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 Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson]

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MessageSujet: Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson]   Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson] Icon_minitimeMer 18 Mar 2015 - 13:46

Delinah essaya de trouver son réveil, pour l'arrêter, le frapper, le fracasser contre le mur, le jeter par la fenêtre... N'importe quoi, pourvu qu'il arrête de sonner! ne le trouvant pas, par dépit, elle se résigna à ouvrir un œil. Mince. Il était collé. L'autre alors? Zut... La journée allait être très dure, elle le sentait. Oui, enfin... non, pour le coup, là, elle ne sentait rien du tout, son odorat ne lui signalait rien du tout. Mais elle le savait quand même. Être incapable d'ouvrir les yeux dès le matin, c’était très mauvais signe. Elle leva un bras. Mon Dieu qu'il était lourd. Elle laissa retomber. Elle le releva. L'utilisa pour frotter ses yeux récalcitrants. C'est bon, ils étaient ouverts. Elle pouvait à présent tenter de localiser ce fichu réveil. Son regard scanna minutieusement la chambre. Elle le trouva : là! Au dessus de l'armoire, là où elle devait utiliser une chaise pour l'atteindre. Elle se maudit elle-même. Parfois, elle était bien trop astucieuse pour son propre bien.

La veille au soir, Delinah avait travaillé très tard à faire des boutures qui ne pouvaient plus attendre. Le lendemain, toutes les tiges auraient été desséchées et il aurait alors été trop tard pour que les plantes prennent bien. Et comme elle devait continuer ce matin, elle avait mis son réveil très tôt, et de préférence hors de portée. Elle connaissait sa tendance à se rendormir après avoir éteint la sonnerie. Alors que se lever, prendre une chaise, éteindre son réveil... Voilà quelque chose qui réveillait plus sûrement que n'importe quel sonnerie à portée de main! D'un grognement, elle se leva pour prendre une chaise et stopper ce bruit strident qui appelait une migraine. Ah, trop tard, elle était déjà là... Vraiment, elle la sentait très mal, cette journée... Heureusement que ces rosiers en valaient le coup! Ils avaient été sa meilleure vente l'année dernière, ce qui expliquait ses efforts pour reproduire l'effet sur les pétales cette année.

Une fois levée, elle prit une douche rapide, s'habilla, se maquilla, et partit directement au travail. Heureusement, elle n’avait pas loin à aller. Même pas besoin de prendre la voiture! Il était encore bien tôt, personne n'était encore levé. Delinah appréciait ce calme matinal, quand elle pouvait se croire seule à Radcliff. Ce matin, une petite bruine fraiche humidifiait les vêtements, sans pour autant les mouiller totalement. Les plantes adoraient ce genre de temps, qui les hydratait sans les agresser. La jeune fleuriste, beaucoup moins. Son caractère virait de plus en plus à la morosité. En s'approchant de la boutique, une odeur immonde lui parvint aux narines. Comme... Un morceau de boyaux laissé trop longtemps au soleil. Elle stoppa tout de suite. Une telle odeur ne pouvait annoncer que du mauvais! Inquiète, elle regarda tout de suite la porte de sa boutique, un peu plus loin. Rien de suspect. Par contre, la boutique de sa voisine, elle, semblait... Légèrement ouverte... Si légèrement, qu'il fallait vraiment regarder pour s'en rendre compte. Mince... Il se passait quelque chose... Des ennuis. L'odeur devait probablement venir de pensées malveillantes... Delinah espérait que sa voisine n'était pas encore arrivée, elle arrivait souvent à cette heure-ci, en plus... Elle hésita. Puis un bruit la fit se retourner... Quand on parle du loup.. Maintenant, toute l'astuce allait consister à lui faire comprendre que sa boutique se faisait cambrioler, sans lui dire comment elle le savait...

Elle avisa le bar en face. Il n'y avait jamais personne non plus, le matin, sauf le patron, qui habitait juste au dessus. Il devait déjà être ouvert, normalement. Oui, ça pourrait faire l'affaire, pour le moment... Un grand sourire aux lèvres, les yeux maquillés de manière à masquer les cernes, elle accueilli sa voisine :
"Hey! Tu arrives tôt ce matin! Ca te dit de prendre un café vite fait? J'ai pas eu le temps de déjeuner, ce matin.. Viens, allons chez Tony!"
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MessageSujet: Re: Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson]   Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson] Icon_minitimeMer 18 Mar 2015 - 14:22


Encore une fois, elle avait dû se battre contre ses fichus démons. Toute la soirée, elle n'avait cessé de manger des cochonneries et de jouer à des jeux vidéos, ou encore de regarder des séries. Le temps était bien trop long, s'en était bien trop, surtout seule. Comment faire pour ne pas tomber dans les limbes, dans ses abysses tentantes qui lui pourlécher les babine? Tout le courage du monde était dur à trouver surtout si on avait personne pour partager une si grande peine et un combat sans pouvoir relâcher ses muscles. Alexis eut encore plus de mal à s'endormir, encore une fois la soirée se finit dans son canapé, son lit trop grand lui rappeler malheureusement sa solitude. Se tournant et retournant, pour trouver une position confortable, se tournant pour ne pas voir les petits points rouges prouvant la veille des éléments électroniques, bref un satané cauchemar. Bref, tout sembler l'emmerder pour ne pas la laisser dormir. Comme toujours, elle s'endormit avec à compter les moutons mais de façon plus personnelle; une bouteille de vodka, une de téquila, un verre de rhume, et deux bouteilles de vodka. 

Quand elle se réveilla, tôt ce matin là, elle n'eut vraiment aucun courage de parcourir cette nouvelle journée. Elle était épuisée, car elle s'était couchée tard, encore une fois mais aussi parce qu'elle n'avait pas envie d'aller au magasin que les gens la prenne pour un larbin et s'en aille sans même lui dire au revoir. Il fallait vraiment éduquer certaines personnes, leur apprendre qu'un bonjour, qu'un merci et un au revoir ne tuer personne. Même Délinah, sa voisine, n'en penser pas moins. C'était peut-être la seule chose qui l'intéressé finalement, voir une collègue et amie. Ce matin là, même si elle habite assez loin, Alexis se prit de passion pour le jogging et décida de bouger un peu son popotin. Autant dire qu'elle était heureuse que son magasin soit comme sa deuxième maison et qu'elle y laisse régulièrement des affaires. 

Le sport était une façon de s'occuper l'esprit, de ne plus penser à la boisson, comme l'était le tricot, la danse, le ménage, la lecture, en gros tout ses hobbies n'étaient autres que des façons d'oublier son addiction. Enfin, elle n'était sobre que depuis deux semaines, elle avait replongé, faible, seule, déprimée. Son souffle était court lorsqu'elle arriva au bout de la rue principale qui donnait sur son commerce. Elle était proche de son but, deux petits kilomètres, peu de minutes, mais au moins, pendant ce temps, elle ne s'était pas aventuré à replonger dans ses pensées. Lorsqu'elle s'approcha un peu plus, elle vu sa voisine de commerce dehors. "Hey Del', comment ça va?" Sa voisine l'accueillit avec un sourire qui lui était propre. "Hey! Tu arrives tôt ce matin! Ca te dit de prendre un café vite fait? J'ai pas eu le temps de déjeuner, ce matin.. Viens, allons chez Tony!" Lexis la regarda avec de grands yeux, essoufflée, trempée, lessivée; la seule chose dont elle avait envie était de se changer et de se sécher. Chose qu'elle n'avait envie et ne pouvait faire que de son magasin. "Je vais d'abord mettre des vêtements propres et passer un peu d'eau sur mon visage. Pauvre Tony, tu ne peux pas débarquée à 7h du matin chez lui!" Quant elle prononçait Tony, elle faisait toujours un petit accent italien et mafioso pour continuer à faire vivre la légende. La chose était surtout qu'elle n'avait pas envie d'aller chez Tony, repère de l'alcool, le bonheur ou le malheur, il n'y avait que la jeune femme qui pouvait le dire. Elle sourit donc à sa voisine mais continua sa route, il ne lui restait plus que quelques mètres pour être chez elle.


Dernière édition par Alexis Johnson le Jeu 16 Avr 2015 - 15:16, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson]   Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson] Icon_minitimeVen 27 Mar 2015 - 11:53

Sa voisine avait l’air de sortir d’un 100 mètres. Les joues rougies par l’effort, le souffle court. Elle semblait de bonne humeur, ce matin. Comme tours, elle était accompagnée de l’odeur de vodka à la rose. Une odeur riche que Delinah aimait beaucoup. Et pourtant, elle ne saurait en expliquer la cause, mais, quelque part, cette senteur la mettait mal à l’aise. Quand Alexis déclina l’offre, la fleuriste se mordit la lèvre inférieure, bien embêtée… Elle pourrait lui demander d’appeler la police, mais quoi leur dire ? Elle n’était pas sûre de ce qu’il se passait, et ne saurait justifier la manière dont elle était au courant. Qu’elle les avait vus entrer ? Oui, mais s’ils avaient été là toute la nuit, ce ne serait pas du tout crédible… Et elle risquait d’être accusée de complicité. Sans compter qu’elle avait dû faire ce fichu recensement. Elle était peut-être parano, mais elle était sûre que si elle avait un jour des soucis avec la justice, ce recensement lui porterait préjudice…

Elle lança un dernier regard de regret vers le bar de Tony. Ça aurait été tellement plus facile… Et à ce moment-là, quelque chose la frappa. Lorsque la jeune femme avait prononcé le nom de Tony, la fleuriste avait senti l’odeur de vodka devenir vraiment prédominante, comme cherchant à s’imposer, à prendre le pas sur tout le reste. Etait-elle alcoolique ? Quelle bourde alors… Voilà pourquoi elle refusait toujours les invitations ! La pro de la gaffe en personne. Les pieds en plein dans le plat, tiens… Lorsqu’elle retourna le regard vers sa voisine pour lui faire une autre suggestion, elle vit que celle-ci avait poursuivi son chemin vers sa boutique. Elle était presque à sa porte. Delinah paniqua alors, et lui courut après pour la retenir. L’odeur de boyaux moisis inquiétait vraiment la jeune transmutante. Plus que de l’inquiétude. Elle commençait à vraiment avoir peur… Il fallait qu’elle la retienne à tous prix !

L’agrippant par le bras, elle la tira en arrière. "Non Alexis, s'il te plait!" Sa voix devait vibrer de panique. L'autre ne devait probablement pas comprendre. Delinah tenta de l'éloigner de la boutique, mais trop tard. Un grand bruit retentit. Un homme sortit de la boutique, l'air menaçant. Plus menaçante encore était son arme, pointée sur les filles. Son sang quitta totalement le visage de la fleuriste… Trop tard… Elle n'avait pas su protéger son amie. Elle n'avait même pas su se protéger elle-même. Elles allaient mourir ici, dans la rue, au petit matin… L'homme les considéra quelques fractions de seconde et leur fit signe "Entrez. Et pas de blague, sinon…" Le sous-entendu était assez clair… Mais si elles obéissaient, auraient-elles une chance de s'en sortir pour autant? Quoiqu'il en soit, Delinah le savait, elle n'aurait pas le courage de fuir. Jouer au lapin fuyant le chasseur, très peu pour elle…

Elle lança un bref regard à Alexis. Ces hommes qui cambriolaient sa boutique, les connaissait-elle? Peut-être un fournisseur mécontent? Quoiqu'en ce cas, la mesure était un peu… radicale… Puis, sagement, Delinah obéit… Elle entra dans le magasin, évitant autant que possible l'homme à l'horrible puanteur de boyaux moisis. Et comme toujours en entrant ici, elle fut agressée par une multitude d'odeurs variées. C'est pour ça qu'elle préférait travailler au milieu des fleurs. Les fleurs ont une histoire simple, plus simple que tous ces objets porteurs de souvenirs agréables ou moins agréables…
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MessageSujet: Re: Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson]   Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson] Icon_minitimeJeu 16 Avr 2015 - 13:49

"Non Alexis, s'il te plait" Appelée par sa collègue, elle tourna la tête vers cette dernière pour lui demander ce qui n'allait pas aujourd'hui pour lui mettre tant de battons dans les roues. Que s'était-il passé depuis la veille pour qu'elle agisse aussi bizarrement? Lorsque ses yeux se postèrent sur Delynah, Alexis comprit que quelque chose n'allait vraiment pas. Cette peur dans ses yeux lui firent ressasser des souvenirs qu'elle aurait aimé oublier ou les cacher quelque part en elle pour qu'ils ne reviennent jamais dans son esprit mais trop tard, une voix dans son dos se fis entendre et cela glaça le sang de la commerçante. " Entrez. Et pas de blague, sinon..." Rude, roque, masculine, les yeux d'Alexis suppliait sa consoeur mais toutes deux durent se mettre à exécution des ordres que leur avait proférer leur tortionnaire. 

Alexis connaissait le magasin comme sa poche et ça avait un certain impact sur ce qui pourrait être la suite de l'histoire. Elle avait des connaissances que le cambrioleur n'avait certainement pas du magasin. Mais surtout, la jeune femme était tellement parano que depuis son agression, elle avait semé un peu partout des choses qui pourrait l'aider à se défendre. Comme la batte de baseball qui se trouvait dans la réserve du magasin, l'alarme, le système de sécurité. Bref, un tout qui faisait que dès qu'elle aurait un moment de liberté, elle donnerait l'alerte. Après être toute deux rentrée dans le magasin, l'homme ferma la porte en la claquant. Par réflexe humain, Alexis vint prendre la main de son amie dans la sienne. Elle avait bien trop peur de tout ce qui pouvait passer. Elle n'avait vraiment pas envie de mourir seule... Mais Alexis était aussi quelqu'un pas de courageux mais surtout d'insouciant. "Prenez tout ce que vous voulez, on ne dira rien, promis. Laissez-nous tranquille..." Sa voix tremblait, tout son corps même était agité de spasmes. Le cambrioleur la regarda avec un air noir, s'approchant dangereusement et fit paniquée la jeune femme qui se recula d'un pas "Tu crois réellement que je vais gober tes salades?!" Il repartit, cherchant certainement quoi faire, il avait l'air d'un lion enfermé dans une cage, et si on tendait la tête, on l'entendait se murmurait des choses, peut-être était-il en train de se rassurer. 

De part cette preuve de faiblesse, Alexis reprit de plus belle. "Ne nous faites pas de mal, c'est pas votre intention, volez tout ce que vous voulez, mais laissez-nous repartir... On était juste au mauvais endroit, au mauvais moment." Plus enragé que jamais, l'homme revint vers elle. Il faisait sombre dans le magasin, certainement un truc pour que les voisins des magasins des filles ne remarquent pas ce qu'il se passait tout près. Simplement sa silhouette et sa carrure était visible des filles, il n'était ni petit ni maigre, on pouvait même voir des muscles avec des petits rayons de clarté. Le corps de Johnson était un peu en décomposition, elle n'arrivait pas à être calme dans ce genre de situation. Ca n'était clairement pas possible pour elle. De son pouce, elle caressa la main de Delynah qui était un peu plus en retrait, cachée légèrement pas le corps de Lexis. C'était incroyable comme le corps humain pouvait répondre à des appels de stress, face à des signaux de détresse. L'unique chose qui clochait était qu'elle n'avait pas vu d'armes dans les mains du cambrioleur. Elle ne savait pas non plus s'il était seul, ou au contraire, s'il était accompagné.
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MessageSujet: Re: Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson]   Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson] Icon_minitimeJeu 16 Avr 2015 - 15:18

Delinah Lynt a écrit:
Sa voisine avait l’air de sortir d’un 100 mètres. Les joues rougies par l’effort, le souffle court. Elle semblait de bonne humeur, ce matin. Comme tours, elle était accompagnée de l’odeur de vodka à la rose. Une odeur riche que Delinah aimait beaucoup. Et pourtant, elle ne saurait en expliquer la cause, mais, quelque part, cette senteur la mettait mal à l’aise. Quand Alexis déclina l’offre, la fleuriste se mordit la lèvre inférieure, bien embêtée… Elle pourrait lui demander d’appeler la police, mais quoi leur dire ? Elle n’était pas sûre de ce qu’il se passait, et ne saurait justifier la manière dont elle était au courant. Qu’elle les avait vus entrer ? Oui, mais s’ils avaient été là toute la nuit, ce ne serait pas du tout crédible… Et elle risquait d’être accusée de complicité. Sans compter qu’elle avait dû faire ce fichu recensement. Elle était peut-être parano, mais elle était sûre que si elle avait un jour des soucis avec la justice, ce recensement lui porterait préjudice…

Elle lança un dernier regard de regret vers le bar de Tony. Ça aurait été tellement plus facile… Et à ce moment-là, quelque chose la frappa. Lorsque la jeune femme avait prononcé le nom de Tony, la fleuriste avait senti l’odeur de vodka devenir vraiment prédominante, comme cherchant à s’imposer, à prendre le pas sur tout le reste. Etait-elle alcoolique ? Quelle bourde alors… Voilà pourquoi elle refusait toujours les invitations ! La pro de la gaffe en personne. Les pieds en plein dans le plat, tiens… Lorsqu’elle retourna le regard vers sa voisine pour lui faire une autre suggestion, elle vit que celle-ci avait poursuivi son chemin vers sa boutique. Elle était presque à sa porte. Delinah paniqua alors, et lui courut après pour la retenir. L’odeur de boyaux moisis inquiétait vraiment la jeune transmutante. Plus que de l’inquiétude. Elle commençait à vraiment avoir peur… Il fallait qu’elle la retienne à tous prix !

L’agrippant par le bras, elle la tira en arrière. "Non Alexis, s'il te plait!" Sa voix devait vibrer de panique. L'autre ne devait probablement pas comprendre. Delinah tenta de l'éloigner de la boutique, mais trop tard. Un grand bruit retentit. Un homme sortit de la boutique, l'air menaçant. Plus menaçante encore était son arme, pointée sur les filles. Son sang quitta totalement le visage de la fleuriste… Trop tard… Elle n'avait pas su protéger son amie. Elle n'avait même pas su se protéger elle-même. Elles allaient mourir ici, dans la rue, au petit matin… L'homme les considéra quelques fractions de seconde et leur fit signe "Entrez. Et pas de blague, sinon…" Le sous-entendu était assez clair… Mais si elles obéissaient, auraient-elles une chance de s'en sortir pour autant? Quoiqu'il en soit, Delinah le savait, elle n'aurait pas le courage de fuir. Jouer au lapin fuyant le chasseur, très peu pour elle…

Elle lança un bref regard à Alexis. Ces hommes qui cambriolaient sa boutique, les connaissait-elle? Peut-être un fournisseur mécontent? Quoiqu'en ce cas, la mesure était un peu… radicale… Puis, sagement, Delinah obéit… Elle entra dans le magasin, évitant autant que possible l'homme à l'horrible puanteur de boyaux moisis. Et comme toujours en entrant ici, elle fut agressée par une multitude d'odeurs variées. C'est pour ça qu'elle préférait travailler au milieu des fleurs. Les fleurs ont une histoire simple, plus simple que tous ces objets porteurs de souvenirs agréables ou moins agréables…
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MessageSujet: Re: Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson]   Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson] Icon_minitimeVen 12 Juin 2015 - 11:44

Un enfer olfactif. Voilà où elle était à présent. Les odeurs et la peur, les odeurs accroissant sa peur... Un cercle infernal qui la paralysait presque, tout en éclaircissant étrangement ses pensées. Il fallait qu'elles trouvent un moyen de se sortir de là. Vivantes si possible. La jeune mutante culpabilisa un instant d'avoir confronté sa voisine à pareille situation... jusqu'à ce qu'elle se rappelle que c'était précisément l'inverse, en réalité.

Quelque chose entra en contact avec sa main. sous tension, Delinah sursauta et failli crier. Mais elle se rendit compte que ce n'était que la main d'Alexis, cherchant la sienne, cherchant du soutient. Delinah la serra. Un peu de soutient mutuel ne serait pas de refus. Son regard erra dans le magasin. Elle le connaissait mal. Quand elle y entrait en général, elle n'y restait pas bien longtemps. Et ne s'aventurait dans le fond que lorsqu'elle y était obligée. Elle venait le matin aussi, parmi les premières clientes. C'était le moment de la journée où il y avait le moins d'odeurs. Ce moment de la journée où les histoires des objets vendus prenaient le pas sur les histoires des clients. des odeurs moins vivantes, moins oppressantes. En général. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, les objets racontaient peu de choses, étouffés par les malfrats qui les tenaient en otage.

"Prenez tout ce que vous voulez, on ne dira rien, promis. Laissez-nous tranquille..."

Un frisson parcouru l'échine de Delinah. Elle aurait réagit pareil qu'Alexis, si elle n'avait pas senti la menace. De simples gros durs suffisaient rarement à l'intimider. Bon, enfin si, un peu. Mais elle ne se laissait pas faire en général. Ce fut sans surprise qu'elle vit la brute s'avancer vers elle. Mais alors qu'il répondit à la jeune femme courageuse, l'odeur changea, légèrement mais tout de même de façon significative. le boyau moisi était à présent assaisonné d'une odeur de.... quoi? De vinaigre? Mais qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire? Tandis qu'Alexis les suppliait, le regard curieux de la fleuriste étudia l'agresseur, qui n'avait pas l'air d'avoir changé d'humeur. Elle regarda alors derrière lui. Et là... un nouveau frisson lui parcouru l'échine, plus glacé que jamais. Elle n'aimait pas du tout le regard qu'il jetait sur les filles. Un regard malsain. Pétillant. Un petit sourire vicieux aux lèvres.

Alors que le gros baissait son arme vers les jambes d'Alexis (pour quoi? La menacer? Lui faire payer sa bravoure? Delinah lui serra la main, tant pour la soutenir que pour se préparer à la tirer en arrière s'il commençait à tirer), le maigre avec son sourire vicieux s'avança d'un pas.

"Non, ne les abime pas. Pas tout de suite. Je suis sûr qu'on peut s'amuser un peu avec elles, avant. Et ensuite, on lui demandera où elle les cache."

Non. Non, jamais ça. Delinah pensa un instant à jeter Alexis dehors, mais la porte était déjà fermée. Alors sans prendre le temps d'y penser, elle fonça sur le maigre pour l'étrangler, en criant : "vas-t-en Alexis!". Réaction très très bête, il est vrai. Mais elle espérait ainsi détourner l'attention du gros pour que sa compagne de mésaventure puisse s'en sortir. Elle ne voulait pas se sacrifier, mais elle était consciente que son don lui donnait un tout petit peu plus de chances de s'en sortir vivante.. à défaut d'indemne... Elle espérait aussi que les cambrioleurs, dans leur désir de profiter d'elle, ne l'abimeraient pas trop.. Ou était-ce le contraire? Peut-être espérait-elle au contraire être tuée pour échapper à cette torture?
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MessageSujet: Re: Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson]   Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson] Icon_minitimeMar 30 Juin 2015 - 22:32

La voix de cet homme était effroyable. Elle était rauque, mesquine, les intonations étaient travaillées pour faire peur. L'homme, l'agresseur devait travailler depuis longtemps la peur, la frayeur qu'il pouvait provoquer chez les autres. Petit déjà, il était le gros dur dans la cour de récréation qui volait les déjeuners des plus faibles et qui se faisait adorer par les autres garçons. On ne naît pas méchant, on le devient, on le cultive. Et c'est souvent dans la plus tendre enfance que certains des couples les plus pervers se forment, car bien souvent les 400 coups sont fait à deux, à plusieurs, on n'existe que dans le regard de l'autre, que dans l'admiration, le défi, le dégout de l'autre. Autant dire, que ça ne surpris pas Alexis l'existence d'un deuxième homme. Un autre taré dans la nature. "Non, ne les abime pas. Pas tout de suite. Je suis sûr qu'on peut s'amuser un peu avec elles, avant. Et ensuite, on lui demandera où elle les cache." On lui demandera où elle les cache. Cette fin de phrase déclencha la plus grande curiosité dans l'esprit tordu d'Alexis. Ces hommes ne lui disait rien, rien qui vaille non plus d'ailleurs. Elle ne les avait jamais croisé, c'est sûr. Alors mis à part vouloir les salir, elle ne savait pas ce qu'ils voulaient.

Rien dans le magasin ne laissait entendre qu'il avait bien plus. Ce n'était que de l'alimentaire, que des produits de la vie de tous les jours, un petit commerce qui n'a de l'importance que pour les gens du quartier. Elle ne vendait rien qui fut plus cher qu'une dizaine de dollars, rien de plus que le strict nécessaire. Prise dans ces pensées, sa main dans celle de Delinah, elle ne sentit pas que cette étreinte disparu. Et ce n'est que par le bruit et les cris, qu'elle réalisa ce qu'il se passait. Telle une folle hystérique, sa collègue s'était jetée sur le maigrichon. Ce fut rapide. A tel point qu'Alexis eut du mal à comprendre, à réceptionner les informations en temps et en heure. "vas-t-en Alexis!" Ce cri, ce sacrifice fit pâlir l'humaine, elle prit peur et voulu partir, se retourner et prévenir quiconque aurait pu l'aider. Cependant, ce même cri avait surpris le gros, l'horrible cambrioleur, la tête ou la brute, elle ne l'avait pas encore identifier. Il lui bloqua le passage grâce à l'un de bras musclé à la testostérone. Il colla son corps contre celui de la jeune femme. Il eut ce sale sourire.

C'est un orage de haine, de colère et de rage qui prit part de la petite blondinette qui n'était pas du genre à se laisser facilement emportée. Elle tenta avec ses petits muscles de jeune femme à se libérer d'une emprise trop forte pour elle. Tous les coups étaient permis, coups de pieds, de poings, de tête, morsure. Mais c'était bien trop fort pour elle. On ne sait trop comment, Alexis releva la tête. Une sirène se fit entendre au loin. Une patrouille de police. C'était assez fréquent, ils n'en faisait pas beaucoup, mais les policiers aimaient bien en jeter plein la vue. Montrer qu'ils sont là. Alexis eut alors un mouvement de soulagement, ses muscles précédemment crispés se relâchèrent. Malgré ça, les deux cambrioleurs eurent le même réflexe, ils prirent les jeunes femmes par leurs colbacks et les trainèrent vers le fond du magasin. Même en se débâtant de toutes ses forces, l'homme la retenait.

Le seul problème c'est que c'était le magasin d'Alexis et non de ces deux hommes. L'emmener dans le fond du magasin était une mauvaise solution, car l'année précédente, il y avait eu ces bruits étranges, ces objets qui tombaient tous seuls, qu'elle avait attribué à une personne ayant des capacités extraordinaires, certainement une capacité d'invisibilité. Elle n'en savait rien car elle était humaine, Alexis essayait au maximum de ne pas les côtoyer sans pour autant les dénigrer. Les mutants lui faisait peur. Ils étaient à l'origine de son mal être. La jeune commerçante ne pouvait pas mettre de visages, ni même de noms à son horreur. En tout cas, elle se doutait qu'une personne se faufilait tous les soirs pour faire ces courses à l'œil. De ce fait, elle avait truffé l'arrière boutique d'une certaine technologie pour pouvoir voir se qu'il se passait dans son magasin, pouvoir alarmer les gendarmes s'il y avait un problème. C'est ainsi que lorsqu'ils arrivèrent dans le fond du magasin, elle se débattait moins. Malheureusement, le bouton qui permettait la sureté était du côté de Delinah qui n'avait aucune idée de se qu'il se passait. Allez faire comprendre à une personne qui ne vous connait pas tant que ça dans l'intimité, avec des gestes peu significatifs, que leur unique aide était de son coté. Alors, Alexis fixait alors Delinah dans les yeux puis furtivement lui montrer le bouton assez bien dissimuler. Mais à chaque fois, il y avait quelque chose qui faisait que les deux jeunes femmes ne se comprenaient pas.
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MessageSujet: Re: Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson]   Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson] Icon_minitimeMer 5 Aoû 2015 - 16:51

Cette histoire commençait à vraiment tourner mal. Delinah avait eu un sursaut de courage, mais elle n'était pas prête à récidiver. Le courage n'était en général pas précisément dans sa nature. Jamais elle n’avait eu aussi peur. Tellement peur en fait, qu'elle la sentait, sa propre peur, comme une odeur de céleri. Elle détestait le céleri. Ca ne lui arrivait quasiment jamais, de se ressentir elle-même... A vrai dire, elle ne se rappelait pas de la dernière fois où elle s’était sentie elle-même… quand elle était partie de chez ses parents peut-être ?  Pour elle, le monde avait 2 types d’odeurs. Les "odeurs vraies", comme elle les appelait pour elle. Des odeurs assez discrètes, mais qui ne changeaient pas d’un même objet à un autre. Et les autres odeurs, celles qui changeaient souvent. Celles qui racontaient des histoires, des sentiments, des impressions… Les joies, les peines, les peurs. Les mauvaises et les bonnes intentions, aussi. Petite, elle avait mis longtemps à comprendre que tout le monde ne captait pas les odeurs de la même manière qu’elle. Ce « don » faisait tellement partie d’elle, lui semblait tellement naturel… encore aujourd’hui, elle oubliait parfois que tout le monde ne ressentait pas les choses comme elle. Elle avait même du mal à le concevoir. Comme aujourd’hui, par exemple.

Le mélange nauséabond infestant la boutique lui piquait tellement le nez qu'elle n'allait pas tarder à vomir, elle en était sûre. Comment les personnes autour d’elle pouvaient-elles ignorer cela, respirer comme si de rien n’était ? Et dire qu'elle s'était approchée volontairement de cette puanteur... mais qu'est-ce qui lui avait pris? Non seulement, elle n'avait absolument pas réussi à étrangler ce pervers, mais en plus, elle se retrouvait collée à lui, son bras douloureusement tordu dans le dos. Il lui murmurait à l'oreille en plus, l'horreur! Elle pâlit franchement lorsqu'elle comprit qu'il lui décrivait les atrocités qu'il comptait lui faire, et qu'elle découvrit en même temps que sa compagne d'infortune n'avait pas réussi à s'échapper non plus. Elle se débattait comme un chat enragé, mais l’autre était trop costaud pour que ça le dérange vraiment. Il traitait la jeune sportive comme un paquet négligeable et un peu trop bruyant. Delinah n'avait réussi qu'à empirer les choses... Voilà qu’elles se retrouvaient maintenant toutes les deux prisonnières et sous contrôle de ces individus abjects… Elles étaient vraiment mal barrées.

Au comble du désespoir, des bruits de sirène résonnèrent dans les rues vides et froides du matin. mais avant même que Delinah pense à crier ou faire quoique ce soit pour attirer l’attention des hommes en uniformes, les cambrioleurs trainèrent les jeunes femmes vers le fond du magasin, là où la police ne les verrait pas en passant, et où il y avait peu de chances qu’ils les entendent. Ce reflex en disait long sur leurs habitudes… Et sur les habitudes des jeunes femmes, peu habituées au danger, presque paralysées par la peur. La jeune fleuriste essaya de se résonner, fermant les yeux pile au moment ou sa voisine essayait de lui faire passer un message qu’elle ne saisit pas. Le temps était leur ami, il ne fallait pas qu’elles l’oublient. Plus elles résistaient longtemps, plus il y avait de chance pour que quelqu’un se rende compte que quelque chose clochait. Il fallait qu’elles tiennent, qu’elles résistent… mais cette odeur… Oh non… La jeune fleuriste commença alors vraiment à paniquer. Peur de mourir, dégout pour toutes les odeurs qu’elle sentait… C’en était vraiment trop pour elle. Vraiment trop. Il fallait que ça sorte. Elle commença à crier, aveugle à ce que tentait de lui indiquer sa compagne, aux signes que cette dernière lui envoyait. Mais l’autre lui mit immédiatement la main devant la bouche, pour tarir le bruit à la source.

"Tu vas la fermer oui ? C’est pas possible ça, t’es vraiment une casse couille!"

Et le trop se transforma en trop-plein. Qui déborda. Au grand dégout du maigrichon quand il se rendit compte qu’elle était en train de lui vomir dessus.
"Non mais c’est pas vrai ça !"

Il la lâcha, et elle se précipita, à moitié rampant, à moitié suffoquant et vomissant, vers un endroit qui lui semblait sentir un tout petit peu moins mauvais. Adieu dignité, adieu féminité et compagnie…. C’était peut-être mieux, en fait…

"Bon, on oublie la partie marrante, tu me dégoutes trop."

Il se tourna alors vers Alexis, les mains sur les hanches. Il gardait un œil sur Delinah, mais semblait la considérer à présent comme en dehors de la partie. Ce en quoi il n’avait pas totalement tord. Entourée par tant d’odeurs néfastes, l’estomac retourné, la peur au ventre, elle doutait de servir à quoi que ce soit pour les aider à sortir de là, finalement. Des larmes coulèrent de ses yeux. Elle doutait de s’en sortir tout court, en fait, car elle venait de remarquer un détail. Les cambrioleurs n’étaient pas cagoulés… Elles ne s’en sortiraient pas vivantes…

Le maigrichon s’adressa à la propriétaire de l’établissement.

"Allez, fini de jouer. Dis-moi ce que tu as fait du colis que tu as reçu hier."

Delinah jeta un coup d’œil à Alexis. Un paquet ? Reçu par erreur ou cette dernière baignait-elle réellement dans un trafic quelconque ? Oh, elle l’aurait su à l’odeur, tout de même… Pour elle, Alexis embaumait l’honnêteté. Maintenant, elle pouvait se tromper… la mutante savait que son don n’était pas toujours fiable, car compliqué à interpréter. ce qu’elle ignorait, par contre, c’est qu’elle avait rampé juste à coté du bouton que son amie essayait de lui indiquer depuis tout à l’heure. Il était là, presque à portée de main. Pour peu qu’on en ait connaissance…
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MessageSujet: Re: Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson]   Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson] Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 16:29


FIGHTER
Delinah & Alexis


Il fallut peu de temps à Alexis pour faire la même constatation que Delinah, sans cagoule, leurs chances de vivre étaient plus que minces. Puisque la blondinette n'arrêtait pas de bouger pour montrer à sa comparse leur seule issue de sortie, elle bougeait beaucoup trop. Éveillant ainsi les soupçons de l'un des malfrats. Sa vie passait rapidement sous ses yeux, elle voyait ses parents, son frère, son Alyne et le reste de ses proches. Beaucoup de souvenirs se sont entrechoqués, lui faisant redécouvrir des souvenirs qui la hantaient depuis bien trop longtemps. L'une des voix lui était familière. C'est maintenant que tout devenait clair. Elle avait déjà entendu cette voix, ces ordres crachés avec véhémence.

Le plus gros était certainement l'une des grosses tête dans le coin, elle avait déjà surpris une conversation entre un dealer et son supérieur. Le gros avait la même voix que cet abruti qui pensait faire sa loi à Radcliff pendant que les humains et les mutants s’entre-tuaient. Alexis voyait de plus en plus clair dans ses souvenirs. C'était un soir même où elle devait rangé sa réserve que les voix s'étaient faites entendre. Il y avait un petit quai à l'arrière du magasin assez en recul. C'était l'un des spots les plus fréquentés pour les ados qui voulaient se bécoter. Mais ce soir-là, c'était une histoire bien plus différente.

Grâce à ça, elle avait pu rapidement faire le lien entre l'événement passé et celui qui se passait maintenant. Elle ferma les yeux pendant quelque temps, afin de reprendre une respiration calme et détendu. Lorsqu'elle reprit pleinement possession de ses moyens, elle figea son regard dans celui de Delinah pour lui montrer qu'elle n'avait plus peur, mais c'est à ce même moment que la fleuriste décida pour vomir dans les mains du maigrichon puis sur le sol du magasin.

Il n'arrêtait pas d'aboyer cet affreux, il n'arrêtait pas de se plaindre, de vouloir être le meilleur et ensuite il parla de ce que contenait l'un des cartons qu'elle venait de recevoir. Et tout de suite, elle pensa au petit jeune qui bossait chez elle. Elle secoua la tête mentalement, c'était impossible que ce petit trempe dans la drogue ou même un commerce comme celui là. Alors, elle le regarda et désigna sans crainte ces cartons. « Tout ce que j'ai reçu hier et aujourd'hui sont là. Tu peux fouiller, il n'y a rien à toi là dedans. » Surpris d'avoir une réponse aussi directive de la jeune femme, il s'arrêta pendant une seconde de respirer et son visage devint alors tout rouge, elle eut un sourire puis venant de nul part. Le noir. Le gros venait de lui mettre un sacré coup de poing, qu'elle n'avait pas eu le temps de voir arrivé, ni même de s'y préparer. Son corps musclé mais frêle tomba au sol, son nez saignait et c'est celle chaleur qui la ramena à la scène. Sans même comprendre d'où lui vint cette force. Alexis se releva d'un bon et appuya sur le bouton à la gauche de la tête de Delinah.

La vie ou la mort. Le sol ou le mur. Le cœur ou la raison. L'envie ou le désespoir. Son cerveau avait décidé plus vite qu'elle ne l'aurait cru. C'était lui qui avait lancé cette dose d'adrénaline dans le corps d'Alexis. Un dernier instinct de survie. Elle ne pourrait dire ce qui l'a poussa à ça. Peut-être de voir ce petit visage entouré de blond avec qui elle avait passé beaucoup de temps, ou peut-être la rouquine qui lui avait promis de la protéger comme elle le pouvait. Dès que ce fut fait, une alarme bruyante, assourdissante monta de plus en plus dans les décibels. Le magasin était comme à lui tout seul une baffe lancée à plein régime. Tous les gens du quartier l'entendrait et dans quelques instants, des personnes armées arrivèrent. Malheureusement les deux personnages avaient pris la fuite depuis quelques secondes. Alexis s'était élancée à fière allure était encore contre le mur, reprenant sa respiration et ses esprits comme elle le pouvait.
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Cambriolage matinal [PV Alexis Johnson]

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