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 Collaboration nouvelle ▪ Miles

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MessageSujet: Collaboration nouvelle ▪ Miles    Collaboration nouvelle ▪ Miles  Icon_minitimeJeu 20 Juin 2013 - 21:54





Tel un ballet dansant, elles s’élevaient avec élégance. De leur valse imprenable, elles s’envolaient jusqu’à disparaître dans un acte finale où le rideau invisible semblait se ferme pour clore la scène. Frissonnant tandis que le liquide brunâtre et chaud se répand sur sa langue avant de dévaler les méandres de son œsophage pour finalement s’échouer dans son estomac. Damne, quel délice. Le café et plus précisément le Moka Harrar d’Ethiopie a sitôt fait de répandre une once de béatitude chez le scientifique chevronné. De ses arômes variés se mélangeant dans un cocktail explosif, Adam se laissait aller au plaisir de cette petite pause café qui se répétait cinq à six fois tout au long d’une même journée. Il en pousserait presque un râle de plaisir, mais un simple soupir furtif s’échappa de ses lèvres alors qu’il rejoignit la fenêtre de son bureau pour contempler d’un œil maussade le terrain d’entraînement qui s’étendait à quelques mètres du centre de dépistage, lequel accueillait quelques troupes de soldats en plein entraînements. Les ordres hurlées et les ‘oui’ chef’ s’emmêlaient dans une mélodie brutale qui n’était pas sans lui rappeler la symphonie de Bach, Toccata and Fugue in D Minor. Brutal et oh combien rythmé. Mais ce spectacle eut bien vite fait de lasser le trentenaire qui s’écarta de la fenêtre pour venir rejoindre son bureau sur lequel il prit appui. Assis sur une demi-fesse, le responsable du centre de dépistage songeait au nouvel employé qui devrait arriver incessamment sous peu. On ne lui avait guère donné d’informations sur l’homme en question, mis à part sa qualité de médecin. Tout juste ce qu’il lui fallait. On peut dire que les bougres du gouvernement se sont remués les fesses foutrement vite. Pour une fois. Malgré tout impatient et curieux d’avoir l’individu en face de lui, Adam jetait un coup d’œil à sa montre.

4 apm

C’était une après-midi fort calme. Trop aux yeux du scientifique qui devait patienter encore deux heures avant de recevoir les résultats des tests sanguins des expérimentations sur la dernière lignée de souris. Histoire de patienter sans se mordre les doigts d’impatience, Adam décida d’aller faire un tour dans l’aile est du bâtiment. Son paradis perdu. En gros, l’étage qui regroupait les laboratoires. S’humectant les lèvres après avoir bu la dernière rasade de café, il posa sa tasse noircie par le café sur un coin du bureau avant de quitter la pièce pour errer dans le dédale des couloirs et ainsi rejoindre le laboratoire de chimie médicale. Il y trouva l’équipe de Samantha, afféré à leur projet de cristallisation. Ceux-ci remarquèrent sa présence l’espace d’un instant avant de retourner à leur tâche. Adam les regarda un instant, pensif, avant d’errer jusqu’au laboratoire de génétique. Finalement, ses pas le ramenèrent à son bureau dix minutes plus tard.  Errer ainsi à ne rien faire n’était pas dans son tempérament, mais depuis quelques semaines, l’homme ne pouvait cacher un stress permanent. Un sentiment noir qui lui ronge les entrailles. Doute, culpabilité, colère, dégoût et surtout, la peur. Tout cela à cause de ces hunters. Il payait ainsi les contrecoups de son essor.

Le revoici afféré à son bureau, à ruminer ces sombres pensées, méli-mélo de tracas indécrottables. Quelle option s’offrait à lui ? Quelle douce alternative pourrait l’extirper de ce merdier ? Dans son esprit, c'était le vide intersidéral. Un flot insaisissable d’issues de secours. Sentant la boule de stress commencer à étreindre sa poitrine, les palpitations sous-jacentes le faire suer, Adam se rua vers le premier tiroir du bureau pour en sortir sa fiole d’antidépresseurs. Il en avala une pilule puis se laissa retomber sur la chaise en déglutissant avec difficulté. Enfoiré d’hunters…

Cette déchéance vers une instabilité devenue inquiétante fut entravée par deux frappements successifs à la porte ouverte de son bureau, arrachant un soubresaut chez le scientifique qui faillit renverser sa boîte d’antidépresseurs. Il rangea la fiole de  médicaments dans le tiroir habituel avec précipitation avant de jeter un regard curieux vers la silhouette qui se dressait à l'embrasure de la porte. « Oui Krystian? » La secrétaire se dressait du haut de son mètre septante cinq, toute enserrée dans un tailleur qui rehaussait sa mine sévère et sa silhouette élancée.  « Monsieur Abberline est arrivé, je vous l'ai amené comme vous me l'avez demandé plus tôt ce matin » Effectivement, Adam pouvait remarquer la présence d'une seconde silhouette derrière la blonde plantureuse. « Ah, hum, bien.. » A la digne manière des militaires, celle-ci s'éclipsa de sa démarche droite, voire un peu coincée, le laissant avec le nouvel arrivant. Plus froide tu meurs. Le responsable du centre se releva pour jeter un coup d’œil curieux vers la silhouette toujours tapis dans l'ombre. L'antidépresseur l'avait calmé même s'il ressentait encore les contrecoups d'un stress devenu quotidien. « Monsieur Abberline? » Un sourire? Adam se contenta de regarder la porte d'entrée d'où se dressait la silhouette avec curiosité, la mine fatiguée.

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.


Dernière édition par Adam I. Lethbridge le Ven 21 Juin 2013 - 13:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Collaboration nouvelle ▪ Miles    Collaboration nouvelle ▪ Miles  Icon_minitimeVen 21 Juin 2013 - 0:26



We walk on air, Watson. There is only the moon, embalmed
in phosphorus. There is only a crow in a tree. Make notes.

tumblr @ the detective - sylvia plath


Passé le point de contrôle menant au centre de dépistage, la mercedes s'engagea le long d'une route de fortune, aux allées d'herbe fraîchement coupée, fraîchement piétinée par les boots de quelques militaires en constante ronde. Il fallait impérativement protéger l'endroit, le gouvernement s'attendant à des attaques furtives ou massives des opposants aux mutants. Une vindicte populaire que seules les carrures de Golem et autres armes charriées en bandoulière sur des épaules musclées semblaient pouvoir arrêter. Sans pour autant deviner qui se positionnait dans le camp ennemi ou ami, Miles se doutait de la présence d'opposants aux dégénérés parmi l'armada en blouse blanche et confrères en treillis. La présentatrice radio à voix aguicheuse mais concernée vient confirmer ses pensées, en commentant un récent incident dans un comté texan. Un centre saccagé, plein jour et sous les caméras avides des divers journalistes. Des interviews ponctuées de cris de guerre se mettent à grésiller dans ses enceintes. Rapidement, Miles coupa le son, se rangea à côté d'une banale fourgonnette blanche, et tourna le moteur. Léger soupir, le temps de se remettre les idées en place, et il sort un paquet de clope de sa boite à gants. Allumée, bien calée au coin de ses lèvres, il s'extirpa de la bagnole dont il claqua la porte derrière lui. Pas franchement des plus aguichant comme lieu. Il jugeait l'architecture des lieux, comme un expert venu acheter une œuvre d'art et qui ne trouverait pas son bonheur. Ça, sans ce truc qui fait de l'expert un expert. Lui juge pour juger, à son habitude, le savant mélange entre hôpital et complexe militaire. Un soupçon de sourire carnassier se dessina sur ses lèvres. Prochaine étape le docteur maboule et sa famille au grand complet ? Pas le temps de tergiverser, une femme s'approchait de lui à grand pas. Tailleur bleu nuit, deux boutons de chemisier ouverts, et une assurance de maîtresse des lieux, elle le salua d'un sourire, auquel il répondit par un simple hochement de tête. Un badge pendait à sa chemise, et déjà, elle lui remettait le sien. « Bonjour, je suis Olivia Tully, chargée de la coordination scientifique. » Miles attrapa son badge, haussant un sourcil en découvrant un matricule, un minuscule portrait, et, sous un plastique réfléchissant, son nom, Abberline, écrit en lettres rouges. Branche scientifique. Une blague de mauvais goût à l'adresse de la coordonnatrice lui vint, qu'il réprima rapidement. Son père lui avait assez répété qu'une première impression se devait toujours d'être irréprochable pour qu'il juge bon de fermer sa gueule dès les premières cinq minutes. Passé ce temps d'adaptation mutuelle, il ne répondrait plus de son savoir vivre, éternel effronté et suffisant. Privilège du médecin titulaire et son curriculum vitae à l'épreuve du feu. « Je vais vous conduire à votre bureau. Ma collègue Miss Krystian Ferrer se chargera ensuite de vous présenter Monsieur Lethbridge. » Fort bien. Miles tira une dernière latte, laissa à l'abandon de le mégot. La visite avait déjà démarrée, rythmée par les talons hauts de la déjà très pressée mais très polie Tully. « Votre badge docteur. N'oubliez pas de le mettre. »

« Monsieur Abberline ? » A l'appel de son nom, Miles quitta le couloir pour entrer dans le bureau, frôlant volontairement l'épaule de la secrétaire à l'air patibulaire. Celui qui passait pour le plus grand génie du continent se tenait debout, un faible sourire inscrit sur ses lèvres. Un génie incapable d'oublier la moindre donnée, manipulant les chiffres avec brios et ne se contentant pas de raisonner bêtement comme n'importe quel singe savant. En refermant la porte derrière lui, le médecin s'autorisa le luxe d'un silence, détaillant son vis à vis sans émotion particulièrement visible. « Monsieur Lethbrige. » balança t il finalement en guise de réponse. De ce ton qui le plaçait parfois dans la catégorie des types insupportables, se croyant déjà chez eux, et assez sûr de lui pour se croire déjà parfaitement intégré ; ou ce ton qui, dans d'autres cas, lui donnait une parfaite assurance et le classait dans la lignée des types l'on jugeait sympathique et ouvert, au premier coup d'œil. Tout dépendait de comment on souhaitait l'entendre. Obéissant aux codes des présentations en bonnes et dues formes, Miles combla les quelques pas qui le séparait du scientifique, lui adressant un air polis et détendu, loin du dédain évident qu'il avait réservé à la secrétaire, et de l'ennui accordé à la coordonnatrice chargée de l'accueil. Celui que l'on adressait à un collègue. Avec Adam Lethbridge, il entrait dans une nouvelle cours. Une cours plus subtile, et une pente des plus glissante. L'éminent scientifique n'était autre que l'atout majeur des chasseurs au sein de ce centre de dépistage. Un loup sans crocs, déguisé en agneau et censé pointer du doigt les brebis galeuses. Un loup qui lui même, revêtait les traits d'un de ces dégénérés. Miles, lui, était là pour s'assurer du bon déroulement des opérations. L'on peut tirer une certaine vérité de chaque expression, et pactiser avec le Diable semblait se prêter pour chaque lien tissé dans ce périmètre. Il fallait parfois mettre sa morale de côté, lui cracher dessus pour mieux l'embrasser. Une politique de la main tendue habilement camouflée. « C'est un plaisir de vous rencontrer, votre réputation vous précède. » Et quelle réputation. Plus jeune diplômé -inutile de détailler les diplômes, ceux non testées n'auraient su résister à l'intelligence de Lethbridge-. Plus jeune scientifique à intégrer les programmes du gouvernement. Et, à n'en point douter, plus jeune responsable d'un centre de dépistage. Dépistage que le Cerveau brillant avait aidé à élaborer. Alors malgré son appréhension suscité par cette collaboration avec un de ces mutants tant détestés, se cachait bel et bien le plaisir. Aussi bien de la rencontre de celui que l'on pouvait nommer génie, et la rencontre de celui qu'il devrait influencer. Passé le scientifique, peu d'entre nous pouvaient de targuer de connaître l'homme. Son air fatigué, ses lunettes et sa barbe naissante l'aurait rendu anonyme dans une foule. De son même sourire carnassier qui le caractérisait tant, Miles reprit la parole. « J'espère être d'une compagnie plus agréable que votre charmante Krystian. » Puis il recula d'un pas, détachant enfin son regard du jeune homme. « Quant au reste, je suis certain qu'elle vous aura déjà briefé sur mon rôle. » Prise en charge médicale, bilan de santé & autres, sa vie à la Nouvelle Orléans allait connaître le même rythme qu'en ces lieux. Exceptée la présence non négligeable de la population mutante.

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MessageSujet: Re: Collaboration nouvelle ▪ Miles    Collaboration nouvelle ▪ Miles  Icon_minitimeDim 23 Juin 2013 - 11:14



Comme le renard qui veille sur sa tanière, Adam scruta d’un œil à la fois prudent et curieux l’homme pénétrer dans son bureau. Il ne fallait pas bouder cette méfiance devenue presque réflexe chez le scientifique. A force de se faire menacer par un groupe d’excités chevronnés aux intimidations plutôt convaincantes, il en était venu à considérer son entourage d’un œil critique. Surtout les étrangers dont il ne connaissait rien. C’est pourquoi il n’était point surprenant de le voir détailler le grand blond d’un œil curieux.  Chose intéressante, son vis-à-vis ne se gêna pas de faire de même. Adam ne s’offusqua point de son silence, ni de son attitude plutôt inattendue. Lorsqu’enfin, ce dernier daigna à répondre, Adam sentit une once de soulagement noyer la flamme du doute. Doute ? Celui de la bonne manière d’accueillir un nouveau venu et de l’intégrer en bonne et due forme au sein du personnel. Chose qui n’entrait pas dans les compétences acquises du trentenaire à la barbe mal rasée. Que ce médecin soit de nature à prendre ses marques rapidement et s’imposer en tout bon professionnel qu’il pouvait être était une aubaine pour Adam. Une corvée de moins sur le dos. Il n’aurait ainsi point besoin de baby-sitter son nouveau collègue. Il ne restait plus qu’à espérer que ce dit collègue soit compétent, mais il ne s’inquiétait pas outre mesure de ce détail. Le gouvernement avait la réputation de choisir dument ses ‘ouvriers’. Sauf modestie, il en était la preuve incarnée.

Abberline rétrécit la distance qui le séparait du scientifique à l’apparence douteuse. Certes, à bien y regarder, voilà un pairing plutôt intéressant. D’un côté Lethbridge, à la silhouette légèrement affaissée, le la mine fiévreuse et grisâtre soulignée par une paire de lunettes ovales derrière lesquelles on pouvait discerner un regard tendu. De l’autre, Abberline, à la silhouette droite, affichant un air maîtrisé et détendu. Presque un air de BCBG avec son look soigné. En tout cas, bien plus que celui du plus jeune qui suivait chaque mouvement de son nouveau pair avec une attention non dissimulée, tel un chat aux aguets. Quand il est question de cacher ses émotions, Adam était bien à l’ouest. Une poignée de mains scella officiellement le début de cette rencontre. Poignée qu’Adam mis fin assez rapidement, mais pas trop non plus, récupérant ainsi sa main devenue moite depuis sa dernière crise de stress. Sa réputation ? Hum, oui, il faut dire qu’il n’était pas transparent dans le monde de la science. Il en tirait une certaine fierté, malgré les quelques contrecoups de ces dernières semaines. En guise de réponse, Adam bafouilla une sorte d’acquiescement presque inaudible tout en laissant ses prunelles chocolat s’égarer un peu partout excepté dans les yeux de son vis-à-vis. Une confrontation yeux dans les yeux n’était pas pour le mettre à l’aise, surtout avec un inconnu. Il avait du mal à se concentrer dans une telle situation. Les yeux sont le reflet de l’âme dit-on. C’est un peu comme si le démon présent en chaque personne le toisait à travers les deux globes maculés de son interlocuteur. De là découlait l’une des nombreuses raisons qui amenait Adam à éviter soigneusement, du moins dans la mesure du possible, le regard d’autrui. Aussi accorda-t-il un regard furtif à Abberline avant d’à nouveau dériver sur les formes familières des meubles décorant la pièce.

Pour la première fois depuis le début de leur échange, les prémices d’un sourire vinrent effleurer le visage du plus jeune à la mention de la secrétaire et de sa bonhomie légendaire. Bah, pas que ça la dérange outre mesure puisqu’il ne lui parlait quasiment jamais, mais son visage ne lui inspirait tout de même aucune sympathie. Enfin, lui-même pouvait-il se permettre de critiquer « De ce côté-là, ce ne sera pas difficile » A moins que son nouveau coéquipier ne soit un hunter, Abberline serait assurément d’une meilleure compagnie de la secrétaire.  Croisant les bras contre sa poitrine enveloppée d’une chemise à carreau légèrement froissé, Adam admis un faible hochement de la tête devant les suppositions du grand blond. « J’avais besoin d’un médecin qualifié pour m’assister dans les bilans futurs, le gouvernement m’en a fourni un. Vous. Mise à part votre nom et votre qualification, j’avoue ne pas connaître grand-chose sur vous, mais si le gouvernement vous a offert de post, c’est que vous en avez les compétences.   » Que cet air détendu s’associait à des compétences professionnelles acquises lui convenait parfaitement. De toute manière, il aurait tout le loisir de constater les qualités du médecin pendant les semaines à venir.

Adam replaça la monture de ses lunettes correctement sur son nez. Loin d'être anodin, ce geste traduisait une fatigue accumulée au grès de nuits sans sommeil. Attention toujours en éveil, crainte lancinante d'être piégé par l'adversaire. Au fond, il l'était déjà, mais l'apparente angoisse de voir la situation s'empirer n'était pas pour aider le scientifique à retrouver une certaine paix intérieure. « Café?  »proposa l'amoureux de caféine tout en s'extirpant de son bureau pour rejoindre la petite table coincée contre un coin de la pièce sur laquelle reposait sa cafetière à filtre. « Mon supérieur ne m'a informé de la prise du poste que tard dans la  matinée et malgré ma curiosité, j'avoue ne pas m'être davantage informé. » Chose qui ne saurait tarder dans les jours à venir. Pas seulement à cause de sa curiosité, mais aussi de sa prudence névrosée. Savoir à qui il avait affaire.  Il changea le filtre, déposa quelques dosettes de café Moka Harrar d'Ethiopie puis lança la machine en route. Le remède miracle contre une fatigue croissante, même s'il lui fallait trois généreuses tasses pour se sentir prêt à l'emploi. Gare à ne point abuser au risque de sentir les palpitations vous remonter l'échine. Adam revint se placer derrière son bureau, unique rempart entre lui et le médecin. Un moyen de préserver son périmètre. « Si je puis me permettre, quelle raison vous a conduit à accepter cette offre? » Curieux, encore et toujours. L'appât du gain? La fierté s'enflant de travailler pour le gouvernement? Ou la simple curiosité? Adam posa un regard bref sur Abberline. Furtif. Rapide. Juste pour lui laisser le temps de constater l'insatiable curiosité du responsable du centre.

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