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 La colère pique le coeur avec violence [Katarina]

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MessageSujet: La colère pique le coeur avec violence [Katarina]   La colère pique le coeur avec violence [Katarina] Icon_minitimeJeu 24 Juil 2014 - 23:12

Les jours de repos sans avoir Katarina auprès de lui sont durs.  Ils permettent de penser en faisant un point sur la vie. En plus il ne peut la trouver au rez-de-chaussée, la boutique est fermée pour la journée. Il n’aime pas ça, c’est long, très long, trop long. Il s’impatienterait de son retour si la matinée n’avait pas été passée au lit à essayer de retrouver le sommeil qui s’était volatilisé durant les petites heures du matin. Il n’a pas eu d’autre choix devant tant de motivation que de se faire violence pour se trainer devant la télé et manger un restant du frigo. Rien de fameux, rien de dur à faire et pourtant dans sa tête, ça le parait tant. Même Casper ne le fait sourire lorsqu’il vient se coller à lui à la recherche d’une caresse que Drew lui donne négligemment. Il a faim aussi le petit. Et dire qu’il lui avait strictement interdis de monté sur le fauteuil. Tant pis, ils devront en acheter un plus grand quand il grandira. Ce sera pas un problème s’ils trouvent les sous. Casper, c’est déjà devenu un membre de la famille à part entière. Le seul de la famille qui ose mordre les bas de pyjama pour les attirer là où il veut. A ce moment précis, c’est sa gamelle. Les croquettes s’y déversent rapidement lorsque le bol de céréale a trouvé le chemin de l’évier. Et tant qu’à être debout, il se décide à prendre le chemin de la semaine. Les vêtements propres, le concernant, sont déjà entassé sur l’armoire. Tout est fait pour devoir bouger le moins possible et faire le choses le plus rapidement possible surtout. Son regard ne peut s’empêcher de passer sur l’ancien miroir qui n’a laissé comme souvenir la seule trace plus claire sur le mur. Son regard s’assombrit une fraction de seconde. Ca non plus, il n’arrive plus à supporter. L’image qu’il renvoie et celle que Katarina doit avoir de lui malgré ses propos. Elle ne doit plus le voir comme le super héros d’avant. Il n’a rien pu faire pour eux. Tout la réussite de leur survie réside uniquement sur elle. Il n’a jamais été bon dans la protection de toute manière. Il préfère laisser mourir les gens quand ce n’est pas lui qui les poussent en direction de la grande faucheuse. Il y a eu sa sœur, sa mère,… Il y a failli y avoir Katarina mais il  a pris sa place. C’est lui qui se tue doucement. Et pourquoi pas le faire ? Ça lui retirait une épine du pied. Elle n’aurait pas à supporter le fardeau qu’il représente. En plus s’il arrive à faire passer ça pour une mort naturelle ou un meurtre, elle touchera surement l’assurance vie. Elle ne sera pas laissé pour compte. Elle aura une petit part d’un mariage défectueux. Les pensées se succèdent et se ressemble, le désespoir s’empare de son âme en ne lui offrant plus comme seule solution d’envoyer un message à la blonde. Un simple : « tu es où ? Tu me manque, je t’aime. » Plein de détresse. Mais l’appareil abandonné, il ne recevra pas son message s’il arrive. Il s’est réenfermé dans la salle de bain, loin des objets trop dangereux. Il n’y a plus que les rasoirs qui coupent, seulement il n’a pas le courage de se donner une mort si violente. Il est bien à l’abris des dangers dont Katarina ne peut le protéger.
Mais dans sa tête, ça n’a pas changé. Le monde reste noir de tous ce qui s’est succédé dans sa vie. On pourrait croire à une dépression, pourtant avec Kata, il en est préserver. Seul, c’est juste la colère qui l’envahi. Celle qu’il a entassée contre les autres et surtout contre lui. Elle s’immisce peu à peu dans tous les pores de sa peau.Il n’arrive même pas à trouver l’interrupteur. Elle grandit vite pour le submerger. Seulement il a promis qu’il ne détruirait pas le mobilier et qu’il ne ferait rien pour se blesser. Il n’a plus droit au coup dans le mur, juste au lavabo sur lequel ses mains se crispent. L’amertume montant encore d’un cran. Le seuil de tolérance vient d’être franchi et c’est un poing à l’ancien emplacement du miroir qui vient s’abattre, avant de le laisser reprendre ses esprit tout en douceur. Son regard vide voyant à peine la scène. C’est avec inquiétude qu’il finit par remarquer les aiguilles plantées dans sa chair. Qu’est ce qui se passe ? Le carrelage du mur n’a pu le blessé ainsi et ce n’est pas les meubles de la cuisine qui lui ont fait un tel effet. C’est pareil sur le reste de son corps ? Sa main droite se lève à hauteur de ses yeux pour remarquer qu’il n’y a absolument aucun changement de l’une à l’autre. Elles sont dans le même état… Il est comme Katarina ? Il a le même… Fardeau ? Enfin, non, le même don. Il n’aurait pas fallu la blesser, elle n’est pas un monstre de foire. Et pour le cou, ça doit être lui, le monstre de foire. Il ressemble à quoi ? C’est permanent ? La paume lisse de sa main vient toucher sa joue, juste pour voir l’étendu des dégâts. Ca doit être moche à voir. Comment il va expliquer ça à Katarina ? Il a combien de temps avant son arrivée ? Plus aucun s’il en juge au bruit de la porte qui claque assez fort pour le saisir en le laissant se départir des aiguilles qui sont venu trouver leur place entre le sol et les vêtements sous son regard médusé.

« Je suis à la salle de bain. Viens pas, j’ai fini dans cinq minutes ! »

A moins que ce ne soit cinq minutes qui lui ait fallut pour tranquilliser sa voix. Au lieu de laisser le stress monter. Il ne fait rien comme il faut ces derniers temps, il n’est bon à rien. Elle va comprendre qu’un truc cloche, elle va vouloir venir le voir. Et puis son portable perdu sur la table de la cuisine va sans doute lui mettre la puce à l’oreille sur le temps passé à l’intérieur. Il faut penser vite. Comment se débarrasser de tout sans qu’elle ne voit rien ? De petits coups de pieds pour tous les rassembler et arriver à la ramasser plus rapidement ? Ce sera pas assez. En plus son jogging est troué de part et d’autre, il lui faudrait une excuse pour ça. Casper ne sera pas un mobile suffisant… Et pourquoi la porte ne se verrouille pas ? C’est pas si grave, il suffit de bouger le panier à linge devant pour qu’elle ait plus de difficulté à l’ouvrir. Elle lui obéira pour une fois, hein ?
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MessageSujet: Re: La colère pique le coeur avec violence [Katarina]   La colère pique le coeur avec violence [Katarina] Icon_minitimeSam 26 Juil 2014 - 0:31

La colère pique le coeur avec violence [Katarina] Tumblr_n659s7FzEU1risl5ao3_250

«Quand on pense à l'autre tous les jours,
quand on a besoin d'entendre sa voix,
quand on s'inquiète de savoir si il ou elle va bien.
Quand on est capable d'aimer l'autre tel qu'il est,
quand on est seul à voir ce qu'il peut devenir,
quand on a envie de partager l'essentiel.
Quand cela devient plus important que tout le reste.»

Le réveil a sonner, si on peut dire ça. À sept heure, elle a entendu le vibreur sur la table de nuit, elle aurait pu dormir plus, elle aurait pu dormir tellement plus, aujourd'hui, le magasin fermé, mais son gynécologue l'attendait pour neuf heures. Elle n'a jamais aimé ces rendez-vous avec ce médecin. Elle regarde ses mains d'hommes inspectaient son corps et elle ne peut pas s'empêcher de revoir son père. Mais elle n'a pas eu le choix, il n'a pas trouvé de femmes ou disponible assez vite. Ça a été le seul contact avec l'univers médical. Elle a fermé son esprit tant bien que mal pour ne pas se souvenir sans cesse de ce qu'il a pu se passer, elle garde l'impression d'un mauvais cauchemar, un mauvais rêve qu'elle n'arrive pas à s'en défaire. Un mauvais qui a pris fin à son réveil, un rêve qui la suit tout le temps. Drew l'a déjà réveillé plusieurs fois, parce que les larmes ont trouvé la sortie pendant son sommeil, si ce n'est parfois par des cauchemars trop violents qui l'ont tiré hors de son sommeil. Cette nuit a été calme, elle ne sait pas pourquoi, elle n'a pas envie de savoir, on peut dire que c'est le calme avant la tempête et non après. Qu'est-ce qu'elle en sait ? Peut-être que Radcliff n'est pas assez loin de Daryll, de son père. Une boule au ventre se loge sans qu'elle puisse partir. Katarina jette un regard Drew qui semble dormir paisiblement, elle le regarde, et dépose un baiser sur son front. De quoi se rassurer que ce n'est pas son cadavre à ses côtés. L'idée de la mort de Drew hante ses rêves, l'idée même qu'il meurt arrive à lui faire trembler, aiguille ou non en mains, elle n'arrive pas à se calmer parfois. Elle a juste la chance, elle a juste eu la chance de pouvoir créer de la glace sans qu'elle le sache vraiment, elle s'était posé des questions dans un premier temps, avant de laisser tomber les questions, elle ne trouve pas réponse, et la sécurité de son couple et de sa future famille importe plus. Elle arrive à se hisser hors du lit, elle arrive hisser son corps hors des couvertures rassurantes. Il faut affronter le monde, et aller voir si son corps ne se détraque pas à cause de son père. Elle trouve le chemin de la salle de bain, et ferme la porte derrière elle. La blonde se demande pourquoi les larmes arrivent à monter, il faut qu'elle chasse vraiment ses souvenirs, mais la drogue n'est plus une solution, il est temps qu'elle grandisse, il est temps qu'elle trouve une échappatoire à tout ça. Un enfant, un enfant de Drew, une famille, oui, une famille à eux, qu'est-ce que ça leur coûte ? Elle peut trouver un petit boulot en plus de sa boutique pour qu'il ne manque de rien, pour que sa famille soit à l'image de la perfection, à défaut d'elle-même, qui en est tout le contraire. Une fois hors de la douche, elle enfile ses fringues de la vielle, encore propre, et se retrouve à la cuisine, elle regarde ce qu'il y a déjeuné, et referme chaque armoire, elle n'a pas faim, et elle n'a pas le temps, elle va être en retard pour son rendez-vous, si en plus, elle doit acheter du tissu pour des robes, elle boit juste un verre de jus d'orange qu'elle met dans l'évier, Casper encore trop endormie pour venir quémander à manger, elle regarde la bête qui dort, et sourit. S'ils n'ont pas d'enfants maintenant, ils ont le chien. Si c'était pour leur sécurité à la base, ils l'on pris comme un enfant, et puis, il faut l'avouer, le chien s'est déjà quoi faire pour ne pas se faire engueuler. Elle sourit, et part en fermant la porte. Elle se presse jusqu'au premier magasin de tissus, enfin, celui à qui elle achète ses derniers temps, elle a un bon feeling avec celui-là, il est gentil, il prête attention à elle, et trouve toujours ce qu'il veut. La soixantaine bien sonnée, elle se demande s'il est comme son père, ou s'il est différent. Elle finit par hausser les épaules, et un merci enthousiaste quand elle part. Elle se rend au cabinet du médecin les bras chargés de tissus, elle a pris plus qu'elle ne devait. Elle sent que son téléphone vibre dans sa poche, elle s'arrête au milieu de la rue, pour voir le message. Drew. Qui d'autre ? Elle répond de sa main libre, le temps de répondre. « Je t'aime aussi Drew, j'avais rendez-vous chez le médecin et je devais prendre du tissu, j'arrive dans une heure ou deux, ça dépend du monde. » elle le range, et reprend le tissu tombé, et se rend à son rendez-vous, si elle n'a pas longtemps à attendre, quand elle voit l'homme sortir pour l'appeler, elle arrive à avoir un blocage, quelques secondes, de quoi entendre son nom une seconde fois. Croire pendant quelque temps que c'était son père, elle devient folle. En déposant les tissus pas loin de la porte, elle remarque le pied qui a doucement gelé, elle soupire, et rentre dans le bureau. Et s'il commence les examens normaux, elle frissonne, elle veut que ça soit fini, déjà. Elle ne supporte pas, mais elle n'a pas le choix. Elle soupire longuement quand il lui parle de la pluie et du beau temps, et qu'il lui parle que sa femme est enceinte, et qu'elle s'est rendu compte assez rapidement d'ailleurs, de son absence de règle. Katarina le regarde un moment, avant de se rendre compte qu'elle n'a pas eu ses règles ce mois-ci, et le mois dernier. Surement trop absorbée par tout ce qui se passé dans sa tête, elle finit par faire la réflexion, et l'homme change d'examen, elle le regarde inquiète, avant d'entendre qu'elle est bien enceinte. Qu'elle attend un bébé ! Un toute petit bébé, dans son ventre. Elle ne réagit pas toute de suite, en sortant, elle reste pensive. Un bébé ? Est-ce qu'ils sont capables, est-ce qu'ils peuvent en avoir un, est-ce qu'il le mérite ? Elle reste dans ses pensées tout le long du chemin, elle aurait du y aller en moto, ça aurait plus facile. Devant la porte de son chez elle, elle reste là, un moment, elle se fige. Est-ce qu'elle doit le dire tout de suite, à Drew, qu'elle attend un bébé d'eux, un mini eux ? Elle ne sait pas encore, elle devra attendre. Pour lui dire, pas pour rentrer. Ses achats sur le sol, elle ouvre la porte, avant de la fermer en claquant, les bras chargés de ses achats.

« Drew, t'es où ? »

La réponse ne vient pas, pas tout de suite. La blonde panique, Daryll, il est là. Elle dépose ses achats négligemment dans la cuisine, elle n'a pas vu le téléphone, elle monte autant qu'elle peut, aussi vite qu'elle peut aussi. Et quand elle ouvre la porte, si elle s'attend à voir son père, elle voit juste Drew. Ce dernier a eu tout le temps de voir son visage passer de la peur au soulagement. Le bruit du panier à linge l'a tout autant perturbé, mais il n'y a que Drew, et ça la rassure. Elle lui fait un sourire tendre, son regard n'est pas venu sur les aiguilles sur le sol. Elle le prend dans ses bras, elle a envie de dire qu'elle a eu peur, quand son regard touche le sol. Elle voit les aiguilles, elle ne peut pas confondre avec ses aiguilles à coudre. Elle le lâche, et attrape une aiguille. Lui aussi ? Est-ce qu'ils vont le lui reprendre, s'ils savent ? Elle regarde un moment l'aiguille, avant de se relever, et de lui dire, sur un ton léger.

« Tu ne savais pas te contenter d'une seule longue aiguille ? » Elle rit doucement, avant d'y attraper sa main. « Faut pas qu'on te choppe, hein... »


TENUE :ange:
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MessageSujet: Re: La colère pique le coeur avec violence [Katarina]   La colère pique le coeur avec violence [Katarina] Icon_minitimeDim 27 Juil 2014 - 19:12

La peur et la colère ont donné naissance à une chose qu’il ne pense pas pouvoir contrôler. Ca vieent d’où tout ça ? Il les a créé comment ? Est-ce qu’il va finir ensanglanté une fois cette mauvaise blague ou ce cauchemar fini ? Il n’en sait rien. La paniquee est venu saccager toutes les certitudes. Qu’est ce qu’elle dira Kata si elle l’apperçoit comme ça ? Et lui qu’est ce qu’il dira ? Il ne sait pas. Il n’a pas le temps d’y réfléchir la porte l’a saisi et le sang n’a pas coulé. Il n’y a que les aiguilles qui sont sortie hors de sa chair pour trouver un meilleurs endroit ailleurs dans la pièce. Si seulement il savait comment mieux réagir qu’une réponse trainante à une question qui le prend au dépourvu. Il ne fait que des conneries, déplacer le panier ne changera rien et ramasser les aiguilles tombée risque de prendre plus de temps que prévu. Ce qu’il n’a pas. Le panier bouge déjà en le faisant paniquer de la voir pénétrer son espace.
« C’est bon, j’arrive je t’ai dis. T’inquiète pas. »
Un petit coup dans le panier pour l’empêcher d’ouvrir trop facilement ou la faire changer d’avis sauf qu’il vient de se souvenir que Katarina est une petite teigne et que ça ne changera rien. Elle pénètrera coute que coute alors autant faire ça vite. Lui opposé une raison longtemps ne servirait à rien. En plus elle devrait bien le comprendre, non ? Elle a vécu la même chose, ils sont pareils jusqu’au bout des doigts maintenant. Elle ne le repoussera pas. Elle ne le fait pas. La première chose que son regard a vu c’est son soulagement et puis katarina qui s’approche de ses bras. Il ne peut s’empêcher de refermer les siens sur elle. Pourquoi elle reste avec un type aussi lamentable ? Pourquoi avait un gosse trop attaché à elle ? Pourquoi elle a dit oui quelques mois avant déjà ? Amour, homme de sa vie, le seul qu’elle ait aimé aussi fort et aussi réellement. Il s’en souvient, il les a évoqué lui aussi mais là, là elles disparaissent dans l’oubli. Il ne faut simplement pas la perdre pour des broutilles et ce qui a eu lieu en est une. Et puis si elle le demanderait il ne pourrait rien faire d’autre qu’accepter de ne plus jamais recommencer, peu importe comment c’est arrivé. C’est Katarina, tout est bon pour lui faire plaisir tant qu’elle ne demande pas l’impossible de la séparation. Il attend patiemment son verdict. Il est accroché à ses lèvres, bien que ce ne soit pas une nouvelle mais une habitude qui ne devrait plus tant la déranger. Il faut dire que loin de ses bras, il a du mal à apercevoir ce regard qui lui livrerait tous les secrets. Pourtant lorsqu’elle se retourne, elle sourit Katarina n’est pas fâché, elle ne sourit jamais sinon. Et faut dire que ça lui retire un poids des épaules de la voir dans cet état. Même s’il n’arrive pas à s’empêche de lui offrir ce regard coupable. Vous le connaissez sans hésitation, celui du petit chien battu encore tout perdue de sa connerie. C’est un peu l’équivalent d’avoir fait pipi sur le tapis non ? Ce n’est pas un drame, tout est rattrapable mais ce n’est pas bien pour autant. Un sourire vient pourtant se dessiner sur ses lèvres aux réflexions de Katarina. Une seule longue aiguille… A croire qu’elle en a oublié déjà une, la plus importante qui a droit à son deuxième cerveau. Mais il se retiendra de la faire celle-là, même si elle le démange.

« Tu sais bien que j’aime faire les choses en grand. »

Ok, il s’est peut-être retenu pour l’autre mais là il ne sait pas Il fallait que ce petit sous-entendu et le regard qui va avec sorte. C’est son échappatoire pour ne pas sombrer dans la folie. Ils ne sont plus aussi actifs qu’avant, alors il comble les manques de manière moins malsaine que ce qu’ils ont subis. Mais au-delà des sous-entendus et de l’amour, il peut voir pour la première fois l’ampleur de l’aiguill. Et dire que c’était dans sa bonne alors que ça fait au moins dix centimètre. Comment c’est arrivé, comment est –ce possible ? C’est aussi fascinant que la glace que crée Katarina et surtout les formes qu’elle lui fait prendre. Il est fasciné par ces particularité de dessins-animé. Reste plus qu’à attendre le type qui viendra dire que ce n’est qu’une mise en scène ou bien le projecteur qui tombera du ciel en veenant découvrir la supercherie sur sa vie et la création d’une foule qui lui est inconnu. En espèrant que Katarina ne soit pas l’un de ces acteurs et qu’ils seront toujours à deux pour se soutenir.

« Je sais pas comment c’est arrivé. Je sais pas comment ça se met en route mais je te promets de tout faire pour rester avec toi le plus longtemps possible. »

Il lui offre un baiser rapide. Trop rapide pour qu’il ne soit pas précédé d’un suivant plus long. Malgré ce qu’il dit ou veut faire croire, il a quand même eu peur, alors maintenant que sa veilleuse est la pour éclairer la nuit, il veut s’asurer que ce n’est pas que temporaire. Et puis il faut sa dose d’amour, cette petite étincelle qu’il veut toujours lui transmettre. Et puis ça a permit à son propre regard de retrouver son étincelle rempli d’amour, celle qui fait briller les yeux et réchauffe le cœur.

« On est pas encore assez vieux pour se séparer ou le jusqu’à ce que la mort nous sépare. Il faut encore qu’on crée notre famille et que la maison soit peuplé d’une dizaine d’enfants. Etpuis je veux voir nos petits enfants en continuant à te tenir la main. Je pourrai pas te laisser avant d’être sur que tout va bien, Kata. »

Ses mains sont passé derrière le dos de sa chérie pour la coller un peu plus à lui et prendre encore un petit baiser, il n’en faut pas de plus long, ça suffira pour le moment. Et puis il peut glisser ses mains sur les hanches de celle qui est sa femme, même si ça lui fait toujours aussi étrange de l’appeler ainsi.

« Je t’aime Katarina. »

Murmure plein de tendresse qu’il ne se lasera jamais de prononcer et qui ne se transformera pas au fil des prononciations. Ce n’est pas comme ces mots qui prononcé une centaine de fois sonne étrangers. Ceux-là seront toujours famillier à son cœur lorsqu’il se trouvera face à Katarina, c’est leur maison.
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MessageSujet: Re: La colère pique le coeur avec violence [Katarina]   La colère pique le coeur avec violence [Katarina] Icon_minitimeJeu 31 Juil 2014 - 20:07

La colère pique le coeur avec violence [Katarina] Tumblr_n659s7FzEU1risl5ao3_250

«Quand on pense à l'autre tous les jours,
quand on a besoin d'entendre sa voix,
quand on s'inquiète de savoir si il ou elle va bien.
Quand on est capable d'aimer l'autre tel qu'il est,
quand on est seul à voir ce qu'il peut devenir,
quand on a envie de partager l'essentiel.
Quand cela devient plus important que tout le reste.»

Le souci, quand on a failli tout perdre, c'est qu'on s'habitue à l'habitude, on passe son temps à remarquer les gestes que fait l'autre, afin d'y voir la faille, d'y voir quand ça ne va pas. Le souci, quand on a failli tout perdre, c'est que dès que quelque chose cloche, on imagine le pire, on imagine vraiment que c'est la fin du monde. Katarina n'a plus que Drew, Katarina n'aime que Drew, sa vie est calquée sur ses battements de coeur, la peur de le perdre est une phobie qui remplit parfois le silence, qui remplit parfois aussi le coeur, quand les démons du passé arrivent sournoisement à votre esprit, quand ceux-ci vous font doutés de ce qui arrive. Elle ne veut pas qu'il lui soit arrivé quelque chose, et si Drew a oublié que Katarina obéissait dés le premier ordre, Katarina n'obéit que quand elle doit se soumettre, et ce n'est pas Drew qui derrière une porte, sans savoir ce qui se passe. Elle oublie quelques secondes qu'elle attend un enfant de Drew et d'elle, surtout si le père est en danger. Ce n'est pas sa protestation qui l'arrête, qu'importe la tenue aussi dans laquelle il peut se trouver, ils n'ont de secrets que leur famille, ou presque. Alors, les veines tentatives de la retenir dehors, elle s'en fiche, s'il risque plus que de se casser un ongle, elle est capable de tout pour le sauver. Les époux se doivent secours et assistantes, qu'importe les risques qu'ils prennent. Elle aime Drew, au point d'avoir une partie de lui dans ventre, un mini lui avec une partie d'elle. C'est leur famille qui prend doucement des bases solides, qui prend doucement place, et il faut que Drew soit là pour le voir. La porte ouverte, elle est soulagée déjà de le voir en vie. De le voir là, sans qu'il n'y du sang ou un intrus. Ils ne sont que deux, ils n'ont pas de soucis, et tout ira bien. Pour leur famille, pour eux, tout va bien et c'est le principal. C'est normal qu'elle soit soulagée, qu'elle soit rassurée. Elle aurait aimé être celle qui les protège des malheurs, être la bonne fée de Drew, et que rien ne soit arrivé, elle aurait aimé être celle qui les sauve de la folie, de son père, elle aurait du tuer son père, mais la fuite n'aurait pas échappé à la prison, mais elle ne sait pas ce qu'il y a de pire : Daryll en vie ou la prison ? Les deux ont une fin, ce qui est sur, mais les séquelles sont différentes, elle cesse de penser à ce qu'il aurait pu se passer. Elle prend Drew dans ses bras, elle le serre doucement, c'est comme le premier avec son enfant, sans qu'il le sache. Le bébé qu'elle a dans son ventre a son premier contact avec son père, et ça lui réchauffe le coeur, elle a envie de lui dire, là tout de suite, elle a envie de lui dire qu'ils pourraient être parents, qu'ils seront parents. Qu'enfin, la vie donne ce qu'ils ont toujours voulu. Mais l'idée de lui dire s'évapore quand elle voit les aiguilles sur le sol. Elle jette un simple regard dans la pièce, et ça ne peut pas venir de ses boites à couture, et dans la salle de bain, il n'y a aucune de ces choses. Ca ne peut être que Drew, ça ne peut être que lui. Elle ne veut pas qu'il soit comme elle, on peut le lui prendre, on peut lui prendre son Drew, et son rythme cardiaque est calqué sur le sien, s'il cesse, elle cessera de vivre. La blonde peut être parfois un puits de niaiserie, mais souvent, c'est plus la peur que sa vraie nature, mais là, l'heure n'est pas à savoir si elle est le cliché pur de la femme amoureuse ou non, ce qu'elle veut, c'est rassuré Drew. Avec son air coupable, elle le trouve adorable, comme toujours, mais si la peur des hunters est présente, Drew lui fait oublier. Elle s'assure juste que rien ne se passera, ou s'il est toujours à ses côtés, c'est tout ce qui compte. Dans le bordel de sa vie, c'est l'idée que Drew est le point qui éclaire sa vie, qui lui montre le chemin vers la sortie. Sa main dans la sienne, elle réplique à sa phrase.

« Tant que la grandeur n'est que pour moi. »

Elle lui rend son regard, et même si la fréquence des moments où leur corps se retrouve contre l'autre s'est réduite, elle sait que leur amour est plus fort que leur vie sexuelle, et dans un sens, ça la rassure qu'il soit toujours à ses côtés malgré le presque calme plat de ce côté. Et quant aux sous-entendus : que serait Drew sans une allusion au sexe ? Elle rit doucement avant de s'assurer qu'il fera attention. Les chasseurs sont souvent à la porte à côté, elle a besoin d'être sûre qu'il fera attention, qu'il ne tombera pas dans un piège. Si elle a pris l'habitude, à quelques petites exceptions, de faire attention à ce qu'elle fait, qu'elle fasse attention à ce qu'elle ne fasse pas aussi, elle espère de tout son être qu'il prendra cette habitude, parce qu'entre eux les aiguilles sur la peau et la glace, il y a quelques différences dont la discrétion en fait parti.

«Drew, tant qu'on fait attention, on n’aura pas les chasseurs sur notre dos, et puis, on sait se défendre, je ne te laisserai pas partir sans moi, tu sais. On va faire attention, et on sera toujours à deux. »

Elle répond rapidement à son baiser aussi, elle se rassure comme elle peut. Elle répond au second, en lui donnant tout ce qu'elle peut, comme toujours. Sa peur de le perdre au moindre pas doit être pesant pour lui, et même si elle le montre pas, sous ses airs de femme qui sait où elle va, elle a peur de se retrouver, elle a peur de ne plus être la seule à ses yeux aussi. Elle est soulagée, même si c'est état temporaire.

« Ne parle pas de séparation, ça n'arrivera pas. Tu le sais, non ? On vivra pour avoir des dizaines, on aura autant qu'on pourra en avoir, il y aura toujours des enfants dans la maison, avec les petites enfants aussi, et les arrières. On vivra assez longtemps pour voir les premiers petits enfants ! On sera vieux, ridés, et personne ne nous écoutera quand on parlera, mais on sera toujours là, toujours à deux. »

Se projeter dans l'avenir pour se rassurer, pour lui dire aussi tout l'amour dont elle est capable pour lui. La blonde se laisse attirer contre Drew. Sa chaleur fait celle de son coeur, celle qui la rend doucement heureuse, pour quelques minutes, mais ça lui suffit assez pour affronter tous les dangers. Grappiller des minutes de bonheurs est ce qu'ils font de mieux, et ceux qui font du bien. Elle répond à léger baiser, avant de sourire tendrement


«Je t'aime aussi Drew. »

S'assurer qu'il l'aime est une chose, lui prouve qu'elle aussi en est une autre. Si ces mots sont sortis souvent, ces derniers temps, mais à l'instar des autres, leur amour prend plus de place, et même dire je t'aime, ça ne lui suffit pas, ça ne représente pas assez ce qu'elle ressent.


TENUE :
[/quote]
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MessageSujet: Re: La colère pique le coeur avec violence [Katarina]   La colère pique le coeur avec violence [Katarina] Icon_minitimeVen 1 Aoû 2014 - 22:52

Il se laisse porter par les discours sur l’amour parce que c’est Katarina et qu’il est lui. C’est aussi simple, il ne peut que penser à cela lorsqu’ils sont à deux. C’est bien la seule femme qui peut se vanter d’avoir fait battre son cœur, sans se contenter de lui faire lever bêtement la queue. Et s’il s’est laissé porter vers un commentaire à double sens, il sait que ce n’est plus la folie d’avant leur mariage. Il sait bien que depuis qu’ils revivent à deux, ils n’ont pas consommé leur union plus d’une fois. Les souvenirs sont durs à effacer, ils reviennent en permanence le hanter. Il n’est pas seul, il l’a assez entendue crier la nuit. Il s’est assez levé pour la réveiller quand les pleurs bordaient ses yeux encore fermés. Ca lui brise le cœur à chaque fois mais il sait qu’à part ça il doit attendre que tout s’efface de leur deux mémoire. En plus si ses paroles n’ont pas de sens ou n’ont pas lieu d’être, il aime entendre que Katarina ne le laissera pas tomber. Il aime le son de sa voix quand elle dit qu’ils continueront à deux, peu importe les obstacles. Il n’a pas perdu la foi en cette affirmation, plus depuis qu’ils sont revenues de l’enfer et qu’elle l’a aidé à reconstruire un semblant de personne moins terrifié à l’idée d’être en présence d’un inconnu. Même si de ce côté, il y aura encore du travail à faire pour que ça ait des aspects parfaits.

« Et si on arrive plus à se controler, on improvisera. Tu nous créera un palais des glaces dans les montagnes. »

Il lui sourit tendrement, elle ne pourra pas faire l’impasse sur la reine des neiges et sa référence. Il a dû le lui faire regarder une dizaine de fois d’affiler. Juste de quoi connaitre tous les passages intéressant, en particulier ceux d’Olaf une fois détourné, et toutes les musiques qui rentrent dans la tête pour des semaines de tortures où ils n’arrivent pas à revenir sur les paroles exactes lorsqu’ils le fredonnent. Elle devait bien le savoir qu’elle épousait un grand gosse aux discours d’adulte, pas si responsable aux vu de ses attentes niveau enfant. Mais ils y sont destiné à la grande famille qu’ils n’ont pu avoir ou au moins deux enfants. Juste ça, c’est pas tant. Elle doit bien pouvoir laisser la machine allumé pour ça quand ils se remettront à faire des galipettes plus régulièrement. Il ne lui demande pas beaucoup. Juste ça et des histoires sur leur vieillesse commune.

« Et personne comprendra qu’on se disputera sans cesse parce qu’on aura oublié comment dire je t’aime et que ça passera les journées où on pourra plus faire de galipettes. »

Il s’amuserait presque des situations qui semblait romantique mais garder son sérieux serait difficile dans ces moments. Il préfère fuir les ennuis et les problèmes qu’ils pourraient rencontrer car même s’ils sont envisageable, Drew est trop amoureux pour vouloir y penser. Et puis le sourire qui semble niais doit bien prouvé qu’il est plus heureux en cet instant qu’à n’importe quel moment de leur histoire qui pourrait se voir gacher. Il a les baisers de Katarina, il a ses bras. Que demander de plus ? Les mains sur ses hanches, il a prononcé les trois mots qui font battre son cœur depuis des années. Je t’aime, banale et pourtant quand il l’entend, il a l’impression de revivre différemment. Il a besoin de reprendre encore un petit contact avec ses lèvres pour s’assurer de leur réalité. Il ne perds pas la boule malgré le temps, les sentiments n’ont pas changé. Mais si aucun mot ne peut sortir de sa bouche trop prise par les sentiments. Son estomac se mêle de l’histoire. Il l’entend gronder famine, ce qui l’oblige à se détacher de Kata pour ne pas lui rire dessus. Ses mains se détachent de ses hanches, par la même occasion.

« Tu as déjà mangé pendant ton escapade ? Je rangerais après. »

Ou je me laverai avant manger, les céréales ne lui ayant pas bloqué l’appétit plus longtemps, car entre le pantalon troué et l’odeur du petit matin, Katarina doit être servie au niveau du coupage d’appétit. De côté, il a toujours fait l’effort d’être propre pour elle mais aujourd’hui est un jour spécial. Les exceptions doivent bien exister, même pour une seule fois par mois. Quant à son pouvoir, Katarina a le don d'apaiser son coeur plus que de le glacer. Ce qu'il s'est passé n'est pas grave. Si ça arrive encore, il sait qu'il l'appellera en renfort, si ce n'est pas simplement pour trouver un peu de réconfort.

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MessageSujet: Re: La colère pique le coeur avec violence [Katarina]   La colère pique le coeur avec violence [Katarina] Icon_minitimeDim 10 Aoû 2014 - 21:39

La colère pique le coeur avec violence [Katarina] Tumblr_n659s7FzEU1risl5ao3_250

«Quand on pense à l'autre tous les jours,
quand on a besoin d'entendre sa voix,
quand on s'inquiète de savoir si il ou elle va bien.
Quand on est capable d'aimer l'autre tel qu'il est,
quand on est seul à voir ce qu'il peut devenir,
quand on a envie de partager l'essentiel.
Quand cela devient plus important que tout le reste.»

« Et un bonhomme de neige qui s'appelle Olaf et qui fait des calins ? »

Elle lui offre un sourire aussi tendre que le sien. C'est le seul qui mérite l'attention, les regards et la tendresse qu'elle peut avoir pour une personne, c'est le seul qui mérite tout son amour, malgré ses petits défauts, comme cette tendance à replonger en enfance face à ce genre de dessins animés, elle ne nie pas qu'elle aime, ce serait mentir, mais les revoir une dizaine de fois la lasse. Elle se demande si l'être qui grandit dans son ventre sera comme son père aussi enfantin et pervers ou tout l'inverse ? Mais dans le fond, elle s'en fiche un peu, de ce qu'il sera plus tard, et la voie reste toute tracée, avec Drew, impossible d'en faire des prêtres, ce serait tellement ridicule. Et ça le ferait bien rire de voir la tête de son homme si un de ses enfants l’était. Elle aura beau y songer, elle se dit qu'elle doit quand même lui dire, elle doit quand même trouver une façon de lui dire, elle se demande pourquoi c'est si difficile ? Il suffit de dire : Drew, je suis enceinte, et le tour est joué. Mais dans petit coeur, il y a la crainte que le bébé ne voie pas le jour, et si elle meurt comme sa mère, à l'accouchement ? Elle laisse toutes ses questions empiéter sur le petit bout de bonheur, et la peur horrible que son père puisse venir le lui voler. Mais c'est Drew qui la tire de l'énorme gouffre dans lequel elle était prête de tomber, elle a peur, sans cesse, de Daryll, mais ici, ils sont en sécurité, n'est-ce pas ? Personne ne pourra venir détruire leur petit paradis.

« Même en fauteuil roulant, et à quatre-vingts ans je continuerais de faire des galipettes avec toi, petit pépère va ! Ce n’est pas l'âge qui nous arrêtera ! »

Elle rit doucement, et ça la soulage un peu que la conversation ne tourne pas autour de leur amour, elle n'a aucun de doute de celui-ci, mais elle a peur que les mots se lassent, qu'ils se lassent des mots, elle ne veut pas tomber dans la routine où dire je t'aime devient banal, elle ne veut pas de ça, et si elle a envie de lui dire tout ce qu'elle ressent, tout le temps, pour lui, il ne faut pas oublier que Katarina reste elle-même, et que s'ouvre reste une épreuve bien plus difficile que tout le reste. Elle reste une petite fleur close qui ne fleurit que très rarement, avec un sale caractère. Elle aime parler de ce qu'elle ressent, mais pas non plus pendant des heures, et il y d'autres choses à faire, et à dire aussi, pour qu'elle reste ici. Et la salle de bain reste petite, et elle a parfois du mal avec des endroits clos de cette taille. Mais Drew est là, c'est sa lumière, sa petite luciole, sa lampe de poche, elle a le coeur qui bat, doucement, mais surement que pour lui, et ça personne ne peut le lui enlever. Ni cette famille qu'elle commence doucement à construire. Elle passe ses bras autour de son cou, et le serre contre lui, doucement, pour s'assurer encore une fois qu'il est réel, comme après un de ses cauchemars où la fin reste la même : la mort de Drew. Mais les pensées n'ont pas le temps de prendre place dans son esprit, et les lèvres de son âme soeur trouvent doucement place sur les siennes, même si ses baisers rapides, ça a le mérite de lui arracher un sourire rempli d'amour. Mais le bruit de l'estomac de Drew vient rompre le silence, si le sien à l'habitude d'attendre un long moment avant qu'il soit rempli, celui de Drew, non. Un léger rire s'évapore de sa gorge, avant qu'un sourire tendre et amusé se retrouve sur ses lèvres. Même si l'idée de manger pour deux la rend un peu nerveuse, elle a déjà du mal de manger pour elle-même, alors pour deux, elle se demande si elle en est capable, elle pense doucement à tout ce qu'elle pourra manger, et si elle n'arrive pas ? Elle dépose ses deux mains sur son ventre, elle ne veut pas être la responsable de la perte, s'il y en a une, alors elle mangera pour deux, ou trois, ou quatre, elle veut cette famille plus que tout au monde.

« Non, j'ai perdu un peu de temps en achetant les tissus. Je t'attends si tu te laves, on fera à manger à deux. J'vais lancer une partie de LoL en attendant ! Tu traines autant qu'une fille. »

Elle tire la langue avant de déposer un baiser sur le nez. Son chez elle n'est pas l'endroit où elle vit, c'est l'endroit où elle vit avec la personne qu'elle veut. C'est ça, son chez elle, et en regardant Drew, elle sait que c'est lui, et personne d'autre. Malgré les épreuves qu'ils ont affrontées, et les dragons qu'ils ont encore à combattre. A deux, ils sont plus fort, et chacun le sait. Puis, arrive un moment où l'autre est une partie de nous, une grande partie de nous, qu'on ne peut pas la laisser partir. Elle l'embrasse une seconde fois, avant de passer dans la chambre prendre le portable, le chargeur, et la souris. Elle descend sans penser à rien, ça arrive de temps en temps, et le calme plat dans la tête lui est tellement bénéfique parfois qu'elle en profite, avec les pensées viennent à nouveau y trouver place, et l'empêcher à penser correctement, ou autre. Dans la cuisine, elle installe toutes ses affaires. Le pc branché, la souris installée. Elle appuie sur le bouton allumer pour que le pc se soit lancé, et évite de regarder son reflet. Avant de lancer la partie, elle remonte vite fait en haut pour aller chercher ses écouteurs, et s'arrête devant la porte de la salle de bain, une boule dans le ventre. Est-ce que Drew l'aime vraiment ? Ce n'est pas par habitude qu'il s'est marié avec elle. Elle n'est pas si jolie par rapport à d'autres, et il ne peut pas dire que c'est pour sa poitrine, elle n’en a presque pas. Drew ne doit pas bien voir, elle n'est pas quelqu'un de bien, elle ne sera pas une bonne maman, alors à quoi bon se battre pour une famille ? Elle quitte la porte des yeux, et file chercher ses écouteurs. Une fois en bas, elle lance une partie de league of legend, l'oreille gauche occupée par un écouteur. Silencieuse, elle fixe l'un des champions sans vraiment le voir. L'idée que Drew la quitte parce qu'elle n'est pas celle qu'il veut, ou qu'il n'est pas encore prêt de fonder une famille la hante. Elle attend un bébé, ce n’est pas rien. Il va fuir, parce qu'elle n'est pas la femme idéale, elle le sait. Les larmes arrivent doucement à ses yeux, mais elle les fait vite fuir, la carte de la faille de l'invocateur face à elle, elle pourra se concentrer, et ne pas penser.



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