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 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die

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MessageSujet: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 0:39

Sloane Atsila McNally
They're faceless, and headstrong, I got them staring back at me.
But my will is still strong, I won't let them take me in


time for telling tales on me
NOM : McNally ; un patronyme typiquement irlandais, porté depuis des générations. Mais présent depuis seulement moins de 50 ans à Radcliff. PRÉNOMS : Sloane ; en gaëlique, cela signifie « guerrière, combattante ». Un prénom qui n’était pas forcément celui que ses parents lui avaient initialement choisi, mais un prénom qui s’adaptait tout à fait aux quelques épreuves qu’elle a vécu dès après sa naissance. Atsila ; un prénom amérindien, cherokee, plus précisément. Atsila, soit « le feu ». Original, pour la fille d’un pompier … DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Née un 14 juillet à Radcliff, Kentucky, elle ne s’y est pas attardée durant les premières semaines de sa vie, rapidement rapatriée sur un hôpital de Louisville du fait de sa prématurité. ÂGE : Même si elle ne fait sans doute pas forcément ses 34 ans, elle les a bel et bien. Elle les assume, après tout, il n’y a pas de honte à avoir, selon elle. ORIGINES : Alors là … Techniquement, il n’y a pas plus américaine et étrangère qu’elle ! Elle descend du côté de son père de bon nombre d’immigrants Irlandais, Ecossais et Gallois, ainsi que Français venus d’Europe jusqu’au début du XXe. Du côté de sa mère, elle a des origines amérindiennes, bien que son grand-père maternel ait des ancêtres scandinaves et italiennes. Oui, un joyeux bordel, d’autant plus quand comme chez les siens, on tient aux arbres généalogiques bien référencés et régulièrement honorés ! NATIONALITÉ : Née et élevée à Radcliff, Sloane a la nationalité américaine. En dépit de toutes ses origines, elle se considère avant tout américaine, de ce peuple mélangé et métissé autant qu’elle l’est elle-même. STATUT CIVIL : elle est célibataire, parce qu’on lui a fait un coup de … un sale coup une fois, et que cela lui a suffi. Elle n’a rien d’une nonne, cependant, c’est juste que les histoires de couple, très peu pour elle. Sloane est également maman d’une petite fille de bientôt 13 ans. MÉTIER : Inspecteur de Police, un métier auquel elle se destinait depuis toujours. Oui, c’est une gradée, et si elle en est fière, elle sait rester humble. Et puis, après tout, ce poste, elle l’a mérité. ORIENTATION SEXUELLE : Bien qu’elle ait pu plaisanter en disant qu’elle devrait essayer les femmes, puisque les hommes ne lui attirent que des emmerdes, elle reste malgré tout exclusivement hétérosexuelle, mais n’a aucun souci avec ceux dont les penchants sont différents des siens. TRAITS DE CARACTÈRE : déterminée, combattive, orgueilleuse, directe, fouineuse, méthodique, revancharde, secrète, franche, loyale à la parole donnée, droite, fière, méfiante, protectrice, observatrice, obstinée, maligne, éreintée. AVATAR : Meghan Ory. GROUPE : Trust a few, Fear the rest ;  c’est une humaine, une simple humaine, et si tout le monde pouvait finir par être semblable à elle sur ce point, ça l’arrangerait. No offense, ni réelle envie de massacre, mais ... CRÉDITS : Tumblr.
nothing left to say
001. Elle a une fille de 12 ans et demi, Willow, qu’elle a conçu avec Mason lorsqu’ils étaient encore en couple et que, surtout, il ne s’était pas encore barré. Désemparée, seule et dépassée, elle l’a confiée à un laboratoire privé, spécialisé dans la recherche génétique. Aujourd’hui, le contact entre la mère et la fille est lourdement entravé par les sédatifs dont on shoote Willow, pensionnaire du laboratoire. Mais Sloane s’est jurée de la sortir de là, son instinct maternel la rongeant de remord. Si elle doit y laisser sa peau, au moins le fera-t-elle pour la meilleure des raisons et des motivations … 002. Elle n’a pas eu une enfance des plus normales. Née hors mariage, elle résulte surtout d’une nuit trop arrosée entre deux amis qui n’avaient pas l’intention de se mettre en couple, du moins, pas ensembles. Ils ne l’ont jamais fait, d’ailleurs, et pour elle, ça a été garde partagée, ou alternée, appelez ça comme vous voulez. C’était une semaine chez l’un, une semaine chez l’autre, et suite au décès de sa mère, c’est une de ses tantes maternelles qui a repris le flambeau de sa sœur. 003. Au premier abord, elle ne semble pas physiquement impressionnante, mais il faut se méfier de l’eau qui dort, Sloane n’étant pas sortie major de sa promo à l’école de police pour rien. On est bien plus prompt à la juger sur son caractère, et ses nombreuses zones d’ombre et de mystère : nul ne doute du fait qu’elle a du caractère, qu’elle est une dure à cuire, mais, en dedans, c’est le bordel. Ça l’a toujours plus ou moins été, mais ça l’est encore plus maintenant. 004. Elle est née à tout juste 29 semaines, un 14 juillet, ce qui fait remonter sa conception à la veillée de Noël, en fait … Ou au soir de Noël. Elle a dû passer plusieurs semaines en couveuse dans un hôpital de Louisville après y avoir été rapatriée, l’hôpital de Radcliff ne possédant pas de structure adaptée pour des prématurés tels qu’elle. Aujourd’hui, physiquement et psychiquement, elle n’en a gardé aucune séquelle.   005. Elle est 100% athée. La religion ne lui parle pas plus que ça, et elle se dit que, s’il y avait quelqu’un là-haut, quel que soit son nom, il l’aurait sortie du pétrin, à un moment ou à un autre, alors que non. Et puis, chacun de ses grands-parents étant de confession différente, nul n’a voulu lui imposer quelque confession que ce soit avant qu’elle n’ait l’âge de choisir par elle-même. Et elle a choisi de rester athée. 006. Elle possédait un cheval, un mustang, cadeau pour ses 14 ans de la part de la famille de sa mère. Mais ça, c’était avant. Avant qu’elle ne soit abandonnée, avec un enfant sur les bras, des factures à payer, et un seul salaire pour vivre. Elle a dû le vendre à un fermier du coin. Aujourd’hui, elle n’a plus qu’un chien et deux chats. Il faut bien qu’elle se tienne compagnie, puisqu’elle vit seule … 007. Elle ne met jamais de sucre dans son café ou dans son chocolat, parce qu’elle trouve que ça gâche l’arôme brut. En termes de boisson, elle doit également être de ces rares personnes qui, au Poste de Police, ont recours au distributeur automatique de boisson pour s’acheter, de temps en temps, du potage, chaud ou froid. Elle boit aussi pas mal de boissons gazeuses. Oh, et elle ne jure que par le chocolat à la teneur en cacao la plus élevée possible. Le chocolat au lait est un palliatif quand il n’y a rien d’autre, le chocolat blanc une hérésie, purement et simplement. 008. Elle cuisine suffisamment bien pour se confectionner des plats sur ses jours de repos, avec des produits frais et sains, avant de les compartimenter dans des boîtes en plastique allant au congélo, afin de pouvoir se décongeler ça quand elle veut, surtout qu’en sortant du travail, elle n’a ni le temps ni l’envie de cuisiner. 009. Elle est sans doute un peu accro au sport. Elle ne peut pas s’en passer, c’est comme une drogue. Courir, boxer, faire de la Wii, tout ça, ça l’aide à se vider la tête, à ne penser à rien d’autre qu’au moment présent. A s’évader un instant de ses tourments, de sa vie sans sa fille, sans le père de cette dernière, et sans des concitoyens 100% humains et équilibrés dans leur tête … 010. C’est une passionnée de musique, de cinéma et de littérature. Possédant une mémoire frôlant l’eidétisme sur ces sujets, elle est imbattable aux blind-tests ou au jeu des citations. Elle aimerait vous dire qu’elle est une excellente pianiste, mais c’est loin d’être vrai. Elle n’a jamais eu l’argent pour se payer les cours. Et si elle se débrouille à la guitare, elle a appris par elle-même, pour bercer sa fille. Pour la rassurer, aussi, et être présent à ses côtés.


Êtes-vous effrayés par l'apparition des transmutants dans la société ?
Effrayée … Sloane n’a pas exactement une peur panique de l’émergence de cette nouvelle catégorie d’êtres humains, parce qu’elle se dit, déjà, que c’est comme l’iceberg : la partie émergée n’est que celle que l’on voit maintenant, et il serait fort étonnant que les transmutants aient tous brusquement surgis de nulle part. Il y a dû y avoir des antécédents, quelque chose comme ça. Pour elle, ce sont des êtres humains, enfin, elle croit … Il lui est difficile de se faire une idée sans se sentir trop impliquée et trop peu objective, sa fille étant transmutante. En revanche, elle serait plutôt réticente et opposée à leur présence parmi la société, sans non plus souhaiter les voir parqués. Elle voit l’émergence de troubles, de conflits, et ce n’est jamais bon pour une société. En tant que gradée de la police, cela lui amène du travail supplémentaire. En soi, pas de problème là-dessus, sauf lorsque cela l’amène à tourner le dos à ses valeurs, à fermer les yeux sur des choses qu’elle n’aurait jamais laissée passer auparavant. A faire sortir de cellule des c*nnards finis, ou à relâcher dans la nature des êtres armés et donc dangereux. Oui, c’est ça qui la préoccupe le plus.

Que pensez-vous du mouvement terroriste des hunters ?
Au fond d’elle, elle est contre. Tout ce qui est source et vecteur de troubles n’est pas une bonne chose pour elle, d’autant plus lorsqu’il y a usage massif et exagéré de la force et de la violence. Elle n’est pas devenue flic pour voir ses concitoyens se faire descendre, transmutant ou non. Cette histoire de vaccin lui semble bien plus probante et préférable. Elle est contrainte et forcée de coopérer, de relâcher dans la nature ceux qu’elle a chopé et qu’on lui demande de libérer. Pour elle, c’est un cercle vicieux : tant qu’il y aura des transmutants, il y aura des hunters, et tant qu’il y aura des hunters, il y aura des transmutants. Et de bonnes migraines et zones de perditions à la clef, pour elle … Sans parler le fait qu’elle n’a pas entièrement confiance en Callahan pour protéger sa fille, qu’elle craint de voir se faire descendre par un de ces hunters extrémistes. Sans parler des risques qu’elle craint voir s’abattre sur sa fille si celle-ci se fait enrôler ou manipuler pour descendre les autres transmutants sur ordre des hunters …

Que pensez-vous des affrontements entre les hunters et le groupe Uprising ?
La violence entraîne la violence, en mode « cercle vicieux éternel ». Elle ne prend pas partie dans cette affaire, intimement. Parce qu’elle n’est ni dans un camp ni dans l’autre, et parce qu’entre la peste et le choléra, comment s’attendre à un choix aisé et naturel ? Ces affrontements ont des conséquences sur le territoire qu’elle est chargée de protéger et de sécuriser, alors, évidemment, elle est concernée par tout ça, de façon collatérale. Ils foutent la merde, et elle doit nettoyer derrière. Falsifier des dossiers, aussi, et relâcher des accusés, également, du côté hunters, parce qu’on le lui demande. Et derrière ces demandes, il y a des ordres, et à la clef, elle n’en doute pas, quelques menaces voilées sur la tête de sa fille. Sloane se garde donc bien de rester intègre, bien malgré elle. Quitte à se ruiner, à détruire tous ses idéaux, si, à la clef, le prix est la survie de sa fille, elle ne peut pas hésiter un seul instant. Mais seulement ne pourra pas durer éternellement : à force de la pousser à bout, jusque dans ses derniers retranchements, elle va finir par tout envoyer voler, et par se dépasser pour sauver sa fille.

Que pensez-vous des actions de Thaddeus Lancaster à la tête du Comté ?
Elle n’apprécie pas plus que ça Lancaster. Elle connaissait Radcliff avant son mandat, et ne reconnaît plus du tout sa ville natale. Tout est défiguré, les barrières sont érigées entre hunters et transmutants, quitte à piétiner allégrement ceux qui ne sont ni l’un ni l’autre. Le couvre-feu rappelle des heures sombres aux plus anciens, qui seraient venus vivre ici suite à la Deuxième Guerre mondiale. Bien que n’ayant pas connu ces périodes-là, Sloane a tout de même suffisamment été attentive à ses cours d’histoire, ainsi qu’aux quelques souvenirs familiaux. En tout cas, voir Lancaster ouvrir les portes de l’Enfer, et pondre de nouveaux édits permettant une répression plus aisée, ainsi que de la ségrégation et de la discrimination, cela fait de lui, à ses yeux, une copie de Satan. Toute athée qu’elle est, elle ne peut s’empêcher de faire le rapprochement. Mais elle doit taire ses convictions, parce qu’elle est pieds et poings liés de par le sort de sa fille, et parce qu’en tant que représentante de l’ordre et de la loi, elle a un devoir de réserve … Quant à cette très récente histoire de bracelet, cela lui hérisse un peu le poil, de par la méthode employée …


Mocha-Chocolata - Bond, James Bond - secret défense

PAYS : le machin à six sommets et six côtés. DISPONIBILITÉ : tous les 30 février des années bissextiles. VOTRE AVIS SUR TH : 5 lémuriens sur 4 nachos. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : on s’est rencontré en pleine rue, il m’a dit « t’as de beaux yeux tu sais … », et on a tout de suite fait des bébés. PERSONNAGE : Scenario du pire des lâcheurs, aka l’agent du FBI le plus seksy du coin. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Recevoir un paquet de Fraises Tagada à l’inscription, ce serait bien ça ! UN DERNIER MOT ? : Moi je sais qui c’est, les parents de Jon Snow, mais j’vous l’dirais pas ! Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2765873474
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 0:40

we're all stories in the end
If I'm going to die let it happen while there's still some of me left


1. Combien de personnes vivaient ou résidaient dans cette maison, cet appartement ou ce mobile-home au 1er Avril 2010 ?
Première question, et Sloane se souvenait d’avoir déjà buté. Enfin, presque. Menton appuyé contre l’intérieur de la paume d’une de ses mains, coude posée à angle droit sur la table basse du salon, et assise en position du lotus sur un coussin posé à même le sol, la jeune femme relisait la copie du formulaire de Recensement de 2010. Un verre de limonade maison, citron vert et citron jaune, était dans son autre main, verre dans lequel elle trempa les lèvres pour boire une gorgée rafraîchissante et pétillante. Il était sans doute difficile pour certaines personnes de comprendre comment une simple question, si neutre et facile et de compréhension et de réponse pouvait vous mettre dans l’embarras. Sloane n’était que difficilement impressionnable, en ayant déjà tellement vu et enduré dans sa vie. Mais certaines thématiques restaient des sujets sensibles pour elle. D’autant plus concernant sa vie privée. Et le fait que, bien que toujours officiellement domiciliée chez elle, sa fille, Willow, était actuellement en pension. Vivant loin d’elle. Loin d’elle, sa mère. Sloane donnerait tout pour que tel ne soit pas le cas, mais les circonstances de la vie et de la génétique en avaient voulu autrement. Surtout les circonstances de la génétique, d’ailleurs. Et si sa propre responsabilité lui semblait loin d’être engagée sur ce point, il n’en demeurait pas moins que chaque jour passé sans elle, alors que Willow était gangrénée par les sédatifs et les tranquillisants, la rongeait de l’intérieur. Malgré tout, Sloane était bien résolue à s’accrocher à l’espoir qu’un jour, les choses viennent à changer, à évoluer. Et à s’accrocher à ce qu’elle possédait encore. La domiciliation officielle de sa fille chez elle était de ces choses-là. D’un air résolu, elle avait donc inscrit un joli 2 bien calligraphié dans la case adéquate. Déjà à l’époque, son cœur s’était serré, consciente qu’elle était du semi-mensonge que cela représentait. Et aujourd’hui encore, la sensation était la même. Willow était là sans être là, et elle était absente sans réellement l’être. Elle hantait les pensées de sa mère, représentait même son centre d’occupation principale. Willow, ça avait été son petit rayon de soleil, encore plus quand Mason les avait abandonnées comme si elles n’étaient rien et ne signifiaient rien pour lui. Elle s’était raccrochée à ce petit être qui grandissait de jour en jour, en dépit de ce cœur qui se serrait dans sa poitrine, tant la fille ressemblait au père. Bien naturellement, en grandissant, Willow lui avait posé des questions sur Mason. Et, en dépit de la facilité que cette voie aurait représenté, Sloane ne s’était jamais laissée aller à ternir l’image de ce père absent. Les absents ont toujours tords, paraît-il, mais aux yeux de la jeune femme, et en se basant sur son expérience personnelle, lorsque les absents peuvent revenir vers vous, un jour, par miracle, il faut peut-être alors leur aménager une place, une place pour s’exprimer, pour s’expliquer. Elle n’avait pas fait ça pour lui, oh non. Elle avait surtout pensé à sa petite merveille, au fait qu’elle n’avait pas à subir les contrariétés de son père, qu’elle n’avait pas à grandir en se sentant détestée, et fille d’un enfoiré. Elle lui avait dit la vérité, cependant, que son père était parti, mais qu’il était encore là, quelque part, et qu’il devait bien penser fort à elle, mais que, pour le moment, il avait des choses à faire avant de pouvoir revenir.

Sloane n’avait à l’époque absolument aucune idée de ce qu’était devenu Mason, des raisons qui l’avait poussé à agir ainsi, pas plus qu’elle ne savait alors s’il reviendrait réellement un jour. Mais il ne fallait jamais dire jamais, n’est-ce pas ? Preuve en était, le père et le compagnon prodigue était de retour en ville depuis quelques semaines maintenant, avec des exigences face auxquelles Sloane ne se positionnait pas forcément encore clairement. Elle qui avait refusé de voir la vérité en face, durant les longs mois durant lesquels son père avait été simplement porté disparu, à défaut d’un corps découvert sous les décombres des Tours Jumelles. Elle s’était peut-être voilée la face, à moins qu’elle n’ait préféré garder de lui l’image d’un pompier sur ses deux jambes, et non d’un cadavre qui ne ressemblait plus à rien. Sloane avait dû aller de l’avant, oui, pour sa fille. Surtout pour sa fille. Et aussi parce que de s’écrouler, cela n’avait jamais été son fort. Elle avait enduré tant d’épreuves dans sa vie, mais elle avait aussi si souvent refusé les mains tendues, refusé qu’on la plaigne, qu’on s’apitoie sur son sort. Elle voulait montrer sa force, et aussi rester debout, en dépit de tout, consciente que si elle se laissait aller, elle ne saurait plus retrouver le chemin vers la paix et la sérénité. Cela n’avait en rien été facile, cependant. Elle avait dû apprendre à abandonner des tas de choses, sur le chemin. Elle avait fait face aux huissiers, avait dû vendre certains de ses biens les plus précieux. Elle avait dû jongler entre les horaires, au poste de police, son avancement, et la vie avec Willow. Et puis, ensuite, était venues ces dures semaines durant lesquelles sa petite fille chérie avait multiplié les nuits blanches, les peurs paniques, les terreurs nocturnes, les migraines. Ces nuits et ces jours qui avaient laissés Sloane plus que désemparée, ignorant tout ce qui arrivait, n’y comprenant rien. Il n’y avait jamais eu de cas pareils, chez elle. Si sa famille maternelle était un peu particulière, cela n’avait jamais été dû qu’à leurs traditions personnelles, héritées de leurs ancêtres, proches de la nature, tout ça tout ça. Rien de surnaturel, en somme. Rien n’avait filtré des réelles raisons de ses troubles, mais face à Callahan, qu’elle connaissait auparavant et qui lui devenait soudainement d’une aide précieuse, elle n’avait pu que se livrer, croyant apercevoir un brin de lumière à la sortie de ce tunnel. Elle s’en était remise à lui parce qu’il lui avait certifié savoir quoi faire, avoir déjà de l’expérience dans le domaine, aussi. Il avait été celui dont la proposition lui avait semblé la plus adaptée à la situation. Mais, si elle avait su ce qui attendait sa fille … Willow ne pouvait plus vivre à ses côtés, et Sloane ne pouvait plus la voir qu’en pointillés, quand sa fille allait suffisamment bien pour être un tant soit peu réactive. Mais Sloane était paniquée qu’il lui arrive quelque chose, qu’on s’en prenne à elle parce que Callahan aurait laissé un trou dans le filet protecteur, ou parce qu’elle n’avait pas su lui rendre suffisamment bien la pareille, en se montrant assez obéissante et conciliante. Pour sa fille, elle remuerait des montagnes, transformerait l’eau en sang, et brûlerait son âme et ses principes par les deux bouts, s’il le fallait. Mais dans le même temps, elle ne voulait pas entièrement vendre son âme au diable. Elle voulait qu’il reste un peu d’elle en elle-même, jusqu’au bout, pour que sa fille ne se retrouve pas face à une parfaite étrangère. Pour que sa fille soit fière d’elle. Pour qu’elles puissent redevenir cette paire indissociable mère/fille qu’elles étaient. Pour ça, et pour tant d’autres choses, aussi …


3. Cette maison, cet appartement ou ce mobile-home est-il : en votre possession ou celle d’un membre de ce foyer via une hypothèque ou un prêt / en votre possession ou celle d’un membre de ce foyer sans hypothèque ni prêt / loué(e) / occupé(e) sans loyer ?
Sloane ne roulait pas vraiment sur l’or, mais elle était tout de même parvenue, à force d’économie et de ténacité, à ne pas sombrer dans la classe sociale des défavorisés. Ayant déjà été promue inspectrice de police depuis 2 ans à l’époque, elle touchait un salaire convenable, plus élevé que celui des simples agents, et des autres officiers. A proprement parler, seul le Sheriff devait gagner plus qu’elle au Poste de Police. Mais Sloane estimait amplement mériter son salaire. Elle ne l’avait pas volé, elle le gagnait à la sueur de son front, c’était le moins que l’on pouvait dire. Et la route jusqu’ici n’avait pas été un long fleuve tranquille, loin de là. Bien que le Kentucky ne soit pas entièrement considéré comme l’un des Etats du Sud, avec leurs mentalités un peu trop conservatrices et républicaines, il n’en demeurait pas moins qu’être une femme, faire l’école de police, puis très vite l’école des officiers, et en ressortir gradée, major de sa promotion, avec ça, ça n’avait pas été une simple petite promenade dans les bois, mais plutôt un parcours du combattant. D’autant plus parce qu’à l’époque, elle finissait ce parcours en étant une jeune mère, célibataire, avec ça. Avec sa paye, plus les économies préalables et les quelques dollars récurés sur différents comptes, elle était parvenue à s’acheter le logement qu’elles louaient depuis plusieurs années. Un chez elle. Un chez elles, plutôt. Willow y avait naturellement sa chambre, une chambre que Sloane avait décidé de continuer à faire vivre, en l’aérant, en y faisant le ménage, et en en laissant la porte ouverte. Sa fille n’était pas morte, et elle parviendrait à la récupérer, un jour, à la faire rentrer à la maison. Oui, Sloane avait coché la première case. Elle n’avait pas fini de payer, mais son prêt était raisonnable. Enfin, si aucune dure épreuve ne venait à tout entraver. Elle avait la chance malheureuse, depuis toujours. Et c’était toujours quand tout allait bien que quelque chose déraillait, partait dans le décor, et déchirait des pans entiers de bonheur et de paix.

Elle ne partait pas exactement d’immensément loin, mais il était sûr que l’argent avait été un problème pendant de longues années. Si ses deux parents étaient décédés, ils ne lui avaient pas légué de fortune mirobolante. Sans doute parce que, déjà, du côté de son père, il y avait quelque peu eu captation d’héritage, quant à sa mère, elle n’avait pas eu l’âme d’une fourmi, mais plutôt d’une cigale. Pas hippie sur les bords, mais plutôt … Comment la définir, d’ailleurs ? … Il y avait donc eu ce peu d’héritage parental, certes, mais le plus gros coup dur était venu de Mason. L’amour de sa vie, enfin, c’était ce qu’elle avait cru. Il avait tant été pour elle, et au final, elle était tombée de 10 km de haut. Elle avait sans doute été comme Icare, elle avait volé trop haut, et trop prêt du soleil. A moins que cet astre n’ait été qu’un leurre, qu’un plagiat, qu’une contrefaçon, depuis le début. Ils n’étaient pas riches, ensembles, non, mais il était évident qu’avec deux salaires, ils s’en sortaient mieux que ne l’avait fait Sloane avec un seul salaire, et des horaires encore très décalés. Peut-être aurait-elle dû ressentir les prémisses de tout ça. Elle était flic, après tout. Mais elle était surtout amoureuse, terriblement amoureuse à l’époque. Elle aurait tout fait et tout donné pour lui. Elle avait été là, elle l’avait soutenu, elle l’avait ramassé en miettes, avait recollé les morceaux. Mais sans doute cela n’avait-il pas été suffisant, ou alors elle avait loupé un épisode très important. Il était parti sans aucune explication ou presque. A part le traditionnel « ce n’est pas toi, c’est moi », et le « je vous apporte rien de bon, c’est mieux comme ça », Sloane n’avait eu le droit à rien d’autre. Et il était clair que c’était insuffisant, lourdement insuffisant. Il avait tout détruit, tout gâché. Cela n’avait pas été évident, pour elle, de tout gérer, de faire face, pour deux, d’être forte, pour deux. Mais cela lui avait paru naturel : à ses yeux, c’était la chose à faire, et elle n’avait jamais hésité, ne s’était jamais posé de questions, pas plus qu’elle n’avait eu besoin de temps de réflexion ... Mais il était parti, en claquant la porte, et sans se retourner …


5. Quel est le nom de la Personne n°1 ?
Sloane ne se rappelait plus exactement quel numéro portait la question sur le nom et le prénom dans le Recensement de 2000. En tout cas, elle se rappelait très bien qu’il y avait eu une tonne de questions, en 2000, là où il n’y en avait que 10 en 2010. Sloane le savait très bien, poursuivant sa lecture du formulaire de 2010 qu’elle avait rempli, tout en continuant de boire sa limonade maison. La prochaine fois, elle devrait mettre un peu de sucre, l’acidité étant un poil trop acide, justement. La Personne n°1, c’était elle. Bien qu’elle ait également rempli les cases pour la Personne n°2, en se mettant à la place de Willow : elle était sa mère après tout, elle connaissait toutes les réponses par cœur concernant sa fille, qui elle était, comme elle s’appelait, quelles étaient ses origines, tout ça tout ça. Quel était son nom, donc ? A l’époque, elle portait le même qu’aujourd’hui, sans doute parce qu’elle n’en avait jamais changé. Compte tenu du fait qu’elle ne s’était jamais mariée et que, même compte tenu des circonstances de sa naissance puis du contexte de sa vie, elle avait tout de même été reconnue par ses deux parents en tant que leur fille légitime. Sloane Atsila McNally. Voilà comment elle s’appelait. Ce n’était pas très difficile à retenir, à ses yeux, mais à écrire, en revanche … Très régulièrement, elle devait corriger les fautes d’ortographe, y compris dans les courriers officiels. Et vous ne savez pas à quel point c’est une corvée de devoir répondre aux services fédéraux et étatiques qui vous font parvenir du courrier, pour leur dire de corriger votre identité dans leurs fichiers, afin d’être bien sûre de recevoir tout ce qu’ils pourraient vous adresser. C’était surtout ça, la principale préoccupation de Sloane, sur ce point là. Parce qu’elle n’avait pas réellement à craindre de réelle confusion avec une quelconque homonyme. Voire un quelconque homonyme, son prénom pouvant tout autant être masculin que féminin, tout dépendant de son ortographication, justement. Elle, c’était Sloane, avec un « e » à la fin, parce qu’elle était née fille. Sloane savait qu’initialement, ses parents auraient voulu la prénommer autrement. Ils avaient fait une liste, une longue liste, si longue qu’elle s’étalait sur le recto et le verso d’une feuille A4 à grands carreaux. Elle le savait, parce que sa mère la lui avait montrée, un jour. Mais il y avait eu tellement de prénoms, féminins comme masculins, ses parents ayant voulu garder la surprise jusqu’au bout, qu’elle était bien incapable de tous vous les énumérer là tout de suite maintenant. Mais, en règle générale, ils avaient tous eu comme point commun de faire référence à l’une des quelconques origines étrangères qu’elle avait dans le sang. Celtes, Amérindiennes, ou encore Scandinaves. Les deux premières l’avaient emportées sur la dernière, sans regrets ni remords.

Sloane appréciait plutôt bien son prénom : il n’était pas si courant que ça, sans non plus être trop original. Mais cela n’avait pas empêché les erreurs d’ortographication, malheureusement pour elle. A l’école primaire, à la rentrée, plus d’une fois, elle avait vu l’instit’ se décomposer une fraction de seconde en la voyant répondre après l’appel de son prénom, sans doute parce que le prof’ s’était attendu à voir un petit garçon et non une petite fille. Mais la principale intéressée n’en avait jamais fait grand cas, aucune doute n’étant permis sur son genre sexué, dès lors qu’on la voyait. Elle était féminine, avec de longs cheveux, un beau visage aux traits fins, et des formes là où il en fallait comme il en fallait. Atsila, en revanche, avait remué bien plus de questions ouvertes que silencieuses. Le passé américain avec les premiers habitants du continent était un peu complexe et tendu. Inola Lulla Nørgård, sa mère, avait toujours été fière de ses origines, qu’elle déployait bien plus que ses origines scandinaves et italiennes, celles de son père. Sloane comprenait en partie ses motivations. Alors, non, elle ne tenait pas du tout rigueur à ses parents de lui avoir donné ce deuxième prénom un peu plus connoté. Si cela dérangeait certaines personnes, et bien Sloane considérait qu’elle n’avait absolument aucune raison d’apprécier ces dernières, ni même de faire cas de leur répugnance et de leur prudence. Elle ne se trimbalait pas exactement avec ce deuxième prénom écrit sur le front, elle ne le ramenait pas sans cesse sur le tapis, mais elle ne le reniait pas, pas plus qu’il lui faisait honte. C’était une partie d’elle-même, une allusion, aussi, à la profession qu’exerçait déjà son père au moment de sa naissance. Atsila, ça voulait dire « feu », et Cassidy Ryan McNally était jeune pompier lorsqu’il était devenu père. Une profession qu’il n’avait jamais quitté, et qui lui avait coûté la vie, en 2001, un fameux 11 Septembre, alors qu’il allait sur ses 42 ans. Il était mort en héros, Lieutenant, de surcroit. Marié, 5 enfants, sans compter sa première fille, Sloane. Sa mort l’avait laissée orpheline, elle qui avait déjà perdu sa mère à l’âge de 9 ans. Inola appartenait au Club des 27 pour l’éternité, désormais, ayant été abattue par un petit ami violent et possessif. Un connard, si vous demandiez son avis à Sloane. Un connard qui purgeait une peine de 50 ans de prison à Louisville. Sloane était à l’étage, tentant d’assourdir les cris avec son oreiller. Et puis, il y avait eu ce bruit, comme dans les films, sauf qu’il ne s’agissait pas d’un film. Alors, elle s’était précipitée au rez de chaussée, avait manqué de glisser sur le sang. Encore aujourd’hui, elle ignore comment se sont enchaînés les évènements, mais elle s’est saisie de l’arme du crime, et à tirer une balle dans la jambe de celui qui venait de lui ravir sa mère. Elle est restée de longues minutes comme ça, arme dirigée vers lui, prête à tirer, une nouvelle fois, tout en tournant le dos à sa mère. Elle ne l’avait pas regardée, par réflexe. Ayant compris qu’il n’y avait plus rien à faire, et qu’il valait mieux pour elle ne pas avoir pour dernier souvenir d’elle un corps mutilé et ensanglanté. La police a fini par arriver, et si aucune charge n’avait été retenue contre elle, elle s’était faite taper sur les doigts, quand même, mais aujourd’hui encore, elle ne regrettait en rien son geste.


9. Quelle est l’ethnie de la Personne n°1 ?
Aux USA, on n’avait semble-t-il pas la même façon d’envisager la thématique de l’ethnie et des origines que dans d’autres pays, principalement européens. Le communautarisme était fort, ici, notamment chez certaines ethnies, justement. Vous ne trouverez que très peu d’Amérindiens, aujourd’hui, qui renient leurs origines et les réfutent. Les WASPS aussi aiment ériger fièrement leurs origines, entre autres. Dans les faits, la réponse était ouverte, en dépit des différentes ethnies énoncées. Personne ne viendrait vérifier si vous aviez coché la ou les bonnes cases, et si vous étiez effectivement des ethnies concernées. Cela tenait sans doute plus du sentiment d’affiliation et d’appartenance. Chez les McNally, on était principalement Irlandais, Ecossais, Gallois ou encore Français. En fait, il vous suffisait de prendre tous les peuples ayant eu des différents avec les Anglais, de les mélanger dans un shaker, et vous obtiendrez un excellent exemple de ce à quoi peut ressembler les résultats rien qu’en regardant les McNally. Ils étaient catholiques, enfin, le grand-père paternel de Sloane l’était, bien qu’il ait épousé une Juive, Polonaise, Ukrainienne, ou quelque chose comme ça. Avec les troubles en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, certains enfants avaient été séparés de leur famille, volontairement ou non, et, parfois, trop jeunes à la fin de la guerre, et avec les frontières qui avaient tant changé, ils n’avaient pas toujours été capables de vous dire de quel pays ils venaient. Pour eux, et parce que c’était la classification la plus générale, Sloane avait coché la case « Blanc ».  Chez les Nørgård, la situation était plus compliquée, parce que Sloane n’avait jamais eu beaucoup de contact avec eux. A l’exception de sa mère et de sa fratrie, bien sûr. Nikola Jensen Nørgård était tombé au champ d’honneur au Viet Nam, laissant derrière lui 6 enfants, dont Inola, « le renard noir », la mère de Sloane. Son épouse, amérindienne issue de différentes tribus, avait alors quitté la Côte Ouest, où étaient venus se fixer ses parents suite à l’Acte de Relocalisation Amérindienne de 1956, pour revenir « à la maison », en Caroline du Nord, avant de se remarier, et de venir s’installer par la suite à Louisville. Dès lors, la famille de son grand-père maternel n’avait jamais fait partie du paysage de Sloane. Quelque sombre affaire d’union prohibée avec une Amérindienne, quelque chose comme ça, aussi loin qu’elle en savait. Aux vues de tout cela, Sloane ne s’était pas sentie obligée de cocher également la case « Amérindienne », cela lui ayant plutôt paru naturel.

Ce métissage n’avait cependant pas toujours été facile à vivre, pour elle. Parce qu’elle était à cloche-pied entre plusieurs mondes, et qu’aucun d’eux ne l’acceptait réellement. Elle était trop McNally pour la famille de sa mère, et trop Amérindienne pour la famille de son père. Mais au-delà de tout ça, le plus difficile à vivre, pour elle, avait été de vivre à mi-temps avec sa mère et avec son père. Ils étaient amis, et uniquement amis, et avaient simplement trop bu, lors d’une soirée trop arrosée, à Noël 1979. A ce qu’elle en savait, Cassidy, dit Cas’, était alors fraîchement célibataire, alors qu’Inola n’adhérait pas du tout au principe du couple, trouvant ça trop contraignant et pas assez amusant, c’était ses propres termes. 29 semaines plus tard, Sloane pointait le bout de son nez avant termes. Cela avait provoqué des dissensions familiales, les McNally accusant Inola de ne pas avoir mis un frein à son mode de vie assez particulier, très proche de la nature, du bio, et du carpe diem, alors que la famille de la jeune fille accusait tout simplement Cas’ d’avoir mis enceinte celle qui, au moment de la conception du bébé, était encore mineure, et dont le corps n’était pas forcément encore bien prêt à donner la vie. Les premiers jours de Sloane avaient été tendus, donc, en plus du fait que les médecins n’avaient pas forcément été immédiatement optimistes quant à son futur. Et puis, finalement, tout était rentré dans l’ordre, ou presque. Les McNally avaient fini par se relocaliser à New York, où Cas’ avait été reçu en tant que jeune pompier dans une caserne. Les frères et les sœurs d’Inola, plus âgés qu’elle, étaient partis à l’université aux quatre coins du pays, et ne restait donc à Radcliff qu’Inola, ses 2 demi-frères, sa demi-sœur, et ses « parents ». A cheval entre ces différentes origines, et ces différentes classes sociales, les McNally étant à la limite de la classe moyenne et de la classe aisée, là où la famille d’Inola était dans le simple milieu de la classe modeste, voire même dans le bas du panier de cette catégorie sociale, Sloane avait grandi de façon un peu bancal. Elle en avait cependant tiré le meilleur, autant qu’elle le pouvait, et s’était enveloppée d’une carapace pas forcément aisée à transpercer. Cela n’avait pas fait d’elle un être dur, froid et distant, mais disons qu’elle n’avait jamais pleuré sur les petits bobos du quotidien, qu’elle n’avait jamais tenté d’amadouer ses parents pour qu’ils lui achètent le dernier jeu à la mode, ou qu’ils la félicitent pour ses résultats scolaires. Elle avait voulu se construire par elle-même, du mieux possible, avec les matériaux qu’on lui fournissait. Elle avait voulu être forte, fière, et digne, qu’on ne puisse jamais s’en prendre à elle sans qu’elle ne sache répondre, et qu’on ne puisse jamais lui dire qu’elle n’arriverait en rien à atteindre les objectifs qu’elle s’était fixée. Aujourd’hui encore, malgré tout, et paradoxalement, elle remerciait les siens de lui avoir fait vivre cette vie bancale, et peu enviable. Elle tenait le coup face à l’adversité de la vie grâce à son expérience passée. Elle avait vacillé quand Mason était parti, mais elle n’était pas tombée. Elle avait tremblé sur ses jambes lorsque Willow s’était révélée mutante, mais elle ne s’était pas effondrée. Et malgré tout, elle était encore debout, bien que blessée. Debout et prête à aller de l’avant, à se battre, aussi …


10. La Personne n°1 vie-t-elle parfois dans un autre foyer ?
Si on lui reposait cette même question, celle de 2010, aujourd’hui, Sloane répondrait la même chose : non. La vie de nomadisme et d’errance, c’était fini pour elle, en tout cas, en termes de logement. Mais, plus jeune, cela n’avait pas du tout été la même chose. De par sa situation familiale, le fait que ses parents n’étaient pas mariés et n’étaient même pas ensembles, ne l’avaient jamais été et n’ambitionnait absolument pas de l’être, toutes les deux semaines, Sloane vivait chez ses grands-parents maternels pendant une semaine, puis avec son père qui avait droit à une semaine de congés toutes les deux semaines, de par ses longues journées de garde qu’il fallait bien compenser et récompenser. Cela n’avait jamais été l’idéal, parce qu’une semaine, c’était trop court pour faire quoi que ce soit de bien intéressant niveau projet familial, sans compter le fait que ne leur restait que le week-end pour en profiter, en dehors des jours de cours de Sloane, et que le week-end, c’était le moment du départ dans un foyer et de l’arrivée dans un autre. Pas folichon, donc, d’autant plus qu’autour d’elle, les enfants de son âge grandissaient dans des foyers plus conventionnels, à défaut d’être toujours composé du père et de la mère. Sloane ne pouvait pas réellement parler de famille recomposée, sa mère n’ayant que des passades, et son père vivant sa vie amoureuse à New York, pas à Radcliff. Elle se sentait seule, terriblement seule, ses cousins paternels étant eux aussi à New York, et ses cousins maternels vivant là où s’étaient fixés leurs parents suite à leurs études, soit loin de Radcliff. En plus de cela, lorsqu’Inola s’était enfin vraiment posé avec un homme, celui-ci n’avait rien trouvé de mieux que de se montrer jaloux et possessif, et horrible avec Sloane, de surcroit. Il avait fini par abattre sa compagne, un soir de beuverie et de dispute ayant dérapé. Cas’ n’avait pas fait le déplacement pour l’enterrement, sa petite-amie du moment s’y refusant, sous prétexte de week-end en amoureux prévu depuis longtemps. Si Sloane avait fini par avoir sa revanche, en tirant une balle dans la jambe de son indélicat « beau-père », à 9 ans, elle était entrée dans une phase de changement, et d’errance nouvelle. Ses grands-parents maternels étaient finalement parti vivre sur la Côte Ouest, là où sa grand-mère y avait vécu, loin de Radcliff et de ses mentalités un peu cloisonnée, et dès lors, Inola n’étant plus, c’était l’une de ses sœurs, Awenita, qui avait pris le relai en terme d’hébergement une semaine sur deux. Cas’ continuait à venir vivre en alternance entre Radcliff et New York, mais Sloane sentait que son cœur et son esprit étaient ailleurs. Pas avec elle, en tout cas. Sentant bien qu’au final, cette situation embarrassait tout le monde, elle avait fini par demander son émancipation, à l’âge de 16 ans. Elle s’était dit que c’était mieux ainsi, mieux pour tout le monde … A 16 ans s’était donc ouverte une nouvelle page dans sa vie. Etant la seule enfant d’Inola, elle avait été sa seule héritière, mais sa mère avait plutôt été un panier percé, offrant à sa fille des tas de choses inutiles, à l’époque, et choisissant de dépenser son argent pendant qu’il en était encore temps plutôt que de le garder pour des vieux jours qu’elle n’était même pas sûre de vivre. Sloane lui en avait voulu, quand elle avait dû ne compter que sur cet héritage pour subvenir à ses besoins, les premières semaines ayant suivies son émancipation. Son père lui donnait un peu d’argent, aussi, ayant désormais choisi de ne venir la voir qu’un week-end tous les mois, et encore, et, avec sa paye de Lieutenant, il avait permis à sa fille de ne pas manger que des pâtes. Mais Sloane s’était refusée à lui demander plus, et même à lui demander quoi que ce soit, si ce n’était des conseils sur comment réparer le tableau électrique, ou boucher la fuite d’un évier.

Avec l’argent hérité de sa mère et le chèque mensuel de son père, elle joignait les deux bouts, et pouvait plus ou moins continuer ses années lycée sans trop de souci, mais elle comptait alors ses moindres dépenses. Le moindre petit imprévu risquait de la mettre dans le rouge, et dans ces cas-là, elle devait trouver un plan pour se faire un peu d’argent. Mais au moins, elle avait son chez elle, et ne demandait rien à personne. Par fierté et orgueil, même à la rue, elle se serait sans doute tue sur sa détresse financière. Bien que sa tante Awenita garde un œil sur elle, elle souhaitait qu’on ne la materne pas, pas plus aujourd’hui qu’hier, en tout cas. Et puis, à 17 ans, elle avait rencontré Mason, et ils avaient assez rapidement emménagé sous le même toit. Ce n’était pas exactement comme si leurs parents auraient pu s’y opposer : ceux de Mason ne voulaient plus entendre parler de lui, et le père de Sloane vivait à des centaines de kilomètres de là. Et puis, ce n’était pas un sale type : lui n’était pas jaloux, ni possessif. Il était son homme, il était à elle, et elle se voyait vivre le restant de ses jours avec lui, même si, intérieurement, cela lui faisait un peu peur. Pas qu’elle doute, à l’époque, de leur couple, mais plutôt qu’elle s’attendait à tout instant à ce que des emmerdements ne leur tombent sur le coin du nez, puisqu’après tout, elle était abonnée à ce genre de petit rituel de la vie : elle lui donnait, avant de lui reprendre, depuis qu’elle était enfant. Avec Mason, ce n’était pas évident tous les jours, loin de là, mais ils s’aimaient, et c’était déjà ça. Tous les deux cabossés et amochés par la vie, ils s’étaient, semble-t-il, bien trouvés. Sloane avait fini par être diplômée du lycée public de Radcliff, et s’était ensuite naturellement orientée vers des études à l’école de police. Elle avait déjà de grandes ambitions, mais il fallait tout de même commencer plus bas dans l’échelle hiérarchique. Pas tout en bas non plus, parce qu’elle avait passé suffisamment bien les tests préalables pour pouvoir entrer à l’école des officiers, en tant que détective. Un rang policier comme un autre, mais c’était déjà mieux que simple officier de police. Willow avait pointé le bout de son nez alors que Sloane faisait ses premiers pas de détective sur le terrain. Cela ne lui avait pas semblé trop tôt pour avoir un enfant, et elle avait cru, à l’époque, que cela avait ravi Mason jusqu’aux étoiles. Willow était arrivée, et sa vie avait semblé si équilibrée, du moins, bien plus que tout ce qu’elle avait connu auparavant. Et, évidemment, elle avait baissé sa garde, et tout s’était cassé la gueule. Mason avait été sur une pente glissante, certes, mais cela n’avait pas été la première fois, et ce n’était pas comme si elle avait senti qu’il avait cessé de l’aimer. Par malheur, la même année, à quelques semaines prêts, Sloane avait perdu son père, porté disparu pendant plusieurs années, suite au 11 Septembre 2001. Et sa belle-mère avait capté vers elle et ses enfants l’essentiel de l’héritage, laissant Sloane avec presque rien, ou presque, de son père … Non, elle n’avait rien vu venir, et aujourd’hui encore, elle en payait les pots cassés, et devait en assumer les conséquences, seule. Parce qu’elle n’aurait rien eu contre l’avoir auprès d’elle, malgré leur séparation douloureuse et mouvementée, lorsque leur fille avait manifesté sa mutation. Au lieu de cela … Au lieu de cela, aujourd’hui, Sloane avait pactisé avec les forces infernales, semblait-il, des forces abyssales, qui l’attiraient vers le fond, inexorablement. Et elle cherchait encore à tout prix un moyen de rompre le pacte, ce fut-il au prix de son propre sang. Willow était tout ce qui comptait pour elle, désormais, tout, ou presque. Willow … Oui, la moindre aide serait la bienvenue, mais comment accorder sa confiance à quiconque, lorsqu’elle avait été rejetée, et abandonnée ? Est-ce que Mason était seulement conscient de ce qu’avait été sa vie, depuis qu’il leur avait tourné le dos, à Willow et à elle ? Est-ce qu’il savait ce qu’était sa fille, ce qu’il était advenu de Cas, et dans quel merdier Sloane était désormais contrainte d’évoluer ? Elle avait besoin d’aide, carrément, ouais, mais, vers qui se tourner, en toute confiance ? Mason, justement, était récemment revenu en ville, à reculons, visiblement. Elle avait su, avant même qu’il ne remette les pieds ici, qu’il était de retour : ce genre de nouvelles se propage vite, surtout dans un Poste de Police, où les langues sont si souvent déliées pour critiquer ceux qui ne sont pas exactement « de la maison » … Elle ne pouvait compter que sur elle-même. Sans doute. L’histoire de sa vie, en somme … L’histoire de sa vie.


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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 2:31

Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3865114578 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165

Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 4051910872 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 4051910872
tiens j'te compense des années de b'z en moins Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3865114578 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2976688543

rebienvenuuuuuuuuuuuuuuue Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2528048821 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2528048821 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2528048821 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2528048821 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2528048821 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 1838896285 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 1134108285 merci de prendre mon scénario Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 1838896285 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 1734149047 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3681656557 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2947079949 et ta fiche est parfaite, jomeurs, jomeurs Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 1838896285 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3890427017 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2675131757 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3143938459 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2605979431 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2528048821 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2528048821 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2558279357 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 243543726 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3013803170 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2567386121

Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 voilà !
(j'suis pas un lâcheur voyons Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2147571588 )

(je t'aiderai, MOUAH Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3865114578 on va lui botter le cul à Callahan Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2765873474 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3440612238 )

(et voilà j'ai droit au bébé Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 996374593 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2798156964 )
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 4:43

rebienvenue beauté Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 937015410 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2675131757
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Hippolyte Caesar
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 8:58

Rebienvenuuuuuuue, toi ! Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 921491218 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 1091897475
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 9:40

rebienvenuuuuu Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 921491218Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3753776951 très bon choix de personnage, bonne chance pour cette fiche déjà bien entamée Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 243543726
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 10:29

Rebienvenue !
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 12:18

Mason Leinster a écrit:


(je t'aiderai, MOUAH Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3865114578 on va lui botter le cul à Callahan Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2765873474 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3440612238 )

(et voilà j'ai droit au bébé Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 996374593 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2798156964 )

Personne ne bute le cul de Callahan, il a le swag suprême de la barbe, ne l'oublions pas Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 359046985
ET MASON LES BÉBÉS C'EST A LETHA QU'TU DOIS LES FAIRE NOW Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3144990225

REBIENVENUE DJI KAY D'AMOUR Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165
Bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions, n'hésite pas Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2346529578
Alexander t'envoie tout son amour Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3865114578 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3865114578
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 12:25

Ouais mais Letha l'est trop occupée avec son mariiiiiiii Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 222075304 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 222075304 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 222075304
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 12:25

Letha elle veut surtout lui casser la gueule à son mari Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3991503307
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 15:49

Mason Leinster a écrit:
Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3865114578 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 422354165

Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 4051910872 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 4051910872
tiens j'te compense des années de b'z en moins Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3865114578 Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2976688543

Y a quand même 12 ans à compenser hein :roll:
Bien que je sois pas non plus rester chaste, j'aurais exploser sinon Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 222075304

Mais bon, parole donnée est parole donnée, je tiens mes promesses, t'as le droit à un autre bébé gratuit Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2765873474


Merci vous tous en tout cas Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2497508888
En revanche, j'en veux pas de l'amour de Callahan, c'est un manipulateur voleur d'enfant Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 222075304

Par contre, l'amour de Calista, ou même de Letha, hein, soyons fou, j'ai rien contre Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2765873474


Dernière édition par Sloane McNally le Jeu 12 Nov 2015 - 16:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 16:19

C'est qui cette belle gosse ? Pour adorer Sloane bienvenue tu m'éviteras de craquer dessus :3
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 16:21

Toi aussi t'es la speedy gonzales des DC là Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 292007208

Rebienvenue parmi nous avec la zoulie madaaaame Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 921491218
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 17:17

Merci vous deux Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 3163460199

Ouais, z'avez vu, Speedy Gonzales du DC, mais c'est un peu de la triche, j'avais la choupette dans le viseur depuis mon arrivée aussi Sloane ⚔ life is a bitch, until you die 2765873474
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 21:48

Re bienvenue superbe choix d'avatar, bon courage pour la suite^^
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MessageSujet: Re: Sloane ⚔ life is a bitch, until you die   Sloane ⚔ life is a bitch, until you die Icon_minitime

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Sloane ⚔ life is a bitch, until you die

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