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 (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide.

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Elizabeth Barnes
Elizabeth Barnes

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 1384
SUR TH DEPUIS : 13/07/2014
MessageSujet: (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide.   (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. Icon_minitimeDim 16 Nov 2014 - 20:04

there's nowhere we can hide.
Malachi Porter, Noa Soledad & Nina Blackstone.
Le soleil était déjà sur le point de se coucher quand Malachi se décida à rejoindre la bibliothèque pour faire des recherches pour ses cours. Sans doute qu'il n'y resterait pas longtemps, la fermeture n'allait pas tarder. A la bibliothèque, il réalisa un peu tard que les portes avaient été fermées peu de temps après son entrée. Personne n'avait franchement chercher à vérifier s'il y avait encore du monde, les derniers évènements s'étant déroulés à Radcliff, poussait les gens à rentrer le plus vite possible chez eux. Il était seul et les quelques lumières automatiques qui restaient ne tardèrent pas à se couper elle aussi.

Noa avait eu des indices sur l'un des bibliothécaires de la ville. Des preuves qu'il serait un transmutant, la chasseuse avait donc décidé de se rendre à la bibliothèque, peu de temps avant la fermeture. Cependant, l'homme en question avait certainement déjà quitté les lieux, puisqu'elle n'avait trouvé sa trace nulle part dans la bibliothèque et quand la fermeture était arrivée, elle s'était elle aussi retrouvée coincée dans la bibliothèque.

Le lycée demande souvent un minimum de travail et pour finir l'un de ses devoirs, Nina s'était arrêtée à la bibliothèque, il fallait qu'elle finisse pour le lendemain,alors forcément, elle n'avait pas prêté attention à l'heure qui passait et l'homme qui gérait la bibliothèque ce soir, avait vraiment eu envie de partir vite, puisqu'il n'avait fait attention à personne avant de verrouiller les portes. C'est ce qu'on aurait pu croire si jamais Nina n'était pas tombée sur le corps éventré de l'homme en question en voulant se diriger vers la porte.

quelques infos en plus
vos trois personnages sont coincés la bibliothèque, les lumières sont éteinte et quelqu'un vous a enfermé là-dedans après avoir tué le bibliothécaire. Qui et pourquoi sont des questions que vos personnages devront se poser et vous n'obtiendrez les réponses que si vous décidez de faire appel à l'intervention administrative. (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. 2765873474
le but reste de sortir, en s'entraidant de préférence, mais n'oubliez pas qu'il y a parmi vous deux transmutants et une chasseuse.
si vous êtes inscrits à l'intrigue, ce rp peut faire parti du cadre de l'intrigue et donc être l'un des sujets dont vous aurez besoin pour ne plus avoir ou récupérer vos pouvoirs, mais dans ce cas, il faut bien entendu, prendre en compte la dite intrigue.
si vous avez besoin d'une intervention divine (intervention administrative en tout genre pour pimenter le rp) mpottez moi en me demander une double ration de piment (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. 2765873474 ou juste un rebondissement dans votre rp (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. 4178655748
si vous avez des questions, vous pouvez également me les poser (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. 2346529578
l'ordre de passage est le suivant : Malachi, Noa puis Nina.

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MessageSujet: Re: (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide.   (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. Icon_minitimeDim 16 Nov 2014 - 22:19


There is nowhere we can hide


-… La poisse.

Malachi marmonna dans sa barbe en levant le nez des bouquins dans lesquels il était plongé depuis plusieurs heures, et débloqua l’écran de son téléphone portable pour regarder l’heure. Le temps avait filé depuis qu’il s’était posé sur cette chaise inconfortable pour monter ses cours du prochain trimestre. Il ne l’avait pas vu passer et, apparemment, c’était lui que le bibliothécaire n’avait pas vu tout court. Il se retrouvait à présent enfermé dans la grande bibliothèque, dans l’obscurité, avec pour seul source de lumière le flash de son smartphone à moitié chargé. Su-per. Il rassembla ses documents dans sa pochette, faisant claquer les élastiques d’agacement, avant de la ranger elle-même dans sa sacoche, et d’enfiler son manteau à la va vite. Il devait bien y avoir une issue de secours, ou un double des clés quelque part. Il trouverait une issue, et irait commander une pizza pour oublier ce désagrément. Mais quand même, quel comble… Comme si il n’était pas connu pour trainer jusqu’à pas d’heure dans un coin pour peaufiner ses cours…

Il se redressa, faisant racler sa chaise sur le sol en la rangeant. Le bruit se dissipa dans un écho lugubre, alors qu’il s’étirait. Il avait du se tenir mal, parce que sa jambe gauche lui tirait. La prothèse avait du se tordre légèrement, et maintenant c’était tout son membre qui le tirait. Il allait surement boiter jusqu’à sa moto pour rentrer chez lui. Double poisse.
Il régla l’application lumineuse de son téléphone de sorte qu’il puisse voir un peu devant lui, et s’avança dans les allées sombres d’un pas prudent. La nuit était tombée, et l’obscurité donnait une aura inquiétante au lieu, qui semblait désapprouver sa présence à cette heure inhabituelle. La température semblait avoir chuté de plusieurs degrés, et l’atmosphère était oppressante, désagréable. Il avança un peu plus vers l’allée centrale, cherchant l’entrée pour fouiller le bureau des bibliothécaires. Mais les rayonnages se ressemblaient tous, et son sens de l’orientation était particulièrement limité dans le noir presque total.

Le professeur d’histoire soupira bruyamment, avant de se raidir, alerte : il avait entendu un bruit, ou plutôt une espèce d’écho lointain, qui pouvait venir de n’importe quel endroit du bâtiment. Mais cela ne pouvait signifier qu’une chose : il n’était pas seul. Avec un peu de chance, c’était un agent d’entretien, voire même le bibliothécaire qui avait oublié quelque chose, et qui allait pouvoir l’aider à sortir sans qu’il ait à tourner pendant vingt minutes à la recherche d’une issue.

-Hey oh ? Il y a quelqu’un ?

Il songea que cela faisait très film d’horreur tout ça, et qu’il n’était peut être pas très prudent. Sa paranoïa lui susurra qu’il y avait peut être une bande d’hunters armés jusqu’aux dents qui avaient décidé d’écourter sa trépidante existence de professeur de lycée mutant. Ce serait quand même pas de chance qu’ils se décident de le traquer alors que ses pouvoirs avaient disparu depuis une bonne semaine quand même. Même si, contre une meute, il n’aurait pas pu faire grand-chose. Contre un solitaire, peut être, mais de toute façon là, si quelqu’un venait l’occire, il ne pourrait pas se défendre avec autre chose que son pied bionique. Il s’immobilisa au milieu de l’allée, son téléphone toujours à la main, tendant l’oreille dans l’espoir d’entendre d’où viendrait l’inconnu coincé en sa compagnie …


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MessageSujet: Re: (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide.   (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. Icon_minitimeMer 19 Nov 2014 - 21:38





I'm useless but
Not for long:
The future,
Is coming on.
Gorillaz, Clint Eastwood


Who is coming home
Tonight ?
Noa était à la bibliothèque. Pas si étonnant en soi. Elle avait posé ses affaires sur le dos d’un fauteuil et s’y était lové, des heures auparavant, un livre à la main. Toujours rien de surprenant. Elle le tenait à l’envers. Ah, moins ordinaire. La jeune fille battait un rythme inconnu – probablement faux d’ailleurs – sur son bras de chaise, tout en observant le bureau où le bibliothécaire était censé se trouver. Un transmutant. Ha ha ha. Noa avait passé l’entièreté de ses années collège dans cet endroit. Cet homme l’avait vu lire, bouffer, bosser, bouffer, bourrée, en train de pleurer, bouffer. Il avait été comme un tableau éternel devant lequel on passe tous les jours, sans jamais vraiment le regarder. Jusqu’au moment où on te frotte le nez dedans. Des informations, des preuves apparemment irréfutables. Noa n’était pas censé être ici. Non, un autre membre du groupe était supposé … rendre visite à l’homme demain. Notre jeune demoiselle avait donc, bien évidemment, décidé de passer avant. Noa ne savait pas ce qu’elle aurait fait si elle avait découvert qu’il était réellement un mutant… L’accuser de traîtrise et le tuer à coup de Larousse et de Kamasoutra ? Trop long, trop imparfait, trop ridicule. Et surtout… Sa traîtrise ? Quelle traîtrise ? Comme si sa naissance et sa mutation étaient de sa faute. Noa ricana. Si un seul de ses joyeux petits camarades Hunter pouvait lire dans les pensées, elle serait probablement dans une position assez inconfortable. C’est sur ce ricanement à la féminité incontestée que les lumières s’éteignirent.
- Merde…

N
oa s’était redressée comme un cobra après avoir juré, sentant le sang pomper autour de ses tempes. Elle se frotta les deux yeux, tentant d’apaiser l’afflux sanguin. Depuis une semaine, elle se sentait devenir folle. Plus qu’avant, tu veux dire. La jeune femme crispa les mains. Pourquoi avait-elle l’impression que son sang pesait une tonne de plus dans son corps, pourquoi pouvait-elle le sentir pulser chez les autres, pourquoi le ciel est-il bleu, pourquoi vivre? Vous avez quatre heures. Noa ferma les paupières, comme elle fermerait un volet. Se coupant de l’extérieur, elle se mit à compter. Un. Deux. Trois. Les rouvrant, elle pensait déjà plus clairement. Sortir, elle devait sortir. La brune avait beau écarquiller les yeux, le noir se foutait toujours autant de sa gueule, ne lui permettant pas de voir à un mètre devant elle. Fouillant dans ses poches, elle en sortit successivement : un papier de Twix, un sachet de M&M’s, une cuillère, une mini-brosse à dents – avec dentifrice inclus - et, enfin, un vieux briquet avec « Je m’outre moi-même. » inscrit dessus. L’allumant, elle fit danser la flamme dangereusement près des étagères, menaçant de joyeusement bruler toute la bâtisse. C’est d’ailleurs ce qui faillit arriver quand une voix se fit entendre, sortie de nulle part, la faisant sursauter. Il ne lui été jamais venue à l’esprit que d’autres personnes aussi pouvait être resté coincé dans l’endroit, et elle se sentit immédiatement conne. Ramassant sa source de lumière assez peu productive, elle se dirigea doucement, sans faire de bruit – bon, ok, en se prenant les pieds dans le tapis plus de vingt fois et en faisant s’écrouler une pile de livres ( à l’équilibre très précaire pour sa défense ). Après s’être donc inconsciemment assuré que toute la ville avait pu l’entendre, la jeune fille continua sa route bien plus discrètement. Elle vit alors le petit halo de lumière, dessinant les contours de quelque chose qui pourrait autant être un visage humain qu’un vibromasseur un peu disproportionné. Optant pour la première solution, Noa se sentit de nouveau conne – Eh bah, ça devient une habitude – en voyant la lumière, bien plus utile que son briquet à 2€. La croate sortit son portable à son tour et s’en servit pour contourner la forme, pour pouvoir la prendre à revers – on ne sait jamais ce dont un vibromasseur géant est capable – et se trouva donc derrière quelque chose qui était d’après elle, avec une marge d’erreur relativement faible, un homme. Baissant son portable, Noa se racla la gorge.
- Tu sais que le mec qui dit ça dans un film d’horreur est toujours le premier à se faire bouffer ?

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MessageSujet: Re: (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide.   (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. Icon_minitimeJeu 20 Nov 2014 - 22:36


    Il est seize heures, tu as finis les cours et tu avances tranquillement dans la rue, ton casque sur les oreilles. Tu as encore failli craquer, failli congeler un camarade mais tu as réussi a te contenir.. Tu as tourné des talons et mis la musique et ça t'a aidé. Tu as mis une veste parce que tu avais froid, comme à chaque fois que ton don se manifeste. Tu pensais retourner dans la maison qui te sert de foyer, mais tu n'en avais pas le courage, ni l'envie. Alors tu t'es laissé porter par la musique et tu as marché sans réellement réfléchir. Et puis tu t'es retrouvé face à un de tes endroits favoris : la bibliothèque. Ou comment allier la musique et la lecture qui sont les deux choses qui te détendent le plus. Alors tu es rentrée, tu as lu. Tu as aperçu un de tes profs et tu as changé de place pour un siège plus éloigné. T'as rien contre lui, mais faut dire qu'il est légèrement au courant pour ton don, et t'as aucune envie de discuter avec lui. Alors tu te replonges dans ton bouquin et.. Tu t'endors. Ouais, bah ça arrive.

    Tu rouvres les yeux alors que la luminosité viens juste de changer. Il fait noir. Merde ! Il est grand temps de partir apparemment.. Alors tu rassembles rapidement tes affaires à la lumière de la lampe torche de ton téléphone avant de te diriger vers la sortie. Même dans le noir, tu connais ces rayonnages par coeur et n'hésite pas une seule fois pour trouver le bon chemin.. Seulement ce n'est pas le chemin qui te poses problèmes, mais le fait que tu as l'impression d'avoir entendu une voix. Tu ne serais pas seule ? Tu ralentis pour prendre le temps de regarder derrière toi tout en continuant d'avancer.. Et tu manques de tomber ! Il y a quelque chose au sol. C'est quand tu braques ta lampe dessus que tu comprends ce que c'est. On peut même dire que ton cerveau comprend avant toi et dicte à tes cordes vocales de produire un cri digne des meilleurs films d'horreur. Tu viens de tomber sur le premier cadavre de ton existence. Oh, bien sûr t'as déjà regardé Les Experts ou des conneries du genre, mais voir un mec éventré juste à tes pieds et te rendre compte qu'il y a du sang sur ta dernière paire de compensées arrivées dans ton armoire.. C'est vraiment pas la même chose. Tu commences alors à avoir froid, à sentir le bout de tes doigts geler et, alors que tu recules, tu entends le verre de ton portable se fendre et tu vois sa lumière s'éteindre. A ce moment précis, tu pries pour que le tueur ne soit plus là, et que les voix que tu as entendues soient celles de personnes acceptables..
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MessageSujet: Re: (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide.   (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. Icon_minitimeVen 21 Nov 2014 - 23:18


There is nowhere we can hide


Avec une certaine satisfaction, Malachi réussit à ne pas sursauter quand une jeune fille signifia sa présence d’un raclement de gorge, qui résonna dans tout le bâtiment. Il se retourna lentement, un demi sourire légèrement inquiétant sur le visage. Si il était sur ses gardes, il ne montrait aucun signe d’inquiétude, alors qu’il se retournait lentement pour faire face à la jeune inconnue. Elle n’était pas bien grande, et il dégageait d’elle une espèce de fragilité, dont il ne savait déterminer si elle était trompeuse ou pas. En tout cas, il ne se souvenait pas de l’avoir eu en classe, elle devait donc soit être déjà à l’université, soit aller dans un autre collège :

- Hum, une chance que je ne sois pas comestible alors.

Il allait lui demander quel était son nom, si elle aussi s’était fait surprendre par la fermeture de la bibliothèque, mais il n’en eut pas l’occasion. Pas loin d’eux, à peut être une petite centaine de mètres d’eux, une autre jeune fille venait d’hurler à s’en arracher les cordes vocales. Pire, il connaissait cette voix déchirante, parmi tant d’autres : C’était celle d’une de ses élèves, une jeune transmutante qui s’était découvert des pouvoirs récemment. Elle était encore terrorisée par ses capacités, et avait tout le mal du monde à les maitriser. Malachi avait déjà essayé de nouer le contact avec la jeune fille, mais elle était encore farouche, et difficilement approchable. En entendant son cri, Malachi n’hésita pas une seconde. Il tourna la tête vers l’inconnue qui l’avait rejoint, et lui adressa un lapidaire « j’y vais ». Pas le temps de s’excuser ou de faire des politesses, de toute façon c’était pas le genre de la maison. Il la planta donc sur place, à la recherche de Nina.

A l’aide du flash de son portable, il chercha la lycéenne à travers les rayons, avant de s’immobiliser dans une allée. Il y avait du sang de partout, et Malachi serra les mâchoires. Il s’avança avec précaution, posant les pieds sur le sol trempé. Il leva son téléphone vers Nina qui était assise sur le sol, tremblant. Il réprima un frisson : il faisait déjà terriblement froid autour de la lycéenne terrifiée. Elle n’allait pas tarder à perdre le contrôle. Il fallait qu’il réagisse, malgré l’horreur de sa découverte. Avait elle fait ça ? Non, c’était impossible, vraiment impossible. Elle aura cryogénisé le cadavre, mais charcuté comme c’était le cas ici. Il s’avança doucement, et interpela la jeune fille de son ton le plus calme et posé :

- Nina… Nina c’est moi, Malachi Porter, ton prof d’histoire… Tout va bien se passer Nina, c’est pas de ta faute, tout va bien … Tu n’es pas blessée ? tu peux te relever ?

Il s’avança un peu plus, bien conscient que sa proximité ne plairait pas à la mutante. Mais tant pis, il avait appris, en utilisant ses pouvoirs, que le contact humain réconfortait presque autant que les dons qu’il exerçait. Il devait la toucher, pour qu’elle reprenne contact avec la réalité.

- Tu ne me feras aucun mal, fais moi confiance… Bon dieu, tu es gelé… Viens par là …


Sa voix se faisait douce, mais pas séductrice. Il voulait juste la calmer, mais malheureusement, il n’avait rien d’autre que lui-même pour le faire, et c’était délicat. Il ôta son manteau, et le passa sur les épaules de la jeune fille avant de l’aider à se redresser. Il leva les yeux en direction, dans le noir, de la où il avait laissé l’autre adolescente. Les avait elle suivi ?



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MessageSujet: Re: (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide.   (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. Icon_minitimeMer 26 Nov 2014 - 23:27








You think it’s fictional,
Mystical ? Maybe.
Noa haussa un sourcil, à la manière de la petite gamine prétentieuse qu’elle adorait faire semblant d’être… Enfin, faire semblant, c’est vite dit. Beaucoup de gens signeraient probablement une pétition pour dire que Noa emmerde réellement le monde. Enfin, l’homme en face d’elle n’en faisait pas encore partie. Pas encore. La jeune demoiselle s’apprêtait à répondre quand un cri se fit entendre. Mais attention, ma bonne dame, pas un petit coup de gueule de surprise style «Ta boutade m’a un peu effrayée. », non, là, c’était le Joker, Predator et Hannibal dans la même salle, tout sourire et toutes griffes dehors. Nous aurons honte d’avouer que la brune est tombée sur ce qu’on aura tout aussi honte d’appeler son cul, où plutôt l’absence de ce dernier. Heureusement pour sa fierté salement amochée, l’inconnu s’était déjà précipité, comme si il était doté d’un GPS interne lui permettant de localiser l’endroit exact d’où provenait le cri.
Ce qui n’était pas vraiment le cas de Noa.

La brune lâcha un juron silencieux de pure exaspération au énième détour menant à un endroit appelé « celui que t’as quitté y a 30 secondes ». Elle avait eu beau passer la moitié de sa vie dans cet endroit, mais que voulez-vous ; on ne s’achète pas un sens de l’orientation en trois minutes. Elle n’avait absolument aucune idée d’où elle était, de la raison pour laquelle il y avait la couverture d’un livre avec Napoléon en robe rose et en bas résille à côté d’un bouquin dont le titre était « Choupette, la vie enchantée d’un chat fashion » - le collier du dit chat aurait d’ailleurs put racheter la maison de Noa et l’entièreté de ce qu’elle contenait à lui seul. Noa était à deux doigts de la crise de nerf. Trouver une porte plus grosse que Schwarzenegger ne devrait pas être plus complexe que ça… Faux dans le cas de la jeune femme. Noa aurait sans doute continué à se plaindre intérieurement, sans le bruit mouillé que fit son pied, chaussée d’une magnifique derby dorée, très neuve et très – trop – chère, en se posant au sol. Elle le sentit. Elle le sentit monter, ce frisson, lui caressant la colonne vertébrale pour lui chatouiller la nuque. Et il ne laissait rien présager de bon. Noa ne voulait pas baisser les yeux, elle voulait juste continuer à marcher, trouver la porte et sortir. Tout en continuant à penser, elle baissa la lumière froide, sans émotions, de son téléphone – ce connard – sur la moquette marron. Ah, non, excusez-moi : rouge. Rouge sang. Sang tout court en fait. Relevant la pauvre derby, qui n’avait rien demandé à personne, Noa en vit le liquide légèrement coagulé gouter. Ploc. Ploc. Avec une régularité troublante. La petite ne frissonnait plus, elle tremblait. Tellement de sang. Elle se sentait comme Gretel suivant des miettes laissés par Hansel. Probablement posées contre son grès, ces miettes. La porte était sans aucun doute au bout du chemin. Avec quelque chose de bien moins plaisant devant, à mon avis. Se tenant le plus loin possible de la trainée écarlate, elle se mit à marcher, comme une machine bien huilée, tentant de garder l’esprit vide.

Il était là, devant elle. Noa ne voyait que le bibliothécaire… Enfin, plutôt son intérieur. En montrer autant alors qu’il ne t’as jamais payé un verre, quel goujat. Son mécanisme de défense se mettait déjà en place. Des blagues de merde pour montrer que ce n’était pas grave. Qu’elle s’en foutait. Après tout, c’était un transmutant, non ? Ne lui avait-on pas lavé le cerveau à coup de « Ils doivent tous disparaître ces monstres » à notre petite chasseuse? Ne devait-elle pas juste détourner les yeux, comme lors des chasses ? Se mettre sur le côté et tenter de ne pas exister. Son corps tremblait plus que de raison, comme un chêne qui craque pour la première fois face au vent. Noa s’accroupit, les mains à plat sur le sol. C’est là qu’elle le vit. Le sang. Il semblait frémir autour d’elle, comme s’il répondait à la tempête qu’était l’intérieur de la jeune femme. Te voilà qui hallucines, arrête tes conneries. Le sang ne bouge pas. Pas tout seul Et pourtant, elle le voyait. Puis, Noa redressa ses jambes d’un coup, son visage se fermant tel une huitre – quelle belle image que celle d’un mollusque à l’aspect exact de chicot bien formé. La brune avait honte d’elle-même, honte de sa réaction. Elle ne pouvait pas perdre ses moyens, non, elle devait sortir. Ce n’était pas la première fois qu’elle voyait un corps. C’est la première fois que t’hallucines. S’approchant du corps, elle observa le corps un instant. Etrange comme la mort de quelqu’un dont on n’avait jamais ne serait-ce que connu le nom, pouvait nous attaquer, nous croquer à pleines dents. Se baissant, elle lui ferma les yeux du bout des doigts, se mordant la lèvre jusqu’au sang, jusqu’à en lâcher un léger cri.
- Aïe !

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Thaddeus Lancaster
Thaddeus Lancaster

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SUR TH DEPUIS : 15/04/2013
MessageSujet: Re: (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide.   (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. Icon_minitimeSam 13 Déc 2014 - 16:36

intervention pnj
le maitre du jeu à parlé
Un bruit sourd résonne dans un coin de la bibliothèque, puis un cri résonne, celui de Nina qui semble d'un coup happée par les ténèbres, on l'entend crier un moment, supplier Dieu seul sait qui de la laisser tranquille, un dernier cri se fait entendre, puis plus rien, le silence reprend sa place au sein de la bibliothèque.
Vous pouvez maintenant continuer le rp, même sans Nina (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. 2346529578

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MessageSujet: Re: (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide.   (ra - malachi, noa & nina) ≈ there's nowhere we can hide. Icon_minitimeDim 4 Jan 2015 - 18:18


Welcome To Hell

"So as your blood's running thin your time's running out no one will be listening not even when you shout. When your angels turn to devils, you'll finally figure out that no one will be with you in the end"
Noa & Malachi & Aaron

Le noir. Mes yeux se plissèrent instinctivement par ce manque inopiné de lumière. Quelle heure était-il ? Mon regard se posa sur ma montre qui bien évidemment ne me servait à rien dans cette pénombre ... Tu es un idiot Aaron ! Un soupire d'agacement fila entre mes lèvres quand le souvenir de mon portable resté au chaud chez moi percuta mon esprit. Je m'infligeai une claque mentale avant de fermer lentement mon livre et de le ranger dans ma sacoche. J'étais pourtant sûr d'avoir encore un peu de temps avant la fermeture de la bibliothèque ... C'était bien la première fois que je me faisais avoir. Étrange .

Je me relevai, le dos un peu douloureux à cause des chaises en bois encore plus inconfortables que celles des amphithéâtres, et restai immobile pour m'orienter. Je connaissais le lieu par coeur. Le mur était derrière moi ... Alors devant moi il y avait les livres pour enfants, sur ma droite le rayon histoire et donc sur ma gauche, le couloir étroit menant à l'allée centrale ! Je m'élançai dans cette direction, à l'aveuglette, sans faire le moindre bruit. Inconsciemment, cette ambiance lugubre ne me rassurait guère et je préférais filer le plus rapidement possible. Cependant, une voix se fit entendre au loin, comme un écho presque imperceptible. Je n'étais pas seul et au vu de l'intonation, c'était un homme. Je fis profil bas, essayant d'être invisible ... Au cas où ! Une pile de livre tomba dans le rayon d'à côté et je m’immobilisai, le cœur palpitant. Nous étions plusieurs ! Et si ... Et si c'était le groupe de Hunter qui avait buté mon voisin ? L'un d'eux m'avait aperçu, j'en étais persuadé ! Ils revenaient éliminer un témoin  gênant, tout simplement. Je secouai la tête et soufflai doucement pour reprendre mes esprits. Ce n'étaient sûrement que des personnes normales, venant à la bibliothèque pour lire, emprunter des livres ou ... Hurler !? Un cri strident remplit la grande salle, rendant l'atmosphère lourde et effrayante. Ce n'était pas l'homme qui avait crié - Ou alors c'était un très bon castrat - mais une femme, plutôt jeune au vu du son très aiguë. Qu'est-ce qu'il se passait bon sang ? Je me mis à courir, au diable la discrétion, pour rejoindre la sortie mais mon pied se posa sur quelque chose de visqueux. Une odeur âcre et putride me donna la nausée ainsi qu'un étrange et mauvais pressentiment. Je me baissai et touchai la substance qui recouvrait le sol avant de la porter à mon nez. J'eu un mouvement de recul quand je réalisai ce que c'était et tombai à la renverse, faisant rouler quelque chose de métallique à mes côtés. Précautionneusement, je pris l'objet tout aussi poisseux que le sol dans la main et l'analysai pour savoir ce que c'était. Une lampe de poche. Génial ! Je me remis debout, sentant mes vêtements trempés par ... Disons le maintenant : du sang et je dus me retenir pour ne pas vomir sur le champ. J'appuyai sur le bouton de la lampe et un faible rayon éclaira devant moi. J'abaissai la lumière lentement pour savoir d'où venait le sang, bien qu'une idée assez claire et probable germait dans mon esprit. Mais cela était trop "tentant", comme poussé par une curiosité perverse et obscène qui était le propre de l'Homme. Ce que je vis rassasia cette curiosité mais, dans un haut le coeur, éveilla l'horreur et l'effroi... Je venais de retrouver le propriétaire de cette lampe.  

Complètement immobile et le regard vide, j'observai la scène se passant sous mes yeux. Sans même m'en rendre compte, je tremblais fortement, provoquant des soubresauts à la lumière. Cela rendait le tableau encore plus effrayant et mystique, pire qu'un bon film d'horreur. Le bibliothécaire était là, les entrailles à l'air encore fumantes. Fumantes ? Je sentis enfin un froid glacial envahir mon corps ... et ce n'était pas une illusion dû au choc traumatique. Je mis le rayon de lumière vers le haut et soufflai sur celui-ci, ce qui produisit une fumée dorée. Oui, il faisait bien plus froid que tout à l'heure ... C'est quoi ce bordel ?! Dans un ultime face à face avec le cadavre, j'essayai de trouver une logique dans tout ceci. Cet homme avait toujours été discret, sans problème, complètement effacé ... Comme tous les libraires. Alors pourquoi l'avoir tué ? Pourquoi avec tant de haine ? Pourqu... Oh ... Était-ce un mutant ? Tué par un Hunter ? Ou l'inverse ? Nous faisions tous ça, se poser des questions pour oublier l'horreur qui gisait à nos pieds, pour en quelque sorte déshumaniser le mort et en faire une enquête à la "Agatha Christie". Mais cela ne changeait pas le fait qu'un tueur rôdait dans les parages et que si je restais là, j'allais finir comme cet homme. L'instinct de survie reprenait le dessus sur la compassion et d'un geste rapide, je fouillai dans ses poches à la quête des clefs de la bibliothèque. Je fis ça avec dégoût mais un soupire de soulagement se fit entendre quand mes doigts glissèrent sur une surface métallique. Te voilà ma jolie ! Je la mis dans ma propre poche, à l'abris et considérai la distance entre la porte et moi. Une vingtaine de mètres seulement. Une autre question vint s'inscrire dans mes pensées : "Et les autres ?". Sachant qu'un malade mental était dans les parages, je préférai me la jouer égoïste ! Je ferai exprès de claquer la porte pour que - si il y en avait - les innocents entendent que c'était ouvert et puisse sortir rapidement. Surtout que .... CRAAAC...

Le parquet venait de craquer non loin de moi et par réflexe, j'éteignis la lampe. Le coeur battant une nouvelle fois à tout rompre, je restai sur le qui-vive prêt à déguerpir au plus vite. Je vis une source de lumière s'approcher et qui, malheureusement, était entre la sortie et moi. Je serrai les dents et pris la fuite de l'autre côté sans même vouloir connaître l'identité de la personne. Un autre cri se fit entendre, le même que la première fois ... Quoique non, il était bien plus sinistre et lugubre, annonçant une fin peu agréable. La mort avait de nouveau frappé. Ce fut sur cette dernière pensée que mes pas s’arrêtèrent et les poumons en feu, à bout de souffle, je me laissai glisser contre une étagère. Couvert de sang, poisseux, je me sentais sale et souillé ... Comme si c'était moi qui avait éventré ce pauvre libraire. Je me frottai les bras comme pour m'enlever ce sang noir et coagulé, en vain. Je devais me calmer, reprendre mes esprits et trouver une solution. J'étais un génie. Mais aussi un humain. Je ressentais de l'horreur, de la peur et de la panique, ce qui obstruaient mes pensées. Concentres-toi, concentres-toi ... Une sortie principale, deux sorties de secours. L'une était bloquée à cause d'un acte de vandalisme et si je refaisais le chemin que je venais de faire ... Elle se trouvait au nord de ma position actuelle. L'autre était donc au Sud mais je devais repasser par l'allée centrale pour y accéder. Ce n'était pas bon. Autre idée : Les fenêtres. Oui, il y en avait une pas loin, c'était à essayer !

Je me relevai, plus confiant et surtout plus pressé de sortir de cet endroit mortel mais un bruit coupa tout mon espoir. Un bruit juste devant moi, à quelques pas seulement. Acculé dans un cul de sac, je ne pouvais m'enfuir ni me cacher. Dans un dernier élan de courage produit par l'adrénaline, je tendis ma torche avant de la rallumer pour éblouir mon adversaire et avoir le dessus pendant quelques secondes. Mon plan marcha, illuminant une silhouette masculine se protégeant les yeux avec une main. J'allai frapper avec l'embout métallique mais son visage familier me stoppa net :                  

- Malachi ?

     

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