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 Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff

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Jekyll Stevenson
Jekyll Stevenson

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SUR TH DEPUIS : 06/10/2015
MessageSujet: Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff    Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff  Icon_minitimeSam 5 Déc 2015 - 18:02

Your nightmares follow you like a shadow
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.





Il y a des jours qui se comptent, des comptes à rebours qui font des détours et des erreurs qui se perdent dans le temps, tandis que les mensonges se nourrissent du temps qui passe. Cela remontait peut-être à quelques mois, à cette époque où Jekyll comptait encore les jours. Il ne saurait s'en rappeler, mais c'était un jour numéroté, un jour où sa mutation brillait encore en sa personne. Installé dans une chaise en cuir, dans ce bureau qu'il côtoyait trop souvent avec son acolyte de toujours : Echo. Informaticienne de génie, mutante avec la même maestria et membre clé de l'entreprise STANTUM. Cette entreprise qui fut la maison de ce gamin, et à qu'il devait sa réussite, et dont il se moquait en même temps. Jek' avait une fâcheuse tendance à marcher par intérêt, et non pas pour une entreprise aveugle. Le psy' avait une mémoire supérieure et n'avait en aucun cas besoin d'un dossier, son hypermnésie suffisait à lui procurer les informations nécessaires.« Heathcliff Ephistone, psychiatre qui semblerait traîner dans des affaires louches sur les mutants, rien de très joli si tu veux mon avis. STANTUM veut une confirmation, enfin comme d'habitude. » Le mutant posa son regard sur l'écran de télévision, une photo qui semblait être une copie de sa photo d’identité ornait l'écran ainsi que quelques photos prisent dans la rue sans jamais dévoiler son visage au complet. Écho semblait mal à l'aise. Cela ne serait pas la première fois que Jekyll était envoyé espionner au sein même de cette entreprise, qui craignait l'invasion hunters au sein des locaux de cet Empire privé qui était à deux doigts de s'écrouler. Le mutant était devenu une arme, un jouet qui s'utilisait pour une mission et qui n'était rien de plus. Le brun acceptait plutôt bien sa position, trop bien selon quelques idiots. Les photos défilèrent finalement sur la maison, puis vinrent des explications, des détails sur les lieux ou encore le système de sécurité. La prudence était de mise pour cette mission, et comme toujours : Jekyll ne se contenterait pas de chercher des réponses vagues. Vice de la curiosité, et nécessité pour lui offrir une assurance-vie. « Tu crois qu'il tapisse ses murs avec la peau de ses patients ? » Esquissant un sourire narquois en se levant. « Mudak. » Connard, en russe. Écho soupira en lui répondant dans la même langue. Il vint embrasser la joue de la demoiselle en agrémentant le tout d'un clignement d’œil. Jekyll avait une confiance maladive en sa petite personne, et sa mutation le rendait d'autant plus confiant.


Le brun resta 20 minutes dans la voiture, en silence, attendant le moment propice du sommeil. Le psychologue était apte à ressentir le sommeil, pas à le créer, mais cela était comme un radar. Il n'était pas les griffes de la nuit sans raison. Le brun claqua finalement la porte, plaçant sa capuche sur sa tête en baissant son menton. Tout semblait parfait, pas une fleur ne sortait de terre. C'était presque vomitif de voir l'américanisme prépondérant chez les bourgeois. Le gosse se considérait comme américain, mais il ne voyait pas l’intérêt d'étaler sa richesse. L'argent avait plus d’intérêt qu'une simple piscine creusée. Le brun arriva face à la porte, sortant un pistolet de crochetage pour déverrouiller la porte. Jekyll ne tenait debout que par son aptitude à s'appuyer sur une technologie de pointe. Il savait que sa force se trouvait dans son charisme et rien de plus, sa force physique ne ferait pas le poids cette fois, et son charme encore moins. La lumière disparue, le monstre qui se cachait sous les lits ferma la porte derrière lui, sans un bruit. Le pas lent, il se promena vaguement dans le rez-de-chaussée à la recherche de celui qui serait la cible de ses propres cauchemars ce soir. Le corps traînant, cadavérique, le regard livide, l'ombre projetée sur le mur, les canines brillantes et les yeux sournois d'une ombre. Délectant ses pas dans un escalier silencieux, la tête haute, les rêves étaient comme une mélodie pour ce mutant. Ce silence pesant, cette blancheur repoussante de la maison en total contraste avec l'aura du chasseur de rêve. La chambre fut bien vite trouvée, les rêves hurlaient dans sa tête, cette symphonie lui dictait d'avancer vers une pièce. Poussant la porte légèrement entrouverte : il était là. Un sourire carnassier sur le visage jusqu'à atteindre l'homme à la carrure trop forte, les mains vinrent se positionner sur une ligne droite parallèle au corps de l'inconnu. Comme aspirant son énergie, le gosse avait emprunté un chemin dont il adorait jouir : les rêves. La réalité n'était plus, et il serait le seul à pouvoir en décider la fin. Bogeyman, les fantasmes, les peurs, les rêves. Jek pouvait briser entre ses doigts, une vie.



acidbrain
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MessageSujet: Re: Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff    Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff  Icon_minitimeDim 3 Jan 2016 - 21:44

my dreams follow me like a shadow
bogeyman & heath


Calme plat. Routine. Rien de bien passionnant ne se déroulait dans sa nouvelle vie, les journées n'avaient plus rien de bien réjouissant. Il attendait et attendait le mutant qui viendrait à lui et se révélerait... Malheureusement pour lui, en ce moment c'était le calme plat. Cela ne faisait guère longtemps qu'il était venu s'installer à Radcliff. Enfin, il avait quelque peu perdu le rythme de la vie et le cours du temps pour se rendre compte qu'au final deux ans s'étaient déjà écoulés lorsqu'il consulta son agenda. La chasse pouvait bien attendre quelque peu. Le moment était de se laisser entrer dans la masse de cette ville en étant à la fois un bon citoyen mais aussi quelqu'un de discret. Il y avait eut assez de sang coulé pour ne pas se prendre la tête. Même si sentir les cœurs se flétrir et les bouches se raidirent lui manquaient, il savait pertinemment qu'il resterait ici pour un bout de temps, pas le temps d'éveiller les soupçons. Surtout que le chef de l'hôpital était un pro-mutant. Trouvé sa place dans une ville pareille n'était pas si simple. Beaucoup trop de mutants, beaucoup trop de hunters, et parmi cette deuxième catégorie à qui pouvait-il se confier ? Et être proche. L'appel du sang était fort chez eux et c'était parfois bien trop ardent, il y avait les faibles aussi et on ne pouvait jamais réellement compter sur eux.

Au déjeuner, les petits vieux s'étaient présentaient dans la cantine de l'hôpital avec leur chemises de nuit blanches, demandant des nouvelles d'à peu près tous les patients que pouvait contenir cet endroit à toutes les personnes présentes. A croire que ces restes d'êtres humains pouvaient encore changer la face du monde par leur connaissance. La moitié savaient déjà qu'ils repartiraient les pieds en premier. Heathcliff comme à son habitude les envoya paître, fermement, mais aussi gentiment. Il disparut de la scène encore une fois pour retourner à son bureau. Endroit spacieux et cosy, il aimait le fauteuil en cuir qui était déjà là à son arrivée, le fauteuil d'un guerrier, comme celui qu'il avait à la maison. La journée se passa comme toutes les autres, tirant en longueur.

Lorsqu'il fut chez lui, le psychiatre avait abandonné son petit air satisfait de tout, ces petits sourires laissa place à la véritable nature de son visage, un masque sans expression. Enfin, pour ceux qui le connaissait, ils disaient à chaque fois qu'il avait comme une mine renfrognée d'homme des cavernes. Après un petit moment passé à faire la cuisine, débarrassait et regarder un peu la télé, il partit se coucher et ce fut rapidement que le sommeil le prit sans même penser que cette nuit allait être bien plus mouvementée qu'il ne se l'aurait prédit. Le calme de la maison était naturelle, Heath n'avait jamais chercher à mettre de la déco, ni même à se l'approprier vraiment, c'était son endroit de vie. Un lieu qui le ressemblait, calme, froid, sans âme. Ses rêves le prirent en satisfaction, comme tout rêve, il n'y eut pas de début, et n'aurait certainement pas de fin. Cela apparaissait comme un vieux souvenir... enfin, c'était le cas.

Sa tante et son oncle était à sa gauche tant dis que ses parents se tenaient sur sa droite, se tenant l'un contre l'autre, ils rayonnaient d'amour. Amour sadique. Heath au centre était prêt pour sa première chasse. La lumière venait du sol, plus de la table où elle se reflétait relativement bien, tout autour n'était que ténèbres. Le dossier trônait là comme si cela avait toujours été sa place, comme s'il n'attendait qu'Heath et ce depuis toujours. « Eleanor Tomilson, 24 ans, frêle, blonde, pas athlétique pour un sous. » Ils l'avaient découverts car elle travaillait dans le même magasin que l'une de leurs cousines. Grand réseau de tueurs. « Immondicité : femme élastique. Type : peu développé. » Le rapport était bien entendu bien plus détaillait mais ce n'est que ces mots qui attiraient les yeux et l'esprit du jeune Ephistone. Sa mère le regarda de son regard embrumé. « Rends nous fier, fils. » Son père acquiesça et il sortit par une porte qui l'enveloppa de lumière. La chasse était commencée, il avait entendu le déclic de la porte lointaine, libérant la dégénérée.

Emi Burton


HRP: Désolée vraiment pour le temps de réponses, j'étais en absence. J'espère en tout cas que la suite te plait. Désolée encore. des bisous.
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Jekyll Stevenson
Jekyll Stevenson

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MessageSujet: Re: Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff    Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff  Icon_minitimeSam 9 Jan 2016 - 16:19

Your nightmares follow you like a shadow
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.




Débordant. Débordé, vie désordonnée du bordel. Débordant d'imagination préférant se dérober à la réalité plutôt que de vivre dans la réalité générale. Jekyll avait pour habitude d'être à l'origine des débordements, des égarements, des moments de stupidité, de la peur du recoin du couloir et la terreur causée par les pères dans la tendre enfance. Il n'était qu'un mutant dans la basse banalité, un homme de charisme qui se contentait de jouer à des règles dont il était l'objet, et dont il ne pourrait jamais diriger les dictâtes, mais dans le monde des inconscients, des endormis et dans l'imagination farfelue des condamnés : il était celui qui pouvait détruire chaque fragment d'innocence et briser les espoirs jusqu'à tard dans la nuit. Il ne vivait que pour cela, lui : se nourrir de la rêverie, des cachotteries et des misères qui se cachaient dans les tiroirs abandonnés des souvenirs oubliés. Les mains par-dessus le corps du médecin, psychiatre, malade mental qui prétendait guérir, c'était le médecin le malsain, et non pas le patient qui se contentait de perdre temps et argent. Le psychologue emprunta la porte de son esprit sans difficulté, et de par la proximité : ce rêve serait un terrain de jeu digne d'un bac à sable. Inutile de se cacher sous les draps, Jekyll n'était pas le monstre d'un film d'horreur, mais simplement l'incarnation de fourberie.

Jekyll se laissa porter, ne quittant jamais son propre corps, mais tout en projetant son esprit dans celui d'un autre. Le psychologue pouvait prendre la forme qu'il désirait : son apparence, celle de l'individu lui-même, celui d'une entité ou simplement une ombre du ghetto, cette ombre qui ne quittait jamais l'esprit de l'enfance et que Bogeyman pouvait faire renaître dans ses cendres comme un phénix. L'homme se retrouva dans l'ombre d'une pièce, se promenant sans être vu, comme une âme qui hanterait les lieux d'un souvenir. Le brun observa la scène, en son centre se trouvait le fameux psychiatre qui semblait être au cœur de l'attention de plusieurs individus, un homme et une femme. Jekyll resta spectateur, invisible aux yeux de l'inconnu. Le brun était omniscient, l'esprit ne pouvait penser, tout était face à lui, même un simple fantasme pouvait prendre la forme d'un objet tout comme l'entonnoir était le symbole de la folie dans les rêves, ou encore les escaliers pouvaient s’interpréter comme le fantasme et le désir sexuel. Le psychologue écouta avec attentions les informations : une initiation. Ce n'était pas la première fois que le mutant pouvait observer ce type de rêve, un élément marquant d'une vie ou un acte manqué fantasmé, cela se répétait souvent et cela en devenait presque ennuyant. C'était ennuyant, en réalité, mais Jek' avait la simple réponse qu'il voulait : un lien étroit avec les hunters qui se concrétisait de par les parents et il suffirait de remonter la piste pour découvrir le fin mot de l'histoire. Il avait de quoi fournir un rapport sur le psychiatre, mais cela serait trop beau de s'arrêter maintenant.

Observant les individus quitter la pièce pour rejoindre le cercle des ténèbres dans lequel Jekyll se terrait pour observer le spectacle de manière jouissive. Le psychologue observa alors la scène, une porte sembla apparaître du trou du cul du monde – logique de rêve, - pour laisser place à l'entrée d'une mutante qui ne semblait pas dangereuse, mais simplement une gamine qui ne ferait pas de mal à une mouche. Le psychologue vint alors à prendre la forme d'une ombre, sans forme, ni visage, simplement une main qui vint se déposer sur l'épaule du psychiatre pour venir lui susurrer quelques mots à l'oreille, comme le ferait le diable à l'oreille d'un alcoolique, ou celui d'un dealer face à un dépendant chronique. La voix sombre, se perdant dans les sons aigus des cordes frottées. « Toi, ou elle.  » Venant aussitôt rejoindre les ténèbres, pour ne laisser briller dans la lumière que les deux individus. Jek' serait le troisième membre de cet affrontement, l'anarchie du souvenir, la nouvelle temporalité, celui qui rendrait fou s'il le voulait.






acidbrain



ps: pas de soucis, je suis patient Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff  4170729518 Je n'ai pas fait avancé le tout volontairement, j'espère que ça ira !
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MessageSujet: Re: Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff    Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff  Icon_minitimeLun 18 Jan 2016 - 17:27

my dreams follow me like a shadow
bogeyman & heath


La lande écossaise était élégamment vêtue d'une couche grise, ce gris clair qui vous fait papillonnait des yeux afin de savoir si vos yeux ont un problème ou si c'est le temps qui est comme ça. C'était le cas cette après-midi là. La famille Ephistone avait une assez bonne position au sein de la société, mais une personne ou une famille peut vite être remplacée par une autre. C'était peut-être cette frayeur là qui donnait l'envie de conquérir aux Ephistone et cette vision de la vie. Etre les meilleurs, ne jamais faiblir, éliminer les vermines. Il fallait entraîner les gosses aussi bien qu'ils s'étaient entraînés eux-même et ensuite, il fallait laisser la place, parfois en raison de santé physique, ou parfois juste parce que vous n'êtes plus l'alpha. C'était le grand jour d'Heath et pourtant, dans le visage du père de famille, quelque chose s'était assombris. Etait-ce la peur d'être remplacer, personne ne le saura, même Heathcliff ne l'avait pas remarqué. Le jeunot était parti à l'aventure. En lui, bouillonnaient des milliers de petites émotions qui combinaient les unes avec les autres, le rendait heureux. Simple enchaînement de physique. Il avait lu à plusieurs fois le dossier. Il ne devait rien oublier durant la chasse, car la moindre erreur avec ce genre de choses pouvait être fatale. Eleanor Tomilson, plus vielle, elle avait certainement pu s'être déjà fait attrapée une fois. On ne pouvait pas passer tant de temps sans jamais n'avoir croiser de gens comme nous. Le sourire aux lèvres, il acquiesçait de la tête à l'égard de son oncle, ce dernier, tout sourire désactiva le système de sécurité pour lui montrer ensuite la porte. Le moment décisif était là. C'était maintenant. Hors, un événement changea le cours des choses. Normalement, Heath sortait de cette pièce pour la chasser dans les bois de la société, c'était ce qui s'était réellement passé. Hors, son esprit, n'avait pas envie de l'interprété de la sorte. C'était la jeune femme qui entra par la porte. La petit blondinette était peu vêtue, elle avait certainement dû être cueillie au saut du lit, en tout cas, il l'avait chassé dans ses habits là, lors de sa première fois.

« C'est elle ou toi. » murmura quelqu'un derrière lui tout en lui posant la main sur l'épaule. La mise à mort était le point final de cet affrontement, l'un des deux ne ressortirait pas vivant de cet enfer et Heath avait une idée bien fixe de ce qui se passerait. Le néophyte était près à tout, tout pour sa survie et tout pour son clan. Mine de rien, les hommes ressemblaient étrangement à des animaux. Ils n'ont en commun que la survie, ils doivent faire partie de la chaîne alimentaire, mais rien ne doit les prédestiné au déclin. Voyant que la jeune femme n'en ferait rien, trop hallucinée par ce qui allait se passer sous ses yeux, elle restait à, ébahie par cette arène de combat. Sans chercher plus loin, l'aîné Ephistone partit à la rencontre de sa victime. Premier point, les assommer le plus rapidement possible. Assommant la jeune femme de coups de poings, le petit l'avait mis à plat. Il toucha son ceinturon, mais il n'avait pas son arme de prédilection, celle avec qui cela se passait le mieux lors des entraînements et pour cause. Aucun Ephistone n'avait tué pour la première fois avec une arme. Ils devaient tous les uns après les autres lors de l'initiation, prendre par au combat, volonté et gants en fer. Le sang devaient ruisseler sur eux, comme cela se produit rapidement avec le brun. Par terre et sans rien pour se défendre, elle n'avait rien tenté, comme lors de sa première et réelle fois. Le visage barbouillé de sang, il releva le regard pour chercher l'ombre, mais il ne vit rien. Devait-il l'achever là, maintenant, ou attendre encore un peu. Faire durer le plaisir. Il n'agissait que sur prérogatives.

Emi Burton


HRP: Désolée vraiment pour le temps de réponses, j'étais en absence. J'espère en tout cas que la suite te plait. Désolée encore. des bisous.
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Jekyll Stevenson
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SUR TH DEPUIS : 06/10/2015
MessageSujet: Re: Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff    Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff  Icon_minitimeMer 27 Jan 2016 - 12:38

Your nightmares follow you like a shadow
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.




Sous chaque peau, se cachait un vice. Entre chaque organe, émergeait une hérésie. Incrustés dans les os, demeuraient les péchés. Chaque esprit, semait la zizanie entre autrui et le fruit des durs labeurs des heures de bonheur. La bonté était, non naturelle. La générosité, n'était pas véritable puisque toujours intéressée. Jekyll voyait en l'humanité tous ses défauts, et il n'associait pas nécessairement la notion de défaut à une chose néfaste. Ironique comme idée pour façonner l'esprit, mais un défaut était parfois nécessaire pour ne pas crever dans une vieille chaumière. Jekyll était un homme d'opportunité, un opportuniste qui ne s'en cachait pas et qui préférait se fier à son égoïsme profond plutôt que d'entrer dans une cause. L'appât du gain, encore et toujours, était sa motivation et sa quête de prédilection. Sans aucun doute, qu'il ne pourrait jamais se plier à la doctrine des hunters, faire semblant serait dans ses possibilités, mais en aucun cas il ne pourrait pleinement s'investir dans ce genre de secte. Les pros mutants ne valaient pas mieux, une bande de tarées qui préféraient faire péter des monuments plutôt que de discuter. Probablement que la violence était la meilleure solution, ou la seule tout du moins. Jekyll n'était pas un habitué des combats, et lui donner une arme entre les mains serait plutôt comique. Le corps-à-corps était une force, mais cela lui provenait uniquement de sa carrure et certainement pas de son désir personnel. L'autodéfense était une chose basique que l'entreprise lui offrait et dont il fut la victime joyeuse, sans honte et avec plaisir même. Néanmoins, Jekyll restait un homme de parole, de mensonge et de dialecte acerbe avec des faux sourires et une attitude certaine, jamais désagréable, ni violent, toujours là où le monde voulait le trouver avec la sûreté de ne jamais se faire décapiter. L'opportuniste avait survécu grâce à son talent inné pour l'adaptation, et il se fichait de fréquenter des enfoirés si cela pouvait lui offrir la sécurité, sans jamais oublier ses vocations.  STANTUM pensait détenir le jeune homme, mais ce n'était qu'un mirage, un accord frauduleux dont la nécessité était consciente des deux côtés : l'entreprise avait l'empire, les employés étaient le squelette. Simple complémentarité, et la tête tomberait, tôt ou tard.

Jekyll continua alors à se délecter de la scène comme un voyeur d'une série quotidienne, profitant du spectacle tellement minable. Il vint intervenir pour pousser la scène jusqu'à son dénouement, parfaitement spectateur et jamais acteur direct, le manipulateur savait jouer avec les mœurs. Jek' observa le poing du psychiatre partir avec violence contre le visage de la blonde, contre cette gamine qui ne vivait sans doute que pour mourir ce jour-là. Son dernier souffle fut sans aucun doute, rendu dans la douleur amère de la servitude et du pathétique. Le psychologue assistait à la scène depuis loin, mais cela parvenait à le captiver de par la possibilité qu'il avait de jouer avec la réalité et de s'en moquer. Il avait déjà la vérité dont il ne pouvait que s'extasier : s'en aller maintenant serait perdre le plus drôle dans cette histoire. Modifier les souvenirs, faire douter, emmener plus loin que les péchés et simplement jouir d'une douleur factice et pathétique. La gamine était à terre et l'homme semblait douter, attendre quelques instants. Jekyll observa le décor, ne décidant nullement de le changer, c'était le destin de cette fille qui allait brusquement se retrouver inversé. Jek' observa alors son corps se fondre, devenant encre. Dégoulinant, il vint alors se glisser jusqu'à la demoiselle pour se glisser sous sa peau comme un virus le ferait. Venant épouser ses formes, noircir ses os, aggraver d'autant plus ses plaies qu'elles ne l'étaient pas déjà. Le gosse était celle fille, pourtant il n'en avait que l'apparence, ni la voix, ni le caractère et encore moins la mutation. Jekyll avait tout ce qu'il désirait dans cette réalité, comme un fantasme inavoué. Ouvrant brusquement les yeux de la jeune femme, dont les veines étaient explosées et dont la pâleur lui donnait des allures de spectre. Levant brusquement la main en direction du psychiatre pour le saisir fermement à la gorge en effectuant une pression bien supérieure à ce dont une fille comme elle serait capable dans la réalité. Venant se relever avec souplesse, ses os brisés venant se craquer d'autant plus sous ces gestes vifs. Jeky' adorait cette possibilité de créer, librement. Dans un geste rapidement elle vint soulever le psychiatre pour le plaquer violemment contre un mur brusquement apparu et qui semblait se craquer comme le ferait un mur de verre. « Toi. » Cette même voix, toujours glaçante qui vint brusquement se solder par une projection du psychiatre contre le sol de marbre où était gravée le nom du psychiatre : sa tombe. Le jeu continuait.






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MessageSujet: Re: Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff    Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff  Icon_minitimeJeu 4 Fév 2016 - 18:40

my dreams follow me like a shadow
bogeyman & heath


Pour un psychiatre, les rêves n'avaient pas de secrets, la plupart du temps, il venait en aide à ces multiples patients qui étaient aussi paumé qu'Alice au pays des merveilles, dans leurs vies. Ils se posaient des questions parfois où il n'y avait jamais eu de solutions. Parfois les choses sont horribles, parfois elles sont sympathiques et parfois même elles peuvent être joyeuse. Ils se posaient trop de questions inutiles au lieu de se poser les bonnes questions, celles qui changeraient leur perception. Mais pour cela, il fallait les travailler au coeur, leur faire comprendre leurs idéaux, leurs pensées. Il leur fallait bien plus d'objectivité.

Là, perdu dans un rêve, dans un sommeil plutôt profond, Heathcliff n'avait aucune solution à ce que cela pouvait être. Le rêve prenait la forme d'un cauchemar. Le souvenir se changeait pour être de plus en plus sombre, c'était lui la victime.  Il ne savait pas dans quel jeu il allait jouer, ni même qui en était le maître. De plus, ce n'était pas les sentiments de l'adulte qui parlait, mais les sentiments, la force et l'émotion d'un gamin de 16 ans. Entraîné à haïr et à ne jamais échouer. Il était bien trop fier pour abandonner, bien trop fier pour se laisser détruire par cette dégénérée. Le regard de ses parents était là pour lui donner de la force et de l'espoir, mais comment faire pour vaincre ces démons.

Alors que son point s'affalait sur la joue rosée de la mutante qui en avait déjà pas mal bavé, le dernier, la mort n'était plus loin. Il l'avait relâché mais n'était pas parti trop loin car il voulait à ce moment  voir cette lumière s'éteindre. La pièce de brouillard se dérobait peu à peu sous ses pieds. Il n'avait pas peur, il voulait la voir morte comme cette après-midi grise. Au lieu de ça, ses yeux étaient pleins de vitalité, d'envie, de meurtre, il y avait quelque chose d'inexplicable. Elle repris vie. Elle était enfin prête à lui faire mordre la poussière. La blondinette le saisit au niveau de la gorge. Respirer, déglutir, vivre. Il n'y arrivait plus. Sa force n'allait pas avec ce faible corps, ce n'était pas possible. Le jeune Heath paniquait, sa première fois, se tournait littéralement en cauchemar. Il fermait les yeux, tentant de puiser dans ses ressources pour ne pas paniquer, mais c'était bien plus fort que lui. Ses mains vinrent saisir les poignets de cet hybride. « Toi. » murmura sa bouche si heurtée. Il allait mourir. Plaqué contre le mur , il ne pouvait pas faire plus. Bougeant comme un asticot. Il n'en serait qu'un à la fin de ce rêve. Le bruit des craquements des os de la jeune femme le rappelèrent à la réalité. « Jamais. » murmura-t-il comme il le pouvait avec cette emprise sous sa gorge.

Lorsque la jeune femme le relâcha, il tomba comme une longue chute. Il voulait crier en voyant son patronime sur cette petite plaque en fer. Ses mains courraient dessus, comme pour l'effacer à force de la toucher, à force d'usure. Ce n'était pas son jour, ça n'était pas sa destinée. Un cri sortit de ses poumons, tout son être crié. Il était hors de question qu'il meurt. Se relevant, il la vit, sa tombe. Il était comme pressé d'y entrer mais lui, résister. Non pas aujourd'hui. Il regardait autour de lui, mais était-ce lui qui ne voyait rien ou était-il enfermé dans une plus grande boite, il ne le savait pas. Du bois sous ses doigts, qu'il grattait comme s'il était enterré vivant. « Laisse moi sortir, vipère ! » grogna-t-il.  

Emi Burton


Dernière édition par Heathcliff Ephistone le Mer 17 Fév 2016 - 19:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff    Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff  Icon_minitimeSam 6 Fév 2016 - 13:08

Your nightmares follow you like a shadow
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.




Le monde se modelait, se détruisait et se bâtissait sur des idées. Celle du rêve avait la particularité de ne pas se contrôler. L'esprit humain était une merveille, la huitième au monde pour ceux qui savaient comme elle fonctionnait. Jekyll pouvait décider de briser les règles, de faire que le rêve s'imposait brutalement comme une réalité, il suffisait de le dire au rêveur, de le persuader que tout ceci n'était qu'une hérésie de l'esprit, qu'un grain de folie, que le patient était fou et qu'il valait mieux pour lui ne pas se tordre le cou de peur ne plus sentir le pouls. La notion de réalité pouvait se creuser, pour perdre le patient dans des insomnies et des phases de micro-sommeil qui pouvait créer des rêves proches du fantasme glauque dont Jek' avait le profond secret. Un insomniaque était sans doute la cible la plus facile, celle incapable de distinguer ses pertes de conscience du réel et qui pouvait se laisser mourir sans problème. Le somnambule était également une drôle d'histoire : comment tuer avec la simple idée de sauter d'une falaise dans un rêve, tandis que c'était prendre de l'élan pour se jeter sous un bus dans la réalité. Le psychologue avait une imagination forte, et il était capable de toujours s'adapter à ses patients. L'entreprise voulait faire du ménage et Jek' était comme un aspirateur dernière génération : silencieux. Il n'était pas plus intelligent qu'un autre mutant, mais c'était son esprit calme et calculateur qui lui offrait la sérénité perpétuelle. Se sentir vulnérable était une remise en question que le mutant ne pouvait pas s'offrir, c'était une faiblesse dont il ne souffrirait aucunement. Ce soir encore, il démontrait que se frotter à un chasseur ne le touchait pas plus que cela et le ferait presque plus rire qu'autre chose.

La scène se déroulait, sans cesse des réalités sans soucier du vrai ou du faux. Le gamin avait les pleins pouvoirs, et sans doute cela avait tendance à l'enfoncer dans son orgueil. Observant la scène dans le corps de cette gamine, qui était sans aucun doute morte dans des souffrances terribles. Dans un silence mortuaire, l'attrapeur de rêve vint à sourire en coin face à la demande du tueur : sortir. Le voulait-il réellement, avait-il réellement conscience de ce qu'il demandait. Laissant paraître un sourire narquois, levant son bras, craquant les os de cette pauvre fille à chaque mouvement, même sa simple respiration rendait son corps malade pour faire naître un semblant de culpabilité chez le hunter. La souffrance physique pouvait dégoutter, facilement, mais il en faudrait beaucoup pour répugner un hunter. Passant sa main fracassée sur son visage pour venir retirer comme de la peau, muant à sa demande. Il disait se trouver face à une vipère, mais ce n'était qu'une question de temps. Sous sa peau blanche et frêle vinrent alors à paraître des écailles sur la moitié de son visage tandis que Jek' tirait la peau comme une étiquette répugnante imbibée de sang, tout cela en mettant en valeur les pupilles qui devenaient jaune, dorée, fourberie d'une espèce animale précieuse. « Il suffit de le demander. » La demoiselle blonde vint disparaître dans les ténèbres pour laisser la pièce brutalement redevenir la maison du psychiatre, cette même maison où il était encore de se laisser porter par un profond sommeil. Il rêvait toujours, mais Jekyll allait exploiter les souvenirs de cette maison. Il était de nouveau chez lui, mais dans ses cauchemars inavoués dont il avait la liberté de révéler l'identité.





acidbrain
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MessageSujet: Re: Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff    Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff  Icon_minitimeMer 17 Fév 2016 - 19:47

my dreams follow me like a shadow
bogeyman & heath


Heath était une création, une belle création. Pour un hunter, c'était plus un malade. Il n'avait peur de rien et sévissait toujours dans l'ombre, ne faisait pas d'erreur car toujours à l'affut. Il aimait chasser, il y trouvait son plaisir. Il devait tuer ceux qui avait tuer ses parents, toutes ces vermines qui n'étaient que des abominations de la nature ou même d'un homme. Un fou. Créant une race qui détruisait l'humanité. Il avait à l'esprit de les tuer. C'était une quête de famille, ils devaient tous en être. C'était comme le saint graal, chaque Ephistone avait sa quête à faire et aucun n'avait faillis à sa mission pour l'instant. Aux dernières nouvelles Connor était tout aussi bien parti. Il n'était pas dans la même région du monde, mais il marquait au fer rouge sa marque. Tous les mutants qui passaient entre leurs mains périssaient. Ils le devaient pour porter avec fierté leur nom de famille.

Ce rêve était en train de tourner à l'horreur, prenant les pires éléments pour Heathcliff. L'adolescent ne savait pas ce qui se faisait, il n'avait aucune idée. Le stress montait tellement, qu'il en était totalement à son apogée. Son coeur battait, lui se débattait. Enfermé dans une boite, comme un rat, il était fait pour mourir. Sa tête tournait dans tous les sens, tentant de trouver une nouvelle issue à chaque coup d'oeil. Ses mains grattaient, frappaient ce bois incassable. Non, il ne devait pas mourir maintenant. Il s'immobilisa, ses parents lui avaient appris à ne pas paniquer et c'était ce qu'il devait faire. Il respirait, il tentait même de se maîtriser, de ne pas se chier dessus. Mais non, elle était à nouveau là. C'était aussi Heath qui faisait le rêve, l'adolescent était trop instable, il avait des moments de black out. Puis tout revenait, la fille. Cette fille. Cette morte qui devait le rester. « Non ! » Et elle le toucha, sa peau froide, translucide presque, dépourvue de sang le vider de son énergie. Rien que se contact le répugnait. Il s'était reculé, mais rien n'y faisait. Cette vipère se transforma, pour effrayer encore plus le jeune psychiatre. Elle était devenue une vipère en quelques  secondes, Heath était pris de haut le coeur. Il était trop perturbé. Et elle disparut. Comme elle était arrivée. « Il suffit de le demander. » Il n'y avait plus que la maison. Le jeunot tomba sur ses genoux. Tout ce qu'il voulait c'était mourir, comment pouvait-on faire si peur ? Il n'était pas réveillé loin de là. Il n'était pas encore sortis de ce cauchemar. Il n'en avait aucune idée. Aucune idée de comment sortir de cet enfer. Après quelques minutes, se ressaisissant, il se releva et parcourut la maison, cherchant dans les pièces où pouvaient s'être cacher cette horreur. « Laissez-moi tranquille ! » Cria l'adolescent.

Emi Burton


HRP: J'ai eu peur de ne pas comprendre sur la fin. Si c'est pas ça, dis-le moi, je ferais les changements nécessaires. Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff  1838896285
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Jekyll Stevenson
Jekyll Stevenson

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MessageSujet: Re: Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff    Your nightmares follow you like a shadow Δ Heathcliff  Icon_minitimeMer 17 Fév 2016 - 21:48

Your nightmares follow you like a shadow
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.




Grincement de dents. Froissement du vent. Égouttement du sang. Tambour battant. Battant du coeur. Dégoût du temps. Détails vicieux, chaque défaut pouvait transpirer dans les pièces, pouvait changer, se modeler, et chaque fragment de lucidité pouvait se perdre dans le monde déranger, inventé et totalement innové par un gamin qui ne pourrait jamais cesser de se renouveler. La peur, ne se combattait pas, cela était plutôt une idée farfelue des sectes, ou encore une maladie très peu reconnue par le monde scientifique. L'évolution faisait peur, et c'était en cela que chaque détail, pouvait changer la donne. Ce changement de décor s'imposa, de retour dans la maison du psychiatre, celle où son corps était en train de dormir et de fuir la réalité dans les bras de Morphée. Jek'e contentait d'observer, comme un voisin curieux qui serait en train d'épier celui qui venait de s'installer. La curiosité était une qualité mal venue, un défaut donc, mais c'était faux de prétendre que personne n'en était doté. Le jeune homme aimait la complexité de l'être humain. Le brun observa alors avec jouissance le chasseur perdre ses moyens, le voyant déambuler comme un pantin qui ne réalisait pas qu'il tournait en rond dans sa propre maison. La scène en étant presque burlesque, sympathique, mais fortement ennuyeuse. Jekyll le suivait comme une ombre, silencieuse, ne prenant même plus garde à la noirceur du monde qui l'entourait. À mesure que le hunter avançait, les miroirs se brisaient, se craquelaient sous le passage effroyable du reflet d'un assassin qui pourrait se vanter d'avoir une réputation. Sous les pas, les planches de bois laissaient s'extirper des mares de sang, comme si la maison, elle-même, se noyait dans les saloperies d'une seule entité. Le promeneur des rêves, ne faisait qu'attiser une tension déjà présente, mais bientôt, il devrait faire monter le danger pour obtenir, ne serait-ce, qu'une information : un nombre. Le jeu avançait vers la fin, déjà.  Les supplications de ce pauvre type n'étaient que le signe, que cette histoire était devenue bien plus qu'une simple découverte : mais c'était bel et bien le plaisir malsain d'inverser les rôles, et de mâter un hunter, en train de supplier.

Brusquement, alors que le gamin continuait sa promenade dans la noirceur de l'habitation, Jek' devint à nouveau cette jeune fille blonde, dont désormais, le corps était imbibé de sang, mais nullement sa robe, qui elle, était blanche comme le serait une vierge à la vieille de son mariage. La blonde sembla débouler des murs pour venir brutalement saisir à la gorge en le soulevant de nouveau, toujours en faisant craquer ses os pour entendre avec laisser transpirer la douleur de son corps pourtant frêle. Son visage de poupée, était, physiquement, ébranlé, comme une fissure sur de la porcelaine tandis que la demoiselle serrait la gorge du hunter qui semblait se craquer timidement comme le ferait du verre, sans pour autant empêcher sa respiration de s'effectuer. La douleur du rêve, n'était jamais réelle, seule Jek' pouvait physiquement souffrir, la victime ressortait avec des blessures bien plus dramatiques. Un suicide était une douleur physique, mais avant, elle nécessitait une douleur morale : cette douleur que Jek' travaillait autant qu'il le voulait. « Un hunter minable, ou as tu tué plus que de raison pour prouver ta valeur ? Combien ? » les questions, étaient parfois surprenantes, alors que brutalement : plus une porte, plus une fenêtre, pas de sortie.





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