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 FST First time i say that ... Nerea&Milosz

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MessageSujet: FST First time i say that ... Nerea&Milosz   FST First time i say that ... Nerea&Milosz Icon_minitimeLun 25 Avr 2016 - 17:01


   
First time i say that...
Nerea&Milosz

   
   
• Moi, j’suis une balle, j’ferai pas demi-tour. Soit j’me tire, soit j’me loge au beau milieu d’un discours. J'ai toujours été comme ça, à foncer dans tête baissée, j'ai jamais été vraiment réfléchi à part lorsque je travaille, lorsque je chasse. C'est dans ma nature, j'ai été élevé comme ça, on ne m'a rien appris d'autres, vous savez, on m'a pas appris à être gentil, à avoir de la pitié, à ressentir les choses, j'ai pas été éduqué pour faire des sourires et caresser les cheveux des enfants devant un feu de bois, on ne m'a pas appris à faire des compliments, à aimer tout le monde. De toute façon, on ne m'a pas appris à aimer. L'amour ? Je n'ai jamais vraiment connu ça vous savez, j'ai jamais eu des parents comme tout le monde, en réalité, il ne me reste que très peu de souvenirs de ma mère, lorsque je pense à elle, son visage devient flou, comme si avec le temps elle s’effaçait de ma mémoire, comme si je devenais la copie conforme de mon père, un homme sans aucun cœur. Et c'est ça le problème dernièrement. Petit à petit, je m'attache, pour la deuxième fois de ma vie, je m'attache réellement à une femme, la première ayant été ma mère, alors c'est pour dire. Je ne sais pas comment je pourrais expliquer ça, comment je pourrais décrire ce sentiment, cette envie, cette flamme qui grossit de jour en jour, et cette impression d'être heureux lorsqu'elle est à mes côtés. L'impression d'être heureux ouais, car je n'ai jamais été vraiment heureux dans ma vie, alors je ne connais pas trop, petit à petit, je m'y habitue, petit à petit, je me dis que peut-être, j'allais avoir quelqu'un à mes côtés pour me soutenir, une personne que je pourrais soutenir moi aussi, que je pourrais aimer sans avoir peur. Alors, j'voulais profiter de cette soirée, je voulais qu'elle et moi puissions passer un beau moment ensemble, pas dans mon appartement ou dans le siens à se défoncer, non, j'voulais être clean, j'voulais que pour une fois dans ma vie, tout soit normal. Je lui avais donc envoyé un message, lui demandant de bien s'habiller, de bien se coiffer, et de se rendre à l'adresse du restaurant que je lui avais donné pour vingt et une heures. Si je lui avais demandé revêtir l'une de ces plus belles tenues, c'est que j'avais fait de même, il était assez rare de me voir bien habillé, j'étais plutôt le genre de mec à en avoir rien à foutre, à mettre ce qu'il trouve chez lui sans se poser de questions. J'avais réservé une table dans l'un des plus beaux endroits de la ville, je voulais qu'elle se sente importante et qu'elle se souvienne de cette soirée, qu'elle puisse voir que malgré mon côté gros con, mec chiant, bonhomme froid, j'pouvais être doux, mais seulement avec elle, car elle était spéciale. Je lui avais donc envoyé un message, lui demandant de bien s'habiller, de bien se coiffer, et de se rendre à l'adresse du restaurant que je lui avais donné pour vingt et une heures. Elle ne m'avait pas répondu, peut-être voulait-elle faire durer le suspens ? Me faire galérer ? Et, ça marchait, après tout, peut-être qu'elle n'avait pas envie de sortir ce soir, peut-être que j'étais juste un copain de passage, pas un mec à qui elle avait envie de s'attacher, peut-être que je n'étais qu'un passe-temps ? Guettant l'entrée de son arrivée, je me posais peut-être un peu trop de questions... •
   
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MessageSujet: Re: FST First time i say that ... Nerea&Milosz   FST First time i say that ... Nerea&Milosz Icon_minitimeJeu 5 Mai 2016 - 23:12

First time I say that ...
I drive you crazy, but you always return. If I fall short, if I break rank, it's a bloodsport, but I understand. Loving you's a bloodsport, fighting in a love war. Things can get ugly, but we're still a team. We are an army, that breaks from within. But that's why we're stronger, and that's how we'll win.

Elle aimait l'ordre, Nerea. L'ordre dans le bazar, certes, mais l'ordre quand même. De toute façon, à partir du moment où il s'agissait de son bazar, elle savait très bien s'y retrouver. A ses yeux, que tout soit toujours bien ordonné et rangé, c'était une sorte de mort à petit feu. Il n'y avait pas d'âme ni de vie dans un appart' où rien ne traîne jamais, où les pulls et vêtements sont rangés par couleurs, selon la palette de l'arc en ciel. Un frigo' où tout est toujours bien droit et aligné, c'est un frigo qui ne donne pas envie qu'on vienne y fourrer son nez en cas de petite fringale. Nerea ne perdait presque jamais rien, sauf peut-être un peu de temps quand il s'agissait de se préparer alors qu'elle était déjà en retard. Ce qui était le cas ce soir. Sa journée était déjà hypra chargée par avance, mais des aléas imprévus étaient venus s'y mêler. En même temps, c'est bien à ça que ça sert, les aléas, non ? A vous mettre encore plus dans la merde, à vous coller des embûches dans les jambes, et à vous faire les maudir, encore et encore, jusqu'à limite vous en prendre au premier type qui passe quand il n'a rien fait du tout. Elle avait eu plusieurs examens impromptus aujourd'hui, et elle n'avait évidemment pas révisé la veille au soir, bien occupée à toute autre chose. Du style à servir de parfait exemple dans l'art du kamasutra, par exemple, ou encore du style à décliner le fait de s'envoyer en l'air en plusieurs variantes. Elle pensait ne pas trop avoir répondu n'importe quoi, mais elle n'avait de toute façon pas trop eu le temps d'y songer, parce qu'elle avait dû filer en renfort au Poste de Police, après que des manifestants se soient fait coffrés en surnombre pour avoir vandaliser l'une des supérettes de la ville. Tout ça parce qu'il s'agissait des supporters d'une équipe sportive universitaire venue affronter ceux de Radcliff, et que la supérette en question vendait des goodies aux couleurs de l'équipe locale. Il n'était initialement pas prévu qu'elle travaille, mais son père l'avait presque suppliée, alors elle avait dit oui. Pour se faire de l'argent, et parce qu'au moins, comme ça, cela lui évitait un peu de devoir passer l'aspirateur chez elle. Ou plutôt à la coloc', parce que c'était son tour cette fois-ci, et qu'évidemment, Kelian ne ferait pas le ménage à sa place, ça, sûrement pas ! Déjà qu'elle devait se battre pour qu'il ne se défile pas quand c'était son tour à lui ...

Le sms de Miłosz lui était parvenu alors qu'elle tentait de déchiffrer le charabia que lui livrait l'un des supporters coffrés, après qu'elle lui ait demandé son identité. Normalement, ce n'était pas trop à elle de faire ça, mais comme il ne s'agissait que d'une tâche administrative destinée à recenser les uluberlus un peu trop volubiles et véhéments, et bien elle s'y était collée. Et avec ça, elle n'avait même pas pensé à répondre, parce que, dans sa tête, elle l'avait évidemment fait, elle n'était quand même pas étourdie ni dépassée à ce point, n'est-ce pas ? En tout cas, elle n'avait pas eu de réel plan de prévu ce soir, hormis de passer l'aspirateur pendant que son cher colocataire serait devant la télé, et ce juste pour l'emmerder. Alors, ouais, elle allait y aller, à cet étrange rendez-vous qu'il lui proposait. Même si elle se demandait bien ce qu'il pouvait avoir derrière la tête, ou ce qu'il pouvait bien avoir prévu. C'était assez nouveau et inattendu de sa part, ce genre de plan. En général, ils mangeaient de la pizza, ou des trucs livrés, ou alors un plat typiquement hispanique ou pas qu'elle aurait bien pu préparé. Ça, et puis baiser, beaucoup, même, et se défoncer. En tout cas, la curiosité et l'excitation l'emportaient sur toute tentative de sa part pour se lancer dans des conjonctures destinées à essayer de deviner ce qui pouvait bien l'attendre en cette soirée. Elle avait pris le temps de prendre une douche, parce que, quand même !, et après ça, elle avait sorti de son fourreau l'une des robes que lui avait offerte sa tante Veera pour ses 18 ans. Elle avait dû passer chez elle, enfin, chez son chez elle chez son père, pour récupérer la dite robe, en quatrième vitesse, parce qu'elle conservait ses vêtements les plus classes dans la penderie de sa chambre familiale, ne faisant en rien confiance à Kelian pour qu'il n'y donne pas des coups de ciseaux vengeurs, ou qu'il ne la décolore pas au lavage en risquant aussi de la faire rapetisser. Nerea avait aussi pris le soin d'arranger un peu ses cheveux, où la blondeur récente qu'elle y avait ajoutée ne devait que permettre de souligner le hâle de sa peau, supérieur à celui de bon nombre de gens du coin. Elle avait un père hispano-américain, après tout ! Et puis, le blond, c'était une expérimentation, rien de mal à ça, elle avait été chez un coiffeur professionnel, ses cheveux n'allaient pas en souffrir, et puis, elle était jeune, elle avait bien le droit de vivre ! Et, là, avec tout ça, sa robe, ses cheveux, ses quelques bijoux, et ses chaussures, aussi, sans doute était-elle un peu en retard. Pas question de se rendre au lieu de rendez-vous à moto, cela le ferait moyen, alors elle avait dû prendre sa voiture, et qui dit voiture dit place de parking, un truc plus dur à trouver quand vous n'êtes pas en deux roues ... Et en plus de ça, voilà qu'elle se demandait, en apercevant enfin la silhouette de Miłosz vers qui elle marchait, si elle n'avait pas oublié de mettre des sous-vêtements ! Et impossible de vérifier ça là, tout de suite, maintenant, évidemment ! Bon, et bien, ça le ferait comme ça, et ce quelle que soit la vérité !
    « ¡ Perdón perdón perdón ! J'ai eu un mal fou à me garer, y a un abruti qui m'a piquée la place que je convoitais ! J't'ai pas trop fait attendre ? »
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MessageSujet: Re: FST First time i say that ... Nerea&Milosz   FST First time i say that ... Nerea&Milosz Icon_minitimeDim 8 Mai 2016 - 12:38


   
First time i say that...
Nerea&Milosz

   
   
• Il y a un début à tout, que ça soit le début de la vie, le début des galères, le début du bonheur, le début d’un film, le début d’une relation, le début d’un amour, le début d’une nouvelle vie, le début de la toute première fois où vous aller coucher avec cette jeune femme qui vous attires tant, le début de votre première relation stable, celle qui vous fera sentir comme un homme, heureux et fier aux côtés de cette belle jeune femme qui fera battre votre cœur comme personne n’y sera arrivé… Mais tout début est annonciateur d’une fin, rien est éternel malheureusement… La fin de la vie, la fin des galères, la fin du bonheur, la fin de ce film qui vous a tant passionné, la fin de cette relation, la fin de l’amour, la fin de cette nouvelle vie que vous aviez prévu, la fin de cette première fois que vous avez tant apprécié et que vous aimeriez recommencer, la fin de cette première relation stable qui vous aura enfoncé vers le fond sans que vous vous en rendiez vraiment compte, et vous finirez seul car jamais vous ne voulez reconnaitre ce désespoir et cette tristesse que vous ressentez à présent. Le début, la fin, deux mots qui s’associent tellement bien ensemble, c’est assez étrange même, car personnellement, dernièrement, il y a beaucoup de début qui se mettent en place, mais je ne vois pas la fin, je ne veux pas la voir. Sans la repousser, je n’arrive pas à l’imaginer, à me demander si un jour, je la verrais vraiment. Comme une sensation d’invincibilité, une sensation d’immortalité et de bonheur constant. Longtemps j'avais merdé, longtemps j'étais ce genre de gars à ne pas vouloir être gentil avec son prochain, j'étais le genre de mec à te claquer la gueule parceque tu m'as demandé l'heure, le genre de gars à t'éclater une chaise dans le dos parceque tu m'as dérangé en pleine lecteur d'un message important, j'étais ce genre de gars que peu de personne voulait approcher, ce mec vachement froid et distant quand il ne te connait pas, ce gars plutôt con, qui n'en fait qu'à sa tête et qui agit seulement sur des coups de têtes, ce mecs pas très cool en soit, celui qu'on évite. Mais, j'avais changé, j'avais appris à devenir quelqu'un de bien, une personne de meilleur, qui ne réagit pas au quart de tour, qui prends le temps de discuter, de s'amuser, je n'étais plus vraiment cet enculé de première, du moins, seulement avec elle, cette personne qui était assez spéciale à mes yeux. Les autres... Pff, j'me posais même pas de questions, tu me fais chier je te donne à manger au requin, tu me regardes de travers je te rend borgne. Bref, j'suis loin d'être un enfant de cœur. Sauf que ce soir, rien de tout ça n'allait arrivé, ce soir, je voulais passer une bonne soirée, tout simplement, j'voulais mettre tout le reste de côté, et me retrouver dans une petite bulle, juste elle et moi. Est-ce qu'elle allait venir ? Je l’espérais plus que tout. Honnêtement, si elle ne venait pas, j'prendrais même plus la peine d'aller me défoncer en sa compagnie, car au final, derrière ça, derrière ce petit jeu, j'avais l'impression qu'il y avait quelque chose d'autre... Et ouais, ne pas la voir venir, qu'elle me laisse en plan ici, ça me vexerais, et une chose qu'il faut savoir et surtout retenir, ne jamais me blesser, ça finit toujours par partir en couille autrement. Toutes ces questions s'effacèrent quand mon regard qui était toujours fixé sur la porte d'entrée fut interpellé par cette silhouette que je connaissais si bien s'avançant vers moi. Je la regardais, sans dire un mot, j'étais pas habitué à la voir vêtue de la sorte vous savez, j'savais pas vraiment si elle allait vraiment suivre mon message à la lettre, sauf qu'elle l'avait fait. Sa longue crinière blonde, ces bijoux, cette robe tout droit sortie d'un film, tout, tout était parfait, j'avais l'air con moi pour le coup. Je ne savais pas quoi dire, elle était face à moi, s'excusant en mélangeant sa langue natale à celle d'adoption, m'expliquant le pourquoi du comment elle était en retard, mais je ne disais rien, j'étais juste là, à la regarder, et à réaliser à quel point elle était belle. Me secouant intérieurement la tête, bah oui, j'allais pas le faire en vrai, j'aurais eu l'air assez con je pense, je repris mes esprits, laissant un petit sourire se dessiner sur mon visage, et puis, lui faisant signe de s’asseoir, je prix la parole. "C'est pas grave, l'attente en valait la peine. J'savais même pas que t'avais ce genre de tenue, et j'te trouve vraiment... Belle là-dedans." Tellement de chose que j'ignorais à cette époque sur elle, tellement de chose qu'elle ignorait sur moi, mais, étrangement, ce fut les meilleurs moments de ma vie, des moments de calme, à ces côtés, j'avais l'impression d'être comme tout le monde, et que jamais elle ne pourrait me trahir... •
   
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MessageSujet: Re: FST First time i say that ... Nerea&Milosz   FST First time i say that ... Nerea&Milosz Icon_minitimeMer 25 Mai 2016 - 1:07

First time I say that ...
I drive you crazy, but you always return. If I fall short, if I break rank, it's a bloodsport, but I understand. Loving you's a bloodsport, fighting in a love war. Things can get ugly, but we're still a team. We are an army, that breaks from within. But that's why we're stronger, and that's how we'll win.

Réfléchir, c'était bien. Mais encore fallait-il bien savoir doser la chose. Ça devait un peu être comme avec les épices, le sel, le sucre, le poivre, bref, comme avec ses trucs de la vie quotidienne qui servent à relever un plat, ou à l'assaisonner : point trop n'en fallait, mais trop peu, ce n'était pas bien non plus ! Il fallait savoir doser, savoir viser le juste milieu. Bon, après, il existait des contre-exemples, comme avec le chocolat par exemple ! Plus l'emballage indiquait un pourcentage élevé, mieux c'était ! En tout cas pour Nerea ! Et puis, les épices, peut-être aussi que c'était un mauvais exemple. Elle avait un palais suffisamment habitué aux goûts forts pour ne pas se sentir se transformer en dragon, se mettre à pleurer et à ne plus pouvoir respirer dès qu'elle avalait du piment, de la harissa, ou même du wasabi ! Elle n'avait rien d'une petite nature niveau gastronomie, sans doute parce que ses origines paternelles faisaient qu'elle n'avait jamais pu ne manger que de la nourriture typiquement américaine ! Si l'on peut réellement parler de trucs typiques, ici où tous ou presque avaient pour ancêtres des colons, des immigrants et autres catégories de ce type. En arrivant ici, ces derniers avaient tous emmenés avec eux leurs spécialités culturelles, au même titre que leur culture, leurs traditions, et tout ça formait une sorte de grand tout, dont on ne s'accommodait pas forcément toujours aussi facilement que ça selon les cas. Nerea, elle, elle ne faisait jamais la fine bouche et ne fronçait jamais le nez face à tout ça. Elle était mal placée pour juger, après tout, et puis, la diversité, le multiculturalisme, c'était bien, non ? En tout cas, ouais, trop réfléchir, ça ne menait à rien d'autre qu'à de se taper de sacrées migraines, à perdre son temps et à se pourrir soi-même l'existence ! Et ne pas assez réfléchir, c'était se comporter comme une cruche, foncer droit dans le mur, tomber dans tous les pièges tendus, et passer pour plus stupide et décérébré qu'on ne l'était sans doute réellement.

Agir par instinct et se réserver des instants de réflexion, c'était bien mieux, et bien plus le truc à faire, selon elle ! Alors, exemple parmi tant d'autres, non, elle n'avait pas passé trois heures à analyser le SMS que lui avait envoyé Miłosz. Qu'est-ce que ça aurait bien pu lui apporter, hein ? A part perdre du temps, alors que, du temps, elle, elle n'en avait jamais assez, et risquer d'être déçue, ou bien trop surprise selon le résultat final. Résultat final qu'elle n'avait pas encore exactement devant les yeux, maintenant qu'elle était arrivée au lieu de rendez-vous et qu'elle était face au jeune homme, mais cela ne saurait pas tarder, sans doute ! Il ne lui avait quand même pas donné rendez-vous jusqu'ici et demandé de bien s'habiller pour qu'au final, ils aillent se manger des sandwichs au parc en donnant leurs miettes aux pigeons, quand même ! Et au final, elle se mettait un peu à poser, une main posée sur la hanche, le coude en extension, comme le font les mannequins. Petit délire personnel, qui ne ferait sans doute de mal à personne, alors pourquoi s'en priver ?! Et puis, qui, honnêtement, viendrait lui dire quelque chose ? Cela cadrait plutôt bien avec le contexte, et puis, Nerea savait qu'elle avait du charme, alors, pourquoi s'en priver ? Pourquoi se priver du fait de jouer un peu le jeu, ne serait-ce que pour ce soir ? Pourquoi se priver de faire la démonstration qu'elle n'était en rien facile à cerner, ou à mettre dans des cases ? Elle portait aussi bien cette robe que lui avait offerte sa tante Veera que l'une des chemises style bûcheron de son père, ou encore un vieux maillot des Caps de Washington DC deux tailles trop grandes pour elle ... Sans parler des mini-shorts en jeans, des shorts de basketball, ou encore des slims et autres jeggins ! Elle ne se livrait nullement à un défilé de mode, là, mais elle avait bien le droit de s'amuser un peu, surtout que, face à elle, Miłosz ne tirait pas une tronche de dix pieds de long et ne la réprimandait pas pour être un peu à la bourre, bien au contraire, alors, encore une fois, pourquoi se priver ?!
    « Merci du compliment, t'es un amour ! ... Ouais, je ne m'habille pas tous les jours comme ça, il faut des occasions particulières, sinon, ça devient banal et ça perd de son charme ! ... T'es pas mal non plus ... » Elle lui adressait une oeillade appréciative, en le reluquant sans vergogne, en se mordillant un peu le coin gauche de la lèvre inférieure. Non sans poser sa main libre sur le torse de son vis à vis, en en profitant pour se rapprocher physiquement encore plus de lui. « En tout cas, maintenant, je suis là. Et j'ai hâte de savoir quelle surprise de me réserve ! Je dois avouer que je ne m'y attendais pas trop, mais cela ne fait que renforcer mon taux d'endorphines ! »
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MessageSujet: Re: FST First time i say that ... Nerea&Milosz   FST First time i say that ... Nerea&Milosz Icon_minitimeMer 25 Mai 2016 - 23:11


   
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Nerea&Milosz

   
   
• Vous voyez cette fille avancer face à vous, et plus elle se rapproche, plus vous reculez, la toucher ou bien lui parler est impossible, vous êtes là, face à cette situation sans pouvoir faire quelques choses, vous êtes juste un simple spectateur de cette scène, et non un acteur comme vous auriez désiré l'être. Le soleil faisant ressortir encore plus ces beaux yeux, ces cheveux brillant ainsi que son visage vous faisant croire qu'un ange se trouve face à vous, que cet ange est un envoyé du seigneur étant là pour vous, pour venir vous chercher. Elle vous regarde, vous souris, vous tend les mains, mais il n'y a rien à faire, vous êtes impuissant face à cette fameuse scène, tout ce que vous pouvez faire est regarder, rien de plus, rien de moins. Tout le monde connaît ce passage court, mais qui vous paraît être une éternité. Puis, vous vous réveillez en sueur, dégoutté que tout ça ne soit tout simplement qu'un rêve, et que cette fameuse personne dont vous avez rêvé ne soit pas réelle. Ne vous êtes-vous jamais posez la question ? D’où sortent ces visages que vous créez dans vos rêves, dans votre imagination ? Est-ce qu'elles existent vraiment, est-ce qu'une personne aura se visage, ou si après tout, c'était la seule et l'unique, et que personne ne ressemblait aux habitants de vos pensées ? Elle était le tireur et vous, vous étiez cette cible si facile, elle vous a touchez en plein cœur sans vous loupez. Le problème, c’est que vous n’aviez aucune envie qu’elle vous loupe, c’est que tous ces gestes pour vous sont perfections. Alors, quand vous vous réveillez, la seule pensée qui vous traverse l’esprit est cette jeune femme qui est venue vous hanter dans vos rêves, cette jeune femme… Qui est-elle ? Est-ce qu’elle existe vraiment ? Est-ce qu’un jour, vous allez pouvoir la rencontrer ? Est-ce qu’elle va prendre son arc magique et vous tirez en plein cœur ? C’était ça, les vrais questions, les vrais questions que je ne me posais plus depuis maintenant plusieurs semaines. Je l’avais trouvé, cette fille parfaite, cet ange descendu tout droit du Paradis pour t’offrir un bonheur impensable en sa compagnie. Pour moi, tout ça, c’était clair, cette relation, elle était clair, je ne me posais aucune question, dans ma tête, c'était clair, depuis longtemps ça l'était vraiment. J'crois même que c'était l'une des seules fois dans ma vie où j'étais vraiment certain qu'une personne était bonne pour moi, qu'une personne m'apportait autre chose que des techniques de chasses ou autre conneries du genre, elle m'apportait bien plus, et, cette soirée c'était un peu ma façon à moi de lui faire comprendre, ma façon à moi de lui dire et de lui montrer qu'elle comptait pour moi. Que j'aimais passé du temps avec elle, et pas seulement pour nous défoncer, non, il y avait autre chose derrière tout ça, autre chose bien plus fort que la défonce. Putain, même moi ça me choque de penser ça, même moi j'suis perdu, j'suis pas habitué, j'ai l'impression de ne plus contrôler grand chose et ça me stresse, limite j'vais transpirer des genoux et avoir les mains moites. Ressaisi toi là. "Pas mal ? J'ai l'impression de faire tâche un peu là !" Bon tâche c'était pas vraiment le mot, j'étais pas non plus habillé comme un pingouin, mais voilà, j'étais agréablement surpris de voir Nerea vêtu de la sorte. S'approchant de moi, j'en profita pour lui voler un baisé assez furtif, avant de la prendre par la main et l'emmener à l'intérieur du restaurant, où, à l'entrée j’indiquai mon nom au serveur qui nous emmena à notre table. Je n'avais pas dit un mot à sa précédente phrase, comme pour faire un peu durer la surprise, et, je l'invita à s’asseoir, jouant même au gentleman lorsque je tira sa chaise pour qu'elle prenne place. Allant ensuite à ma place, je repris la parole. "J'vais pas te mentir hein, j'suis pas trop habitué à ce genre de soirée, mais j'ai envie d'innover un peu et de te faire plaisir..." On aurait dit un gamin, un petit enfant qui ne savait pas vraiment comment s'y prendre, et, c'est assez étrange pour le coup, j'ai toujours été sur de moi, elle avait un effet étrange sur moi, Nerea. •
   
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MessageSujet: Re: FST First time i say that ... Nerea&Milosz   FST First time i say that ... Nerea&Milosz Icon_minitimeSam 4 Juin 2016 - 16:52

First time I say that ...
I drive you crazy, but you always return. If I fall short, if I break rank, it's a bloodsport, but I understand. Loving you's a bloodsport, fighting in a love war. Things can get ugly, but we're still a team. We are an army, that breaks from within. But that's why we're stronger, and that's how we'll win.

Toutes ces histoires qui disaient qu'il y avait forcément un souci, une fois arrivé à l'âge adulte, pour un enfant qui grandirait sans l'un de ses parents, et bien c'étaient des conneries ! Du moins, en partie ... Certes, Nerea filait certainement un mauvais coton depuis bien des années, ou alors, en tout cas, elle n'était pas la petite fille modèle et la jeune femme irréprochable qu'on pourrait bien vouloir qu'elle soit. Elle n'avait pas forcément des relations toujours cordiales et apaisées avec son père, et, à coup sûr, elle se retrouvait souvent avec un trop plein de rage et d'énergie. Surtout quand la vie lui faisait des crasses, ou que tout ne se passait pas exactement comme elle aurait voulu que ça se passe. Souvent, elle n'en laissait pas tout paraître, Nerea, de ce qu'elle ressentait. Mais il ne fallait pas se faire de fausses idées, elle avait la rancune tenace en certains cas, et une propension à se venger à posteriori. Genre, son histoire avec Lorcan, la façon dont tout ça s'était fini, et bien le jeune homme ne l'emporterait pas au paradis, ça non ! Si la situation n'était au final pas du tout catastrophique pour elle, se faire traiter de menteuse et le voir carrément lui refuser le droit d'être perçue comme loyale et franche, et bien, ouais, ça méritait rétributions. Mais plus tard. Quand il ne s'y attendrait pas, et quand ça irait pas forcément aussi bien qu'aujourd'hui avec Miłosz. Si le Wolstenholme avait cru qu'elle se retrouvait au ban de la société, le bec dans l'eau et avec un moral au plus bas, et bien il se fourrait le droit dans l’œil jusqu'à l'épaule, au moins ! Nerea savait rebondir, se saisir des opportunités qui se présentaient à elle, quitte à provoquer le destin. Elle savait aussi faire face, ne pas entièrement se décomposer. Alors, non, merci bien, mais toute proportion gardée, elle estimait qu'elle n'avait pas de soucis si énormes que ça dans sa vie, du fait d'avoir connu les épreuves qu'elle avait vécu. Des jeunes gens à problèmes, ça court les rues, et ça ne signifie en rien qu'ils ont tous forcément été élevés uniquement par l'un de leurs deux parents ! Parce que c'était là que ce situait souvent le problème. Les gens pensaient que parce que vous n'aviez pas eu de mère, vous finiriez sûrement avec un look de garçon manqué, des attirances pour la gente féminine, et un corps en rien féminin. C'était faux, archi faux ! D'abord, il fallait en finir avec les clichés, en suite, catégoriser les gens et les englober tous dans la même colonne, c'était de la discrimination ! Et même si elle avait réellement fini par virer lesbienne, et être l'homme dans la relation, en quoi cela regardait les gens ?! De toute façon, bon, ce n'était pas le cas. Des formes féminines, elle en avait bel et bien. Elle savait les mettre en valeur et se mettre en valeur, aussi. Et elle n'avait aucun préférence plus prononcée pour les filles plutôt que pour les garçons, c'était même l'inverse, et ce même si, bon, les filles, c'était quand même bien de temps en temps. Mais les garçons, c'était quand même mieux !
    « Mais non, pourquoi tu ferais tache ?! Je te trouve très bien moins, et comme tu le sais, j'ai toujours raison ! »
Et lorsqu'elle avait tord, et bien elle avait quand même raison ! C'était plus ou moins le discours qu'avait pu lui servir son père lorsqu'elle était plus jeune et qu'elle commençait ses conneries. Ça, et puis aussi le fameux « parce que je suis ton père et que c'est moi l'adulte » ! Ils n'étaient pas d'ascendances hispaniques pour rien, après tout ! Lorsqu'il lui vola ce baiser si furtif, trop furtif, à ses yeux, elle manqua de le rattraper par le col, pour ne pas dire par ailleurs, et de lui réclamer un baiser digne de ce nom. Mais l'excitation quant à savoir ce qu'il lui réservait l'emporta de justesse. Surtout qu'elle ne manquait pas de noter qu'il laissait sa question précédente en suspens. Ce n'était pas très poli, mais peut-être qu'il tenait absolument à préserver la surprise et l'effet jusqu'au bout, alors, ce n'était pas important du tout ! De toute façon, ils n'avaient tous deux rien de ces gosses de bonne famille toujours tirés à quatre épingles, avec aucune mèche rebelle dans les cheveux, et qui vouvoyaient leurs parents et se baladaient en ville avec un chauffeur privé ! Fort heureusement pour eux d'ailleurs ! Et alors qu'il l'emmenait à sa suite vers le fameux restaurant qu'il avait choisi, elle ne pouvait s'empêcher de sentir toute enorgueillie de bonheur et de fierté, sans manquer de repérer les regards féminins qui pouvaient s'attarder sur la silhouette de son homme. Ouais, c'était son homme, le sien rien qu'à elle, et elles pouvaient toujours aller se faire voir pour le lui piquer ! En revanche, elle ne faisait pas vraiment attention à la gente masculine, ne cherchant donc pas à détecter quelques regards de leur part à eux sur sa silhouette et son minois à elle. Ils ne comptaient pas pour elle, de toute façon, même si c'était toujours flatteur de savoir qu'on plaisait et attisait des convoitises. Il fallait dire qu'entre les regards féminins à snober et le fait de regarder là où elle mettait les pieds pour ne pas commettre d'imprudences, Nerea avait fort à faire ! Et puis, de toute façon, dès que Miłosz les mena à leur table et qu'il l'aida à s'asseoir, elle n'eut d'yeux que pour lui, alors !
    « Je ne suis pas trop habituée non plus ... J'ai déjà dû y venir une ou deux fois, peut-être, mais comme niveau gastronomie, je n'ai pas des goûts de gosse de riche, et bien, ouais, je ne suis pas habituée non plus ! ... Mais je suis ravie qu'on partage cette sortie ensembles, vraiment ! » Elle lui souriait alors, tout en posant l'une de ses mains sur la sienne, sur la table, non sans sortir de son sac son portable. Un portable qu'elle essaya de mettre en silencieux, d'une seule main, pour que, le temps du repas, aucune sonnerie intempestive ne vienne les interrompre. Mais comme elle ne voulait pas quitter des yeux son Apollon, et qu'elle avait parfois une certaine maladresse, et bien ... Et bien le portable valdingua au sol, finissant sous la table. « ¡ Mierda ! » Le plus gracieusement possible, elle tenta de le rattraper en restant assise sur sa chaise, mais peine perdue, il avait dû glisser sous la table. Et finir sous la table à essayer de le ramasser, ce n'était certainement pas le spectacle qu'elle aurait forcément voulu offrir en un tel cadre, mais quand il faut y aller il faut y aller ! Et puis, les gens n'avaient pas besoin de quoi que ce soit pour se faire d'eux même des idées salaces, alors, bon, elle ne s'inquiétait pas trop là-dessus. Une fois revenue à la surface, en se plaquant une main sur les cheveux et la robe pour tout remettre en ordre, Nerea ne put que constater que son écran était explosé, tout en se rasseyant. « Bon bah, comme ça le souci est réglé, il ne nous embêtera plus jamais ! ... Désolée ... » Une moue boudeuse s'affichait sur ses lèvres alors qu'elle lui livrait son regard le plus craquant et mignon.

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FST First time i say that ... Nerea&Milosz

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