rappelle pas de tout… Juste quelques p’tits détails. Ces fils de putes m’attendaient… Il devait y avoir au moins un électro… et une pompe énergie… » Mon regard se durcit à la mention des deux putain de dégénérés. Ma main se resserre, aussi, autour de ses doigts et de son poignet, comme pour l’empêcher de m’échapper une nouvelle fois. « Les petits fils de pute ». C’est tout ce que j’arrive à articuler, les yeux toujours rivés sur elle, perdus dans les siens. « Je t’interdis de les tuer Alej’… » « Quoi ? » « Je veux leur faire la peau moi-même… Tu as des pistes ?! » « Je préfère ça… » Et comment que je préfère ça. Même s’il est hors de question qu’elle s’approche du moindre mutant dans les mois à venir, du moindre gus qui pourrait être armé. Hors de question qu’elle sorte de cette chambre d’hôpital. Et s’il faut que je l’enveloppe dans du papier bulle pour la protéger, et bien je le ferai, et plutôt deux fois qu’une. Pas que je n’aie pas confiance en ses capacités, c’est moi qui l’aie formée, je sais exactement ce qu’elle vaut, c’est juste que je ne veux plus courir le moindre risque. « Faut que je sorte d’ici… Ils vont me rendre cinglée !!! » Non. Hors de question. Je me lève, sans lâcher sa main, j’envoie balader la chaise d’un coup de pied pour l’écarter du lit, avec toute la délicatesse qui me caractérise, pour mieux m’asseoir, cette fois, sur le bord du matelas, au plus proche d’elle. « Tu resteras là autant de temps que nécessaire. Et on va les chasser, je te le promets. » Je l’embrasse. Avec force. Passion. Insistance. Et possessivité. « On va les traquer, à l’ancienne, les éliminer un par un et si on ne les trouve pas, on s’occupera de leurs familles de dégénérées, je te le promets. » J’imagine qu’on a vu mieux, comme déclaration d’amour, mais il ne faut pas en demander trop à un Velasquez. Et encore moins à moi. Mes lèvres s’emparent des siennes, une nouvelle fois. « J’ai des pistes, j’attends de voir si elles se confirment. J’ai déjà commencé la traque. Mais pour ça, faut que tu restes en sécurité, ici. Et que tu te reposes. » Je suis sérieux. Immensément sérieux. Et je m’attends presque à me prendre au mieux une claque, au pire, un coup de genou dans les parties, malgré son état. Parce que je ne suis pas con au point de croire qu’elle va me dire oui Alej, bien sûr Alej.

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MessageSujet: Re: Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)   Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin) Icon_minitimeJeu 21 Juil 2016 - 20:10



❝Despertar, Bella Durmiente❞
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« Va t’faire foutre » Le genre de mots doux qu’ils échangeaient à longueur de journée et qui lui avait manqué en quelques jours. Il pouvait se rassurer, psychologiquement parlant, elle restait la même, par contre s’il s’attendait à la retrouver en pleine mesure de ses capacités physiques, il risquait d’être déçu du voyage et quelque part, c’est ce qu’elle détestait le plus depuis son réveil : sa faiblesse et sa perte de mobilité. On lui avait affirmé qu’elle retrouverait ses capacités et sa forme avec le temps, mais loin d’être patiente, elle voulait rebondir sur ses pattes dans l’instant et repartir en chasse. Non cette histoire ne l’avait pas refroidie, au contraire… Plus les jours passaient, plus elle prenait conscience de sa fragilité et plus elle avait des envies de meurtre ! Et ses envies de meurtre ne faisaient que s’intensifier en l’imaginant auprès de ses pétasses. « C’était ce qui se rapprochait le plus de toi » Alors à son tour, c’était un magnifique « Va t’faire foutre ! » qui avait passé ses lèvres alors qu’elle tentait de ne pas trop montrer sa jalousie. Oh si elle l’avait pu, elle lui aurait mis son poing dans la figure pour l’avoir assimilée à une prostituée, mais la distance était trop importante encore pour qu’elle ne s’épuise pas. Mais elle se vengerait lorsqu’il ne s’y attendrait pas, qu’il garde ça dans un coin de son esprit.

« C’est toi qui étais mortellement moins palpitante, t’étonnes pas que je sois allé voir ailleurs du coup. » « J’étais p’tet pas assez motivée pour revenir ! » C’est faux, mais sur ce coup, c’est donnant donnant ! Son contact avait eu le don de l’apaiser, faisant taire ses craintes quant à la possibilité que son agression l’ait rendue plus sensible encore. Elle avait fait une croix sur pas mal de choses depuis sa vaccination, mais honnêtement, elle n’était pas prête à tirer un trait sur Alej’ même si elle ne l’admettait que difficilement. Alors oui, lorsqu’il lui avait pris la main, sa fréquence cardiaque avait du s’envoler pour ralentir quelques secondes plus tard. Il s’était de nouveau emballé de colère lorsqu’elle avait évoqué ses souvenirs de l’attaque. Cherchant dans ses souvenirs, Caitlin avait essayé de se remémorer plus encore, ses sensations, des odeurs, des détails qui permettraient de les retrouver plus facilement, mais tout était trop flou. Elle n’était même pas certaine de les reconnaitre si elle se retrouvait face à eux, mais elle ne lâcherait rien tant qu’ils seraient en vie. Et pour ça, il fallait qu’elle sorte, qu’elle retrouve ses habitudes, qu’elle s’entraine de nouveau pour retrouver celle qu’elle était avant et non plus cette ombre qu’elle détestait. La réaction d’Alej l’avait pour le moins surprise, tant elle ne s’attendait pas à une réaction aussi épidermique ! La chaise volait et il s’était retrouvé au plus près, enfonçant un peu le matelas. « Tu resteras là autant de temps que nécessaire. Et on va les chasser, je te le promets. » Pardon ?! Il ne lui avait même pas laissé le temps de répliquer que déjà il l’embrassait, manquant de la faire chavirer, tant ses lèvres lui avaient manqué, tout comme cette passion et cette brutalité dont ils pouvaient faire preuve souvent. « On va les traquer, à l’ancienne, les éliminer un par un et si on ne les trouve pas, on s’occupera de leurs familles de dégénérées, je te le promets. » Ah mais elle y comptait bien, là n’était pas le souci… Le souci c’était sa volonté de la laisser ici encore et encore. Elle comprenait, et si la colère ne commençait pas à monter en elle, Caitlin aurait certainement souri devant cette déclaration. Surtout qu’il l’embrassait de nouveau, faisant s’affoler le monitoring… Saleté de machine, un vrai détecteur de mensonges. « J’ai des pistes, j’attends de voir si elles se confirment. J’ai déjà commencé la traque. Mais pour ça, faut que tu restes en sécurité, ici. Et que tu te reposes. » Elle l’avait laissé finir, sentant qu’elle était sur le point d’exploser… « Me reposer ?! T’es sérieux Alej’… Me reposer ?! » Elle montait en pression, le repoussant par un coup dans l’épaule loin de la force dont elle pouvait faire preuve en temps normal. « Putain mais tu crois sérieusement que j’vais attendre ici bien sagement pendant que tu les traques ?! » Puisant dans ses forces, niant les douleurs qui l’habitaient, elle s’était redressée, arrachant sans la moindre délicatesse les fils et les perfusions qui la liaient à ce lit, affichant ainsi un tracé plat et un bip caractéristique long et continu sur le monitoring. « J’ai pas besoin de me reposer, je vais très bien… Et avec ou sans ton accord je reste pas ici ! » Elle était déjà debout, le monde tanguait sous ses pieds, des étoiles dansaient déjà devant ses yeux. Elle pouvait le faire, les trouver et leur faire la peau un par un ! « J’suis pas… » Inconsciemment, elle longeait les murs, les meubles, n’importe quoi pour se rattraper, ses jambes étaient cotonneuses, elle vacillait, mais par fierté, elle tenait bon. « Va t’faire foutre Alej… j’suis pas… » Une petite chose fragile, un oiseau tombé du nid. Sa vision se fit moins nette et elle avait fini au sol, tremblante d’épuisement comme si elle avait passé des heures à taper dans un sac de frappe, ou couru des kilomètres sans s’arrêter. Caitlin n’avait qu’une envie hurler de rage face à ce qu’elle était à l’instant présent. « Je suis pas cette fille Alej’… C’est pas moi ça ! » J'suis pas cette ombre-là. Elle se trouvait pathétique et vulnérable, là au sol, quelques traces de sang à l’endroit où ses perfusions se trouvaient plus tôt, sans force, juste sa fierté qui en prenait un sale coup. Et le pire c’est qu’avec ses conneries, elle aurait sûrement alerté tout l’étage.

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Jedikiah Grimwood
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MessageSujet: Re: Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)   Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin) Icon_minitimeLun 25 Juil 2016 - 20:50

Despertar, Bella Durmiente !
Caitlin & Alejandro



« Va t’faire foutre ! » Mes lèvres ne peuvent que sourire en réponse à ça. Oui, allons nous faire foudre tous les deux. Si j’avais encore des doutes, j’ai maintenant la certitude qu’elle est restée la même, qu’elle n’a pas changé d’un pouce au moins sur ce plan là. Et ça, ça rassure juste tellement que je ne sais plus quoi en penser. Alors autant se contenter de continuer la joute verbale, autant continuer à se cracher dessus tout ce qu’on est incapable de se dire normalement, tout ce qu’on est incapable d’admettre, tout ce que je suis incapable d’admettre.

Alors non, ce n’est pas ma vie qui a été moins palpitante, c’est la sienne et puis voilà. « J’étais p’tet pas assez motivée pour revenir ! » Je réagis au quart de tour. « Paaardon ? » J’ai beau savoir qu’elle plaisante, j’ai beau savoir qu’elle ne cherche qu’à me faire réagir, je suis incapable de rester stoïque voilà tout. Et si elle manque à nous un jour de motivation, je m’occuperai sur personnellement de lui en redonner à coup de poing sur dans la gueule. Et de baisers. Et… je serre les dents, prends mon inspiration. « Ça veut dire que tu es motivée maintenant ? » Et merde, dit à voix haute ça sonne plus comme un soulagement que comme une agression…

Je cède, je me rapproche, je renoue un contact en enlaçant ses doigts de mes mains bourrues de sniper et surtout de vandale. Et un aveu. Putain, un aveu que je ne referai pas de sitôt. Elle m’a manqué. Et je lui ai manqué. Et, bordel, ceux qui lui ont fait ça vont nous le payer, et au prix le plus fort ils n’ont aucun souci à se faire sur ce plan là. Ma terreur refait surface, ma terreur à l’idée que le cauchemar recommence, la chaise dégage sous un coup de pied et je me rapproche d’elle, toujours plus, pour diminuer encore la distance entre nous, pour serrer encore plus ses doigts entre les miens et l’empêcher et disparaître une nouvelle fois. Vengeance hurlent ma colère et mon impulsivité, vengeance hurlent mes yeux et crachent mes lèvres, même lorsque je l’embrasse. Surtout lorsque je l’embrasse.

Elle, sortir d’ici ? Oh non, ma jolie, il n’en est pas question. Je ne pourrai pas être efficace s’il faut que j’angoisse pour sa sécurité. Déjà qu’angoisser de la sorte est tout nouveau pour moi alors… des promesses, je lui en fais. Je l’embrasse même pour mieux sceller ce contrat qui lui vend mon âme, ou ce qu’il en reste. Les traquer à l’ancienne, les chasser, s’en occuper un par un, lentement, minutieusement, méticuleusement même pour ne rien laisser au hasard, c’est ce que je compte faire, avec la violence d’une bête et l’obstination d’un Velasquez. On va le faire, et on est un concept et surtout un con puisque ce on c’est moi et seulement moi. Elle, elle va se reposer. Et ce n’est même pas négociable. Sa colère ne m’échappe pas, c’est la même que la mienne. Nous sommes deux boules de nerf, l’un comme l’autre, deux grenades dégoupillées. Qui s’apprêtent à exploser. Et qui exploser brutalement dans le cas de Cait’. « Me reposer ?! T’es sérieux Alej’… Me reposer ?! » Son coup d’épaule à la force d’un chaton, je lui fais la grâce de reculer en la foudroyant du regard. [color=firebrick] « Parfaitement. »[/i] je siffle même entre mes dents. « Putain mais tu crois sérieusement que j’vais attendre ici bien sagement pendant que tu les traques ?! » Sa colère se heurte à la mienne alors que je bondis sur mes pieds. Une fraction de seconde avant elle. « Exactement ! … oh putain Cait’ assis toi ! » « J’ai pas besoin de me reposer, je vais très bien… Et avec ou sans ton accord je reste pas ici ! » Je la regarde, debout, farouche, resplendissante, chancelante. « J’suis pas… » « Rassis toi imbécile ! » Je la suis à distance, peu enclin pour le moment à me prendre un coup dans les parties si j’essaye de la retenir, tout en ayant des putains de rides inquiètes qui me déforment le front. « Allez bordel t’es pas sérieuse tu crois aller où là ? » « Va t’faire foutre Alej… j’suis pas… » Elle est pas quoi ? Je bondis sur elle pour la prendre dans mes bras lorsqu’elle vacille une fois de trop. Je l’enlace par derrière, posant mon menton dans son dos, la maintenant tout contre moi pour l’empêcher de s’effondrer. « Je suis pas cette fille Alej’… C’est pas moi ça ! »

Ah ça… non. Ce n’est pas elle. Clairement pas elle. C’est ce que des enfoirés ont fait d’elle. Ce n’est pas elle parce que la Cait’ que j’ai formée, elle se relevait toujours même lorsque je transformais son visage en amas de bleus pour lui faire comprendre qu’elle devait maintenir sa garde haute, même devant un nain. Je refuse de la lâcher, ceinturant son torse, maintenant ses bras comme si elle n’était qu’une petite racaille retenue par un agent de sécurité. « C’est pas toi ouais. » Je vais pas lui dire le contraire. « Mais j’en ai rien à faire parce que ça ne va pas durer, okay ? » Je l’empoigne par les épaules pour la soulever brutalement et la faire se retourner, pour mieux avancer de trois pas, la faire reculer de deux et la plaquer contre le mur le plus proche. « Écoute-moi bien, Bates. Tu ne sortiras d’ici que sous deux conditions : que les docs soient okay et que moi, je sois okay, compris ? Et lorsque tu sortiras, je te promets que tu ne seras pas cette petite chose fragile et ridicule qui s’effondre au bout de trois pas. Mais en attendant… » Je recule en la laissant sur place. « J’ai cru te perdre une fois. Hors de question que ça recommence. Donc s’il le faut, je t’enchainerai à ce lit et ça n’aura rien d’érotique. Alors en attendant, tu retournes dans ce lit, tu m’obéis et tu me laisses chasser ces salauds. Compris ? » Je ne suis pas vraiment monté en grade dans l’armée, déjà parce qu’en tant que sniper, j’étais plutôt indépendant, mais aussi parce que même si j’ai toujours su me faire respecter, je n’ai jamais su obéir et ravaler mon arrogance insolente. Mais sur le plan de l’autorité, j’ai toujours su m’imposer. Malgré ma petite taille. Et je compte vraiment me faire obéir, même si je dois lui exploser les rotules pour qu’elle reste allongée.

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MessageSujet: Re: Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)   Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin) Icon_minitimeDim 14 Aoû 2016 - 19:16



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Alejandro & Caitlin
« Ça veut dire que tu es motivée maintenant ? » Essaie de te dépêtrer de là Velasquez, j’adore particulièrement te sentir en difficulté ! “Va savoir…” La réaction du Colombien n’avait pas de prix aux yeux de la jolie blonde. Elle révélait juste sa faculté à plonger dès lors qu’elle le provoquait un minimum… Tout comme elle finalement. Incapable de rester insensible au fait qu’il ait pu aller coucher avec d’autres femmes… Ils n’étaient en rien mariés pourtant, mais si son hypersensibilité la condamnait de toute façon à l’abstinence, l’idée d’aller avec un autre ne lui avait pas vraiment effleuré l’esprit. Et cette évidence l’était d’autant plus lorsqu’il avait attrapé sa main, la bombardant de belles promesses. Alors certes, la symbolique était là… Et connaissant la façon d’être du Colombien, c’était une déclaration en bonne et due forme, mais la fierté de l’Australienne s’en trouvait presque piétinée, tandis qu’il la reléguait au second plan.

C’était remontée comme un coucou qu’elle avait bondi de son lit, arrachant tout quitte à se faire mal. Fièrement debout sur ses deux pieds, si le Colombien avait bondi lui aussi, il n’avait pas pris le risque de te trop se rapprocher et c’était certainement le plus sage à faire car elle n’était pas prête à céder si facilement. Pas alors qu’il lui proposait de rester sagement à l’arrière pendant qu’il chercherait à la venger. Déterminée, l’Australienne lui avait tenu tête durant les quelques minutes que son corps avait daigné la soutenir, son regard en disant long sur sa façon de penser. Il était hors de question qu’elle reste là à subir les attentions des médecins et infirmières toutes plus invasives les unes que les autres. « Allez bordel t’es pas sérieuse tu crois aller où là ? » Vacillant une dernière fois, ses jambes refusant de la porter plus longtemps, Caitlin s’était effondrée, rattrapée de justesse avant qu’elle ne touche lourdement le sol. Les bras d’Alejandro l’encerclant pour ne pas la lâcher. Elle, elle avait juste envie de hurler tant elle se sentait ridicule et faible, là prisonnière de ses bras dans lesquels elle se laissait fondre. Le sentir contre elle avait quelque chose de rassurant et de ressourçant pourtant ça ne l’avait pas empêchée de se débattre, tentant de le faire lâcher prise, sans succès. “Lâche-moi Alej.” Elle rageait, épuisée, blessée dans sa fierté de femme forte, et malgré les coups qu’elle pouvait lui donner, sa conviction n’était plus, ses mains se posant sur les siennes d’abord pour le frapper, puis juste pour l’empêcher de partir. « C’est pas toi ouais. Mais j’en ai rien à faire parce que ça ne va pas durer, okay ? » Caitlin s’était vue soulevée et finalement plaquée contre le mur le plus proche… Un peu plus et dans un autre contexte, elle aurait certainement attrapé ses lèvres sauvagement avant de le plaquer à son tour, mais autant être honnête dans son état, elle aurait fait une piètre amante et Alej ne manquerait pas d’aller voir ailleurs ! « Écoute-moi bien, Bates. Tu ne sortiras d’ici que sous deux conditions : que les docs soient okay et que moi, je sois okay, compris ? Et lorsque tu sortiras, je te promets que tu ne seras pas cette petite chose fragile et ridicule qui s’effondre au bout de trois pas. Mais en attendant… » Il s’était éloigné, la laissant en plan. Se prendre ce genre de mots en pleine face avait de quoi la foutre en boule et elle s’apprêtait à rétorquer avant qu’il ne reprenne. « J’ai cru te perdre une fois. Hors de question que ça recommence. Donc s’il le faut, je t’enchainerai à ce lit et ça n’aura rien d’érotique. Alors en attendant, tu retournes dans ce lit, tu m’obéis et tu me laisses chasser ces salauds. Compris ? » Sans pitié, des mots qui ne laissent pas de place aux doutes et elle le savait capable d’en arriver à cet extrême si elle se bornait à aller à contre-courant. “Dommage l’idée avait de quoi me plaire !” Elle plaisantait, mais il fallait avouer que la perspective était plus que tentante même si pour le coup, c’est lui qu’elle aurait enchaîné au lit et qu’elle aurait ‘torturé’. Pendant quelques minutes, elle l’avait défié du regard, le monde tournait toujours et le sol était instable, mais elle ne voulait céder à ce qu’il lui ordonnait. Il n’était plus son instructeur, n’était pas son père… “Tu me retiendras pas ici de force Velasquez, tu le sais !” Dès qu’elle en aurait l’occasion et qu’elle se sentirait plus en forme, elle prendrait la poudre d’escampette à n’en pas douter ! Alors oui de voir sa réaction avait de quoi la toucher, une part d’elle appréciait mais elle n’avait jamais été du genre fleur bleue.

“Mademoiselle Bates !” Le regard de l’infirmière qui était entrée se voulait moralisateur et désespéré car elle savait très bien que Caitlin lui tiendrait tête et ne lui faciliterait pas la tâche. Elle s’était approchée, prête à poser la main sur elle. “Pas la peine, je connais le chemin !” Hors de question qu’elle la touche, l’humiliation était déjà trop présente. Elle avait dévisagé Alej’, non elle ne cédait pas, il n’avait en rien gagné la guerre… Juste une bataille tout au plus. qu’il ne se réjouisse pas trop vite ! Regagnant finalement le lit, résignée, mais finalement heureuse de ne plus subir les vertiges qui lui refilaient la nausée à la longue. Une fois assise, l’infirmière lui avait fait la morale, lui rabachant encore et encore qu’elle avait besoin de repos et qu’elle ne devait pas forcer tout en lui reposant perfusion et autres fils faisant ainsi taire le bip strident continu qu’elle avait provoqué un peu plus tôt en arrachant tout. “Reposez-vous ! Et interdiction de vous lever encore sans quoi je vous sangle.” L’infirmière avait souri, elle plaisantait, mais face au rire amer et sarcastique de l’Australienne, elle avait rapidement ravalé ses petites blagues en se tournant vers Alejandro. “Si vous arrivez à la raisonner !” Un appel à l’aide clairement alors que l’infirmière déposait une nouvelle fois sa main sur son bras dans un signe de soutien. Si avant ça elle avait pu cacher la brûlure et cette décharge provoquées par le contact, la surprise de cette main l’avait juste prise de court en lui arrachant une grimace et une plainte qu’elle avait peiné à contenir. Cette putain de sensibilité allait la rendre dingue, au même titre que cette aiguille plantée dans son bras et cette pince sur le doigt qui avait tout d'une torture dont elle tentait tant bien que mal de faire abstraction. L’infirmière partie, la belle avait pesté contre elle, reportant son attention sur Alej. “Ne compte pas sur moi pour rester derrière Alej… Je veux ma vengeance…” Caitlin s’était redressée en fixant son amant. “Je veux les buter moi-même, c’est non négociable si tu veux que je reste sagement ici.” Notez l’ironie dans ses mots, elle n’était pas prête de rester ici sagement allongée. Qu’il n’essaie pas de la lui faire à l’envers ! “Et tu me dis ce que tu mijotes… J’te connais Velasquez !



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Jedikiah Grimwood
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MessageSujet: Re: Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)   Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin) Icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 14:32

Despertar, Bella Durmiente !
Caitlin & Alejandro



Je crois qu'avec Caitlin, on n'a jamais trop su comment se parler normalement. De toute manière, ce n'est ni notre genre, ni notre caractère et encore moins notre style que de faire ça… Des piques, oui, toujours. Des remarques acerbes, des agressions verbales, des insultes, des regards noirs, ça, il y en a en veux-tu, en voilà, même pas besoin de demander. Mais… mais se prendre la main, se regarder dans les yeux, avec des mots qui se perdent dans la gorge, des aveux qui écorchent les lèvres et des battements de cœur qui martèlent la poitrine comme des coups de bélier… ça me déstabilise. De la voir comme ça, de me comporter comme ça, de ne plus savoir comment faire pour empêcher mon organisme d'exploser de soulagement. Et d'inquiétude, voire de colère, lorsqu'elle se lève d'un bond de son lit en protestant contre ce que je viens de lui dire. Je suis debout moi aussi. Immobile, à la fusiller du regard, à lui intimer de se rasseoir, à vouloir la secouer pour qu'elle se rallonge. Avant de l'enlacer au premier signe de faiblesse. Je l'enlace, je la serre, je me cale derrière elle, appuie mon menton dans son dos, implacable à ma manière pour la retenir. “Lâche-moi Alej.” Non, hors de question que je la lâche. Et elle le sait : déjà qu'en temps normal, elle n'a pas le dessus sur moi, ou difficilement, mais là… elle a autant de chance de se dégager que de courir le 100 mètres en moins de temps qu'Usain Bolt. « Calme toi, Cait' » Qu'elle se calme. Ce n'est peut être pas elle, cette fille qui s'effondre, cette fille épuisée, cette fille aussi faible qu'un chaton noyé, mais ce n'est pas pour ça qu'elle va rester dans cet état plus longtemps que nécessaire. C'est ce que je lui promets, d'ailleurs. Elle ne sortira pas d'ici tant que je ne lui en aurai pas donné l'autorisation. Elle ne sortira pas d'ici tant que les docs ne lui en auront pas donné l'autorisation. Et elle ne chassera pas de mutants tant qu'on ne formera plus un duo aussi efficace qu'implacable. Le contact que je lui impose m'électrise mais je n'y pense pas. Plus. Parce que l'important, actuellement, c'est que le message passe, qu'elle le comprenne et qu'elle cesse de faire l'imbécile. Je recule. J'ai déjà cru te perdre une fois. Et j'en suis devenu fou de rage, fou de colère, fou de détresse. Alors que ce soit bien clair entre elle et moi : je suis suffisamment orgueilleux pour refuser obstinément de revivre ça. Ce n'est pas une question d'amour, c'est véritablement une question d'ego. Voilà tout. Je serre les dents, en la fixant sans ciller. Compris? Me voilà redevenu son instructeur. “Dommage l’idée avait de quoi me plaire !” Et la voilà redevenue ma subordonnée insolente qui prenait un malin plaisir à m'obéir le jour et à me rembarrer la nuit. “Tu me retiendras pas ici de force Velasquez, tu le sais !” Je lève les yeux au ciel dans un claquement de langue agacé. « Ne me défie pas là dessus, Cait... » C'est une menace, une vraie menace et j'ose espérer qu'elle s'en rend compte. Même si je sais que ça ne la retiendra pas, quitte à ce qu'elle tente de me frapper pour m'empêcher de la retenir. Tente. Je soupire en m'adossant à la chaise que j'ai envoyée valdinguer un peu plus tôt après l'avoir remise sur pied. Et tout ça pour m'empêcher de retourner au contact.

La porte s'ouvre, nous coupe dans notre silence. “Mademoiselle Bates !” Je foudroie l'infirmière qui vient d'entrer. Un « La touchez pas... »  siffle entre mes lèvres lorsque je la vois oser poser uen main sur l'épaule de Cait', qui n'est pas en reste dans un “Pas la peine, je connais le chemin !” totalement prévisible. J'écarte la chaise, m'écarte moi même pour laisser mon imbécile de blonde regagner le lit et l'infirmière faire la conversation. “Reposez-vous ! Et interdiction de vous lever encore sans quoi je vous sangle. Si vous arrivez à la raisonner !” J'hausse un sourcil. « La raisonner ? Vraiment ? On arriverait à davantage de résultat en lui explosant le crâne contre un mur pour l'endormir... » Je grommelle, sans être d'humeur à me poser comme un quelconque allié. Un grommellement qui se transforme en inquiétude au couinement de Caitlin, sans raison. « Qu'est ce que vous lui faites ? Dégagez ! » J'empoigne l'infirmière par l'épaule pour la sortir délicatement de la pièce, sans faire attention à ses protestations. « Allez me chercher un vrai médecin si vous ne savez pas ce que vous faites ! » D’un coup de pied, je claque la porte derrière elle pour m’y adosser et bloquer le passage à tout imbécile voulant nous interrompre, Cait’ et moi, une seconde fois.

Ne compte pas sur moi pour rester derrière Alej… Je veux ma vengeance…” La voix de Cait’, justement, me pousse à la regarder dans les yeux, à la regarder se redresser. Et me faire comprendre qu’elle n’est en rien d’accord avec mon point de vue sur son rétablissement. “Je veux les buter moi-même, c’est non négociable si tu veux que je reste sagement ici. Et tu me dis ce que tu mijotes… J’te connais Velasquez !” J’hausse les épaules. Lui dire ce que je mijote ? « Tu les buteras, t’en fais pas, après que je m’en sois occupé. On fera ça en… » En amoureux ? En couple ? « … ensemble. Je te le promets. » Pour ce que valent mes promesses… Je me décolle de la porte, m’approche du lit, encore. M’assois en bout, aussi, repliant une jambe pour la poser sur le lit et croiser mes bras sur mon genou. « Je ne mijote rien. » Rien, vraiment ? « Je suis juste occupé. » A risquer énormément, juste pour retrouver ses agresseurs. « Je ne risque rien. » Juste que l’on découvre que je ne suis pas un ex-mutant, que je ne suis pas un chasseur repenti, que je brûle d’écorcher vif tous les mutants que je croise. « J’ai même pas perdu mon boulot, malgré le changement de maire. Pas encore. » Je saute en bas du lit, pour venir embrasser Caitlin, cédant à la tentation. Et à l’instinct. Il ne faut pas que je reste ici, sinon elle va me poser des questions auquel il lui sera évident que je mentirai. J’te connais Velasquez. Alors tu peux devenir toute seule ce que je suis en train de faire pour toi. Je capture ses lèvres d’autorité, pose mon front sur le sien. « Je dois y aller, d’ailleurs. Mais repose-toi. Remets-toi. Et je reviens dans une semaine pour te sortir d’ici et te remettre sur pied. » Une semaine. Pas demain. Une semaine. Voire deux. Voire trois. Ce qu’il faudra pour que je m’assure de ne pas être trop suivi.

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MessageSujet: Re: Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin)   Despertar, Bella Durmiente ! (alejlin) Icon_minitimeMer 21 Sep 2016 - 22:56



❝Despertar, Bella Durmiente❞
Alejandro & Caitlin
« Calme toi, Cait' » Alej’ avait raison, elle devait se calmer si elle ne voulait pas passer des mois dans cet endroit sordide à ses yeux… Pourtant l’idée même de céder du terrain et d’accéder à sa demande lui paraissait insurmontable. Cait’ n’avait jamais été du genre à se laisser dorloter, sauf peut-être lorsqu’elle était môme, mais cette époque était révolue depuis belle lurette et aujourd’hui, il lui fallait son indépendance, chose qu’elle n’avait actuellement plus du tout… Surveillée, épiée, couvée l’Australienne n’en pouvait déjà plus alors qu’elle n’était réveillée que depuis quatre jours… Qu’est-ce que ça serait dans une semaine ou plus ?! Elle allait devenir cinglée et Alejandro le savait parfaitement ! Alors elle avait pesté, tentant de se défaire de son étreinte sans réelle conviction tandis que son contact non douloureux l’apaisait. Un paradoxe à elle toute seule ! De toute façon, face à sa force, la belle avait rapidement capitulé se laissant presque porter comme une gamine alors qu’il la plaquait au mur pour lui démontrer par A plus B qu’il aurait le dernier mot sur ce coup-là. Le message était passé, et si elle ne l’acceptait pas plus à présent que quelques minutes auparavant, l’Australienne préférait jouer profil bas, du moins en partie. « Ne me défie pas là dessus, Cait... » Sur ces mots, Caitlin avait souri, de ce genre de sourire qu’elle lui avait si souvent servi quand il l’avait formée. Non il ne la retiendrait pas ici, actuellement peut-être car elle était incapable de tenir debout plus de 5 minutes, mais dès qu’elle retrouverait ses capacités physiques, il pouvait toujours courir pour qu’elle cède à sa volonté !

C’est ce moment qu’avait choisi l’infirmière pour se manifester, la sermonnant comme une gamine, cherchant même un allier pour lui faire entendre raison. Peine perdue si vous voulez mon avis, mais qui ne tente rien n’a rien ! Sans aide, elle avait regagné son lit, à moitié soulagée de ne plus avoir à supporter son poids. « La raisonner ? Vraiment ? On arriverait à davantage de résultat en lui explosant le crâne contre un mur pour l'endormir... » « Essaie donc pour voir et c’est moi qui t’exploserais le… » La fin de sa phrase avait été mangée par sa plainte alors que cette bécasse l’avait surprise en la touchant. Quelle garce, Cait’ la maudissait, espérant que lui n’ait rien remarqué alors qu’il mettait dehors la malheureuse en la remettant à sa place… S’il savait ! Porte refermée, la jeune femme revenait à la charge, ne manquant sûrement pas de l’exaspérer au possible.

« Tu les buteras, t’en fais pas, après que je m’en sois occupé. On fera ça en… ensemble. Je te le promets. » Elle avait du mal à le croire, il lui cachait trop de choses, cela était une évidence aux yeux de la jeune femme. Et sa façon d’agir le lui criait tout autant. Sagement installée, Cait’ le dévisageait, faisant ce genre de mou douteuse qui en disait long sur le crédit qu’elle accordait à ses paroles. « Je ne mijote rien. » Pas à moi Velasquez, tu sais très bien que je ne crois pas un seul traitre mot de ce que tu m’affirmes avec véhémence. « Je suis juste occupé. » Là bizarrement, elle n’avait aucun mal à le croire… Occupé à chasser et à se foutre dans une galère pas possible ! « Je ne risque rien. » A cette réplique, la belle n’avait pu s’empêcher de lâcher un rire jaune et le regard noir qu’elle lui avait lancé l’aurait poignardé si elle en avait eu le pouvoir ! « C’est ça ! A d’autre… » Non elle le croyait pas, elle le connaissait trop bien pour savoir qu’il était en train de manigancer car si elle avait été dans son cas, elle serait déjà en train de ratisser la ville à la recherche du moindre indice ! « J’ai même pas perdu mon boulot, malgré le changement de maire. Pas encore. » Une grimace avait déformé son visage au souvenir de cette blondasse dégénérée qui siégé à la tête de la ville. Elle l’aurait presque oubliée celle-là. Par chance, Alejandro avait vite effacé cette image en l’embrassant, lui arrachant un baiser qu’elle lui avait rendu, puis un second avant de s’arrêter lui imposant un manque qui la dévorait déjà. « Je dois y aller, d’ailleurs. Mais repose-toi. Remets-toi. Et je reviens dans une semaine pour te sortir d’ici et te remettre sur pied. » Une semaine… Une semaine sans le revoir, l’idée ne lui plait pas des masses, d’autant qu’elle implique qu’elle soit coincée ici alors que lui cavale après les mutants dehors… Non l’idée ne lui plaisait pas du tout et le rictus qu’elle avait eu en disait long. « Une semaine Velasquez, c’est tout ce que je te donne ! Après je sors d’ici avec ou sans toi et je fais la peau à ses enfoirés ! »


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