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 (alec) just can't get enough

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MessageSujet: (alec) just can't get enough   (alec) just can't get enough Icon_minitimeVen 1 Mai 2015 - 17:13

just can't get enough
And the arms of the ocean are carrying me, and all this devotion was rushing over (out of) me, and the crashes are heaven, for a sinner like me, but the arms of the ocean deliver me.
À peine un mois qu’elle revenue dans cette ville. Depuis son divorce, elle accumule les conneries, quelques rencontres sans attache. Elle n’arrive pas à ouvrir une partie de son être, à parler, parce qu’elle ne connaît que les mensonges qu’elle garde sous clefs depuis des années. Ça n’a plus d’importance. Elle n’a plus le temps pour se ranger, avoir une vie calme. Rakel, elle ne connaît plus que la chasse, que ce métier dont elle ne peut se défaire. Ça a brisé son mariage. C’est la seule chose qui importe maintenant, elle ne peut pas vivre sans.

Un moment qu’elle ne l’a pas revu. Alec. Ce gamin qu’elle a rencontré à la base parce qu’elle devait décrire un crime qu’elle avait commis. Elle. Une chasseuse hors pair. La rage au fond du ventre. Lui. Lui qui cache les méfaits et qui a couvert plusieurs crimes signés par elle. Après son divorce, les crimes se sont empilés. Sa façon d’oublier. De ne plus penser. C’est de cette façon qu’elle a pu tomber sur lui. Alec. En six ans, elle a pu le côtoyer, chasser avec lui, en apprendre par quelques bribes échapper de temps en temps. Elle sait le cerner. Elle sait le comprendre, plus qu’elle ne le voudrait, plus qu’elle ne le pense.
Des rencontres. Des traques. Des partenariats. Quelques soirées à ne plus penser, à se laisser posséder par la saveur de sa peau. Connerie. Elle ne pensait pas qu’elle lui céderait. Le gamin. Elle qui s’amusait à la provoquer. Elle.

Il n’est pas au poste. Il n’est pas là depuis un moment. Ils ne sont rien l’un pour l’autre. Que quelques aventures. Que quelques meurtres et le carmin. Elle revient pourtant vers lui, de temps à autre.
L’adresse qu’elle connaît encore. Elle confirme que ce soit la bonne adresse. Il n’a pas changé d’endroit. Elle le connaît, pour s’y être rendue quelques fois.
Rakel, elle se stationne dans la rue. Elle ne sait plus depuis quand date leur dernière rencontre, mais ils se retrouvaient, pour se perdre. Sans attache. Sans rien. Elle est pourtant là. Parce qu’elle ne sait plus rien de lui, parce qu’elle n’entend plus rien de lui. Loin de se douter de ce qui le ronge. Loin de se douter qu’il est un des leurs. Elle n’a pas envie de sa voir. Elle n’a pas envie. Comme pour sa fille. C’est plus facile de vivre dans le déni. De ne pas se heurter à la foutue réalité. Pas besoin de lui dire. Pas besoin qu’elle ne le sache.
Elle avance, elle se pose sur le pas de la porte et assène quelques coups contre le bois de cette dernière. « Alec.» Sa voix à elle qui se fait entendre. Elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle vient chercher en venant sur le pas de la porte. Rakel, elle n’a pas l’habitude de s’imposer. Ça n’a jamais été de la sorte entre eux. Sans prise de tête. Sans question. C’est différent cette fois. Il n’est pas là. Il n’est nulle part.
Le silence. Elle n’entend rien. Pas les bruits de pas. Pas de souffle. Pas de mouvement. Elle ne lâche pourtant pas l’affaire. Des coups de plus, un peu plus fort et elle roule les yeux. Elle n’aime pas faire ça. Elle n’aime pas jouer la femme dépendante. Elle ne sait même pas ce qu’elle joue. Il faut croire que la présence du chasseur à une quelconque signification qu’elle ne comprend pas. Elle ne chercher pas à comprendre. Elle est encore humaine, quelque part. Ça fait des années qu’il traîne dans son sillage, à force de provocation et de jeu. « J’ai pas envie de briser ta belle porte en bois, mais tu sais que je peux parfaitement le faire alors viens m’ouvrir Alec.» Elle laisse un soupire passer ses lèvres alors qu’elle croise les bras pour faire un pas en arrière avent de détailler les alentours. S’il n’est pas là, elle n’a pas la moindre idée de l’endroit où il se trouve. C’est déjà pas mal qu’elle se trouve sur le pas de la porte. Ça ne lui ressemble pas. Lui qui venait chasser avec elle. Lui qu’elle n’avait pas besoin de rencontre. Là. C’est différent.

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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (alec) just can't get enough   (alec) just can't get enough Icon_minitimeSam 2 Mai 2015 - 3:43


you know i love the players, and you love the game
getting hard to sleep, but it is in my dreams. but it's k i l l i n g me to try and figure it out. nothing better to do, when I'm stuck on you. and still I'm here, trying to figure it out. i'll let it go 'cause I won't see you later and I'm not allowed to talk it out. i said I'll come, I'll promise I won't show. but I see you t r y i n g to figure it out promise you, I'll take a bet on you. w/alec lynch & rakel berg-moriarty.

Dormir n’était pas une option ; aussitôt qu’il arrêtait de bouger, de faire quelque chose, trop de questions et de piques acerbes revenaient résonner à son esprit. Encore et encore, comme une toupie impitoyable, ses songes continuaient de tournoyer autour des mêmes idées, des mêmes assurances impérieuses – elles collaient à la peau d’Alec depuis si longtemps. Il était loin, déjà, le temps où, jeune homme adolescent qu’il avait été, il n’en avait eu cure de l’existence ou de la non-existence des transmutants, s’octroyant le loisir de baigner dans un océan d’ignorance et de désintérêt pour son prochain. Quelle était déjà, cette époque, où ses quelques préoccupations se limitaient à ses conquêtes, au football américain, à Felix, aux soirées alcoolisées qu’ils passaient dans tel coin branché d’Elizabethtown ou d’une autre ville du pays ? Cet Alec était mort avec ses parents, disparu dans les cendres d’une vengeance qui avait consumé sept longues années de sa vie : des jours pendant lesquels il s’était fait une nette idée du monde auquel il voulait appartenir. Certainement pas à celui qui le rapprochait un tant soit peu du meurtrier de ses parents – ou d’autres potentiels meurtriers. C’était pourtant l’idée, l’image qui revenait à son esprit encore et encore depuis qu’il vivait cloitré dans son appartement : que pouvait-il faire d’autre ? Il avait tout essayé, disparaissant pendant des jours dans des zones sauvages, sautant tantôt dans le vide pour voir ses os se ressouder, ou se jetant dans une eau glacée pour mieux revenir à la vie. Rien ne marchait – mais l’acceptation n’était certainement pas son fort. Perché sur ses bras, Alec s’épuisait inlassablement, entamant l’énième série de pompes de sa soirée – rares étaient les occasions pour lui de s’entrainer depuis qu’il mêlait sa vie de chasseur au devoir d’officier de police ; à peine de quoi s’occuper l’esprit. Il n’avait pas besoin de l’argent, ni même de la place – tout au plus, ce poste lui permettait d’avoir des informations et de couvrir quelques traces : c’était bien pour ça qu’il pouvait si aisément prendre de longues périodes de congé sans même s’inquiéter au jour où il se ferait virer. Les flics de Radcliff étaient trop incapables de gérer les récents problèmes pour vouloir diminuer leurs rangs, de toute manière : le shérif avait volontiers accepté les vacances que le Lynch avait prises. Encore une fois, c’était le cadet de ses soucis : c’étaient d’autres préoccupations qu’Alec tentait d’effacer en épuisant chaque muscle de son corps, lessivant son esprit de toutes les manières possibles et imaginables. Depuis les jours que durait son exil, il s’était déjà plongé dans de nombreux dossiers houleux, se lançant parfois tête baissée dans des missions presque suicidaires – qu’importe, il ne semblait plus pouvoir mourir. Il n’avait pas envie de profiter d’une soirée bière/pizza avec Felix pour dire ce qu’il était devenu – lui-même n’était pas prêt à l’accepter, de toute manière, l’appellation transmutant n’ayant plus franchi ses lèvres depuis ce qui lui semblait être des lustres. Il était comme eux, ces monstres qui avaient tué ses parents, ces monstres qu’il avait traqués dans tous les coins du pays, et même la mort n’était pas une issue dans tout ça.

De retour sur ses pieds, Alec fit quelques pas pour rejoindre une barre de tractions à quelques pas de là, poursuivant sans relâche l’entrainement intensif auquel il se soumettait depuis plus d’une heure désormais. Le torrent d’informations et d’idées à son esprit n’avait cependant pas cessé, bourdonnant à la même vitesse que le sang à travers ses veines : dix, quinze, vingt, cinquante, cent, il ne comptait déjà plus, soumettant les muscles de son corps jusqu’à ce qu’ils le tiraillent en signe d’alerte. L’apparition inattendue de sa mutation l’avait au moins éloigné de tous les songes qui concernaient Calista, et un quelconque moyen qu’il pourrait trouver de se racheter vis-à-vis de la jeune femme : maintenant, la meilleure chose qu’il pouvait faire pour elle (et il le savait), c’était rester le plus loin possible d’elle, et ne jamais plus la soumettre à l’ultimatum qu’il était venu lui cracher en pleine gueule il y a bien peu de temps. Le murmure de la télévision en écho à sa séance de sport, Alec faisait son possible pour garder ses pensées aussi loin que possible de la Wolstenholme et de tout ce qui pouvait la rappeler à lui – il aurait pourtant aimé, quelque part dans son esprit, être capable d’être en paix avec elle avant de rompre tout lien. Qu’importe. Calista n’en avait sans doute rien à foutre, d’au combien elle pouvait détester ou non un type comme lui – totalement incapable de comprendre les choses (d’après ce qu’elle avait répété à de nombreuses reprises), mais tout autant dévoré par une mutation qui faisait de lui quelque chose qu’elle détestait presque autant qu’il se détestait lui-même. Calista, Calista, Calista ; comment l’effacer totalement de ses songes ? A vivre en ermite, il était presque impossible pour Alec de ne pas penser à la chasseuse au moins une fois par jour – des bribes de pensées parasitaires qu’il chassait en faisant tout et n’importe quoi. En avalant (inutilement) quelques verres d’alcool par exemple, ou un café noir, ou en se noyant pendant près de deux heures sous une douche chiante – être enfermé entre quatre murs, ce n’était clairement pas son truc. Sortir et risquer de croiser qui que ce soit n’était cependant pas dans ses plans originels – pas tant que cela ne concernait pas la chasse, une potentielle proie, de l’adrénaline, de quoi oublier pour un certain temps ce qu’il était devenu. Pourtant, c’était déjà arrivé ; qu’il se retrouve face à un transmutant qui lui avait envoyé un jet de flammes ou autre projectile mortel qui aurait pu le tuer, si seulement ses cellules ne se régénéraient pas en boucle et à une vitesse ahurissante. Rarement auparavant, il s’était retrouvé aussi grièvement blessé par son devoir de chasseur : les faits étaient là, depuis qu’il avait des désirs suicidaires à l’esprit, Alec faisait bien moins attention à sa vie – à croire qu’il commençait à beaucoup trop reposer sur une mutation qu’il répugnait plus qu’autre chose. Ce n’était pas faute de l’avoir déjà maudite dans tous les sens possibles et imaginables : lorsqu’il s’était réveillé, dans les ténèbres de son appartement, pour enlever lui-même la balle qu’il s’était tirée dans le cerveau, par exemple. Plus le temps passait, plus Lynch avait conscience que Calista n’aurait jamais pu le tuer, quand bien même elle aurait accepté de l’aider – ça ne changeait rien. Il l’avait suppliée, elle avait refusé. Et il ne savait toujours pas qui était le fautif des deux dans cette situation.

L’amertume revint aussi vite que Calista à ses songes, forçant Alec à abandonner ses tractions au profit d’un autre exercice, des abdos, encore et encore, toujours à ce rythme effréné, sans même se préoccuper de ses poumons qui n’avalaient plus assez d’air ou de son cœur, qui palpitait comme un furieux contre sa cage thoracique – il doutait de pouvoir mourir d’un arrêt cardiaque quoiqu’il en soit. Le tambourinement à sa porte le fit stopper net, son regard clair trouvant instinctivement la porte verrouillée qui le séparait du monde extérieur : depuis combien de temps Alec n’avait-il pas ouvert cette porte, pour échapper à la solitude quelle qu’elle soit ? On était déjà venu frapper, et le chasseur avait toujours prétendu être absent, s’enfonçant dans un silence de mort pour repousser toute présence parasitaire des alentours de son appartement. Il en ferait de même ce soir également ; s’était redressé silencieusement sur ses jambes, il fit les quelques pas le séparant de la porte, se penchant vers le judas pour entrevoir le visage de la personne qui se tenait là. Putain. Qu’est-ce qu’elle foutait là ? Ses cheveux blonds, son air impatient, Alec connaissait Rakel depuis trop longtemps pour l’oublier facilement. Ce n’était pas pour autant qu’il allait ouvrir ; aussi silencieusement qu’il s’était approché, il entreprit de s’éloigner, avant que la voix de sa visiteuse ne se fasse de nouveau entendre. Dans la solitude de son appartement, il leva les yeux au ciel, un soupir passant ses lèvres alors qu’il revenait dans le salon pour attraper le tee-shirt qu’il avait enlevé, ainsi que l’arme à feu soigneusement posée sur la table à quelques pas du canapé. Dans un cliquetis, il vérifia que celle-ci était chargée, avant de reprendre la direction de la porte, tout en enfilant son tee-shirt. Trop peu de temps après la sommation de la chasseuse, il se retrouva à ouvrir la porte, surgissant face à elle comme si ça se ne faisait pas une grosse poignée de mois qu’ils ne s’étaient pas vus – c’était comme ça, entre eux, une relation qui venait et partait au rythme des caprices de l’un et de l’autre. Ils n’étaient rattachés à l’autre par aucun engagement quel qu’il soit, si bien qu’Alec ne sembla guère enclin à la laisser entrer dans l’appartement, au premier abord : « Qu’est-ce que tu fais là ? » marmonna-t-il d’une voix neutre, ses sourcils haussés dénonçant une certaine surprise – il n’était pas coutume pour elle de vouloir le voir au point de se pointer de manière inopinée devant sa porte. Sans attendre la réponse de la jeune femme face à lui, Alec farfouilla dans la poche arrière de son jean, pour en sortir son téléphone portable – aucun appel manqué ; c’était bien la preuve que Rakel avait agi avec tant d’impulsivité qu’elle ne s’était pas donnée la peine de prévenir, ou même d’agir comme ils en avaient l’habitude. « T’aurais pu appeler, au moins. T’as manqué de défoncer ma porte pour rien. » leur duel de regards ne dura qu’un instant, avant que le Lynch ne cède, s’écartant pour ouvrir sa porte en plus grand, laissant tout le loisir à la jeune femme de pénétrer dans l’appartement – elle connaissait les lieux, assez pour s’inviter elle-même. La repousser était son premier instinct cependant, tant il s’estimait parfaitement allergique à tout contact extérieur ces derniers temps : mais il savait que cela éveillerait la méfiance Rakel, et c’était la dernière chose dont il avait besoin.


Dernière édition par Alec Lynch le Sam 2 Mai 2015 - 20:26, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: (alec) just can't get enough   (alec) just can't get enough Icon_minitimeSam 2 Mai 2015 - 4:43

just can't get enough
And the arms of the ocean are carrying me, and all this devotion was rushing over (out of) me, and the crashes are heaven, for a sinner like me, but the arms of the ocean deliver me.
Ça ne lui ressemble pas, de jouer la femme qui accourt vers les hommes. Ce n’est pas elle. Ce n’est pas elle de venir frapper à sa porte. De venir lancer des menaces à travers de la porte. Elle sait qu’il est là. Elle n’est pas dupe. Ce n’est pas le point de rencontre habituel, mais elle le connaît. Ce n’est pas la première fois qu’elle contemple cette porte, mais normalement, elle passe un peu plus de temps à l’intérieur. Rakel. Plus le temps file, plus elle se referme sur la chasseuse, sur ce qu’elle est. La seule chose tangible qui lui reste vraiment. Elle n’a pas envie d’avoir gâché son mariage pour avoir de regret. Elle accumule trop de mensonges, trop de secrets depuis longtemps. Elle n’a pas plus. Plus envie de mentir, mais elle n’a pas le choix. Elle risque de perdre trop gros si elle ne continue pas. Si elle se défait de ce qu’elle a créé à force de mensonge. Sa fille. Elle ne peut pas la perdre.
Alec. Il n’est rien et trop de choses. Assez pour qu’elle revienne vers lui plus d’une fois. Assez pour qu’elle gravite autour de sa personne plusieurs années. Après son divorce, elle est tombée un peu plus bas, les crimes qui s’accumulent et elle est tombée sur lui. Ce gamin. À ses yeux, il est un gamin. Elle. Elle approche de la quarantaine.

De l’autre côté de la porte. Elle attend. Elle attend et lui, il sait très bien qu’elle est le genre de femme à mettre ses menaces à exécution. Il connaît son fonctionnement, comme elle connaît le sien. Mais il ne sait pas réellement ses maux, comme elle ne connaît pas le sien. Une relation platonique, qui ne l’est pas. C’est complexe. C’est rien et tout.
Rakel, elle entend du mouvement de l’autre côté de la porte. Des bruits de pas. Des sons qui se percutent contre les murs. Elle n’avait pas tort. Il est là.
La porte s’ouvre et elle laisse ses iris dessiner la moindre parcelle de ses traits. Lui. Le gamin attirant. Elle est là. À ployer. À se rendre à sa porte. Ca l’amuse. Ca ne l’amuse pas non plus. « Qu’est-ce que tu fais là ? » - « Bonne question. Je suis en train de jouer aux cartes.» C’est visible. Elle vient le voir. Elle ne sait pas pourquoi elle vient le voir. Sûrement parce que ça fait des mois. Qu’elle a envie. Elle ne le dira pas à haute voix. Ce n’est pas le genre de chose qu’elle dit. Il n’ouvre pas la porte, se contente de laisser son regard à lui l’observer alors qu’elle hausse les épaules et qu’elle laisse un sourire amusé passer sur ses lèvres. Peu de personnes arrivent à voir ce sourire. Un vrai sourire. Il y a trop de faux dans ses gestes. Trop souvent. « T’aurais pu appeler, au moins. T’as manqué de défoncer ma porte pour rien. » Elle roule les yeux avant de reposer son regard dans celui du jeune homme. « Je savais que tu étais là.» Parce qu’elle sait ce que les autres disent sur son état, parce que ce n’est pas le premier endroit où elle est venue le chercher. Normalement, il traîne au poste, mais elle s’est heurtée à du vide.

Il finit par ouvrir la porte. Il n’a sûrement pas envie qu’elle entre de force. Ce qu’elle n’aurait sûrement pas fait. Il n’a pas l’habitude de la rejeter, de l’envoyer balader sans raison. Ce n’est pas la première fois qu’ils se voient. La jeune femme laisse glisser son manteau le long de ses bras pour le poser et elle se retourne vers lui. Un simple haut blanc et un jeans. Rakel, c’est une chasseuse. Elle ne s’attarde pas aux vêtements chics et aux souliers trop hauts. Elle n’en a pas besoin. Elle n’a pas d’intérêt pour ça. « Je sais que tu n’aimes pas les surprises, mais il paraît que tu ne réponses pas à ton portable alors je me suis dit que ça ne valait pas la peine que je prenne le temps de t’avertir.» Elle ne sait plus depuis combien de temps ils ne se sont pas vus. Elle a l’impression que ça ne fait que quelques jours. C’est comme ça entre eux. Ils se voient. Ils se perdent. Ils se retrouvent. Pas de banalité. Pas de mensonge ou presque. Pas de rien. Que les envies. Que la rage qui parle. Que cette attirance qui a toujours été présente, ou presque. Ce n’était pas le cas au début, mais ça a fini par changer. À force de rencontre.
La jeune femme laisse son regard glisser le long de son visage à lui, dessiner la ligne de ses lèvres pour passer sur sa mâchoire et filer dans son cou. Un pas. Elle s’approche un peu, laissant tout de même une distance décente entre eux. « Tu vas bien Alec?» Ça ne lui ressemble pas de s’isoler. De se couper du monde. Ils n’ont jamais réellement parlé, mais elle pose la question. Elle demande. Elle se doute qu’il n’aura pas envie de lui répondre sincèrement. « C’est rare que je ne te croise pas au poste. Tu y passes la majeure partie de ton temps, normalement.» Elle se doute qu’il y a quelque chose, mais elle ne peut pas dire. Elle ne peut pas mettre le doigt dessus. Elle ne sait pas. Elle ne sait pas qu’il est comme eux. Elle n’a pas envie de savoir. C’est plus simple si elle ne sait pas. Comme pour sa fille. Comme pour les gens qui peuvent avoir une certaine importance dans sa vie. Si elle se fichait complètement de lui, elle ne serait pas là. C’est préférable qu’elle ne sache pas. Qu’il ne parle pas.
Ils sont encore dans le vestibule. Elle n’a pas pris la peine de se rendre plus loin.

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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (alec) just can't get enough   (alec) just can't get enough Icon_minitimeLun 4 Mai 2015 - 2:20


you know i love the players, and you love the game
getting hard to sleep, but it is in my dreams. but it's k i l l i n g me to try and figure it out. nothing better to do, when I'm stuck on you. and still I'm here, trying to figure it out. i'll let it go 'cause I won't see you later and I'm not allowed to talk it out. i said I'll come, I'll promise I won't show. but I see you t r y i n g to figure it out promise you, I'll take a bet on you. w/alec lynch & rakel berg-moriarty.

Les surprises, ce n’était clairement pas son truc ; Alec avait amassé dans son existence assez d’inattendu. Celui-ci avait d’ailleurs frappé sa vie à nouveau, bien récemment, forçant le chasseur à se cloitrer chez lui – que pouvait-il faire d’autre ? La réponse, il ne l’avait pas encore trouvée, préférant la solitude à n’importe quelle compagnie, au moindre risque de voir son secret révélé. Non pas pour sauver sa peau, alors même qu’il avait lui-même essayé de se tuer de toutes les manières possibles et imaginables ; surtout pour ne pas finir fiché parmi les chasseurs comme un traitre. Un comme eux. Chaque fois que l’inattendu avait frappé l’existence du jeune homme, ça avait été un désastre – comme cette fois-ci, où, en rentrant de soirée, il avait découvert les cadavres de ses parents gisant dans une mare de sang. Ou encore tant d’autres fois, que le Lynch avait préféré occulter : avoir le contrôle était, sans conteste, l’une des choses qu’il préférait dans l’existence qu’il menait – on pouvait presque le comparer à un homme-horloge, ou à un joaillier mettant soigneusement en place les pièces de son quotidien – l’inattendu, l’aventure n’avaient leur place chez lui que quand il le décidait. Et ce soir, il n’avait pas décidé d’avoir la moindre visite, encore moins une de la jeune femme qui se tenait sur le pas de sa porte – Rakel. Comment définir leur relation ? Depuis qu’il la connaissait, le chasseur n’avait jamais essayé de qualifier ce qu’il représentait pour la blonde, ni même quelle portée elle pouvait avoir à son esprit. Une semblable, d’une certaine manière, habitée par la même fougue que lui, poursuivie par des démons desquels elle ne parlait guère – comme lui. Semblables ; peut-être était-ce pour cela qu’ils s’entendaient si bien, lorsqu’ils s’en donnaient la volonté. S’affichant face à son interlocutrice, le Lynch n’affichait guère volonté de faire la discussion, ou même d’être un hôte digne de ce nom – il n’y avait qu’à voir le décor qui se devinait derrière lui, même depuis où elle était : lui habituellement maniaque à l’extrême, avait laissé le désordre et le chaos s’emparer de son paysage. Il le savait ; le masque de marbre qu’il portait habituellement se craquelait à mesure qu’il réalisait pleinement ce qu’il était devenu (ce qu’il avait toujours été dans les profondeurs de ses gênes). Tant de faiblesses que Rakel pouvait parfaitement saisir au passage, de son œillade bleutée naviguant autour d’elle : quelle folie le poussa alors à l’inviter à entrer ? La laisser sur le pas de la porte serait suspect tout autant, au final, le prédateur s’était retrouvé chassé au moment même où elle avait frappé à sa porte avec éclats, persuadée qu’il était là, quelque part. Mais tout autant qu’il ne marchait pas en terrain connu ces derniers jours, c’était également le cas de la Moriarty : que faisait-elle là, franchement ? La réponse dédaigneuse qu’elle lui offrit ne laissa guère glisser de sourire à la surface de son visage, ou même une quelconque réaction que ce soit – s’il lui arrivait d’être amusé par une dose de répondant, de mordant acide chez une femme, il affichait ouvertement une non-volonté à être agréable aujourd’hui. Qu’elle fasse avec, c’était elle qui venait chez lui, après tout.

Ça n’avait pourtant été il n’y a pas si longtemps que cela, qu’il avait été un jeune homme tout à fait apte à être poli et agréable avec n’importe qui – force de l’habitude, du devoir qu’était le sien, résonnant avec la même force que le nom qu’il portait – Lynch. Tout comme son père, il avait dû apprendre à être obséquieux, choisir soigneusement ses relations et caresser dans le sens du poil tous ceux aptes à lui rapporter quelque chose : c’était un talent, un don qu’il avait et dont il usait bien souvent dans son job d’officier – rarement dans sa vie privée. En treize longues années, la seule personne qui avait été apte à lui décrocher quelques sentiments honnêtes et spontanés avait été Calista – ça l’avait presque rendu ridiculement maladroit, d’ailleurs. Calista. En claquant la porte juste après l’entrée de la chasseuse, il décida de la chasser de son esprit, retenant difficilement un nouveau soupir, collant ses lèvres l’une contre l’autre pour demeurer muet, et ne pas partir dans une impolitesse fort déplaisante, pour l’un comme pour l’autre. Encore une fois, tout pas de côté pouvait le faire passer de désagréable personnage à suspect. « Je sais que tu n’aimes pas les surprises, mais il paraît que tu ne réponses pas à ton portable alors je me suis dit que ça ne valait pas la peine que je prenne le temps de t’avertir. » la situation était posée, nette et précise ; dans le dos de la jeune femme, Alec roula des yeux, maudissant l’abruti qui en avait tant dit à une femme comme Rakel, sans doute persuadé que tout cela n’avait pas la moindre importance. Certes, avec l’environnement dans lequel il vivait, sa barbe de cinq jours et son humeur taciturne, elle avait eu de quoi se faire une idée – mais se couper du monde au point de ne même plus décrocher son téléphone, c’était tout un fossé entre solitude et isolement, qu’Alec n’avait jamais franchie. Jamais, si ce n’est dans les mois qui avaient suivi la mort de ses parents, avant que le désir de les venger ne le fasse se réveiller à nouveau : qu’avait-il, maintenant ? Ce n’était sûrement pas à Rakel qu’il irait livrer ses doutes et ses questionnements – il ne se sentait guère de taille à le faire avec Felix, ou avec Calista. Dans l’équation de ces forces, Rakel était ce qu’il pouvait presque percevoir comme une ennemie dormante, à l’instant précis. Certes, si elle pouvait trouver un moyen de le tuer, ce serait une bonne chose ; mais elle ne trouverait pas, et ne deviendrait alors qu’un épineux problème dont il se passerait volontiers. « Et qui peut bien faire tourner ces histoires sur moi ? Je trie mes appels, c’est différent. » non, il évitait tous ses appels, c’était un parfait mensonge, formulé en quelques mots légers qu’Alec venait de prononcer, soutenant le regard de la blonde sans ciller – il était devenu doué, très doué en mensonges. Tout dépendait de la personne ; mais le rapport de force qu’elle et lui avaient toujours entretenu alimentait presque son orgueil, le poussant à se surpasser.

« Tu vas bien Alec ? »  Il suffit cependant qu’il devine le regard de la blonde glisser sur lui et le détailler, pour que le chasseur ait l’envie irrésistible de s’éloigner ; alors même qu’elle avait fait un pas dans sa direction, il s’écarta, prétextant un voyage en direction de la cuisine. Dans son replis, Alec attrapa une bouteille d’eau qui trainait là, pour en vider la moitié en quelques gorgées, avant de l’abandonner à nouveau, lui préférant deux verres, qu’il saisit d’une main, sortant d’un placard une bouteille d’alcool ambré. « C’est rare que je ne te croise pas au poste. Tu y passes la majeure partie de ton temps, normalement. » c’était rare qu’il n’y soit pas, en effet ; aucun Lynch n’avait jamais pris de congé maladie pour se défaire de ses devoirs professionnels, et Alec avait toujours eu, coulant dans ses veines, une santé de fer. Il en arrivait presque à s’ennuyer sans ce job, quand bien même il avait souvent râlé sur celui-ci, détesté les nuits de garde qu’il avait eues à accomplir au tout début de sa carrière à Radcliff. Rester cloitré ici était pire que tout le reste. « Ouais, c’est marrant de constater comme ma quantité de travail diminue quand je dois pas couvrir les traces de certaines personnes. » dans un regard entendu, il remplit les deux verres devant lui, tâtonnant d’une main pour en faire glisser un dans la direction de sa visiteuse – le strict minimum de la politesse, la seule chose dont elle devrait se contenter ce soir – et simplement parce qu’Alec était toujours habité par ce désir ardent d’avaler des litres et des litres d’alcool, à la recherche d’une ivresse, d’une gueule de bois qui ne viendraient plus jamais. Fini. « Je vais bien. Et j’vais finir par croire que t’en as quelque chose à faire. » ce fut à son tour à lui, de l’analyser elle, de son regard d’acier glissant tout le long de la silhouette de la jeune femme, examinant ce qui avait pu changer, ce qui pouvait être différent. Ce qui pouvait expliquer sa présence ici. Dans le flot de pensées qui vint à son esprit, le Lynch porta son verre à ses lèvres, avalant en une seule gorgée le contenu de son verre, pour finalement, passer à l’offensive. Ce fut à son tour à lui, de glisser de quelques pas dans la direction de l’intruse, toujours sans cesser de la regarder, ni se dégonfler – presque avec une saveur d’autrefois retrouvé. De l’Alec qu’il avait été, avant que le Destin ne lui foute une grosse baffe dans la gueule. « Alors, tu vas me dire pourquoi t’es là ? » et à ses lèvres, glissa un sourire presque mielleux, à son tour détaillant les traits si familiers de la chasseuse à ses côtés ; ils s’étaient déjà tant épiés, chassés l’un l’autre, qu’il était aisé de lire le retroussement d’une lèvre, la fuite d’un regard, une veine au creux du cou palpitant nerveusement – ils étaient des prédateurs, avec leurs instincts aiguisés.
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MessageSujet: Re: (alec) just can't get enough   (alec) just can't get enough Icon_minitimeJeu 7 Mai 2015 - 23:31

just can't get enough
And the arms of the ocean are carrying me, and all this devotion was rushing over (out of) me, and the crashes are heaven, for a sinner like me, but the arms of the ocean deliver me.
« Et qui peut bien faire tourner ces histoires sur moi ? Je trie mes appels, c’est différent. » - « J’ai bien fait de venir sans avertir alors, tu m’aurais peut-être trié.» Sarcasme dans le fond de sa voix. Il n’est pas dans l’obligation de lui répondre. Il ne lui doit rien et elle n’a pas la moindre idée de la raison qui fait qu’elle est présente, face à lui. L’envie. L’inquiétude. Elle n’en sait rien et c’est plus simple de ne pas se poser de question. Elle plisse les yeux la blonde, elle n’a pas la moindre idée de si elle doit le croire. Elle le connaît trop bien. Plus qu’elle ne le voudrait. À force de jeu et de provocation.

Quelque chose qui cloche. Elle le sent. Elle le voit dans le fond des iris, mais elle n’arrive pas à comprendre ou elle ne veut pas comprendre. C’est plus simple de ne pas comprendre, surtout dans ce cas, surtout sans cette situation. Elle risque de se donner du mal pour le tuer, parce qu’elle n’a pas envie, parce que ça ne lui plairait pas de le faire. Pour trop de raison. Alec, il s’enfuit vers la cuisine et elle laisse ses iris le détaille alors qu’il lui présente son dos, qu’il se détache d’elle alors qu’elle tente de s’approcher. Ouais, c’est marrant de constater comme ma quantité de travail diminue quand je dois pas couvrir les traces de certaines personnes. » La demoiselle ne peut empêcher un rire de passer entre ses lèvres. Depuis quand ça sonne comme un défaut, ça sonne comme un reproche. Elle n’en a pas la moindre idée, mais cette fois ne sonne pas comme les autres. La blonde, elle calque ses pas sur les siens pour le suivre, pour ne pas manquer un morceau parce qu’elle veut comprendre, mais elle a peur de comprendre. Cette foutue sensation étrange qu’elle repousse. Parfois, c’est mieux de ne pas comprendre. « Je pensais que tu prenais un malin plaisir à couvrir mes traces.» Elle arque un sourcil et attrape le verre qu’il lui tend.
Je vais bien. Et j’vais finir par croire que t’en as quelque chose à faire. » elle attrape le verre qu’il tend, effleurement de sa peau au passage. Au début, ce n’était que de la provocation, mais ça a fini par évoluer vers autre chose. Rakel, elle avait besoin de ne plus penser au désastre de sa vie, de son mariage et Alec arrivait à le lui faire oublier. Elle se mord la lèvre avant d’y poser son verre et avale une gorgée de liquide. « Je ne suis pas si insensible que ça, tu le sais pourtant. Non?» Elle ne montre que peu de faiblesse, mais avec le temps, il a sûrement pu comprendre qu’elle n’était pas que le monstre, qu’il y avait sûrement une once de tendresse à même de faire battre son cœur. Quelque part. Loin. C’est pourtant présent. C’est pourtant là.

C’est à son tour de s’approcher et c’est à son tour à elle de ne pas bouger, de laisser ses iris se poser dans le fond de siens un moment, dessiner la forme de son visage, épouser la forme de ses lèvres et la ligne de sa mâchoire. Un sourire. Un sourire qui ne dur que peu de temps. Parce que Rakel, elle ne sait plus comment sourire. Elle n’est que la machine. Elle ne sait plus comment ressentir la moindre once de bonté, de tendresse. Il y a pourtant cette petite faiblesse qu’elle tente d’enfouir, ce côté tendre qu’elle refoule. Il est là. Quelque part. Elle en use lorsqu’elle se trouve avec sa fille et lorsqu’elle doit tuer des gamines mutantes. Elle n’y arrive pas et elle se confronte à sa foutue faiblesse. Elle déteste ça. « Alors, tu vas me dire pourquoi t’es là ? » Elle laisse son regard se reposer dans le fond du sien, une autre gorgée et elle fait un pas. Un pas pour se rapprocher et pour poser le verre sur le comptoir qui n’est pas loin d’eux. La distance, elle devient de moins en moins décente. Rakel. Elle n’a pas envie de répondre à cette question, parce qu’elle ne le sait pas ou elle ne veut simplement pas s’avouer qu’elle peut tenir à quelqu’un d’une quelconque façon. Son orgueil démesuré. Elle sonde. Elle tente de trouver ce qu’elle veut, mais il sait cacher, il sait jouer autant qu’elle. Deux chasseurs trop bons dans cet art. Dans leur art. « Je suis revenu ça fait quelques mois.» Son regard qui ne quitte pas le sien. « Je n’ai pas eu le loisir de te voir depuis ce temps et je me demandais réellement comment tu allais. Ca ne te ressemble pas de ne pas répondre ou de ne pas être au poste.» Rakel, elle hausse simplement les épaules. Elle laisse son index se poser contre son torse à lui, quelques formes imaginaires qu’elle dessine avant de rompre le contact pour faire un pas de plus. Elle avance. Elle laisse ses lèvres effleure l’épiderme de son cou et elle lance dans un souffle, dans un murmure. Son souffle contre sa peau à lui. « Peut-être que nos têtes à têtes me manquaient. Qui sait.» Un sourire passe sur ses lèvres fines. Elle se recule. Elle attrape son verre à nouveau. Quelques pas en arrière. Le gamin, il a fini par savoir la charmer. Il a ce quelque chose qui lui plaît. Ce n’est pas de l’amour. Ce n’est rien. C’est seulement eux. Une attache quelque part. Un lien qui ne se définir pas réellement. Pas de mots. Pas d’adjectifs.

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(alec) just can't get enough

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