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 (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.

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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeMar 9 Aoû 2016 - 17:07

My strenght is your weakness
— cesare demaggio & isolde saddler —
You say that we're different, I feel the same. You tell me you're leaving, I'm here to stay. Sunshine and rain Make a beautiful thing. My strenght is your weakness, My heart is stone. Your voice sprays my silence when we're alone. Sunshine and rain Make a beautiful thing. Everything you are is everything I'm not, Night and day, light and dark. Everything I'll need is everything you've got. — hate and love.

Maintenant que le jour s’était bien levé et qu’inéluctablement, chaque seconde qui passait les rapprochait un peu plus du moment où ils allaient devoir se séparer, Isolde avait l’impression que le temps s’était comme accéléré à partir du moment où Cesare avait mis un pied dans son appartement. Depuis la dispute jusqu’à maintenant, les choses étaient allées vite, beaucoup trop vite et voilà qu’ils se retrouvaient de plus en plus proche du moment qu’ils redoutaient probablement autant l’un que l’autre. Ils n’aimaient pas se dire au revoir, c’était toujours compliqué et douloureux et cette fois, ils devraient le faire en sachant qu’ils ne se verraient pas pendant plusieurs longues semaines. En cet instant, si elle avait pu changer les effets indésirable du NH24, elle aurait voulu qu’il lui change son pouvoir, c’était arrivé à certains mutants vaccinés au NH24 après tout, pourquoi pas elle ? Elle voulait avoir le don de l’arrêter le temps. Elle voulait pouvoir passer encore du temps avec Cesare, rien qu’un petit peu dirait-elle, quand bien même ce qu’elle voulait, c’était beaucoup plus qu’un petit peu. Elle voulait ne plus jamais avoir à le quitter, pouvoir rester avec lui jusqu’à la fin de sa vie en se fichant complètement des potentielles conséquences que ça pourrait avoir. Mais, sans doute que ça impliquerait qu’elle laisse tomber ses plans pour la mairie, pour ne pas avoir à se planquer, de crainte qu’on décide de la tuer pour rendre les choses beaucoup plus simples pour Lancaster. Ça voudrait dire que Cesare devait laisser tomber sa vengeance et quand bien même ça la dépassait complétement cette histoire de vengeance, elle ne pouvait pas lui demander de laisser tomber ça. Elle avait tendance à penser que ça ne changerait absolument rien à ce qu’il ressentait vis-à-vis de la mort de sa sœur et elle lui avait dit cette nuit au motel que c’était complètement inutile, ça faisait partie des choses qu’elle avait pensé et qu’elle pensait encore plus maintenant qu’elle s’était retrouvée en face de Rafael sans avoir le courage de le tuer. Mais si c’était ce qu’il voulait alors elle n’avait pas l’intention de l’en empêcher.

Ils avaient presque de bonnes raisons de rester loin l’un de l’autre pendant quelques semaines, mais qu’importaient celles-ci et l’importance qu’elles pouvaient avoir dans leurs vies, ce n’était pas ça qui allait rendre la séparation plus supportable, ni apaiser les peines dont ils pourraient être victimes pendant les semaines qui allaient venir. Il allait lui manquer, Isolde en était certaine et elle savait tout aussi bien, qu’il ne faudrait pas céder à l’envie de lui envoyer un message, de l’appeler ou même de trainer vers son appartement ou cette maudite grosse baraque qu’elle détestait, juste dans l’espoir de l’apercevoir. Radcliff était une petite ville, alors elle se disait que peut-être, dans le plus grand des hasards, ils se retrouveraient au même endroit au même moment, comme ça leur était souvent arrivé. Mais c’était un espoir stupide, parce qu’elle, clairement, elle passerait la plupart de son temps au QG d’insurgency. Alors au final, peut-être bien que la seule solution qu’elle avait, c’était bien de le séquestrer et de l’attacher quelque part, quand bien même ce n’était que de l’ordre du délire, ou du fantasme, parce qu’elle l’imaginait quand même bien, attaché aux barreaux de son lit. « T’es sérieusement en train de me tenter là. » L’air provocateur sur son visage n’était pas franchement sérieux dans le fond, parce qu’elle savait bien que c’était au moins trop tard pour cette fois. Y avait une partie d’elle qui commençait à redevenir peu à peu raisonnable, malheureusement. Elle n’avait pas envie d’être raisonnable, ni prudente, ni sérieuse en cet instant. Elle avait juste envie de rester avec lui, à l’embrasser, à sentir ses doigts contre son corps, à entendre sa voix. Elle voulait rester avec lui, sur ce canapé encore longtemps. Si seulement ça avait été possible. « Moi aussi. » Elle l’aimait aussi, tellement, énormément, trop presque en vue de ce qui les attendait pour les semaines à venir, alors, elle ne voulait pas le lâcher, son étreinte s’en fit plus forte ; heureusement sans doute qu’elle était vaccinée, sinon, peut-être bien qu’elle aurait fini par lui faire du mal, comme ils avaient pu en parler la veille, juste parce qu’elle était complètement désespérée et qu’elle ne voulait pas qu’il puisse se défaire de cette étreinte, elle ne voulait pas lâcher ses lèvres, elle ne voulait pas qu’il parte.
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeLun 15 Aoû 2016 - 23:07


but there's no moving on, so i'm already gone
SUCH A SHAME SOMETHING SO GOOD ENDED SO BADLY.
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remember all the things we wanted. now all our memories, they're haunted. we were always meant to say goodbye. even without fists held high, never would have worked out right, we were never meant for do or die. i didn't want us to burn out, i didn't come here to hurt you now w/isolde saddler & cesare demaggio.
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Peut-être qu’ils auraient dû y penser, à ça, dans son appartement à lui ; à ce moment où il y aurait forcément un croisement dans leurs routes, et deux directions qui s’éloignaient l’une de l’autre. Au moins pour un temps. Ç’avait été écrit en eux avant même qu’ils n’se connaissent, leur propension à prendre des chemins qui n’avaient pas grand-chose en commun, parfois, quand ils retournaient vers ces responsabilités qui n’avaient du sens que pour eux. Isolde se battait pour les mutants, dans un groupe auquel Cesare n’avait pas envie d’appartenir, et dans lequel il n’trouverait jamais sa place, qu’il le veuille ou non : Insurgency était basé sur les cendres laissées en Isolde par l’explosion de son précédent groupe de mutants, à cause de lui. Et ce serait la pire tromperie, la pire ironie possible et imaginable, qu’un jour Cesare DeMaggio finisse par faire partie de l’armée créée par la Saddler après ce qu’elle avait enduré. Et lui, pour aussi longtemps qu’il avait été un chasseur, il avait voué sa volonté toute entière à Aria, pour finalement échouer ; ce qui lui restait désormais, c’était une vague impression de logique, d’appartenance. Qu’est-c’qu’il ferait, s’il ne se sentait pas le devoir de survivre, au moins pour obtenir une vengeance pour sa sœur ? Probablement qu’il se serait laissé couler, littéralement, jusqu’au fond des abysses pour ne jamais en remonter. Ouais, la vengeance, ç’avait beau n’pas être le chemin idéal, c’était le seul qui le maintenait en vie, et à peu près sain d’esprit. Alors peut-être qu’ils auraient dû savoir, Cesare et Isolde, au moment de se sauter dessus par-dessus c’plat de lasagnes, au moment de s’embrasser passionnément et de se retrouver sans concession, qu’y’aurait un tournant qui les séparerait. Au moins pour un temps. Et que ouais, s’ils s’étaient pris à d’nouveau s’aimer, à de nouveau se chercher, ce serait bien difficile d’voir l’avenir comme quelque chose de positif. Le seul truc qui pouvait leur permettre de maintenir un cap, c’était la promesse de se retrouver, dès qu’ils en auraient l’occasion. Dès que ce serait sauf de le faire. Mais qu’est-ce que ça voulait dire, au fond ? Peut-être qu’à mesure que les jours passeraient, le chasseur se laisserait rattraper par un pessimisme auquel il ne voulait pas penser, là. Et il finirait, lui, par s’dire que jusqu’à ce que ce soit sauf avait en fait été un genre de nom d’code pour cacher le fait qu’ils ne savaient pas quand ils se reverraient, et qu’ils ne l’sauraient pas avant des lustres. Beaucoup trop longtemps pour que ce soit envisageable quand ils parlaient maintenant, s’projetaient à demain, dans deux semaines, un mois, ou peut-être plus. Et Isolde, elle, elle avait toujours Clara pour l’occuper, pour faire partie d’sa vie en un sentiment d’appartenance qu’il perdrait, lui, au fil du temps qui passerait.

Et tout autant qu’il n’pouvait pas se permettre de penser comme ça – il avait lui-même choisi sa condition, après tout – y’aurait une part de son être qui n’pourrait s’en empêcher. Une part d’son être qui n’avait pu s’empêcher d’penser comme ça déjà la veille, quand il était venu la retrouver, galvanisé aussi par l’impression que ‘c’était injuste’. Injuste qu’y’ait encore un truc qui valait la peine qu’ils repoussent c’qu’ils avaient, et tout ça pour quoi ? Ils n’auraient la réponse que dans quelques mois : mais qu’elle gagne ces élections ou les perde, la Saddler venait de s’lancer dans tout un tas d’épreuves qu’elle n’avait probablement pas imaginé au moment d’prendre cette décision irascible de s’lancer en politique. Il lui avait assez fait la morale la veille, il avait assez gueulé, assez frôlé l’explosion et la fin de tout ; maintenant qu’ils essayaient au moins d’en voir quelques lueurs, il n’voulait pas être celui qui foncerait à nouveau tout droit dans les ténèbres. Il valait mieux, alors, qu’il occupe ses lèvres maintenant à embrasser Isolde avec passion, envie, appétit – totalement insatiable, et rendu encore plus gourmand à l’idée qu’il n’pourrait plus en goûter la moindre saveur pour les prochaines semaines. Toute une durée indéterminée. « Fais-moi donc passer pour celui qui a eu l’idée… » il ricana, infiniment enjôleur malgré l’insidieuse amertume qui grandissait en lui à mesure que l’heure tournait, quelque part, dans un autre univers. Pas celui dans lequel ils étaient Isolde et lui, et qui n’appartenait qu’aux sens et aux impressions. Il en perdit son souffle, contre ses lèvres, les frissons léchant de plus en plus rageusement son dos, tout le long de sa colonne vertébrale, chaque parcelle de peau dénudée sous la lumière jaunâtre de l’aube. Au moins, peut-être qu’à force de s’envoyer en l’air si souvent, si longtemps, si intensément pendant toutes ces heures, ils finiraient par être épuisés pour des semaines entières, au moins assez pour moins s’planquer. Sur ce plan-là, du moins. Une pensée à peine réjouissante, mine de rien, parce qu’ils n’étaient pas que ça ; parce que s’il avait dû choisir, il aurait pu passer des semaines entières juste à s’dire des mots doux avec Isolde, ou à vivre des moments totalement simples et platoniques. Mais non, ils n’auraient rien du tout- rien d’autre que des informations distantes qu’ils glaneraient l’un de l’autre avec des on-dit s’enchainant aux quatre coins de la ville. Rien de personnel, rien de… à eux et juste à eux. Rien d’autre que ces infimes moments qui s’envolaient partout autour d’eux : il partirait, Cesare – ouais, le moment venu, il n’ferait pas de scandale, pas d’esclandre. Mais pas avant d’avoir profité encore de la chaleur des bras de la blonde, la passion de leurs étreintes – la façon dont son cœur se serrait, s’emportait, tambourinait à travers toutes ses veines. Entre leurs baisers, il en perdit son souffle dans un râle, délaissant la saveur de sa bouche pour l’observer, perdant ses yeux noirs à lui, dans ses azurs à elle ; ça lui manquerait, la façon dont elle le regardait, surtout. La façon dont elle était la seule à le regarder, la seule à le voir, humain, malgré le monde compliqué dans lequel ils s’trouvaient.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeMar 16 Aoû 2016 - 18:26

My strenght is your weakness
— cesare demaggio & isolde saddler —
You say that we're different, I feel the same. You tell me you're leaving, I'm here to stay. Sunshine and rain Make a beautiful thing. My strenght is your weakness, My heart is stone. Your voice sprays my silence when we're alone. Sunshine and rain Make a beautiful thing. Everything you are is everything I'm not, Night and day, light and dark. Everything I'll need is everything you've got. — hate and love.

Même s'ils n'avaient pas beaucoup dormi au cours de la nuit il lui semblait à présent que le temps était passé à toute allure. Ça en était presque déstabilisant de se dire que c'était déjà le matin, alors même qu'elle avait l'impression que Cesare n'était arrivé chez elle que depuis quelques heures. C'était fou comment le temps passait vite quand on voulait qu'il dure et lentement quand on voulait qu'il file. Isolde savait déjà que les prochaines semaines passeraient lentement parce qu’évidemment, elle aurait voulu qu'elles passent vite, que Cesare et elle puissent rapidement de retrouver et oublient vite le calvaire que ça allait être cette maudite distance entre eux deux. Mais non, le temps allait être long, parfois insupportable mais ils n'avaient pas le choix, alors ils s'en remettraient. Sans doute plus facilement qu'ils pouvaient l'imaginer parce que forcément au moment où se serait fini ils n'auraient plus besoin d'y repenser. Mais, comment est-ce que ça allait se terminer ? C'était une question qu'elle allait probablement beaucoup se poser pendant les semaines à venir, parce qu'ils avaient quand même un peu trop souvent tendance à se retrouver dans les pires conditions possibles et imaginables. Alors, y aurait toujours une partie d'elle qui allait s'imaginer le pire pour leurs retrouvailles. Y aurait aussi une partie d'elle, soudainement romantique qui se ferait des songes dignes d'un film d'amour. La réalité quant à elle y avait beaucoup de chances pour qu'elle trouve encore un moyen de les surprendre. Ils étaient à Radcliff après tout et dans cette ville fallait s'attendre à tout. Si elle devenait maire au moins, elle avait le droit d'espérer que ce serait différent ça aussi parce qu'elle réussirait à rendre les choses un peu plus faciles dans cette ville. Encore un truc qu'elle pouvait facilement s'imaginer en gardant à l'esprit que dans les faits ce ne serait certainement pas aussi facile.

Pour l'instant de toute façon, elle ne voulait pas penser à la mairie, ni à Radcliff ou aux semaines à venir. Là avec Cesare contre elle c'était plus simple de se perdre dans des songes bien différents, plus érotiques. Des pensées qui relevaient facilement du fantasme maintenant qu'elle avait évoqué la possibilité de l'attacher aux barreaux de son lit pour qu'il ne puisse pas s'en aller. Forcément si un jour elle devait faire ça, ce serait pas pour le laisser attaché là et se barrer pour aller bosser. Si elle faisait ça il pourrait facilement se détacher de toute façon et il aurait bien des raisons de lui en vouloir. Non, si elle devait l'attacher à son lit ce serait avec l'intention d'en profiter. « Nan, c'est mon idée, j'assume. Mais comme t'as pas l'air contre ça me donne encore plus envie de la réaliser cette idée. » Peut-être qu'un jour elle la réaliserait cette idée. Mais là s'ils devaient retourner dans la chambre mettre ce plan à exécution ce serait qu'ils avaient vraiment et définitivement perdu la raison. Une autre fois, parce qu'ils allaient se retrouver après tout. Ce n'était heureusement pas une séparation définitive. Ça ils n'avaient jamais été capables de le faire même quand ils avaient été en froid. Là de toute façon, elle ne voulait pas se lever du canapé. Elle y était trop bien avec Cesare, à savourer les sensations qui naissaient sous ses veines quand ils s’embrassaient. Elle passa les mains le long de ses bras pour rejoindre ses épaules. Elle avait envie de s'y agripper et de ne jamais les lâcher. Elle regretta presque que leurs lèvres se séparent, mais le sentiment disparu vite alors que son regard plongea dans le sien. Un échange de regards qui la fit sourire. Y avait bien que lui qui la faisait sourire comme ça juste en la regardant, mais c'était qu'un simple regard de sa part lui donnait l'impression qu'elle était la personne la plus magnifique au monde. Il n'avait même pas besoin de lui dire qu'il l'aimait pour qu'elle le ressente partout en elle, tout particulièrement dans son cœur qui s’emballait. Il la regardait et elle se sentait aimée comme jamais. Elle espérait qu'il pouvait ressentir la même chose, en observant ses prunelles à elle.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeVen 19 Aoû 2016 - 5:40


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Probablement qu’ils n’verraient jamais venir le jour où les choses seraient enfin arrangées pour eux. Ce serait, comme une surprise, qu’ils réaliseraient après un instant de flottement, à reprendre leur souffle dans la tempête des événements. Cesare et Isolde, à force de subir leur quotidien et leurs vies respectives, ils en arrivaient à n’profiter que trop rarement des temps paisibles qui leur étaient offerts. Comme des plongeurs, dans les abysses glacés d’un océan, qui remontaient à la surface uniquement pour reprendre leur air, et mieux replonger au cœur des ténèbres. Persuadés que leur place était là. Persuadés qu’on avait besoin d’eux. Les trêves étaient toujours trop rares, réparties dans ce qui était si aisément une guerre ouverte à même de coûter de bien nombreuses vies, dès qu’ils baissaient un tant soit peu la garde. Comme au cœur de cette fête foraine. Ou pendant tous ces mois d’imprudence où il en avait oublié ses parents, les risques, les dommages, les mensonges. C’était fou et stupide, au fond hein, qu’ils se sentent une responsabilité de c’genre, là où ils pourraient juste rester sur ce canapé, ou dans cet appartement, pour le restant de leurs jours. Peu importait combien ça pouvait être long ou court, il n’aurait pas envie d’compter, une fois qu’il aurait enfin cette opportunité, donnée juste sous son nez. Avoir une vie simple, en couple, avec Clara sur qui veiller. C’n’était pas comme s’ils avaient quoique ce soit à redire sur comment ils se sentaient, quand ils étaient ensemble, et qu’ils s’laissaient faire par les circonstances. A n’être que ça. Isolde et Cesare, deux idiots amoureux qui sentaient leurs cœurs battre à la chamade, des lueurs plein les yeux, des frissons courant le long de leur peau. S’ils pouvaient juste s’laisser porter par leurs désirs, Cesare, il resterait éternellement là, contre Isolde – quitte à crever pour rien d’autre que la jeune femme, et le privilège de regarder dans ses yeux un peu plus longtemps. Ils étaient bien cons, franchement, d’croire qu’ils étaient indispensables à tout ce qui se passait dehors ; qu’ils avaient des devoirs qui exigeaient quoique ce soit d’eux. C’était eux, qui f’saient les choix – des choix infiniment stupides, était-il prêt à jurer ce matin, en imaginant les semaines qui se profilaient à l’horizon pour lui. Au moins, se retrouver attaché aux barreaux du lit de la blonde, lui donnerait une illusion d’excuse. De quoi convaincre au moins un peu sa conscience. Il n’était pas un grand pro dans c’domaine-là, mais il pouvait toujours faire preuve de bonne volonté ; surtout quand il était question d’Isolde. Surtout quand c’était si facile, de juste se laisser prendre par les circonstances. Quelques poignées de minutes, en comparaison à des semaines à endurer des jours sans s’voir, sans s’parler. Sans rien. Rien d’Isolde. Rien de Clara.

Rien qu’à ressasser encore tout ça, tandis que la mutante était encore tout contre lui, le faisait se sentir complètement con. Il fallait qu’ils en profitent, puisque ce n’serait pas leur raison qui baisserait sa garde en premier : qu’ils abdiquent donc, ils n’étaient que des soldats soumis aux habitudes qui avaient pris le pas sur tout le reste. Malheureusement pour eux deux, c’qu’ils avaient vécu depuis aussi loin qu’ils s’en souvenaient, faisait surtout d’eux des amateurs de la guerre et d’la survie, plus que deux amoureux qui s’y connaissaient en vie de couple et en ambitions à c’niveau-là. Et pourtant, il pouvait parier qu’il s’prendrait facilement au jeu, Cesare : parce que déjà, tout c’qu’il ressentait pour Isolde, tout c’qu’il vivait avec elle, une poignée d’années plus tôt, il aurait juré que ça n’faisait pas partie de qui il était. Y’avait une aisance, un naturel, des désirs et des espoirs qui vivaient en lui quand il la regardait… c’était indescriptible, et il n’avait même pas envie de s’donner la peine d’chercher des mots quelconques. C’n’était pas important – pas alors qu’il pouvait encore s’contenter de l’embrasser, caresser sa joue, caresser tout son corps d’un contact lascif et brûlant du sien. « J’suis jamais contre l’idée de passer plus de temps avec toi… » releva-t-il entre la danse de leurs lèvres, souriant doucereusement ; « J’suis même pas contre le délire cochon que ça peut être, aussi. » le rictus sur sa bouche devait l’indiquer tout autant que ses yeux malicieux. Il était prêt à tout essayer, tout envisager avec Isolde – c’était juste… comme ça, et peut-être qu’ils s’en amuseraient bien, hein, même s’ils n’avaient clairement rien à redire à ce niveau-là. C’n’était pas pour rien que la nuit avait été si intense, et qu’ils n’avaient que si peu dormi. Et pourtant, c’était comme s’il était reposé maintenant, tant une adrénaline délicieuse courait à travers lui, ses sens éveillés par chaque empreinte égarée par les doigts de la mutante. Elle devait avoir un pouvoir de c’genre, aussi, comme celui de faire tambouriner son cœur si fort contre son poitrail. Elle était hypnotique, comme le plus délicieux des instants de vie – pouvait-il vraiment traduire tout ça, d’une façon humaine ? Quelque part, il avait l’impression que ces sensations-là se communiquaient, au moins entre Isolde et lui ; et c’était tout ce qui importait. Un regard, se perdant dans la torpeur des prunelles de l’un et de l’autre, alors que des frissons d’aise électrisaient toute son échine. Cesare en eut un soupir, désireux et brûlant à la fois, s’égarant contre ces lippes qu’il embrassa à nouveau comme si sa vie en dépendait. Et vu comme ils étaient désespérés, amoureux, oscillant entre ces deux extrêmes, c’était probablement le cas, d’ailleurs.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeVen 19 Aoû 2016 - 14:50

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Cesare et Isolde, ils avaient déjà passé plusieurs mois loin l’un de l’autre. Depuis le début de sa grossesse jusqu’à la fin de celle-ci, ils avaient eu cette relation dans laquelle ils ne s’étaient vus que quelques fois, de temps en temps, pour s’engueuler pour un oui ou pour un non. Leurs rencontres avaient été espacées de plusieurs mois sans se voir, après tout, la bombe à la mairie, ça avait été pendant la fête des fondateurs au début du mois de novembre et ils ne s’étaient revus qu’à la fête foraine, au mois de février, ça leur faisait plus de deux mois sans s’être vus et comme après ça, ils ne s’étaient revus que pour la naissance de Clara, ça faisait encore quelque chose comme trois mois sans avoir la moindre nouvelle de l’autre. Mais ça avait été plus facile à l’époque alors qu’à chaque fois qu’ils se voyaient c’était pour s’engueuler et qu’elle disait volontiers qu’elle se portait mieux quand il était loin d’elle. Elle avait fini par s’en convaincre au fil des mois et peut-être bien que ça avait marché, que ça avait rendu la situation plus supportable. Mais elle ne pouvait plus penser les choses de cette façon aujourd’hui. Elle savait qu’elle était mieux quand il était là et que si seulement ils avaient été capable de communiquer beaucoup plus tôt, ces fameux mois qui s’étaient écoulés quand elle avait été enceinte, elle aurait pu les passer avec lui et ça aurait été forcément beaucoup plus facile. Maintenant, elle voyait les choses comme ça, alors elle savait que ces quelques semaines, elles allaient être compliquées à surmonter. Ça allait être difficile surtout, de résister à la tentation de lui téléphoner rien que pour entendre le son de sa voix. Mais si elle faisait ça, rapidement, le son de sa voix, ce ne serait plus suffisant et elle aurait envie de le voir ; alors, ne pas se parler, ne pas se voir pendant ces quelques semaines, ça semblait être leur seule option.

C’était débile sûrement, de fonctionner comme il le faisait, là où d’autres auraient probablement choisi de tout lâcher rien que pour être ensemble. Eux, ils n’arrivaient pas à fonctionner comme ça. Ils étaient engagés dans ce qu’ils faisaient et ils étaient du genre à vouloir aller jusqu’au bout des objectifs qu’ils s’étaient fixés. Lui il voulait se venger et elle avait beau ne pas trop comprendre ce que ça pouvait faire au final, elle votait quand même ce que ça représentait. Elle, elle voulait régler un peu les choses dans cette ville et pour ça, être maire semblait une bonne option. C’était peut-être débile, parce qu’elle n’allait pas changer le monde, mais à l’échelle de Radcliff elle pouvait peut-être faire quelque chose et fallait qu’elle tente, elle ne pouvait pas juste imaginer tout lâcher comme ça. C’était son couple qui en subissait les conséquences, mais au moins, elle savait que Cesare, il serait toujours là dans quelques semaines, ils se retrouveraient et peut-être bien qu’à ce moment-là, elle l’attacherait aux barreaux de son lit. « Tant mieux. J’vais ajouter ça dans ma liste de trucs à essayer avec toi un jour. » Le délire cochon, comme il le disait, ça pouvait toujours être une expérience intéressante après tout. Rien qui puisse vraiment pimenter leur vie sexuelle, parce que cette nuit était la preuve qu’ils n’avaient pas besoin de tout ça. Mais ça pourrait être intéressant à essayer, un jour, parce que là, le temps qui leur restait était probablement trop court. Elle n’en savait rien et elle ne chercherait probablement pas à savoir tant que Cesare n’aurait pas décidé qu’il était temps pour lui de partir. Alors, en attendant ce moment tant redouté, elle pouvait encore en profiter pour l’observer, droit dans les yeux, ces yeux qu’elle aimait tellement qu’elle les avait mis dans ses vingt pour cent quelques heures plus tôt. Elle n’était pas non plus contre utiliser ces dernières minutes pour l’embrasser, encore et encore et dès qu’elle retrouva ses lèvres, elle avait vraiment envie que le temps s’arrête, parce que c’était absolument insupportable de se dire que ça allait s’arrêter et que pendant quelques semaines, elle ne pourrait plus l’embrasser, plus le toucher, plus le regarder.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeMar 23 Aoû 2016 - 3:28


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En ressassant le passé, et en songeant à ce que l’avenir lui réservait, Cesare pouvait déjà dire qu’il était épuisé : éreinté de tous les doutes et tous les obstacles qui s’étaient présentés à lui, et abattu par la perspective de jours, semaines, mois, qui n’allaient pas s’annoncer plus faciles à supporter. Et au bout d’un moment, est-ce que l’habitude n’était pas vouée à se transformer à une lassitude, de l’esprit tout autant que du corps ? Il n’pouvait pas prétendre que c’était facile tous les jours, que de surveiller ses faits et gestes parce qu’il gravitait en territoire ennemi, et que ses pensées et son cœur demandaient à être n’importe où ailleurs, que sous l’œil scrutateur et méfiant de ses parents. Mais pour Aria, il n’avait pas d’autre choix ; et peut-être que ceux qui parlaient de sa stupidité à chercher vengeance avaient raison – peut-être qu’au fond du fond, c’était plus pour lui que pour sa sœur. Ça n’changerait rien à sa condition, à Aria ; elle serait toujours six pieds sous terre, bonne à être oubliée par Radcliff et bouffée par les asticots qui perpétraient le cycle impérieux d’une vie qui tournait toujours quoiqu’il arrive. Ça n’changerait rien à la façon misérable dont elle était morte, seule et abandonnée, des mains de hunters qui n’avaient eu aucun égard pour la personne qu’elle avait été, ou les souffrances qu’elle avait eu à endurer. Mais quand il y pensait, aux choses, avec cet esprit-là, le DeMaggio n’pouvait certainement pas accepter des circonstances où ils se reposeraient, les doigts de pieds en éventail, en profitant d’une vie imprudente avec Isolde et avec Clara, pendant que les ordures qui avaient fauché la vie d’Aria bien trop tôt, eux, continuaient d’vivoter comme ils l’entendaient. C’était impossible, inenvisageable, et ce, même s’il devait y sacrifier des mois entiers, des années infinies – il n’savait pas. Il n’savait pas. Pour l’heure, même si l’avenir était ce gouffre au bord duquel il marchait, Cesare n’se voyait pas envisager autre chose : heureusement, Isolde comprenait. Ou elle acceptait, dans une certaine mesure. Elle n’en parlerait pas, et il n’parlerait pas de c’qu’il pensait de son engagement en politique à elle. Pour la sauvegarde de leur bonheur ce matin, sûrement devraient-ils s’accorder sur ça : qu’ils profitent avec aisance de la douceur de leurs baisers, la chaleur de leur étreinte et partent dans des délires érotiques extravagants. Mais qu’ils n’s’mettent pas à parler de la réalité qui les attendait de l’autre côté de la porte. Qu’ils s’embrassent, encore, faisant grimper graduellement la température, courir la passion dans leurs veines : contre ses côtes, le cœur du chasseur s’était importé dans une valse qui répondait aux émois de la blonde, leurs lèvres dansant d’une fièvre qui emportait si aisément leurs êtres.

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Et le retour à la réalité, peut-être qu’il avait su dès le moment où il avait choisi de rester avec Isolde, que ce serait quelque chose qui lui reviendrait trop brusquement. L’été avait fait grimper le soleil bien haut dans le ciel, alors qu’ils avaient été trop pris dans leurs étreintes pour remarquer quoique ce soit. A la fin, Cesare aurait volontiers oublié le reste du monde, jusqu’à ce qu’il tourne en un rien du tout dont il se serait totalement fichu. Si seulement c’était possible. Mais pourraient-ils aller où que ce soit, si Isolde abandonnait ses idées pour la mairie, s’il oubliait Kingsley Moren, et qu’ils laissaient Radcliff derrière eux ? Il n’pouvait s’empêcher de croire, le brun, que vivre avec ces sensations d’inachevé les ruinerait aussi efficacement que tout ce tas d’épreuves que leur pessimisme leur vendait si souvent. Ils n’pourraient pas toujours, vivre sur le matelas d’un lit, ou entre les coussins d’un canapé – ç’avait beau être les sensations les plus infinies qu’il n’ait jamais ressenties, que d’embrasser Isolde comme si elle était la seule personne vivante avec lui, y’avait des moments où le reste avait ses propres lois. Il soupira, Cesare, observant la pulpe de ses doigts remonter le long de la colonne vertébrale de la Saddler en une caresse suave. Soudainement, se déversait dans sa tête, le savoir de tout c’qu’il n’aurait plus l’occasion de ressentir, voir, toucher, éprouver, aimer, avec Isolde si loin de lui. A l’autre bout de la ville, où il ne saurait même pas où. Parce que c’était plus sauf comme ça, qu’ils croyaient. Et insidieusement, probablement qu’on regard se voila, ses traits s’assombrissant. « J’devrais y aller. » il articula, à mi-voix, surpris par sa capacité à dire la chose aussi aisément, malgré les impressions qui lui tordaient les entrailles. Il avait peut-être plus dit ça pour lui que pour elle-même, alors qu’il n’avait pas encore bougé, inspirant par le nez en fixant le plafond, continuant ses caresses, sans même que ses songes ne s’éloignent un tant soit peu d’ici et maintenant. Le grain de la peau de la jeune femme, juste sous sa main, son parfum, la chaleur doucereuse du soleil qui filtrait par les fenêtres, la chaleur diffusée par le corps d’Isolde tout contre lui, infiniment plus précieuse que n’importe quel soleil. Il devait y aller, alors qu’il se bouge. La quitter pour mieux la retrouver, pourrait aisément se dire un coin stupide de sa tête – une voix rassurante que le DeMaggio ne daigna même pas écouter ; puisant, quelque part, espérant y trouver du courage.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeMar 23 Aoû 2016 - 15:53

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You say that we're different, I feel the same. You tell me you're leaving, I'm here to stay. Sunshine and rain Make a beautiful thing. My strenght is your weakness, My heart is stone. Your voice sprays my silence when we're alone. Sunshine and rain Make a beautiful thing. Everything you are is everything I'm not, Night and day, light and dark. Everything I'll need is everything you've got. — hate and love.

Combien de fois est-ce qu’Isolde et Cesare s’étaient perdus dans les passions érotiques au cours de cette nuit ? Elle n’avait plus le courage de compter. Ça faisait une fois de plus maintenant. Une ultime fois avant que la réalité de les rattrape et comme toute les autres fois, ça avait été magique et parfait. Pourtant, rapidement, trop rapidement, y avait eu un poids pour venir se poser contre le cœur d’Isolde. Parce qu’y avait un moment où se contenter de se dire qu’ils pouvaient bien se permettre d’en profiter encore un peu, ça ne marchait plus. Ils le savaient tous les deux. Le ‘un petit peu’ s’était transformé en un temps beaucoup trop long sans doute. Mais y aurait toujours une petite partie de son esprit qui lui dirait à Isolde, qu’ils y avaient bien le droit, puisqu’ils se condamnaient à passer plusieurs semaines séparés. Mais maintenant, le soleil, il était bien haut dans le ciel et la matinée certainement bien entamée. Elle ne savait pas l’heure qu’il était et c’était sans doute un truc auquel elle ne s’intéresserait que lorsque que Cesare serait vraiment parti. En attendant, elle ne voulait rien savoir, elle voulait juste restée là, lovée contre lui à sentir ses doigts contre son dos et le soleil qui chauffait sa peau. Elle était bien là, pourquoi bouger hein ? Malheureusement, y avait des millions de choses pour répondre à cette question. Leurs responsablités, la place de Cesare parmi les hunters, sa place à elle au sein d’Insurgency, à la mairie, peut-être si elle remportait les élections. Toutes ces choses qu’ils avaient choisi de réaliser et qu’ils ne pouvaient pas tout simplement laisser derrière eux. Ils allaient continuer alors, ils iraient jusqu’au bout de leurs objectifs, même su pour ça fallait bouger, fallait se relever de ce canapé, se rhabiller et finalement se dire au revoir, même si c’était la chose la plus difficile au monde.

Les mots de Cesare, elle les avait eus dans un coin de sa tête, quand bien même elle s’était efforcée de les oublier. Mais maintenant qu’il les avait prononcés à haute voix, elle ne pouvait pas faire comme s’ils n’existaient pas. Elle aurait voulu pourtant, simplement répondre ‘non’ pour le retenir encore à ses côtés. Ou lui proposer un café, c’était bien ce pourquoi ils avaient quitté la salle de bain à l’origine non, un café. Mais ce serait encore gagné du temps, rallonger les choses et ça ne rendrait pas le moment fatidique plus facile. C’était peut-être le contraire, plus ils grappillaient de temps ensemble, plus ça rendait le départ difficile. « Probablement, oui. » Furent les mots qui passèrent tant bien que mal ses lèvres, d’une voix à peine audible, un ton qui manquait cruellement de motivation. C’était qu’elle ne les pensait pas ces mots, ils étaient loin de refléter ce dont elle pouvait avoir envie et il le savait très bien de toute façon. Elle se redressa légèrement, juste assez pour pouvoir le regarder dans les yeux, glissant sa main contre sa joue, elle le fixa un instant avant de laisser échapper un soupire et de vraiment se redresser, se levant du canapé pour laisser Cesare en faire de même. Elle se dépêcha de repartir à la recherche de ses vêtements, pour commencer à les enfiler de nouveau. « Tu sais de quoi on a l’air ? D’adolescents qui ont l’impression qu’ils vont jamais survivre l’un sans l’autre quand y en a un des deux qui se barre en vacances pendant tout l’été. » C’était le genre de trucs qui arrivaient souvent ça et puis les pauvre adolescents, pourtant si fragiles, ils s’en sortaient alors ce serait pareil pour eux, même si clairement elle avait l’impression qu’elle n’allait pas survivre sans lui. « Faut vraiment qu’on se prouve à nous même qu’on vaut mieux que ça. » Fallait bien trouver des façons de se motiver après tout et au point où elle en était, elle avait l’impression que tout était bon à prendre et puis mieux valait rester dans le ton léger, la plaisanterie sur les adolescent que d’être vraiment complètement sérieux, parce que le sérieux, il rendrait le compliqué encore plus compliqué.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeMer 24 Aoû 2016 - 1:09


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Ils avaient assez appréhendé, assez tourné autour du pot ; Cesare aurait pu en finir complètement agacé par lui-même, alors qu’il se comportait comme quelqu’un qu’il n’était pas. A quoi bon essayer d’gagner du temps, pour qu’au final, ça n’soit jamais grand-chose, jamais assez ? Qu’étaient-ils censés faire ? Tout lâcher ? Ça n’arriverait pas demain la veille, sans doute ; et à chaque fois qu’ils étaient assez plein d’illusions pour croire qu’ils pourraient tourner la page et faire les choses mieux, Radcliff s’rappelait à eux de la manière la plus cruelle qui soit. La mort d’Aria, juste après leur premier baiser après des mois de duels et d’incompréhension. La mort d’Anthea, juste après leur première nuit passée ensemble depuis des lustres. Peut-être qu’à force, tout ça pouvait être interprété comme un paquet de signes qu’ils étaient bien naïfs de tant ignorer. Tout c’qu’il savait, Cesare, à la fin, c’était c’qu’il voulait : au-delà de la tête de Kingsley Moren sur une pique, et de la sensation d’avoir au moins fait quelque-chose pour sa sœur. Sa vie, trop souvent, il la voulait étendue plus loin que ça, et être plus que ça. Pourtant, au tout début de l’histoire, il s’était engagé dans cette croisade avec la conviction que s’il en crevait, ce n’serait pas bien grave : pas alors qu’il n’avait plus de sœur cadette sur qui veiller, plus de parents à satisfaire et pas d’histoire d’amour à rattraper. Il avait semblé définitif, le claquement de porte qui les avait séparés, tous les deux et le DeMaggio avait fini par s’laisser abattre par les combats incessants, jetant l’éponge, une bonne fois pour toutes, aurait-il dit volontiers juste après la fête foraine. Ils avaient assez donné, ils avaient assez douté, assez oscillé ; et pourtant, ils en étaient là maintenant, Cesare en train d’trainer des pieds à l’idée de retourner chez lui pour remplir cette précieuse mission qu’il s’était lui-même fixé. Et Isolde, guère plus convaincue par la perspective d’abandonner leurs étreintes pour aller s’lancer dans une croisade officielle et politique contre Thaddeus Lancaster. Quelles idées ils avaient… Peut-être bien qu’ils finiraient par en perdre la vie, avec toutes les conneries qu’ils enchainaient : leur quelconque paix, elle semblait bien trop loin pour qu’elle soit plus facilement envisageable qu’une mort indigne, dans un fossé ou au beau milieu de l’oubli. Au fond, subsistait encore chez le brun, l’assurance que crever en vengeant sa sœur, c’était toujours préférable que s’retrouver éternellement à la botte de son père parce qu’il lui avait donné sa parole à un moment désespéré.

Il n’avait pourtant pas l’habitude de n’pas respecter ses promesses, Cesare ; bien au contraire, le DeMaggio avait toujours mis un point d’honneur à demeurer au moins ça – noble, dans une certaine mesure. Et malgré tout, la vengeance, ça n’devait pas avoir grand-chose de noble ; il était trop tard pour qu’il s’mette à réfléchir sur la morale de cette histoire, l’avenir et l’aspect que celui-ci prendrait, à cause de ses actes ou de ce qu’il ne ferait pas, justement. A plus vaste échelle, s’débarrasser de Kingsley Moren serait toujours une meilleure perspective d’avenir que juste ne rien faire, et attendre qu’il vienne pour lui. Et partir n’semblait pas être une option. Pas pour Isolde. Et peut-être bien, pas pour lui non plus. Pas maintenant. Il-… il n’savait pas, c’était probablement là la meilleure façon de décrire c’qu’il ressentait : chaque pas qu’il avait commis à l’extérieur de Radcliff, avec la conviction de s’défaire un maximum de l’emprise de cette ville et de chaque personne y vivant, s’était toujours achevée par lui, refaisant le chemin inverse, pour revenir hanter ces mêmes rues, croiser ces mêmes visages, subir les mêmes sévices, et perdurer sous la même emprise assassine. Quitter Radcliff, mentalement ou en réalité, parfois, ça lui semblait aussi impossible que s’défaire de l’attraction d’un trou noir au beau milieu de l’espace. Physiquement impossible. Isolde avait donc raison de s’lever, il le savait bien – ce ne fut pas faute de soupirer, passant la paume de sa main sur les traits de son visage, alors qu’il retenait avec peine un grognement explicite. Pour le coup, il aurait bien eu envie d’être un transmutant ; uniquement un transmutant capable de maîtriser le temps. Et peut-être que ça faisait de lui un adolescent capricieux, ou quelque chose de similaire, alors qu’il avait au moins dix ans de plus, et était censé être plus mature que ça. L’idée le fit ricaner, jaune bien plus que d’un amusement quelconque : « J’ai jamais eu vraiment l’occasion de faire ma crise d’adolescence, donc bon... » et malgré l’allure monotone de ses mots, il plaisantait, évidemment : il n’allait pas camper en solo sur ce canapé, juste parce qu’il le pouvait. C’était trop tard, pour commencer à s’rebeller contre des parents qui avaient tant pris leurs aises avec la personne qu’il était, toujours conciliante et stupide. Il trouva donc d’une main son sous-vêtement, l’enfilant en se relevant. « Le truc, c’est que les adolescents, ils peuvent s’envoyer des sms ou explicitement râler pour s’défouler sur les autres. » ce qui ne serait pas son cas à lui ; peut-être que pour elle ce serait plus facile, mais bon, là n’était pas le débat. Sur le sol, il récupéra son pantalon et son tee-shirt d’une traite, pour palier à toute nouvelle éventualité de retardement. « J’suppose qu’en fait, le passage à la douche aura été inutile. » il haussa les épaules ; c’n’était pas pour autant qu’il le supprimerait de leur programme matinal – ç’avait été une bonne douche sans conteste, mais maintenant, ils n’avaient plus qu’à recommencer. Séparément, et non pas ensemble. Au moins, ça lui permettrait de grappiller du temps à être seul avec lui-même une fois de retour chez ses parents.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeMer 24 Aoû 2016 - 11:46

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Elle n’avait pas eue envie de se lever Isolde, elle aurait voulu rester là, blottie contre Cesare pour le reste de la journée, les jours à venir même, parce qu’y avait pas d’endroits au monde où elle était mieux que dans ses bras. Elle savait pourtant que ça n’aurait pas été raisonnable et sans doute que la façon dont ils avaient grappillé des heures et des heures depuis le lever du soleil, n’était pas franchement raisonnable non plus. Peut-être qu’ils avaient été imprudent, eux qui avaient tendance à penser que la sécurité commencé par le fait de ne pas trop passer de temps ensemble. Peut-être qu’ils étaient juste complètement idiots de penser comme ça. Ensemble, ils étaient forcément plus forts que chacun de leur côté, moins facilement atteignable. Ensemble, ils étaient mieux et c’était déjà important. Mais c’était plus compliqué qu’une histoire de volonté dans le fond. Peut-être que c’était eux qui compliquaient tout, elle n’en savait rien Isolde, elle ne cherchait sans doute même plus à comprendre le pourquoi du comment ils en arrivaient là. Ce qu’elle savait, c’était que chacun de leur côté, ils avaient des trucs de prévu. Lui, il avait sa vengeance à mener à bien et elle, elle avait ses projets à la mairie. Ce serait plus simple, sans doute, de se retrouver quand ils se seraient occupés de tout ça. Elle l’espérait en tout cas et ce serait le genre de phrases qu’elle se répèterait dans les moments où il lui manquerait le plus, au moins, ça lui permettrait de donner du sens à une séparation dont elle ne voulait pas. Elle savait qu’elle y penserait souvent du coup à cette histoire, parce qu’il lui manquerait souvent, peut-être tout le temps même. Elle espérait au moins qu’elle réussirait à se concentrer assez sur son boulot pour ne pas avoir à déprimer en continu parce que Cesare lui manquerait.

Ça lui donnerait vraiment l’impression d’être une adolescente en manque de son amoureux. Elle n’avait jamais été comme ça pourtant, même adolescente. De toute façon, avant Cesare, elle n’avait jamais été amoureuse comme elle l’était aujourd’hui. Ce n’était pas une amourette de lycée, un truc qui allait finir par passer parce qu’ils seraient loin l’un de l’autre. Non, c’était bien plus que ça alors elle savait que ça allait être difficile de surmonter cette séparation, mais elle savait aussi qu’ils pouvaient le faire et que, quoi qu’il arrive, ils se retrouveraient, avec leurs sentiments  l’un pour l’autre parfaitement inchangés. Elle s’était concentrée sur ses vêtements, ne relevant le regard vers Cesare qu’une fois qu’ils furent tous les deux complètement habillés. « T’as qu’à imaginer que je pars au fin fond de l’Australie, là où le réseau ne passe pas. Et puis t’as qu’à écrire quelque part tout ce que tu as à dire pour te défouler et je lirais ça quand on se retrouvera. » Elle haussa les épaules, un sourire sur les lèvres, ouais ça ferait quand même pas mal adolescent en pleine rébellion, limite à tenir un journal intime pour gueuler dessus contre ses parents. « Je l’ai pas trouvée inutile du tout cette douche moi. »  Même si c’était à refaire, ça avait été un moment vraiment agréable qu’ils avaient passé ensemble, alors elle ne pouvait pas le considérer comme inutile. Elle laissa échapper un léger soupire avant de se rapprocher de lui, plaçant ses mains sur ses épaules. « On va s’en sortir. Je sais qu’on va s’en sortir. » Elle ne savait pas en revanche, d’où lui venait toute cette conviction et la force qu’elle avait de lui sourire avec sincérité, alors même qu’elle se serait facilement cru plus à même de s’effondrer à ses pieds, de de supplier de rester quitte à s’accrocher à sa jambe pour qu’il reste avec elle. « Et puis, si jamais, je pense que même dans mon Australie profonde, j’aurai miraculeusement du réseau si y avait une urgence. » De toute façon, elle n’allait pas vraiment en Australie – dommage, ça aurait été plus cool sans doute – alors ouais, elle aurait forcément du réseau si jamais y avait un truc urgent dont ils devaient parler. Ce n’était que quelques semaines de toute façon, alors, tout irait bien, ils auraient de belles retrouvailles et après ça, ils seraient beaucoup plus heureux, en se répétant ce genre de chose, peut-être bien que ça aiderait à faciliter un peu les choses.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeMer 24 Aoû 2016 - 19:45


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Les adolescents qui sombrent en pleine crise ou en pleine dépression à cause d’une amourette, Cesare avait appris à s’moquer d’eux et de leur stupidité. Jamais il n’aurait pensé leur ressembler un jour, d’une quelconque manière, poussé par les impulsions et les caprices de son cœur plus que mû par une quelconque raison qui lui avait toujours dit que c’était mieux d’être seul, et de toujours garder le contrôle de ses sentiments. C’était c’genre de façon de penser, qui avait causé la fin de toutes ses histoires précédentes, le moment où ses partenaires étaient tombées des nues, en découvrant qu’il n’était pas vraiment l’genre à s’épancher en sentiments, à y croire à cent pour cent, et à être un grand romantique qui se laissait guider par ses passions. C’qu’il avait été surtout, c’était un type froid, distant, secret, imprévisible, qui, la plupart du temps, snobait les sms désespérés de ses amoureuses parce qu’il avait d’autres choses à faire ; toujours des choses qu’il n’expliquait pas. Alors irrémédiablement, on avait sans doute cru de lui qu’il couchait à droite à gauche, qu’il s’en fichait, qu’il n’était pas assez engagé. Il avait été tout l’inverse, mais ç’avait été compliqué de gérer l’amour et sa vie de merde tout à la fois. C’était toujours compliqué, mine de rien, puisqu’Isolde et lui s’retrouvaient à devoir se séparer pour une durée indéterminée – quelques semaines – parce qu’ils se sentaient, se savaient, incapables de lier leurs responsabilités et ce dont ils avaient envie, quand ils s’laissaient porter par leurs sentiments, l’imprudence, et tout c’qui allait avec. S’ils continuaient d’écouter leur impétuosité, ils seraient encore sur ce canapé, au fond du lit ou sous la douche, plutôt qu’à se rhabiller, comme un amant et une maîtresse qui devaient subitement se quitter, en comptant l’heure et espérant que le matin était encore assez peu avancé pour que ce soit suspect. A vingt-six ans bien passés désormais, presque vingt-sept, c’était complètement surréaliste que le DeMaggio ait encore à vivre comme ça ; pourtant, ça semblait presque être la seule solution, s’il n’voulait pas à avoir à faire exploser un autre entrepôt plein de transmutants.

Alors d’une certaine façon, c’était plus facile d’imaginer Isolde à l’autre bout du monde, en plein milieu de la campagne australienne à profiter de sa famille, qu’en plein cœur de Radcliff, dans la ligne de mire des hunters, ennemie officielle de Thaddeus Lancaster, et obligée d’aller se retrancher dans le QG de son groupe rebelle pour être en sécurité. L’argument de la blonde lui fit donc hausser les sourcils, alors qu’il lâchait un ricanement jaune à cette idée. Les adolescents, eux au moins, ils avaient le privilège de se séparer pour l’été afin de passer plusieurs semaines au soleil, et non pas au milieu d’une guerre ouverte, sanglante, dangereuse, qui pourrait leur coûter leur vie. C’n’était pas le moment, sûrement, pour mettre ces pensées à haute voix : ils essayaient de relativiser, là, plutôt que d’se laisser happer par le négativisme et l’amertume qui remontait si facilement dans la gorge du hunter. « Est-c’que j’dois m’attendre à ce que tu m’reviennes d’Australie, sexy et bronzée et avec un accent ? Ou avec un mec surfeur ? » après tout, ça aussi, c’était un d’ces drames que les adolescents connaissaient souvent pendant l’été : l’un ou l’autre, qui rencontrait quelqu’un de mieux sur les plages dorées et s’amusait avec cette personne pour passer le temps. Il espérait quand même, que leur histoire à Isolde et lui, était plus résistante qu’une amourette entre deux jeunots romantico-dramatiques et volages. Il n’avait jamais été volage, lui, alors rencontrer quelqu’un d’autre pendant toutes ces semaines n’était carrément pas une option. A Radcliff, d’toute manière, il n’avait jamais rencontré quelqu’un qui ressemblait de près ou de loin, à la personne qu’Isolde était. Personne avec qui il voulait faire durer le temps dans le lit plus longtemps, personne avec qui les douches étaient si bien. Il eut un sourire, alors, quand elle évoqua la douche – certainement que non, elle avait été loin d’être inutile : comme le reste de la nuit, ou chaque moment – aussi imprudent était-il – qu’ils passaient ensemble. C’était l’reste du monde, qui était con d’leur faire croire que passer du temps ensemble, était juste le meilleur moyen de s’faire tuer comme s’ils étaient les pires criminels que l’humanité ait porté. « On va s’en sortir. » il hocha la tête, avant de lever ses mains à lui, pour les glisser tendrement sur les joues d’Isolde, encerclant son visage dans ses paumes, pour la regarder. Histoire de bien la garder en tête, quoiqu’il arrive, pour le temps où ils resteraient séparés. « Je t’aime. » il enchaina suite à ses paroles, comme si c’était bien plus important de dire ça que d’éventualiser des urgences assez alarmantes pour la faire le contacter. Ça voudrait dire, probablement, que ce serait grave, bien plus grave que la normale. Alors non, il préférait encore ne pas avoir de contact avec Isolde, que la retrouver dans un contexte pareil. Une crainte insidieuse qu’il chassa d’un baiser, se penchant vers les lèvres de la mutante pour l’embrasser tendrement – non pas pour réveiller cette passion qui les avait déjà tant distraits ; mais comme pour qu’elle se souvienne de lui aussi, quoiqu’il advienne.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeMer 24 Aoû 2016 - 23:29

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You say that we're different, I feel the same. You tell me you're leaving, I'm here to stay. Sunshine and rain Make a beautiful thing. My strenght is your weakness, My heart is stone. Your voice sprays my silence when we're alone. Sunshine and rain Make a beautiful thing. Everything you are is everything I'm not, Night and day, light and dark. Everything I'll need is everything you've got. — hate and love.

Isolde avait été une adolescente normale, une gamine à peu près équilibrée qui avait eu sa dose de problèmes et de moments compliquées, mais elle n’avait jamais fait de grosses crises à tout reprocher à son père ou à se murer dans un silence difficile à gérer. Elle n’avait pas non plus était de celles à déprimer parce qu’elle restait quelques semaines loin de ses petites amies. Quand Graziella avait décidé de quitter Radcliff pour aller étudier à New-York, elles avaient rompu en se disant que de toute façon, la distance serait compliquée à gérer et puis ce serait mieux comme ça. Ça avait été ce genre de décision prise en haussant les épaules, comme si ça n’avait pas vraiment d’importance. Ça n’en avait pas vraiment eu, elles avaient été jeunes, avec la vie devant elles, des projets et pas l’intention de les foutre en l’air pour une amourette de lycée. Ça avait été facile à l’époque, de laisser l’autre partir sans finir complètement malheureuse. Mais c’était différent aujourd’hui. Elle n’avait plus dix-sept ans et Cesare, ce n’était pas Graziella, ni aucun autre de ses ex. Cesare, c’était plus que tout ce que les autres avaient pu représenter aux yeux d’Isolde. Elle était vraiment amoureuse, elle le ressentait dans chaque parcelle de son corps, l’amour. Ce sentiment enivrant, plus puissant que tout ce qu’elle avait pu connaitre avant lui. Peut-être que c’était une histoire de maturité, qu’elle était adulte maintenant et qu’avec l’âge venait aussi une expérience dans les histoires de cœur, ou peut-être que c’était une histoire d’âme sœur, de grand amour, de cupidon ou tous ces trucs complètement fantaisiste en lesquels elle n’avait pourtant pas de mal à croire depuis qu’y avait Cesare dans sa vie. Peut-être bien qu’il était le bon, celui qui était fait pour elle et que du coup, il changeait toute sa vision de l’amour et que ça rendait les séparations beaucoup plus compliquées que lorsqu’elle n’avait été qu’une adolescente.

C’était parce que c’était lui que c’était aussi compliqué. Elle n’arrivait pas à douer de ça ou à se donner une explication logique aux sentiments qui faisaient battre son cœur d’une façon bien différente des autres personnes qu’elle avait pu prétendre aimer avant lui. C’était Cesare tout simplement et elle avait envie de rester avec lui, au-delà de ce matin, des jours qui suivraient et des semaines à venir. Elle voulait rester avec lui pour toujours, alors il n’avait pas à craindre l’arrivée d’un potentiel type qui pourrait l’évincer du tableau, nan, elle ne voulait que lui à ses côtés, pour le restant de ses jours. « J’ai pas besoin d’aller en Australie pour être sexy de toute façon. » Elle haussa les épaules comme s’il s’agissait d’une évidence. « Mais je vais essayer de mettre au soleil pour bronzer et je vais m’entrainer à parfaire mon accent australien. » Comme si elle aurait le temps de faire tout ça avec sa campagne électorale, Insurgency et Clara. « Mais y aura pas de surfeur, ça c’est impossible. » Y aurait jamais personne d’autre, c’était une conviction qu’elle avait au plus profond d’elle-même. Y avait eu personne d’autre quand ils avaient été séparés, parce que personne d’autre n’était Cesare. Elle hocha la tête à sa réplique, ouais, ils allaient s’en sortir, s’ils le pensaient tous les deux, c’était que c’était bien vrai non ? Ils allaient s’en sortir et ils se retrouveraient et tout irait bien. « Je t’aime aussi. » De tout son cœur, plus qu’elle n’avait cru qu’elle serait capable d’aimer un jour quelqu’un et ce sentiment censé être beau et idéal, là il faisait un mal de chien. Au moins le baiser qu’il déposa sur ses lèvres adoucirait la douleur qui déchirait son cœur, quand bien même il lui donnait l’envie de rester collée à ses lèvres, ou de se blottir dans ses bras, pour un câlin simple et innocent. Mais rien de tout ça ne serait vraiment raisonnable, alors elle s’écarta légèrement, laissant de lui, laissant ses mains glisser depuis ses épaules, sur son torse, avant de laisser ses bras retomber le long de son corps. S’il voulait pouvoir partir, fallait bien qu’ils se détachent l’un de l’autre, même si c’était la chose la plus dure au monde. Mais ils reviendraient toujours l’un vers l’autre, c’était une promesse qu’ils s’étaient fait à l’hôpital après la naissance de Clara, symbolisée par ce collier autour de son cou, dont la partie qu’elle avait confiée à Cesare devait probablement trainer toujours sur la table où il l’avait déposée quand il était entré dans cet appartement avec l’intention de rompre avec elle, au moins, cette idée ne semblait plus au gout du jour, tant mieux, parce qu'elle préférait passer quelques semaines loin de lui que de supporter une rupture définitive.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeVen 26 Aoû 2016 - 4:06


but there's no moving on, so i'm already gone
SUCH A SHAME SOMETHING SO GOOD ENDED SO BADLY.
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remember all the things we wanted. now all our memories, they're haunted. we were always meant to say goodbye. even without fists held high, never would have worked out right, we were never meant for do or die. i didn't want us to burn out, i didn't come here to hurt you now w/isolde saddler & cesare demaggio.
■■■


L’aube allait finir par avoir sa symbolique particulière avec eux deux ; c’était déjà le cas, au moins un tout petit peu : Cesare haïssait ces moments où le soleil se levait au-dessus de l’horizon pour réveiller Radcliff toute entière. Ce matin plus particulièrement, pour des raisons bien évidentes pour lui comme pour elle. Mais il était vrai, qu’à tourner autour du pot de la sorte, ils avaient plutôt l’allure de deux adolescents qui combattaient des parents excessivement punitifs et accrochés à leur autorité. C’était probablement son cas à lui, plus qu’à elle : il avait survécu à bien des ennemis, transmutants ou non, et tout ça pour quoi ? S’retrouver à la botte de ses géniteurs comme si sa vie en dépendait ? C’était ridicule, il voulait bien l’admettre. Il aurait voulu s’dire ça, et n’en faire qu’à sa tête – il aurait eu bien plus d’assurance pour croire ça et faire les choses comme il l’entendait, s’il n’y avait pas eu cette histoire d’entrepôt. Ça leur avait tant coûté, rien qu’à eux deux. Et ç’avait coûté beaucoup plus à tous ces gens qui n’avaient rien demandé, rien vu venir, et rien eu le temps de réaliser au moment de mourir dans les flammes infernales d’un chaos qu’il avait lui-même créé. Comme ça, de la simple pression d’un bouton, un chronomètre, et Cesare avait pris toutes leurs vies. Et il aurait dû être complètement fou et déconnecté de toute notion d’humanité pour que ça n’lui fasse rien du tout. Il avait bien feint, pendant tout un temps, pour éloigner un peu plus Isolde de lui. Maintenant, il n’voulait plus prendre ces risques – il n’voulait plus se retrouver dans une situation similaire. Plus avoir cette quantité de sang sur les mains, même. Ç’avait quelque chose d’épuisant, d’tuer – quelque-chose, comme si on lui arrachait une part de son âme à chaque cadavre qui tombait à ses pieds. Moira Kovalainen n’avait certainement pas été une exception. Mais il espérait quand même, le DeMaggio, qu’il aurait assez d’volonté et de courage pour prendre la vie de Moren dès qu’il en aurait l’occasion : dans c’cas-là, ce serait probablement tuer ou être tué ; il n’aurait pas l’choix, et c’était mieux comme ça. Alors pour sauver des vies, n’jamais plus affronter les mois d’indécision et de douleur qu’ils avaient subis – pour éviter tout c’qu’ils avaient déjà enduré, ils pouvaient bien tenir quelques semaines, non ? Là maintenant, alors que c’était désormais en seconde que leurs moments ensemble se comptaient, il n’savait pas, Cesare ; il n’voulait pas jurer de quelque-chose qui lui semblait impossible à faire, tandis qu’il s’était rhabillé, avait enfilé ses chaussures et n’avait plus qu’à filer vers la porte. Sans son café, sans son petit-déjeuner, mais c’était le cadet de ses soucis, honnêtement. Dans les prunelles d’Isolde, y’avait tellement d’autres choses pour éveiller sa nostalgie, l’insidieux pincement au cœur qui le clouait sur place.

Il devait y aller, Cesare, il le savait ; pour cette fois-ci, ils n’auraient pas à se décider sur qui quitterait le bâtiment en premier. Ici, c’était l’appartement d’Isolde, et même si elle avait promis d’aller se réfugier dans le QG d’Insurgency le temps de la campagne, elle n’allait pas partir avant lui. C’était à lui d’faire ces pas décisifs, sans demi-tour possible. C’était à lui, d’avoir c’courage de sauter le pas. Peut-être que ç’aurait dû être à lui de repousser Isolde un peu plus tôt, histoire qu’ils ne perdent pas encore plus de temps et n’soient pas encore plus imprudents : comme quoi, il avait déjà failli à sa tâche. Maintenant, il n’pouvait plus se permettre de grappiller encore quelque minute que ce soit. Au moins, il pouvait quand même encore se permettre quelques remarques enjôleuses sans que ça ne dégénère, en eux perdant une nouvelle fois leurs vêtements dans un coin de l’appartement. Après cette nuit, c’était probablement l’épuisement qui les rendait si sages, plus qu’une quelconque raison qui les rendait disciplinés. « Nan, c’est sûr, t’as vraiment pas besoin du bronzage. J’trouve que nos deux couleurs telles qu’elles sont font un mélange sexy dans les draps. » alors qu’il laissait glisser sa main le long d’un des bras qu’Isolde avait glissé contre son torse. Peut-être que la prochaine fois, ils n’auraient pas besoin de se retrouver sous le couvert de la nuit, et le DeMaggio pourrait aussi apprécier la façon dont les rayons du soleil caressaient délicatement la peau blanche de la mutante. « T’y perdrais au change, avec les surfeurs faut dire. Avec l’eau froide et tout, y’a des parties de leur anatomie qui doivent être atrophiées. Ou au mieux, toutes fripées à cause du temps qu’ils passent dans la flotte. » c’était donc des trucs comme ça qu’il disait, le matin, quand il essayait d’avoir une conversation, sans avoir bu au préalable une bonne tasse de café bien noir. Au moins, ils en arrivaient à sourire de leur connerie, plutôt qu’à pleurer parce qu’ils se séparaient. Pour un temps. Un temps qui semblerait long au quotidien, mais n’changerait rien à ce qu’ils ressentaient – il en était persuadé, rien qu’à la saveur et la douceur de leurs baisers. D’un regard, il trouva le pendentif qu’Isolde lui avait donné, et qu’il avait déposé sur la table la veille. Il fit quelques pas pour le récupérer, esquissant un maigre sourire. Il allait devoir partir, maintenant – il n’lui restait bien plus que ça à faire. « On s’voit bientôt. Okay ? » et il n’voulait pas qu’elle pleure ; alors il avait remonté une main sur la joue de la blonde, y égarant une caresse du bout des doigts le long de sa mâchoire. S’arrêtant tout juste entre elle et la porte, il attrapa ses lèvres dans un ultime et doux baiser, innocent et papillonnant tout juste avec amour. Mieux valait ne pas remuer le couteau dans la plaie. Enfin, sa main trouva la poignée de la porte. Il n’fallait pas qu’il se retourne – qu’ils affrontent ces fameuses semaines ; ils pouvaient le faire.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitimeVen 26 Aoû 2016 - 14:59

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Ils l’avaient su tous les deux, Cesare et Isolde, qu’à un moment, faudrait bien qu’ils se séparent. Il avait sa vengeance à atteindre et elle, elle avait la mairie à reprendre. Si ça n’avait tenu qu’à elle, elle l’aurait embarqué dans le QG d’Insurgency avec elle, quitte à le planquer dans son bureau et ce jusqu’à quand ? Elle n’en savait rien, mais, forcément, ça aurait été plus simple de rester coincée là-bas si ça avait été avec lui plutôt que toute seule. Avec Clara quand même, manquerait plus qu’on lui prenne sa fille en plus pour qu’elle devienne complètement cinglée. Elle aurait Clara, c’était déjà ça. Mais, elle avait l’impression d’être exigeante en se disant que ce n’était pas assez. Elle n’avait pas envie de rester loin de Cesare pendant tout ce temps. Elle l’aimait alors c’était pas juste de simplement partir et rester des semaines dans le voir, ni lui parler. Mais elle avait appris au fil des années que de toute façon, la vie en elle-même, elle n’était pas juste. Elle avait été une pauvre gamine qui avait perdu son père bien trop tôt, elle avait perdu la plupart de ses amis, puis sa meilleure amie, alors au point où elle en était, elle devait sans doute arrêter de se poser des questions sur ce qui était juste ou non et accepter les choses telles qu’elles venaient. La séparation avec Cesare, elle allait l’accepter du mieux qu’elle le pouvait. Elle s’était promis qu’elle n’allait pas simplement fondre en larmes comme elle l’avait trop souvent fait, parce que ça ne faisait que rendre les choses plus compliquées. Ce n’était après tout que quelques semaines, ils se retrouveraient bien vite et ce temps passé loin de l’autre, il serait oublié au profit de quelque chose de mieux. C’était pas évident de se mettre à penser comme ça pour rendre les choses plus faciles, mais fallait bien essayer.

Au moins, ils avaient réussi à se rhabiller sans que ça ne paraisse être trop difficile. Le plus dur de toute façon, c’était sans doute de laisser Cesare remettre ses vêtements sur lui. Elle n’avait pas réussi, quand ils s’étaient retrouvés dans le salon après la douche. Mais maintenant, fallait qu’il parte, il l’avait dit, ce n’était plus juste une idée qu’ils avaient tous les deux au fond de leur crane et qu’ils essayaient de nier pour gagner un peu de temps, non, c’était bien réel, alors fallait qu’il parte et elle, faudrait qu’elle prépare ses affaires pour rejoindre le QG d’Insurgency, avant que Léda ne débarque avec Clara. « Ouais, je pense quand même qu’il va falloir essayer plusieurs couleurs de draps, histoire de trouver ce qui nous va le mieux. » Comme si la couleur des draps pouvait avoir de l’importance, clairement, ce n’était ce à quoi elle avait pensé quand ils avaient été tous les deux dans le lit et sans doute que s’ils n’avaient fait que s’endormir tranquillement dans les bras l’un de l’autre, elle n’y aurait pas plus pensé. Sa réplique sur les surfeurs lui arracha un rire, elle trouvait ça presque surprenant, d’arriver à rire comme ça alors qu’il allait bientôt partir. C’était mieux comme ça de toute façon, elle n’avait pas envie de pleurer comme une idiote. « Ouais c’est vrai. Au moins, toi toutes les parties de ton anatomie sont parfaites. » Elle l’avait déjà dit ça et puis, ce n’était pas pour rien que ça avait été difficile de ne choisir que vingt pour cent de son anatomie. Mais bon, les vingt pour cent, tout comme la totalité de son corps, allaient bientôt passer la porte de cet appartement et il ne fallait pas qu’elle le retienne. Elle lui adressa un léger sourire à son tour, alors qu’il récupérait le fameux le fameux pendentif. « Okay. » Ils se reverraient bientôt, dans quelques semaines, lui disait son cerveau, ce n’était pas franchement bientôt. Mais c’était le genre de réflexion qu’elle préférait garder pour elle, elle se contenta juste de profiter de ce dernier baiser avant des semaines, avant de reculer de quelques pas, ses mains se croisant sur sa poitrine, comme pour s’empêcher de le rattraper, parce que c’était dur de simplement le laisser passer cette porte, mais ils n’avaient pas le choix, tout ce qu’elle pouvait dire maintenant, c’était qu’elle avait vraiment hâte qu’elles passent, ces quelques semaines.
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MessageSujet: Re: (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not.   (stv, cesare (-18)) ≡ everything you are, is everything i'm not. - Page 29 Icon_minitime

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