i. êtes-vous originaire de radcliff ?
Radcliff est un lieu de repos que son père a choisi, avec sa mère. Loin de la ville et un endroit où ils pourront construire une autre vie, un autre monde à eux, une autre famille, surtout depuis la mort de l'aînée, vivre dans cette grande ville a pris l'allure de tristesse et souvenirs qu'on souhaite oublier. Radcliff est leur bouée de secours. Même si la ville est à huit heure cinquante sept minute de son lieu de naissance. Mais Radcliff a quelque chose d'apaisant, de calme, alors être originaire de cette ville n'aurait pas été pour lui déplaire. Cette ville a un charme qu'elle ne sait pas expliquer.

ii. avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
La notion d'Hunter est une notion abstraite, elle sait qu'ils sont là, elle sait qu'il existe, qu'ils sont réels, et que ce ne sont pas un mythe, les attaques ne sont que trop réelles, mais cela restera abstrait tant qu'elle n'aurait pas eu à faire face à l'un d'eux, elle ne sait pas ce qu'elle fera, de toute façon. De toute façon, avec son don et ses aptitudes en tir à l'arc, elle sera s'en sortir face. Elle ne se croit pas puissante ou invincible, ce sont des être humain, et ils ont leur faiblesse. Elle ne veut pas mourir bêtement à cause d'eux. C'est quelque chose qui la terrifie.

iii. utilisez-vous beaucoup votre don ?
Si on l'ajoute les entraînements incessibles de papa, elle aime l'utilisé toujours à son avantage et bon moment, donc oui, elle utilise souvent. L'avantage qu'elle a, c'est que la douleur est une chose commune à tous, et personne ne se doute que c'est elle. Sous les traits de garçons, elle utilise souvent les douleurs dans le bas ventre quand un gamin fait un réflexion désagréable, ou quand des serveurs sont aussi aimable qu'une porte de chambre, un vive douleur dans la main pour lui faire perdre le plateau, et qu'il se confonde excuse. Et si parfois, elle saigne du nez ( inconvénient qui lui vaut la question : tu prends de la coke ? ), elle assume parfaitement ce qu'elle fait.

iv. pensez-vous que les mesures mise en place par le gouvernement sont suffisante ?
Comme partout, L'Etat n'est qu'un pantin entre les mains d'un enfant. Il joue, il s'amuse, et prend des décisions sur un coup de tête, parce qu'elle trouve ça tout aussi ridicule qu'une partie de football. On se fout de leur gueule surtout, et de plus, les mesures ne sont pas assez explicites, détailler, mais elle ne dit rien, elle ne peut trop rien dire, elle a Papa et Andréa avec elle, pour la protéger, alors elle n'a pas à se plaindre, comme toujours. Mais rien ne lui fera changer la vie que le gouvernement s'amusent avec son peuple, ce sont des cobayes, et à la première rébellions, ils laisseront le sang couler, parce qu'ils ne savent faire que ça.

« J'aime pas Lys' façon, c'est un monstre ! Elle fait tout le temps mal ! Je me demande comment tu peux encore l'aimer ! » La mère regarde tristement l'enfant pas plus haut que trois mots. Depuis qu'il connait la réalité des choses, ce que sa soeur est, il ne passe pas au-dessus, les questions sont toujours là, toujours posées. Elles sont blessantes, mesquines. Ses parents se demandent toujours comment il arrive a pensé, ils savent que leur fille n'est pas un monstre, et que ce qui lui arrive n'est pas ce qu'ils voulaient, ni sa volonté. Ils l'aiment comme elle est, même si son fardeau n'est pas de créer de la neige ou des fleurs de glace. Mais elle reste elle, c'est ce qu'elle  est, il la prenne comme ça. Même si la première fois, la douleur a été fulgurante pour le peur, il a vite compris ce qu'il se passait, lui-même avec ce gène, même si lui maitrise mieux. Il a essayé du mieux qu'il peut, dans son corps et sa tête d'enfant d'expliquer ce qui lui arrive, qu'elle n'est pas comme les autres, mais que ce n'est rien, que c'est comme ça, qu'il faut faire avec, qu'elle ne doit pas changer pour les autres, que ça ira, que tout ira pour le mieux.  On est là, petite princesse, tu n'es pas seule.. Cette phrase arrache un sourire à la fillette, et saute dans les bras de son père. Comme à a chaque fois qu'il les lui sort, qu'il la rassure, parce que dans ses grands yeux trouvent souvent la peur, et la colère d'être ce qu'elle est. Son père et sa mère font de leur mieux, de leur possible pour qu'elle puisse aller de l'avant, mais il n'ont pas pris en compte la tempête Leon. Le frère ainé qui arrive à détester sa soeur de six ans. L'adolescent ne supportait plus ce petit être blond, à ses yeux elle a été une intruse, un monstre, une erreur de parcours. Personne ne sait quand la folie arrive, quand elle prend la place au lieu de la raison, on aurait pu sauver bien des vies, mais on ne peut pas. Tout comme on ne pensait pas qu'elle toucherait le fils ainé. C'est parti de rien. Papa et maman absents, des courses de Noël. Il faut bien qu'il y ai quelque chose sous le sapin, qu'il y ai des cadeaux. Si l'espoir que Noël soit une réussite, il sera bien vite partie. A deux, le grand frère pour surveiller sa petite soeur, ils se sont chamaillés, comme tout le temps, même si c'est plus méchant et pensé chez le garçon., et que la blondinette se contente de tais-toi, t'es trop méchant. Elle a perdu le contrôle, sans le vouloir, les cris de son frère l'ont de suite calmer. Dans sa voix enfantine, elle a longtemps dit pardon, je suis désolée. Pardonne-moi. Des mots, des paroles qui n'ont pas été pris en compte, surtout quand elle a vu le cannif planté vers elle. Lyssandre s'est mise à pleurer, elle ne l'a pas regardé, elle ne voulait pas le blesser, mais elle est petite, et lui grand, elle a senti la pression autour de son bras quand elle a voulu partir, il l'a forcé à la regarder. On aurait dit un petit animal tout effrayé. Elle n'a pas su contenir son génome x, et la douleur s'est répandue dans le corps de son frère, jusqu'à ce qu'elle sente une douleur effrayante de l'oeil, elle ne sait pas ce qu'il s'est passé, elle n'a plus rien contrôlé. La douleur ressentit a pris le contrôle sans qu'elle se rende compte. Encore aujourd'hui, elle dira juste qu'elle se souvient de douleur. C'est quand elle a vu de son autre oeil son frère sur le sol, immobile, qu'elle s'est mise à pleurer. Entre la douleur, et l'idée fourbe que c'est elle qui a tué son frère, elle ne veut plus être différente, elle veut être comme les autres. Le choc fut monstrueux, quand les parents sont rentrés.

Noël n'a plus jamais été Noël, et cette fête n'a plus pris place dans cette maison d'ailleurs. Lyssandre s'en ai voulu, longtemps, malgré les inlassables tentatives de ses parents pour lui faire comprendre que ce n'était pas sa faute, que de toute façon, elle a été punie, elle ne voit plus que d'un oeil. Excuse bidon qu'elle a du mal à croire, mais elle ne répond pas, du haut de ses trois pommes, elle s'enferme sur elle-même. Surtout qu'un an plus tard, ils partent ailleurs, papa n'a pas dit où. Ils s'en vont, une nouvel vie, un nouveau paradis, même si le paradis n'est pas là. Il n'existe pas, il est factice, une roue de secours qui ne tiendra pas longtemps, surtout quand les nouvelles règles sont apparues. Après avoir quitter Phénix pour  Radcliff, elle a vite compris tout l'enjeu que ça pouvait créer, et sous son oreiller, son père s'est amusé à écrire les nouvelles règles, qu'il a laissé sous l'oreiller : Ne pas dire d'où vient, ne pas montrer que tu es une fille, ne pas montrer ce que tu sais. C'est un papier qui a pris l'âge mais qui a toujours sa place sous son oreiller, elle s'est habituée, à faire paraître ce qu'elle n'est pas. Les cours de gym laissaient sur le côté par un mot de papa, ou quand c'était piscine. Les nombreuses filles embrassées dans la cours de recrée sans qu'elle puisse les repousser, des amourettes de vacances, des amis de vacances vite mis sur le côté pour passer les week-end à maitriser son don, à apprendre à tirer à l'arc. Passer des journées entières de congés à écouter papa l'aider à ne plus faire de mal autour, à ne plus blesser les autres sans le vouloir. Les week-ends à regarder maman la regarder, l'air inquiet, et le soir, partir avec papa pour des petits vols. Quitter Phénix leur a demandé trop d'argent, et ce n'est pas le boulot de chirurgien de sa femme qui aidera pour tout, alors, il a commencé les petits vols dans les maisons, l'air de rien, avant d'y entrainer sa fille, pour qu'elle puisse l'aider, en cas de pépin. Elle s'est faite à cette vie d'adrénaline , et de folie. Depuis qu'ils sont à Radcliff, son père vit dans l'illégalité, mais il faut croire que sa persuasion prédominante, et le don de sa fille a aidé à ne pas se faire prendre. Mais la mort de son fils ainé reste l'échec de sa vie, il ne s'en jamais remis, au point de ne plus vouloir d'enfant. Au point de ne plus avoir à aimer un autre être que cette boule de vie qui lui reste, quand Théa est née, dix ans plus tard, il l'a repoussée loin de lui, il ne veut plus d'enfant, et elle demandait trop, surtout quand on apprit que son quotient intellectuel ne serait pas élevé. Retard mental. C'est Leon, qui a pris soin d'elle, et qui prend toujours soin d'elle. A l'époque, du haut de ses onze ans, elle a aidé sa mère là où son père laissait tomber. Il lui a fait arrête l'école, il lui a pris des professeurs particuliers, réaction de pure jalousie envoyant son troisième quémande l'attention de Lyssandre comme si c'était sa mère. Mais l'enfant a grandi, et l'adolescence a laissé le goût des nouvelles expériences et du carpe diem. La blondinette est devenue une barbe à papa, les cheveux roses a été une pure provocation, surtout quand son père trouvait ça trop fille, trop facile à voir qui elle est. Mais elle avait l'air d'un homosexuel. Et c'est comme ça que sa vie a commencé doucement à changer. Il a fallu qu'elle tombe dans les filets de l'amour, pour prendre des risques.

Et le risque s'appelle Andrea. Prénom italien, rien de plus, rien de moins. Prénom qu'elle adore toujours autant la consonance, prénom qui lui fait encore battre le coeur. Andréa incarne l'archétype du con de service. Il ne voit les autres comme un corps à prendre, et l'humiliation reste son domaine de prédilection. La fillette a grandi, et sous airs masculins, elle n'en reste pas moins une fille. Une fille qui tombe amoureuse, une fille qui connait ses premiers émois, ses premiers amours. Mais elle n'a pas eu le coup de coeur, elle n'a pas trouve LE grande amour. C'est quand elle a vu Andréa dans les rangs de papa, et que le souvenir d'un baiser échanger au détour d'une sortie de toilette. Elle n'a pas pu s'empêcher de rougir, ce qui a fait rire le nouvel associé. Elle se demandait bien ce qu'il faisait là. Mais vite, elle a laissé tombé sa mésaventure avec le collègue qui est présent à chaque mission. Leon a vite eu le surnom de gay dans la bouche de l'intrus, et la colère qu'elle garde sans cesse n'a rien arrangé non plus. Jusqu'au second baiser, elle a appris à le connaître. Elle a appris à aller au-delà de ses airs qu'il se donnait, et qu'il se donne toujours. Même si le premier, elle a l'impression que c'est lui qui a usé de ses capacités pour lui arracher, le second était vrai, et le troisième, et tout les autres. Des baisers qu'elle a échangé sans regrets, surtout quand vient l'heure de la révélation. Il a fallu lui dire, qu'elle n'était pas un garçon. Qu'elle était une fille, elle s'est attendue à ce qu'il parte, qu'il la dénonce, qu'il la tue même, ou lui crève l'autre oeil. Mais il lui a pris un baiser, avant de lui prendre son coeur un peu plus. Et la relation bancale qu'ils ont construite a toujours émis des doutes dans la punkette. Elle sait qu'elle ne sera jamais à la hauteur, et tout ce qu'elle trouve à faire, c'est laissé passer les écarts de conduites, les filles qu'il embrasse devant elle, et tout ce qu'il ne lui a pas dit, elle a tout pardonné. Sans exception, mais elle ne lui a pas pardonné le fait d'être traité d'infirme à cause de son oeil. Elle s'est battue pour que son handicap passe presque inaperçu, elle s'est adopté à ne voir qu'un oeil, favorisé les sons, le touché et l'odorat. Elle n'a pas fait un long chemin pour faire croire à tout le monde que ne voir que d'un oeil, c'est facile, pour qu'un con pareil lui dise qu'elle doit faire pitié avec son oeil, et c'est pour ça qu'il est avec elle. Elle n'a pas supporté le choc, elle ne sait toujours pas ce qui lui a pris, mais elle se souvient du cri qu'il a poussé quand elle laissait la colère prendre le dessus. Elle a haï Andréa le temps qu'une seconde, avant d'implorer son pardon. Amoureuse, mais pas conne. Leon n'est pas retombée dans ses bras, et s'est perdue dans les verres de vodkas, dans les soirées. Elle a l'avantage, et le désavantage, de gardé une certaine lucidité, et tout ce qui se passe, elle se souvient, et rien ou presque n'arrive à la rendre assez ivre pour être désinhiber. Et les tentatives de son ex pour qu'elle tombe dans ses bras, à nouveau, n'a pas eu d'effets. Elle n'a plus envie d'être un jouet dans les bras d'un con pareil, mais elle a pris la place de meilleure amie, la seule qui leur correspondent en ce moment. Même si Andréa ne peut pas laisser échapper quelques piques, preuve de toute sa jalousie envers le reste du monde. Dans sa tête, Leon est à lui.  

Andréa a poussé papa a faire plus attention à sa fille, et Leon, à faire plus attention à sa soeur. Surtout quand les hunters prennent une place importante dans l'esprit de son père. Sa paranoïa lui a voulu des punitions inexpliquées et des heures d'entrainements, sans relâche, elle n'a jamais autant saigné du nez ou cracher du sang que dans ce moments là. Andréa lui a fait comprendre qu'il ne pouvait pas l'épuiser à ce point, et le voilà garde du corps. Elle fausse compagnie à son meilleur ami, la nuit, même si la plupart du temps, il finit par le retrouver. Mais bien vite, ses sorties nocturnes se sont abrégés quand les campagnes de dépistages ont commencé, et les mesures pour sauvegarder l'espèce mutant Elle a échappé au recensement grâce à son père, elle sait qu'il est comme elle, qu'il n'est pas comme les autres. Rien qu'à voir la façon dont il a persuadé tout le monde; lors de la période de recensement, qu'elle était une fille au pair, et qu'elle n'était pas là depuis longtemps. Elle a échappé au recensement, et elle échappe toujours, comme le jour du dépistage. Elle ne sait pas en quoi ça fait peur son père, d'être recenser, elle n'est pas la seule, à être comme ça. Elle n'est pas seule, et elle lui en a voulu beaucoup, même assez pour lui faire la tête deux semaines sans lui parler. Pendant ses deux semaines, elle a fait la rencontre de Siméon, pourtant au vu de leur âge respectif et de leur vie, rien ne présager une rencontre, mais sa lubie des cheveux étant restée, ça a du l'attiré. Un café-théâtre, tout ce qu'il y a de plus banale, comme toujours. Le cadre met à l'aise, son regard sur la scène, la voix d'un homme arrive à ses oreilles, ses yeux croisent les siens. Si dans un premier temps, elle optait pour le silence, elle a vite pris plaisir à lui parler. Sous ses airs de garçon, elle a gardé son regard de fille, elle s'est laissé aller à lui parler le reste de la soirée, ils ont même échangé leur numéros. Et si le temps a passé, il a fallu qu'en boite, elle tombe sur un gros balourd qui ne comprend pas le mot non. C'est la deuxième fois qu'elle a vu Siméon. Avoir le numéro de l'autre est bien, envoyer des textos auraient été encore génial. Mais elle n'a pas tenu compte, juste un merci, un verre offert. Après cette soirée, ils se sont vu assez souvent pour qu'ils puissent passer d'étranger à connaissance, voire même amis. Au vu d'un ou deux baisers qui se sont perdus avec la vodka dans la veine. Quand elle y pense, le lendemain, elle a vite eu les joues rouges, et Andréa qui s'octroie une remarque déplaisante en la voyant. Et si Andy ne sait pas qui elle voit au milieu de la nuit, son père, lui a l'air décidé de faire entrer Siméon dans l'équipe sans qu'elle sache la raison, tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle n'en a pas envie. Ils sont assez amis pour ne pas tout gâcher sans raison.